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- Aux membres du jury qui ont accepté de procéder à l’évaluation des résultats de nos
recherches.
- Mes remerciements vont aussi à mes chers parents, mes sœurs (Zohra, Alaa), mes frères
(Mohamed, Abedelhak , Sofiane ), pour leurs soutiens, leurs encouragements, et leur aide
durant tout mon cursus.
- A tous ceux qui m’ont aidée de près ou de loin pour mener à bien ce travail.
i
RÉSUMÉ
A Oran, Médina J’dida, la « ville nouvelle », est un quartier-marché qui date de la période
coloniale. Elle est connue par ses places : Tahtaha, Sabalat el tolba et Sidi Blal. Notre objet
d’étude porte sur la place Sidi Blal. Cette dernière a perdu au fil du temps son ambiance de
festivité ancienne, mais en plus, elle vieillit mal.
Notre étude a pour but la requalification de la place Sidi Blal. Parmi les activités injectées,
l’activité artisanale qui est un patrimoine culturel immatériel à protéger. Dans ce sens, un
centre artisanal est projeté et intégré sur une paroi de la « place Sidi Blal », il tiendra compte
de l’esprit du lieu et de l’ambiance de la place.
Mots-clés : Médina J'dida, Place Sidi Blal, Requalification, patrimoine culturel immatériel,
centre artisanal.
ii
ملخص
وسبالة، طحطاحا: وتشتهر بساحاتها.في وهران" المدينة الجديدة « هي منطقة سوق يعود تاريخها إلى الحقبة االستعمارية
لقد فقد هذا. يتعلق موضوع دراستنا بمكان سيدي بالل الذي يشكل الشريان المركزي لهذه المنطقة. وسيدي بالل، الطلبة
. ولكنه أيضًا يتقدم في السن بشكل سيء، األخير بمرور الوقت أجوائه االحتفالية القديمة
النشاط الحرفي الذي يعتبر، من بين األنشطة الثقافية التي تم رصدها.دراستنا لم تكن سوى إعادة تأهيل مكان سيدي بالل
، " وبهذا المعنى يتم تخطيط ودمج مركز الحرف اليدوية على جدار "ميدان سيدي بالل.تراثًا غير مادي يجب حمايته
.يراعي روح المكان وأجواء المكان
. مركز الحرف، التراث الثقافي غير المادي، إعادة التأهيل، ساحة سيدي بالل، المدينة الجديدة:الكلمات المفتاحية
ABSTRACT
In Oran, Medina Jdida, the “new city”, is a market district dating from the colonial period. It
is known by its places: Tahtaha, Sabalat el tolba and Sidi Blal. Our study was for the
requalification to the place Sidi Blal, which constitutes the central artery of this district. The
latter has lost over time its old festive atmosphere, but also, it ages badly.
Our study has for but the requalification of the place Sidi Blal. Among the cultural activities
monitored the craft activity which is an intangible heritage to be protected. In this sense, a
craft center is planned and integrated on a wall of the "Sidi Blal square", it will take into
account the spirit of the place and the atmosphere of the place.
Keywords: Medina Jadida, Place Sidi Blal, Requalification, intangible cultural heritage, craft
center.
iii
Table des matières
PAGES LIMINAIRES
REMERCIMENTS ………………………………………………………………………………………………………………….i
RÉSUMÉ ……………………………………………………………………………………………………………………………...ii
TABLE DES MATIERES ………………………………………………………………………………………………………….iv
LISTE DES TABLEAUX …………………………………………………………………………………………………………viii
LISTE DES FIGURES……………………………………………………………………………………………………………...ix
LISTE DES PHOTO ………………………………………………………………………………………………….…….…...xii
INTRODUCTION GENERALE
1.1. Introduction …............................................................................................................01
1.2. Problématique ……………………………………………………………………………………………………..01
1.3. Objectifs …………………………………………………………………………………………………………......02
1.4. Démarche méthodologique ………………………………………………………………………………….02
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
1-Notion du patrimoine ………………………………………………………….............................................03
iv
6-3-La commercialisation des places publiques ……………………………………………….…08
7- la piétonisation ………………………………………………………………………………………………………….…08
7-1-Définition de la piétonisation …………………………………………………………………..…08
7-2-Les bienfaits de la piétonisation …………………………………………………………………..08
8.3. Exemple 03 : La Place des Martyrs dans le quartier Argoub ville de M’sila……16
9. Synthèse thématique……………………………………………………………………………………………….20
CHAPITRE II : PHASE ANALITIQUE
1. Analyse urbaine du quartier de Médina Jdida ………………………………………………………21
v
3.1. Localisation de la place Sidi Blal ………………………………………………………………….49
3.2. Histoire de la place Sidi Blal ……………………………………………………………………….49
3.3. Caractéristiques morphologiques de la place Sidi Blal …………………………..….50
3.4. Fonctions autour de la place…………………………………………………………………….…51
3.5. Analyse des styles architecturaux autour de la place……………………………….….53
3.5.1. Façade urbaine ………………………………………………………………………………………………………..54
1.3. Schémas de requalification des voies autour de la Place Sidi Blal …………...58
vi
2.4.5. Accessibilité …………………………………………………………………………..74
2.5.3. Circulation………………………………………………………………………………...80
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
vii
Liste des tableaux
Tableau Page
Tableau 06 : Tableau résumant les dimensions des axes entourant Médina j’dida……………..26
viii
Liste des figures
Figure Page
ix
Figure 25 : Requalification des voies autour de la Place Sidi Blal…………………………………….…58
Figure 43 : La topographie………………………………………………………………………………………………....73
Figure 49 : Accessibilité……………………………………………………………………………………………………….76
x
Figure 51 : Dégagement de la grande terrasse…………………………………………………………………….77
Figure 53 : Circulation…………………………………………………………………………………………………………80
xi
Liste des photos
Photo Page
Photo 04 : Le tatouage………………………………………………………………………………………………………..11
Photo 21 : Hôtel………………………………………………………………………………………………………………….25
Photo 22 : Hôtel………………………………………………………………………………………………………………....25
xii
Photo 24 : Les magasins………………………………………………………………………………………………………26
Photo 44 : Bijouteries………………………………………………………………………………………………………….52
Photo 46 : Boulangerie…………………………………………………………………………………………………..……52
xiii
Photo 49 : Style classique……………………………………………………………………………………………………53
xiv
INTRODUCTION GENERALE
-Introduction:
Les places publiques sont des lieux où se déroulent les différentes pratiques de la vie
urbaine, telles que le commerce, la circulation, la détente ou tout simplement la rencontre.
Dans les centres historiques, les espaces publics sont souvent perçus comme une vitrine, à
travers laquelle la ville transmet son image, son identité et ses valeurs.
A Oran, les places publiques sont des espaces d’identification et de symbolique de la ville
coloniale1. Médina jdida est un quartier-marché2 précisément colonial, connu et caractérisé
par ses places Tahtaha, Sidi Blal…place roux, sebalat tolba et notamment par son marché
Sidi Okba qui représente un édifice majeur de ce quartier.
-Problématique :
La place Sidi Blal était le cœur de Médina jdida, les gens venaient de partout pour se
retrouver dans cette place, et y retrouver un mode de vie, des traditions, des usages, une
culture…etc., A l’époque coloniale, les gens de poudre (les poètes, les crieurs publics …)
fréquentaient cette place qui était à la fois, un lieux noble et sacré : elle était un lieu de
pèlerinage où le chant, les danses et les cérémonies religieuses s’y pratiquaient
périodiquement tels que El wa3da, le Moussem, et le Maoulid en-Nabaoui et une place des
retrouvailles des familles notables comme celle du chanteur-compositeur Blaoui El Houari,
qui habitait une maison localisée sur une paroi de la place, mais aussi le célèbre martyr
Ahmed Zabana. Quant à sa vocation, la place Sidi Blal intégrait des bijouteries et des locaux
de petits métiers, parmi lesquels, des tailleurs, les arts d’orient, les restaurants, les grossistes
de tabacs, les maroquiniers du cuir tanné en général. Le commerce y était bien organisé.
Mais actuellement, la place est peu fréquentée. Ce sont uniquement quelques vieux qui se
retrouvent là-bas chaque vendredi matin pour évoquer leurs souvenirs. Dans les autres
jours de la semaine, les gens viennent juste pour manger le plat salé oranais (karantika). Si
la place Sidi Blal a préservé ses bijouteries, elle a perdu les petits métiers et ce sont
uniquement quelques commerces de première nécessité, tels que le marchand de lait et de
produits laitiers et la boulangerie qui animent cette place.
A l’époque coloniale, la place Sidi Blal avait une vocation cultuelle et culturelle ; cette dernière était
la principale. Aujourd’hui, cette vocation de la place a été remplacée par une autre vocation
commerciale à cause de différentes mutations qu’elle a subies.
1
- Kettaf Fadila, 2013, « la fabrique des espaces publics : Conceptions, formes et usages des places d’Oran
(Algérie) », Thèse de doctorat, soutenue à soutenue le 9 décembre 2013 à l’Université Montpellier 3-Paul-
Valéry et au laboratoire GRED (UM3 & IRD).
2
- Bekkouche Ammara, 2005, « Un quartier nommé Ville Nouvelle. Du village nègre colonial à la Medina J'dida
des Oranais, revue Les annales de la recherche urbaine », n°1, p -120.
xiv
INTRODUCTION GENERALE
-Objectifs :
1) Améliorer le cadre de vie et renforcer l’identité de la place Sidi Blal ainsi que son
patrimoine culturel matériel (bâti) et immatériel (les petits métiers et les ambiances).
2) Redonner à la place Sidi Blal sa valeur symbolique par le biais d’une opération de
requalification urbaine.
3) Elever le degré de contribution de la place Sidi Blal dans l’animation de Médina j’dida.
4) Intégrer la végétation dans la place Sidi Blal, afin de favoriser la qualité environnementale
dans la zone étude, en ajoutant des espaces verts.
-Démarche méthodologique :
Pour mieux mener cette initiation à la recherche et pour mieux cerner le projet, notre
démarche comportera 3 approches différentes : théorique, analytique et conceptuelle. La
première partie est basée sur la documentation, les entretiens, plusieurs visites du site
d’étude et des interviews avec des historiens et d’anciens habitants du quartier Médina
Jdida, afin de bien formuler la problématique de notre fragment d’étude.
Afin de mieux connaitre notre fragment d’étude, nous avons effectué une analyse urbaine,
selon plusieurs approches (historique, typo-morphologique, paysagère), et élaboré un état
de fait de notre fragment. Nous avons également élaboré un diagnostic des immeubles et
l’actualisation des cartes.
Pour définir les différentes opérations nécessaires et aboutir à une stratégie d’intervention
urbaine et résoudre les différents problèmes existants dans notre fragment d’étude, on s’est
basé sur l’étude des différents exemples thématiques. Cette dernière représente la première
étape vers une conceptualisation d’un projet qui s’intègre parfaitement dans son site et qui
répond à une problématique environnementale et architecturale.
2
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
-Introduction :
1. Notion du patrimoine :
3
- François Choay, L'allégorie du patrimoine, seuil, 2007, p 09.
‘
-https://www.chateau-guillaume-leconquerant.fr.
5
- Dictionnaire «Petit Larousse », 1992.
6
- François Choay, op cit, p 09.
3
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
Le patrimoine matériel représente les édifices et les paysages ou plus précisément les rend
compte de l’évolution du foncier à la fois comme agencement d’un ensemble de parcellaires
privés et collectifs, des modes de leur transmission (nue-propriété, usufruit, droit d’usage) et
des activités exercées sur ces parcellaires.
Désigne les pratiques, les représentations, les expressions, les connaissances et les savoir-
faire – ainsi que les instruments, les objets, les artefacts et les espaces culturels qui leur sont
associés – que les communautés, groupes, et dans certains cas individus, reconnaissent
comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ces éléments se manifestent dans les
domaines suivants :
a. les traditions et les expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine
culturel immatériel.
Le plus grand bénéfice économique provient du tourisme, ce qui est devenu le principal
argument pour la conservation du patrimoine, au 20e siècle. Il y a cependant d’autres
considérations économiques : le patrimoine bâti contribue au caractère et à la popularité
d’un quartier et entraîne une hausse de la valeur des maisons.
Un site est un témoin du passé, mais il peut aussi avoir joué un rôle dans l’histoire ou être
lié à certains événements. L’histoire incarnée par le site est quelquefois le seul lien qui
subsiste avec des événements du passé.
7
- https://www.heritagemontreal.org/ (Orbasli, Aylin. Architectural Conservation: Principles and Practice,
Blackwell Publishing, 2008).
4
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
La signification d’un site historique pour une collectivité est sa valeur sociale. Un parc peut
être apprécié par une collectivité sans égard à sa valeur historique ou architecturale.
L’association d’un site à des événements ou des festivals peut aussi contribuer à sa valeur
sociale.
Érigés pour commémorer des événements historiques importants, les monuments ont
souvent une valeur symbolique. La valeur symbolique peut changer avec le temps (selon les
événements et la politique); elle peut aussi être modifiée par les nouvelles générations, qui
n’ont pas les mêmes références.
La requalification urbaine est définie comme ‹‹ ensemble des opérations réalisées sur des
sites qui ne sont pas à usage d’habitation. Ces opérations visent à proposer pour ces espaces
de nouvelles activités plus adaptées au contexte actuel››8.
3.2. Revalorisation :
Action consiste en l’introduction des éléments physique ou naturel pouvant mettre en
valeur un édifice ou un quartier à travers les couleurs, les formes, ou les textures 9.
8
-Charte de Lisbonne, Octobre 1995.
9
-https://fr.calameo.com.
5
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
3.3. La réhabilitation:
Réhabilitation est une opération qui consiste en la modification d'un immeuble ou d'un
groupe d'immeubles ou d'équipements en vue de leur donner les commodités essentielles.
La réhabilitation est toute opération qui consiste en l’intervention sur un immeuble ou un
Groupe d’immeubles en vue de leur restituer leurs aspects initiaux et d’améliorer le confort
et l’usage des équipements d’exploitation 10.
3.4. La Rénovation :
«La rénovation urbaine est une opération physique qui, sans modifier le caractère principal
d'un quartier, constitue une intervention profonde sur le tissu urbain existant pouvant
comporter la destruction d'immeubles vétustes et la reconstruction sur le même site,
d'immeubles de même nature».11
L’esprit du lieu est le caractère et le sens qu’un lieu de patrimoine s’est approprié avec le
temps et qui, avant même d’être saisi et compris intellectuellement, est d’abord ressenti au
plan émotif. On peut le présenter comme la synthèse des différents éléments, matériels et
immatériels, qui contribuent à l’identité d’un site. En ce sens, il est unique 12.
Le genius loci des latins, qui hantait les bois, les cours d’eau, a existé dans pratiquement
toutes les civilisations, et se retrouve notamment chez tous les peuples européens. En ce
siècle où le besoin d’identité est profondément ancré, il n’est pas déplaisant de constater
que ce terme retrouve un second souffle, dans un continuum historique et linguistique… S’il
faut le définir, ce qui n’est pas facile. La matérialité d’un site est liée à sa structure
géologique, au climat, à la présence éventuelle de l’eau, à sa végétation, mais aussi à l’action
de l’homme : méthodes culturales, occupation de l’espace, architecture… Cette matérialité
s’inscrit dans le temps, dont les strates se superposent ou s’occultent, à l’échelle géologique.
10
- Ministère de l’Habitat de l’Urbanisme et de la Ville. Algérie-JO N°14 du 06 mars2011. La loi n°11-04 relative à
la promotion immobilière du 17février 2011.
11
- Ministère de l’Habitat de l’Urbanisme et de la Ville. Algérie- JO N° 49 DU 29 NOVEMBRE 1983. Décret n° 83-
684 du 26 Novembre 1983.
12
- Steve Gélinas, « L’esprit du lieu ; Consultation publique sur le plan de conservation du site patrimonial de
l’Île d’Orléans », Mémoire de master, de Steve Gélinas St-Laurent Île d’Orléans, p2.
6
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
Comme à l’échelle historique, façonnant ou refaçonnant le paysage. On peut dire que cette
“matérialité”, tout en évoluant dans le temps, est inhérente au site 13.
La place publique représente dans les sociétés humaines et urbaines, l'ensemble des espaces
de passage et de rassemblement, à l'usage de tous. La place publique est donc mise en cause
En tant que générateur de vie urbaine : un « lieu public dans un espace découvert
généralement entouré de constructions »14. Elle constitue un espace de vie collective des
citadins où les formes locales de cette vie-là marquent de manière multiforme :
l'aménagement, l'ambiance, les couleurs et les décorations, les activités économiques ou
collectives (terrasses, jeux, processions, carnavals, etc.)
13
-https://www.icomos.org/victoriafalls2003,Michèle PRATS* et Jean-Pierre THIBAULT*, France, La dimension,
les concepts, l’identification et l’évaluation.
14
- MERLIN Pierre et CHOAY Françoise, 1988, Dictionnaire de l'urbanisme et de l'aménagement, Paris, Presses
Universitaires de France - P.U.F (2eme édition).
15
- DELPEY Camille, 2005, AMTER/PDM , fiches notion d'espace public.
7
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
7.1. Définition
La piétonisation est l'acte de piétonniser, c'est-à-dire de rendre piétonne une zone qui
ne l'était pas auparavant, ce qui signifie interdire la circulation des véhicules dans une
rue ou sur une place pour la réserver aux piétons uniquement. 17
Entrainer une série d’effets positifs sur les choix de mobilité, en favorisant le recours aux
modes de déplacement actifs (vélo, marche, et.), l’adaptation des systèmes alternatifs et
l’amélioration des dessertes en transports en commun :
Positivement impacter l’accessibilité de la ville, en diminuant la congestion
automobile, en améliorant la performance des transports en commun dans les zones
piétonnisées.
Conduire à un meilleur partage entre les modes de déplacement et la libération
d’espaces anciennement dédiés à l’automobile, et permettre ainsi d’améliorer la
viabilité des villes de plus en plus densément habitées.
8. Exemples thématiques de requalification de places publiques:
Dans notre cas d’étude, on a eu une nécessité d’établir une recherche et analyse thématique
sur les place publiques .On a choisi de travailler sur 3 exemples thématiques, 2 exemples
sont internationaux, le 3éme est national.
16
-DJOUAD ABIR, 2019, la place publique, lieu de mise en valeur d’équipement structurant -Cas de la ville de
Guelma-, Mémoire de master.
17
- https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr
8
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Situation :
La place se situe au cœur de la médina de Marrakech, au pied du minaret de la Koutoubia et
des souks.
•Origine du nom : exprime : «l'assemblée des morts », (exposer à la foule les têtes des
criminels exécutés).
Dates remarquables :
La place a été jusqu’au 19e siècle Autrefois « place de grève » où les sultans suppliciaient les
criminels et les rebelles.
Actuellement, c’est la place à maintes attractions.
Évolutions et changements :
•Date de création (reconstruction):dès
la fondation de la cité des Almoravides
en 1070.
3. MORPHOLOGIE DE LA PLACE :
4. PRATIQUES ET USAGES :
10
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
5. Patrimonialisation de la place :
11
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
-La conservation de la sauvegarde des pratiques sociales qui s’y développent grâce aux
différents acteurs qui font son originalité était la première condition, puisque cette
originalité en a fait justement, et à elle seule, un patrimoine universel.
- La circulation et la mobilité ont été réglementées, et la place devient ainsi piétonne de 11h
à 22 heures.
- Un nouveau dallage a été installé sur l’ensemble de la superficie de la place, pour la
différencier des autres espaces publics environnants.
- L’ordonnancement des façades, et l’harmonisation des hauteurs des bâtiments entourant
la place.
- Le mobilier urbain
- Les jardins publics environnants ont également été concernés par la revalorisation.
12
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Situation
La place Jraba représente le centre de gravité de la médina de Kairouan, située à mi-chemin
Origine du nom : La place Jraba al-Jraba (des Djerbiens)»: nom propre de la place. Le mot est
passé du statut de nom commun à celui de toponyme.
Dates remarquables :
-Remonte à la Fondation de la cité islamique de la ville de Kairouan en l'an 50 AH / 670
après JC.
-Depuis le 13e siècle constituait un centre.(consacré à la confection et au tissage des
textiles et de leurs dérivés devant servir à la fabrication du fameux tapis kairouanais.)
- Date de Rénovation (reconstruction) : A l’occasion de l'année 2009
13
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
3. MORPHOLOGIE DE LA PLACE :
4. PRATIQUES ET USAGES :
Les centres historiques traversent actuellement une véritable révolution des modes
d’occupation de l’espace urbain. La destruction des mécanismes urbains et architecturaux
locaux, accompagnée, aujourd’hui, par une grande poussée démographique, génère de
nouvelles situations parfois alarmantes qui nécessitent la mise en place des actions et la
définition des stratégies d’interventions, de sauvegarde et de mise en valeur rapide et
efficace. Ces actions doivent permettre d’introduire un dynamisme fécond, susceptible
d’assurer le développement des nouvelles activités à caractère économique tel que le
tourisme. Ces activités constituent aujourd’hui une des sources importantes à effet positif
sur le patrimoine. De ce fait, une des premières priorités serait d’assurer une préservation
de ces témoignages et d’initier des actions de mise en valeur visant la conservation et la
14
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
15
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
16
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
2. Problématique :
Malgré la détérioration des espaces publics sous toutes ses formes dans la plupart des
villes Algériennes et qui se voit de plus en plus désinvesti, par conséquent leur gestion a
toujours été confrontée à des problèmes de coordination entre les différents intervenants
et le chevauchement dans leurs pouvoirs, mais en vertu de cela. Les assemblées
populaires communales sont les premiers responsables administratifs sur la préservation,
la gestion et l'entretien de l'espace public et de l'espace urbain d'une façon générale, en
tant que patrimoine urbanistique et architecturale, ainsi que le manque d'implication de
l'utilisateur dans la gestion et la réalisation de ce type d'espaces à caractère public.
La construction de deux bâtisses hétérogènes aux alentours de la place des martyrs à savoir
l'hôtel et le centre commercial ont influé négativement sur l'aspect architectural de la
façade urbaine limitrophe. La perception des usagers se diffère d'une personne à l'autre
selon l'âge, le sexe, et le niveau culturel. Ce qui rend difficile de réaliser une telle
conception ou aménager ce type d'espace.
il est évident de juger qu'une telle diversité dans les formes des pratiques spatiales de
l'activité commerciale non-sédentaire n'exclus guère leur caractère empiétant, ce qui a
transformé la place publique et tant qu'espace de convivialité et de cohabitation entre les
différentes pratiques à un champ d'affrontement des concurrences entre les différent
types de commerçants où les rapports à ce type d'espace public perdurent déterminés par
des intérêts convergents.
3. Objectifs :
Récupérer la valence historique de la place des martyrs à travers la recherche de la mise
en forme de l'espace public en tant que composant fondamentale et épine dorsale de la
forme urbaine.
17
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
Connaitre la manière de consommation des usagers de la place des martyrs dans ses
différentes mutations spatiales, vu que cet espace est révélateur de l'identité de la ville, et
de ses occupants.
Elle occupe un espace trapézoïdale d'une surface de 43 X (30+20)/2 =1075m2 avec une
profondeur assez grande que les hauteurs des constructions environnantes qui
individualisent la place.
Comme elle est une place carrefour et transitoire dans la ville, elle est à la fois institutionnelle
de par sa proximité d'équipements civiques. Elle est un espace de rencontre, de détente et de
rendez-vous pour plusieurs catégories de gens masculins. Depuis l'indépendance jusqu'à
1980, elle fut nommée comme lieu mémorial. Actuellement elle connait de moindres
événements et de festivité de ce genre, toutefois, sa situation à proximité de l'hôtel de ville a
fait d'elle un lieu symbolique, favorisé pour la décoration et l'attachement aux hampes des
drapeaux portants les couleurs de la nation en périodes de fêtes nationales et des visites des
responsables locaux. Les autres fonctions à savoir l'étalage de marchandises et les
cordonneries à ciel ouvert sont pratiqués d'une façon anarchique ce qui a influe
négativement sur la hiérarchisation de ces sous espaces et sur le mode douce de leur usage.
19
CHAPITRE I : THEORIE ET ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
20
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Le quartier Médina J’dida se situe dans le secteur ‹‹Sidi El- Bachir ››. C’est un quartier
péricentral19, qui s’étale sur une superficie de 20Ha. Il a une forme de trapèze et est
délimité comme suit :
Le centre a été nommé Village Nègre, qui un siècle plus tard a reçu le toponyme Ville
Nouvelle, dont la traduction littérale en arabe Medina J’dida a été calquée sur
19
- Anne Bouhali, 2015, « Médina J’dida (Oran), un quartier-marché sur les routes algériennes du commerce
transnational », revue Cahiers d’EMAM.
20
- Bekkouche Ammara, 2005, op cit , p115.
21
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
L’indépendance en 1962. Depuis lors, les deux noms coexistent dans le langage courant des
citoyens Oranais.
La création du Village Nègre à Oran, correspond bien à une forme d'eugénisme utopiste
visant à isoler géographiquement une population dans un «... quartier prison, une cité pour
les pauvres où il fallait condenser tout une ville dans un espace de 2 toises ».
Le vocable Village nègre utilisé conjointement avec celui de Village des musulmans, va
exister durant quasiment toute la période coloniale. Il disparaît avec l'indépendance et le
départ des Pieds noirs en 1962. 21
Dans les années 1920, l'ethnologue allemand Frobenius fait état que l'idée du nègre barbare
est une invention européenne. Cette surprenante révélation reflète les pensées de l'époque
qui mettaient en circulation des idées révolutionnaires tant au niveau culturel que social et
urbanistique. Le mouvement de l'architecture moderne, qui fait suite à la Première Guerre
mondiale, développera cette logique associée à l'idée de modernité, en procédant à
plusieurs applications urbaines fondées sur la régularité ordonnée des tracés et
l'alignement22
21
- Bekkouche Ammara, 2005, op cit, p115
22
«L'art nouveau » du Groupe de Stijl, «L'esprit Nouveau » fondé par le Corbusier. . .
22
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
23
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Le quartier Médina J’dida possède une bonne accessibilité .Il est limité par des grands
boulevards et bien desservi par les transports ‹‹ligne de bus et tramway ››, ainsi que sa
situation prés du centre-ville.
Il est bien repérable par ses Places, et par des édifices majeurs comme le marché Sidi Okba.
Spatialement, Médina Jdida a la forme d’un polygone délimité par de grandes voies de
communication. Dotée d’un tracé orthogonal, résultat des différents plans d’urbanisme de
la période coloniale, elle est structurée à partir de quelques grands axes principaux, dont la
place Tahtaha et la rue du Figuier23.
23
- Aines Boudinar et Saïd Belguidoum, 2015‹‹Dynamique marchande et renouveau urbain à Oran. Médina
J’dida et Choupot, deux quartiers du commerce transnational››, revue Cahiers d’EMAM.
24
- Aines Boudinar et Saïd Belguidoum, op cit.
25
- Aines Boudinar et Saïd Belguidoum, op cit.
25
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Le quartier Médina J’dida est bordée par des axes principaux considérés comme des axes
structurants, dans la structure de la ville d’Oran.
Les axes plus larges (Bd Houha Med et Bd de l’indépendance) jouent un rôle plus important
que les axes de largeur moyenne (Bd GhaoutiAEk et Bd DjabourMaamar).
26
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Profils illustration
Boulevard de l’indépendance
Photo n ° 26 : vue sur BD l’Independence
Ce quartier-marché se caractérise d’abord par une division genrée de l’espace urbain. Deux
espaces commerciaux coexistent ainsi à l’intérieur du quartier lui-même, séparés par une
place centrale, la place Tahtaha, qui concentre les seuls lieux réellement mixtes du quartier,
ceux dédiés aux services26
On trouve au sud-ouest le « quartier féminin », dans lequel sont vendus les produits pour
femmes (chaussures, vêtements, lingerie, cosmétiques, accessoires, etc.) mais également les
produits pour la maison (textile d’ameublement, linge de maison, etc.) et tout ce qui
concerne le commerce alimentaire. Cette activité se concentre surtout à l’intérieur d’un
marché couvert, le marché Sidi Okba, dont les ruelles alentour sont encombrées d’étals
proposant fruits et légumes. Ce quartier est non seulement féminin dans le type de produits
qu’il propose, mais évidemment aussi dans le type de clientèle qu’il draine. Les clients sont
avant tout des clientes qui se promènent la plupart du temps en groupe. Les femmes seules
sont l’exception. Les hommes que l’on croise dans le quartier sont les vendeurs ou bien, plus
rarement, ceux qui accompagnent leur femme ou leur mère. La partie située au nord-est de
la place est quant à elle quasi exclusivement masculine. Cette partie du marché propose
ainsi des vêtement et chaussures de sport pour hommes.27
26
- Anne Bouhali, op cit.
27
- Anne Bouhali, op cit.
28
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
2.2. Topographie : B
D’après les coupes topographiques dressées ci- ’
A’
dessus, sur le quartier, on remarque que le
terrain est presque plat.
29
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
La circulation piétonne :
La circulation piétonne est forte au niveau de la zone d’étude grâce à l’activité commerciale
existante.
31
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
La zone d'étude connait une forte activité commerciale spécialisée dans la bijouterie. Elle est
occupée par des étalages illicites des vendeurs de la fripe et les articles de seconde main.
Ces petits commerçants et revendeurs n’ont pourtant pas disparu du quartier, bien au
contraire : ils se sont déplacés à l’intérieur même de la ville nouvelle, participant
28
- Anne Bouhali, Médina J’dida (Oran), un quartier-marché sur les routes algériennes du commerce
transnational, op cit.
32
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
29
- Anne Bouhali, op cit.
33
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
La zone d’étude regroupe des bâtisses qui sont dans un état vétuste et d’autres dans un état
moyen.
Par conséquent, le nouveau bâti est dominant sur certaines parcelles.
Vue sur l’état de quelques bâtisses vétuste :
L’étude de l’état des hauteurs montre que le fragment se caractérise par un gabarit variable
entre R+1 et R+4.
Les hauteurs les plus importantes sont localisées sur les parois de la Place Sidi Blal .
Le long des deux axes Haous louafi et Cherfaoui ali , les hauteurs varient entre R+1et R+3.
35
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
ilot 3
Bâtis : 93.87 % non bâtis : 6.13%
Ces = 0.94
Surface total de 1340.43
Forme rectangle
Hauteur entre R+1 et R+3
ilot 4
Bâtis : 92.18% non bâtis : 7.82%
Ces = 0.92
Surface total de 7417m²
Forme trapézoïde
Hauteur entre RDC et R+3
36
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
37
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
L'état de bâti dans notre fragment est en dégradation ce qui nécessite le renouvellement du
quartier.
Immeuble 4 :
2 -Les pathologies :
39
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Eclatement de l’enduit et
de la peinture
Immeuble 6 :
40
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
-Les pathologies :
Décollement de l’enduit
et la peinture
Fissure linéaire
horizontale à la
hauteur de plancher
Eclatement de l’enduit
Encrassage de peinture
41
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Eclatement de béton
Immeuble 10 :
Eclatement de béton
Description Etat des lieux et constats
L’immeuble est constitué de : Vue l’état dégradé de l’ilot, on
- Nombre d’étage R+3. préconise une démolition
-Commerce au niveau du presque de sa totalité.
RDC.
42
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Fissure verticale
Immeuble 11 :
-Présentation générale de l’immeuble 11
43
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Les pathologies :
Encrassage de peinture
Détérioration du console
44
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Immeuble 12 :
Les pathologies :
Fissures linéaires
verticales
Forte dégradation au
niveau des portes à faux
45
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Corrosion des
sièges
Epaufrure (éclat
de béton)
Fissure linéaire
horizontale à la hauteur
Décollement de l’enduit
et la peinture
Présence
d’humidité
Résultat du diagnostic :
46
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Photos Croquis
Photos n°39 :
Séquence 01 :
S1 : Compétition .
47
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Photos n°40 :
Séquence 02 :
S2 : ouverture.
Photos n° 41 :
Séquence 03 :
S3 : Compétition.
48
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Elle symbolise un lieu de pèlerinage où des chants, des danses et des cérémonies
religieuses étaient exécutées périodiquement, comme le Maoulid En-Nabaoui (naissance du
Prophète), et le Moussem en l'honneur du marabou sidi blal, et Sidi blal doit son nom a une
kouba auprès de laquelle se rejoigne une fois par an des gnawa, terme qui signifie les
habitants d’origine subsaharien originaire (guinée) qui venaient pour fêter auprès de cette
kouba qui laquelle contrairement à ce qu’on pense n’abrite pas le Saint « Blal ».
-Il y avait des poètes qui animaient leurs chansons à travers la gasba wel galal.
- La place du 1er scout de musique algérienne animée par chahid hamou boutlilis.
-C’est un lieu de retrouvaille des chyoukh qui animaient à cette région les mariages.
1. La 1ere occupé par la famille Zahana, cette impasse ne se trouve pas loin du second
qui va voir naitre le grand musicologue Blaoui el Houari .
2. Il y a aussi khouchat bendaoued, cette dernière abrite le grand écrivain Mohamed
belhalfaoui docteur ou littérateur qui va écrire une ontologie de chikh el Malhoum
avec laquelle il a soutenu son doctorat.
3. Cette khoucha abrite aussi la famille de la victime de l’ignorance et de la barbarie
Abdelkader Alloula.
30
- d’après l’historien Tchiko Bouhassoun et les vieux gens du quartier .
49
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Taille : 678m².
50
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
51
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
52
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Style classique.
Photon°49 :
Style classique.
Photo n°50:
Style Moderne.
Photo n°51 :
Style Moderne.
53
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
54
CHAPITRE II : PHASE ANALYTIQUE
Place Sidi Blal -c’est un lieu noble et -Avant il y’avait une certaine
mythique par son histoire. ambiance mais aujourd’hui.
Elle est devenue
typiquement commerciale,
ou les vendeurs
à la sauvette de toutes
sortes de choses.
55
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
1. Intervention urbaine :
A pâtir de l’analyse des exemples thématiques, nous avons pu constituer les fondements de
l’intervention dans notre fragment, lesquels peuvent répondre à notre problématique
générale. Dans le but de favoriser l’accessibilité
Favoriser la piétonisation. du fragment et sa perméabilité, cette
démarche répond à une logique
touristique et artistique. La stratégie de la réhabilitation et
Renouvellement du la rénovation du patrimoine
patrimoine. existant permet de mettre en
valeur ce potentiel existant.
Requalifier les voies. Cette stratégie permet de valoriser
notre fragment.
Le concept de la reconstruction
Eploiter le foncier existant nous a aidés à insérer une
libérable. programmation riche et variée
dans notre fragment.
D’après l’analyse urbaine effectuée et les objectifs retenus à travers les exemples
thématiques, notre stratégie d’intervention a été tournée vers différentes actions qui
permettent de préserver le patrimoine et de requalifier le fragment.
56
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
La préservation des immeubles en bon état, la réhabilitation des immeubles qui ont une
valeur architecturale afin de requalifier le fragment et lui donner un second souffle. Ainsi
que la rénovation des immeubles vétustes afin de libérer un potentiel foncier qui va être
exploité.
57
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Afin de valoriser, requalifier et animer notre fragment, nous avons travaillé sur une
démarche s'appuyant sur la requalification des voies existantes (Rue Haous louafi et Rue
Stambouli Ali et Rue Moufouk AEK) et pour cette étape nous nous sommes inspirés de
quelques exemples, la rue devient attractive par l'injection de différentes activités.
Cherfaoui Ali
Haous Louafi
58
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Pour rappeler la vocation initiale ancienne, avant il y’avait des cafés maures où on prend le
café selon nos préférences musicales, aussi la présence des troupes folkloriques.
Référence
Nous avons estimé qu’une piétonisation des axes montrés ci-dessous est nécessaire pour
favoriser un déversement plus important des usagers.
Récupérer le foncier existant et le foncier après la démolition des bâtiments vétustes afin de
les reconstruire et les exploiter pour redynamiser notre fragment.
On a créé une nouvelle voie suivant l'alignement de la rue à côté de la Place Sidi Blal, cette
dernière divise l'îlot en deux terrains :
62
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
31
- Georges THILL, Jean-Paul LEONIS, 2001, Le cas tunisien des métiers d'art et d'artisanat pour un
développement durable promoteur des compétences féminines, dialogues, propositions, histoires pour une
citoyenneté mondiale(DPH).
63
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
-Analyse du projet :
a- Plan de masse :
-L’orientation du projet respecte le tissu urbain (l’existence des édifices Religieux).
Une composition volumétrique simple avec l’utilisation des formes pures et carrées en
s’inspirant de la culture égyptienne.
64
Figure n°31 : Vue en 3D.
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Le projet est composé de plusieurs entités séparées : il englobe les différentes fonctions de
formation, de production, exposition, commerce, restauration, d’information et d’échanges.
Zone Zone de
d’exposition Formations et
de production
Zone
Commerciale
Zone
Culturelle
Zone
d’Accueil Zone
Administrative
Les différentes fonctions sont organisées autour d’un parcours en labyrinthe principale avec
plusieurs accès et sortie qui permettent de séparer et d’organiser le flux des visiteurs du
projet.
e- Façade architecturale :
Une façade contemporaine présentée par l’utilisation de vitrage et des murs rideaux, en
Ajoutant une touche traditionnelle avec des éléments de rappel de la culture égyptienne qui
se traduit par l'utilisation de moucharabieh avec la forme de l'étoile islamique, ainsi que
l’utilisation de la notion de SKIFA exprimée par des passages couverts, des textures en bois
correspondant au type d'art et au contexte.
Le projet qui se situe à Saharanpur en Inde, traite l'étude déraillée du contexte historique
que la ville raconte. Construit avec une approche de design urbain qui aide à rechercher des
fonctions unifiées et holistiques qui pourraient fonctionner le mieux dans l'intérêt des
artisans de cette vieille ville.
66
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
- Analyse du projet :
a-Plan de masse :
Accès principal
b-Zoning fonctionnel :
Le projet est composé de plusieurs entités : il englobe les différentes fonctions de formation
et de production, de commerce et restauration, fonction religieuse et exposition.
67
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Légende :
c-Plan d’assemblage :.
68
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
d- Analyse de façades :
-Analyse du projet :
a- Volumétrie :
b-Programme :
Le plan contient des ateliers de travails, salle de cours théoriques, des galeries d’exposition,
une cafétéria, boutique commercial et des bureaux administratifs.
70
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
c-Organisation spatiale :
d- Lumière et ventilation:
71
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Notre terrain d’intervention se situe au cœur du quartier Médina j’dida, il occupe une
position très important entre la place Sidi Blal et Rue Haous Louafi .
72
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Forme rectangulaire.
Coupe BB’
A B’
A’
B Figure n°43 : la topographie.
‘
Source: www. Google earth.com
Figure n°42:Forme et superficie de terrain d’intervention.
73
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Notre terrain est accessible à partir des 4 voies. Les hauteurs de l’environnement
Nouvelle Voie
65.62m
27m
La soustraction d’un élément central engendra un espace qui présentera l'espace à partir
duquel se répartissent les différentes fonctions et ça sera aussi un rappel à la notion du
patio, élément phare dans la conception des centres d’artisanat.
40m
7m
Plusieurs soustractions au niveau de la façade principale sur la rue Houas Louafi sont créées,
afin de dégager des accès principaux, d'assurer une visibilité et une continuité ainsi qu’un
prolongement de la place sidi Blal.
2eme soustraction pour
créer un accès
Soustraction
au niveau de
l’angle
2eme
soustraction
pour créer un
Soustraction accès
au niveau de
l’angle
Etape 04 : Accessibilité
Nous avons opté pour la création d’un accès mécanique au sous-sol à partir de la rue de
Stambouli Benaissa . Des accès piétons à travers la rue Haous Louafi pour favoriser le
parcours piéton avec la place Sidi Blal et le projet.
Une projection des panneaux sur la façade et qui prolongent sur les toits qui sert à relier la
différente entité du projet, pour des raisons architecturales et architectonique (traitement
de façade) et casser la monotonie des volumes.
Projection des
panneaux
Pour optimiser et mieux exploiter les potentialités du la place Sidi Blal, on a créé une grande
terrasse accessible semi-couverte.
Deux terrasses
végétalisés de la
forme de volume
fragmenté
une grande
terrasse de forme
géométrique pure
sur la rue Haous
Louafi , afin
d’avoir des vues
sur la Place Sidi
Blal.
Les terrasses sont des espaces supplémentaires dans un contexte urbain dense servent, comme
des espaces de repos ainsi que les toitures végétalisées permettent le confort et refroidissement
des espaces en dessous.
Accès principale
Accès secondaire
Accès parking
-L’organisation des plans (RDC -1er étage -2eme étage - 3eme étage) s’inspire des
programmes tirés des exemples thématiques. On a ajouté d’autres fonctions en relation
avec notre contexte.
Rez- de -chaussée : sera occupé par un certain nombre d’activités à caractère commerciale
(commerce prêt a porter, habillement traditionnel, maroquinerie et article de décoration
intérieure duplex)sur la place, et les bijouteries sur la rue Stambouli Benaissa pour garder
la vocation principale du notre terrain, on trouve aussi un cafeteria.
78
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
1er étage : réservé pour le commerce, l’exposition des produits artisanaux et un restaurant
et deux ateliers.
2éme étage : sera doté d’une variété d’activités de production artisanale organisée sous
forme des ateliers destinés à la formation d’artisans.
79
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
2.5.3. Circulation :
Nous avons assuré la circulation verticale à l’intérieur par 4 escaliers : chaque grande
fonction du centre possède son propre escalier (restaurant, exposition, les commerces et
les ateliers) et la circulation horizontale se fait par l’entrée principale et secondaire, aussi à
travers la rue intérieure qui donne sur tous les espaces.
A Médina Jdida, le style architectural est modeste avec des ouvertures rythmées. Le
traitement de l’enveloppe extérieure de notre centre artisanal va comporter deux types de
bardage :
- la façade principale : sera vitrée avec des panneaux en aluminium (moucharabieh). Pour
renforcer la touche traditionnelle.
-les autres façades : nous avons opté pour le choix de fenêtres disposées horizontalement
(traitement enveloppe), afin de combiner et de concilier les deux styles classique et
contemporain.
Le type de structure utilisée dans ce projet et une ossature métallique composés de poteaux
carrés avec des planchers collaborant qui sont notre choix à partir de RDC jusqu’à dernier
étage au niveau des sous –sols qui assure la transparence et la légèreté des façades .rapidité
d’exécution et pour les grandes portées.
83
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
84
CHAPITRE III : PHASE CONCEPTUELLE
Notre travail de recherche s’est basé sur le volet urbain et architectural. Dans un premier
temps, nous avons analysé les systèmes composants le fragment d’étude qui possède un
potentiel foncier et paysager importants. Par la suite, nous avons mis en lumière le
patrimoine de la Place Sidi Blal.
-Anne Bouhali, 2015, « Médina J’dida (Oran), un quartier-marché sur les routes algériennes
du commerce transnational », revue Cahiers d’EMAM.
- Bekkouche Ammara, 2005, « Un quartier nommé Ville Nouvelle. Du village nègre colonial
à la Medina J'dida des Oranais, revue Les annales de la recherche urbaine », n°1, p 236-239.
-DJOUAD ABIR, 2019, la place publique, lieu de mise en valeur d’équipement structurant
Cas de la ville de Guelma-, Mémoire de master.
-Georges THILL, Jean-Paul LEONIS, 2001, Le cas tunisien des métiers d'art et d'artisanat
pour un développement durable promoteur des compétences féminines, dialogues,
propositions, histoires pour une citoyenneté mondiale(DPH).
-Kettaf Fadila, 2013, « la fabrique des espaces publics : Conceptions, formes et usages des
places d’Oran (Algérie) », Thèse de doctorat, soutenue le 9 décembre 2013 à l’Université
Montpellier 3-Paul-Valéry et au laboratoire GRED (UM3 & IRD).
-Sites Internet :
https://www.chateau-guillaume-leconquerant.fr
Annexe n° 02 : les anciens métiers qui existait sur une paroi de la place Sidi Blal.
Annexe n° 02 : les anciens métiers qui existait sur une paroi de la place Sidi :
Blal :
Annexe n° 03 : Equipements existants dans le quartier :
Programme projeté
Programme projeté
Plan de masse