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DOSSIER DE SUBSTITUTION LICENCE PROFESSIONNELLE DE DROIT NOTARIAL

Sujet de droit de la famille :

Liquidation – partage du régime matrimonial de Madame Caroline Sylvie Sarah X et


de Monsieur Frédéric Pierre X suite à un divorce par consentement mutuel sans
juge.

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En stage chez Maître Delaclauze, il m’est demandé de liquider le régime matrimonial de


Madame Caroline Sylvie Sarah X et de Monsieur Frédéric Pierre X. Ces derniers sont
mariés depuis le 1er février 2013 sous le régime matrimonial de la participation aux
acquêts. Ils souhaitent divorcer par consentement mutuel sans juge.
Par ailleurs, Monsieur et Madame X sont parents de deux enfants qu’ils ont eu en
commun. Il m’est demandé à leur sujet de veiller à une parfaite équité relativement aux
donations précédemment effectuées.

Union célébrée le 1er février 2013.


Régime matrimonial : participation aux acquêts.
Date d’effet du divorce : présumée ce jour en l’absence d’indication. Idem pour la date
provisoire de jouissance divise qui coïncidera avec la date d’effet du divorce.

Madame Caroline Sylvie Sarah X et de Monsieur Frédéric Pierre X avaient choisi comme
régime matrimonial la participation aux acquêts et il est à noter que le contrat de mariage
des époux contient une clause de plafonnement de la créance de participation.
Il s’agit d’un divorce par consentement mutuel sans juge.

Comment procéder à la liquidation-partage du régime matrimonial lors de ce


divorce ?

La liquidation-partage du régime matrimonial est une opération comptable qui consiste à


fixer et à chiffrer les droits de chacun des époux sur leur biens communs ou indivis.
Le partage a pour objet de répartir l’actif et le passif entre les époux en attribuant à chacun
leur part. Les biens ainsi partagés ne sont plus communs ou indivis mais, chacun des ex-
époux en redevient le seul propriétaire.

Le régime de participation aux acquêts est inspiré du régime matrimonial légal allemand
et présente la particularité d’avoir un fonctionnement hybride. En effet, il possède les
caractéristiques du régime de la séparation de biens pendant la durée du mariage, mais
rejoint la logique des régimes communautaires à sa dissolution.
L’intérêt de ce régime de participation aux acquêts permet ainsi aux époux de bénéficier
pendant la durée du mariage des avantages d’un régime séparatiste, notamment du point
de vue de la protection du conjoint à l’encontre des créanciers de l’époux exerçant une
activité professionnelle indépendante, tout en permettant de rétablir davantage d’égalité à
la dissolution du régime en faveur de l’époux ayant les revenus les plus faibles grâce la
logique communautaire.
A l’instar du régime de la séparation de biens, il n’existe pas de masse de biens communs
entre les époux : tous les biens acquis par chacun des époux, à titre gratuit ou onéreux,
avant ou durant le mariage, lui restent personnels. Il est toutefois possible pour les époux,
comme pour les époux séparés de biens, d’acquérir des biens en communs par le biais du
régime de l’indivision. En outre, les biens dont aucun des époux ne parvient à prouver la
propriété exclusive sont présumés indivis. Chaque époux conserve toute liberté dans la
jouissance, l’administration et la disposition de ses biens personnels. Quant aux biens
soumis au régime de l’indivision, ils sont soumis à la cogestion des époux et non au
pouvoir exclusif d’un époux.

La dissolution du régime matrimonial peut survenir soit en raison d’un changement de


régime matrimonial, soit du divorce, soit du décès de l’un des époux. Contrairement au
régime de la séparation de biens, où chacun des époux conserve ses biens personnels au
jour de la dissolution du régime, dans le régime de participation aux acquêts, chaque
époux dispose d’une « créance de participation ». Celle-ci leur permet de profiter de
l’accroissement du patrimoine de son conjoint, auquel on considère qu’il a dû contribuer
pour partie. En revanche, si l’un des époux a vu son patrimoine diminuer depuis le
mariage, il devra supporter seul ce déficit. Pour cela, il conviendra de calculer la différence
entre le patrimoine originaire de chaque époux, constaté au moment du mariage, et son
patrimoine final considéré au jour de la dissolution, afin de calculer l’enrichissement de
chaque époux. Cela suppose donc de faire une évaluation précise du patrimoine de
chaque époux et de sa valeur, au moment du mariage puis au moment de la dissolution.
Lorsque le patrimoine final d’un époux est supérieur à son patrimoine originaire, il devra
verser à son conjoint une compensation financière à hauteur de la moitié du montant de
son enrichissement. Il s’agit, dans une logique communautaire, de maintenir une égalité
entre les époux en faisant profiter chaque époux de l’enrichissement de l’autre

Ce sont les articles 1569 à 1581 du Code Civil qui traitent du régime matrimonial de la
participation aux acquêts. Les articles énoncent,

 Article 1569 : «Quand les époux ont déclaré se marier sous le régime de la
participation aux acquêts, chacun d'eux conserve l'administration, la jouissance et
la libre disposition de ses biens personnels, sans distinguer entre ceux qui lui
appartenaient au jour du mariage ou lui sont advenus depuis par succession ou
libéralité et ceux qu'il a acquis pendant le mariage à titre onéreux. Pendant la durée
du mariage, ce régime fonctionne comme si les époux étaient mariés sous le
régime de la séparation de biens. A la dissolution du régime, chacun des époux a le
droit de participer pour moitié en valeur aux acquêts nets constatés dans le
patrimoine de l'autre, et mesurés par la double estimation du patrimoine originaire
et du patrimoine final. Le droit de participer aux acquêts est incessible tant que le
régime matrimonial n'est pas dissous. Si la dissolution survient par la mort d'un
époux, ses héritiers ont, sur les acquêts nets faits par l'autre, les mêmes droits que
leur auteur.»

 Article 1570 : « Le patrimoine originaire comprend les biens qui appartenaient à


l'époux au jour du mariage et ceux qu'il a acquis depuis par succession ou libéralité,
ainsi que tous les biens qui, dans le régime de la communauté légale, forment des
propres par nature sans donner lieu à récompense. Il n'est pas tenu compte des
fruits de ces biens, ni de ceux de ces biens qui auraient eu le caractère de fruits ou
dont l'époux a disposé par donation entre vifs pendant le mariage.La consistance
du patrimoine originaire est prouvée par un état descriptif, même sous seing privé,
établi en présence de l'autre conjoint et signé par lui. A défaut d'état descriptif ou s'il
est incomplet, la preuve de la consistance du patrimoine originaire ne peut être
rapportée que par les moyens de l'article 1402.»

 Article 1571 : « Les biens originaires sont estimés d'après leur état au jour du
mariage ou de l'acquisition, et d'après leur valeur au jour où le régime matrimonial
est liquidé. S'ils ont été aliénés, on retient leur valeur au jour de l'aliénation. Si de
nouveaux biens ont été subrogés aux biens aliénés, on prend en considération la
valeur de ces nouveaux biens. De l'actif originaire sont déduites les dettes dont il se
trouvait grevé, réévaluées, s'il y a lieu, selon les règles de l'article 1469 troisième
alinéa. Si le passif excède l'actif, cet excédent est fictivement réuni au patrimoine
final.»

 Article 1572 : « Font partie du patrimoine final tous les biens qui appartiennent à
l'époux au jour où le régime matrimonial est dissous, y compris, le cas échéant,
ceux dont il aurait disposé à cause de mort et sans en exclure les sommes dont il
peut être créancier envers son conjoint. S'il y a divorce, séparation de corps ou
liquidation anticipée des acquêts, le régime matrimonial est réputé dissous au jour
de la demande.»

 Article 1573 : « Aux biens existants on réunit fictivement les biens qui ne figurent
pas dans le patrimoine originaire et dont l'époux a disposé par donation entre vifs
sans le consentement de son conjoint, ainsi que ceux qu'il aurait aliénés
frauduleusement. L'aliénation à charge de rente viagère ou à fonds perdu est
présumée faite en fraude des droits du conjoint, si celui-ci n'y a consenti.»
 Article 1574 : « Les biens existants sont estimés d'après leur état à l'époque de la
dissolution du régime matrimonial et d'après leur valeur au jour de la liquidation de
celui-ci. Les biens qui ont été aliénés par donations entre vifs, ou en fraude des
droits du conjoint, sont estimés d'après leur état au jour de l'aliénation et la valeur
qu'ils auraient eue, s'ils avaient été conservés, au jour de la liquidation. De l'actif
ainsi reconstitué, on déduit toutes les dettes qui n'ont pas encore été acquittées, y
compris les sommes qui pourraient être dues au conjoint. La valeur, au jour de
l'aliénation, des améliorations qui avaient été apportées pendant le mariage à des
biens originaires donnés par un époux sans le consentement de son conjoint avant
la dissolution du régime matrimonial doit être ajoutée au patrimoine final.»
 Article 1575 : « Si le patrimoine final d'un époux est inférieur à son patrimoine
originaire, le déficit est supporté entièrement par cet époux. S'il lui est supérieur,
l'accroissement représente les acquêts nets et donne lieu à participation. S'il y a
des acquêts nets de part et d'autre, ils doivent d'abord être compensés. Seul
l'excédent se partage : l'époux dont le gain a été le moindre est créancier de son
conjoint pour la moitié de cet excédent. A la créance de participation on ajoute, pour
les soumettre au même règlement, les sommes dont l'époux peut être d'ailleurs
créancier envers son conjoint, pour valeurs fournies pendant le mariage et autres
indemnités, déduction faite, s'il y a lieu, de ce dont il peut être débiteur envers lui.»
 Article 1576 : « La créance de participation donne lieu à paiement en argent. Si
l'époux débiteur rencontre des difficultés graves à s'en acquitter entièrement dès la
clôture de la liquidation, les juges peuvent lui accorder des délais qui ne
dépasseront pas cinq ans, à charge de fournir des sûretés et de verser des intérêts.
La créance de participation peut toutefois donner lieu à un règlement en nature, soit
du consentement des deux époux, soit en vertu d'une décision du juge, si l'époux
débiteur justifie de difficultés graves qui l'empêchent de s'acquitter en argent. Le
règlement en nature prévu à l'alinéa précédent est considéré comme une opération
de partage lorsque les biens attribués n'étaient pas compris dans le patrimoine
originaire ou lorsque l'époux attributaire vient à la succession de l'autre. La
liquidation n'est pas opposable aux créanciers des époux : ils conservent le droit de
saisir les biens attribués au conjoint de leur débiteur.»
 Article 1577 : « L'époux créancier poursuit le recouvrement de sa créance de
participation d'abord sur les biens existants et subsidiairement, en commençant par
les aliénations les plus récentes, sur les biens mentionnés à l'article 1573 qui
avaient été aliénés par donation entre vifs ou en fraude des droits du conjoint.»

 Article 1578 : « A la dissolution du régime matrimonial, si les parties ne s'accordent


pas pour procéder à la liquidation par convention, l'une d'elles peut demander au
tribunal qu'il y soit procédé en justice. Sont applicables à cette demande, en tant
que de raison, les règles prescrites pour arriver au partage judiciaire des
successions et communautés. Les parties sont tenues de se communiquer
réciproquement, et de communiquer aux experts désignés par le juge, tous
renseignements et documents utiles à la liquidation. L'action en liquidation se
prescrit par trois ans à compter de la dissolution du régime matrimonial. Les actions
ouvertes contre les tiers en vertu de l’article 1341-2 se prescrivent par deux ans à
compter de la clôture de la liquidation.»

 Article 1579 : « Si l'application des règles d'évaluation prévues par les articles 1571
et 1574 ci-dessus devait conduire à un résultat manifestement contraire à l'équité,
le tribunal pourrait y déroger à la demande de l'un des époux.»

 Article 1580 : « Si le désordre des affaires d'un époux, sa mauvaise administration


ou son inconduite, donnent lieu de craindre que la continuation du régime
matrimonial ne compromette les intérêts de l'autre conjoint, celui-ci peut demander
la liquidation anticipée de sa créance de participation. Les règles de la séparation
de biens sont applicables à cette demande. Lorsque la demande est admise, les
époux sont placés sous le régime des articles 1536 à 1541.»

 Article 1581 : « En stipulant la participation aux acquêts, les époux peuvent adopter
toutes clauses non contraires aux articles 1387,1388 et 1389. Ils peuvent
notamment convenir d'une clause de partage inégal, ou stipuler que le survivant
d'eux ou l'un d'eux s'il survit, aura droit à la totalité des acquêts nets faits par l'autre.
Il peut également être convenu entre les époux que celui d'entre eux qui, lors de la
liquidation du régime, aura envers l'autre une créance de participation, pourra
exiger la dation en paiement de certains biens de son conjoint, s'il établit qu'il a un
intérêt essentiel à se les faire attribuer.»
On en déduit que le patrimoine originaire dudit couple comprend les biens qui
appartenaient à chacune des parties au jour du mariage et ceux acquis par succession et
libéralité, ainsi que tous les propres par nature. Ces biens sont estimés d’après leur état
au jour du mariage ou au jour où ils ont échu dans le patrimoine et d’après leur valeur au
jour de la liquidation. S’ils ont été vendu, ce sera la valeur du jour de l’aliénation, si de
nouveaux biens leur ont été subrogés, on prendra en compte la valeur de ces derniers. De
ce total, on déduit le passif grevant ces même biens.

Concernant le patrimoine final, il comprend les biens qui appartiennent à chacune des
parties au jour de la dissolution du mariage. A ces biens sont joints ceux donnés sans le
consentement du conjoint, ainsi que le montant de leurs améliorations, et ceux aliénés
frauduleusement. Ces biens sont estimés d’après leur état au jour de la dissolution du
régime et d’après leur valeur au jour de la liquidation. Pour les biens donnés sans le
consentement du conjoint et ceux aliénés frauduleusement, ils sont estimés d’après leur
état au jour de l’aliénation et la valeur qu’ils auraient eue, s’ils avaient été conservés, au
jour de la liquidation. De ce total, on déduit le passif grevant ces mêmes biens.

Pour la détermination des acquêts nets, elle s’effectue par comparaison pour chacune
des parties entre le patrimoine originaire et le patrimoine final. Si le patrimoine originaire
est supérieur au patrimoine final : le déficit est entièrement supporté par chacune des
parties. Si le patrimoine final est supérieur au patrimoine originaire : la différence
représente les acquêts nets.

Avant d’évoquer la détermination de la créance de participation, évoquons le fait que


Madame Caroline Sylvie Sarah X et de Monsieur Frédéric Pierre X divorcent par
consentement mutuel sans juge. Il s’agit d’une procédure amiable (articles 229-1 à 232 du
Code. Civil) qui suppose que le couple s’accorde sur le principe du divorce mais aussi, sur
l’ensemble de ces effets comprenant notamment le partage des biens. Dans ce cas précis,
il ne s’agit pas d’un divorce conflictuel néanmoins, une jurisprudence de 2019 est venue
modifier la pratique juridique quant à la mise en œuvre de la clause de plafonnement.
La clause de plafonnement de la créance de participation permettait d’exclure les biens à
caractère professionnel du calcul. La jurisprudence, faisant primer les effets de l’article
265 alinéa 2 du Code civil, cette clause se trouve révoquée, sauf à ce que les époux
s’entendent en cours de divorce sur la créance de participation. Je ne retiens pas cette
hypothèse et décide d’appliquer la jurisprudence. La créance de participation devra donc être
calculée en tenant compte de l’actif professionnel des époux.

En ce qui concerne la détermination de la créance de participation, s’il n’y a que des


acquêts nets que d’un seul côté : la partie qui n’a point d’acquêt net est créancière de
l’autre pour la moitié de ce montant. Si il y a des acquêts nets de part et d’autre : ils
doivent-être compensés. Seul l’excédent se partage : la partie dont le gain a été le
moindre est créancière de l’autre pour la moitié de cet excédent.
Comme indiqué en introduction, le contrat de mariage de Madame Caroline Sylvie Sarah
X et de Monsieur Frédéric Pierre X contient une clause de plafonnement de la créance de
participation. Cependant, en l’état actuelle de la jurisprudence, pareille clause s’analysant
en un avantage matrimonial destiné à prendre effet à la dissolution du régime matrimonial,
elle est révoquée de plein droit par le divorce. En effet, dans un arrêt du 18 décembre
2019, (Cass. 1re civ., 18 déc. 2019, n° 18-26337), la Cour de cassation a jugé que la
clause d’exclusion de l’actif professionnel inséré dans un régime de participation aux
acquêts constitue un avantage matrimonial qui est révoqué de plein droit par le divorce par
l’effet de l’article 265 alinéa 2 du Code civil. Dès lors, et sauf accord des ex-époux, l’actif
professionnel doit être pris en compte pour le calcul des acquêts et l’indemnité à verser à
l’ex-époux qui s’est le moins enrichi.

 Article 265 : « Le divorce est sans incidence sur les avantages matrimoniaux qui
prennent effet au cours du mariage et sur les donations de biens présents quelle
que soit leur forme. Le divorce emporte révocation de plein droit des avantages
matrimoniaux qui ne prennent effet qu'à la dissolution du régime matrimonial ou au
décès de l'un des époux et des dispositions à cause de mort, accordés par un
époux envers son conjoint par contrat de mariage ou pendant l'union, sauf volonté
contraire de l'époux qui les a consentis. Cette volonté est constatée dans la
convention signée par les époux et contresignée par les avocats ou par le juge au
moment du prononcé du divorce et rend irrévocables l'avantage ou la disposition
maintenus. Toutefois, si le contrat de mariage le prévoit, les époux pourront toujours
reprendre les biens qu'ils auront apportés à la communauté. »

Pour le calcul des créances entre époux, il s’agit de répertorier les éventuels transferts
de valeurs réalisés entre les patrimoines propres des parties. Ces créances ne rentrent
pas dans l’établissement de la masse partageable. Elles ne donnent pas lieu à
prélèvement et ne portent intérêt que du jour de la sommation. Les créances entre époux
sont soumises, en vertu des dispositions de l’article 2224 du Code Civil au délai de
prescription de 5 ans.

 Article 2224 : « Les actions personnelles ou mobilières se prescrivent par cinq ans
à compter du jour où le titulaire d'un droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui
permettant de l'exercer. »

Monsieur X ne détient aucune créance .


Madame X ne détient aucune créance.

Patrimoine originaire de Monsieur Frédéric Pierre X

Actif
Biens présents :
Economies au jour de son mariage :
Biens futurs :
Recueillis par succession, donation ou legs au cours du mariage :
Chalet Savoie : 3,000,000.00 €

Passif

Patrimoine originaire net : 3,000,000.00 €

Patrimoine final de Monsieur Frédéric Pierre X

Actif
Chalet Savoie : 3,000,000.00 €
Parts Clinique Beauséjour : 2,000,000.00 €
Somme donnée au fils et prélevée sur ses économies personnelles ( Madame X
n’est pas intervenue à l’acte de donation) : 250,000.00 €

Passif
Prêt pour le logement indivis : 400,000.00 €

Patrimoine final net : ( Actif – Passif) 4,850,000.00 €

Patrimoine originaire de Madame Caroline Sylvie Sarah X

Actif
Biens présents :
Cabinet de psychiatre : 200,000.00 €
Murs du cabinet : 400,000.00 €
Economies au jour de son mariage :
Biens futurs :
Recueillis par succession, donation ou legs au cours du mariage :
Portefeuille de valeurs mobilières : 300,000.00 €

Passif
Prêt trésorerie (en supposant qu’il n’est pas été déjà déduit de la valeur du cabinet
de psychiatre) : 120,000.00 €

Patrimoine originaire net : 780,000.00 €

Patrimoine final de Madame Caroline Sylvie Sarah X

Actif
Cabinet de psychiatre : 200,000.00 €
Murs du cabinet : 400,000.00 €
Portefeuille de valeurs mobilières : 300,000.00 €
Immeuble donné sans le consentement de son époux : 250,000.00 €

Passif
Prêt trésorerie (en supposant qu’il n’est pas été déjà déduit de la valeur du cabinet
de psychiatre) : 120,000.00 €

Patrimoine final net : 1,030,000 €

Etablissement des masses actives et passives indivises

Actif
le logement familial : 1,200,000.00 €

Passif

Il ne sera pas fait état du prêt de Monsieur X qui lui demeure personnel.

Patrimoine indivis net : (actif -passif) 1,200,000.00 €

Etablissement des acquêts nets de Monsieur Frédéric Pierre X

Patrimoine final net : 4,850,000.00 €


Patrimoine originaire net : 3,000,000.00 €

Acquêts nets : 1,850,000.00 €

Etablissement des acquêts nets de Madame Caroline Sylvie Sarah X

Patrimoine final net : 1,030,000.00 €


Patrimoine originaire net : 780,000.00 €

Acquêts nets : 250,000.00 €

Créance de participation

Acquêts nets de Monsieur Frédéric Pierre X : 1,850,000.00 €


Acquêts nets de Madame Caroline Sylvie Sarah X : 250,000,00 €

Créance de participation due par Monsieur Frédéric Pierre X au profit de Madame


Caroline Sylvie Sarah X : ( Acquêts nets Monsieur - Acquêts nets Madame , divisé
par 2) soit 800,000.00 €

Détermination de la valeur des droits indivis

Valeurs des droits indivis de Monsieur Frédéric Pierre X


Moitié du solde de l’actif net, soit : 600,000.00 €

Valeurs des droits indivis de Madame Caroline Sylvie Sarah X


Moitié du solde de l’actif net, soit : 600,000.00 €

Synthèse des droits des parties au titre de la liquidation globale


du régime matrimonial

Valeur des droits de Monsieur Frédéric Pierre X


Droits dans l’indivision : 600,000.00 €
Diminué de la créance de participation : 800,000.00 €

Total : - 200,000.00 €

Valeur des droits de Madame Caroline Sylvie Sarah X


Droits dans l’indivision : 600,000.00 €
Augmenté de la créance de participation : 800,000.00 €

Total : 1,400,000.00 €

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