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ANSSARI KARIM

Sous la supervision de :
Professeur Mohammed Rida Nour

HOW IS OMC BEING STRUCTURED ?

L’OMC est dirigée par les gouvernements qui en sont membres. Toutes les grandes décisions
sont prises par l’ensemble des membres,

soit à l’échelon des Ministres (qui se réunissent au moins tous les deux ans),
soit au niveau des ambassadeurs et des délégués (qui se rencontrent régulièrement à Genève).
Les décisions sont normalement prises par consensus.

Les disciplines imposées aux pays par les règles de l’OMC sont le résultat de négociations
entre les membres de l’OMC. Ce sont les membres eux-mêmes qui font respecter les règles
conformément aux procédures convenues qu’ils ont négociées, y compris en recourant à des
sanctions commerciales. Mais ces sanctions sont imposées par les pays et sont autorisées par
l'ensemble des membres, ce qui diffère sensiblement de la pratique d’autres organisations qui
peuvent, par exemple, influencer la politique d'un pays en menaçant de suspendre l'octroi de
crédits.

I- L’autorité suprême: la Conférence ministérielle

L’OMC appartient donc à ses membres. Les pays prennent les décisions au sein de différents
conseils et comités, composés de représentants de tous les membres. L’organe suprême est la
Conférence ministérielle qui doit se réunir au moins tous les deux ans. La Conférence
ministérielle est habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions relevant de tout
accords commercial multilatéral.

II- Deuxième niveau: le Conseil général, qui s'acquitte des fonctions


de trois organes
Les activités courantes menées entre les Conférences ministérielles relèvent de trois organes:

le Conseil général
l’Organe de règlement des différends
l’Organe d’examen des politiques commerciales
. Ces trois organes sont eux aussi composés de représentants de tous les membres. Ils font rapport à la
Conférence ministérielle.
Le Conseil général agit au nom de la Conférence ministérielle pour toutes les affaires relevant de l’OMC.
Il se réunit en tant qu’Organe de règlement des différends et en tant qu’Organe d’examen des politiques
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commerciales pour superviser la mise en œuvre des procédures de règlement des différends entre les
membres ou pour procéder à l’analyse de leurs politiques commerciales.

III- Troisième niveau: un conseil pour chaque grand domaine du


commerce et d’autres organes
Trois autres conseils, chargés chacun d’un grand domaine du commerce, relèvent du Conseil général:

le Conseil du commerce des marchandises


le Conseil du commerce des services
le Conseil des aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (Conseil des
ADPIC)
Comme leur nom l’indique, ces conseils sont chargés de superviser le fonctionnement des accords de
l’OMC relatifs à leurs domaines respectifs. Ils sont également composés de représentants de tous les
membres de l’OMC et ont aussi des organes subsidiaires

Six autres organes relèvent du Conseil général. Leur domaine de compétence étant moins étendu, ce sont
des “comités”, qui sont néanmoins composés de représentants de tous les membres de l’OMC. Ils
s’occupent notamment des questions suivantes:
- commerce et développement,
- environnement,
- arrangements commerciaux régionaux et questions administratives.

IV- Quatrième niveau: organes de base


Chacun des conseils de niveau supérieur a des organes subsidiaires.
- Le Conseil du commerce des marchandises chapeaute onze comités qui s’occupent chacun d’un
sujet précis (agriculture, accès aux marchés, subventions, mesures antidumping, etc.). Ces comités
sont eux aussi composés de représentants de tous les membres.

- Le Conseil du commerce des marchandises coiffe également l’Organe de supervision des textiles,
qui est composé d’un Président et de dix membres s’acquittant de leurs fonctions à titre personnel,
ainsi que les groupes de travail chargés des notifications (par lesquelles les gouvernements
informent l’OMC des politiques ou mesures existantes ou nouvelles) et des entreprises
commerciales d’État.

V- Niveau des chefs de délégation et autres groupes de délégations:


nécessité de tenir des réunions informelles
C’est rarement au cours des réunions formelles de ces organes, et encore moins dans les conseils de niveau
supérieur, que se font les progrès décisifs. Les décisions étant prises par consensus, sans vote, les
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consultations informelles à l’OMC jouent un rôle crucial pour amener à un accord un ensemble de
membres aussi divers.
En dehors des réunions officielles, se tiennent des réunions informelles, comme celles des chefs de
délégation, où, là encore, tous les membres de l’OMC sont représentés. Les questions plus ardues doivent
être approfondies dans le cadre de groupes plus restreints.

Ces réunions restreintes doivent être menées avec doigté. L'essentiel est de faire en sorte que chaque
délégation soit tenue informée de ce qui se passe (le processus doit être “transparent”), même si elle n'est
pas directement consultée et qu'elle ait la possibilité de participer ou d'apporter sa contribution (le
processus doit être “inclusif”).
Elles sont cependant indissociables des réunions formelles, car elles sont nécessaires à l’adoption de
décisions formelles dans les conseils et comités. Les réunions formelles sont importantes elles aussi car
c’est là que des échanges de vues ont lieu, que les positions des pays sont consignées et que les décisions
sont confirmées. Pour forger un consensus entre tous les membres de l’OMC, il faut trouver un juste
équilibre, de façon qu’un résultat obtenu entre quelques pays seulement puisse être accepté par le reste des
membres.

Principes et exceptions.

Les principes qui inspirent le système commercial


Les Accords de l’OMC sont longs et complexes car ce sont des textes juridiques portant sur
un large éventail de domaines d’activité: agriculture, textiles et vêtements, activités bancaires,
télécommunications, marchés publics, normes industrielles et sécurité des produits,
réglementation relative à l'hygiène alimentaire, propriété intellectuelle, et bien plus encore.
Cependant, un certain nombre de principes simples et fondamentaux constituent le fil
conducteur de tous ces instruments.

Un commerce sans discrimination


1. Clause de la nation la plus favorisée (NPF): égalité de traitement pour les autres.

Aux termes des Accords de l’OMC, les pays ne peuvent pas, en principe, établir de
discrimination entre leurs partenaires commerciaux. Si vous accordez à quelqu’un une faveur
spéciale (en abaissant, par exemple, le droit de douane perçu sur un de ses produits), vous
devez le faire pour tous les autres membres de l’OMC.

Quelques exceptions sont autorisées. Par exemple, des pays peuvent conclure un accord de
libre-échange qui s’applique uniquement aux marchandises échangées à l'intérieur du groupe
— ce qui établit une discrimination contre les marchandises provenant de l'extérieur. Ou bien
ils peuvent accorder un accès spécial à leurs marchés aux pays en développement. De même,
un pays peut élever des obstacles à l’encontre de produits provenant de tel ou tel pays, qui
font l’objet, à son avis, d’un commerce inéquitable. Dans le domaine des services, les pays
peuvent, dans des circonstances limitées, recourir à la discrimination. Cependant, les
exemptions ne sont autorisées dans les accords que sous réserve de conditions rigoureuses.
D’une manière générale, la clause NPF signifie que, toutes les fois qu’un pays réduit un
obstacle tarifaire ou ouvre un marché, il doit le faire pour les mêmes biens ou services
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provenant de tous ses partenaires commerciaux, que ceux-ci soient riches ou pauvres, faibles
ou puissants.

2. Traitement national: égalité de traitement pour les étrangers et les nationaux.

Les produits importés et les produits de fabrication locale doivent être traités de manière
égale, du moins une fois que le produit importé a été admis sur le marché. Il doit en aller de
même pour les services, les marques de commerce, les droits d’auteur et les brevets étrangers
et nationaux.

Le traitement national s’applique uniquement une fois qu’un produit, service ou élément de
propriété intellectuelle a été admis sur le marché. Par conséquent, le prélèvement de droits de
douane à l’importation n’est pas contraire à ce principe même lorsque aucune taxe
équivalente n’est perçue sur les produits de fabrication locale

Libéralisation du commerce: progressive et par voie de négociation


L’un des moyens les plus évidents d’encourager les échanges est de réduire les obstacles au
commerce, par exemple les droits de douane (ou tarifs) et les mesures telles que les
interdictions à l’importation ou les contingents qui consistent à appliquer sélectivement des
restrictions quantitatives. Périodiquement, d’autres problèmes comme les lourdeurs
administratives et les politiques de change ont aussi été examinés.

Prévisibilité: grâce à la consolidation et à la transparence


Parfois, il est peut-être aussi important de promettre de ne pas renforcer un obstacle au commerce que d’en
réduire, car la promesse permet aux entreprises de mieux voir les possibilités qu’elles auront à l’avenir.
Lorsqu’il y a stabilité et prévisibilité, l’investissement est encouragé, des emplois sont créés et les
consommateurs peuvent profiter pleinement des avantages qui résultent de la concurrence, c’est-à-dire du
choix et de la baisse des prix. Le système commercial multilatéral concrétise l’effort que font les
gouvernements pour rendre l’environnement commercial stable et prévisible.

Promouvoir une concurrence loyale


On dit parfois que l’OMC est l’institution du “libre-échange”, mais cela n’est pas tout à fait exact. Le
système autorise bien l’application de droits de douane et, dans des circonstances limitées, d’autres formes
de protection. Il serait plus juste de dire qu’il s’agit d’un système de règles visant à garantir une
concurrence ouverte, loyale et exempte de distorsions.

Encourager le développement et les réformes économiques


Le système de l’OMC contribue au développement. Toutefois, les pays en développement ont besoin d’un
délai flexible pour mettre en œuvre les accords du système. Les Accords eux-mêmes reprennent des
dispositions antérieures du GATT qui prévoient une assistance spéciale et des avantages commerciaux
pour les pays en développement.
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