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Droit Patrimonial

Droit patrimoniale des époux :


1- Pendant le mariage :

Aucune règle ne régit les rapports pécuniaires des époux, ni entre eux ni à l’égard des tiers.
Le seul principe qui s’applique est celui de la séparation des biens. Ainsi chacun des époux
garde la pleine propriété de ses bien quel que soit la date de l’acquisition après ou avant le
mariage.

Avec la réforme de 2004 la moudawana a introduit une disposition qui permet la dérogation
a cette règle rigide du principe de la séparation des biens. Les deux époux peuvent rédiger
un document distinct du contrat de mariage dans lequel ils détermine par commun accord
les conditions de fructification et de réparation des biens qu’ils auront acquis pendant le
mariage.

1A. La séparation des biens :

La règle séparatiste édicte que chaque époux exerce toutes la prérogative attachée aux biens
objets de sa propriété. Si le bien est approprié communément il aurait une cogestion.

a- L’indépendance de gestion :

Le principe renvoie à l’indépendance patrimonial des époux, chacun demeure propriétaire


de ses biens personnels. Cette Independence de gestion d’a été expressément édictée dans
le quatrième alinéa de l’article 35 « La femme mariée à l’entière liberté d’administrer et de
disposer de ses biens sans aucuns contrôles du mari ces derniers n’ayant aucun pourvoir sur
les biens de son épouse »

La réforme de 2004 a abrogé l’article 35 pour instaurer une Egalite entre les époux dans la
direction du foyer.

En vertu de cette séparation des biens les époux peuvent jouir et disposer de façon
autonome leurs biens en toute liberté sous réserve de contribuer au charge de la vie
familiale et les charges des enfants. En autre terme ce qui appartient à la femme
n’appartient pas au mari et ce qui appartient au mari n’appartient pas à la femme.

b- Les époux indivisaires

Dans certain situation les époux peuvent acquérir un bien en indivision dans ce cas la gestion
est collégial toutes acte se trouve conditionné à l’accord des deux époux on distingue 3
actes :
Les actes conservatoires : appelé aussi acte de sauvegarde, sont des acte matériel ou
juridique de soustraire un bien d’un péril imminent le pouvoir d’initiative de chaque
indivisaire est total conformément à l’article 967 DOC.

Les actes d’administration : des actes accomplie dans l’intérêt de l’indivision et dans
l’urgence laisse toute liberté aux époux

Les actes de dispositions nécessitent le consentement des deux époux.

1B. Le contrat de gestion des biens :


Le CF donne la possibilité aux époux de rédiger un contrat annexe à l’acte de mariage dans
lequel il détermine par commun accord le mode de gestions et de répartition de leurs biens
cette options est facultatif

1. Le recours facultatif au contrat de gestions des biens

Après la réforme de 2004, le principe de séparation des biens a perdu une grande part de son
absolutisme. La raison est dû à la disposition législative qui donne le droit aux épouse de définir
communément les conditions de leurs biens. L’article 49 édicte « les deux époux disposent chacun
d’un patrimoine propre toutefois les époux peuvent se mettre d’accord sur les conditions de
fructification et de répartition des biens qu’ils auront acquis pendant le mariage »

Les époux donc peuvent s’entendre avant la conclusion de l’acte de mariage. Sur la gestion et la
répartition des biens qui seront acquis pendant le mariage. Ils doivent rédiger un acte sépare du CT
DE MARIAGE dans lequel ils précise qu’ils ont opté pour la communauté du patrimoine, les
conditions de liquidation et du partage en cas de divorce.

Dans cette régime conventionnelle les époux sont libre de déterminer le contenu de leurs
engagements. Il doit respecter l’ordre publique et ne pas etre contraire aux bonnes mœurs. Ils sont
écartés de cette gestions les biens acquis avec les revenus d’une activité professionnelle, les biens
propres, acquise avant le mariage ; ainsi les biens reçus par voie de donation, succession ou legs, ces
différents biens demeure des propriétés personnelles et peut disposer librement.

La gestion des biens commun exige un problématique dans la nécessité de l’accord des deux
personnes dans la décision importante tel que la vente du bien.

2- Après la dissolution du mariage :

La jurisprudence a souvent emprunté des règles communautaires en matière de liquidation pour les
appliquer à un régime par essence séparatiste.

1A. Le sort des biens acquis avant le mariage :

En cas de divorce les biens acquis avant le mariage sont attribué à leur propriétaire.
a. Le partage privatif

Les biens appartenant à l’un de époux avant le mariage demeure sa propriété, pendant et après un
divorce. L’article 49 édicte le même principe dans son 4eme alinéa que chacun dispose d’un
patrimoine propre et en cas de désaccorde en fait recours à la preuve.

La preuve de la propriété acquise avant le mariage ne pose pas de difficulté lorsqu’il y a pas
immixtion.

La gestion d’un époux des biens de son conjoint peut créer une confusion de patrimoine qui rend
difficile la preuve.

Les biens doivent etre gérer est administré par le conjoint propriétaire en toute indépendance dans
le cas où le mari est gestionnaire de tout ou partie de patrimoine de sa femme il doit restituer à celle-
ci les biens dont il avait l’administration et la jouissance.

b. Le cas de la dot :

La dot est une condition essentielle pour la conclusion du mariage. C’est une offrande par l’époux
pour manifester sa volonté de contracté de fonder une famille stable et consolider les liens
d’affection et vie commune entre les deux époux. La valeur de la dot n’obéit à aucune règle au
barème de détermination. Article 28 édicte « tout ce qui peut servir légalement d’obligation peut
etre Saadaaq »

La dote est en principe la propriété exclusive de la femme qui dispose pleinement. LE MARI NA DONC
AUCUN DROIT SUR SON OFFRANDE IL NE PEUT EXIGER LE REMBOURSEMENT OU EN RECLAMER UNE
PARTIE. Le législateur est ferme à cette égard. Lorsque l’époux ne transmet pas la dot elle devient
une créance. Il s’agit d’une dette imprescriptible.

1B. Le sort des biens acquis pendant le mariage :

La règle : les biens acquis pendant le mariage soient partagé entre les deux époux en fonctions de
l’apport de chacun.

a. La plus-value personnelle :

La femme renfloue le patrimoine de son époux en l’aidant dans son travail en allégeant sa
contribution aux charges du ménage et après un divorce l’épouse se sent spoliés et dépourvu d’un
patrimoine propre. Dans cette situation le juste est que les biens soit partagé moitié-moitié entre les
deux époux. Cette esprit d’entre aide engendré des problèmes lorsqu’il y a une dissolution du
mariage.

L’article 49 apporte un début de réponse (il prévoit que les deux conjoints disposent d’un patrimoine
propre qu’il leurs appartient de se mettre d’accord par un document distinct de l’acte de mariage sur
le mode de fructification et de répartition des biens acquise pendant la relation conjugale.

Le conjoint qui prétend à un droit alors doit justifier sa contribution dans l’acquisition de ce bien
notamment par son travail son temps et toutes autre contribution que le tribunal peut prendre en
compte pour dénouer le litige éventuel.
Le tribunal évalue l’étendue, la nature et les effets sur le patrimoine de chacun des époux durant la
periode du mariage.

Une étude de la jurisprudence, en témoigne une affaire de 24 AVRIL 2006.

En l’espèce le mari Avit acquis un immeuble de 4 appartement est deux villas pendant le mariage
ainsi qu’un terrain qui avait inscrit sous le livre foncier sous son nom. Ignorant la participation de sa
femme. Qui avait vendu ces bijoux en or et entretenait le foyer familial par son travail domicile en
tant que couturier. En sollicitant le divorce l’épouse avait demandé à ce que les biens acquis par le
mari soient partage de façon bénéficiaire. Le mari conteste le bienfondé de la demande en
considérant que la femme est analphabète et qu’elle n’a jamais participé aux charge de la maison en
plus elle apporte pas de preuves de sa participation effective. En se fondant sur l’article 49 le juge
avait confirmé que le droit de la femme sur la richesse acquise pendant le mariage par les deux
époux est un droit connu par le chraa depuis des siècles, en présence de plusieurs témoins attestant
sa véritable participation dans la constitution du patrimoine de son mari le tribunal a décidé un
partage équitable des biens entre les deux.

Avant même que la réforme du CF NE SOIT ENTREPRISE LE JUGE ont eu recours à l’application de
cette mesure d’équité sociale.

Trouvent son origine dans un pratique coutumier de la régions Souss du Maroc. Il s’agit de tizla en
arabe KAD WZ SIAYA labeur et travail. En cas de divorce ou de décès du mari de s’assurer une partie
du patrimoine de ce dernier équivalent à sa participation matérielle au seins du foyer conjugal.

Réserver aux époux qui travaille car sont capable de fournir des pièces justifiant la participation.

Le droit marocain ne reconnait pas le travail domestique et ne le considère pas comme véritable
fonction. Même si la femme qui contribue à l’organisation, éducation, suivi de scolarité, pourrez se
retrouver en cas de divorce exclue de la propriété des biens acquis par son mari pendant le mariage.

Ex dans l’arrêt 8 avril 1991 la contribution de l’épouse aux charge ménagère n’est pas un élément
suffisant lui permet de réclamer une partie des biens acquis par le mari.

b. La moins-value personnelle

En constate une pénétration des idées communautaire dans un régime séparatiste par nature. Des
époux se constitue un actif commun par voie contractuelle ou par un jugement de divorce constatant
la participation de l’époux dans la fructification du patrimoine.

Les dettes consentis par un seul conjoint son propre intérêt n’oblige que ce dernier. L’épouse qui
revendiquait des biens saisis par le trésor public nécessite que la preuve que ces biens étaient sa
propriété sans démontrer le ct de mariage.
La Donation :

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