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Alicia Bourqui
1C2
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Table des matières
1. Introduction..........................................................................................................................................3
2. Contexte historique...............................................................................................................................3
6. Conclusion..........................................................................................................................................10
7. Bibliographie......................................................................................................................................11
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1. Introduction
Aux alentours du XVe siècle, les grandes puissances se lancent dans l’exploration ainsi que la
recherche d’une route vers l’Asie. C’est dans cette période qu’il faudra comprendre les
expéditions françaises au Canada ainsi que leurs défaites. La question est de comprendre
pourquoi il a fallu aussi longtemps pour qu’un établissement français au Canada soit
permanent ?
À travers cet exposé, il s’agira de tout d’abord comprendre pourquoi les Français se sont
lancés dans les grandes découvertes grâce au contexte historique. Plein de défaites vont se
présentées mais à la fin, aussi des réussites. L’exposé va particulièrement parler d’un homme,
Jacques Cartier, un navigateur et explorateur français. Mais également d’autres personnes
participant à l’expédition et à la création de colonies.
2. Contexte historique
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3. Les explorations françaises sans colonisation permanente
Avant Thomas Aubert, les rencontres avec les Amérindiens étaient déjà fréquentes. En 1501,
une cinquantaine d’autochtones sont ramenées à Lisbonne et, pour la première fois, deux
italiens ; Alberto Cantino et Pietro Pasqualigo sont capables de donner une description
ethnographique des peuples d’Amérique du Nord. En Angleterre et en France, les
Amérindiens sont dit comme primitifs. En 1502, en Angleterre, on les observe vêtus de peau
de bête et mangeant de la viande crue. Par la suite, en 1518, le baron de Léry essaie de fonder
un établissement où les bateaux des pêcheurs français ont l’habitude de fréquenter mais son
projet échoua.
1
Peuple issu du sol même où il habite
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Giovanni da Verrazano. L’explorateur, cherchant un passage plus court vers l’Asie, décide de
s’aventurer où aucun autre français n’avait été. Accompagné de cinquante hommes
d’équipages à bord de la Dauphine, il longe la côte atlantique de l’Amérique de la Floride
jusqu’à Terre Neuve pour trouver un passage vers la Chine.
Malheureusement, cette expédition aura été un échec, mais Verrazano, émerveillé par les
paysages qu’il a vus lors de son voyage, les compare à la Grèce, surtout à la région de
l’Arcadie qu’il connaissait sûrement. L’Arcadie est une région montagneuse au nord et elle
est bordée par la mer à l’est. C’est pour ça que plus tard, on appela une région de la Nouvelle
France située dans la Nouvelle-Ecosse, l’Arcadie.
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Peuple qui a une pratique consistant à manger de la chair humaine
5
3.3. Les voyages de Jacques Cartier
Jacques Cartier est désigné capitaine et pilote de l’expédition dans le but de trouver un chemin
vers l’Asie. François 1er le charge de trouver des îles et des pays qui possèdent de grandes
quantités d’or, d’épices et de soie. Le convoi de soixante et un hommes et deux navires part
du port de Saint-Malo le 20 avril 1534.
Grâce aux récits de pêcheurs de morues, Cartier connait le détroit de Belle-Isle situé entre
Terre-Neuve et le Labrador. Mais il se demande s’il s’agit d’une baie ou d’un éventuel
passage vers la Chine. Il décide
donc de donner une réponse à cette
question en partant à la
reconnaissance de Terre-Neuve le
10 mai, puis du détroit de Belle-
Isle et de la côte nord le 27 mai.
Or, il ne découvre rien
d’exceptionnel le long de ces
rivages.
3
Ecclésiastique chargé de l’instruction religieuse et de la direction spirituelle dans un établissement
4
Ecclésiastique qui tient un lieu mais il n’a pas d’autorité sur les moines (système établit après le concordat de
Bologne)
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couteaux et d’autres objets contre des fourrures des Indiens Micmacs 5. Cette rencontre va être
étrange car, au grand étonnement de Cartier, les Micmacs vont donner toutes leurs affaires
aux Européens, tellement qu’ils rentrèrent nus. Quant à eux, les Micmacs étaient totalement
désorientés, ils ont pris les navires pour des îles flottantes avec des ours qui se sont finalement
transformés en hommes.
Le 24 juillet, Cartier remonte vers le nord, à Gaspé et plante une croix haute de neuf mètres
avec écrit dessus : « Vive le Roy de France ». Cet acte affirme la souveraineté du roi de
France sur toutes les terres découvertes.
Ensuite, il voulu aller au golf du Saint-Laurent mais il manque une deuxième fois le passage
de l’estuaire. Après cela, il rentre en France en présentant un bilan riche d’espoirs. Au nord, la
terre est celle des « Caïn »6 où les hommes sont sauvages. Au sud, vers l’île du prince
Edouard, la nature est pleine de ressources comme des framboises, des fraises et du blé
sauvage. Par contre, il n’y a aucune trace d’or mais la pêche de morues à l’ouest de Terre-
Neuve est conséquente. Les colonisations paraissent possibles.
Jacques Cartier ne renonce pas à trouver le passage à Cathay et aux épices et il s’obstine
encore plus à cause des deux jeunes Indiens ramenés de l’expédition et à qui on enseigne les
rudiments du français. Les deux Indiens apprennent alors à Cartier que l’île d’Anticosti qu’il
avait pris pour une baie conduit en fait à Hochelaga (site de Montréal). Ils aiguisent encore
plus la curiosité du malouin7 en évoquant le commerce du cuivre entre le lac supérieur et la
vallée du Saint-Laurent. Ce qui entraîne son second voyage.
7
poissons et des pains de maïs. C’est là que
Cartier découvre pour la première fois un
village important avec de grandes
maisons. Pendant l’hiver, à Stadaconé, les
conditions de vie sont horribles ; les
barriques de vin gèlent et le scorbut 8
gagne l’équipage. Durant cette période, les
français peu habitués aux bases Figure 4 : carte représentant le chemin de Cartier lors de
son deuxième voyage
températures perdent 25 hommes.
À la fin de son second voyage, Cartier n’a pas pu démontrer que Saint-Laurent constitue un
passage vers l’Asie, mais il continue à espérer de trouver une voie qui mène aux métaux
précieux. Cette fois-ci, il ramène dix Indiens dont le chef Donnacona 9 qui apprend le français
et raconte des histoires à François 1 er, mais, par envie de plaire au roi, le chef Donnacona
embellit ses récits de mines d’or ou d’argent, voire de l’évocation fantastique d’hommes ailés
comme des chauves-souris.
Ces projets inquiètent Charles Quint et Jean III de Portugal. Alors, le roi de France place
l’expédition sous le contexte de la propagation de la foi catholique dans des pays où
l’Espagne et le Portugal sont totalement absents.
Cette expédition est confiée à Jean-François de la Rocque de Roberval qui est donc le
lieutenant. Alors que Cartier est le pilote. Cartier part pour ce voyage en 1541, avant de
Roberval car il traine à terminer la préparation de son voyage. En attendant l’arrivée de
Roberval, Jacques Cartier fonde le premier établissement français sur le sol américain qu’il
appelle Charlesbourg-Royal, cette ville se situe à l’embouchure de la rivière de Cap-Rouge.
En juin 1542 Cartier décide de retourner en France, avec quelques compagnons, sur un bateau
plein de richesses. Sur le retour, ils croisent de Roberval et le reste de la flotte dans le golfe
Saint-Laurent, cependant, ils continuent leur route vers la France sans parler à de Roberval de
8
Maladie due à une carence en vitamine C (fruits et légumes)
9
Chef de Stadaconé
10
Arme à fer pointu et tranchant
8
leurs précieuses découvertes. Malheureusement, les richesses qui devaient être des diamants
se trouvèrent en réalité être que de vulgaires morceaux de quartz ou de pyrite de fer. Comme
de Roberval se retrouve seul, il décide de
prolonger son séjour durant la saison
hivernale qui s’avéra aussi catastrophique que
celui entreprit par Cartier lors de son
deuxième voyage. L’hostilité des Indigènes
ainsi que le scorbut et la perte de nombreux
hommes accéléra la fin de cette expédition.
En dépit des trois échecs des voyages de
Cartier ; avec une absence d’or ou d’épices,
l’inexistence d’un passage vers l’Asie et les
difficultés de créer une colonie, la
colonisation du Canada est abandonné
temporairement. La découverte du golfe Saint-Laurent devient très connue et saluée par tous
les cartographes au cours de la période qui suit les histoires de Jacques Cartier.
Mais, vers la fin du XVIe siècle, les français s’intéressent à nouveau à ces terres nordiques.
Pendant l’abandon, des pêcheurs français ; principalement les bretons et les basques ; ont
continué à pêcher la morue et à récolter de l’huile de baleine, tout en faisant des échanges
avec les Amérindiens. Ce commerce d’échange de fourrures contre des objets métalliques
devient de plus en plus rentable. C’est pour ça, que des compagnies de marchands essaient
d’intéresser le roi français à une entreprise de colonisation en Amérique du nord. Les
marchands veulent faire parti du projet mais, ils veulent que les autorités françaises les aident
à peupler la colonie. Grâce à cela, le roi aurait une colonie sans qu’elle lui coûte cher. Sauf
11
GARNEAU (M. F.-X.), Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu’à nos jours, Québec, 1852, p. 279
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que, opposément aux marchands qui pensent que le commerce de fourrures a besoin d’une
sédentarisation avec un bon réseau d’alliances pour être rentable ; les partisans du commerce
libre tentent de faire pression sur les autorités afin de garder un marché totalement libre.
Ce lieu n’a pas été choisi au hasard, il a ses avantages. Le site est facile à défendre car c’est à cet
endroit que le fleuve Saint-Laurent se rétrécit. Grâce à ce rétrécissement, il est aussi possible de
bloquer les bateaux remontant la rivière. En plus de la protection, le lieu est favorable à l’économie et
au bon fonctionnement de la ville ; le commerce de fourrures est florissant et le terrain est entouré de
terres fertiles afin de cultiver des terres et produire de la nourriture.
Après un hiver rude, au printemps 1609, seul sept français peuplent la ville de Québec. À la suite, les
Algonquins proposent à Champlain une expédition contre les Iroquois. Il faut savoir qu’à cette époque
ces deux peuples étaient en conflit, et cela déjà bien avant la création de la ville. Champlain n’a pas les
moyens pour s’impliquer dans une expédition mais il n’a pas le choix. Il s’implique donc dans ce
conflit entre les deux peuples. Il part avec deux amis, équipés de « bâtons qui crachent le tonnerre ».
La rencontre à lieu près de l’actuel lac Champlain. Les iroquois sont effrayés par les armes à feu des
français, appelées arquebuses. Les iroquois furent battus sans peine.
Ce n’est qu’en 1618, 1621 et 1624 qu’ont lieu les premières naissances mais il faut encore attendre
1638 pour que les naissances soient plus importantes que les morts.
10
qu’elle ne lui soit coûteuse. Tandis que les actionnaires doivent assumer eux-mêmes tous les frais
nécessaires au bon fonctionnement de la ville.
Les cent-associés, pourtant motivés, échouent en 1629 leur mission d’amener 400 colons. Un bateau
d’Angleterre les intercepte et les rapatrie en France. Cette prise se justifie car en Europe, l’Angleterre
et la France sont en guerre. Suite à cela, la compagnie peine financièrement. De plus, les frères Kirke 12
s’emparent de la ville de Québec et Champlain se voit obligé d’abandonner la colonisation et de
retourner en France.
Par chance, la prise de Québec s’est résolue illégale car les hostilités entre les deux nations se sont
arrêtées avant. Après des négociations et la signature du traité de Saint-Germain-En-Laye, Champlain
retourne au Canada et reprend possession de son territoire en 1632. Cependant, la Compagnie des
Cent-Associés n’est plus capable de gérer le financement du peuple. Ils mettent en place un régime
seigneurial qui consiste à donner des terres aux seigneurs afin qu’ils peuplent la colonie de colons.
Champlain meurt en 1635 alors que la population de la Nouvelle-France n’atteint pas encore 500
habitants, un chiffre inquiétant.
La compagnie, ayant manquée à sa mission, cède le monopole des fourrures à la communauté des
habitants de la Nouvelle-France en 1640. Et c’est pendant ces années là, jusqu’en 1660, que la
population va passer de 500 à 3 000 habitants.
Des missionnaires arrivent de France pendant le mouvement de la Contre-Réforme 13. Et grâce à des
fortes personnalités comme : Marguerite Bourgeoys, Monsieur de Laval ou encore Marie de
l’incarnation, la petite société de la Nouvelle-France est inspirée d’un esprit de foi. On créé Ville-
Marie14 en 1642 pour représenter le premier centre de missions. Paul Chomedey de Maisonneuve ainsi
que Jeanne Mance, les fondateurs de la ville, on pour but d’éduquer et de convertir les Amérindiens et
de les soigner.
12
Anglais
13
Mouvement par lequel l’église catholique réagit face à la Réforme protestante
14
Future Montréal
11
un conseil souverain composé du
gouverneur, de l’intendant, de l’évêque et de
conseillers. Le conseil souverain constitue le
législatif, il envoie les édits royaux et sert de
tribunal.
Sous ce régime, le peuplement augmente rapidement mais il n’est pas encore suffisant comparé aux
colonies britanniques qui comptent plus d’un million d’habitants alors que le Nouvelle-France n’en a
que 60 000. Cette différence s’explique car les britanniques ont deux conditions que les français ne
possèdent pas :
Les mauvaises conditions de vie en Angleterre avec les persécutions religieuses, elles
encouragent les anglais à quitter leur pays.
Les terres cultivables ainsi que les bonnes températures des colonies britanniques.
Malgré ces conditions que la France ne dispose pas, un témoignage de Pierre Boucher, jeune homme
de 13 ans, nous dit : « Il n’y a peu de personnes, de ceux qui sont venus, qui ayent aucun dessein de
retourner en France, si de grandes affaires ne les y appellent.15 »
6. Conclusion
Les pêcheurs furent les premiers français à s’aventurer au nouveau monde, il y a des rencontres avec
les autochtones et on en amène en France.
Le premier voyage officiel à lieu en 1524 avec Verrazano. Il avait pour but de trouver le passage le
plus court vers l’Asie. Puis, en 1534, commencent les voyages de Jacques Cartier qui en fera trois au
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DURAND (Marc), Histoire du Québec, IMAGO, Paris, 2002, p. 18
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court de sa vie. Il crée ainsi le premier établissement français sur le sol américain appelé
Charlesbourg-Royal lors de son troisième voyage, en 1541. C’est à cause des échecs successifs de
Cartier que la colonisation fut abandonnée pendant 54 ans.
En 1608, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec. Le but étant d’agrandir la colonie, une
mission guère facile. C’est pour cela que la ville fut confiée à la Compagnie des Cent-Associés qui
échoue elle aussi à sa mission. Le monopole des fourrures est alors confié à la communauté des
habitants de la Nouvelle-France.
Et c’est en 1663 que Louis XIV décide de faire du Canada une colonie royale en changement
totalement la structure administrative avec comme premier intendant, Jean Talon.
Pendant les siècles qui ont marqués la découverte du Canada par la France, il y eu de nombreux
abandons, autant car le climat de la Nouvelle-France est bien plus froid, ce qui engendre des maladies
et des morts ; mais aussi car dès qu’une guerre se déclare en Europe, toutes les explorations sont
abandonnées et les colons rentrent au pays.
À mon avis, il est normal que la colonisation au Canada soit particulièrement compliquée avec le
climat très froid de l’hiver, mais après avoir vécu leur premier échec et passé leur premier hiver avec
la perte de nombreux hommes, les français auraient du mieux s’équiper afin de braver ces
températures.
7. Bibliographie
Ouvrage : DURAND (Marc), Histoire du Québec, IMAGO, Paris, 2002, 236 pages
Ouvrage : GARNEAU (M. F.-X.), Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu’à nos jours,
Québec, 1852, p. 278 à 304
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8. Liste des illustrations
Figure en page de titre : http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=monde-quebec-les-explorations-
francaises-1524-1597---1373 (consulté le 30.11.2020)
Figure 1 : https://www.museedelhistoire.ca/musee-virtuel-de-la-nouvelle-france/activites-
economiques/baleiniers-basques/ (consulté le 02.01.2021)
Figure 3 : http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/chroniques-toponymiques/semaine-2014-04-15.html
(consulté le 30.12.2020)
Figure 4 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Cartier#/media/Fichier:Cartier_Second_Voyage_Map_1_fr.png
(consulté le 30.12.2020)
Figure 5 : https://www.curieuseshistoires.net/jacques-cartier-et-les-indiens/
Figure 6 : https://sites.google.com/site/hecpouvoiretpouvoirs/2-le-pouvoir-et-les-pouvoirs-sous-le-
regime-francais/b-le-pouvoir-en-nouvelle-france (consulté le 30.12.2020)
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