droit de la famille

Introduction

● Cadre historique :
AV protectorat : droit musulman du rite Malekite
durant le protectorat : statut personnel des étrangers
AP protectorat : code du statut personnel - moudawana al ahwal
Chakhsiya (1957-1958) → modifié en 1993
Actuellement : Code de la famille de 2004
● Définition de la famille :
Article 32 de la Constitution : La famille, fondée sur le lien légal
du mariage, est la cellule de base de la société. L'Etat oeuvre à
garantir par la loi la protection de la famille sur les plans
juridique, social et économique, de manière à garantir son
unité, sa stabilité et sa préservation.
● Champ d’application :
- tous les marocains, sauf si confession Juive
- Aux réfugiés
- a tout couple lorsque l’un est marocain ou musulman

Les fiançailles

a. la détermination des fiançailles

i. Définition :

Article 5 du CF : les fiancailles constituent une promesse mutuelle

de mariage entre un homme et une femme.
Les fiançailles se réalisent lorsque les deux parties font savoir
par tout moyen admis la promesse mutuelle de se marier. Il en est
ainsi de la récitation de la Fatiha, et des pratiques admises par
l’usage tel que l'échange de cadeaux.

ii. Modalités :

les fiancailles sont donc une manifestation de la volonte d’un

homme et une femme, de s’unir par les liens du mariage, sa preuve
peut se faire par tout moyen. Si l'on ne considère pas que les
fiançailles soit un contrat qui oblige a la conclusion finale d’un
mariage, il s’agit d’un fait juridique qui donne naissance a des effets
spéciaux énumérés par les textes.

b. Effets possible des fiançailles :

i. la rupture des fiançailles :
La rupture des fiançailles est libre et n’ouvre droit à indemnisation
qu’en cas de préjudice. elle entraine a la demande d’un intéressé,
l’obligation de restitution de la dot et des autres donations faites en
vue du mariage sauf exceptions.

ii. restitutions des donations :

1. principe :
En cas de rupture des fiançailles, les parties ont droit à la restitution
des cadeaux échangés, elle se fait en l'état ou selon la valeur au
jour de la remise.

2. exception :
La partie ayant rompu les fiançailles, peut perdre le droit à la restitution
lorsque la rupture est volontaire, abusive, ou non motivée.