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Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668.

(FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans du Canada en 1668. (FR CAOM COL D2C 47 fol. 45-49vo)

(Source : http://www.champlain2004.org/html/11/03_f.html)
(Source : Wikipedia)
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_forts_de_la_Nouvelle-France)
(Source : http://www.champlain2004.org/html/06/0605_f.html)

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[See also: https://www.raremaps.com/gallery/detail/56195]


Année 1665
ARMEMENT
L’Aigle d’Or de Brouage en route pour Québec
N° 00 DEPARTEMENT de La ROCHELLE
Rolle de l’Equipage du navire l’Aigle d’Or de Brouage construit en 1661 au Havre.
Du port de 400 / 900 tonneaux tirant d’eau chargé 12 pieds non chargé 10 pieds deux ponts, deux gaillards,
appartenant au Roy Louis …… Armé de …… Canons.
Sous le commandement de Sieur Villepars pour aller à Québec.
Départ de La Rochelle le 13/05/1665
Arrivée à Québec le 18/08/1665
Retour Départ le 19/09/1665
Arrivée La Rochelle le 06/11/1665

Note : Vaisseau qui fut construit aux chantiers maritimes de Brest, début de construction en 1658, mis à flot en
1660 et en service en 1661. Vaisseau du Sieur Fouquet en 1661 et saisi par le Roy en 1663. Il a été armé
à Brouage pour la campagne du 26 février 1664 au 15 mai 1664. De Brouage à Cayenne avec les navires
suivants : Le Brézé, le St Sébastien et le Ste Anne et les flûtes : la Justice, la Paix et le Jardin d’Hollande
avec 650 colons à leurs bords. Puis du 3 juillet 1666 au 2 août 1666 de La Rochelle à Lisbourne avec 8
autres navires ils escortent Louise Françoise Elizabeth de Savoie Duchesse de Nemours et d’Aumale qui
vient d’épouser par procuration le Roy du Portugal. Il fait la Campagne aux Amériques le 9 février 1667
avec le St Sébastien. Il est retiré en 1670.

Navire de Fort Tonnage (900Tx) [Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_rang]

Ce qui semble ressortir des documents ci-dessous. Il ne serait donc pas impensable de voir 6 compagnies à son
bord. Navire appartenant au Sieur Pierre Gaigneur, armé par le Roi.

(Sources : états général de toutes les dépenses faites à cause des vingt compagnies du régiment d’infanterie de
Carignan Sallière et d’une compagnie de chacun des régiments d’infanterie de Champbellé, Orléans, Poytou,
Laillé, que sa Majesté entretien en Canada ou Nouvelle France pendant l’année 1666)

Document des Archives de Paris ; CANADA-Correspondance Générale 1663-1667, Vol 2 C11 Folio 272 et 51.

Nature des passagers :


200 soldats. Régiment de Carignan :
Cies : Grandfontaine ; Salières ; La Frédière ; La Motte avec le Capitaine Villepars

(Source : http://www.migrations.fr/l_or_de_brouage.htm)

Voir Louis XIV et la Nouvelle-France

Nom de la Commandant de la
Sources Annotations
Compagnie Compagnie
Est dite avec De Salière le 27 Est noté sur le document des
Balthazar Annibal
août à Ste Thérèse. Archives de la Rochelle,
Frédière Alexis Flotte de la
Dictionnaire Biographique Rapporté par Monsieur Michel
Frédière
du Canada en ligne. Robert, que je remercie.
Lamotte Pierre de Saint Paul Idem.
Est dite avec De Salière le 27
Grandfontaine Hubert D’Aubigny Idem.
août à Ste Thérèse.
Dictionnaire Biographique
du Canada en ligne.
La présence du Marquis de
Henri de Chastellard de Courrier Jean-Talon, lettre du Salière à bord peut laisser
Salière
Salière 4 mai 1665 supposer la présence de sa
compagnie.

(Source : http://www.migrations.fr/annotationscomplementaires.htm#bateaux)

LOUIS XIV et la Nouvelle-France


Courriers du Roy, dépenses, ordres du Roy pour la Nouvelle-France.
Le 13 octobre 2014

Cette page est destinée à vous faire partager, les documents se rapportant à la vie en Nouvelle-France, la
participation du Roy, les rapports de Jean Talon et tout autre document qui pourront vous aider à mieux percevoir
la période de 1660 à 1673. Ces documents proviennent des Archives de Paris et de Vincennes. Je vous signalerai
les côtes et le nom des chercheurs et des transcripteurs, le tout sous ma responsabilité.
1663 Ordre de Monsieur d’Avaugourt.
Recherche effectuée par Monsieur J. Paul Stril, aux Archives de Paris.
Réf : Archives Nationales de Paris ; Correspondance et divers rapports de l’Intendant Talon ; Canada année
1663 ; folio 25.
Transcrit par votre serviteur.
Pierre D’Avaugour Lieutenant Général pour le Roy en la nouvelle France Certiffie avoir donné congé au Sieur
Coutue luy ..... d’accompagner les sauvages du costé du nord Jusques et si long tems qu’il le jugera à propos .. y
trouvé service du Roy et le bien du païs, et poura aller ou envoyer lui même avec eux s’il y trouve sa sureté et
quelques avantages pour le public.

Fait à Québec le dixiesme may mil six cent soixante trois Signé Dubois Davaugour et scellé de ses armes.

Collationné à l’original trouvé en liasse du greffe du conseil souverain de la nouvelle france par moy conseillier
Secretaire de sa Majesté et greffier en chef dut dit conseil soussigné, Signé Peuvret

Collationné à Québec ce 12 novembre 1712


Paraphé Vaudreuil
Dépenses de 1663
Recherche effectuée par Monsieur J. Paul Stril, aux archives de Paris.
Réf : Archives Nationales de Paris ; Correspondance et divers rapports de l’intendant Talon ; Canada année
1664 ; Livre 2 ; folio 51.
Transcrit gracieusement par Monsieur Yvon Blanchard
20 mars 1663
L’estat de La Despense que le Roy veut et entend estre faite par le commis a l’exercice de la charge de tresorier
de la Marine Messire Henry Caboud pour le radoud et armement des vaisseaux de Sa Majesté nommez l’Aigle
d’Or et le Jardin de Hollande qui doivent partir a Kebec et a Plaisance en la nouvelle France le [tache] que Sa
Majesté y envoye la presente année 1663 et pour valeur subsistance et survie des familles qui doivent passer
ausdits lieux ainsi qu’il en suit :
Premierement
Pour le radoub desdits deux vaisseaux, Journées doivent estre employez audit radoub, carenne, lestage et
delestage, cloux, bray, estoupes, planches et autres marchandises nécessaires doive comprendre colles qui seront
prises des magasins du Roy la somme de mille livres tournois outre et par-dessus les quatre milles livres tournois
emportez dans les bas du port de Londre pour l’entretien de ces deux vaisseaux pendant la presente année _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,000 lt
Pour les bidons, les bourbillons, les sandelles, l’huille et autres ustanciles de l’armement, le fret des barques et
le racommodage de cent tonneaux de fustaille a vin et pour les autres despenses jmprevisibles la somme de dix
huit cents livres tournois_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,800 lt
Pour les quatre mois de solde a l’Equipage du dit vaisseau nommé l’Aigle d’Or qui sera de soixante et dix sept
hommes les officiers compris la somme de quatre milles neuf cents soixante et huit livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 4,968 lt
Pour quatre mois de solde a l’Equipage du vaisseau nommé le Jardin de Hollande qui sera composé de 35
hommes les officiers compris la somme de deux milles neuf cents douze livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ 2,912 lt
Pour la subsistance pendant six mois de l’Equipage desdits deux vaisseaux a raison de 10 livres tournois par
mois pour 112 homme la somme de cinq milles cinq cents vingt livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 5,520 lt
Somme de ce chappitre _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 16,200 lt
Autre Despense
Pour la subsistance pendant deux mois et demy de deux cents vingt personnes qui doivent passer sur les
vaisseaux du Roy pour l’habitation de Kebec la somme de cinq milles cinq cents livres tournois _ _ _ _ 5,500 lt
Pour la subsistance pendant quarante cinq jour de quatre vingt personnes pour l’habitation de Plaisance en terre
neufve Il sera cy fait fonder de la somme de douze cents livres tournois a la mesme raison de dix livres tournois
par mois pour chaque homme _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,200 lt
Somme de ce chapitre _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 6,700 lt
Autre Despense pour les familles qui passeront à Kebec pour la fourniture des magasins.
Pour cent mil livre de farine qui seront envoyer audit Kebec et qui seront mise dans les magasins audit lieu
pour subvenir à la nourriture des familles qui y doivent passer la presente année à raison de 70 livres tournois le
millier et pour les voyager la somme de sept mil livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 7,000 lt
Pour dix mil livre de lard a raison de dix livres tournois le quartal pour les magasins dudit Kebec la somme de
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,200 lt
Pour seize barriques d’eau de vie à 70 livres tournois la barrique la somme de onze cents vingt livres tournois
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,120 lt
Pour les 200 barriques a mettre les farines et pour 20 autres a mettre le lard a trois livres il me sera cy fait
fonder de la somme de six cent soixante livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 660 lt
Pour dix couvertures de lit a cent dix sols piece la somme de cinq cents cinquante livres tournois _ _ _ _ 550 lt
Pour deux cents paires de souliers pour les soldats a cinquante cinq sols la paire _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 550 lt
Pour trois cents livres de pouldre de Limoges pour le mousquet a 10 sols la livre _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 150 lt
Pour l’achapt de quatre canulles pleines et [tache] cheval qui servira d’Estalon pour les porter audite terre de
Kebec sera cy fait fonder de la somme de huit cent livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 800 lt
Pour six bastiments en botte pour les porter audit Kebec scavoir deux barques longues et quatre chaloupes y
compris leur agrez sera cy fait fonder de la somme de quinze cents livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,500 lt
Sera cy fait fonder de la somme de quatre cents quatre vingt livres tournois pour faire passer a Kebec quelques
charpentiers de navires pour y bastir des vaisseaux, l’on ne pourra les y engager sans leur donner quelques argent
et pour en faire passer quatre cy _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 480 lt
Pour achapt des clous de toutes sortes de longueur et grosseur pour la construction desdit bastiments et pour
toutes sortes d’autres necessaires ausdits charpentiers cy _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 300 lt
Somme de ce chapitre _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 14,310 lt
Autre despense a cause de l’habitation de Plaisance
Pour la solde et entretien pendant une année des 20 matelots qui y doivent passer la présente année a raison de
quatre vingt dix livres tournois pour chacune la somme de dix huit cents livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,800 lt
Pour 20 matelas et 20 couvertures pour servir ausdit matelots a raison de 13 livres tournois pour chaque matelas
et couverture la somme de 260 livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 260 lt
Pour vingt douzaines de lignes a pescher des moruës a 18 livres tournois la douzaine la somme de trois cent
soixante livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 360 lt
Pour 20 douzaines de lignes a maquereaux a raison de 3 livres tournois la douzaine la somme de 60 livres
tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 60 lt
Pour cinquante douzaine d’ames a pescher moruës la somme de trente livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 30 lt
Pour cinquante douzaines d’ames a maquereaux la somme de 15 livre tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 15 lt
Pour quatre cents livres de plomb en barres pour attacher aux lignes a 18 livres tournois le cent la somme de _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 72 lt
Pour six douzaine de couteaux pour coupper et con____ les moruës a 12 livres tournois la douzaine la somme
de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 72 lt
Pour l’achapt d’une Senne en trois Retz pour pescher le saumon a la Boete pour la pesche des moruës sera cy
laisse fonder de la somme de trois cents livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 300 lt
Pour que les pierres de toille d’Ollonne huit grapins et deux quintaux de cordage de la toille pour faire fargues
et autres ustancils pour garnir quatre chaloupes de pescherie Il sera cy laisse fonder de la somme de quatre cents
livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 400 lt
Pour les bottes, brassieres, de manteaux, mittaines, gaffes et autres instruments necessaires audite pescheurs la
somme de cinq cent livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 500 lt
Pour achapt d’habits et linge pour touts mois pardessus un an tant du seigneur du Perron commandé audit port
de Plaisance qu’a vingt neuf soldat qu’il a avec luy pour les trois cart de solde sera cy laissé fonder de la somme
de douze cents livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,200 lt
Suives nécessaires pour un an a cent personnes, scavoir pour les trente soldats envoyez des l’année passé
pour les vingt qui doivent passer la présente et pour cinquante personnes cy la sommes dont les vingt familles qui
doivent passer audit lieu de Plaisance seront composées :
Pour cinquante milliers de farine a soixante et dix livres tournois le tonneaux la somme de trois milles cinq
cent livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 3,500 lt
Pour vingt tonneaux de vin a 60 livres tournois le tonneaux la somme de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1,200 lt
Pour dix barriques d’eau de vie a soixante et dix livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 700 lt
Pour huit mil livres de lard a cent vingt livres tournois le quintal _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 960 lt
Pour vingt barriques remplies de poids et de feuvre a 18 livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 360 lt
Pour dix quintaux d’huile d’olive a trente six livres tournois le quintal _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 360 lt
Pour vingt quintaux de beurre a 36 livres tournois le quintal _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 180 lt
Pour quatre vingt barriques a mettre les farines et le lard a trois livres tournois pour _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 360 lt
Essantiels pour le magasin de Plaisance
Pour un soufflet de forge, un enclume, les estaux, marteaux, limes et autres outils necessaires pour six forgeron
la somme de trois cent livres _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 300 lt
Pour un mil livres de fer la somme de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 100 lt
Pour une barrique plain de clous de toutes sortes de grandeur et grosseur la somme de cent cinquante livres
tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 150 lt
Pour les outil et ferronnerie d’un tonnelier la somme de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 500 lt
Huit cents de planche _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 300 lt
Pour un demy tonneau de toutes sortes de graines pour semer _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 80 lt
Pour un cent de chaudiere _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 15 lt
Pour une douzaine de chaudrons et dix poilles _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 50 lt
Pour une douzaine de limes grandes et moyennes _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 72 lt
Pour une douzaine de lampes _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 3 lt
Pour trois livres de cotton pour les lampes _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 lt 16 sols
Pour un millier de bray quinze livres tournois _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 15 lt
Pour un cent livres d estouppes _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 72 lt
Pour cinquante unités de souffre _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 10 lt
Pour cierges pour la chaspelle _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 30 lt
Pour drogues et outils pour rafraichir le coffre du chirurgien _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 150 lt
Pour deux cent unités de poudre a fusil a 10 sols la livre _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 100 lt
Pour six milliers de pierre a fusil _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 26 lt
Pour quatre moulles de fer a faire des balles de plomb _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 12 lt
Pour la chappelle de Plaisance
Pour les ornemans l’encre et autres choses necessaires pour la chappelle et pour le passage et embarquement
de l’aumonier sera cy fait fonder de la somme de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 200 lt
Somme dudit chappitre pour l’habitation de Plaisance quatorze mil cinq cent cinquante quatre livres tournois
16 sols Sera cy laisse fonder de la somme de huit cent livres tournois pour frei de barques, chalouppes journées
___ et de mats tous amployer a l’ambarquement de toutes les marchandises mentionées en cet estat et en frais de
voyages _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 800 lt
ce par loy.
Somme totalle de la despense dudit estat Cinquante deux mil cinq cent soixante et quatre livres tournois
16 sols Audit service de Caboud commis à l’exercice de la charge de Tresorier general de la marine pour ses
cancernements a cause du maniement de ladite somme de cinquante deux mil cinq cent cinquante quatre livres
seize sols tournois a raison de 6 deniers pour livre la somme de treize cent quatorze livres tournois douze sols huit
deniers.
Somme totalle 53,879 lt 8 sols 8 deniers. Commis a l’exercice de la charge de Tresorier general et Espargne
Messire Estienne Jehannot Seigneur de Bartillat a signer compte au commis a l’exercie de la charge de Tresorier
general de la Marine Messire Henry Caboud, la somme de cinquante trois mil huit cent soixante dix neuf livres
huit sols huit deniers pour emploie au fait de sa commission de la présente année mesmes rolle de 57,564 lt 16
sols au paiement des despanses a faire tant pour le radoub et armement des deux vaisseaux nommes l’Aigle d’Or
et le Jardin de Hollande qui doivent partir a Kebec en la nouvelle France et a l’habitation de Plaisance en l’Isle
de Terreneuve le secours que j’y envoye que pour valeur et subsistance des familles qui doivent passer ausdits
lieux et autres despenses mentionnées au présent Estat et 18 cent 14 lt 12 sols 8 deniers pour les frais et ___ dudit
Caboud. Faict a Paris le 20 mars 1663. Signé Louire.
Comptant a l’espargne consigné Louis de ___ de St Baudelle.

(Source : http://www.migrations.fr/louisxivetlanfrance.htm#haut0)

Jeudi 22 mai 2014


Aubin Lambert dit Champagne à bord de l’Aigle d’Or
Régiment de Carignan Cie Grandfontaine

A bord de l’Aigle d’Or de Brouage. Départ de la Rochelle le 13/05/1665 ; Arrivée à Québec le 18/08/1665

Le 8 août, le Lieutenant de l’Aigle d’Or arrive ayant laissé son navire et celui du capitaine Guillon au
Moulinbault (Moulin Baude près de Tadoussac), il repart après avoir obtenu 4 pilotes du sieur Tracy.

Sources : Relation, courrier Jean Talon et Registre des pères Jésuites.

Aubin Lambert dit Champagne


Nature des passagers
200 soldats. Régiment de Carignan :
Compagnies : Grandfontaine ; Salières ; La Frédière ; La Motte avec le Capitaine Villepars

Cie GRANDFONTAINE (Québec) et Mr de Salières (27 août)


Hector d’Andigné de Grandfontaine Capitaine
François Provost Lieutenant
Pierre de Joybert Sieur de Soulange et de Marson Lieutenant
Pierre Bécard Sieur de Granville Enseigne
Claude Renard Dit Deslauriers Tambour
Jean Soucy Dit la Vigne
André Badel Dit La Marche
Pierre-André Renaud Dit Locas
Jean Bergevin Dit L’Angevin
Pierre Février Dit La Croix
Pierre Hudon Dit Beaulieu
Noël Pourveu Dit La Fortume
Aubin Lambert Dit Champagne
René Dumas Dit Rencontre
Jean Mérienne Dit La Solay
Pierre Cocquin Dit Latonnelle
Louis Boulduc Dit Bosleduc
Julien de la Touche Dit LaTouche
François Biville Dit Le Picart
Pierre Richer Dit La Flesche
Jacques Desmoulins Dit Des Moulins
……….. Dit Le Valon
Roger la Touche Dit La Touche
Nicolas Barbotin Dit Lamarche
René Bruneau Dit Jolicoeur
Jacques Delaunay Dit La Croix
Etienne Forestier Dit La Fortune
Mathieu Gervais Dit Le Parisien
Jean Merienne Dit La Solaye
Nicolas Sylvestre Dit Champagne
Jean de Vacherie Dit Floridor
……….. Dit St Laurens
……….. Dit La Volonté

Hector d’Andigné de Grandfontaine

Officier au régiment de Carignan (1665–1668), gouverneur de l’Acadie (1670–1673), baptisé à Ruillé-Froid-


Fonds, en Mayenne, le 17 mai 1627, né Hector et d’Anne d’Andigné de Grandfontaine, décédé à Brest le 6 juillet
1696.

Grandfontaine appartenait à une famille de très ancienne noblesse angevine. Son aïeul paternel, Gaston
d’Andigné, avait acquis (avant 1565) la terre de Grandfontaine, dont ses descendants prirent aussi le nom. Cadet
de quatre fils, dans une famille qui comptait plusieurs militaires, Hector prit naturellement la carrière des armes
et devint chevalier de Malte.

Le 17 août 1665, il arrivait à Québec comme capitaine d’une compagnie du régiment de Carignan-Salières. Il
dirigeait, en octobre suivant, la construction d’un chemin sur le Richelieu, entre les forts Saint-Louis (Chambly)
et Sainte-Thérése. Après un hiver à Québec, il prit part à la campagne de MM. de Prouville de Tracy et de Rémy
de Courcelles contre les Agniers et signa, le 17 octobre, le procès-verbal de la prise de possession de leur territoire
(BRH, XIII (1907) : 350s.). Talon le recommanda parmi les « officiers qui méritent d’être distingués » et le
remmena probablement en France à l’automne de 1668.
L’année suivante, quand il fut question d’organiser des compagnies de marine pour la défense du Canada,
Grandfontaine, avec quatre anciens officiers de Carignan, offrit ses services pour lever une compagnie, avec
l’intention de prendre une concession et de s’établir au Canada. L’offre fut acceptée, mais Grandfontaine, au lieu
de retourner au Saint-Laurent, fut destiné à l’Acadie, dont la rétrocession à la France, décidée par le traité de
Bréda (1667), avait jusque-là été retardée par l’opposition de Sir Thomas Temple.

Désigné par une commission du roi le 22 juillet 1669 pour recevoir cette restitution, il ne put cependant partir
tout de suite. Le printemps suivant le 20 février 1669, il reçut une nomination de gouverneur pour trois ans et
s’embarqua à La Rochelle, avec sa compagnie, sur le Saint-Sébastien. Il fut le premier gouverneur français en
Acadie après l’occupation anglaise de 1654–1670.

Comme le gouverneur anglais Temple résidait à Boston, Grandfontaine s’y rendit et fut courtoisement reçu. Il
présenta les lettres de Charles II et de Louis XIV dont il avait été muni et signa avec Temple, le 07 juillet 1670,
un accord réglant les conditions de la restitution. Il vint ensuite recevoir la restitution de Pentagouet de Richard
Walker (17 juillet) et envoya son lieutenant, Pierre de Joybert de Soulange et de Marson, recevoir les forts de
Jemseg (27 août) et ceux de Port-Royal (Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse) et Port-La-Tour (2 septembre).

Tout en le laissant libre d’établir son poste principal où il le jugerait à propos, ses premières instructions,
rédigées par l’intendant de Rochefort, Colbert de Terron, indiquaient une nette préférence pour Pentagouet, afin
de former obstacle aux empiétements anglais. Grandfontaine y établit donc sa capitale.

Port Royal, NB

Le choix de cet endroit, situé en territoire contesté et séparé de l’établissement principal de Port-Royal par la
baie Française (baie de Fundy), allait créer de sérieuses difficultés ; mais Grandfontaine ne faisait qu’obéir aux
directives reçues.

Dès son installation, il rendit compte au roi et au ministre en leur envoyant plusieurs cartes et mémoires.
Colbert lui répondit, le 11 mars 1671, en lui dressant un minutieux programme et lui rappelant de n’agir que
d’après les ordres du gouverneur et de l’intendant du Canada. Cette soumission à des autorités multiples en
France et au Canada rendait son action difficile, et il n’était pas aisé de plaire à tous ces chefs. L’intendant Talon
s’intéressait heureusement à l’Acadie et il y eut alors, de part et d’autre, un sérieux effort concerté pour reprendre
en main et développer cette colonie.
Jean Talon

Le plus pressé était de rétablir l’ordre et de satisfaire aux besoins des habitants. Depuis 20 ans, les contestations
entre les héritiers Charles de Menou d’Aulnay, Emmanuel Le Borgne et Charles de Saint-Étienne de La Tour, et
l’absence de gouverneur avaient provoqué une espèce d’anarchie. La population de Port-Royal, abandonnée à
elle-même, réussissait à vivre de ses cultures et de ses troupeaux, mais manquait de vêtements et d’outils.
L’isolement avait aussi développé l’esprit d’indépendance.

Grandfontaine révoqua d’abord l’autorité du seigneur Alexandre Le Borgne de Belle-Isle, dont les abus
provoquaient des plaintes, et recommanda aux habitants de vivre en paix en attendant qu’un représentant du roi
puisse aller régler leurs conflits et leur donner des règlements. Les approvisionnements qu’il avait apportés de
France et ceux qu’il obtint de Québec ou de Boston parèrent aux premières nécessités. Il s’occupa aussi de faire
construire des barques, pendant que Talon demandait pour eux des métiers à tisser.

L’effort principal porta sur le peuplement. En plus des soldats et engagés venus avec le gouverneur, l’Oranger
amena l’année suivante 60 passagers, dont une femme et quatre filles, et la cour paya 100 livres pour le passage
et l’installation de chacun. Les soldats semblaient se plaire au pays car, au cours des années suivantes, une
quinzaine songeaient à s’y établir. Il est impossible de préciser combien de nouveaux colons se fixèrent alors en
Acadie, mais ce fut certainement l’apport le plus considérable depuis l’époque de Razilly et d’Aulnay.
L’établissement de Pentagouet, trop exposé et mal pourvu de terres arables, dura peu, mais on retrouve plus tard
plusieurs de ses habitants établis à Port-Royal et Beaubassin (Chignecto).

Talon, afin de mieux assurer la défense réciproque de l’Acadie et du Canada, avait formé le projet d’établir une
liaison directe entre la baie Française et le Saint-Laurent, en ouvrant une route par les terres et en fondant une
série d’habitations, comme postes de relais. Deux routes s’offraient : celle de la Kennebec et celle de la rivière
Saint-Jean. Afin de les reconnaître, Talon envoya de Québec son secrétaire Pétoulet et deux équipes commandées
par Daumont de Saint-Lusson et Louis de Niort de La Noraye.

De son côté, Grandfontaine envoya deux Français et deux sauvages vers Québec et établit un premier groupe
de colons au portage de Kidiscuit. La route de la Kennebec à la Chaudière se révéla difficile et peu sûre. On lui
préféra celle de la rivière Saint-Jean, déjà bien fréquentée, et dès 1672, le gouvernement de la Nouvelle-France y
accordait des seigneuries aux frères Joybert et à Jacques Potier de Saint-Denis, pendant que Martin
d’Aprendestiguy, sieur de Martignon, établi à l’embouchure de la rivière, recevait confirmation de ses droits.

Le ministre Colbert avait demandé un recensement annuel de la population.

Grandfontaine chargea de ce relevé le père Laurent Molin, cordelier, curé de Port-Royal. C’est la première
liste qui nous soit restée des colons acadiens. Elle indique environ 400 personnes établies à Port-Royal, au cap
de Sable et à la côte de l’Est, mais ne mentionne pas les nouveaux colons de Pentagouet et de la rivière Saint-
Jean, de sorte que la population totale de l’Acadie devait atteindre en 1671, avec les garnisons, à peu près 500
âmes. Ce chiffre révèle bien la faiblesse de la colonie.

Le traité de Bréda n’avait décidé que la restitution des forts, sans préciser les limites de l’Acadie. Grandfontaine
plaçait ces limites à la rivière Saint-Georges et se flattait de gagner à l’allégeance française, par ses bons procédés,
les colons anglais établis en deçà. Il chercha à maintenir les bonnes relations avec Boston, dont il avait besoin
pour s’approvisionner. Il acheta une caliche de Temple, fit venir des charpentiers de Nouvelle-Angleterre et
accorda des permis de pêche aux navires bostoniens.

Il s’efforça cependant d’empêcher les marchands anglais de venir troquer les fourrures en territoire français, fit
réparer le fort de Pentagouet et y maintint une garnison d’une trentaine d’hommes, commandée par Jean-Vincent
d’Abbadie de Saint-Castin. De petits détachements d’une dizaine de soldats gardaient les forts de Port-Royal et
Jemseg. Le seul incident franco-anglais fut la prise d’un vaisseau français, venant de la Jamaïque, au sujet duquel
Grandfontaine envoya son lieutenant présenté des réclamations à Boston. Le ministre avait aussi recommandé
l’établissement de pêches sédentaires, mais Grandfontaine, occupé par l’installation de ses colons et la
réorganisation de la colonie, n’eut pas le temps de s’en occuper.

En somme, le bref gouvernement de Grandfontaine en Acadie fut constructif. Mais son action fut entravée par
de graves désaccords avec son lieutenant Pierre Joybert de Marson, qui porta plainte contre lui. Colbert de Terron
l’accusa, par ailleurs, d’être intéressé. Grandfontaine ne recevait en effet que de faibles appointements : 1 200#
en 1670 et 2 400 l’année suivante. Il est possible qu’il ait fait du commerce pour augmenter ses revenus et
satisfaire aux devoirs de sa charge. On sait par exemple qu’en 1672 la famine sévit à Pentagouet et que le
gouverneur dut envoyer des hommes hiverné à Port-Royal.

Rappelé le 5 mai 1673 et remplacé par Chambly, Grandfontaine rentra en France en décembre de la même
année. Peu après, il présenta à l’intendant de Rochefort une réclamation de 13 000 livres pour des dépenses de
service en Acadie. Terron, tout en admettant que Grandfontaine n’avait reçu des fonds de Rochefort que pour
deux ans et avait fait subsister la colonie pendant 36 mois, refusa de le rembourser, mais proposa au roi de lui
accorder, en guise de consolation, un poste dans la marine.

L’ex-gouverneur obtint donc un emploi à Rochefort, devint lieutenant, puis capitaine de vaisseau. Il servit sur
l’Intrépide en 1675 et prit part à l’expédition de Cayenne sur le Glorieux en 1676. Il s’y comporta avec bravoure,
entra le premier dans la place et fut blessé au bras. L’année suivante, il participa à l’expédition de Tobago contre
les Hollandais et se cassa un bras dont il ne put se servir le reste de sa vie. Il demeura ensuite à Brest et reçut une
pension annuelle de 800#. Inclus dans la première promotion de chevaliers de Saint-Louis en 1693, il mourut à
Brest le 6 juillet 1696 sans laisser de descendance.

© Alain Laprise 22 mai 2014

(Source : http://laprisemerciertrepanierorigines.blogspot.com/2014/05/aubin-lambert-dit-champagne-bord-de.html)

Navires venues en Nouvelle-France

Navire numéro 762 l’Aigle d’Or de Brouage, Triage : 300 Tx Nicolas GARGOT de LaRochette dit Jambe-de-
bois idem Paul Thevenin de Glairaux, Pagez & Cie pour le roi. La Rochelle départ 17 juillet 1662 en direction
de Plaisance, Tadoussac 27 octobre 1662, départ le 20 novembre 1662 et arrive en France janvier 1663.

Passagers arrivée :

- * BOULAY, Jacqueline
- * BOULAY, Robert
- * GRENIER ou GARNIER, Françoise
- * LEFEBVRE, Pasquière
- * TURGEON, Anne
- * TURGEON, Charles
- * TURGEON, Jacques
- * TURGEON, Marie-Claire
- * TURGEON, Michel

L’Aigle d’Or, navire de 24 canons, commandé par le capitaine Nicolas Gargot de La Rochette dit Jambe-de-
bois, est l’un des deux vaisseaux du roi fourni par l’état à Pierre Boucher pour convoyer des engagés et des soldats,
armé par Paul Thevenin de Glairaux, Louis Pagez & Cie pour le roi. Il y a aussi à bord une cargaison pour les
marchands Jacques de La Mothe et Armand Izamard ou Arnaud Zemard de La Martinière.

Archange Godbout mentionne que malgré l’absence des rôles des deux navires royaux nous connaissons les
noms de quelques autres travailleurs engagés par Pierre Boucher. Ainsi Robert Boulay contracte une obligation
(contrat le 06 ou 23 juin 1662 notaire : Pierre Moreau, La Rochelle) envers son concitoyen Charles Turgeon pour
un prêt de 20LT ayant servi à son transport de Mortagne à La Rochelle avec sa femme, Françoise Grenier ou
Garnier et leur fillette de 4 ans Jacqueline.

Turgeon amène avec lui sa femme, Pasquière Lefebvre et leurs quatre enfants : Marie-Claire, 10 ans ; Jacques,
huit ans ; Anne, 3 ans et Michel âgé de dix mois. Pierre Poullard leur a servi de témoin. De plus une note au bas
de l’acte notarié signale que Charles Turgeon l’a fait remettre le 8 novembre 1662 au commissaire Dumont à
Tadoussac pour solder la créance d’une dame de la Treille.

(Source : http://laprisemerciertrepanierorigines.blogspot.com/2015_03_01_archive.html)

Réflexions sur « Andries van Eertvelt, Lépante et les navires du 16e siècle »
(5 mai 2013, par Nicolas Mioque)

Estelle Allaire dit :


2 juin 2014 à 16:52
Bonjour monsieur Mioque, félicitations pour ce travail documenté et toujours intéressant. Puisque vous avez
publié ce jour-là sur ce thème de la marine flamande au XVIe- XVIIe, je me risque encore cette fois-ci avec une
question qui me chicote depuis belle lurette. Je voudrais vérifier s’il est véridique que le navire suivant était de
CONSTRUCTION HOLLANDAISE ? L’Aigle d’Or, de Brouage, 300 tonneaux, navire qui fut notamment
utilisé pour le service du Roi en 1663, et 1665. En juillet 1662, Paul THEVENIN DE GLAIRAUX et LOUIS
PAGÈS & Cie étaient les propriétaires. Pour les années 1662, et 1663, c’était Nicolas Gargot de la Rochette dit
Jambe-de-Bois qui en était le capitaine. Je sais que la Hollande avait une flotte de navire impressionnante, en
faisait-elle la construction ? Merci.

Trois-Ponts! dit :
15 juin 2014 à 14:34
Désolé pour cette réponse tardive. J’ai un peu cherché et je n’ai malheureusement rien trouvé de spécial à ce
sujet, hormis le fait bien entendu que ce navire a été construit à Brest. Il est tout à fait possible qu’il soit de
conception hollandaise. A cette époque, les charpentiers et constructeurs hollandais sont très réputés, et la Marine
française fera appel à plusieurs d’entre eux au 17e siècle, notamment sous Richelieu, pour réaliser ses vaisseaux.

(Source : https://troisponts.wordpress.com/2013/05/05/andries-van-eertvelt-lepante-et-les-navires-du-16e-siecle/)
1663
Arrivée des premières Filles du Roi

Un nouveau gouverneur pour la Nouvelle-France et une rébellion à Plaisance

L’historien J.-Roger Comeau écrit dans la biographie du capitaine Nicolas GARGOT de La Rochette dit Jambe
de bois dans DBC (1) que tous les passagers pour Québec se sont embarqués sur le navire du roi l’Aigle d’Or.
Une commission est accordée au capitaine le 28 mars 1663 pour Terre-Neuve et le Canada. Puis elle est
enregistrée le 26 avril suivant à l’Amirauté de La Rochelle (2). Ensuite le 4 mai suivant il reçoit un ordre et des
instructions pour le voyage de son navire et du Jardin de Hollande (3). Parmi les passagers il y a à bord le nouveau
gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France, Augustin de SAFFRAY de Mésy, l’évêque de Pétrée,
François de LAVAL, qui revient d’un voyage en France, le secrétaire du gouverneur d’Avaugour, Louis
PÉRONNE de Mazé et le commissaire envoyé par le roi pour faire rapport sur le Canada, Louis GAUDAIS de
Dupont. Le Journal des Jésuites de 1663 mentionne que ces derniers sont arrivés le 15 septembre dans une
chaloupe venant de Tadoussac.

Des deux navires du roi partis de La Rochelle seul le Jardin de Hollande relâche à Plaisance. L’hiver précédent
les soldats de la garnison ont assassiné le gouverneur, frère du capitaine GUILLON, et l’aumônier du fort, puis
ont commencé de s’entretuer. Quelques uns des coupables sont capturés par le capitaine qui les ramène à Québec.
GARGOT fait alors leur procès et fait pendre un des assassins sur un râdeau au milieu de fleuve. Les deux navires
du roi sont arrivés ensemble à Québec le 22 septembre.

Le rôle des Filles du roi dans l’histoire

Les Filles du roi en 1663 se sont embarquées comme tous les autres passagers pour Québec dans l’un des deux
navires du roi venus directement sans escale dans le fleuve Saint-Laurent, soit l’Aigle d’Or de Brouage, et sont
arrivées à Québec le 22 septembre 1663, comme le mentionne le Journal des Jésuites.

Premier contingent de chevaux embarqués pour Québec

Le 22 septembre 1663 cinq chevaux sont débarqués des vaisseaux du roi à Québec. Selon l’état de la dépense
faites pour le radoub et l’armement des navires du roi, l’Aigle d’Or et le Jardin de Hollande, l’achat de « quatre
cavalle* plaines et un cheval qui servira d’estalon pour les porter audit lieu de Québec [a coûté] la somme de
BIIICLT », soit 800 livres tournois. Embarqué sur l’Aigle d’Or c’est le premier contingent de chevaux envoyé
pour Québec. D’autres contingents de chevaux viendront grossir le groupe en 1665, 1667 et 1669. Ils sont
distribués aux gentilshommes et habitants ayant le plus contribué au défrichement et à l’agriculture, qui les
utiliseront pour les travaux des champs et le transport. Se multipliant assez rapidement et presque sans aucun
apport de sang étranger jusqu’à la Conquête (un petit commerce de chevaux avec la Nouvelle-Angleterre se fera
dans les années 1730), ils seront 683 en 1698, 5063 en 1720 et 12 000 en 1760. Ils sont les ancêtres du cheval
canadien. Fruit d’une sélection naturelle seuls les plus robustes ont pu survivre aux rigueurs du climat et aux
privations d’une colonie naissance. Cette misère et ces épreuves ont amené une réduction de leur taille mais par
contre les a doté d’une résistance à toute épreuve. Leurs descendants demeurent grâce à un tel passé, les plus
rustiques, les plus robustes et les mieux adaptés au pays. Désigné cheval national par le Parlement canadien en
2002, toutefois avec moins de 1000 chevaux à travers le monde, cette race de chevaux a failli disparaître deux
fois ces dernières années.

Observations diverses

La nouvelle de la venue des deux vaisseaux de guerre du roi vint à Québec le 7 septembre. Il y a à bord des
navires 35 jeunes femmes soit le premier contingent de Filles du roi. Parmi les autres passagers, l’évêque Le
Petrée (François de LAVAL) et le secrétaire du gouverneur d’Avaugour, Louis PÉRONNE, sieur de Mazé,
arrivent en chaloupe de Tadoussac le 15. D’après J.-Roger Comeau dans DBC en plus de Mgr de LAVAL il y a
à bord le nouveau gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France, Augustin de SAFFRAY de Mésy et le
commissaire envoyé par le roi pour faire rapport sur le Canada, Louis GAUDAIS de Dupont. Les deux navires
du roi accostent le 22 septembre. La traversée dut être assez pénible puisque 60 des passagers moururent en mer,
75 furent laissés à Terre-Neuve et les 159 autres qui débarquent à Québec, sont dans un état lamentable. Le
conseiller Louis ROUER de Villeray signale au roi dans une lettre datée du 18 juin 1664 qu’il n’y avait que 20
hommes prêts à travailler, les autres si faibles qu’ils tenaient à peine sur leurs pieds. D’ailleurs 38 des passagers
furent conduits à l’hôpital et 12 y moururent. Le Conseil souverain prit la décision de retourner en France une
dizaine de personnes qui ne s’était pas bien intégrés au milieu de travail dont Pierre JEAN en tête de liste. Ils
sont peut-être repassés en France dans l’Aigle Blanc de Flessingue en 1664.

« Etat pour la dépense … pour le radoub et l’armement des deux vaisseaux de Sa Majesté nommés l’Aigle d’Or
et le Jardin d’Hollande qui doivent porter à Québec et à Plaisance … le secours que Sa Majesté y envoie et pour
la levée, subsistance et vivres des familles qui doivent passer èsdits lieux » : pour le radoub des deux vaisseaux,
journées et ouvriers employés au radoub, carène, radoub, lestage et délestage, clous, brai, planches, et autres
marchandises nécessaires sans comprendre celles qui seront prises au magasin du roi la somme de mille livre … ;
pour les bidons, les goupillons, la chandelle et l’huile et autres ustensiles de l’armement, les fer des barques et le
raccommodage de cent tonneaux de futailles à eau et pour les autres dépenses … la somme de 1800LT ; l’armement
du vaisseau l’Aigle d’Or : au sieur GARGOT capitaine commandant ce dit vaisseau pour ses appointements par
mois la somme de 300LT ; au sieur de L’ISLE lieutenant 100LT ; au sieur de la RENIEVRE (?) enseigne 50LT ; à
l’aumônier 30LT ; au chirurgien compris le coffre 50LT ; à 12 officiers mariniers à raison de 21LT chacun par mois
de solde la somme de 252LT ; à 43 matelots et soldats à raison de 12LT chacun par mois de solde la somme de
541LT ; somme par mois de solde 1343LT ; et pour 4 mois de solde 5292LT ; et pour la nourriture pendant six mois
de 55 hommes de l’équipage dudit vaisseau l’Aigle d’Or à raison 12LT chacun par mois la somme de 3300LT ;
autres dépenses pour la subsistance pendant deux mois et demi de 225 personnes qui doivent passer sur les dits
vaisseaux pour l’habitation de Québec la somme de 5050LT à raison de 10LT chacune par mois ; pour la subsistance
pendant 45 jours de 80 personnes pour l’habitation de Plaisance la somme de 1200LT à raison de 10LT chacune
par mois ; pour 16 barriques d’eau de vie à 70 LT la barrique la somme de 1120LT ; pour 200 barriques à mettre
les farines et pour 20 autres à mettre le lard à raison de 3LT chacune la somme de 660LT ; pour 100 couvertures de
lit à raison de 110 sols la somme de 600LT ; pour 200 paires de souliers pour les soldats à 5 deniers 5 sols pièce
la somme de 600LT ; pour l’achat de 4 « cavalles »* pleines et d’un cheval qui servira d’étalon pour les porter
audit lieu de Québec la somme de 800LT ; pour 4 bâtiments en bois pour les ports audit Québec savoir 2 barques
longues et 4 chaloupes y compris leurs agrès la somme de 400LT ; 4 charpentiers de navire pour les faire passer
audit Québec pour y bâtir des vaisseaux la somme de 440LT ; pour achat de clous de toutes sortes de longueurs et
grosseurs pour la construction des dits vaisseaux et toutes sortes d’outils nécessaires audits charpentiers la somme
de 300LT ; fait à Paris le 22 avril 1663.
* Cavalle. s. f. La femelle du cheval. Belle, grande cavalle. Faire couvrir, faire saillir une cavalle. Cette cavalle a esté couverte d’un
bel estelon, elle est pleine. Cette cavalle a pouliné, a mis bas. Boucler une cavalle.
Sources : Dictionnaire de l’Académie française, 1st Edition (1694) in http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/

Les membres du Conseil Souverain écrivent le 18 juin 1664 à propos des Filles du roi arrivées en 1663 que :
« trente huict filles ont depuis esté dispersées tant icy [Québec] et ez environs qu’aux trois Rivières et Montreal
Et depuis mariées Excepté trois dont une a esté prise par les Iroquois dans l’Isle d’orleans et emmenée captive ».

1- Marie-Anne AGATHE, de St-Germain-en-Laye, év. Chartres, Île-de-France.


2- Marie ALBERT, de St-Pierre, Île d’Oléron, év. Saintes, Saintonge.
3- Marguerite ARDION, de v. de La Rochelle, Aunis; veuve arrivée avec son fils d’un an, Laurent BEAUDET.
4- Catherine BARRÉ, de v. La Rochelle, Aunis.
5- Catherine de BOISANDRÉ, de par. St-Jean, v. Caen, év. Bayeux, Normandie.
6- Françoise BRUNET, de La Tour-du-Chatel, v. de Quimper-Corentin, év. Quimper, Bretagne; veuve arrivée
avec ses filles Jeanne et Françoise DURAND.
7- Louise CHARRIER,de Ste-Gemme-la-Plaine, ar. Fontenay-le-Comte, év. Luçon, Poitou.
8- Marie-Madeleine de CHEVRAINVILLE dit Lafontaine, par. de St-Nicolas-des-Champs, v. Paris, Île-de-France.
9- Hélène DUFIGUIER, de par. St-Barthélemy, v. Paris, Île-de-France.
10- Catherine DUPUIS, de par. St-Germain-l’Auxerrois, v. Paris, Île-de-France.
11- Marie FAUCON, de St-Pierre du bourg d’Hiers, év. Saintes, Saintonge.
12- Catherine FIÈVRE, de par. St-André, v. Niort, év. Poitiers, Poitou.
13- Louise GARGOTTIN, de La Jarne, ar. et év. La Rochelle, Aunis.
14- Anne GENDREAU, de par. St-Nicolas, v. Les Sables d’Olonne, év. Luçon, Poitou.
15- Anne LABBÉ, de Notre-Dame d’Huisseau-sur-Cosson, ar. et év. Blois, Orléanais.
16- Marie LAFAYE, de par. St-Pierre, v. Saintes, Saintonge.
17- Joachine LAFLEUR, du bourg de La Châtaigneraie, év. Maillezais, Poitou.
18- Jacqueline LAUVERGNAT, v. Orléans ou de St-Patoine de Sandillon, ar. et év. Orléans, Orléanais.
19- Anne LÉPINE, de Pointe-de-Coureilles, près d’Aytré, ar. et év. La Rochelle, Aunis.
20- Suzanne de LICERACE, de St-Jean de Canéjean, ar. et archev. Bordeaux, Guyenne.
21- Louise MENACIER, de Ste-Colombe-sur-Seine, év. Langres, Bourgogne.
22- Françoise MOISAN, de par. St-Barthélemy, v. La Rochelle, en Aunis.
23- Catherine MOITIÉ, de par. St-Bathélemy, v. La Rochelle, Aunis ; arrivée avec sa sœur Marguerite.
24- Marguerite MOITIÉ, de par. St-Barthélemy, v. La Rochelle, Aunis ; arrivée avec sa sœur Catherine.
25- Catherine PAULO, de par. Notre-Dame-de-Coigne, v. La Rochelle.
26- Marguerite PEUVRIER, de par. St-Séverin, v. Paris, Île-de-France.
27- Catherine PILLAT, de par. Ste-Marguerite, v. La Rochelle, Aunis.
28- Marthe RAGOT, de Loizé, év. Poitiers, Poitou.
29- Jeanne REPOCHE, de par. Notre-Dame-de-Coigne, v. La Rochelle, Aunis.
30- Marie REPOCHE, de par. Notre-Dame-de-Coigne, v. La Rochelle, Aunis.
31- Marie TARGER, de v. La Rochelle, Aunis.
32- Mathurine THIBAULT, de par. Notre-Dame-de-Nantilly, v. Saumur, év. Angers, Anjou.
33- Marie VALADE, de par. de St-Nicolas, v. La Rochelle, Aunis.

Les vaisseaux du roi repartent le 26 octobre mais « le nord-est étant survenu ils furent arrêtés tout proche
jusqu’au 28 ».

Sources
AG-ERNF : 149
DGFQ : 161, 636, 661, 896, 1079
RHAF, 4 : 496 ; 6 : 391-392
Cherbonnier 1664, 26/03 et B 5664 no 138 (LR)
MSGCF, 24 : 157-160
RJ, 47 : 304
ROUERLOUIS in web DBC
NNCC : 206
Cherbonnier 1663, 24 et 26/04 ; 1665, 30/03 (LR)
Web Michel Robert

« Etat pour la dépense … pour le radoub et l’armement des deux vaisseaux de Sa Majesté nommés du roi
l’Aigle d’Or et le Jardin d’Hollande qui doivent porter à Québec et à Plaisance … le secours que Sa Majesté y
envoie et pour la levée, subsistance et vivres des familles qui doivent passer èsdits lieux » : le Jardin d’Hollande :
au sieur GUILLON capitaine commandant ce dit vaisseau pour ses appointements par mois la somme de 200LT ;
au sieur Amboise BELLORE sr de la Fontaine lieutenant la somme de 75LT ; l’aumônier 30LT ; au chirurgien
50LT ; à 8 officiers mariniers à raison de 21LT chacun par mois de solde la somme de 168LT ; à 24 matelots et
soldats à raison de 12LT chacun par mois de solde la somme de 288LT ; somme par mois de solde 811LT ; et pour
4 mois de solde 3244LT ; et pour six mois de la nourriture à 31 hommes d’équipage dudit vaisseau le Jardin
d’Hollande à raison 10LT chacun par mois la somme de 1860LT ;
Des deux navires du roi partis de La Rochelle seul le Jardin de Hollande aborde à Plaisance. L’hiver précédent
les soldats de la garnison ont assassiné le gouverneur, frère du capitaine GUILLON, et l’aumônier du fort, puis
ont commencé de s’entretuer. Quelque uns des coupables sont capturés par le capitaine qui les ramène à Québec.
GARGOT fait alors leur procès et fait pendre un des assassins sur un râdeau.

Sources
Les Quatre Frères Jean : 105-108
Moreau, 1664, 06/04 (LR)
GARGOTNICOLAS in web DBC
RJ, 47 : 308
NNCC : 164
Web : ACF : CAOM : COL C11A 113/fol.3-8

(Source : http://www.naviresnouvellefrance.net/html/page1663.html)

Les Filles du Roi sont de retour !

Au cours de l’été, on entendra beaucoup parler des Filles du Roi à Québec, alors que le 350e anniversaire du
début de leur arrivée sera souligné de maintes façons. Lors des Fêtes de la Nouvelle-France, en août prochain,
36 femmes en costumes d’époque recréeront le fameux débarquement de 1663. Mais qui étaient donc ces Filles
du Roi du 17e siècle ?

L’Aigle d’Or arrive enfin !

La ville de Québec n’était encore qu’une bien petite ville en 1663, mais on y comptait déjà les institutions
essentielles pour cette époque, dont un magasin d’approvisionnement de vivres et de vins, une église, un couvent
des Ursulines, un Hôtel-Dieu et un collège des Jésuites. Le début de l’année avait cependant été fort éprouvant.
Jamais les habitants n’avaient connu des tremblements de terre d’une telle ampleur. Et en cette fin d’été de 1663,
ils attendaient avec impatience l’arrivée de l’Aigle d’Or de Brouage, un vaisseau de guerre appartenant au roi de
France Louis XIV. Le capitaine en était le fameux Nicolas Gargot de la Rochette, que l’on appelait Jambe de
bois. C’était un personnage peu rassurant, mais fiable. Le navire avait quitté le port de La Rochelle. La traversée
de l’Atlantique dura pas moins de deux mois et fut particulièrement difficile. Soixante passagers moururent en
mer. Le grand voilier se présenta finalement devant Québec à l’orée de l’automne, le 22 septembre. Les habitants
virent avec joie descendre du navire leur évêque François de Laval, de retour de France où il venait de fonder
officiellement son Séminaire de Québec. C’est avec curiosité que les habitants apercevaient pour la première fois
leur nouveau gouverneur général, Augustin de Saffray de Mézy. D’autre part, ce qui attirait surtout l’attention
d’une ville qui comptait beaucoup d’hommes célibataires, c’était l’arrivée d’un premier contingent de Filles du
Roi, dont la traversée avait été défrayée par le roi. Les 36 jeunes femmes furent conduites à la haute-ville, au
couvent des Ursulines. C’est là que les jours suivants se présentèrent les nombreux prétendants. Ceux d’entre
eux qui étaient déjà propriétaires d’une terre et d’une maison étaient les mieux placés pour obtenir la main d’une
Fille du Roi. Les rencontres furent fructueuses, car dans les deux mois qui suivirent leur débarquement, déjà 25
des 36 femmes avaient trouvé un époux et se mariaient. Plusieurs de ces mariages eurent lieu à l’église Notre-
Dame de Québec et furent célébrés par l’abbé Henri de Bernières, un grand collaborateur de Mgr de Laval.

(Source : http://www.magazineprestige.com/news/post/plaisir-de-se-souvenir/les-filles-du-roi-sont-de-retour-/1840)

Passagers de L’Aigle d’Or de Brouage 1665

Détails particuliers de cette traversée


Du port de 900 tonneaux tirant d’eau chargé 12 pieds non chargé 10 pieds deux ponts, deux gaillards.
Départ de La Rochelle le 13 mai 1665. Arrivée à Québec le 18 août 1665. Retour départ de Québec le
03/08/1665. Arrivée de La Rochelle le 6 novembre 1665

Note : Vaisseau qui fut construit aux chantiers maritimes de Brest, début de construction en 1658, mis à flot en
1660 et en service en 1661. Vaisseau du Sieur Fouquet en 1661 et saisi par le Roy en 1663. Il a été armé à
Brouage pour la campagne du 26 février 1664 au 15 mai 1664. De Brouage à Cayenne avec les navires suivants :
Le Brézé, le St Sébastien et le Ste Anne et les flûtes : la Justice, la Paix et le Jardin d’Hollande avec 650 colons à
leurs bords. Puis du 3 juillet 1666 au 2 août 1666 de La Rochelle à Lisbourne avec 8 autres navires ils escortent
Louise Françoise Elizabeth de Savoie Duchesse de Nemours et d’Aumale qui vient d’épouser par procuration le
Roy du Portugal. Il fait la Campagne aux Amériques le 9 février 1667 avec le St Sébastien. Il est retiré en 1670.

Nature des Passagers : 200 soldats. Régiment de Carignan : Cies : Grandfontaine ; Salières ; La Frédière ; La
Motte avec le Capitaine Villepars.

Liste des passagers

Compagnie Grandfontaine (détaché du • Dit St Laurens


Régiment Poitou) • Dit La Volonté
• Hector d’Andigné de Grandfontaine,
Capitaine Compagnie la Motte (La Motte St-Paul), avec M.
• François Provost, Lieutenant de Salières, au Fort la Motte 1666/67
• Pierre de Joybert Sieur de Soulange et de • Pierre de St-Paul de la Motte (Mothe),
Marson, Lieutenant Capitaine
• Pierre Bécard Sieur de Granville, Enseigne • Philippe de Carrion du Fresnoy, Lieutenant
• Claude Renard Dit Deslauriers, Tambour • Paul de Morel, Enseigne
• Jean Soucy Dit la Vigne • Antoine Forestier, Chirurgien
• André Badel Dit La Marche • Michel Grouvillet de la Motte (Mothe)
• Pierre-André Renaud Dit Locas • Etienne Abillaud
• Jean Bergevin Dit Langevin • Antoine Bazinet Dit Tour Blanche
• Pierre Février Dit La Croix • Pierre Brunet
• Pierre Hudon Dit Beaulieu • François Chaussagne
• Noël Pourveu Dit La Fortume • Dominique De Cucq
• Aubin Lambert Dit Champagne • François Davigue
• René Dumas Dit Rencontre • Jean Desbroyeux Dit Coignac
• Jean Mérienne Dit La Solay • Jacques Dupéré Dit La Ruine
• Pierre Cocquin Dit Latonnelle • Jean Dutertre Dit Desrosiers
• Louis Bolduc Dit Bosleduc • François Flousaguet
• Julien de la Touche Dit LaTouche • René Guibert Dit Larosée
• François Biville Dit Le Picart • Pierre Lorrin Dit Francoeur
• Pierre Richer Dit La Flesche • René Meunier Dit Laramée
• Jacques Desmoulins Dit Des Moulins • Claude Proteau Dit Latouche
• Dit Le Valon • René le Mousnier Dit Le
• Roger la Touche Dit La Touche Meusnier/Laframbroise
• Nicolas Barbotin Dit Lamarche • Etienne Pasquier Dit Pasquier
• René Bruneau, Dit Jolicoeur • Pierre Torin
• Jacques Delaunay Dit La Croix • Isaac Pasquier Dit Lavallée
• Etienne Forestier Dit La Fortune • Eustache Prévost Dit Lafleur
• Mathieu Gervais Dit Le Parisien • Jean de Roy
• Jean Merienne Dit La Solaye • Dit Du Buisson
• Nicolas Sylvestre Dit Champagne • Jean René Dit René
• Jean de Vacherie Dit Floridor
Compagnie Salières (27 août), avec M. de Compagnie La Fredière (27 août), avec M. de
Salières à Montréal Salières à Montréal
• Henri de Chastelard, Marquis de Salières, • Balthazar-Annibal-Alexis de la Frédière De
Capitaine Flotte, Capitaine-Major
• Dugué, Valet de chambre de Salières • Henri Flotte, Lieutenant
• François Féraud, Lieutenant • François Féraud
• Pierre de Jollis, Enseigne • Jean Nicalis Sieur de Brandie Enseigne
• François Balthazar de Chastelard • Jean Valon de Nation Dit La
• Pierre Mafay Dit Lafrise, Premier Sergent Jeunesse/Desrosiers
• Jean Gats de Vivarette Dit Vivarette, • Antoine Beaudoin Dit St Antoine
Sergent • René Orieux (Horieux) Dit La Fleur
• Pierre de Massé Dit La Feise, Sergent • André Barsa Dit Le Limousin
• Claude Royer Dit La Mule/La Treille, • Louis Fortin Dit Lagrandeur
Premier Caporal • Jean Roussin Dit La Rousselière
• François Lauzide Dit Cadet • François Tessier Dit La Verdure
• Pierre Masson, Caporal • Hilaire Limousin Dit Beaufort
• François Emereau Dit Bélair • Jacques Viau Dit L’Espérance
• Pierre Perret • Jean Roy Dit La Pensée
• Jacques Pigeon Dit Petit-Jean • Nicolas Guillou Dit La Chaume
• Jacques Pillereau Dit L’Isle-D’Or • Nicolas Moisan Dit Le Parisien
• Jean Radier Dit Dubuisson • Jean-Vincent Chamaillard Dit Lafontaine
• Jean Boulin Dit Léveillé • Mathurin Bernier Dit La Marzelle
• Jean Ricard Dit St Germain • Jacques Genest Dit La Barre
• Jean Lever Dit Dauphiné • Jean Dalpé Dit Delpesches
• Valentin Des Hayes • Jean Desrosiers
• Jacques Pillerant (Pillereau) Dit L’Isle d’Or • Antoine Dufresne Dit St Antoine
• Pierre Perthuis Dit La Lime • Michel Margotain Dit Larose
• François Lenoir Dit Roland • Antoine Rousseau Dit Labonté
• Jean Boulin Dit L’Esveillé (Léveillé) • Jean Roussel Dit La Rousselière
• Nicolas Choquet Dit Champagne • François Bélair Dit Le Breton
• Jean Courtois Dit Courtois • Mathieu Binet Dit L’Espérance
• Bernard Vesin Dit Beausoleil • Raymond Boinaud Dit Lachaume
• Bernard Delpesche Dit Bélair • Bernard Delpêches
• Pierre Boutaux Dit La Ramé • Guillaume Lepetitbreton
• Jean Roy Dit Le Gascon/Petit Jean • Wallon Dit Lajeunesse
• Joseph Boucheret Dit Le Tau • Dit Laverdure
• François Leclèrc Dit Laviolette • Dit La Vergne
• François-Etienne Denison, Fils de Pierre et • Dit La Palisse
Marie Héron • Dit Mathieu
• Dit Du Buisson • Dit Le Marcelle
• Dit Bélair

(Source : http://www.geni.com/projects/Passagers-de-L-Aigle-d-Or-de-Brouage-1665/25034)
Louis Bolduc dit Boselduc
Also Known As: "Bolduc", "Boulduc", "Bosleduc", "Boisleduc", "Bois-le-duc"
Birthdate: circa 1648
Birthplace: Paris, Isle de France, France
Death: Died 1700 in Paris, Isle de France, France
Immediate Family: Son of Pierre Bolduc and Gillette Pijart
Husband of Élisabeth Hubert
Father of Louis Bolduc; Marie-Anne Bolduc; Jacques Bolduc; François-René Bolduc
and Marie-Ursule Bolduc
Occupation: Soldat
Managed by: Private User
Last Updated: December 27, 2015
About Louis Bolduc dit Bosleduc
• Pionnier de la Nouvelle-France. Arrive au Québec le 3 août 1665 à bord de L’Aigle d’Or.
• Soldat du Régiment de Carignan-Salières, compagnie Grandfontaine.
Second fils de Pierre Bolduc et Gilette Pijart, Louis vint au Canada avec le célèbre régiment de Carignan. Lors
de son mariage à Québec en 1668, à l’âge de 19 ans, il déclare appartenir à la compagnie du Capitaine Hector
d’Aubigné de Grandfontaine, du régiment de Carignan, débarqué avec sa troupe le 17 août 1665, parti de
Larochelle sur le vaisseau l’Aigle d’or, le 13 mai 1665. Des 1200 soldats, après la paix signée avec les Iroquois,
430 préfèrent rester dans la colonie et Louis se fixe à Charlebourg, épouse en 1668 Élisabeth Hubert. Il décède à
Paris. Louis Bolduc est le neveu de Claude et Pierre Pijart [sic].
{Lieu de naissance : Saint-Benoît, France}
Soldat avec la compagnie de Grandfontaine du régiment de Carignan.
Source: http://trees.ancestry.com/tree/4768330/person/-1549799656

Louis Bolduc dit Bosleduc’s Timeline


1648 1648 Birth of Louis
Paris, Isle de France, France
1665 1665 Louis worked as Soldat avec la compagnie de Grand-Fontaine
Age 17
1669 July 10, 1669 Birth of Louis Bolduc
Age 21 Beaupré, Québec, Canada
1670 July 30, 1670 Birth of Marie-Anne Bolduc
Age 22 Charlesbourg, Québec, Canada
1672 October 15, 1672 Birth of Jacques Bolduc
Age 24 Québec, Québec, Canada
1674 February 28, 1674 Birth of François-René Bolduc
Age 26 Charlesbourg, Québec, Canada
1675 July 5, 1675 Birth of Marie-Ursule Bolduc
Age 27 Québec, Québec, Canada
1700 1700 Death of Louis
Age 52 Paris, Isle de France, France
???? Burial of Louis

(Source : http://www.geni.com/people/Louis-Bolduc-dit-Boselduc/681405)
L’Aigle d’Or (navire)

Un article de la Mémoire du Québec (2016).

Le 16 juin 1663 il partait de La Rochelle avec 36 filles du Roy parmi ses 225 passagers à destination de la
Nouvelle-France. Le navire arriva en Nouvelle-France le 22 septembre 1663, 111 jours de traversée.

Parti de La Rochelle le 13 mai 1665 il arriva à Québec le 18 août 1665 ; il transportait alors les soldats des
compagnies Grandfontaine, Salières, La Fredière, La Motte du Régiment de Carignan-Salières.

(Source : http://www.memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=L%27Aigle_d%27or_%28navire%29)

Jacques Énaud dit Canada

Jacques Énaud, soldat du Régiment de Carignan-Salière, compagnie de Saurel, sous le pseudonyme de « Pierre
Canada », arrive officiellement en Nouvelle-France le 19 août 1665, à bord du navire La Paix. Navire jaugeant
300 tonneaux, sous la gouverne du Capitaine Étienne Guillon Sieur de Laubertière, il appareille le 13 mai 1665
en provenance du port de La Rochelle, avec à son bord quatre compagnies du Régiment de Carignan-Salière,
soit : La Colonelle, Contrecoeur, Maximy et Saurel.

Le navire La Paix est accompagné de l’Aigle d’Or, un Vaisseau du Roi, « vieux et décrépit », ayant lui aussi à
son bord, quatre compagnies, soit : Grandfontaine, La Fredière, La Motte et Salière, lesquelles mettront pied à
terre le 18 août 1665, à Québec. Ces deux navires mirent quatorze semaines à faire le voyage, plus du double du
temps prévu, en raison des réparations continuelles devant être effectuées à la coque de l’Aigle d’Or, pour lui
permettre de naviguer sans couler tellement il est en piètre état … ! Ils repartent pour la France, le 19 septembre
1665 ; toutefois, ironie du sort, seulement l’Aigle d’Or arrivera à bon port, le navire La Paix ayant fait naufrage
près de Matane ! Ses passagers seront recueillis par le Saint-Sébastien qui fait le voyage de retour le 14 octobre
suivant.

(Source : http://geninfo.org/fr/jacques_enaud.htm)
1-France 2-Grande Bretragne 3-idem 4-idem 5-Belgique 6-Pays Bas 7-Brême 8-Mecklembourg 9-Rostook
10-Lubeck 11-Hambourg 12-Prusse 13-Danemarck 14-Suède 15-Norvège 16-Russie (guerre) 17-idem
(Marchand) 18-Espagne (guerre) 19-idem (Marchand) 20-Portugal 21-Sardaigne 22-Naples 23-Autriche
24-Etats Romains 25-Grèce 26-Turquie (guerre) 27-idem (Marchand) 28-Etats unis d’Amérique 29-
Mexique 30-Haïti 31-Brésil 32-Buenes Ayres 33-Montevideo 34-Pérou 35-Bolivie 36-Chili

(Vaisseau Hollandais du XIIè de l’Amiral de Ruyter (Histoire générale de la marine comprenant les naufrages célèbres, Van Tenac, 1853)
Paul Dessin, peintre)
(Source : https://books.google.fr/books?id=r9g5AAAAcAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?hl=fr&id=w19EAAAAcAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?hl=fr&id=C8pFAAAAcAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?id=uFyheURR2c0C)
(…)

(…)

(…)

(Source : https://books.google.fr/books?id=fBQPAAAAQAAJ) (…)


(Source : https://books.google.fr/books?hl=fr&id=Xj9uAAAAMAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?id=-AYHAAAAQAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?id=-zYpLAAAAMAAJ)
(Source : : https://books.google.fr/books?id=omhHAAAAYAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?id=lu7RAAAAMAAJ)
(Source : https://books.google.fr/books?id=9WW09ZgKv-kC)
(Source : https://books.google.fr/books?id=qK8K-LSKk_YC)
(Source : https://books.google.fr/books?id=t10fC5PRrNkC)
(pp. 482-483)
(Source : https://books.google.fr/books?id=C0CvjClkTdoC)
Description de l'Univers, Mallet, 1683.

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