Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
(Source : Wikipedia)
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_forts_de_la_Nouvelle-France)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/06/0605_f.html)
2
3
3
Note : Vaisseau qui fut construit aux chantiers maritimes de Brest, début de construction en 1658, mis à flot en
1660 et en service en 1661. Vaisseau du Sieur Fouquet en 1661 et saisi par le Roy en 1663. Il a été armé
à Brouage pour la campagne du 26 février 1664 au 15 mai 1664. De Brouage à Cayenne avec les navires
suivants : Le Brézé, le St Sébastien et le Ste Anne et les flûtes : la Justice, la Paix et le Jardin d’Hollande
avec 650 colons à leurs bords. Puis du 3 juillet 1666 au 2 août 1666 de La Rochelle à Lisbourne avec 8
autres navires ils escortent Louise Françoise Elizabeth de Savoie Duchesse de Nemours et d’Aumale qui
vient d’épouser par procuration le Roy du Portugal. Il fait la Campagne aux Amériques le 9 février 1667
avec le St Sébastien. Il est retiré en 1670.
Ce qui semble ressortir des documents ci-dessous. Il ne serait donc pas impensable de voir 6 compagnies à son
bord. Navire appartenant au Sieur Pierre Gaigneur, armé par le Roi.
(Sources : états général de toutes les dépenses faites à cause des vingt compagnies du régiment d’infanterie de
Carignan Sallière et d’une compagnie de chacun des régiments d’infanterie de Champbellé, Orléans, Poytou,
Laillé, que sa Majesté entretien en Canada ou Nouvelle France pendant l’année 1666)
Document des Archives de Paris ; CANADA-Correspondance Générale 1663-1667, Vol 2 C11 Folio 272 et 51.
(Source : http://www.migrations.fr/l_or_de_brouage.htm)
Nom de la Commandant de la
Sources Annotations
Compagnie Compagnie
Est dite avec De Salière le 27 Est noté sur le document des
Balthazar Annibal
août à Ste Thérèse. Archives de la Rochelle,
Frédière Alexis Flotte de la
Dictionnaire Biographique Rapporté par Monsieur Michel
Frédière
du Canada en ligne. Robert, que je remercie.
Lamotte Pierre de Saint Paul Idem.
Est dite avec De Salière le 27
Grandfontaine Hubert D’Aubigny Idem.
août à Ste Thérèse.
Dictionnaire Biographique
du Canada en ligne.
La présence du Marquis de
Henri de Chastellard de Courrier Jean-Talon, lettre du Salière à bord peut laisser
Salière
Salière 4 mai 1665 supposer la présence de sa
compagnie.
(Source : http://www.migrations.fr/annotationscomplementaires.htm#bateaux)
Cette page est destinée à vous faire partager, les documents se rapportant à la vie en Nouvelle-France, la
participation du Roy, les rapports de Jean Talon et tout autre document qui pourront vous aider à mieux percevoir
la période de 1660 à 1673. Ces documents proviennent des Archives de Paris et de Vincennes. Je vous signalerai
les côtes et le nom des chercheurs et des transcripteurs, le tout sous ma responsabilité.
1663 Ordre de Monsieur d’Avaugourt.
Recherche effectuée par Monsieur J. Paul Stril, aux Archives de Paris.
Réf : Archives Nationales de Paris ; Correspondance et divers rapports de l’Intendant Talon ; Canada année
1663 ; folio 25.
Transcrit par votre serviteur.
Pierre D’Avaugour Lieutenant Général pour le Roy en la nouvelle France Certiffie avoir donné congé au Sieur
Coutue luy ..... d’accompagner les sauvages du costé du nord Jusques et si long tems qu’il le jugera à propos .. y
trouvé service du Roy et le bien du païs, et poura aller ou envoyer lui même avec eux s’il y trouve sa sureté et
quelques avantages pour le public.
Fait à Québec le dixiesme may mil six cent soixante trois Signé Dubois Davaugour et scellé de ses armes.
Collationné à l’original trouvé en liasse du greffe du conseil souverain de la nouvelle france par moy conseillier
Secretaire de sa Majesté et greffier en chef dut dit conseil soussigné, Signé Peuvret
(Source : http://www.migrations.fr/louisxivetlanfrance.htm#haut0)
A bord de l’Aigle d’Or de Brouage. Départ de la Rochelle le 13/05/1665 ; Arrivée à Québec le 18/08/1665
Le 8 août, le Lieutenant de l’Aigle d’Or arrive ayant laissé son navire et celui du capitaine Guillon au
Moulinbault (Moulin Baude près de Tadoussac), il repart après avoir obtenu 4 pilotes du sieur Tracy.
Grandfontaine appartenait à une famille de très ancienne noblesse angevine. Son aïeul paternel, Gaston
d’Andigné, avait acquis (avant 1565) la terre de Grandfontaine, dont ses descendants prirent aussi le nom. Cadet
de quatre fils, dans une famille qui comptait plusieurs militaires, Hector prit naturellement la carrière des armes
et devint chevalier de Malte.
Le 17 août 1665, il arrivait à Québec comme capitaine d’une compagnie du régiment de Carignan-Salières. Il
dirigeait, en octobre suivant, la construction d’un chemin sur le Richelieu, entre les forts Saint-Louis (Chambly)
et Sainte-Thérése. Après un hiver à Québec, il prit part à la campagne de MM. de Prouville de Tracy et de Rémy
de Courcelles contre les Agniers et signa, le 17 octobre, le procès-verbal de la prise de possession de leur territoire
(BRH, XIII (1907) : 350s.). Talon le recommanda parmi les « officiers qui méritent d’être distingués » et le
remmena probablement en France à l’automne de 1668.
L’année suivante, quand il fut question d’organiser des compagnies de marine pour la défense du Canada,
Grandfontaine, avec quatre anciens officiers de Carignan, offrit ses services pour lever une compagnie, avec
l’intention de prendre une concession et de s’établir au Canada. L’offre fut acceptée, mais Grandfontaine, au lieu
de retourner au Saint-Laurent, fut destiné à l’Acadie, dont la rétrocession à la France, décidée par le traité de
Bréda (1667), avait jusque-là été retardée par l’opposition de Sir Thomas Temple.
Désigné par une commission du roi le 22 juillet 1669 pour recevoir cette restitution, il ne put cependant partir
tout de suite. Le printemps suivant le 20 février 1669, il reçut une nomination de gouverneur pour trois ans et
s’embarqua à La Rochelle, avec sa compagnie, sur le Saint-Sébastien. Il fut le premier gouverneur français en
Acadie après l’occupation anglaise de 1654–1670.
Comme le gouverneur anglais Temple résidait à Boston, Grandfontaine s’y rendit et fut courtoisement reçu. Il
présenta les lettres de Charles II et de Louis XIV dont il avait été muni et signa avec Temple, le 07 juillet 1670,
un accord réglant les conditions de la restitution. Il vint ensuite recevoir la restitution de Pentagouet de Richard
Walker (17 juillet) et envoya son lieutenant, Pierre de Joybert de Soulange et de Marson, recevoir les forts de
Jemseg (27 août) et ceux de Port-Royal (Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse) et Port-La-Tour (2 septembre).
Tout en le laissant libre d’établir son poste principal où il le jugerait à propos, ses premières instructions,
rédigées par l’intendant de Rochefort, Colbert de Terron, indiquaient une nette préférence pour Pentagouet, afin
de former obstacle aux empiétements anglais. Grandfontaine y établit donc sa capitale.
Port Royal, NB
Le choix de cet endroit, situé en territoire contesté et séparé de l’établissement principal de Port-Royal par la
baie Française (baie de Fundy), allait créer de sérieuses difficultés ; mais Grandfontaine ne faisait qu’obéir aux
directives reçues.
Dès son installation, il rendit compte au roi et au ministre en leur envoyant plusieurs cartes et mémoires.
Colbert lui répondit, le 11 mars 1671, en lui dressant un minutieux programme et lui rappelant de n’agir que
d’après les ordres du gouverneur et de l’intendant du Canada. Cette soumission à des autorités multiples en
France et au Canada rendait son action difficile, et il n’était pas aisé de plaire à tous ces chefs. L’intendant Talon
s’intéressait heureusement à l’Acadie et il y eut alors, de part et d’autre, un sérieux effort concerté pour reprendre
en main et développer cette colonie.
Jean Talon
Le plus pressé était de rétablir l’ordre et de satisfaire aux besoins des habitants. Depuis 20 ans, les contestations
entre les héritiers Charles de Menou d’Aulnay, Emmanuel Le Borgne et Charles de Saint-Étienne de La Tour, et
l’absence de gouverneur avaient provoqué une espèce d’anarchie. La population de Port-Royal, abandonnée à
elle-même, réussissait à vivre de ses cultures et de ses troupeaux, mais manquait de vêtements et d’outils.
L’isolement avait aussi développé l’esprit d’indépendance.
Grandfontaine révoqua d’abord l’autorité du seigneur Alexandre Le Borgne de Belle-Isle, dont les abus
provoquaient des plaintes, et recommanda aux habitants de vivre en paix en attendant qu’un représentant du roi
puisse aller régler leurs conflits et leur donner des règlements. Les approvisionnements qu’il avait apportés de
France et ceux qu’il obtint de Québec ou de Boston parèrent aux premières nécessités. Il s’occupa aussi de faire
construire des barques, pendant que Talon demandait pour eux des métiers à tisser.
L’effort principal porta sur le peuplement. En plus des soldats et engagés venus avec le gouverneur, l’Oranger
amena l’année suivante 60 passagers, dont une femme et quatre filles, et la cour paya 100 livres pour le passage
et l’installation de chacun. Les soldats semblaient se plaire au pays car, au cours des années suivantes, une
quinzaine songeaient à s’y établir. Il est impossible de préciser combien de nouveaux colons se fixèrent alors en
Acadie, mais ce fut certainement l’apport le plus considérable depuis l’époque de Razilly et d’Aulnay.
L’établissement de Pentagouet, trop exposé et mal pourvu de terres arables, dura peu, mais on retrouve plus tard
plusieurs de ses habitants établis à Port-Royal et Beaubassin (Chignecto).
Talon, afin de mieux assurer la défense réciproque de l’Acadie et du Canada, avait formé le projet d’établir une
liaison directe entre la baie Française et le Saint-Laurent, en ouvrant une route par les terres et en fondant une
série d’habitations, comme postes de relais. Deux routes s’offraient : celle de la Kennebec et celle de la rivière
Saint-Jean. Afin de les reconnaître, Talon envoya de Québec son secrétaire Pétoulet et deux équipes commandées
par Daumont de Saint-Lusson et Louis de Niort de La Noraye.
De son côté, Grandfontaine envoya deux Français et deux sauvages vers Québec et établit un premier groupe
de colons au portage de Kidiscuit. La route de la Kennebec à la Chaudière se révéla difficile et peu sûre. On lui
préféra celle de la rivière Saint-Jean, déjà bien fréquentée, et dès 1672, le gouvernement de la Nouvelle-France y
accordait des seigneuries aux frères Joybert et à Jacques Potier de Saint-Denis, pendant que Martin
d’Aprendestiguy, sieur de Martignon, établi à l’embouchure de la rivière, recevait confirmation de ses droits.
Grandfontaine chargea de ce relevé le père Laurent Molin, cordelier, curé de Port-Royal. C’est la première
liste qui nous soit restée des colons acadiens. Elle indique environ 400 personnes établies à Port-Royal, au cap
de Sable et à la côte de l’Est, mais ne mentionne pas les nouveaux colons de Pentagouet et de la rivière Saint-
Jean, de sorte que la population totale de l’Acadie devait atteindre en 1671, avec les garnisons, à peu près 500
âmes. Ce chiffre révèle bien la faiblesse de la colonie.
Le traité de Bréda n’avait décidé que la restitution des forts, sans préciser les limites de l’Acadie. Grandfontaine
plaçait ces limites à la rivière Saint-Georges et se flattait de gagner à l’allégeance française, par ses bons procédés,
les colons anglais établis en deçà. Il chercha à maintenir les bonnes relations avec Boston, dont il avait besoin
pour s’approvisionner. Il acheta une caliche de Temple, fit venir des charpentiers de Nouvelle-Angleterre et
accorda des permis de pêche aux navires bostoniens.
Il s’efforça cependant d’empêcher les marchands anglais de venir troquer les fourrures en territoire français, fit
réparer le fort de Pentagouet et y maintint une garnison d’une trentaine d’hommes, commandée par Jean-Vincent
d’Abbadie de Saint-Castin. De petits détachements d’une dizaine de soldats gardaient les forts de Port-Royal et
Jemseg. Le seul incident franco-anglais fut la prise d’un vaisseau français, venant de la Jamaïque, au sujet duquel
Grandfontaine envoya son lieutenant présenté des réclamations à Boston. Le ministre avait aussi recommandé
l’établissement de pêches sédentaires, mais Grandfontaine, occupé par l’installation de ses colons et la
réorganisation de la colonie, n’eut pas le temps de s’en occuper.
En somme, le bref gouvernement de Grandfontaine en Acadie fut constructif. Mais son action fut entravée par
de graves désaccords avec son lieutenant Pierre Joybert de Marson, qui porta plainte contre lui. Colbert de Terron
l’accusa, par ailleurs, d’être intéressé. Grandfontaine ne recevait en effet que de faibles appointements : 1 200#
en 1670 et 2 400 l’année suivante. Il est possible qu’il ait fait du commerce pour augmenter ses revenus et
satisfaire aux devoirs de sa charge. On sait par exemple qu’en 1672 la famine sévit à Pentagouet et que le
gouverneur dut envoyer des hommes hiverné à Port-Royal.
Rappelé le 5 mai 1673 et remplacé par Chambly, Grandfontaine rentra en France en décembre de la même
année. Peu après, il présenta à l’intendant de Rochefort une réclamation de 13 000 livres pour des dépenses de
service en Acadie. Terron, tout en admettant que Grandfontaine n’avait reçu des fonds de Rochefort que pour
deux ans et avait fait subsister la colonie pendant 36 mois, refusa de le rembourser, mais proposa au roi de lui
accorder, en guise de consolation, un poste dans la marine.
L’ex-gouverneur obtint donc un emploi à Rochefort, devint lieutenant, puis capitaine de vaisseau. Il servit sur
l’Intrépide en 1675 et prit part à l’expédition de Cayenne sur le Glorieux en 1676. Il s’y comporta avec bravoure,
entra le premier dans la place et fut blessé au bras. L’année suivante, il participa à l’expédition de Tobago contre
les Hollandais et se cassa un bras dont il ne put se servir le reste de sa vie. Il demeura ensuite à Brest et reçut une
pension annuelle de 800#. Inclus dans la première promotion de chevaliers de Saint-Louis en 1693, il mourut à
Brest le 6 juillet 1696 sans laisser de descendance.
(Source : http://laprisemerciertrepanierorigines.blogspot.com/2014/05/aubin-lambert-dit-champagne-bord-de.html)
Navire numéro 762 l’Aigle d’Or de Brouage, Triage : 300 Tx Nicolas GARGOT de LaRochette dit Jambe-de-
bois idem Paul Thevenin de Glairaux, Pagez & Cie pour le roi. La Rochelle départ 17 juillet 1662 en direction
de Plaisance, Tadoussac 27 octobre 1662, départ le 20 novembre 1662 et arrive en France janvier 1663.
Passagers arrivée :
- * BOULAY, Jacqueline
- * BOULAY, Robert
- * GRENIER ou GARNIER, Françoise
- * LEFEBVRE, Pasquière
- * TURGEON, Anne
- * TURGEON, Charles
- * TURGEON, Jacques
- * TURGEON, Marie-Claire
- * TURGEON, Michel
L’Aigle d’Or, navire de 24 canons, commandé par le capitaine Nicolas Gargot de La Rochette dit Jambe-de-
bois, est l’un des deux vaisseaux du roi fourni par l’état à Pierre Boucher pour convoyer des engagés et des soldats,
armé par Paul Thevenin de Glairaux, Louis Pagez & Cie pour le roi. Il y a aussi à bord une cargaison pour les
marchands Jacques de La Mothe et Armand Izamard ou Arnaud Zemard de La Martinière.
Archange Godbout mentionne que malgré l’absence des rôles des deux navires royaux nous connaissons les
noms de quelques autres travailleurs engagés par Pierre Boucher. Ainsi Robert Boulay contracte une obligation
(contrat le 06 ou 23 juin 1662 notaire : Pierre Moreau, La Rochelle) envers son concitoyen Charles Turgeon pour
un prêt de 20LT ayant servi à son transport de Mortagne à La Rochelle avec sa femme, Françoise Grenier ou
Garnier et leur fillette de 4 ans Jacqueline.
Turgeon amène avec lui sa femme, Pasquière Lefebvre et leurs quatre enfants : Marie-Claire, 10 ans ; Jacques,
huit ans ; Anne, 3 ans et Michel âgé de dix mois. Pierre Poullard leur a servi de témoin. De plus une note au bas
de l’acte notarié signale que Charles Turgeon l’a fait remettre le 8 novembre 1662 au commissaire Dumont à
Tadoussac pour solder la créance d’une dame de la Treille.
(Source : http://laprisemerciertrepanierorigines.blogspot.com/2015_03_01_archive.html)
Réflexions sur « Andries van Eertvelt, Lépante et les navires du 16e siècle »
(5 mai 2013, par Nicolas Mioque)
Trois-Ponts! dit :
15 juin 2014 à 14:34
Désolé pour cette réponse tardive. J’ai un peu cherché et je n’ai malheureusement rien trouvé de spécial à ce
sujet, hormis le fait bien entendu que ce navire a été construit à Brest. Il est tout à fait possible qu’il soit de
conception hollandaise. A cette époque, les charpentiers et constructeurs hollandais sont très réputés, et la Marine
française fera appel à plusieurs d’entre eux au 17e siècle, notamment sous Richelieu, pour réaliser ses vaisseaux.
(Source : https://troisponts.wordpress.com/2013/05/05/andries-van-eertvelt-lepante-et-les-navires-du-16e-siecle/)
1663
Arrivée des premières Filles du Roi
L’historien J.-Roger Comeau écrit dans la biographie du capitaine Nicolas GARGOT de La Rochette dit Jambe
de bois dans DBC (1) que tous les passagers pour Québec se sont embarqués sur le navire du roi l’Aigle d’Or.
Une commission est accordée au capitaine le 28 mars 1663 pour Terre-Neuve et le Canada. Puis elle est
enregistrée le 26 avril suivant à l’Amirauté de La Rochelle (2). Ensuite le 4 mai suivant il reçoit un ordre et des
instructions pour le voyage de son navire et du Jardin de Hollande (3). Parmi les passagers il y a à bord le nouveau
gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France, Augustin de SAFFRAY de Mésy, l’évêque de Pétrée,
François de LAVAL, qui revient d’un voyage en France, le secrétaire du gouverneur d’Avaugour, Louis
PÉRONNE de Mazé et le commissaire envoyé par le roi pour faire rapport sur le Canada, Louis GAUDAIS de
Dupont. Le Journal des Jésuites de 1663 mentionne que ces derniers sont arrivés le 15 septembre dans une
chaloupe venant de Tadoussac.
Des deux navires du roi partis de La Rochelle seul le Jardin de Hollande relâche à Plaisance. L’hiver précédent
les soldats de la garnison ont assassiné le gouverneur, frère du capitaine GUILLON, et l’aumônier du fort, puis
ont commencé de s’entretuer. Quelques uns des coupables sont capturés par le capitaine qui les ramène à Québec.
GARGOT fait alors leur procès et fait pendre un des assassins sur un râdeau au milieu de fleuve. Les deux navires
du roi sont arrivés ensemble à Québec le 22 septembre.
Les Filles du roi en 1663 se sont embarquées comme tous les autres passagers pour Québec dans l’un des deux
navires du roi venus directement sans escale dans le fleuve Saint-Laurent, soit l’Aigle d’Or de Brouage, et sont
arrivées à Québec le 22 septembre 1663, comme le mentionne le Journal des Jésuites.
Le 22 septembre 1663 cinq chevaux sont débarqués des vaisseaux du roi à Québec. Selon l’état de la dépense
faites pour le radoub et l’armement des navires du roi, l’Aigle d’Or et le Jardin de Hollande, l’achat de « quatre
cavalle* plaines et un cheval qui servira d’estalon pour les porter audit lieu de Québec [a coûté] la somme de
BIIICLT », soit 800 livres tournois. Embarqué sur l’Aigle d’Or c’est le premier contingent de chevaux envoyé
pour Québec. D’autres contingents de chevaux viendront grossir le groupe en 1665, 1667 et 1669. Ils sont
distribués aux gentilshommes et habitants ayant le plus contribué au défrichement et à l’agriculture, qui les
utiliseront pour les travaux des champs et le transport. Se multipliant assez rapidement et presque sans aucun
apport de sang étranger jusqu’à la Conquête (un petit commerce de chevaux avec la Nouvelle-Angleterre se fera
dans les années 1730), ils seront 683 en 1698, 5063 en 1720 et 12 000 en 1760. Ils sont les ancêtres du cheval
canadien. Fruit d’une sélection naturelle seuls les plus robustes ont pu survivre aux rigueurs du climat et aux
privations d’une colonie naissance. Cette misère et ces épreuves ont amené une réduction de leur taille mais par
contre les a doté d’une résistance à toute épreuve. Leurs descendants demeurent grâce à un tel passé, les plus
rustiques, les plus robustes et les mieux adaptés au pays. Désigné cheval national par le Parlement canadien en
2002, toutefois avec moins de 1000 chevaux à travers le monde, cette race de chevaux a failli disparaître deux
fois ces dernières années.
Observations diverses
La nouvelle de la venue des deux vaisseaux de guerre du roi vint à Québec le 7 septembre. Il y a à bord des
navires 35 jeunes femmes soit le premier contingent de Filles du roi. Parmi les autres passagers, l’évêque Le
Petrée (François de LAVAL) et le secrétaire du gouverneur d’Avaugour, Louis PÉRONNE, sieur de Mazé,
arrivent en chaloupe de Tadoussac le 15. D’après J.-Roger Comeau dans DBC en plus de Mgr de LAVAL il y a
à bord le nouveau gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France, Augustin de SAFFRAY de Mésy et le
commissaire envoyé par le roi pour faire rapport sur le Canada, Louis GAUDAIS de Dupont. Les deux navires
du roi accostent le 22 septembre. La traversée dut être assez pénible puisque 60 des passagers moururent en mer,
75 furent laissés à Terre-Neuve et les 159 autres qui débarquent à Québec, sont dans un état lamentable. Le
conseiller Louis ROUER de Villeray signale au roi dans une lettre datée du 18 juin 1664 qu’il n’y avait que 20
hommes prêts à travailler, les autres si faibles qu’ils tenaient à peine sur leurs pieds. D’ailleurs 38 des passagers
furent conduits à l’hôpital et 12 y moururent. Le Conseil souverain prit la décision de retourner en France une
dizaine de personnes qui ne s’était pas bien intégrés au milieu de travail dont Pierre JEAN en tête de liste. Ils
sont peut-être repassés en France dans l’Aigle Blanc de Flessingue en 1664.
« Etat pour la dépense … pour le radoub et l’armement des deux vaisseaux de Sa Majesté nommés l’Aigle d’Or
et le Jardin d’Hollande qui doivent porter à Québec et à Plaisance … le secours que Sa Majesté y envoie et pour
la levée, subsistance et vivres des familles qui doivent passer èsdits lieux » : pour le radoub des deux vaisseaux,
journées et ouvriers employés au radoub, carène, radoub, lestage et délestage, clous, brai, planches, et autres
marchandises nécessaires sans comprendre celles qui seront prises au magasin du roi la somme de mille livre … ;
pour les bidons, les goupillons, la chandelle et l’huile et autres ustensiles de l’armement, les fer des barques et le
raccommodage de cent tonneaux de futailles à eau et pour les autres dépenses … la somme de 1800LT ; l’armement
du vaisseau l’Aigle d’Or : au sieur GARGOT capitaine commandant ce dit vaisseau pour ses appointements par
mois la somme de 300LT ; au sieur de L’ISLE lieutenant 100LT ; au sieur de la RENIEVRE (?) enseigne 50LT ; à
l’aumônier 30LT ; au chirurgien compris le coffre 50LT ; à 12 officiers mariniers à raison de 21LT chacun par mois
de solde la somme de 252LT ; à 43 matelots et soldats à raison de 12LT chacun par mois de solde la somme de
541LT ; somme par mois de solde 1343LT ; et pour 4 mois de solde 5292LT ; et pour la nourriture pendant six mois
de 55 hommes de l’équipage dudit vaisseau l’Aigle d’Or à raison 12LT chacun par mois la somme de 3300LT ;
autres dépenses pour la subsistance pendant deux mois et demi de 225 personnes qui doivent passer sur les dits
vaisseaux pour l’habitation de Québec la somme de 5050LT à raison de 10LT chacune par mois ; pour la subsistance
pendant 45 jours de 80 personnes pour l’habitation de Plaisance la somme de 1200LT à raison de 10LT chacune
par mois ; pour 16 barriques d’eau de vie à 70 LT la barrique la somme de 1120LT ; pour 200 barriques à mettre
les farines et pour 20 autres à mettre le lard à raison de 3LT chacune la somme de 660LT ; pour 100 couvertures de
lit à raison de 110 sols la somme de 600LT ; pour 200 paires de souliers pour les soldats à 5 deniers 5 sols pièce
la somme de 600LT ; pour l’achat de 4 « cavalles »* pleines et d’un cheval qui servira d’étalon pour les porter
audit lieu de Québec la somme de 800LT ; pour 4 bâtiments en bois pour les ports audit Québec savoir 2 barques
longues et 4 chaloupes y compris leurs agrès la somme de 400LT ; 4 charpentiers de navire pour les faire passer
audit Québec pour y bâtir des vaisseaux la somme de 440LT ; pour achat de clous de toutes sortes de longueurs et
grosseurs pour la construction des dits vaisseaux et toutes sortes d’outils nécessaires audits charpentiers la somme
de 300LT ; fait à Paris le 22 avril 1663.
* Cavalle. s. f. La femelle du cheval. Belle, grande cavalle. Faire couvrir, faire saillir une cavalle. Cette cavalle a esté couverte d’un
bel estelon, elle est pleine. Cette cavalle a pouliné, a mis bas. Boucler une cavalle.
Sources : Dictionnaire de l’Académie française, 1st Edition (1694) in http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/
Les membres du Conseil Souverain écrivent le 18 juin 1664 à propos des Filles du roi arrivées en 1663 que :
« trente huict filles ont depuis esté dispersées tant icy [Québec] et ez environs qu’aux trois Rivières et Montreal
Et depuis mariées Excepté trois dont une a esté prise par les Iroquois dans l’Isle d’orleans et emmenée captive ».
Les vaisseaux du roi repartent le 26 octobre mais « le nord-est étant survenu ils furent arrêtés tout proche
jusqu’au 28 ».
Sources
AG-ERNF : 149
DGFQ : 161, 636, 661, 896, 1079
RHAF, 4 : 496 ; 6 : 391-392
Cherbonnier 1664, 26/03 et B 5664 no 138 (LR)
MSGCF, 24 : 157-160
RJ, 47 : 304
ROUERLOUIS in web DBC
NNCC : 206
Cherbonnier 1663, 24 et 26/04 ; 1665, 30/03 (LR)
Web Michel Robert
« Etat pour la dépense … pour le radoub et l’armement des deux vaisseaux de Sa Majesté nommés du roi
l’Aigle d’Or et le Jardin d’Hollande qui doivent porter à Québec et à Plaisance … le secours que Sa Majesté y
envoie et pour la levée, subsistance et vivres des familles qui doivent passer èsdits lieux » : le Jardin d’Hollande :
au sieur GUILLON capitaine commandant ce dit vaisseau pour ses appointements par mois la somme de 200LT ;
au sieur Amboise BELLORE sr de la Fontaine lieutenant la somme de 75LT ; l’aumônier 30LT ; au chirurgien
50LT ; à 8 officiers mariniers à raison de 21LT chacun par mois de solde la somme de 168LT ; à 24 matelots et
soldats à raison de 12LT chacun par mois de solde la somme de 288LT ; somme par mois de solde 811LT ; et pour
4 mois de solde 3244LT ; et pour six mois de la nourriture à 31 hommes d’équipage dudit vaisseau le Jardin
d’Hollande à raison 10LT chacun par mois la somme de 1860LT ;
Des deux navires du roi partis de La Rochelle seul le Jardin de Hollande aborde à Plaisance. L’hiver précédent
les soldats de la garnison ont assassiné le gouverneur, frère du capitaine GUILLON, et l’aumônier du fort, puis
ont commencé de s’entretuer. Quelque uns des coupables sont capturés par le capitaine qui les ramène à Québec.
GARGOT fait alors leur procès et fait pendre un des assassins sur un râdeau.
Sources
Les Quatre Frères Jean : 105-108
Moreau, 1664, 06/04 (LR)
GARGOTNICOLAS in web DBC
RJ, 47 : 308
NNCC : 164
Web : ACF : CAOM : COL C11A 113/fol.3-8
(Source : http://www.naviresnouvellefrance.net/html/page1663.html)
Au cours de l’été, on entendra beaucoup parler des Filles du Roi à Québec, alors que le 350e anniversaire du
début de leur arrivée sera souligné de maintes façons. Lors des Fêtes de la Nouvelle-France, en août prochain,
36 femmes en costumes d’époque recréeront le fameux débarquement de 1663. Mais qui étaient donc ces Filles
du Roi du 17e siècle ?
La ville de Québec n’était encore qu’une bien petite ville en 1663, mais on y comptait déjà les institutions
essentielles pour cette époque, dont un magasin d’approvisionnement de vivres et de vins, une église, un couvent
des Ursulines, un Hôtel-Dieu et un collège des Jésuites. Le début de l’année avait cependant été fort éprouvant.
Jamais les habitants n’avaient connu des tremblements de terre d’une telle ampleur. Et en cette fin d’été de 1663,
ils attendaient avec impatience l’arrivée de l’Aigle d’Or de Brouage, un vaisseau de guerre appartenant au roi de
France Louis XIV. Le capitaine en était le fameux Nicolas Gargot de la Rochette, que l’on appelait Jambe de
bois. C’était un personnage peu rassurant, mais fiable. Le navire avait quitté le port de La Rochelle. La traversée
de l’Atlantique dura pas moins de deux mois et fut particulièrement difficile. Soixante passagers moururent en
mer. Le grand voilier se présenta finalement devant Québec à l’orée de l’automne, le 22 septembre. Les habitants
virent avec joie descendre du navire leur évêque François de Laval, de retour de France où il venait de fonder
officiellement son Séminaire de Québec. C’est avec curiosité que les habitants apercevaient pour la première fois
leur nouveau gouverneur général, Augustin de Saffray de Mézy. D’autre part, ce qui attirait surtout l’attention
d’une ville qui comptait beaucoup d’hommes célibataires, c’était l’arrivée d’un premier contingent de Filles du
Roi, dont la traversée avait été défrayée par le roi. Les 36 jeunes femmes furent conduites à la haute-ville, au
couvent des Ursulines. C’est là que les jours suivants se présentèrent les nombreux prétendants. Ceux d’entre
eux qui étaient déjà propriétaires d’une terre et d’une maison étaient les mieux placés pour obtenir la main d’une
Fille du Roi. Les rencontres furent fructueuses, car dans les deux mois qui suivirent leur débarquement, déjà 25
des 36 femmes avaient trouvé un époux et se mariaient. Plusieurs de ces mariages eurent lieu à l’église Notre-
Dame de Québec et furent célébrés par l’abbé Henri de Bernières, un grand collaborateur de Mgr de Laval.
(Source : http://www.magazineprestige.com/news/post/plaisir-de-se-souvenir/les-filles-du-roi-sont-de-retour-/1840)
Note : Vaisseau qui fut construit aux chantiers maritimes de Brest, début de construction en 1658, mis à flot en
1660 et en service en 1661. Vaisseau du Sieur Fouquet en 1661 et saisi par le Roy en 1663. Il a été armé à
Brouage pour la campagne du 26 février 1664 au 15 mai 1664. De Brouage à Cayenne avec les navires suivants :
Le Brézé, le St Sébastien et le Ste Anne et les flûtes : la Justice, la Paix et le Jardin d’Hollande avec 650 colons à
leurs bords. Puis du 3 juillet 1666 au 2 août 1666 de La Rochelle à Lisbourne avec 8 autres navires ils escortent
Louise Françoise Elizabeth de Savoie Duchesse de Nemours et d’Aumale qui vient d’épouser par procuration le
Roy du Portugal. Il fait la Campagne aux Amériques le 9 février 1667 avec le St Sébastien. Il est retiré en 1670.
Nature des Passagers : 200 soldats. Régiment de Carignan : Cies : Grandfontaine ; Salières ; La Frédière ; La
Motte avec le Capitaine Villepars.
(Source : http://www.geni.com/projects/Passagers-de-L-Aigle-d-Or-de-Brouage-1665/25034)
Louis Bolduc dit Boselduc
Also Known As: "Bolduc", "Boulduc", "Bosleduc", "Boisleduc", "Bois-le-duc"
Birthdate: circa 1648
Birthplace: Paris, Isle de France, France
Death: Died 1700 in Paris, Isle de France, France
Immediate Family: Son of Pierre Bolduc and Gillette Pijart
Husband of Élisabeth Hubert
Father of Louis Bolduc; Marie-Anne Bolduc; Jacques Bolduc; François-René Bolduc
and Marie-Ursule Bolduc
Occupation: Soldat
Managed by: Private User
Last Updated: December 27, 2015
About Louis Bolduc dit Bosleduc
• Pionnier de la Nouvelle-France. Arrive au Québec le 3 août 1665 à bord de L’Aigle d’Or.
• Soldat du Régiment de Carignan-Salières, compagnie Grandfontaine.
Second fils de Pierre Bolduc et Gilette Pijart, Louis vint au Canada avec le célèbre régiment de Carignan. Lors
de son mariage à Québec en 1668, à l’âge de 19 ans, il déclare appartenir à la compagnie du Capitaine Hector
d’Aubigné de Grandfontaine, du régiment de Carignan, débarqué avec sa troupe le 17 août 1665, parti de
Larochelle sur le vaisseau l’Aigle d’or, le 13 mai 1665. Des 1200 soldats, après la paix signée avec les Iroquois,
430 préfèrent rester dans la colonie et Louis se fixe à Charlebourg, épouse en 1668 Élisabeth Hubert. Il décède à
Paris. Louis Bolduc est le neveu de Claude et Pierre Pijart [sic].
{Lieu de naissance : Saint-Benoît, France}
Soldat avec la compagnie de Grandfontaine du régiment de Carignan.
Source: http://trees.ancestry.com/tree/4768330/person/-1549799656
(Source : http://www.geni.com/people/Louis-Bolduc-dit-Boselduc/681405)
L’Aigle d’Or (navire)
Le 16 juin 1663 il partait de La Rochelle avec 36 filles du Roy parmi ses 225 passagers à destination de la
Nouvelle-France. Le navire arriva en Nouvelle-France le 22 septembre 1663, 111 jours de traversée.
Parti de La Rochelle le 13 mai 1665 il arriva à Québec le 18 août 1665 ; il transportait alors les soldats des
compagnies Grandfontaine, Salières, La Fredière, La Motte du Régiment de Carignan-Salières.
(Source : http://www.memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=L%27Aigle_d%27or_%28navire%29)
Jacques Énaud, soldat du Régiment de Carignan-Salière, compagnie de Saurel, sous le pseudonyme de « Pierre
Canada », arrive officiellement en Nouvelle-France le 19 août 1665, à bord du navire La Paix. Navire jaugeant
300 tonneaux, sous la gouverne du Capitaine Étienne Guillon Sieur de Laubertière, il appareille le 13 mai 1665
en provenance du port de La Rochelle, avec à son bord quatre compagnies du Régiment de Carignan-Salière,
soit : La Colonelle, Contrecoeur, Maximy et Saurel.
Le navire La Paix est accompagné de l’Aigle d’Or, un Vaisseau du Roi, « vieux et décrépit », ayant lui aussi à
son bord, quatre compagnies, soit : Grandfontaine, La Fredière, La Motte et Salière, lesquelles mettront pied à
terre le 18 août 1665, à Québec. Ces deux navires mirent quatorze semaines à faire le voyage, plus du double du
temps prévu, en raison des réparations continuelles devant être effectuées à la coque de l’Aigle d’Or, pour lui
permettre de naviguer sans couler tellement il est en piètre état … ! Ils repartent pour la France, le 19 septembre
1665 ; toutefois, ironie du sort, seulement l’Aigle d’Or arrivera à bon port, le navire La Paix ayant fait naufrage
près de Matane ! Ses passagers seront recueillis par le Saint-Sébastien qui fait le voyage de retour le 14 octobre
suivant.
(Source : http://geninfo.org/fr/jacques_enaud.htm)
1-France 2-Grande Bretragne 3-idem 4-idem 5-Belgique 6-Pays Bas 7-Brême 8-Mecklembourg 9-Rostook
10-Lubeck 11-Hambourg 12-Prusse 13-Danemarck 14-Suède 15-Norvège 16-Russie (guerre) 17-idem
(Marchand) 18-Espagne (guerre) 19-idem (Marchand) 20-Portugal 21-Sardaigne 22-Naples 23-Autriche
24-Etats Romains 25-Grèce 26-Turquie (guerre) 27-idem (Marchand) 28-Etats unis d’Amérique 29-
Mexique 30-Haïti 31-Brésil 32-Buenes Ayres 33-Montevideo 34-Pérou 35-Bolivie 36-Chili
(Vaisseau Hollandais du XIIè de l’Amiral de Ruyter (Histoire générale de la marine comprenant les naufrages célèbres, Van Tenac, 1853)
Paul Dessin, peintre)
(Source : https://books.google.fr/books?id=r9g5AAAAcAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?hl=fr&id=w19EAAAAcAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?hl=fr&id=C8pFAAAAcAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?id=uFyheURR2c0C)
(…)
(…)
(…)