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MASTER 

: ETUDES INTERNATIONALES ET DROIT INTERNATIONAL

NOM DU MODULE : Règles du Commerce International


Thème de l’exposé :

LA COMMISSION DES NATIONS UNIES POUR LE DROIT


DU COMMERCE INTERNATIONAL

Présenté par : Encadré par :


N’guessan Affoué Audrey Professeur Louadi
Jean Louis Celinette
Abdou Ibo Souleymane
Laghmam Fadoua

Année universitaire : 2021-2022

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Plan :

Introduction.

Chapitre 1  : Le cadre juridique de la Commission des Nations Unies


pour le Droit du Commerce International

1- Origine et mandat de la commission.


2- Organisation de la commission.

Chapitre 2  : L’apport de la Commission des Nations Unies dans le


commerce international.

1- Les réalisations de la Commission des Nations des Nations Unies.


2- Les limites de la Commission des Nations Unies pour le Droit du Commerce
International.

Conclusion.

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SIGLES ET ABREVIATIONS :
CNUDCI : Commission des Nations Unies pour le Droit du Commerce International

CNUCED : Conférence des Nations Unies pour le COMMERCE Et le Développement

UNIDROIT : Institut International pour l’Unification du Droit Privé

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Introduction :

La CNUDCI est l’acronyme de « Commission des Nations Unies pour le droit du commerce
international ». Elle est le principal organe juridique du système des Nations Unies dans le
domaine du droit commercial international.1
Alors que le commerce mondial a commencé à se développer dans les années 1960, les
gouvernements nationaux ont commencé à réaliser la nécessité d’un ensemble global de
normes et de règles pour harmoniser les réglementations nationales et régionales, qui jusque-
là régissaient le commerce international.
Face aux conflits et divergences entre lois des divers Etats relatives au commerce
international, il était question d’élaborer une commission de commerce international pour
répondre à tout ce qui est d’ordre commerce international qui constitue un frein au
développement du commerce mondial. Afin d’assurer le fonctionnement et la continuité de
cette commission des Nations Unies pour le droit commercial international, ainsi que la
poursuite de ces objectifs des instruments et des mesures ont été prises. La CNUDCI élabore
ses textes suivant un processus international dans lequel interviennent divers participants.
Le but de ce sujet est de cerner comment l’organe des Nations Unies(CNUDCI) au travers de
ses règles participe à réduire les obstacles juridiques, en d’autres termes, ce sujet nous donne
d’évaluer l’évolution du commerce international à travers l’harmonisation et l’unification des
règles de commerce international sous un aspect juridique. Il est aussi d’un intérêt politique
d’actualité d’autant plus que les échanges commerciaux se sont accrus et dans la plupart du
temps sont sujets de conflits.
De ce fait, il nous parait légitime de poser la question suivante :
Dans quelle mesure la CNUDCI contribue-t-elle au développement du droit du commerce
international ?
Afin de répondre à cette question, il faut d’abord s’interroger sur le cadre juridique de la
CNUDCI(I), puis sur les règles juridiques établies par la commission(II).

1
https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/cnudci.html

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Chapitre 1 : le cadre juridique de la CNUDCI
1- Origine et mandat de la commission
De milliers de transactions sont effectuées quotidiennement dans des pays différents avec des
partenaires étrangers par l’intermédiaire des contrats, des opérations juridiques et d’autres
opérations. Si ces activités commerciales internationales sont gouvernées de facto par les
principes économiques, elles s’articulent également sur des mécanismes juridiques. Ces
derniers, du fait de l’internationalité des opérations ne parviennent toujours pas à être
appréhendés de manière satisfaisante par les droits nationaux du fait d’un manque de sécurité
juridique dans leurs relations commerciales.
Cette situation conduit à un décalage entre la réalité économique et les intérêts des opérateurs
économiques. En effet, les transactions internationales commerciales ont longtemps relevé du
droit interne de chaque Etat à travers les règles du droit international privé. Par l’élaboration
des de règles de conflits de juridictions et de conflits de lois, ceux-ci ont développé des
mécanismes permettant de déterminer leur compétence et la manière dont ils doivent régir
l’opération en question. Le droit international privé ne peut résoudre de manière complète les
opérations commerciales d’ordre international surtout dans le cadre de la mondialisation
juridico-économique entrainant un décalage entre mouvement économique et appréhension
juridique. Fort de ce constat, une réunion de l’Assemblée générale de l’ONU s’est tenue en
1965 relative à un ambitieux programme de coopération pour le développement économique
et l’expansion du commerce international. L’élaboration d’un cadre juridique propre au
commerce international fut sujet de nombreuses controverses au cours des siècles. Face à
l’internalisation fulgurante de l’économie mondiale et à l’impulsion donnée par la
communauté internationale des marchands, les Etats ont pris conscience de la nécessité et de
l’urgence d’élaborer un ensemble cohérents d’instruments et de normes qui constituerait un
cadre juridique efficace pour les activités commerciales internationales. Il a été question de
moderniser les nombreuses règlementations nationales et régionales qui régissaient
jusqu’alors les échanges internationaux à travers un organe suffisamment représentatif et de
nature permanente capable de relever ce défi. L’idée d’uniformiser et d’harmoniser le droit
commercial international a été concrétisée en 1964 par l’ONU. La CNUDCI a été
officiellement crée le 17 décembre 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Sa
mission principale est d’harmoniser, uniformiser et coordonner le droit commercial
international. C’est un instrument juridique, un organe majeur à l’origine de textes de premier
plan en droit du commerce international. Le défi de la CNUDCI était double : élaborer des
textes dans un environnement largement occupé par d’autres organisations ayant reçu la
même tache et confier l’harmonisation et l’uniformisation d’une branche de droit privé à
l’ONU qui de par sa nature a une vocation de proposer des instruments dans le domaine du
droit public.

2- Organisation de la commission

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La Commission des Nations unies pour le Droit commercial international est le principal
organe juridique des Nations unies spécialisé dans le domaine du droit commercial
international.
La Commission se compose de 60 États membres, choisis parmi les États Membres de
l’Organisation des Nations Unies, représentant des traditions juridiques et des niveaux de
développement économique différents. Elle se réunit une fois par an. Pour préparer les
délibérations de la Commission, des groupes de travail sont constitués afin d’étudier en détail
les problématiques posées par l’édiction de règles communes dans un secteur en particulier et
de recommander les solutions adéquates. Pour assister la Commission et les groupes de
travail, la Division du droit commercial international du Bureau des affaires juridiques du
Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies assure le Secrétariat de la CNUDCI.
Les travaux de celle-ci sont organisés et se déroulent à trois niveaux :
- La Commission:
La CNUDCI mène ses travaux lors de ses sessions annuelles qui se tiennent alternativement à
New York et à Vienne. Il s’agit en général de:
 Finaliser et d’adopter des projets de textes soumis par les groupes de travail;
 D’examiner les rapports d’activité de ces groupes sur leurs projets respectifs;
 De suivre les progrès du Recueil de jurisprudence ainsi que l’état et la
promotion des textes juridiques de la CNUDCI;
 D’examiner les résolutions de l’Assemblée générale sur les travaux de la
CNUDCI…etc.
Elle est Composé d’un président, de trois vice-présidents et d’un rapporteur, le Bureau de la
Commission est élu par les États membres au début de chaque session annuelle et exerce ses
fonctions jusqu’au début de la session annuelle suivante, et les décisions sont adoptées par ses
États membres.
Un rapport sur les travaux des sessions annuelles est adopté officiellement par la Commission
pour être soumis à l’Assemblée générale et pour observations à la Conférence des Nations
Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
- Groupe de travail:
Pour les travaux sont habituellement confiés aux groupes de travail, qui tiennent généralement
une ou deux sessions par an et rendent compte à la Commission de l’avancement de leurs
travaux. Les groupes de travail se composent actuellement de tous les États membres de la
CNUDCI. À chaque session d’un groupe de travail, les délégations des États membres
choisissent en leur sein un président et un rapporteur.
Le secrétariat de chaque groupe de travail comprend des membres du secrétariat de la
CNUDCI. Il est chargé d’établir des documents de travail, de lui fournir des services

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administratifs et d’établir des rapports sur ses sessions. Ces rapports sont examinés puis
adoptés officiellement à la fin de chaque session du groupe de travail.
Lorsque les thèmes examinés par différents groupes de travail étant liés, des sessions
conjointes sont tenues afin de coordonner les travaux et d’en assurer la cohérence.
 Les documents établis en vue des sessions annuelles de la CNUDCI et des sessions de
ses groupes de travail sont publiés sur le site Web de la CNUDCI dans les six langues
officielles de l’Organisation des Nations Unies.
 Les débats sont facilités par une interprétation simultanée dans les six langues
officielles.
 Les discussions se déroulent de manière formelle, le Président de la réunion donnant la
parole aux délégations.
 La taille et la composition des délégations des États membres et non membres aux
sessions annuelles et aux groupes de travail sont laissés à l’appréciation de ces États et
peuvent varier selon le thème examiné.
 Pour faciliter l’élaboration de textes législatifs et en particulier déceler et résoudre les
problèmes de terminologie des réunions de groupes de rédaction se tiennent souvent à
l’occasion de la session annuelle de la CNUDCI et des sessions des groupes de travail.

- Secrétariat:
Pour le secrétariat, il accomplit diverses tâches pour aider la CNUDCI dans ses travaux,
comprenant la préparation d’études, de rapports et de projets de textes sur des thèmes qu’il est
envisagé d’inscrire ultérieurement au programme de travail; des recherches juridiques ; la
rédaction et la révision de documents de travail et de textes législatifs sur des thèmes inscrits
au programme de travail…etc.
Pour préparer ses travaux, le secrétariat peut faire appel à des experts extérieurs de traditions
juridiques différentes, en tenant des consultations ad hoc avec l’un d’eux en particulier ou en
convoquant des réunions de groupes d’experts d’un domaine spécifique, selon les besoins.
Le secrétariat aide également la Commission dans ses fonctions de coordination des travaux
d’autres organisations, de promotion de ses travaux dans le cadre programme d’ensemble de
l’Organisation des Nations Unies, de promotion de l’interprétation uniforme des normes
juridiques au moyen du Recueil de jurisprudence, et d’organisation de manifestations
spéciales.

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Chapitre 2 : L’apport de la Commission des Nations Unies pour le Droit du Commerce
International en matière de droit du commerce international.
1- Les réalisations de la Commission des Nations Unies pour le Droit du Commerce
International.
La CNUDCI élabore des normes internationalement acceptées qui promeuvent l’égalité des
chances, la réduction de l’inégalité des résultats et l’élimination de la discrimination. Ses
travaux sur les sûretés, par exemple, visent à assurer des conditions égales pour tous en
matière d’accès et de coût du crédit. L’Assemblée générale a souligné l’importance des
normes de la CNUDCI pour “promouvoir le développement durable, équitable et sans
exclusive, la croissance économique et l’emploi, les investissements et l’esprit d’entreprise”,
garantir “la paix, la stabilité et le bien-être de tous les peuples”, encourager “la coopération
économique universelle entre tous les États sur la base de l’égalité, de l’équité, de la
communauté d’intérêts et du respect de la légalité” et “promouvoir la bonne gouvernance, le
développement économique durable et l’élimination de la pauvreté et de la faim”. Elle
encourage les États à utiliser les normes de la CNUDCI pour mettre en œuvre la réforme du
droit commercial. Par l’entremise de son secrétariat, la CNUDCI aide les États à comprendre,
utiliser, adopter, interpréter et appliquer ses normes.
Plusieurs sujets ont été traités par la commission à savoir :

 Le transport de marchandises par mer :


En 1968 à sa première session, la Commission n’avait pas inscrit la question de la
règlementation internationale des transports maritimes à son programme de travail, la
CNUCED a recommandé la création au sein de la commission des transports
maritimes un groupe de travail pour la règlementation internationale des transports
maritimes pour apporter modifications ou des recommandations. A la 23eme session
de la même année que celle de la première session, des avis ont été exprimé sur le fait
que la CNUDCI devait participer à l’étude de la règlementation internationale des
transports maritimes. C’est ainsi que la conférence des Nations Unies a adopté le 30
mars 1978 la convention des Nations Unies sur le transport de marchandises par mer
(la convention de Hambourg)2.

 La vente internationale de marchandises :


La commission a axé ses travaux sur certains aspects particuliers à savoir la
prescription et les délais dans le domaine de la vente internationale de marchandises et
des deux conventions de la Haye de 1964, l’une portant sur la formation des contrats
de vente internationale des objets mobiliers corporels et l’autre sur la vente

2
https://uncitral.un.org/sites/uncitral.un.org/files/media-documents/uncitral/fr/uncitral-f.pdf page 34
consulté le 29 novembre 2021 à 14h10

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internationale des objets mobiliers corporels. Pour ce qui est de la vente internationale
de marchandises, la commission a noté qu’il existait de nombreuses divergences entre
les ordres juridiques nationaux concernant les règles relatives à l’extinction ou à la
prescription d’une action. Vu le temps qui peut être nécessaire pour des négociations,
puis l’ouverture d’une procédure judiciaire dans un pays étranger, certains délais de
prescriptions semblaient trop brefs ou excessivement longs, aussi les règles nationales
divergeaient mais elles étaient souvent difficiles à appliquer et aussi les règles de
prescriptions n’avaient pas le même statut selon les systèmes juridiques3. La
commission a créé un groupe de travail sur les délais et la prescription dans le
domaine de la vente internationale des objets mobiliers corporel. La convention sur la
prescription en matière de vente internationale de marchandises (New York) a été
adoptée le 12 juin 1974.
En ce qui concerne les contrats de vente internationale des marchandises, le travail de
la commission a consisté à examiner la question de la formation et de la validité des
contrats de vente internationale des marchandises. Ce travail découle d’un long travail
dont les origines remontent à 1930 entamé par l’Institut international pour l’unification
du droit privé(UNIDROIT). La commission a décidé de combiner le projet de
convention sur la formation de contrats et le projet de convention sur la vente
internationale d’objets mobiliers corporels. Le 10 avril 1980 a été adopté la convention
des Nations Unies sur la vente internationale de marchandises et un protocole
modifiant la prescription en matière de vente internationale de marchandises (de New
York 1974) pour l’harmonisation de cette convention.

 Les paiements en matière de commerce international :


Un ensemble de règles juridiques uniformes a été élaboré en ce qui concerne les
chèques internationaux, aux lettres de change billets à ordre internationaux.

 L’arbitrage de la CNUDCI :
L’arbitrage de la CNUDCI signifie d’abord que les parties sont consentantes pour
soumettre un litige qu’il soit présent ou futur à une procédure d’arbitrage soumis au
règlement d’arbitrage de la CNUDCI. L’arbitrage de la CNUDCI est un ensemble
détaillé de règles de procédure que les parties conviennent d’appliquer pour une
procédure arbitrale dans le cadre de leurs relations commerciales internationales. La
Convention sur la reconnaissance et l'exécution des sentences arbitrales étrangères
(New York, 1958), mieux connue sous le nom de Convention de New York, est l'un
des traités des Nations Unies les plus importants dans le domaine du droit commercial
international et le système de pierre angulaire de l'arbitrage international. Selon la
convention, les pays s'engagent à mettre en œuvre des conventions d'arbitrage, à
reconnaître et à appliquer les sentences rendues dans d'autres pays. En 2006, les
recommandations sur l'interprétation des articles II-2 et VII-1 ont été adoptées, et en
2016, les lignes directrices de la Convention de New York du Secrétariat de la
CNUDCI ont été publiées. La CNUDCI a adopté la première édition du mémorandum
3
https://uncitral.un.org/sites/uncitral.un.org/files/media-documents/uncitral/fr/uncitral-f.pdf, page 19,
consulté le 29 novembre 2021 à 14h29

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sur les procédures d'arbitrage de l'organisation en 1966, la deuxième CNUDCI en
2016 a adopté la première édition du mémorandum d'organisation de la procédure
d'arbitrage en 1966 et la deuxième édition a été adoptée en 2016. Ces textes identifient
et décrits certains points liés à l'organisation des procédures d'arbitrage à usage général
et universel. Le Règlement d'arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le
droit commercial international a été adopté en 1976 et révisé pour la première fois en
2010. Il fournit un ensemble complet de règles de procédure pour la conduite des
procédures d'arbitrage, qui sont largement utilisées dans les procédures d'arbitrage.
Son adoption et sa première révision ont été accompagnées de suggestions sur la
formulation et le contenu de ses termes par les institutions d'arbitrage et d'autres
institutions envisageant leur utilisation. En 2013, les « Règles » ont été révisées à
nouveau pour inclure les « Règles de la CNUDCI sur la transparence de l'arbitrage
fondé sur des traités entre investisseurs et pays »4. Elle établit une base solide dans
l’optique de l’harmonisation et de l’amélioration des lois nationales, et couvre toutes
les étapes du processus arbitral.
 La conciliation :
Les règles de médiation de la CNUDCI adoptées par la CNUDCI le 23 juillet 1980
fournissent un ensemble de règles de procédure détaillées que les parties peuvent
convenir pour résoudre à l'amiable tout différend commercial entre elles. Les règles de
médiation couvrent tous les aspects du processus de médiation ; il fournit une clause
de médiation standard qui définit quand la médiation est considérée comme le début et
la fin, et implique des aspects procéduraux liés à la nomination et au rôle du médiateur
et à la conduite générale du processus. Cela implique également des questions telles
que la confidentialité, l'admissibilité des preuves dans d'autres procédures et la
limitation du droit des parties d'engager des procédures d'arbitrage ou judiciaires dans
les procédures de médiation.

2- Les limites de la commission des Nations Unies pour le Droit du Commerce


International
Bien que la commission ait apporté de nouvelles résolutions, pour développer le commerce
international elle présente quand même quelques limites.
En effet, la loi sur l’arbitrage commercial de la CNUDCI dans son article 34 précise en ce qui
la demande d’annulation comme recours exclusif contre la sentence arbitrale que :
- Le recours formé devant un tribunal contre une sentence arbitrale ne peut prendre la
forme que d’une demande d’annulation conformément aux paragraphes 2 et 3 du
présent article
- La sentence arbitrale ne peut être annulée par le tribunal Spécifié dans l’article 6 que si
la partie en faisant la demande apporte une preuve qui pourrait confirmer l’annulation
de la sentence.

4
https://uncitral.un.org/fr/texts/arbitration/contractualtexts/arbitration

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- Les responsabilités de la CNUDCI n'exigent pas la participation à des litiges publics
ou privés. Par conséquent, le comité ne fournit pas d'avis juridiques sur des litiges
spécifiques, en particulier les services de non-nomination d'arbitres, d'organisation
d'arbitrage, de non-confirmation de tribunaux d'arbitrage et de non-recommandation
d'avocats. La référence au Règlement d'arbitrage de la CNUDCI ou à toute autre
clause similaire dans la convention d'arbitrage indique que les parties ont convenu de
soumettre les différends actuels ou futurs. Règlement d'arbitrage pour les procédures
d'arbitrage menées conformément à la CNUDCI.
- Bien que la CNUDCI et son secrétariat aient formulé des lois, des clauses
contractuelles et des règles sur l'arbitrage commercial international et la médiation, le
mandat qui leur a été confié par l'Assemblée générale ne leur permet pas d'intervenir
dans des différends spécifiques. Ni la CNUDCI ni son secrétariat n'agissent en tant
que tribunal d'arbitrage, n'organisent l'arbitrage ou n'exercent d'autres fonctions liées à
des procédures d'arbitrage spécifiques ou à tout autre mécanisme de règlement des
différends publics ou privés.

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Conclusion
En définitive, il convient de retenir que la commission avec ses différents groupes de travail
élaborent des normes internationales dans le domaine du commerce international qui
encourage ou participent au développement du commerce international par le règlement des
litiges à travers des procédures établies par sa commission, le traitement de certains point très
important en ce qui concerne les ventes internationales, les moyens de paiements des
échanges commerciaux, toutes ces questions traités par la commission constituent de véritable
facteurs qui permettent de supprimer plus ou moins certaines difficultés qui entravent les
échanges commerciaux internationaux. D’autre part, il est à noter que malgré les prouesses de
la commission, elle nécessite quelques modifications au niveau de certains domaines
particulier surtout dans le cadre du règlement des différends. Pour notre part il convient de
retenir que malgré ses faiblesses la CNUDCI promouvoir le développement durable et
équitable du commerce international.
Au terme de notre analyse, il est légitime de nous poser la question de savoir après avoir
analyser en dessous les thématiques qui concernent la commission :quels sont les défis
majeurs que la CNUDCI doit relever pour davantage satisfaire sinon améliorer son apport
dans le commerce international ?

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BIBLIOGRAPHIE :

OUVRAGES/ ARTICLES
-Guide pratique de la CNUDCI sur la coopération en matière d’insolvabilité
internationale
- La contribution de la commission des Nations unies pour le droit commercial
international (CNUDCI) à l’harmonisation et l’uniformisation du droit
commercial international, Guillaume Vieillard, Université de Bourgogne, 2014.
Français.

WEBOGRAPHIE
-https://uncitral.un.org/sites/uncitral.un.org/files/media-documents/uncitral/fr/uncitral-f.pdf
-https://uncitral.un.org/fr/texts/arbitration/contractualtexts/arbitration
-https://uncitral.un.org/sites/uncitral.un.org/files/12-57492-guide-to-uncitral-f.pdf
-https://uncitral.un.org/fr/about/faq/mandate_composition/history
-https://uncitral.tumblr.com/post/168283740191/welcoming-the-new-director-of-the-
international
-La Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) |
AJHUCAF | Cours suprêmes judiciaires francophones (ahjucaf.org)
-https://uncitral.un.org/fr/texts/arbitration
-https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/cnudci.html
-https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/cnudci.html

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