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Plan du cours :
Nous procéderons dans cette partie par une succession d’étapes logiques ce qui nous amènera
à traiter :
- Dans un premier temps de la notion de société
- Une fois la notion comprise, nous nous attacherons
Chapitre 1 : La notion de société
Pour exercer une activité économique, il est nécessaire de s’organiser juridiquement.
Le droit « traduit » juridiquement cette activité économique au travers de la notion
d’entreprise définie comme « toute entité exerçant une activité économique,
indépendamment du statut juridique de cette entité et de son mode de financement »
(CJCE, 1er nov. 1995 et C. cass., 12 mars 2002).
L’entreprise ainsi définie doit trouver un cadre juridique d’exercice, c’est-à-dire trouver « le
véhicule juridique » adapté aux fins poursuivies et aux moyens que l’on entend mettre en
œuvre.
L’activité économique, traduite juridiquement par la notion d’entreprise, peut être exercée
sous différentes formes juridiques : l’entreprise individuelle (EI, EIRL que vous avez étudié
en droit des affaires en L2), l’entreprise sociétaire (SARL, SA, SAS, SNC, SCS, SCA, société
civile…), le groupement d’intérêt économique (GIE) et l’entreprise associative.
La société n’est donc qu’une forme d’organisation entrepreneuriale, parmi d’autres,
utilisée pour exercer une activité économique.
Le droit des sociétés regroupe l’ensemble des règles juridiques (lois, règlements, jp) qui
régissent la vie des sociétés. Ces textes édictent les règles d’organisation, de fonctionnement,
de dissolution et de liquidation des sociétés.
Le droit des sociétés est une branche du droit privé (et plus spécifiquement, une branche du
droit commercial). Du fait d’un objet commun (l’organisation juridique d’une activité
économique), le droit des sociétés est interdépendant d’autres branches du droit. En d’autres
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Cours de droit des sociétés – TE61AE - 2022/2023
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L’expression « sources du droit » désigne le droit positif, c’est-à-dire, l’ensemble des règles
de droit applicables à un moment donné, dans un espace juridique donné.
A ce titre, il convient de remarquer que le droit des sociétés trouve ses sources tant dans le
droit européen que dans le droit national.
Le droit des sociétés est formé à la fois de droit commun – les règles applicables à toutes les
sociétés- et de droit spécial – les règles applicables aux sociétés commerciales (car toutes les
sociétés ne sont pas commerciales comme nous aurons l’occasion de le voir plus tard).
A ceux-ci s’ajoutent également des sources ou influences non législatives. L’une est
classique, vous la connaissez déjà, il s’agit de la jurisprudence. L’autre provient d’une autorité
indépendante (l’AMF).
Le droit commun des sociétés est fondé dans le code civil aux articles 1832 à 1844-17 qui
traite de toutes les règles applicables à toutes les sociétés (qu’elles soient civiles ou
commerciales).
D’ailleurs, l’article 1834 énonce que « les dispositions du présent chapitre sont applicables à
toutes les sociétés s’il n’en est disposé autrement par la loi en raison de leur forme ou de leur
objet ».
On comprend donc que si les dispositions du code civil forment bien le droit commun des
sociétés, celui-ci n’en est pas moins supplétif, c’est-à-dire qu’il ne s’applique qu’à défaut de
disposition contraire (soit d’origine contractuelle, soit issu d’un dispositif légal spécifique).
Ex : L’article 1832 du code civil dispose que : « La société est instituée par deux ou plusieurs
personnes qui conviennent par contrat d’affecter à une entreprise commune… ».
Or des dispositions spécifiques aux sociétés commerciales prévues, par exemple pour la
SARL, dans l’article L. 223-1 du code de commerce, permettent la création d’une société
unipersonnelle (SARL -EURL).
Le droit commun des sociétés ne s’applique donc que si et seulement si aucune disposition
légale spécifique ne vient le modifier ou le préciser.
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Il faut distinguer ces pactes d’actionnaires, conclus en dehors des statuts par les
seuls actionnaires qui le veulent bien, de l’énoncé des principes généraux de
fonctionnement de la société formulés par les associés dans le préambule des
statuts auquel la jurisprudence récente tend également à reconnaître une portée
juridique.
Les Etats membres de l’Union européenne continuent d’appliquer leurs lois nationales en
droit des sociétés. Néanmoins, pour assurer un socle de gouvernance efficace aux entreprises
dans un espace économique ouvert, le droit communautaire et la jurisprudence
communautaire cherchent à harmoniser les législations nationales.
Du traité de Rome du 25 mars 1957 au traité de Fonctionnement de l’Union européenne en
2009, les textes favorisent la liberté d’établissement.
Si à ce jour, il n’existe pas de droit communautaire des sociétés, l’harmonisation des
règles nationales sur les sociétés a introduit certaines normales minimales, par le biais de
directives portant sur divers domaines, notamment :
- La protection des intérêts des actionnaires et leurs droits,
- Les offres publiques d’achat pour les sociétés anonymes,
- Les règles minimales applicables aux SARL à un seul associé,
- Les fusions et scissions,
- L’information financière et la comptabilité : la commission européenne a adopté des
- L’accès rapide et simplifié à l’information sur les sociétés,
- Certaines formalités de publicité imposées à ces dernières.
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- Siège : Le siège d'un groupement doit se situer dans l'UE. Il peut être transféré d'un
pays de l'UE à un autre sous certaines conditions.
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Une SE:
● peut constituer une (ou plusieurs) filiale(s) qui sont également une (ou des) SE;
● doit avoir son siège statutaire dans le pays où se situe son administration centrale,
● peut transférer son siège statutaire au sein de l’EEE sans devoir dissoudre la société
d’origine pour en créer une nouvelle.
L’immatriculation et la clôture de la liquidation d’une SE sont publiées pour information au
Journal officiel de l’Union européenne.
Deux types de structures d’organisation possibles
Les statuts de la SE peuvent correspondre à deux systèmes organisationnels différents:
● le système dualiste, qui prévoit que la direction de l’entreprise comprend un organe de
direction et un organe de surveillance,
● le système moniste, qui prévoit que la direction de l’entreprise est uniquement
constituée d’un organe d’administration.
Absence d’harmonisation fiscale
Les SE sont assujetties aux impôts et taxes dans tous les pays de l’EEE conformément aux
règles en vigueur dans ces pays.
Le règlement modificatif (UE) 2020/699 introduit une exception temporaire aux règles
régissant les SE [et les sociétés coopératives européennes (SEC), créées conformément au
règlement (CE) no 1435/2003]. Les mesures de confinement et de distanciation sociale liées à
la COVID-19 entravant l’organisation par les SE et les SEC de leurs assemblées générales
dans les 6 mois suivant la clôture de leur exercice, comme elles y sont légalement tenues,
cette mesure temporaire leur permet de tenir leurs assemblées générales dans les 12 mois
suivant la clôture de l’exercice et au plus tard le 31 décembre 2020.
⮚ Pour la Directive 2001/86/CE
Implication des salariés dans la SE
● La direction et les représentants des travailleurs doivent décider de l’implication des
travailleurs dans la SE avant que celle-ci ne soit immatriculée.
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● Cet accord doit comprendre des procédures d’information et de consultation et, le cas
échéant, d’implication des salariés dans les organes de gestion de la SE.
● Cependant, ce dernier aspect est uniquement obligatoire si les salariés en bénéficiaient
déjà avant la création de la SE.
● Lorsque les deux parties ne trouvent pas d’arrangement satisfaisant, un ensemble de
principes standards énoncés dans l'annexe de la directive sont appliqués.
Le concept d’entreprise et la notion de société se croisent mais ne sont pas identiques pour
autant. Nous verrons en effet que si toute société est une entreprise, toute entreprise n’est pas
une société.
L’entreprise n’a pas de définition légale, elle n’est pas un sujet de droit en tant que telle.
Elle n’acquiert la personnalité juridique que si elle adopte une structure juridique, notamment
si elle est exploitée sous la forme sociétaire et si elle est immatriculée au registre du
commerce et des sociétés (RCS).
Néanmoins, si la loi ne définit pas l’entreprise, elle n’en ignore pas l’existence. En effet, de
nombreux textes font référence à la notion d’entreprise (ex. art.L.110-1 du code de commerce
sur les actes de commerce en entreprise, ord.22/02/45 sur le comité d’entreprise, loi du
12/07/85 sur l’entreprise unipersonnelle à responsabilité, loi du 2/08/05 en faveur des petites
et moyennes entreprises, …).
Faute de définition juridique réelle, on se réfère à des définitions économiques.
Il est quand même possible de retenir une définition fonctionnelle de l’entreprise comme :
« la réunion de moyens matériels, financiers et humains en vue d’exercer une activité
économique ».
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Le décret la définit comme la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une
unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine
autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.
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⮚ les microentreprises :
o d'une part occupent moins de 10 personnes ;
o d'autre part ont un chiffre d'affaires annuel ou un total de bilan n'excédant pas 2
millions d'euros.
Les services aux particuliers emploient 28 % des effectifs des microentreprises, le commerce
25 %, la construction 18 % (graphique 2). L'industrie représente 11 % des effectifs, mais dans
un peu moins de la moitié des cas, il s'agit d'entreprises de l'artisanat commercial
(boulangerie, charcuterie, pâtisserie) ou de l'artisanat proche des services (imprimerie…).
En termes d'emploi, les cinq premières activités exercées sont la restauration de type
traditionnel, les auxiliaires médicaux, les travaux de maçonnerie générale, la pratique
médicale et la location de bureaux et de fonds de commerce.
58 % des microentreprises n'ont aucun salarié, 17 % n'en ont qu'un (qui peut être le
gérant) et un quart seulement en ont deux ou plus.
L'organisation en groupe est quasi inexistante. Ces entreprises s'adressent à un marché local et
leur part dans les exportations est tout à fait marginale. Elles n'ont pratiquement pas d'activité
de recherche.
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► Ces entreprises se distinguent nettement des autres par leur orientation industrielle
qui va de pair avec une organisation en groupe, la place des groupes étrangers et l'insertion
internationale.
La structure de groupe domine nettement, seulement un dixième des ETI étant constituées
d'une seule unité juridique.
Un tiers des salariés dépendent d'un groupe étranger, soit une part beaucoup plus élevée qu'en
moyenne (14 %).
Symétriquement, près du tiers des ETI françaises contrôlent une unité à l'étranger. 42 % des
salariés des ETI travaillent dans l'industrie, contre 27 % pour l'ensemble des entreprises.
► Orientation industrielle :
Parmi les quatre millions de salariés de l'industrie, 31,9 % sont employés dans des ETI,
quasiment autant que dans de grandes entreprises (32,3 %).
Cette orientation industrielle s'accompagne d'une part importante des investissements
étrangers : la moitié des salariés industriels des ETI dépendent de groupes étrangers.
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L'industrie occupe 60 % des salariés des ETI contrôlées par des groupes étrangers contre 32
% pour les ETI françaises. Les ETI engagent 26 % des dépenses de recherche-développement
des entreprises, soit un peu plus que leur part dans l'emploi ou la valeur ajoutée.
En termes d'emploi, les premières activités des ETI françaises sont le commerce de véhicules
automobiles, le transport routier, les hypermarchés et le nettoyage.
Celles des ETI sous contrôle étranger sont la fabrication d'équipements automobiles, de
médicaments, le commerce de détail d'habillement et la fabrication de matériels électriques.
Davantage industrielles, les entreprises contrôlées par des groupes étrangers sont aussi plus
grandes : elles emploient 780 salariés en moyenne, contre 600 pour les ETI françaises. Celles
sous contrôle étranger réalisent 19% du total des exportations, celles sous contrôle français
12%.
Un tiers des grandes entreprises relèvent de l'industrie manufacturière. Les grandes entreprises
sont avant tout représentées dans la fabrication d'automobiles ou d'autres matériels de
transport. Dans ces secteurs, la concentration est favorisée par l'importance des moyens
engagés, le besoin d'investissement et d'innovation, les rendements d'échelle liés à la
production en série. Dans l'industrie automobile, six grandes entreprises emploient 74 % des
salariés du secteur. De même, sept grandes entreprises emploient 78 % des salariés de la
construction navale, aéronautique ou ferroviaire.
Des infrastructures en réseau expliquent l'importance des grandes entreprises dans l'énergie,
les transports, la poste et les télécommunications. Ces activités correspondent souvent à
d'anciens monopoles publics. Quatre grandes entreprises emploient ainsi 94 % des salariés des
secteurs de l'eau, du gaz et de l'électricité. De même, la quasi-totalité des salariés sont
employés par quelques grandes entreprises de la poste et des télécommunications, des
transports ferroviaire ou aérien et des activités de télévision.
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Les grandes entreprises sont également nombreuses dans le commerce, les banques et les
assurances, la construction, les services aux entreprises. La concentration s'explique par des
logiques de maillage territorial, des rendements d'échelle liés à la taille, des gains en notoriété
auprès des consommateurs. Ainsi, 38 grandes entreprises du commerce emploient plus de 670
000 salariés directs. Les activités financières sont aussi très concentrées, avec 80 % de leurs
salariés employés par 23 grandes entreprises.
Plus encore que par le nombre de leurs salariés, les grandes entreprises supplantent
celles des autres catégories par l'importance des moyens qu'elles engagent : elles
représentent à elles seules 65 % des immobilisations et 59 % du total de bilan des entreprises.
Elles concentrent en outre 62 % de la dépense intérieure de recherche et développement des
entreprises.
L’entreprise, entendue comme l’ensemble des moyens matériels, humains et financiers réunis
en vue d’exercer une activité économique peut être exploitée sous trois formes juridiques
distinctes : l’entreprise individuelle (EI ou EIRL), l’entreprise associative (association) et
l’entreprise sociétaire.
Dans les deux derniers cas (Association et société), ces formes supposent (en règle générale)
la création d’une personne morale distincte de la personnalité juridique de ses membres
(sociétaires ou associés).
Il importe donc de bien comprendre et retenir que toute entreprise n’est pas obligatoirement
une société mais qu’à l’inverse, toute société est nécessairement une entreprise.
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Les entreprises
Individuelle Sociétaire**
Associative*
Forme juridique de (but lucratif)
l'entrepreneur personne (but non lucratif)
physique qui entend exercer seul Art. 1832 ets. C.civ. et
Loi du 1/07/1901
son activité L.210-1 ets. C. com.
* L’entreprise associative :
Depuis la loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire, les
entreprises associatives sont comprises dans l’activité entrepreneuriale. L’article 1 de cette loi
dispose que « l’économie sociale et solidaire est un mode d’entreprendre et de
développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine auquel adhèrent
les personnes morales de droit privé qui remplissent les conditions cumulatives suivantes :
1° Un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices ;
2° Une gouvernance démocratique […] ;
3° Une gestion conforme aux principes suivants :
a) Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de
développement de l’activité de l’entreprise.
b) Le réserves obligatoires constituées, impartageables, ne peuvent pas être
distribuées. »
** L’entreprise sociétaire :
Cette forme permet aux associés de réaliser des bénéfices et de les distribuer : son but est
lucratif. Certaines sociétés ne sont pas considérées comme des entreprises, par ex. les sociétés
civiles immobilières. En effet, la SCI permet le plus souvent la gestion d’un bien immobilier
dans une famille, notamment en organisant à l’avance sa transmission.
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La société est une fiction juridique : il s’agit d’un groupement de biens auquel le droit
reconnait la personnalité juridique à la condition qu’un certain nombre de critères soient
respectées. Pour traduire cette fiction, à savoir que la société n’a pas de réalité corporelle, et
les distinguer des personnes physiques (les individus), on dit que les sociétés sont des
personnes morales.
Dans la mesure où elles ont la personnalité juridique, elles sont flanquées de tous ses
attributs : nom (pour les sociétés, on parle de dénomination sociale), patrimoine, domicile
(siège social), droits réels et personnels (notamment, comme pour les personnes physiques,
des droits moraux).
Comme nous avons déjà eu l’occasion de le signaler, les sociétés sont règlementées par la loi.
Le droit commun des sociétés est régi par le code civil aux articles 1832 à 1844-17 et le droit
spécial des sociétés (les dispositions propres aux sociétés commerciales) se trouve dans le
code de commerce aux articles L. 210-1 et s.).
Les fondateurs de la société sont libres de convenir du fonctionnement dans les statuts sans
toutefois pouvoir déroger aux règles d’ordre public (ex clauses léonine). C’est pour cette
raison que l’on considère que la société est d’une nature hybride : elle est tout à la fois un
contrat et une institution.
A ces quatre conditions, s’en ajoute une cinquième qui n’est pas spécifiée dans le texte mais
qui est toutefois fondamentale et d’origine jurisprudentielle à savoir, l’affectio societatis
c’est-à-dire la volonté de participer à une œuvre commune sur un pied d’égalité.
Cette dernière condition est extrêmement importante car elle permet de différencier le contrat
de société d’autres modes de collaboration tels que le contrat de travail en particulier puisque
si ce dernier implique bien la participation à une entreprise commune avec des apports (pour
le salarié, un apport en industrie), cette collaboration s’inscrit néanmoins dans un lien de
subordination.
a) Les associés
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En principe, la société ne peut exister que si deux personnes au moins décident de s’associer.
Exceptions :
- < 2 associés : La loi prévoit cependant que la SARL et la SAS peuvent être
unipersonnelles.
- + de 2 :
o Dans la SA, les associés doivent être au moins deux si la société ne fait pas
offre au public de titres financiers, sept dans le cas contraire.
o La SCA doit comprendre au moins quatre associés.
Par ailleurs, aucun maximum n’est prévu sauf pour la SARL qui ne peut comprendre plus
de 100 associés.
b) Les apports
Par le contrat de sté, les associés conviennent d’affecter à une entreprise commune des biens
ou leur industrie.
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La réunion des apports (à l’exception des apports en industrie) constitue le capital social,
c’est-à-dire le patrimoine de départ de la sté. Certaines stés doivent avoir un capital social
minimum qui sert de garantie aux créanciers de la sté. Il existe plusieurs types d’apports
prévus par l’article 1843-3 du Code civil.
Pour assurer le respect de cette règle, l’article 1843-3 al. 5 énonce que « l’associé défaillant
devient de plein droit et sans demande, débiteur des intérêts de cette somme à compter du
jour où elle devait être payée et ce sans préjudice de plus amples dommages et intérêts s’il y
a lieu ».
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Β) Apport en nature
L’associé qui apporte des biens autres que des espèces fait un apport en nature. Un immeuble,
un fonds de commerce, un brevet peut ainsi être apporté. Il existe plusieurs formes d’apport
nature :
Les apports en nature doivent faire l’objet d’une évaluation afin de déterminer le nombre des
parts ou actions auxquels ils donnent droit.
γ) Apport en industrie
L’associé apporte ici sa force de travail, sa compétence, ses connaissances, ses techniques. Il
est possible dans la plupart des sociétés à l’exception des SA et des commanditaires des SCA
et des SCS. A dire vrai, ce n’est pas un apport très courant dans les sociétés compte tenu de
son encadrement légal et de la relative complexité de sa mise en œuvre.
A la différence des autres, cet apport n’est pas pris en compte pour la détermination du
capital social. (art. 1843-2 c.civ.). En effet, il est libéré au fur et à mesure des services rendus
et un tel apport ne saurait être saisi par les créanciers sociaux.
Notons que :
- la part de bénéfices réservée à l’apporteur en industrie est égale à celle de l’associé qui a le
moins apporté (art. 1844-1), mais une répartition différente est possible.
- Les droits de l’apporteur en industrie sont incessibles : l’associé qui désire quitter la sté doit
demander le remboursement et l’annulation de ses parts,
L’apporteur en industrie a donc le droit de vote, le droit aux dividendes, mais il est privé des
attributs patrimoniaux (incessibilité de ses droits).
Δ) Le capital social
La notion de capital social est une notion juridique. Le capital social est constitué par les
apports effectués par les associés. Il a plusieurs fonctions. Tout d’abord, il constitue le gage
des créanciers. Ensuite, il permet d’organiser la répartition du pouvoir au sein de la sté.
Toutefois cette fonction tend à disparaître avec le développement des actions sans droit de
vote. Enfin, c’est un instrument de financement.
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● Dans les stés à risque limité, la loi fixe le montant minimum du capital social (hors
SARL désormais)
● La règle de l’intangibilité s’applique. La capital social, s’il diminue doit être
reconstitué. La règle ne s’applique toutefois pas aux stés à capital variable.
● Dans l’intérêt des actionnaires et des tiers, les opérations d’augmentation et de
réduction du capital sont minutieusement réglementées.
Les capitaux propres : le bilan doit faire apparaître les capitaux propres de la sté. Ils
comprennent le capital social, les réserves antérieurement constituées et le résultat (bénéfice
ou perte) = Actif net = Actif brut – Dettes.
Les comptes courants d’associés : les associés peuvent mettre des sommes à la
disposition de la sté sans pour autant lui en faire apport. Ces sommes figurent des comptes,
improprement appelés comptes courants car ils ne peuvent devenir débiteurs. A la demande
des créanciers ces sommes peuvent être bloquées. Pendant longtemps, les comptes courants
d’associés ont eu un régime fiscal de faveur. Les sommes déposées étaient rémunérées dans
des conditions avantageuses pour l’associé. Ce n’est plus le cas présent.
L’avantage de ces avances est leur souplesse car elles ne sont pas juridiquement considérée s
comme des apports. Par exemple le principe d’intangibilité du capital social ne s’y applique
pas.
L’associé qui procède à une avance est un créancier de la sté. Il vient concours avec les autres
créanciers sociaux lorsque l’entreprise est en difficultés (souvent même , en raison d’une
clause de déclassement, il est payé en dernier).
L’inconvénient du système réside dans la possibilité offerte à l’associé de retire ces sommes à
tout moment. Principalement lorsqu’il anticipe des difficultés.
c) Participation des associés aux bénéfices ou aux économies et contribution aux pertes
Tout associé a vocation à participer aux bénéfices ou aux économies. Il doit aussi contribuer
aux pertes. Il s’agit là de principes fondamentaux. Notre droit prohibe pour cette raison les
clauses qui y portent atteinte.
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de la santé, du tourisme et des loisirs. Une association peut ainsi accomplir des actes de
commerce. Mais malgré ces rapprochements la distinction présente toujours un intérêt : les
règles de constitution ne sont pas les mêmes, la capacité des associations est plus réduite, les
règles de partage de l’actif lors de la dissolution diffèrent. Enfin, il n’y a pas de responsabilité
individuelle des membres de l’association en raison des engagements de la personne morale.
La frontière entre la sté et l’association est ainsi définie : tout groupement qui poursuit une
activité désintéressée est nécessairement une association. Inversement, tout groupement qui a
pour but de procurer un bénéfice à ses membres est nécessairement une sté.
Rien n’interdit cependant à une association d’avoir une activité commerciale dès lors
qu’elle ne distribue pas de bénéfices à ses membres.
La société peut également être distinguée du GIE qui a pour but de faciliter ou de
développer l’activité économique de ses membres, d’améliorer ou d’accroître les résultats de
cette activité. Le GIE se distingue de la sté dans la mesure où il n’a pas vocation à réaliser des
bénéfices. Son objet doit en outre être un prolongement de l’activité de ses membres.
L’article 1832 du Code civil énonce que les associés s’engagent à contribuer aux pertes. Si la
sté fait de mauvaises affaires, l’associé risque ainsi de perdre son apport.
La règle ne signifie pas que l’associé peut être poursuivi par un créancier impayé si la sté est
insolvable. Seuls en effet les associés d’une SNC ou les associés commandités sont tenus
indéfiniment et personnellement du passif : c’est la contribution aux dettes. Elle est invoquée
par les créanciers à l’encontre des associés.
⮚ La contribution aux pertes joue dans ttes le stés et n’affecte que les relations entre les
associés et la sté.
Exception :
- dans les stés de capitaux, en cas de perte de la moitié du capital social, les associés
doivent renflouer la sté.
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- Au moment de la cession de parts ou d’actions qui ne sera vendu qu’à leur valeur
réelle potentiellement inférieure à leur valeur nominale.
γ) Les prohibitions
Art. 1844-1 civ. La part de chaque associé dans les bénéfices et sa contribution aux pertes
se déterminent à proportion de sa part dans le capital social et la part de l'associé qui n'a
apporté que son industrie est égale à celle de l'associé qui a le moins apporté, le tout sauf
clause contraire.
Toutefois, la stipulation attribuant à un associé la totalité du profit procuré par la société ou
l'exonérant de la totalité des pertes, celle excluant un associé totalement du profit ou mettant à
sa charge la totalité des pertes sont réputées non écrites.( Contribué à l'ADN de ce qu'est une
société)
Les associés sont assez libres de répartir les bénéfices et les pertes.
Le principe d’égalité posé par l’article 1844-1 n’est que supplétif. Il existe ainsi de
nombreuses clauses statutaires de répartition des bénéfices.
Les rédacteurs des statuts doivent cependant tenir compte des prohibitions.
La prohibition la plus importante est celle relative aux clauses léonines.
Est léonine la stipulation qui attribue à un associé la totalité du profit ou des pertes, ou qui
l’exonère de tout profit ou de toute perte. Le législateur impose ainsi que chaque associé
supporte une part de risque, bénéficie d’une part de gains. La vocation d’un associé aux
bénéfices doit s’apprécier sur toute la durée de la sté, en prenant en compte les trois moments
possibles de perception des bénéfices par un associé (en participant à la distribution des
dividendes, en vendant ses droits sociaux avec plus-value, en participant au partage du boni
de liquidation).
Les clauses de ce type que l’on rencontre dans la pratique sont rarement aussi radicales. Plus
souvent l’on trouve des clauses plus subtiles qui reviennent insidieusement à prémunir un
associé contre les aléas de la sté.
Ex : engagement pris par le gérant d’une SCI de verser à ses coassociés un dividende
minimum.
Sanction :
Toute clause léonine est « réputée non écrite ». La prohibition concerne aussi bien les
clauses statutaires que les clauses extra-statutaires, qu’elles soient temporaires ou sans durée
définie. Cela signifie qu’elles ne produisent aucun effet, mais elles n’entraînent pas la nté de
la sté.
L’affectio societatis exprime l’intention de tous les associés de participer à une œuvre
commune sur un pied d’égalité. Cette exigence est traditionnelle bien qu’elle ne soit précisée
dans aucun texte. Son intensité peut varier d’une sté à l’autre : plus grande dans les petites
entreprises.
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La notion est importante pour qualifier les groupements. Lorsque l’affectio societatis fait
défaut, il n’y a pas société (cas du contrat de prêt, du contrat de travail). La recherche de
l’affectio societatis est tout particulièrement importante pour déceler l’existence de sociétés
créées de fait dépourvues de la personnalité morale faute d’immatriculation (cas des stés
créées de fait pouvant exister entre concubins).
L’existence de l’affectio societatis est aussi l’un des critères de distinction de la sté et de
l’indivision (il s’agit d’un groupe de personnes ayant des droits sur la même chose). .
L’article 1128 du code civil énonce les conditions de validité du contrat. La notion de cause
ayant disparu, la combinaison des articles 1162 et 1169 apporte une nuance à cette disparition.
En effet, le contrat ne peut déroger à l’ordre public ni par ses stipulations, ni par son but, que
ce denier ait été connu ou non par toutes les parties au contrat.
Par ailleurs, un contrat conclu à titre onéreux est nul lorsque, au moment de sa formation, la
contrepartie convenue au profit de celui qui s’engage est dérisoire ou illusoire.
La présence d’un ordre public économique en droit des sociétés impose des règles impératives
dans la constitution ou l’organisation des sociétés qui permettent de garantir la libre
concurrence, la liberté d’entreprendre ou encore la transparence financière et comptable.
Ainsi, celui-ci assure par exemple l’égalité des associés ce qui conduit à prohiber les clauses
léonines.
Rappel : l’article 6 du code civil dispose que « l’on ne peut déroger, par des conventions
particulières, aux lois qui intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs.
La sté immatriculée donne naissance à une personne juridique distincte des associés :
personne morale autonome, animée par un intérêt social plus large que le simple intérêt des
associés qui est de faire des économies et/ou des bénéfices.
Cette conception institutionnelle apparaît dans la définition du contrat de sté qui utilise le
terme « instituée ». Par ailleurs, de nombreuses règles s’imposent à la volonté des associés
(règles de majorité dans les AG, organes de contrôle…).
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La société est un contrat entre associés La société est une personne juridique autonome
❖ Nécessité d’un contrat, fruit de la volonté ❖ Le contrat de société donne naissance à une
des parties. personne morale si et seulement si les
❖ Respect des conditions générales de conditions requises par la loi sont satisfaites à
validité de tout contrat en droit civil mais savoir, les formalités de publicité
également dispositions spécifiques à (immatriculation). Sans cette formalité, la
certaines sociétés société existe bien mais uniquement en tant
❖ Fonctionnement régi par les statuts de la que contrat et donc uniquement à l’égard de
société dès lors qu’ils ne sont pas ses signataires.
contraires aux dispositions impératives de ❖ Après acquisition de la personnalité morale,
la loi (code civil ou code de commerce) la société fonctionne selon des principes qui
lui sont propres qu peuvent être contraires aux
= intérêts individuels de ses associés (ex. :
Organisation des rapports internes à la recours à la majorité pour les décisions,
société (cad des rapports entre associés) respect de l’objet social, reconnaissance d’un
intérêt social distinct de la somme des intérêts
individuels de ses associés).
=
Possibilité de rapports externes
Cette assertion prend corps en cours de vie sociale où il apparaît que les volontés individuelles
(et les intérêts individuels des associés) sont parfois dépassées et passent au second plan par
rapport à l’intérêt social qui s’impose aux associés et aux dirigeants.
En effet, l’intérêt social (c’est-à-dire, l’intérêt de la société) n’est pas la somme des intérêts
individuels des associés qui la composent ; c’est l’intérêt fondamental de la
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Si la notion d’intérêt social désormais bien intégrée au droit commun des sociétés à l’article
1833 du code civil, et dans les dispositions préliminaires des sociétés commerciales à l’article
L. 210-10 C.com. en tant que véritable principe de gestion légale, il n’en est pas pour autant
défini par la loi.
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En fait, ces deux conceptions ne sont pas exclusives l’une de l’autre : de la même manière que
la société a une nature hybride, l’intérêt social s’avère être un mélange des deux acceptions
(sté-contrat et sté-personne morale autonome).
Finalement, l’intérêt social peut se définir comme l’intérêt propre de la société en tant que
personne morale.
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Abus de majorité
Responsabilité civile =
vote des assocé s, contraire à l'inté rê t social, é mis dans
sur le fondement de la faute le seul but de favoriser les membres de la majorité au
dé triment de l'inté rê t des autres associé s. Le juge peut
de gestion ordonner le versement de DI aux minoritaires et à la
socié té (sur le fondement de la RC des majoritaires) ,
ainsi que la nullité de la dé cision adopté e.
Protection de l'intérêt
social
Nomination d'un adminitrateur
Nomination d'un expert de
gestion provisoire
Lorsque la gestion de la société est paralysée par la
Le juge peut, à la demande des associé s, nommer un mé sentente ou la carence des organes sociaux, la protection
expert chargé d'é tablir un rapport sur une opé ration de de l'inté rêt social peut amener le juge à nommer un
gestion contestée par les associé s, et susceptible de administrateur provisoire
porter atteinte à l'intérê t social
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Depuis la loi Pacte de 2019, les associés ont la possibilité d’intégrer une clause, dans les
statuts, sur la raison d’être de la société, qui traduirait l’ambition des associés. Les débats
parlementaires de la loi Pacte n’ont pas dégagé de consensus sur cette définition.
⮚ Cela dit, on sait ce que n’est pas la raison d’être : elle n’est pas l’objet social
La raison d’être ne doit pas être confondue avec l’objet social. En effet, ce dernier définit
uniquement le champ d’activité de la société et, par suite, délimite les pouvoirs des dirigeants
et l’action des associés. L’objet social est inscrit obligatoirement dans les statuts.
L’objet social répond à la question : Quoi ?, au sens de la société fait quoi, quelle est son
activité ?
La raison d’être incite donc les chefs d’entreprise à prendre en considération leur
environnement et à ne plus être guidés par des raisons court-termistes « d’avoir pour » inscrire
l’entreprise dans une recherche à long terme dans laquelle s’inscrit l’objet social.
Les sociétés ayant opéré ce choix pourront le mettre en avant en faisant publiquement état de
leur statut d’entreprise à mission, indiquant ainsi que les associés se sont fixé un objectif autre
que le seul partage des bénéfices.
Ex. :
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Il ne faut pas se leurrer sur les raisons d’être que certaines sociétés inscrivent dans leurs
statuts et diffusent aux tiers. Dans bon nombre de cas, il s’agit surtout d’opération de
marketing de type « greenwashing » pour se faire bien voir de la clientèle.
Le droit offre un panel de sociétés différentes. Ces différences résultent soit de la nature,
civile ou commerciale, de la société (à raison soit de la nature de l’activité exercée, soit de la
forme sociétale choisie), soit de l’importance donnée au choix des associés (soit en raison de
leur qualité même, soit en raison de leur apport financier).
L’existence des sociétés commerciales et des sociétés civiles découle de la distinction entre le
droit civil et le droit commercial. L’intérêt de cette classification réside dans la distinction du
régime juridique qui leur est applicable.
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Sociétés commerciales
SCS
(Socié té en commandite
simple) Tout achat de biens meubles
pour les revendre
SARL
(Sté à responsabilité
limité e) Tout achat de biens
immeubles pour les revendre,
sauf promotion immobilière
EURL
(Entreprise Toute opération
unipersonnelle à d'intermédiaire pour l'achat,
responsabilité limitée) la souscription ou la vente
d'immeubles, de fonds de
commerce, d'actions ou de
parts de stés immobilières
SA
(Société Anonyme)
Toute enreprise de location
de meubles
SCA
(Sté en commandite par Toute entreprise de
action) manufactures, de commission,
de transport par terre ou par
eau
SAS
(Sté par actions Toute entreprise de
simplifiée) forunitures, d'agence,
bureaux d'affaires,
établissements de vente à
l'encan, de spectacles publics
SASU
(Sté par actions
Toute opération de change,
simplifié e banque, courtage, activité
unipersonnelle) d'émission et de gestion de
monnaie électronique et tout
service de paiement
SE
(Sté européenne) Toutes les opérations de
banques publiques
A la lecture du schéma précédent, on comprend que la majorité des sociétés que l’on
rencontre dans la vie des affaires sont commerciales.
Elles le sont :
- soit parce que les associés ont choisi une forme commerciale par nature (la sté sera
donc commerciale en raison de sa forme que l’activité exercée soit civile ou
commerciale),
- soit, alors que la forme de la société n’est pas commerciale , parce que l’activité
exercée est commerciale.
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