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Introduction

La police administrative est l’ensemble des activités de


l’administration destinée à sauvegarder et maintenir l’ordre public qui est la
sécurité publique, la salubrité publique et tranquillité publique, donc les
acteurs de la vie économique et sociale et leurs activités.

La police administrative à pour rôle de conserver et maintenir l’ordre


public et non pas imposer ou à créer un ordre différent ainsi que rétablir
l’harmonie sociale lorsqu’elle se retrouve compromise.

Le terme « police » en droit administrative varies selon les temps, par


exemple en 19° siècle qui renvoie a l’Etat policier qui est le contraire de l’Etat
de droit, il ne faut pas confondre le terme police administrative avec
l’expression de l’Etat policier car cette dernière est dans lequel l’autorité
administratif implique une fonction discrétionnaire avec une liberté
d’appréciation de toutes les mesures qu’il juge utile et nécessaire au citoyens.

Pour cela, un control judiciaire des décisions est primordial dans le


but de contrarier l’abus de pouvoir de différentes institutions et établissements
de l’Etat sauf l’institution royale.

Alors c’est quoi ce contrôle judiciaire des décisions de police


administrative ?

Pour cerner ce sujet on va traiter en première partie les instances de


contrôles et le principe de légalité, et en deuxième partie les démarches des
juges pour contrôler ces décisions.
première partie : les instances de contrôles et le principe de légalité
En premier lieu on a les instances contrôlés judiciairement a
commencer par les services centralisés, il s’agit du chef de gouvernement qui
exerce les prérogatives de la police administrative et la police administrative
privée ainsi que les ministres qui l’exerce indirectement a travers la délégation.

Puis on a les services déconcentrés et décentralisés qui sont


l’institution du wali, gouverneur, pacha et caid en plus du président du conseil
communal et au niveau des circonscriptions.

En deuxième lieu on a le principe de légalité, qui veut dire que le


contrôle judiciaire sur les décisions de la police administrative se base sur : nul
n’est censé ignoré la loi et que l’Etat contrôle ses établissements pour prévenir
l’abus de pouvoir, donc contrôler le principe de légalité qui est l’adaptabilité
avec la loi et le contexte de la loi, cela pose la question du respect de ces divers
institutions au moment de l’exécution des décisions, sachant que le pouvoir
administratif doit respecter tout au long de préparation, de control et de
l’évaluation de cette décision et son adaptabilité avec la loi.

Par conséquent, toute infraction qui mène à la non légalité de cette


décision est sanctionné par l’annulation et bien sur donner dommage et intérêt
au personne victime de cette décision.

Deuxième Partie : les démarches des juges pour contrôler ces décisions
D’abord, pour prononcer un jugement, la juridiction spécialisée
commence par chercher des justifications qui montrent l’abus de pouvoir et le
non respect des règles et les incohérences, ce control judiciaire permet de
prononcer un jugement au moment ou la personne est touchée par cette
décision.

Ensuite, on entame une procédure au tribunal administratif qui


tranche entre l’Etat et la personne concerné, pour prononcer une décision qui
montre soit l’approbation ou le non approbation de cette décision.

Puis, le juge a une mission difficile de savoir est ce que les décisions
sont respectés ou non, par exemple le cas d’exception ou le danger extérieur
ou la réclamation de l’état majeur, ne peut être contrôlé de manière direct qui
empêche le juge de s’assurer des faits. Ainsi que l’aspect qui touche les moyens
utilisés même par la police administrative.

Enfin, le juge doit s’assurer que les faits ne sont pas erronés le cas
échéant il annule tous les décisions qui sont contraire à la règle de droit et qui
touche surtout le l’ordre public à travers tous ses aspects.

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