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I Le modèle japonais
1) Les fondements du modèle
a) Le capital humain
L'appartenance à un groupe
Le rôle du groupe est déterminant et on retrouve ainsi des phénomènes de soumission à différents niveaux de l'organisation sociétale. La
famille est soumise aux parents, l'entreprise est soumise au patron, et la nation est soumise à l'empereur. La structure verticale et hiérarchisée
de la société a freiné toutes les revendications de classe et n'a pas permis le développement de syndicats sur le modèle européen. La
soumission à la hiérarchie, quelle qu'elle soit, se conçoit dans un contexte de responsabilité réciproque, ce qui garantit la qualité des
productions industrielles.
Mais aujourd'hui, la jeune génération remet fortement en cause ces structures traditionnelles. L'individualisme séduit, comme étant un garant de
la réussite (cf. II/ Un modèle économique et social en recomposition).
Une population bien formée
La population présente un niveau élevé de formation, car 94 % d'une classe d'âge possède aujourd'hui le baccalauréat. Cet enseignement
laisse peu de place à la créativité ou à l'imagination, mais de nouvelles réformes ont été menée pour mieux adapter la formation aux besoin du
patronat (apprentissage de langlais, cours qui visent moins l uniformité). Le patronat est présent dans les universités, ce qui assure une forte
synergie entre universités et entreprises.
Cohésion et discipline au sein de l'entreprise
La semaine de cinq jours n'est pas la norme, et les employés ne disposent que de 10 jours de congés par an ; mais le pays vient en tête pour le
nombre de jours fériés. La durée annuelle du travail en 2002 : 2090h au Japon contre 1970 aux EU. La réforme du code du travail de 1988 a eu
pour objectif de mettre en conformité le Japon avec les attentes internationales (notamment avec l'introduction de la semaine de 5 jours). Les
Japonais continuent néanmoins, pour les bienfaits de leur entreprise, d'accepter les heures supplémentaires ou des réductions de salaire selon
la conjoncture économique
Une grande capacité à l'épargne
Cette dernière est suscitée par le coût des loyers, par le prix des études, la nécessaire capitalisation pour la retraite, le système de salaire sous
forme de bonus versés deux fois par an, et depuis peu, par la peur du chômage. Cela confère au pays une grande force financière. L'épargne a
représenté jusqu'à 25 % du revenu annuel disponible des ménages au milieu des années 1970. Cependant, avec l ouverture des marché, les
faillites des banques (perte de confiance), le chômage et le vieillissement de la population (pop qui puise dans son épargne pour complété la
retraite insuffisante), le taux d'épargne a baissé : d'environ 15% au début des années 1990, il est tombé à 7% aujourd'hui, proche de celui de la
zone euro.
b) Un libéralisme nuancé
Une longue tradition dintervention de lEtat
LEtat tient au Japon un rôle dinitiation et d orientation qui se manifeste notamment par la création de grands groupes... Mais avec la défaite de
45, lEtat est contraint de mener une politique de « désengagement ». Toutefois, dès 49, LEtat reprend le contrôle avec la création du MITI
(oriente et soutient léconomie du pays). Depuis les années 80, on assiste à un nouveau mouvement de désengagement et de
déréglementation. Celui-ci se fait sous la « surveillance » du MITI.
Un Etat moins lourd que dans les autres pays développés
Le secteur public japonais est moins présent quaux USA ou qu en UK (avec 50 et 33% des emplois). D autre part, le poids des prélèvements
obligatoires est très faible : il nest que de 25% (contre 50% en Suède, 44% en France). Ces faibles taux s expliquent par la faiblesse des
secteurs militaire et social (système de santé minimal, retraites très basses ce qui implique que les japonais ont recours au privé). Face au
vieillissement de la population (et donc de laugmentation des dépenses sociales) l Etat tente de contenir le déficit
Le secteur public se positionnait, jusquaux 80s, essentiellement dans le transport (Japanese national Airways, Japan Airlines, Nippon
Telephone and telegraph : NTT) ce qui témoigne de la volonté de lEtat de favoriser les échanges. Depuis les 80s, ce secteur fond sous l action
des privatisations et des libéralisations. En 2001, une nouvelle vague de privatisations est menées par Koizumi. Le secteur public se restreint
donc autour de la radio, télé et les institutions financières.
Le rôle économique de lEtat
LEtat soutient la croissance par une politique keynésienne de Stop (ex du Stop qui a conduit à l éclatement de la bulle spéculative) and Go (pol
de grands travaux, baisse des taux dintérêts). LEtat planifie également l économie à l aide d une série de 12 plans incitatifs (50s : organisation
de lautosuffisance, 60s/70s : pour un meilleur équilibre économique, 80s : priorité de lenvironnement, 90s : plan de relance de la
consommation intérieure). De plus, lEtat mène une action indirecte de soutient de l économie par le biais du MITI et du ministère des finances.
Le MITI en quelques dates
1949 : naissance du MITI tel quon le connaît 15 000 fonctionnaires, osmose entre MITI et zaikai. Le MITI a 4 domaines daction : il
réglemente la distribution intérieure et les échanges extérieurs, il informe les SA nationales de l état des marchés étrangers pour leur permettre
de dresser leur stratégies, il incite à la recherche en définissant les secteurs porteurs et en donnant aux SA les moyens de mener ces
recherches (aides financières, fiscalité
), et enfin, il conseille les SA sur leur structures et leur mode d organisation .
Le MITI a été ébranlé par la crise des 90s et a souffert de la globalisation des SA, et de la perte de confiance de la pop. Depuis 2001, il devient
le METI (Ministère Economique Commercial et Industriel) par une décision de Koizumi et acquiert de nouveaux rôles : favoriser linventivité en
participant notamment à la modification dun système d éduction longtemps basé sur l accumulation, rendre l appareil productif plus efficace,
réorienter les activités vers lAsie, trouver une solution aux pb sociaux et préserver l environnement contre la spéculation foncière et la pollution .
En effet, le Japon a voulu se poser comme puissance verte dans l échiquier mondial (protocole de Kyoto en 97, exposition dAichi en 2005). Le
Japon essaye =t de saffirmer en tant que puissance politique (1 er contributeur humanitaire) et réclame un siège permanent à l ONU.
c) Une économie concertée
On parle du triangle de fer associant les homme politiques (du PLD notamment), l administration (les ministères) et le patronat (le Keidanren,
qui représente les grandes SA) dans le cadre du consensus (ou concertation : ringi) nationale. A titre dexemple, aucune loi ne peut être votée
sans laccord des SA. Au triangle de fer on associe quelque fois la mafia des yakuza
Le tout constitue alors le losange d Arain. Toutefois,
depuis les 90s, le PLD et les zakai sont de plus en plus critiqués alors que leurs intérêts sont de plus en plus divergents. De plus, depuis
larrivée de Koizumi, la tendance est à lassainissement de l économie (plus de coopération avec la mafia, on uvre moins dans l intérêt des
FMN mais dans celle du pays
).
d) Mais qui reste duale
Le dualisme dentreprise
De 1800 jusquà lère Meiji, les zaibatsu fonctionnaient selon des structures verticales et hiérarchiques (sous le contrôle d une banque, d un
sogo sosha
) qui sous-traitaient une partie de la production. Les keiretsu, en revanche, et suite à la loi des 5% d après guerre, sont des
« nébuleuses » où senchevêtrent les capitaux. Toutes les unités sont autonomes mais la Direction Générale de chacune est en lien permanent
entre avec celle des autres SA. La spécificité des keiretsu réside donc dans leur organisation complexe, contrairement à celle de certaines
grandes FMN (Nissan, Toyota, Honda
).
Au lendemain de la WW2, on comptait 7 keiretsu : 3 « descendaient » de zaibatsu davant guerre (Mitsubishu, Mitsui, Sumitomo), les 4 autres
étant plus récents (Fuyo, DKB, Sanwa, Tokai).
Suite à la crise des années 90 / 2000, un mvt de restructuration s est opéré en 2004 et a donné naissance à 4 keiretsu : Mizoho Group (résultat
dune fusion Fuyo, DKB), Mitsui-Sumitomo Group, United Financial Of Japan Group (résultat d une fusion Sanwa, Tokai) et le Mitsubishu
Group.
Ces keiretsu ont des rapports constants avec les PME (sous-traitance pour plus de flexibilité). Elles jouent un rôle important dans l industrie
dans la mesure où elles couvrent 50% des emplois et produisent 50% des biens manufacturés. Ces PME sont plus souples comparées aux
grandes SA, puisque le poids des syndicats y est moins important, la MO moins chère et plus flexible. On distingue 3 types de PME : les PME
artisanales, les PME sous-traitantes qui travaillent pour de grands groupes (ex Nissan et Toyota qui sous-traitent 80% de leur production) et les
PME innovantes qui se spécialisent dans des secteurs de niches.
Le dualisme demploi
On a dune part lemploi à vie dans les grandes SA (ojd remis en cause) avec un système de rémunération à l ancienneté basé sur des bonus
qui favorise le patriotisme dentreprise et une réelle protection sociale offerte par l’SA. En contrepartie, les employés doivent accepter d être
sous-payés en période de crise. De lautre, lemploi précaire est de mise dans les PME, qui n offrent aucune protection à leurs employés.
e) Un syndicalisme appartenant à la Japan Company
Le syndicalisme nippon est un syndicalisme modéré et de concertation (depuis l interdiction des syndicats marxistes en 49) qui s articule autour
de deux centrales, Sohyo et Domei, plus présentes dans les grandes SA que dans les PME. Ces deux syndicats organisent des manifestations
rituelles chaque année à la même date pour exprimer leurs revendications, mais n appellent jamais à l abandon du travail, même en temps de
grève.
2) Un système tout entier tourné vers lefficacité
La stratégie commerciale de lEtat a conduit à la spécialisation industrielle des échanges, bien que le taux d ouverture du Japon soit de 11%
( que les USA, 12%). Aujourdhui les exportations se concentrent sur un petit nb de créneaux.
a) La recherche constante de la compétitivité
Le Japon consacre environ 3,3% de son PIB à la RD (2001), ce qui constitue le deuxième budget après celui des USA mais le 1 er en
pourcentage du PIB. Cette RD est essentiellement privée (75%). L importance donnée à l innovation se reflète dans la pratique : le Japon a 6
chercheurs pour 1000 habitants contre 4,5 aux USA et c est le pays qui dépose le plus de brevets au monde. La RD japonaise souffre toutefois
de faiblesses, essentiellement structurelles (système de brevet lourd et lent), et présente un déficit en recherche fondamentale ; elle est moins
performante quaux USA et en Eu, sauf dans les domaines des sciences de la vie, de l océanographie et des sciences de la Terre.
b) Lorganisation et la gestion de la production : du fordisme au toyotisme
La reconstitution de lappareil productif des SA japonaises s est faite sur la base du fordisme (missions de productivité US). Mais très vite se
dégage un mode de production original conçu dans les 50s par Taichi Ohnoe, un des ingénieurs de Toyota. Le système toyotiste s'est
progressivement généralisé dans l'appareil productif japonais à partir de la fin des années 1960. Il constitue un ensemble de méthodes en
rupture avec le fordisme. C'est un système plus flexible, plus soucieux de mobiliser l'effort personnel et l'intelligence des hommes, il est fondé
sur l'absence de segmentation entre les services de l'entreprise et vise la satisfaction totale du client. L'objectif est de raccourcir les délais entre
le stade de la recherche et le lancement d'un produit, critère aujourd'hui essentiel à la compétitivité internationale. La pratique de production des
« flux tendus » ou « juste à temps » qui, couplée au « zéro stock », permet des économies de temps, de capital et d'espace, se fonde sur le
principe de synchronisation parfaite des livraisons de pièces détachées par les sous-traitants. La gestion des commandes est informatisée, et la
fabrication se fait en fonction des commandes, ce qui supprime les immobilisations de capital. De plus, cette méthode, permet les fabrications à
la demande de petites séries, plus proches du désir des consommateurs.
Le système fordiste se caractérise par un contrôle total de la qualité, recherchée en permanence au sein des cercles de qualité mobilisant les
cadres comme les ouvriers, dans un respect réciproque, qui permet aux ouvriers de discuter avec les ingénieurs, de participer à des décisions
techniques et de simpliquer davantage dans leur travail. Cela n empêche pas la spécialisation et la standardisation des tâches le tout dans des
d'ateliers flexibles (mobilité professionnelle grâce à la polyvalence des salariés dans l'usine mais aussi au sein d'un keiretsu).
►On résume souvent le toyotisme par la formule des 5 zéros olympiques : zéro défaut, zéro panne (fiabilité), zéro stock (flux tendus), zéro
délai (ateliers flexibles), zéro papier (éviter la paperasse !).
Ces techniques de production, mises en place avec succès dès 1975 par Toyota, ont eu un écho considérable en Occident. S'est posée la
question de lexportation du modèle toyotiste : ses méthodes sont-elles généralisables ? Le toyotisme peut-il constituer un modèle
transmissible?
- Pour certains, il n'est véritablement réalisable qu'au Japon, car il nécessite la proximité des sous-traitants du groupe. De plus, cette
rationalisation ne semble possible qu'avec une cohésion et une discipline très fortes au sein de l'entreprise.
- Pour d'autres auteurs, certains des préceptes du toyotisme se sont aujourd'hui largement étendus : absence de cloisonnement dans
l'entreprise (firmes réseaux dans le cadre de la globalisation) ; recherche d'un contrôle total de la qualité (qualité du produit, qualité de l'info,
qualité du SAV), base du marketing moderne.
Dune manière générale, la production nationale a du mal à répondre complètement à la demande intérieure (40% d autosuffisance). Cette
incapacité est à lorigine dune forte dépendance extérieure.
b) Le complément de la pêche, de la pisciculture et de laquaculture
Le Japon occupait encore, derrière la Chine et le Pérou, la 4 ème place mondiale pour limportance de ses prises en 2002 (4 % du total mondial),
malgré les conséquences néfastes de la surexploitation des océans, dont il est en partie responsable, et en dépit des difficultés croissantes
d'accès de ses bateaux aux grandes zones mondiales de pêche. Il demeure le premier importateur mondial de produits de la mer. Pêche
côtière, aux structures artisanales (30,5 % de la valeur de la production halieutique en 1996), pêche au large, ou hauturière (24,1 %), pêche
lointaine, avec de très grands bateaux et des navires-usines (11,8 %) partagent une grave crise structurelle.
Les plus grands ports de pêche se concentrent dans 3 régions : le nord de Kyûshû, ancien foyer d'une pêche artisanale et chalutière en déclin ;
Hokkaido, excellente base pour la pêche lointaine en eau froide, ayant longtemps accueilli le 1er port de pêche du monde ( Kushiro), aujourd'hui
également en déclin ; le Sanrikul, avec le grand port d'Hachinohe, pour la pêche côtière et hauturière dans la zone de rencontre des grands
courants marins.
L'avenir est toutefois dans l'aquaculture et la pisciculture, qui fournissent en quantités croissantes des algues, des poissons et des coquillages
très prisés des consommateurs urbains.
2) Les mutations structurelles et spatiales de lindustrie japonaise
a) Les phases de la croissance (rappel)
La croissance industrielle japonaise est caractérisée par des cycles qui se succèdent en se chevauchant, d'où le surnom donné par
l'économiste Kaname Akamatsu de « développement en vol d'oies sauvages» : cycles d'importation, de production nationale et d'exportation.
A chaque niveau de développement correspondent des industries clefs, et pour un secteur particulier il existe différents stades.
- Ainsi, la croissance est d'abord tirée par l'industrie légère, le textile principalement (plus articles bon marché : jouet, etc. notion de «camelote
»). Ce cycle s'étend de 1945 au milieu des années 1960.
- Mais dès le milieu des années 1950 l'investissement manufacturier met l'accent sur les industries lourdes et chimiques : sidérurgie,
métallurgie, pétrochimie, construction navale.
- A partir de la fin des années 1960, le Japon poursuit sa remontée des filières, avec le développement des industries automobiles,
électroniques et des machines-outils. Mais surtout le Japon adopte une stratégie de créneaux reposant sur la fabrication et l'exportation de
produits ciblés : de 1974 à 1985, la croissance économique est stimulée par l'exportation des « 3 C » : car (automobile), cooler (appareil d'air
conditionné) et colour TV (télévision couleur) ;
- À partir de 1985, la croissance économique est stimulée par la demande intérieure et le développement des industries dites « d'intelligence ».
Ces industries sont en fait envisagées par le MITI dès 1972 ; elles réclament beaucoup de R&D, une main d' uvre très qualifiée et beaucoup de
technologie. Elles sont constituées de biens d'équipement et de services à haute valeur ajoutée : télécommunications, logiciels,
biotechnologies, optoélectronique, nouveaux matériaux semi-conducteurs...
b) Une production industrielle toujours en bonne place mondiale au début du XXI ème
▪ Les secteurs industriels sur la défensive
› Le textile : après avoir été le fer de lance du développement nippon, le secteur connaît des difficultés à maintenir ses productions
traditionnelles (coton…). Il souffre en effet de l’↑ des charges salariales à l intérieur du pays et de celle de la concurrence en dehors (Chine,
Thaïlande
). Seuls les secteurs du luxe et des textiles synthétiques innovants se maintiennent.
Lindustrie de biens intermédiaires et ind lourde : elle reste un secteur fort de léconomie (Japon = 2 ème producteur mondial d’acier), mais n’en
est plus le moteur (vs 60s), du fait de la trop forte ↑ des coûts de production (à l’origine de nbeuses restructurations, mais =t de
délocalisations, qui sont =t motivées par la pollution…). De plus, les avantages dont disposait l’ind japonaise dans les 60s (combinats
littoraux) sont moindres, du fait du vieillissement des machines, de l’↑ des coûts de main d’œuvre… Là encore, le Japon se voit concurrencé
par la Chine, Taiwan, la Corée (jusqu’à l’intérieur du pays), et ne parvient à maintenir que les industries de biens technologiques. Pour faire
face à ces difficultés, un processus de [ ] a eu lieu entre les 5 gdes SA du secteur, qui ont fusionné pour ne plus être que 2 : Nippon Steel et
Sumitomo. Ces deux gpes ont =t lié des alliances avec des SA étrangères : NS avec Posco (CdS) et Sumitomo avec China Steel.
Les industries de biens déquipement : ce secteur qui a fait la puissance du Japon dans les 70/80s (grâce aux investissements massifs, de la
remontée des filières et du toyotisme) souffre ojd de surcapacité et de suréquipement face à la faiblesse de la demande interne, l émergence
dune concurrence asiatique et le renouveau de la concurrence Eu et US
Les constructions navales : le Japon se place au 1er rang mondial des constructeurs navals. Mais il est concurrencé par la Corée du Sud. S ils
représentent 40% du marché mondial chacun, le Japon semble en déclin par rapport à la CdS puisqu elle a reçu 45% des commandes
mondiales en 2005, contre 28% pr le Japon. Ce dernier se maintient tout de
même grâce à l’aménagement de chantiers ultramodernes (tankers à double coque, porte-conteneurs…).