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Introduction
1. La notion de droit
Etymologie
⇨ Ius, iuris / directum (ensemble des lois)
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Eloise Tanghe BAC1 SPOL
Concepts distincts mais lien d’interdépendance : si le droit positif a pour objectif la réalisation du
bien commun, alors ce qui est juste et équitable doit guider les institutions qui produisent les règles
de droit
« Ensemble des règles juridiques applicables dans un ordre juridique donné, destinées à contribuer à
une organisation cohérente de la vie en société et des relations qui s’y nouent »
Règles juridiques se distinguent des autres règles bc une sanction y est attachée, prescrivent un
comportement sous peine de sanction à leur destinataire (obligent et permettent et interdisent de
faire certaines choses)
⇨ Certaines règles non-juridiques (savoir-vivre, politesse etc.) sont récupérées par le droit : ex.
les luttes contre l’incivilité sanctionnées par des sanctions administratives
Règles juridiques étatiques : l’Etat a le monopole des règles juridiques étatiques et le monopole de la
contrainte physique/la violence légitime
⇨ Sanction contraignante
Ordre juridique : le droit considéré dans son ensemble, système juridique dans son intégrité
Ex : le droit belge
1. Obligatoire
Différence de degrés
� Impératives : absolument obligatoire, le destinataire ne peut pas se « défiler » ou éviter de
se soumettre
Ex : protection de l’intérêt public et des bonne mœurs (attentat à la pudeur, article 6 code
civil) ET impérative à sens strict qui protège les mineurs, travailleurs etc.
Ex : article 1762 bis = le bailleur peut pas mettre son locataire dehors, il ne peut pas ajouter
une clause comme ça dans le contrat
� Supplétives : s’impose à défaut d’autre chose pour combler un manque, suppléer à une
absence de décision (on laisse une marge d’appréciation au destinataire)
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Ex : article 1651 [contrat de vente (à effet immédiat en général)], « si rien n’a été prévu à cet
égard » = laisse la liberté de prévoir d’autres disposition entre vendeur et acheteur
Ex : le contrat de mariage prévoit de régler tous les aspects en matière de régime
patrimoniaux mais si on ne prévoit rien de spécial il y a un régime général qui s’applique (« à
défaut de convention particulière »)
� Il existe des règles individuelles : très concrètes et ne s’appliquent qu’une seule fois
Ex : nomination d’un fonctionnaire (obtention du statut statutaire) ou naturalisation d’une
personne
Ex : AU CENTRE DU CODE CIVIL : droit de propriété (article 544), obliger qq à respecter la propriété
ou à payer un loyer
⇨ Si on ne respecte pas ça, j’ai le droit d’aller en justice pour exiger que mon droit soit respecté
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⇨ Dans bcp de contrats, il y a des obligations et des droits dans le chef des 2 contractants =
contrat synallagmatique
Attention distinction entre sujet et biens : problème des animaux considérés par le code civil comme
des « objets » càd que leur propriétaire a le droit de vie et de mort
De droit privé : elle est de droit privée parce qu’elle est créée par une personne de droit privé /
« Créées par les particuliers moyennant le respect des conditions prévues par le droit objectif (société-
association-fondation »
� Groupements de personne
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1) Société : groupement de personnes (pas forcément physiques mais aussi morales) qui
poursuit un but lucratif constituée par un contrat avec au moins 2 personnes qui mettent
des choses en commun dans le but de faire du bénéfice
Civile (but : poser des actes qui ne sont pas commerciaux comme les associations de
professions libérales) ou commerciale (but : poser des actes commerciaux)
2) Association : groupement de personnes n’ayant pas de but lucratif (loi du 27 juin 1921),
aspect désintéressé par d’actions industrielles ou commerciales, les personnes la
composant ne cherchent pas à faire du profit
Ex : ONG, unifs etc.
3) Fondation : groupement de biens qui va, par le biais d’une ou plusieurs personnes
physiques ou morales, affecté à la réalisation d’un but désintéressé
Ex : créer une fondation pour entretenir un château familial, protéger une collection
d’œuvres d’art
De droit public : crée par une personne de droit public / « Créées par les autorités publiques –
contribution à la con duite et à l’administration de l’Etat »
� Ont tous le même objet : assurer la conduite de l’Etat, son administration, dans l’intérêt
général (Etat fédéral, régions, communautés, communes, provinces, établissements publics
tels que CPAS etc.)
Ex : Région Wallonne a un patrimoine distinct de l’Etat belge
⇨ Les pers de droit public peuvent aller en justice (ex : l’Etat peut nous poursuivre)
Capacité d’exercice : Aptitude à mettre en œuvre les droits et obligation dont on est titulaire
(personnes physiques / personnes morales)
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Exceptions :
1) Majeurs incapables d’exercer elle-même leurs droits ou de gérer leur propre personne pour
causes mentales (handicap, maladie mentale etc.) (art 488/1)
2) Mineurs (art 476)
⇨ Pour les représenter etc. ces gens ont un représentant légal (parent, tuteur etc.)
2. Droit réel (res, rei) : porte sur un objet, ex : « droit de propriété et de démembrement »*
Droit de propriété :
� Droit d’usage
Droits ex-patrimoniaux (de la personnalité) : qui ne sont pas évaluables en argent et ne peuvent
figurer dans le patrimoine d’une personne, ils sont « hors-commerce » et sont relatifs à la personne
1) En lien avec les relations avec l’autorité publique : libertés publiques (expression,
individuelle, égalité,…)
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2) Lien avec les relations entre particuliers : droit à l’honneur et la réputation, droit à l’image
On ne peut pas renoncer à ces droits (ex : on ne peut pas interdire à des employés de se marier,
d’avoir des enfants)
Droits intellectuels :
Comme les droits de créances = exclusifs et temporaires (peuvent être négatifs pour la société si
certaines personnes/firmes gardent des brevets pour toujours, ex : les industries pharmaceutiques)
Point commun avec les droits réels : ils sont exclusifs, ça les rend opposables à d’autres personnes, ils
confèrent une maitrise des choses
Touche à la propriété artistique et industrielle
Droit d’auteur : droits patrimoniaux (seul titulaire du droit de copie, de communication, de
reproduction), droit de paternité sur le roman (on doit nous citer si on mentionne l’œuvre) et
d’intégrité (on peut s’opposer à ce qui est une déformation de l’œuvre)
1) Intellectuels
2) Extrapatrimoniales
3) Patrimoniales
4) Droit réel, patrimoine
EXAM : TOUT LES DROITS SUBJ PUISENT LEUR SOURCE DANS : DES ACTES JURIDIQUES OU DES FAITS
JURIDIQUES
� L’acte : il est volontaire et il a pour effet de créer, modifier, transmettre ou éteindre des
droits et obligations. Le ou les auteurs ont voulu l’acte et ses conséquences juridiques. Il y a
les : unilatéraux (testament, offre d’emploi, loi) et bilatéraux (brevet, contrat (deux parties))
� Faits : volontaire ou involontaire, produit des effets juridiques sans que la personne aitvoulu
de produire des effets juridiques
1) Les faits de l’homme (ex : un vol, un accident de voiture)
2) Les faits de la nature (ex : force majeure, écoulement du temps, avec le temps on ne
paye pas la propriété))
3) Ni de l’homme ni de la nature (ex : naissance)
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3. Types de droit
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Sources : Principes fondamentaux dans Const. (art. 170), un impôt est légal si :
1. Il est dans une loi (doit être voté par le Parlement, pas juste une décision du gouvernement)
2. L’impôt doit être voté annuellement, un an avant la collecte
3. Pas de privilège
Contrôle : Réclamation auprès du directeur régional des contributions; cours et tribunaux (tribunal
de première instance et cour d’appel)
⇨ Prestations contributives : on a travaillé pour cotiser et après obtenir lechômage par ex(varie
en fct du nombre d’années de travail etc.)
Prestations non-contributives : allocations familiales, aides sociales etc. même si on a jamais
travaillé et cotisé
Sources : Arrêté de loi du 28/12 1944 et loi du 27 juin 1969/ Droit à la sécurité sociale : art. 23 Const.
Contrôle : tribunal et cour du travail
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3. Application non-rétroactive de la loi pénale : on ne peut pas condamner qq sur base d’une loi
adoptée après les faits
Sources: Art 12 alinéa 2et 14 const/ Art 7 CEDH (convention eu des droits de l’h)
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⇨ Ex : droit des personnes, de la famille, des biens, des obligations, des successions, des
donations et libéralités, des régimes matrimoniaux et de la responsabilité civile
⇨ Considère les hommes comme tous égaux
Sources : Code civil (1804) voulu par Napoléon (Belgique sous domination frs)
Contrôle : juge de paix, tribunal de première instance (spéc. tribunal civil et tribunal de la famille) et
cour d’appel
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⇨ Procédures à suivre à suivre pour trancher les contestations relatives à des droits subjectifs,
déroulement du procès, règles d’exécution des décisions, délais et procédures etc.
⇨ Conventions internationales
Le droit international privé est qualifié d’international en raison de son objet (situations
d’extranéité). Ses sources demeurent largement nationales (lois nationales ou, en Belgique, Code de
droit international privé), même si certaines conventions internationales viennent compléter le droit
interne
4. Les fonctions
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4.2.Fct de conciliation
Arbitrer et concilier les intérêts divergents des indiv pour faciliter la vie en société
5. Etat de droit
Pensé pendant les lumières par Locke, Rousseau etc. car sous l’ancien régime monarchie/oligarchie
5.1.Implications
● Toute personne est soumise au droit, y compris l’Etat et toutes les autres autorités publiques
● L’action des pouvoirs publics est régie par des règles juridiques
5.2.Exigences
1. Formelle (autolimitation) : vide de contenu, on ne dit rien de ce qui a dans les lois
L’Etat s’autolimite en s’obligeant à respecter ses propres lois
2. Exigence matérielle (hétérolimitation) : lié au contenu des lois, impose le respect des droits
de l’homme et des minorités (bref des grands principes fondamentaux)
Placée dans la Constitution (règle ultime de l’Etat) = règles qui gèrent aussi l’Etat (hétéro-)
● Pouvoir judiciaire : tranche les litiges en appliquant les règles de droit à des cas particuliers
Pas une séparation absolue : rel nécessaires
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1. La constitution
1.1.Caractéristiques
1.1.1. La suprématie
Loi fondamentale dans sa hiérarchie et son contenu : dimension protectrice
(droits fondamentaux) et règles élémentaires pour la gestion de l’Etat
1.1.2. La généralité
Pas précis du tout, règles générales qui ne suffisent pas (manque des lois)
Termes généraux et concepts vagues qui laissent la possibilité d’être interprété en
fct de l’époque
1.1.3. Stabilité
A vocation à durer sans être sans cesse modifiée
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● Texte original 1831 mélange de la constitution des US, Pays-Bas et déclaration des droits de
l’homme et du citoyen des français
● Texte unilingue en 1831 (traduit seulement en 1967 en ndls et en 1991 en allemand)
● 21 juillet 1831 : prestation de serment de Léopold Ier à la place royale (église st Jacques)
● 4 octobre 1830 : mise en place gouvernement provisoire (w/ l’élite bourgeoise de bxl) =
prend un arrêté qui prévoir l’indépendance de la Belgique + un projet de rédaction de la
constitution
● 1er septembre 1831 : mise en fct de la Constitution
⇨ Besoin d’une majorité absolue (« plus de oui que de non ») = quorum de votes et que la
majorité des membres de l’Assemblée soit présent (150 députés et 60 sénateurs)= quorum
de présence
⇨ Pouvoir constituant dérivé = pouvoir de changer la Constitution accordé aussi aux députés et
sénateurs
Abstention = pas un suffrage exprimé= pas pris en compte
Deux articles (196 et 197) qui mettent des limites au pv constituant : limites matérielles et
temporaires
⇨ Pas de modif en cas de guerre (196)
Art 195 (rév const) modifié en 2010 pour la 6e réforme de l’Etat : ajout d’une phrase pour permettre
une révision plus rapide et plus simple
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1.5.Histoire du fédéralisme
1.5.1. La Monarchie constitutionnelle
Le Roi n’a aucun pv personnel, il agit tjs sous la responsabilité d’un ou plusieurs ministres
⇨ Art 105 et 106 (?)
N’a aucune responsabilité pénale, politique ou civile
� Pénale : on ne peut pas condamner le Roi
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� Loi 6 janvier 1989 : réforme cour constit qui s’occupe aussi du contrôle de l’égalité etc.
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En 1831 tout le monde a le droit d’ouvrir son école, de base c’est pour
l’ouverture d’écoles de l’Etat et non de l’Eglise
Majorité catho au nord et laïque au sud : 2 communautés => la minorité catho du
sud peut se sentir menacée et l’inverse = garantir la paix scolaire
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«Le pouvoir législatif fédéral s'exerce collectivement par le Roi, la Chambre des représentants et le
Sénat» (Const., art. 36)
� Modèle bicamérale
1. La chambre
Art 61-66 Constitution
150 députés (200 avant) réélus tous les 5 ans directement en même temps que les élections EU
� Droit de vote
� Droit d’éligibilité : être belge, jouir de ses droits civils et pol, avoir 18 ans
Création groupes linguistiques (1e réforme) N et F: réparti selon la langue dans laquelle on prête
serment
� Pas nombre 50/50 mais évolue selon la démographie (87 groupe néerlandais et 63
francophones)
� Seule utilité lors de l’adoption des lois spéciales
NOTE : on met fin aux législature en déclarant ouverte la modif de la Constit
2. Le Sénat
Art 67-73 Constit.
Composition : 60 membres w/ élection indirecte
� 29 du parlement flamand ou députés ndls parlement bxl (groupe N) + 6 cooptés= 35
� Déviation du principe : places servent de places de secours pour les politiciens non-élus
Droit d’éligibilité : être belge, jouir de ses droits civils et pol, avoir 18 ans
Evolution du Sénat
1. 4e réforme : chambre de réflexion
2. Accélération vote textes législatifs (4e réforme) : lois bicamérales et monocamérales
1. L’initiative
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3. Intervention du roi
Art 19 Constit.
Sanction : marque son accord sur le contenu
Promulgation : roi agit comme chef du pv exécutif
1. Atteste de l’existence régulière de la loi= adoptée dans la légalité= acte authentique
2. Ordonne son exécution : loi reçoit son caractère exécutoire
Si le Roi refuse de sanctionner une loi, se référer à l’art 93 (incapacité du Roi à régner)
Ex : Baudoin et avortement en 90 (pas de désignation de tuteur)
4. Publication
Envoyé au Moniteur belge puis entre en vigueur 10j après
Rend le texte opposable au citoyen (on peut l’appliquer sur la population)
5. Conseil d’Etat
Loi coordonnées du 12 janvier 1973
Rend un avis sur les projets de loi = non-contraignant (possibilité de ne pas en tenir compte mais
risque que la loi soit interdite plus loin dans le processus)
4. Vérifier qu’il respecte toutes les normes supérieures
5. Qualité du projet pdv rédactionnel
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Const. Art. 37 : Roi élit ministres et secrétaires générales (pas besoin d’avoir été élu parlementaire)
+ Art 99 et 104 Const
1. 15 ministres max (parité fr et ndls, éventuellement excepté le 1er ministre)
2. Pas que des hommes (lol)
3. Fonctionnement collégial : décisions prises ensembles au consensus (accord + ou –
général), si pas d’accord = démission
Secrétaire d’Etat = « sous-ministre » mais qui a parfois des grosses tâches
Après de nouvelles élections : un gouv démissionne tjs
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8. « Disposition transitoire » : existe dans la Constit mais n’a jamais été activé (s’il est activé,
le fédéral sera + limité)
9. Pour l’activer il faudrait un consensus sur les compétences de l’Etat + fixer la date
d’entrée en vigueur d’une loi spéciale
Compétences Etat : Armée, sécurité sociale (MAIS alloc familiale est aux entités fédérés), justice,
affaires intérieures (police, immigration, protection civile, incendies), droit civil (pas le contrat de bail
qui est à la région) et commercial
C. Compétences communautaires
Const. Art. 127 et art. 4 LSRI (loi spé 8 août 80)
1. Matières « culturelles » (éducation : obligation scolaire est au fédéral) : const art 127 et
art 4 LSRI = écoles fr à bxl sous loi communauté
Champ d’application des décrets (voir 2e paragraphe) = régions + institutions en fct de
leur activité (écoles, théâtres, musée etc.)
Ex : école bxl enseigne en frs, elle répond de la comm frs
2. Matières personnalisables : const. Art. 128 et 5 LSRI (santé, petite enfance, aide sociale,
CPAS, protection jeunesse etc.)
Application : Institutions doivent se rattacher à une comm ou une autre MAIS les pers
sont libres d’aller dans des instit fr ou ndls**
**Depuis qq années la comm ndls régule et réglemente les entrées dans ses écoles
etc : les parents doivent prouver qu’ils maitrisent suffisamment la langue
3. Emploi des langues (admin, enseignement, en matières sociales= rel employeur/employé
et doc sociaux) : décrets linguistiques s’appliquent pas à bxl et dans les communes à
facilité : const. Art 129
Application : ensemble de la communauté SAUF les communes à facilité
� Routes
� Pollution atmosphérique
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� Bien-être animal
2. Socio-économique
� Politique éco
� Pol d’emploi
E. Transfert de compétences
Art 137 const. (communautés fl exercent compétences région)
Art. 138 : Comm frs vers Région wallonne (pour région langue frs) et COCOF aka commission
communautaire française (bruxelles)
Ex : transport scolaire, tourisme, promotion sociale => région
Ajd leur reste surtout l’enseignement, radio et tv, arts de la scène, emploi des langues
Plupart des matières personnalisables (santé etc.) => régions et COCOF
Art. 139 : Région wallonne vers Communauté germanophone
Ex : monuments et sites, pol d’emploi, tutelle et financement communes, funérailles
sépultures, travaux publics
!!! Fédéralisme belge très ASYMETRIQUE : dans la const et les lois spéciales, trois régions et
communautés ont les mêmes compétences
� C fl : exerce ses compétences + celles de la région
� Région bxl : ses compétences MAIS certaines compétences sous tutelle du pv fédéral (si ça
nuit « au caractère internationale » de bxl)
� Région Fl : ses compétences exercées par le même exécutif et parlement que la
communauté
Exercices
� Comm frs peut-elle gérer l’emploi des langues dans les entreprises situées à Bxl ?
Non, les comm ne sont compétentes que sur le territoire régional mais à Bxl c’est le fédéral
(art. 129 paragraphe 2)
� Qui est compétent pour adopter un décret en matière de radio et tv à Rhode-Saint-Genèse ?
Comm flamande (art. 127 paragraphe 1er, LSRI 1980 art. 4)
� Le pv fédéral peut-il adopter les règles pour promouvoir le sport à l’école ?
Communauté (sport = culture)
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Décret = règle écrite qui émane de la vol unilatérale du parlement d’une comm ou région qui exerce
exclusivement le pouvoir décrétale (=loi fédérée)
A la même valeur qu’une ordonnance (bxl) et qu’une loi (fédéral)
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● 1 législature = 5 ans
● Elu par le Parlement (on peut être ministre sans avoir été élu)
● Arrêtés de gouvernement => même procédure qu’au fédéral (projet/proposition, avis Conseil
d’Etat etc.)
3.3.Communauté frs
3.3.1. Parlement
● A Bxl
● Monocaméralisme – 5 ans
● Décrets
3.3.2. Gouvernement
● Max 8 membres dont le Président et au moins un bruxellois
● La même chose
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3.4.2. Gouvernement
● 11 membres max dont le Président
● Au moins 1 Bxl
3.5.Région Bruxelles-Capitale
3.5.1. Parlement
● 89 membres (72F et 17N) élus direct
● !!! ORDONNANCE PAS DECRET !!! (juste des toutes petites nuances)
3.5.2. Gouvernement
5 membres : min 2 F et 2 N + secrétaires d’Etat régionaux (au – 1 N)
� Légalement le M-P peut être ndls mais pour respecter la démographie c’est tjs un F
● COCOM
● Institution s’occupant d’autres instit bicommunautaires (ex : CPAS, hôpitaux etc. où on peut
utiliser les 2 langues)
● Ecole bilingue dépendrait du fédéral (matière résiduelle)
3.6.Communauté germanophone
3.6.1. Parlement
● Eupen
● Décrets
3.6.2. Gouvernement
● 5 membres max élus par le Parlement
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● Arrêtés de gouvernement
4.1.1. Déconcentration
� Délégation
� Contrôle hiérarchique
� Personnalité juridique
� Ex : communes et provinces
4.1.3. Règlements
1. Agissent en institution décentralisées pour tout ce qui concerne de l’intérêt des communes
ou provinces
2. Agissent dans des matières d’intérêt général dont la gestion a été confiée par une entité
supérieure à laquelle elles sont subordonnées = déconcentré
Ex : demande de construction pour une véranda etc. =matière régionale mais exercice
délégué aux communes (avec supervision région)
Renouvellement carte ID = de base au fédéral
Centre culturel = de base à la communauté
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1998 : Modif art. 8 pour les élections qui voulait qu’on soit belge pour exercer nos
droits
Conditions : avoir passé 5 ans sur le territoire belge + démarche positive (s’inscrire
sur la liste des électeurs et signer des doc pour dire qu’il respecte la Constit belge,
le traité des droits de l’h)
(Avant : dans certaines communes, il ne restait qu’une minorité belge qui pouvait
voter)
� Publicité des séances des conseils, budgets et comptes
4.2.Communes
Titre 4 CWADEL (code wallon démocratie locale), art. 11
Constit. Art. 8, 41 et 162
4.2.1. Compétences
1. Autorités décentralisées: « matières d’intérêt provincial et communal »
= une certaine autonomie
Ex : Ecoles communales
Collecte des déchets
Bibliothèques communales
2. Rédaction des actes de l’état civil et tenue des registres (Const., art. 164)
Note : élections directe des membres/conseil communal ouvert à tous et provincial en huis-clos
● Pas obligatoire
� Opportunité : peut rejeter une décision si elle diffère de la ligne générale du gouv wallon =
contrôle politique**
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Conseil communal
� 7 à 57 membres élus directement (en fonction du nombre d'habitants) pour 6 ans
� Règlements
� Gestion journalière
Bourgmestre
� Désigné par conseil en Région Wall (« pacte de majorité »)
Election semi-directe : bourgmestre a eu le + de voix de préférences sur la liste qui, au
sein du pacte de majorité, est celle qui a le + de poids (pas forcément la liste qui a eu le
plus de votes si les autres s’allient)
� Nommé par le Gouvernement (sur proposition du conseil) en RBC (région bxl capitale) et en
Flandre (ils suivent quand même les résultats)
� « premier magistrat de la commune » ET représentant des gouvernements (responsable de
ce qu’il se passe dans sa commune)
� Peut prendre des mesures précises en cas de danger pour la sécurité ou la santé publique
(faire abattre un immeuble en ruine, fermer une école)
� Officier de l’état civil
� Police administrative: exécution lois et règlements de police et, dans certains cas, pouvoir
réglementaire exceptionnel (ordonnance / arrêté)
RW: CWADEL, art. L1112 et ss.
RBC: Nouvelle loi communale du 24 juin 1988, modifiée par plusieurs ordonnances
4.3.Provinces
Conseil provincial
� 47 à 84 membres élus directement (en fonction du nombre d'habitants) pour 6 ans
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Gouverneur
� Nommé par le GW, sur avis conforme du Conseil des Ministres (fédéral), pour une durée
indéterminée
� S’occupe de : services incendie + situations critiques (accidents industriels, émeutes etc.)
= peut déployer un plan d’urgence
� Assiste aux réunions du collège
NOTE : Ordonnance au nv communal et régional = pas texte législatif mais des directives pour la
police locale, la santé publique etc.
Ordonnance à Bxl = texte législatif
5.2.Contrôle a priori
5.3.Contrôle a posteriori
5.3.1. Cour constitutionnel
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● Juge constitutionnel
● 12 juges (double parité) : moitié N et F, 6 juristes éminents (ont siégé à la Cour de cassation,
au conseil d’Etat) ou prof d’unif à temps plein et 6 non-juristes (anciens parlementaires ayant
siégé au moins 5 ans)
� 3 juristes N
� 3 juristes F
� 3 anciens parlementaires N
� 3 anciens parlementaires F
Pourquoi des anciens parlementaires ? + Enrichissant bc « ils savent comment on fait des lois »=
officiel mais irl= la chambre garde un certain contrôle sur les juristes
● Normes de référence / de contrôle (évolution ): Const., art. 8-32 (« des Belges et de leurs
droits », surtout les art 10 et 11 = égalité) et 170, 172 (droit des contribuables) et 191 (Belges
et étrangers ont les mêmes droits) + règles répartitrices de compétences (Constitution et
lois spéciales)
● Normes contrôlées: normes à valeur législative = L/D/O
● Juge administratif
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3.1. L’abrogation
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� L’auteur ou une autorité supérieure du règlement peut l’abroger : l’abrogation laisse intacte
les effets juridiques que la règle a produite
� Nouvelle loi spécifie qu’elle abroge les règles de l’ancienne
� Tacite implicite : contradiction entre texte + récent et ancien => le nouveau supprime
l’ancien
� Pas d’abrogation par désuétude : une loi, même si elle est très vieille reste applicable
3.2.L’annulation
� Annulable par une autorité différente, pas en lien hiérarchique w/ l’auteur (ex : cour
constitutionnelle, cour d’Etat, autorité de tutelle,…)
� Application ex tunc et ex ante : on fait comme si la loi n’avait jamais été adoptée
Ex : être condamnacteé pour une loi X, après son annulation => condamnation remise en
cause, on peut demander la rétractation de la décision d’un juge
� Effets immédiats de la nouvelle loi : art. 2 Code civil
Csq futures d’avant la loi A quand même soumises à cette loi
Ex : adoption sous la loi A puis 10 ans plus tard adoption nouvelle loi B => csq juridiques de
l’adoption réglées par la loi B
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Section 3
� Durée variable
� Même procédure que pour adhérer à un traité international : négocié entre gouv des
régions/communautés
� Négociation entre exécutifs puis soumission aux parlements
Ex : transports publics passant le territoire de plusieurs régions
� Elément psychologique : considéré par ceux qui suivent la coutume comme étant
« juridiquement obligatoire »
� Coutume =/= usage bc élément psychologique
2. Principes généraux
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� Juge applique même si pas de règles juridiques écrites OU principe général tiré de plusieurs
articles
Ex : sécurité juridique, droit de la défense, hiérarchie des normes, proportionnalité,
application stricte de la loi dans le pénal
� Importance du principe d’indépendance et impartialité des magistrats même si rien n’est
écrit MAIS des règles pratiques sont mises en place pour la garantir
� Comble les lacunes des textes : on y fait appel quand on doit trancher mais qu’aucune loi ne
répond au problème à 100%
� Magistrat révèle des principes
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Chapitre 3 : Jurisprudence
1. La jurisprudence
Définition
1. Ensemble des décisions rendues par les Cours et tribunaux
2. Norme générale qui se dégage des justifications d’une décision de justice
� Apports qu’on peut dégager de toutes ces décisions
Code civil applique arrêt de règlement : un jugement rendu s’applique à un cas particulier mais ne
devient pas une règle générale pour tous
Autorité de chose jugée relative : jugement applicables aux parties concernées par le procès (si on va
deux fois en procès pour la même chose, on ne peut pas appliquer le même jugement)
Jurisprudence ne lie pas le magistrat MAIS elle a quand même une certaine valeur :
1. Jurisprudence constante : par rapport à un problème, une solution a été admise de longue
date par les juges = garantie
Donne une idée du résultat qu’on peut attendre
2. Jurisprudence des juridictions supérieures prévaut : si une décision est svt prise par la Cour
de Cassation par ex. elle est favorisée
2. Pouvoir judiciaire
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� Juge = le reste
2.2.Caractéristiques magistrature
� Indépendante (Art 151 Constitution)
1. Juridiction doit être crée en vertu d’une loi =/= juridiction mise en place par un
gouvernement (art 146 constit.)
2. Interdiction de créer un tribunal extraordinaire pour juger une situation particulière
(art. 146)
3. Droit de paraitre devant tel ou tel tribunal en fct de la situation
4. Juge nommé à vie = jusqu’à la pension : garantie d’irrévocabilité (personne ne peut le
démettre à part d’autres magistrats pour cause disciplinaire) = art 412 code judiciaire
5. Juge inamovible : pas changeable de juridiction sans son accord
6. Salaire prévu par la loi (et pas le gouv)
7. Ne peut pas avoir une autre fonction (notaire, avocat, clercs etc.) = code judicaire art
292 ?
� Impartialité
!!!! Art 6 CEDH !!!!
Art 128 code judiciaire
Subjective : le magistrat doit lui-même rester partial
Objective : certaines apparences pourraient donner l’impression que le tribunal ne doit pas
être impartial
1. Juge peut pas juger une affaire qu’il a déjà jugé avant (s’il change de juridiction)
2. Pas juger d’une affaire qui le concerne lui ou un proche ou une personne w/qui il a une
inimitié
Considéré par la Cour de Cassation comme la base de la démocratie
Auteur de l’infraction (prévenu si devant le correctionnel, accusé devant la cour d’assises ) – partie
civil
Magistrats (juge) = magistrats du siège
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� Parquet
Rôle
1. Rôle en matière civile : éclairer le juge sur la bonne interprétation de la loi ou bc l’ordre
public l’exige (ex : octroi nationalité refusé par le commune, contester au tribunal de la
famille où ministère public rend son avis), intérêt d’un mineur ou procédure de mariage
blanc
2. Rôle pénal : représente la société
3. Recherche les infractions, poursuit les auteurs, requiert une certaine peine
Avocats
� Représentent et conseillent
Greffiers
� Nommé par le roi
� Assiste le juge
� Secrétariat
Huissiers
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� Art 516
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2.4.Principes généraux
1) Principe du contradictoire
� Toutes les parties peuvent prendre connaissances des arguments de l’adversaire et des
preuves
2) L’égalité des armes
� On peut dvp les arguments avancés dans des conditions qui ne nous sont pas défavorables
� Obligation pour l’Etat de laisser le justiciable préparer sa défense dans un délai suffisant
3) Publicité
� Art 148 Constit : publicité des séances SAUF dangereux pour les mœurs (dossiers sensibles)
ou pour l’ordre (public fait du bruit etc.) => huis-clos
4) Obligation de rendre un jugement
� Refus de rendre justice = infraction pénale (art 258 code pénal)
� Obligation pour le juge de statuer (art. 5 code judiciaire) dans un délai raisonnable (art 6
CEDH)
● Sinon risque de dépérissement des preuves + douleur pour l’innocent inculpé
● Si violation du délai : juste juger coupable sans peine ou diminuer la peine EN PENAL
EN CIVIL : l’Etat peut payer les pers lésées par le délai
� Assurer la sécurité juridique = éviter de rejuger trop de fois les mêmes affaires (art. 23-25-27)
Art. 23 = autorité relative : possible si même partis, même objet
� Présomption de vérité judiciaire : le jugement rendu exprime la vérité
= Art. 24
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1) Juge de paix
� Art. 590 C. jud.
2) Tribunal de police
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● Réparation des dommages d’un accident (infraction civile) = art. 601 bis C. Jud.
� Appel : tribunal correctionnel (volet pénal) ou de 1e instance section tribunal civil (civil)
3) Tribunal de 1e instance
Tribunal de droit commun
Compétent pour tout sauf pour ce que la loi a laissé spécifiquement à une autre instance
� Pénal
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6) Tribunal du travail
� Ne traite pas que du travail mais aussi du social
� Juges pro et deux juges sociaux (un désigné par les syndicats et un par le patronat)
� Compétences :
1. Contentieux des rel du travail (surtout contrats) : C. jud. Art. 578 1°
2. Contentieux sécurité social : accidents de travail et maladie (art. 579), sécu sociale
(art. 580 à 582 : pensions, allocs, aides sociales etc.)
3. Règlement collectif de dettes : C. Jud. Art. 1675/2 à 1675/19
Pour les personnes qui sont incapables de rembourser leurs dettes
Le magistrat reçoit l’ensemble des créances (préfère recevoir une partie que rien) et
essaye de réduire la dette
� Auditorat du travail = Ministère public
7) Tribunal d’arrondissement
� Art. 74 C. jud.
8) Cour d’appel
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� Const. Art. 103 et 125 (privilège de juridiction) : juger des personnes de « haut rang »
(ministres,parlementaires etc.)
� Pas « juge » mais « conseiller »
Rend des « arrêts » mais pas de « jugements »
� Création récente de la cour des marchés pour les entreprises en réseau (chemin de fer,
télécomm etc.)
� 1er et dernier degrés : on peut être jugé direct en cour de cassation
9) Cour du travail
� Conseillers sociaux et conseillers
� C. jud. Art. 608 (Contravention à la loi et violation des formes soit substantielle soit
prescrites à peine de nullité)
« La Cour ne juge pas du fond des affaires »
Vérifie si les décisions des juges de 1e instance et d’appel sont légales
� Cassation w/ renvoi SAUF art. 1119-1120 C. jud.
� Si un des principes généraux n’est pas respecté (motivation, égalité des armes etc.) : pourvoi
en cassation
� Délai : 3 mois après la décision rendue en 1e instance
� N’importe quel avocat ne peut pas aller devant la Cour de Cassation : il faut engager un
avocat du barreau de la Cour
� Déroulement :
SOIT la Cour rejette la demande : the end
SOIT la Cour accepte : elle casse le jugement MAIS on ne refait pas le procès devant cette
Cour => on renvoie vers une autre juridiction du même niveau que celle qui a jugé la 1 e fois
mais dans un autre arrondissement
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� Si cette deuxième cour d’appel qui reprend le dossier est pas d’accord w/ la Cour de
Cassation : second pourvoi en cassation => on statut en assemblée générale =>
s’impose à 100% devant la 3e cour d’appel
ATTENTION : « la cour ne juge pas du fond des affaires » => elle s’intéresse quand même aux
faits si c’est important MAIS elle n’est pas un juge du fond DONC pas de débat judiciaire,
simple critique de légalité de la décision d’un autre juge
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1. Règlement adopté par l’UE : entre dans l’ordre juridique belge et devient aussi obligatoire
qu’une règle nationale
2. Directives : accompagnées d’un délai, le pays doit adapter son droit national pour satisfaire
les demandes et obj
� On saisit la Cour européenne sinon
3.1.2. Institutions
A. Conseil
� Regroupe et représente les 28 états
� 28 membres
B. Commission
� 28 membres pour 5 ans (ne représentent pas leur pays)
Responsabilité devant parlement européen
� Rôles
1) Gardienne des traités : surveille toutes les lois dans les traités
2) Initiative législative
3) Exécution des normes, coordination et gestion
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C. Parlement
� 751 membres pour 5 ans (dont 25 belges)
D. Cour de justice
� 28 juges
� Basé au Luxembourg
� 4 grandes procédures
1) Recours en responsabilité : un état peut dire qu’une loi EU ne respecte pas les
normes
2) Recours en manquement : constater qu’un Etat ne se conforme pas à une
décision/directive eu (1er recours)
Si toujours pas respecté => 2nd recours en manquement où le juge peut imposer
des sanctions financières ou astreintes (si on dépasse le délai, on doit payer une
somme annuelle ou mensuelle)
Art. 128 traité
3) Recours en annulation : saisir la responsabilité de l’UE si elle commet une faute
4) Contentieux préjudiciel en interprétation : assurer respect jurisprudence de la
Cour
Question d’application ou interprétation devant un juge national OU doute
quant à la légalité de la décision => adresse une question préjudicielle
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� Protocoles additionnels :
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Conditions :
1) Légalité : mesures restrictives prévues dans la loi (au sens matériel = par un
arrêt, un règlement, jurisprudence constante etc.)
2) Légitimité : mesures poursuivies dans un but légitime
Ex : sécu nationale, sûreté publique, prévention du crime, protection de la
réputation ou des droits d’auteur etc.
Liberté d’expression limitée par l’interdiction de calomnier
Liberté d’association limitée par l’interdiction de former des milices privées
3) Proportionnalité (« nécessaire dans une société démocratique »)
a. Adéquation : les mesures prises doivent permettre d’atteindre l’obj de
manière adéquate
b. Nécessité : l’Etat doit prendre la mesure la – attentatoire aux droits
c. Proportionnalité : balance, pondération des intérêts (is it worth it ?)
Ex : diffamation
1) Présent dans le code pénal
2) Protéger réputation et droits d’autrui
3) Limitation proportionnelle à l’obj poursuivi ? Le limiter juste assez pour atteindre le but
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� Dérogation
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Cour de cassation répond : prééminence du traité quand il a un effet direct dans l’ordre
juridique interne*, le juge doit refuser d’appliquer la législation contraire au droit
international (pas loi annulée !) => cour d’appel de bxl avait raison
= Arrêt Le Ski
*Dispositions qui ont pour objet de créer des droits ou des obligations à l’égard des personnes
Monisme juridique : droit intern et droit national font partie d’un seul et même système w/ au
sommet de la hiérarchie le droit intern public = Belgique
Dualisme : droit interne et international tout à fait distincts, pour faire rentrer un traité il faut faire
adopter toutes les closes comme faisant partie du droit national = UK
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Acte juridique
1. Negotium : opération juridique en elle-même
2. Instrumentum : l’écrit qui constate l’existence d’une opération ou d’un fait juridique
A ne pas confondre : La notion de contrat dans la langue courante emporte le même genre
d’ambigüité
Un contrat de travail est une opération juridique : engagements réciproques de l’employeur et de
l’employé.
On peut aussi parler par un contrat de travail, du document écrit lui-même.
Ex. (Code Civil)
Art 481 et Art 488 : Negotium
Art 76 et 79 : Instrumentum (acte de mariage =/= fait de se marier mais l’écrit)
� Définition du contrat
1. Acte juridique
2. Bilatéral (=synallagmatique) ou multilatéral : lié à l’accord d’au moins 2 pers.
(ex : unilatéral = testament, reconnaitre un enfant…)
3. Cherche à créer des effets de droit
Une personne s’engage à rembourser la dette de qq d’autre (se porter garant d’un prêt)
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2. Principe du consensualisme
� Concerne: formation des actes juridiques privés
3. Principe de convention-loi
� Volonté exprimée dans l’acte a pour son/ses auteur(s) la même force obligatoire qu’une loi
adoptée par le législateur
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� Déf : « ce qui résulte de l’ex d’un droit d’une manière qui dépasse manifestement les limites
de l’ex normal de ce droit par une personne diligente »
Ex : le créancier poursuit l’exécution du contrat dans le seul but de nuire à son débiteur ou
du moins quand les inconvénients liés à l’exécution du contrat sont sans commune mesure
w/ les av retirés
Peut exiger qu’il exécute normalement son droit ou que la personne soit dédommagée
Note : problème de contrat de bail => juge de paix
� Contrat à titre gratuit (de bienfaisance)* – Contrat à titre onéreux (art 1105 et 1106)
Question pour distinguer : est-on face à une intention libérale ?
* (1) libéralité (ex : donation) et (2) services (ex : prêt sans intérêt)
� Contrat commutatif (valeur de compensation qui revient à chaque partie est fixeet peut être
appréciée dès la conclusion du contrat = contrat de vente classique) – Contrat aléatoire (peut
pas être évalué et dépend du hasard = contrat d’assurance ou jeux de hasard, vente en
viager par ex.) : cf art 1104 et 1964
� Contrats consensuels – Contrat solennel et contrat réel
� Contrats non intuitu personae– Contrat intuitu personae(le co-contractant est un élément
essentiel = le contrat doit être exécutée par une personne en particulier = contrat
d’entreprise, de mandat ou avec un médecin) : cf art 1237
� Contrat de gré à gré (les deux parties ont pu réellement négocier le contenu = liberté
contractuelle plus que théorique) – contrat d’adhésion
� Contrat instantané (a pour objet des prestations pouvant être exécutés en une seule fois) –
Contrat successif (renouvelé dans le temps = bail et travail)
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Victime doit avancer des preuves (parfois difficile) + parfois auteur de la faute non solvable (ex :
enfant pas solvable cf les parents)
Importance de l’assurance : le juge pourrait être plus strict s’il sait qu’il y a des assurances derrière
pour payer
Régime spécial pour les accidents de travail (dur de prouver que le patron a des manquements) =>
responsabilité sans faute (pas prouver la faute ou le lien w/ l’accident)
Faute : manquement à une norme de conduite préexistante volontaire ou pas, par action ou
omission
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prudence = en principe on doit tous être diligent (modèle général et abstrait) => prend pas
compte des caractéristiques perso (on évalue l’acte mais pas la personne)
Si responsabilité d’un pro : on se réfère à la figure du pro normalement prudent et diligent
2. Imputabilité du comportement : violation consciente et libre, être sure que la pers a la
capacité de discernement et qu’elle était responsable (ex : crise cardiaque au volant) =>
analyser la personne
3. Lien : dommage = suite logique et prévisible du comportement qu’on a adopté
Dommage : perte totale ou partielle d’un av, bien ou d’un intérêt que l’on a ou sur lequel on peut
compter
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Théorie retenue par Cour de Cassation : théorie de l’équivalence des conditions (permet de remonter
loin dans les causes)
⇨ Faute causale si sans cette faute, le dommage ne se serait pas produit dut tout ou comme tel
⇨ Si plusieurs fautes de plusieurs personnes considérées : toutes les pers fautives doivent
rembourser la totalité du dommage
Ex : mv prescription => deux fautes (médecin, pharmacien)
Ex 2 : laisser ses clés sur sa voiture => se la faire voler => le voleur fauche qq en s’enfuyant
avec => les deux sont responsables (deux fautes sine qua non)
2e théorie : causalité adéquate => postulat : toutesles fautes contribuent pas de la même manière =>
chercher la cause principale qui pouvait « prévisiblement » causer la faute
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