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CONTEXTE
Aux 16e et 17e siècles, les puissances européennes se lancent à la conquête de nouveaux territoires
dans l’espoir d’y trouver des richesses (or et argent) et des matières premières qu’elles pourront
transformer et vendre, leur assurant ainsi prospérité et pouvoir. Samuel de Champlain fonde
l’établissement de Québec en 1608 et par le fait même, la ville de Québec. La Nouvelle-France est
née.
Source du texte : Jacques Mathieu, La Nouvelle- Source de l’image : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
France. Les Français en Amérique du Nord, XVI e-XVIIIe Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
siècle, Paris/Québec, Belin/Les Presses de l’Université
Laval, 1991, p. 110.
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DOCUMENTS HISTORIQUES
Au début du 17e siècle, l’État français finance des expéditions dans le but d’explorer le territoire, de
recenser ses ressources et d’établir un premier contact avec les Autochtones. Dans ses écrits,
Champlain démontre bien l’importance de ces peuples pour les Français :
« J’avais un jeune garçon [Étienne Brûlé] qui avait déjà hiverné deux ans à Québec, lequel avait le
désir d’aller avec les Algonquins, pour apprendre la langue [...] pour savoir quel était leur pays, voir le
grand lac, remarquer les rivières, quels peuples y habitent ; ensemble découvrir les mines et choses
les plus rares de ces lieux et peuples, afin qu’à son retour nous puissions être informés de la vérité. »
Source de l’extrait : Samuel de Champlain, Les voyages du Sieur de Champlain (1613), en ligne, p. 141.
Source de l’image : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). Adapté de Écho d’un
peuple.
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Document 2 : Le commerce des fourrures
Ce commerce est fondé sur le troc ou la traite des fourrures avec les Amérindiens. Le troc est
un échange de marchandises. Ainsi, les Amérindiens n'échangent pas leurs fourrures contre
de l'argent, mais contre d'autres marchandises. »
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Document 3 : Entente entre le Roi de
France et les compagnies de fourrures
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Document 4 : Le recensement de Jean Talon
Lorsque Jean Talon arrive dans la colonie en 1665, il effectue le recensement de la population de la
Nouvelle-France. À cette date, pour six hommes qui cherchent à se marier, il n’y a qu’une seule
femme disponible. Ce déséquilibre entre le nombre d’hommes et de femmes s’explique notamment
par le fait que la colonie attire davantage de missionnaires et de jeunes hommes désirant travailler
dans le commerce des fourrures que de familles. Cette situation représente un obstacle de taille pour
peupler la colonie.
Source du texte : Robert Larin, Brève histoire du peuplement en Nouvelle-France, Sillery, Septentrion, 2000, p. 145.
Source de l’image : Graphique du Récit national de l’univers social, à partir des données de Statistiques historiques du Canada, «
Recensements du Canada, 1665-1871 », en ligne. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
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France pour convertir les
“sauvages” à la foi catholique.
Plusieurs vont à la rencontre de ces
peuples, en suivant les explorateurs
lors de leurs excursions en territoire
autochtone. Quelques-uns tentent
plutôt de créer des missions pour
favoriser leur évangélisation. C’est
dans cet esprit que Ville-Marie
(Montréal) voit le jour.
« Ainsi Dieu, grand amateur du salut des hommes [...] semble avoir choisi cette situation de Montréal
[...] pour y assembler un peuple composé de Français et des Sauvages qui seront convertis pour les
rendre sédentaires, les former à cultiver [...] la terre, les unir sous une même discipline dans les
exercices de la vie chrétienne [...] et faire célébrer les louanges de Dieu en un désert, où Jésus-Christ
n’a jamais été nommé [...]. »
Source du texte : Jean-Jacques Olier et Élie Laisné de la Marguerie (auteurs présumés), Les véritables motifs de messieurs et dames de la
Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France, Paris, 1643, p. 25-26, en ligne.
Source de l’image : Étienne David, Mort héroïque de quelques pères de la communauté de Jésus en Nouvelle-France (1868), Bibliothèque et
Archives Canada, C-004462, MIKAN 2896004. Licence : image du domaine public.
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Analyse l’image ci-dessous. Dans ton analyse, précise pourquoi le terme colonie-comptoir représente
bien cette période au plan politique, social, économique et territorial.
Source de l’image : Charles W. Jefferys, The fortified Trading Post of the French Regime in Canada, when Indians were Kept Outside the Gates
(1909), Bibliothèque et Archives Canada, C-007024, MIKAN 21925. Licence : image du domaine public.
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