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TITRE I :
L’ENCADREMENT DE L’ACTION
ADMINISTRATIVE
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Le contrôle est une nécessité pour assurer la conformité ou la
compatibilité des décisions avec une norme supérieure. L’Administration est
soumise à divers contrôles1. L’objectif étant de vérifier si elle accomplit
correctement ses diverses missions. Le contrôle peut revêtir plusieurs formes
parmi lesquelles le contrôle non – juridictionnel (CHAP I) et le contrôle
juridictionnel (CHAP II) sur lesquels l’accent sera mis. D’autres classifications
existent. Il y a d’abord la classification qui met l’accent sur le contrôle a priori
et le contrôle a posteriori. Le contrôle a priori est celui qui précède l’action.
Le contrôle a posteriori par contre est celui qui s’exerce après l’entrée en
vigueur de l’acte. Une autre classification peut être faite entre le contrôle de
régularité et le contrôle d’opportunité. Au niveau du premier contrôle ci-
dessus cité, appelé encore contrôle de la légalité, l’autorité vérifie la légalité
formelle et la légalité de fond de l’acte. L’autorité va donc vérifier si la règle de
droit a été bien appliquée. Par contre, le contrôle d’opportunité est beaucoup
plus poussé car il met l’accent sur des aspects physiologiques au moment de
l’édiction de l’acte. Ce contrôle vise également à s’assurer du bon
fonctionnement des services au point de vue politique, technique et financier.
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Le but du contrôle de l’administration est de vérifier si cette dernière assure bien les différentes missions,
charges qui lui sont assignées.
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Le contrôle non – juridictionnel est celui qui n’est pas exercé ou confié à
une juridiction (un tribunal par exemple). Il peut être notamment un contrôle
interne aménagé dans le cadre des structures administratives. C’est dans cette
perspective que l’on étudiera les recours administratifs. Il peut aussi être exercé
par des autorités administratives indépendantes (AAI).
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Saisine de l’autorité qui a émis l’acte même
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Saisine du supérieur immédiat
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Exemple : saisine du Ministre de l’Intérieur contre un acte émis par un Gouverneur
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Les recours administratifs permettent de proroger les délais du recours
pour excès de pouvoir (Cf. Section n°2 ci-dessous).
Au Gabon, elles sont apparues dans les années 90. Parmi les autorités
administratives indépendantes, nous pouvons citer le Médiateur de la
République, la Haute Autorité de la Communication (HAC qui a remplacé le
Conseil National de la Communication-CNC), la CNLEI, l’Agence de
Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP),
l’Agence Nationale de l’Aviation Civile.
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On vise le règlement à l’amiable. Aussi l’administration a-t-elle l’opportunité de reformuler sa décision
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indépendance tout à fait caractéristique. Indépendance d’abord organique car
elles sont composées de membres dont la désignation relève de la compétence
des plus hautes autorités de l’Etat. Leur indépendance est également
fonctionnelle : elles ne sont ni rattachées au pouvoir législatif, ni au pouvoir
judiciaire, ni subordonnées à l’exécutif. Ce dernier ne dispose à leur égard ni de
pouvoir hiérarchique, ni de pouvoir de tutelle. Cette indépendance leur est
accordée pour leur permettre d’exercer au mieux la mission particulière de
régulation qui leur est assignée ;
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République (vérifier l’actualité de ces données) ». Il bénéficie d’une immunité
pour les opinions ou les actes qu’il accomplit dans l’exercice de sa mission. Par
la même occasion, il est inéligible à l’Assemblée Nationale et aux conseils des
collectivités locales pendant la durée de ses fonctions et pour une durée de six
mois après la cessation de celles-ci.
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L’activité administrative peut susciter des mécontentements. Ainsi, des
litiges peuvent naître. C’est ce qui justifie, au nom de l’équité, l’intervention
d’une tierce autorité de préférence un juge. Il existe plusieurs types de
contentieux.
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Le recours pour excès de pouvoir (R.E.P.) est un recours contentieux
dont l’objet est de faire annuler par le juge administratif une décision
administrative illégale. C’est un procès qui est fait à un acte et non un procès
entre parties. Ce recours a un caractère d’ordre public. Il est en effet « ouvert
même sans texte contre tout acte administratif » car il a « pour effet
d’assurer, conformément aux principes généraux du droit, le respect de la
légalité » (Conseil d’Etat, 17 Fév 1950, Dame Lamotte).
Le sursis à exécution ne peut être accordé que si les moyens paraissent
sérieux et si le préjudice encouru est difficilement réparable voire irréparable.
Par exemple, le sursis est accordé pour les réfugiés qui risquent de faire l’objet
d’une expulsion ou de perdre leur statut.
(R.E.P.)
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Il doit s’agir d’une décision administrative unilatérale. En effet, le
R.E.P. n’est recevable que contre une décision explicite ou implicite d’une
autorité administrative. Cette décision est considérée comme un acte
administratif unilatéral défini comme une manifestation unilatérale de volonté
émanant d’une autorité administrative et ayant pour objet de modifier
l’ordonnancement juridique. Cet acte doit faire grief (C.A. 27 juillet 1979,
ZOLLOBAME : annulation d’une note de service signée par l’inspecteur
général des services de police nationale, totalement incompétent et ayant
prononcé la suspension du traitement de sieur ZOLLOBAME Antoine). Ainsi,
on exclut de cette définition les actes suivants :
le contrat qui est un acte bilatéral sauf application de la théorie des actes
détachables. On appelle actes détachables, les actes qui, bien que pris
dans le cadre des opérations contractuelles, sont suffisamment
individualisables pour que leur validité puisse être appréciée
indépendamment des clauses contractuelles. Par exemple, les actes pris
préalablement à la passation du contrat tels que l’autorisation et la
décision de contracter ;
les actes qui ne font pas grief : c’est le cas des actes préparatoires, les
mesures d’ordre intérieur, les circulaires interprétatives ;
les actes de gouvernement : ce sont des décisions qui ont le caractère
d’actes administratifs, mais quand même insusceptibles de R.E.P. Ce sont
des actes qui ne sont pas pris dans le cadre de la fonction administrative
proprement dite. Ils relèvent d’autres ordres juridiques où le juge de l’E.P.
ne peut pénétrer sans se heurter à des considérations qui lui sont
étrangères et qui rendraient très délicates ses interventions. Il s’agit d’une
part d’actes qui sont pris dans le cadre des rapports entre pouvoirs publics
notamment dans le cadre des relations entre Gouvernement et Parlement.
Par exemple, le décret de promulgation d’une loi ou d’autres actes qui
sont pris dans le cadre des relations internationales. Par exemple, les actes
relatifs à la conclusion des accords internationaux tels que la signature, la
ratification, la dénonciation d’un traité.
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Le requérant doit avoir la capacité d’ester en justice. Il doit aussi avoir
un intérêt personnel à l’annulation de l’acte : « pas d’intérêt, pas d’action ».
L’intérêt à agir est entendu dans un sens large. Il peut s’agir par exemple d’un
intérêt matériel (intérêt commercial, patrimonial, professionnel), d’un intérêt
moral : il suffit alors que le requérant soit atteint dans sa réputation, ses
convictions, dans ce à quoi il est attaché. C’est le cas par exemple des fidèles
contre une mesure portant atteinte à la liberté religieuse. C’est aussi le cas
d’anciens élèves d’une école contre une atteinte au prestige de l’école.
d)Le délai
En France et au Sénégal, le R.E.P. doit être formé dans les deux (2) mois à
partir de la notification (s’il s’agit d’un acte individuel) ou de la publication (s’il
s’agit d’un acte réglementaire) de la décision attaquée si elle est expresse et dans
les deux (2) mois suivant la décision implicite de rejet résultant d’un silence de
quatre (4) mois de l’administration.
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dans un délai de trois mois à compter de la notification ou de la publication de
cette décision ». Il en a été ainsi jugé dans l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat
gabonais le 12 mai 2006, IBINGA MOMBO Robert8 .
Pour les actes qui n’ont jamais fait l’objet de publicité, le délai ne court pas sauf
application de la théorie de la connaissance acquise9 qui fait courir en ce
moment le délai10.
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Répertoire n° 19/2005*2006.
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En principe, dans la majorité des cas, c’est la notification ou la publication d’un acte administratif mentionnant
ses voies et délais de recours, qui est susceptible de déclencher à son égard le délai de recours contentieux.
Toutefois, dans certaines situations, la théorie de la connaissance acquise permet d’éluder ce principe et de
déclencher le délai de recours contentieux en raison de la survenance d’une autre circonstance qui conduit à
regarder comme avéré le fait que l’intéressé a eu connaissance de l’acte. Cette théorie conduit à faire primer le
réalisme sur le formalisme juridique.
En termes d’effet de la connaissance acquise, il faut noter que la connaissance qu’a une personne physique
ou morale d’une décision permettra, dans certaines situations, d’une part, de pallier l’absence de notification
régulière et, d’autre part, de démarrer le délai de recours contentieux à son encontre.
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Quelle que soit la décision qui précède l’introduction du R.E.P. le requérant dispose toujours de deux (2) mois
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Il s’agit des différentes irrégularités, des vices affectant l’acte, des moyens
d’annulation propres à être soulevés par le requérant11. Ce sont donc les
arguments que le requérant fait prévaloir pour établir l’illégalité de l’acte pris
par l’Administration. Il existe plusieurs cas d’ouverture du R.E.P.
a)L’incompétence
Cette théorie permet de régulariser les actes irrégulièrement pris par une
personne. En effet, l’annulation ou la contestation postérieure d’un tel acte peut
poser problème et perturber profondément le fonctionnement du service
(Conseil d’Etat français, 05 Mars 1948, Marion) ;
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disciplinaire à l’égard des étudiants appartient au Conseil provisoire de
l’université institué au sein de l’assemblée de l’université. Par conséquent, le
Président de la République est incompétent matériellement parlant.
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violation d’une formalité substantielle qui est systématiquement sanctionnée par
le juge.
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Exemple : l’ensemble des « vu » d’un décret : visa
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Les motifs sont définis comme « les éléments de fait et de droit qui
amènent l’auteur d’un acte à prendre une décision », Alain BOCKEL. Il
s’agit en somme des éléments objectifs sur lesquels le juge se fonde pour rendre
sa décision. Les motifs peuvent être relatifs aux faits14 comme ils peuvent être
également relatifs au droit15.
14
Motif de fait : ce qu’a fait l’administré et dont on le reproche : erreur de fait
15
Motif de droit : résulte de la non application de la règle de droit : erreur de droit = violation de la loi par le fait
de se tromper ou en l’interprétant mal.
16
Construction sur la place Beauvau à Paris
16
Le motif invoqué est que ce projet du sieur Gomel portait atteinte à une
perspective monumentale. Il attaqua ce refus par la voie du R.E.P. Le Conseil
d’Etat avait décidé à cette occasion qu’il lui appartient «de vérifier si
l’emplacement de la construction projetée est compris dans une perspective
monumentale existante, et, dans le cas de l’affirmative, si cette construction,
telle qu’elle est proposée, serait de nature à y porter atteinte ». Il s’agit des
questions de faits que le juge estime cependant soumises à son contrôle parce
qu’elles conditionnent l’application de la loi. Ayant constaté qu’en fait la place
sur laquelle le sieur Gomel voulait construire ne formait pas une perspective
monumentale, le Conseil d’Etat a annulé le refus du permis de construire comme
non fondé en droit. On peut citer au Sénégal l’arrêt suivant : Conseil d’Etat 27
Avril 1994 Ousmane Senghane NDIAYE.
En ce qui concerne les motifs de droit, ils peuvent déboucher sur l’erreur
de droit généralement assimilée à la violation de la loi. Il s’agit d’un vice de
raisonnement dans l’application du texte ; soit que l’autorité ait appliqué un
texte autre que celui qui s’imposait, soit qu’elle ait interprété de manière erronée
un texte. C’est ainsi qu’on peut parler d’erreur de droit en cas d’inadéquation
entre la décision prise et la norme à laquelle l’administration se réfère. On peut
citer les arrêts suivants : Conseil d’Etat français, 14 Octobre 1970, Société des
eaux et fermes d’Enghien. Ici, le Conseil d’Etat a annulé la décision du Ministre
de l’Intérieur pour l’interprétation erronée des lois interdisant dans les casinos
situés à moins de 100 km de Paris le jeu de boules et jeux similaires. Le Ministre
avait estimé à tort que le jeu de la roulette était similaire au jeu de boules et
l’avait par conséquent interdit ; au Gabon, le Juge a conditionné le bénéfice de
l’indemnité de logement à laquelle avait droit sieur MEZUI à la libération
préalable du logement social par lui occupé illégalement, lequel ne
correspondait même pas à sa catégorie professionnelle plutôt supérieure à celles
à qui était destiné ce type de logements (C.A., 12 juillet 1974, MEZUI- rép.
n°80).
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Du point de vue juridique, la question est de savoir quel type d’irrégularités est
de nature à entraîner l'inexistence juridique. Il faut d’abord rappeler qu’en droit
positif, le recours en inexistence juridique compose avec le recours pour excès
de pouvoir, ce que l’on appelle : le contentieux de l’annulation.
Mais l'inexistence juridique est plus difficile à définir lorsque cette dernière est
déterminée par un degré de gravité de l'irrégularité de l'acte. En effet, la
tendance est à l’exigence d’une irrégularité particulièrement grossière pour qu'il
y ait inexistence. Un exemple caractéristique se rencontre dans l'arrêt du
Conseil d’Etat, 3 février 1956, Fontbonne. Dans cette affaire, le requérant
avait été autorisé à souscrire un engagement dans l'armée en qualité de sergent-
major infirmier alors qu'il avait atteint la limite d'âge et que
la législation interdisait expressément un tel engagement. Le Conseil d'État a
considéré qu'il y avait là plus qu'une simple illégalité. Il a précisé que la décision
d'autorisation administrative avait été prise en méconnaissance de la situation
juridique et que cet élément, ajouté à la méconnaissance des textes, permettait de
retenir l'inexistence.
Le Conseil d'État avait estimé que le préfet était ainsi intervenu dans une matière
qui était réservée par la loi au juge administratif et que « eu égard à la gravité de
l'atteinte ainsi portée par l'autorité administrative aux attributions du juge de
l'élection, ledit arrêté doit être regardé comme un acte nul et non avenu », c'est-
à-dire inexistant. Telle a été la position du Juge administratif gabonais dans
l’arrêt rendu par la C.A, 22 janvier 1999, Personnel Naviguant Commercial-
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Air Gabon contre Etat gabonais, Rép. n°3/98-99. Dès lors, on comprend
aisément que c'est seulement dans des cas exceptionnels, à l'occasion
d'irrégularités très graves, que le juge retient la notion d'inexistence.
C'est le second élément qui présente des similitudes avec l'inexistence. En effet,
dans l'arrêt Guigon rendu par le Conseil d’Etat le 27 juin 1966, le Tribunal
des conflits estime que la décision prise par l'autorité militaire d'apposer des
scellées sur le logement occupé par le capitaine Guigon est manifestement
insusceptible de se rattacher à l'exercice d'un pouvoir administratif, qu'elle est
constitutive d'une voie de fait et qu'elle doit être considérée comme « nulle et
non avenue ».
Le juge administratif gabonais a fait siennes ces considérations dans les espèces
suivantes : CE, 25 Avril 2001, BOUKILA MOUELE Maurice contre Etat
gabonais, Rép. n°22/2000-2001 ; CE, 21 Juin 2002, Alain MBA ONDO
contre Etat gabonais, Rép. n°15/2001-2002. La position du juge sera pareille
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en ce qui concerne les actes pris par fraude ( TAL, 26 Avril 2006, Dame
ANDOMBE Julienne contre Etat gabonais).
Au Gabon, la recevabilité d’un tel recours n’est soumise qu’au respect des
seules conditions fixées à l’article 50 du Code des juridictions administratives
selon lequel : « sous peine d'irrecevabilité, la requête introductive d'instance doit
contenir toutes les indications sur :
- sa profession;
Elle doit être datée et signée par le requérant ou par son mandataire. Lorsqu'elle
est signée et déposée par un avocat régulièrement inscrit à un barreau, la
signature de l'avocat vaut constitution et élection de domicile en son étude ».
Quels sont donc les effets attachés à une décision juridictionnelle déclarant
l’inexistence juridique d’un acte administratif ?
acte administratif
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Dans la jurisprudence administrative, l'inexistence est investie d’un rôle
essentiellement pratique. Le juge y fait appel pour compléter et pour corriger
certains aspects de la théorie de l'illégalité.
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contentieux, le juge a un pouvoir étendu. Selon Alain BOCKEL, le juge du plein
contentieux « peut effectuer un arbitrage complet de tous les éléments du
litige. Ainsi a-t-il à la fois le pouvoir de constater les situations juridiques en
cause, se prononçant sur leur régularité et sur l’étendue des droits ou
d’obligations, et celui d’en tirer les conséquences en annulant ou réformant
éventuellement une décision prononçant des sanctions (en matière
contractuelle) et en condamnant l’Administration ou un particulier
cocontractant à des dommages et intérêts ».
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