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Réalisé par : AHNYNE REDOUANE Encadré par : 

Mr M. GHALI
BOUTAHRA SAAD
EL OUASSI MUSTAFA
MUSTAFA
LAFROUJI AHMED SAMIR
BOUKCIM HAMID
Table des matières
mat ières
 I. e-commerce...................................................................5
Etude générale du concept de e-commerce
 A. Une vue sur le commerce
commerce électronique 5

1. Défi
Défini
niti
tion
on du e-co
e-comm
mmerce....................
erce..............................
.....................
......................
.....................
.....................
....................
......... 5

2. Les différ
différent
entss type
typess d’éc
d’échan
hanges
ges commer
commerciaux :.....................
ciaux ................................
.....................
........................6
..............6

 3. e-commerce :...................................................................7


Les enjeux et limites de e-commerce
 B. Apparition et développement du e-commerce au Maroc
Maroc 8

1. Appa
Appari
ritio
tion
n du
du e-c
e-com
omme Maroc.....................
merrce au Mar ................................
.....................
.....................
..........................
............... 8

2. Mar
Maroc télé
téléco
comm
mmer
erce
ce et
et e-c
e-commerrce.....................
omme ................................
.....................
...................................10
.........................10

 3. Développement du e-commerce


e-commerce électronique et son rôle dans le développement économique économique
et social au Maroc .....................
................................
.....................
.....................
.....................
..........................................
................................ 12

4. Commer
Commerce
ce et déve
dévelop
loppem
pement
ent écon
économi
omique
que et
et social
social au Maroc....................................16
au Maroc.
 II. L’environnement commerce électronique :.....................
L’environnement légal du commerce ................................
.....................
.......................17
.............17

 A. La juridiction internationale


internationale : 17

 B. L’environnement légal du commerce


commerce électronique au Maroc
Maroc 19

1. Législa
Législatio
tion
n du commer
commerce
ce élec
électr
troni
onique
que au Maroc :.....................
Maroc ................................
.....................
..................19
........19

2. Structur
Structuree d’acco
d’accompagn
mpagnement
ement du commerc
commercee électr
électronique Maroc .............................20
onique au Maroc
 III. Les considérations relatives
relatives à la mise en place du contrat électronique ...........................21
contrat électronique
 A. la qualité d’une offre
offre sur internet  21

 B. L’offre et l’acceptation : formaliser


formaliser les étapes du contrat
contrat électronique 22

Introduction  :

2
Les dix dernières années ont vu un développement exponentiel de
l'In
l'Inte
terne
rnet,
t, du We
Webb et,
et, plus
plus géné
générarale
leme
ment
nt,, des
des NTNTIC
IC (Nouv
(Nouvelelle
less
Technologies d'Information et de Communication), mouvement qui
semble indiscutablement se poursuivre à très grande vitesse. Ce
développement a provoqué un grand nombre d'interrogations, de
remises en question, concernant l'organisation des marchés et les
straté
stratégie
giess marketi
marketing
ng des entrep
entreprise
risess de ser
service
vicess dont
dont l'o
l'ore
re est 
limitée dans le temps.
En eet, dans le cadre du passage
passage d'un marché d'ore à un marché
de demande contrôlé par les clients, et face à une concurrence
erénée ces entreprises développent des chaînes de distribution
électroniques pour orir la même qualité de service à leurs clients et 
mieux répondre à leurs attentes individualisées.

Le commerce électronique est un nouveau concept désignant les


activi
activités
tés commer
commercialciales
es déploy
déployées
ées sel
selon
on de nouvell
nouvelles
es modalit
modalités.és.
Depuis que les réseaux de communication existent, il y a toujours eu
des entrepreneurs qui en ont pleinement exploité les possibilités à
des ns purement économiques. La récente percée des techniques
modernes de télécommunication et de l'informatique a porté ces
nouve
nouvelle lless tech
technol
nolog
ogie
iess au cœur
cœur de l'infl'infras
rastr
truc
uctu
ture
re écécono
onomimiqu
quee
internationale, surtout le développement explosif du réseau Internet 
qui
qui a ac accé
célé
léré
ré la tran
transf
sfor
orma
mati
tion
on du co comm
mmererce
ce inte
intern
rnat
atio
iona
nal,
l,
 permettant des contacts instantanés et peu onéreux entre vendeurs,
acheteurs, investisseurs, publicitaires et nanciers dans le monde
enti
entier
er.. La ra rapi
pide
de inté
intégr
grat
atio
ion
n d'In
d'Inte
tern
rnet
et et desdes autr
autres
es se
serv
rvic
ices
es
arti
articu
culéléss sur les les télé
téléco
commu
mmuni nicat
cation
ions,
s, dans
dans la quasi
quasi-t
-tot
otali
alité
té des
des
sphères d'activité économique, a suscité l'attention que l'on porte
depuis peu, dans tous les pays, au nouveau monde du commerce
électronique.

Le déve
dévelo
lopp
ppem
emen
entt du Maro
Marocc re
repo
pose
se sur
sur la prom
promot
otio
ion
n des
des
exportations et la conquête de nouveaux marchés autres que ceux 
appartenant à l'Union Européenne.
Néanmoin
Néanm oins,
s, le gouv
gouvererne
neme
ment
nt a cher
cherch
ché
é à prom
promouv
ouvoir
oir une
stra
straté
tégi
gie
e de se
sens
nsib
ibili
ilisat
satio
ion
n des
des opér
opérat
ateu
eurs
rs privé
privéss aux multi
multipl
ples
es
avantages du commerce électronique, qui permettent 
 potentiellement à n'importe quelle petite entreprise du Maroc d'être

3
au même niveau, devant les clients,
clients, que ses homologues
homologues de grande
taille.

Le commerce électronique est appelé, dès maintenant, à être


l'un des moteurs de l'économie nationale. C'est une force positive
qui peut modier l'implication des gens dans la société, que ce soit 
en tant que citoyens, consommateurs, travailleurs ou entrepreneurs.
Par surcroît, le secteur privé- se caractérisant dans les grandes et 
moye
moyenne
nness rme
rmess - es
estt fort
fortem
emen
entt sol
solli
licit
cité
é pour
pour joue
jouerr le rôle
rôle de
locomotive dans le développement de ce nouveau
nouv eau genre de négoce.
Le commerce électronique, au niveau national, est un secteur en
 progression constante, au vu de l'évolution de l'usage des
techniques de l’information et de la communication (TIC).
Les utilisations primaires du commerce électronique sont réalisées
dans le domaine ine de l'ar
arttisanat
anat et du touris risme où certaines nes
entre
ntrepr
pris
ise
es ont
ont cocomm
mmenencé
cé à publ
publie
ierr leur
leur prod
produi
uitts, tari
tarifs
fs et 
formulaires de commandes sur Internet (catalogues électroniques)
ainsi que le secteur des assurances et des banques, lesquels étaient 
motivés par la nécessité d'avoir une vitrine institutionnelle ouverte
sur l'international, l'obligation d'avoir des informations pratiques et 
la possibilité de les échanger.
échanger.
La conance numérique représente un enjeu fondamental pour la
 promotion des activités du commerce électronique, notant que la
stratégie nationale élaborée par le Maroc pour le développement du
e-commerce, mobilise tous les eorts pour le développement de la
Société de l'Information et de l'Economie du Savoir.
Savoir.
Selon les experts dans ce domaine
domaine ; la stratégie
stratégie qui s'inscrit dans le
cadre du plan "Maroc Numérique 2013", vise entre autres à réduire
la fracture numérique et renforcer le positionnement du Royaume à
l'échelle internationale.
Le développement du commerce électronique au Maroc est lié à la
conance du consommateur et à la sécurité des réseaux et des
écha
échang
nges
es élec
électr
tron
oniq
ique
uess ains
ainsii qu'à
qu'à la prot
protec
ecti
tion
on des
des donn
donnée
éess
 personnelles et de la vie privée et la lutte contre la cybercriminalité ;
 pour cette raison ; le Maroc a élaboré un dispositif juridique en vue
de renforcer les conditions de la conance numérique, et un loi
4
supplémenta
supplémentaire
ire du code pénal en matière
matière d'infractions
d'infractions relatives
relatives
aux systèmes de traitement automatisé des données et la loi sur les
échanges électroniques de données juridiques.
La distance physique qui sépare
sépare les parties, la nature internationale
internationale
des contrats eectués en ligne et le processus tri dimensionnel qui
accompagne leur formation distinguent les contrats électroniques
des contrats sur support papier.
papier.
En eet
eet,, les
les ente
ententntes
es cocont
ntra
ract
ctue
uell
lles
es eec
eectu
tuée
éess par
par le biais
biais du
réseau Internet sont généralement conclues à distance. Alors que le
contrat papier ou oral donnaient en bien des cas l’occasion aux 
 partenaires de se rencontrer autour d’un stylo et d’une poignée de
main,
ain, cett
ette par
arti
ticu
cula
lari
rité
té met en exerg xergue
ue deux
eux étap
étapes
es bien
bien
identiées en théorie du droit, soit l’ore et l’acceptation. Deux 
étapes et parfois même davantage.
Nous
Nous traite
traiterons
rons d’abor
d’abord
d la questi
question
on de l’envi
l’environn
ronneme
ement
nt légal
légal du
commerce électronique (I), ensuite nous analyserons les
considérations relatives à la mises en place d’un contrat 
électronique (II).

5
I. Etu
tud
de gén
génér
éra
ale du con
conc
cep
eptt de
de e-c
e-co
ommerc
rce
e

 A. Une vue sur


sur le commerce
commerce électronique
électronique

1. Défnition du e-commer
erc
ce

a) Défnition d de
e l’
l’OCDE
Selon la dénition de l'OCDE, le commerce électronique ou e-
commerce  en anglais, est "la vente ou l'achat de biens ou de
services, eec
ectués par une entrepris rise, un par artticu
iculier, une
une
administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au
moyen d'un réseau électronique.
b) Défnition d’U.E :
Selon la dénition de L’OMC,  Le commerce électronique  c’est la
réalisation d'acte(s) commerciale(s) (Vente, achat, location, ...) en
utilisant et/ou combinant les nouvelles technologies de
communication.
communication. OU Le commerce électronique est la vente d'un
 produit ou service présenté, acheté, et payé électroniquement (voire
livré
livré digit
digitale
aleme
ment
nt dans
dans le ca
cass de logi
logicie
ciel,
l, musiq
musique
ue,, tick
ticket
et,, livre
livre
électronique, hébergement et prestation Internet, etc.).

c) Défnition complète de commerce


électronique :

Le commerce
commerce électronique ou vente en ligne, désigne l'échange
de biens et de services entre deux entités sur les réseaux 
informatiques,, nota
informatiques notamm
mmen
entt Internet . Les professionnels du secteur 
sont rassemblés au sein de la Fédération du commerce électronique
et de la vente à distance FEVAD.
FEVAD.

Le commerce électronique ne se limite pas au seul réseau Internet.


Dans le cadre du commerce interentreprises, on utilise depuis de
nombreuses années des réseaux de type E.D.I ( Échange
Échange de données

6
informatisées ). Des transactions électroniques se réalisent 
également
également sur les réseaux téléphoniques
téléphoniques mobiles. On parle alors de
m-commerce   (mobile commerce). Plus spéciquement, en France,
m-commerce
depu
depuisis les
les année
annéess 1980
1980,, le Minitel
Minitel a
 a permis le développement de
transactions électroniques prémisses des services oerts à ce jour 
sur Internet.

2. Les diérents types d’échanges


commerciaux :

Inte
Intern
rnet
et prop
propos
ose
e des
des moye
moyensns de cocomm
mmununic
icat
atio
ionn so
soup
uple
less dont 
dont 
l'utilisation
l'utilisation permet à l'entreprise,
l'entreprise, ou aux particuliers,
particuliers, de s'aranchir 
s'aranchir 
des contraintes de temps et d'espace. Il ore un canal d'information
diérent ou souvent plus ecace, notamment pour certaines formes
de communicati
communication on avec les partenair
partenaires
es qu’il s'agisse
s'agisse de personne
personne
mora
morale less ou phys
physiqu
ique.
e. On dist
disting
ingue
ue plusi
plusieu
eurs
rs type
typess d'éc
d'écha
hang
nges
es
commerciaux qui sont :

a) Le commer
erc
ce éle
élec
ctr
tro
oni
niq
que B to
to B :
Le commerce électronique d'entreprise à entreprise concerne les
transactions électroniques entre deux ou plusieurs entreprises, c'est-
à-dire l'achat au prés des vendeurs des biens et services.
b) Le commer
erc
ce éle
élec
ctr
tro
oni
niq
que B to
to A :
Le busin
busines
esss to admin
adminisistr
trat
ation
ion (B to A) co
conc
ncer
erne
ne les
les trans
transact
action
ionss
entre
ntre une
une entre
ntrepr
pris
ise
e et une une admi
admini
nist
stra
rati
tion
on,, par
par exe
exemple
mple,, la
transmission d'une déclaration de revenus vers un ministre
c) Le commer
erc
ce éle
élec
ctr
tro
oni
niq
que B to
to C :
Le business to consumer est constitué de diérentes transactions
électroniques entre une entreprise et un consommateur. Ce type
d'éc
d'échan
hange
gess es
estt sa
sans
ns dout
doutee l'asp
l'aspec
ectt le plus
plus viabl
viable
e du co
comm
mmererce
ce
électronique car il permet au consommateur d'acheter directement 
sur Internet des biens et des services pour son usage personnel.

7
d) Autr
Autres
es ty
type
pes
s d’éc
d’écha
hang
nges
es com
comme
merc
rcia
iaux
ux :

D'autr
D'autres
es échange
échangess intègr
intègrent
ent le commerc
commerce
e électr
électroniq
onique.
ue. Ce type
type
d'échange n'est mesurable ecacement et ne représente qu'une
 partie minime des échanges.

Commer
Comm erce
ce élélec
ectr
tron
oniq
ique
ue Intr
Intra
a entr
entrep
epri
rise
se (Wit
(Withi
hin-
n-
business, les intranets) :

Un intran
intranet
et es
estt un ré
rése
seau
au herm
hermét
étiq
ique
ue co
conn
nnec
ecté
té à Inte
Intern
rnet
et mais
mais
 protégé par un pare-feu (re-wall) (5). L'entreprise qui dispose d'un
intr
intran
anet
et me
mett à la disp
dispos
osit
itio
ion
n de so
son
n pers
person
onne
nell tout
toutes
es form
formes
es
d'informations pertinentes accessibles de manière instantanée

Les informations concernant, par exemple, des résultats


d'expériences industrielles, des solutions marketing, la gestion des
stocks et du personnel, la veille technologique ou tout simplement la
messagerie électronique

Commerce électronique de consommateur à


tion (C to A) :
administration
administra

Ce type d'échange concerne les transactions entre un citoyen et une


administration (déclaration d'impôts, demande de passeport).

Commerce électronique de consommateur à


consommateur (C to C) :

Cette forme de d'échange concerne les transactions électroniques


entr
entre
e deux
deux ou plus
plusie
ieurs
urs conso
consomm
mmate
ateurs
urs comme
comme par
par exem
exemplple
e la
vente aux enchères et la bourse d'échange.

Commerce électronique de consommateur à entreprise


(C to B) :

Le consumer to business concerne les transactions électroniques


entre
entre deux
deux ou plusieu
plusieurs
rs consomm
consommate
ateurs
urs et entrep
entreprise
risess (exemp
(exemple
le
achats groupés).

Ceci dit, les deux premières formes citées ci avant (B to B et B to C)


restent
restent les plus répondues, dotées d'un potentiel de croissance
croissance très
fort.

8
3. Les
Les en
enje
jeux
ux et li
lim
mit
ites
es de e-
e-co
com
mme
merc
rce
e:

a)Enjeux de commerce électronique


Conserver la confance du consommateur : Dans le cadre
d’une relation à long terme et d’après le schéma selon lequel
déliser un client revient moins cher que d’en acquérir un
nouveau. Le CRM est une solution qui laisse envisager bien
des possibilités à ce sujet. Mais aujourd’hui ce sont plutôt les
« tiers de conance » qui tendent à se développer et ainsi à
garantir une qualité de service à l’utilisateur, mais également 
une assurance de paiement au vendeur. Enn, la conance du
cons
co nsomm
ommat ateu
eurr passe
passe auss
aussii par
par la notori
notoriét
été
é et l’ima
l’image
ge de
marque du marchand, qui doit travailler son positionnement 
 pour cela.
suiv
suivre
re l’év
l’évol
olut
utio
ion
n de tech
technonolo
logie : Ce qui pose un
gie
 problème de compatibilité certain avec « l’exception culturelle
française », à savoir cette soif de toujours tout réaliser par soi-
même. Les entreprises françaises ont en eet tendance à se
doter d’une force de développement extrêmement importante
(Expe
(Expedi
dia
a cocomp
mpte
te par
par exem
exemplple
e près
près de 200
200 déve
dévelolopp
ppeu
eurs)
rs),,
alors qu’elle pourrait réduire ses coûts de développement en
constituant une cellule d’intelligence économique.

la gestion de la concurrence :   Qui impose une stratégie


d’en
d’entrtrep
epri
rise
se établ
établie
ie et un posit
positio
ionne
nneme
ment
nt bien
bien déte
détermi
rminé
né..
PriceMinister, œuvrant dans un segment très concurrencé, se
Posi
Po sittionn
ionnee ains
ainsii sur
sur un mar arch
ché
é de mamass
sse,
e, en bas
asan
antt sa
stratégie
stratégie sur trois points clés, énoncés par Pierre KOSCIUSK
KOSCIUSKO-O-
MORIZET comme étant : 1/ des prix les plus bas possibles, 2/ 
un larg
largee choi
choix
x de prod
produi
uits
ts,, et 3/ un se
serv
rvic
ice
e de gara
garant
ntie
ie..
 Animalform au contraire, se positionne sur un marché de niche
haut de gamme, en misant sur la qualité intrinsèque de ses
 produits, et sur une proximité client plus marquée. Il est 
également important de noter la place des techniques de web
marketing (référencement entres autres) dans cette course à
la distinction…

9
b) Limites de commerce électronique
Le manque de proximité entre vendeurs et acheteurs :
Démontrant le manque cruel de politique de CRM : hotlines
surtaxées, retour des colis souvent mal assuré, le manque de
contact humain est un poids très lourd pour l’utilisateur en
 proie à un problème avec sa commande. C’est ainsi que nous
revenons sur le problème de la conance, très dure à établir 
lorsque le contact physique n’existe plus, et qui justie donc
les
les pres
presta
tatitions
ons de seservi
rvice
cess des
des tier
tierss de cocona
nanc
nce
e : clie
client
ntss
myst
mystèrères
es,, notat
notatio
ions
ns des
des vend
vendeu
eurs,rs, crit
critiq
ique
uess des
des prod
produit
uits,
s,
assurances, etc. ;
 peut-on vendre sur Internet ? Bonne question, question, quand on
sait qu’une dame de 70 ans s’est spécialisée dans la vente en
lign
ligne
e de je jeux
ux de tatarot
rotss Ma
Marse
rseill
illais
ais,, ou enco
encorere qu’u
qu’un
n ra
ranc
nch
h
américain vend de la viande fraîche en ligne ! En réalité tout 
dépend du positionnement choisi, et de la logistique mise en
 place derrière, qui nécessitera plus ou moins d’investissements
selon la nature du produit et de la clientèle…
l’émergence des particuliers dans le secteur d activité
Constitue-t-elle une menace pour les professionnels ? Ou en
d’autres termes, l’essor du C2C risque-t-il de nuire au B2C ?
Pierre
Pierre KOSCIUS
OSCIUSK KO-MORI
O-MORIZET
ZET reconna
reconnaît
ît en eet
eet que la vente
vente
d’occasion qui représente les 2/3 du marché sur PriceMinister,
est majoritairement assurée par des particuliers, tandis que la
vente de neuf, à hauteur d’1/3 du marché, est assurée par les
 professionnels. Mais c’est sans compter sur le processus de
transformation des entreprises qui s’amorce, et ainsi sur les
énormes possibilités oertes par le B2B, aujourd’hui encore
 peu développé…
B. Apparition et développement du e-commerce au
Maroc

1. App
ppar
arit
itio
ion
n du
du e-c
e-com
omm
mer
erce
ce au Mar
aro
oc

a) Apparition du e-commerce électronique


au Maroc
 Juillet 1996 est la date a partir de laquelle << le
Gouv
Gouver erne
neme
ment
nt Maro
Marocacain
in a ouve
ouvert
rt so
son
n 1er  site WEB, il a
commencé a reconnaître les eets profonds que les
technologies
technologies de l’information
l’information ont
ont eu et
et continueron
continuerontt d’avoir 
d’avoir 

10
sur le monde. Le Gouvernement s’est également rendu compte
que
que les
les tech
technol
nologi
ogies
es de l’inf
l’inform
ormat
ation
ion aec
aecte
teron
rontt tous
tous les
les
aspects importants de la société comme la culture, l’éducation,
les services publics, l’emploi et l’économie.
Par conséquent, il a créé en Août 1997, L’agence Nationale de
Régl
Ré glem
emen
enta
tati
tion
on des
des Téléc
élécomm
ommun unica
icati
tions
ons (ANRT
(ANRT), ), et lui
lui a
conféré le pouvoir d’élaborer des l oi s sur l es
Télécommunications et le cryptage. Cette agence est placée
sous l’autorité du premier Ministre et se considère comme un,
organisme de réexion sur 
Tous les aspects relevant des technologies de l’information et 
du e-commerce, y compris ceux non inclus dans ces statuts.

Rôle de SEPTI
SEPTI pour intégration
intégration du e-commerce
e-commerce au
Maroc :
Le secrétaire d’état
d’état chargé de la poste et desdes Technologies
Technologies de
l’Information (SEPTI) a mis sur pied une commission placée
directement sous la tutelle du premier Ministre, qui a pour 
miss
missio ionn de guid
guiderer et cocons
nsei
eill
ller
er le gouv
gouver
erne
neme
mentnt sur
sur les
les
réformes légales et réglementaire et nécessaire au Maroc pour 
inté
intégr
grerer plei
pleine
neme
mentnt le e-
e-com
comme
mercrcee et les
les Tec
echno
hnolog
logie
iess de
l’information. Cette commission est en train d’élaborer un plan
des Technologies
Technologies de l’Information qui comprend.
------
---------
---La
La prépar
préparatio
ationn d’un
d’un cadre
cadre réglem
réglement
entaire
aire rel
relatif
atif au e-
commerce au nom de domaine et au cryptage.
---------Le développement d’un syst ystème nati ational
nal pour  our 
l’allocation de nom domaine.
---------Le lancement en collaboration avec L’UNESCO, l’UTT et 
d’au
d’autr tres
es dép
dépar
arte
teme
ment
ntss minis
ministé
térie
riels,
ls, d’un
d’un proj
projet
et de télé
télé--
enseignement.
---------La participation du Maroc à l’initiative EUMEDIS
----
-------
-----L
-La
a pararti
tici
cipa
pati
tion
on du Maro
Marocc au Co Comi
mité
té Consuonsultltat
atif 
if 
Gouvernemental sur les noms de domaine Internet.

---------Le département des Relations Economiques


International
Internationales es du Ministère
Ministère de l’Industrie,
l’Industrie, du commerce
commerce et de
l’Ar
l’Arti
tisa
sana
natt a auss
aussii crée
crée un CoComimitté des
des Tec
echn
hnol
olog
ogie
iess de
l’Information comprenant des représentants de secteurs privé
et public, dans le but d’évaluer les changements requis pour 
que le Maroc prote pleinement du e-commerce.
Protection du secteur privé par la loi Marocaine :

11
Lors de la période d’évaluation, il est apparu clairement que la
loi actuelle sur la protection des droits d’auteur en vigueur au
Maroc ne fournit
fournit pas assez
assez de protect
protectionion au secteur
secteur privé et 
ne traite pas la protection des logiciels. Les sanctions stipulées
dans
ans le ca cadr
dre
e acacttuel
uel de la prop propri rié
été inte
intell
lle
ectue
ctuell
lle
e ne
garantissent pas une dissuasion ecace et à long terme contre
le vol de la propri
propriété
été intel
intellec
lectue
tuelle
lle.. Le Maroc a besoins
besoins de
reconsidérer la protection qu’il ore à cette propriété et de
l’adapter aux standards internationaux an d’être considéré
favorableme
favorablement, nt, par le secteur de la haute technologie,
technologie, comme
un pays apteapte à mener des des aaires. Donc,
Donc, an de participer
participer de
manière
manière réussie
réussie au e-commer
e-commerce, ce, le Gouvernement
Gouvernement Marocain
Marocain
devrait procéder à une réforme de ces lois dans le but de
reco
re conn
nnaîaîttre léga
légale
leme
mentnt les
les sign
signat
aturures
es et les les paie
paieme
ment
ntss
électroniques.
Le Maroc doit se doter d’une législation dénissant les droits,
les responsabilités, et prévoyant des sanctions contre ceux qui
commettent de tels crimes à travers Internet, de même il doit 
four
fourni
nirr au pers
person
onne
nell judi
judici
ciai
aire
re une
une form
formatatio
ion
n pour
pour mieu
mieux x 
 promouvoir le e-commerce et la haute technologie.

2. Mar
aroc
oc té
télé
léc
commer
erc
ce et e-
e-c
com
omm
mer
erce
ce

Maro
Marocc Téléc
élécom
omme
merc
rce,
e, au capit
capital
al de 20 MDH,
MDH, esestt crée
crée à
l’initiative du Groupe des Banques Populaires, la SGMB, CDM,
la BMCI et la société INTEL COM.

Elle a pour objectif de développer le commerce électronique à


travers diérents services oerts tant aux particuliers qu’aux 
entre
ntrepr
pris
ises
es….
….cr
crée
ée a l’in
l’init
itia
iattive
ive de gran
grande
dess banq
anques
ues
Marocaines et d’une entreprise spécialisée dans le domaine

12
des technologies de l’information Maroc Télécommerce a pour 
obje
bjectif
ctif de deven
evenir
ir le prem
premie
ierr opé
opéra
ratteur
eur du co com
mme
merc
rce
e
électro
ron
nique
ique entre entr
ntreprise et particrticul
uliiers, et entre
entreprises au Maroc en orant un service complet incluant le
dévelo
velopp
ppeeme
ment
nt,, l’hé
l’hébe
berg
rgeeme
ment
nt,, l’in
l’inté
tégr
grat
atio
ionn des
des sit
sites
marchands, la gestion des ordres, le paiement et la sécurité du
traitement des transactions commerciales sur Internet.

En ce qui concerne les entreprises, l’ore du Maroc


Télécommerce est segmentée selon selon leur aille et leurs moyens
Les entreprises de taille importante, en général déjà outillées
en solutions Informatiques, bénécieront d’une assistance pour 
le développement du magasin électronique hébergé chez un
fournisseur d’accès à Internet ou au sein de l’entreprise. Le
traitement des transactions de vente sera pris en charge par 
Maroc Télécommerce
Télécommerce qui participera également à la réalisation
de l’in
l’intter
erfa
face
ce d’al
d’alim
imen
enttati
ation aut
automat
omatiique
que du syst systè
ème
d’informations de l’entreprise.
Pour les entreprises de taille moyenne, Maroc Télécommerce
 procédera également à la réalisation du magasin électronique
et son hébergement chez un fournisseur d’accès à Internet aux 
choi
choixx de l’el’ent
ntre
repr
prise
ise,, de mê
mêmeme qu’il
qu’il pren
prendr
dra
a en charg
charge
e le
 processus du traitement des transactions de vente et de
 paiement vis Internet.
Quant aux entreprises de petite taille, elles seront entièrement 
 prises en charge par Maroc Télécommerce.
Télécommerce.
 Au regard de la nature de son activité, Maroc Télécommerce
cible
cible ainsi princip
principale
alemen
mentt les commerç
commerçant
ants,
s, les entrepr
entreprise
isess
désir
désirant
ant déve
dévelo
lopp
pper
er le cocommmmer
erce
ce élec
électr
troni
oniqu
quee avec
avec leur
leurss
 partenaires et les entreprises souhaitant mettre en place des
solutions de télépaiement et leurs prestations (eau,
électricité…)
Objecti
Obje ctiss de Maroc Téléc
Télécommer
ommerce ce :

La création d’une telle plate-forme, comme Maroc


Télé
élécomm
commercerce
e n’est pas le fait du hasard.
hasard. D’une
D’une part,
part, elle
répond à la nécessit sité de se mettre en phase ave avec les
mutations qui s’opèrent sur la sphère économique
Internationale en général et sur le paysage technologique en
 particulier.
 particulier.

13
D’aut
D’autrere part
part,, vu le déve
dévelo lopp
ppem
emen entt qua
qua coconn
nnuu Inte
Intern
rnet
et au
Mar
aroc
oc et la présence de plus lus en plus signicative des
entreprises Marocaines sur le Net, le commerce électronique
 peut constituer,
constituer, d’une manière générale, un levier de
déve
dévelolopp
ppem
emen
entt impo
importrtant
ant pour
pour l’éc
l’écono
onomie
mie surt
surtout
out avec
avec la
création
création de la zone de libre-éc
libre-échange
hange entre
entre le Maroc et l’union
Européenne… et quand on sait que le e-commerce a généré
l’année dernière un chire d’aaire de 100 Mds de Dollars qui
devrait atteindre 1000 à 1200 Mds de Dollars en 2003, on se
rend eectivement compte qu’il existe un potentiel à exploiter. exploiter.
Le dé est tout de même taille quand on sait que les
entre
ntrepr
pris
ises
es Maro
Marocacain
ine
es so sont
nt rorommpues
pues aux
aux méméththod
odes
es de
tran
transa
sact
ctio
ions
ns clas
classi
siqu
queses.. De plus
plus,, Maro
Marocc Téléc
élécom
omme
mercrce
e
s’aven
s’aventur
turee sur un marché nationa nationall quasimen
quasimentt vierge
vierge où, au
nombre réduit et au pouvoir d’achat faible des internautes,
s’ajoutent la lourdeur des procédures on –line en dehors des
fronti
frontière
èress (contra
(contraint
inte
e de la réglem
réglemententati
ation
on des
des change
changes) s) et 
l’ab
l’abse
sencncee de légi
législ
slat
ation
ion en matiè
matière re du e-e-co
comme
mmerc rce.
e. PoPour 
ur 
réussir ce tour de force, Maroc Télécommerce ne manque pas
cependant d’arguments.
Les partenaires de Maroc
Maroc télécommerce
télécommerce en
en matière
matière de
e-co
e- comme
mmerc
rce
e:
La sosoci
ciét
étéé s’es
s’estt en eet
eet trou
trouvévé des
des part
parten
enai
aire
ress ayan
ayantt un
savoir
savoir-fa
-faire
ire éprouvé
éprouvé en matièr
matière e de commer
commerce ce éle
électr
ctroniq
onique,
ue,
notamment :
------
---------
---Ope
Openmar
nmarket
ket : fournis
fournisseu
seursrs de sol
soluti
utions
ons de commer
commerce ce
électronique.
----------Vérisign ; autorité de certication qui assure la sécurité,
l’auth
l’authent
entic
icatio
ation
n et la certi
certicat
cation
ion des
des mes
messag
sages
es échangé
échangéss
entre le client le marchand et la plate-forme.
--------- Cisco qui a fourni une solution globale pour la mise en
 place de réseaux sécurisés.
Suivant la même logique, des produits et services vont être
conçu
onçuss et pac ack
kagé
agés en co collllab
abor
orat
atio
ionn avec
avec les
les ban
banques
ques
 partenaires et commercialisés via les réseaux : 700 agences au au
Maroc et à l’étranger.
De même, un programme d’investissement important a été
établi ; et outre les 12 M DH déjà engagés, une enveloppe
supp
supplé léme
mentntai
aire
re sesera
ra consa
onsacrcrée
ée à l’ac
l’acha
hatt de logic
ogicie
iell et 
d’éq
d’équiuipe
peme
mentntss info
inform
rmat
atiq
ique
ues,
s, la ré réal
alis
isat
atio
ion
n d’ét
d’étud
udes
es et 

14
 prestations de services, la communication externe et la
 publicité, le recrutement, etc. par ailleurs, des démarches ont 
d’ordres déjà été entreprises an de constituer un réseau de
 partenaires pour la commercialisation indirecte
i ndirecte de son ore.
Les ambitions de Maroc Télécommerce sont en tout cas bien
circ
circon
onsc
scri
rite
tes.
s. Re
Rest
ste
e se
seul
ulem
emen
entt à sasavovoir
ir si entr
entrep
epri
rise
sess et 
 particuliers Marocains rompant aisément avec les méthodes de
 paiement traditionnelles pour passer du réel au virtuel.
Développement du e-commerce électronique et son rôle dans
le développement économique et social au Maroc
a) Les propositions de l’USAID pour la
 promotion du e-commer
e-commerce
ce au :
L’agence
’agence Américaine
Américaine pour le développe
développement
ment International
International a
élaboré un rapport complet et intéressant sur la possibilité de
 promotion des technologies de l’information et de
communication (TIC) au Maroc.
Le rapport met l’accent sur les possibilités
possibilités de développer
développer le e-
commerce au Maroc. Conformément à la position Américaine
classique, le Gouvernement fédéral considéré que les dés que
le commerce électronique présente aux yeux des
Gouver
Gouvernemnement
entss pousse
poussent
nt les décide
décideurs
urs politi
politique
quess à ess
essayer 
ayer 
tant bien que mal de trouver le meilleur moyen pour traiter ces
changements. D’une part Internet étant un système uide, une
approche
approche de laisser faire s’avère nécessaire et c’est le secteur 
secteur 
 privé qui doit prendre l’initiative de développer le commerce
 par Internet et par voie électronique.
Le rappo
rapportrt de l’US
l’USAI
AID
D re
reco
comm
mmand
ande
e que
que le Gouve
Gouvernrnem
emen
ent 

formule une déclaration claire et consistante des objectifs qu’il
ambitionne de réaliser, an que cette déclaration serve comme
orie
or ient
ntat
atio
ion
n pour
pour le sesect
cteu
eurr priv
privé
é et l’ai
l’aide
de à évol
évolue
uerr avec
avec
conance. L’intervention du Gouvernement pour encourager la
concurrence
concurrence n’est
n’est appropriée
appropriée que
que dans
dans les cas où le secteur 
secteur 
 privé ne parvient pas à des résultats compétitifs mais adopte
 plutôt des attitudes de connivence imposant des restrictions à
la concurrence.
Le rapport ajoute que la promotion de la familiarisation de
l’utilisation de l’Internet est un domaine où le Gouvernement et 
le secteur privé doivent agir de concert. Le Gouvernement du
Maroc peut jouer un rôle de premier plan dans
l’encouragement du secteur privé à apprendre les usages que
15
les autres compagnies et consommateurs font d’Internet et du
e-commerce au Maroc et de par le monde.
Le rapport recommande aux pouvoirs publics de promouvoir la
concurrence dans le domaine des infrastructures de
télécommunication et dans le système nancier qui sont la clé
de voûte du développement de l’Internet et du e-commerce.
Le domai
domaine
ne fnanci
fna ncier
er :
Le rapport insiste sur le fait que le recours au e-commerce
crée
créerara une
une syne
synerg
rgie
ie posi
positi
tive
ve par
par laqu
laquel
elle
le les
les entr
entrep
epri
rise
sess
adopta
adoptant nt le e-comm
e-commercercee d’une manièr
manière e active
active seront
seront plus
compétitives, gagneront une part dans le marché,
cons
co nsol
olid
ider
eron
ontt le fonc
foncti
tion
onne
nemement
nt du systsystèm
èmee nan
nancicier
er et 
géné
génére rero
ront
nt des
des gain
gainss pour
pour l’éc
l’écon
onomomie
ie toute
oute enti
entièr
ère.
e. Des
Des
études menées sur les banques industrielles du pays montrent 
que le coût des transactions bancaires sur Internet représente
1/10 du coût des transactions traditionnelles.
Dans l’avenir, le e-commerce (accompagné d’une assurance
sur le capital
capital risque) peut donner lieu à une nouvelle
nouvelle approche
des prêts octroyés aux PME, rassemblement les banques et les
sect
se cteu
eursrs nan
nanci
cier
erss non
non banc
bancai
aire
res.
s. Le
Less prêt
prêtss au PME
PME so sont 
nt 
généralement considérés trop risqués et trop coûteux pour les
banques. Donc l’octroi de crédits à ces entreprises trame en
l’absence d’un crédit du Gouvernement.
La titrisation des avoirs des PME est une nouvelle approche qui
utilise le pouvoir du e-commerce qui réduit le coût du service
des prêts des PME. La titrisation est un moyen pour diversier 
le risque.

Le rapport rappelle qu’une plus grande utilisation d’Internet et 


la promotion du e-commerce poseront un dét pour le système
actuel des impôts et taxes mis en place par le Gouvernement 
du Maro
Maroc, c, ains
ainsii que
que pour
pour l’ad
l’admi
mini
nist
stra
rati
tion
on char
chargé
gée
e de ce
cess
systèmes.
La taxe sur les transactions eectuées à travers le e-commerce
soulève trois questions :
---------La juridiction de l’autorité qui se charge de la collecte
des impôts.
--------- L’identité du contribuable.
------
---------
----La
-La catégo
catégoris
risatio
ation
n approp
approprié
riée,
e, plus
plus la couvert
couverture
ure des
 produits contre les services (cas ( cas de la TVA), des revenus et du
capital (cas de taxes directes).

16
 Ainsi et pour encourager les TIC, Internet et le e-commerce, le
rapport de l’USAID recommande aux autorités Marocaines de
signer l’accord I sur les Technologies de l’information et de
s’engager à n’appliquer aucune imposition sur les produits des
TIC jusqu’à 2002.
Le domaine de Télécommuni
éléc ommunicati
cations
ons :
Le ra rapp
ppor
ortt de l’US
l’USAIAID
D ra
rapp
ppel
elle
le que
que dura
durant
nt les
les dern
dernièière
ress
années, le Gouvernement du Maroc a mis en œuvre une série
d’ini
’initi
tiat
ativ
ivees de ré réffor
orme
me pourour libé
libéra
rali
lise
serr les
les se sect
cteueurs
rs de
télé
téléco
commmmun unic
icat
atio
ions
ns,, des
des post
postes
es et des des Tec echn
hnol
olog
ogie
iess de
l’information. Ces réformes ont été entreprises en application
de la loi N°24-96, adopté en août 1997, une lettre de politique
de développement sectoriel, en application de la loi N°24-96,
articule le programme de réformes que le Royaume du Maroc
compte introduire dans les secteurs de télécommunication, des
 postes et des technologies de l’information.
Le rapport de l’USAID considère que l’aide Financière accordée
 par la Banque Mondiale a constitué l’une des principales
raisons de succès réalisé par le Maroc dans la libéralisation de
son
so n se
sect
cteu
eurr des
des Téléc
élécomm
ommununic
icat
ation
ions.
s. Dura
Durantnt les
les quel
quelquques
es
dernières années, le Département du Développement et du
Financement du secteur privé, région Moyen Orient- Afrique du
Nord, de la Banque Mondiale, a œuvré avec le Gouvernement 
du Maroc dans le cadre d’un eort visant la libéralisation du
secteur des télécommunications.
Cette opération comprenait l’octroi de 101 millions de Dollars
comme prêt pour l’ajustement des secteurs des
télécommunications, des postes et des Technologies
Technologies de
L’inform
’informatio
ationn (Télé
(Télécomm
communic
unicatio
ations,
ns, Post
Postant
ant Informa
Informationtion
Technologie Loan-TPI-TAL).
Ce prêt était destiné à aider le secteur dans sa période de
transition.
Concernant l’objectif du TPI-TAL, il s’agit de soutenir l’objectif 
global du programme de réformes du Gouvernement visant à
accélérer l’intégration du Maroc dans l’économie globale de
l’information.
L’objectif principal du prêt était, alors de promouvoir une plus
gra
rand
nde e coconc
ncur
urre
renc
ncee, une
une plus
plus larg
large
e part
partic
icip
ipat
atiion,
on, pluslus
d’investissements, ainsi q’une réglementation autonome. La loi
soutien le développement d’une stratégie nationale destinée à

17
faci
facilit
liter
er l’int
l’intég
égra
rati
tion
on du Maroc
Maroc dans
dans la soc
socié
iété
té glob
globale
ale de
l’information.
Les avantages
avantag es recherchés
recherc hés par le prêt :
Le secteur privé Marocain sera le principal bénéciaire des
services compétitifs des télécommunications, de la poste et 
des technologies de l’information.
L’industrie des services en particulier, qui contribue de plus en plus
au PIB de la majorité des pays en voie de développement,
bénéc
nécie
iera
ra d’un
d’unee gam
amme
me plus
plus larg
large
e de prix rix compé
ompéttitif
itifss des
communications et des Technologies
Technologies de l’information.
l’i nformation.
Le projet va satisfaire certains besoins des ménages pauvres et 
du mond
monde e rura
rurall augm
augmenenta
tant
nt leur
leur ac
accè
cèss aux
aux se
serv
rvic
ices
es des
des
communications et des technologies de l’information qui jouent 
un rôle crucial dans le développement des activités
économiques locales.

En outre, les réformes soutenues par le prêt vont générer des


revenus substantiels pour trésor.
trésor.

le développement du commerce électronique :


Le rapport de l’USAID relatifs au développement du commerce
électronique recommande ; le cadre légal et réglementaire doit 
être
être encou
encourag ragéé pour
pour réréali
alise
serr un équi
équiliblibre
re entr
entree l’ap
l’appr
proc
oche
he
libérale et non réglementaire qui encourage les transactions
comm
co mmer erci
cial
ales
es élecélectr
tron
oniqique
uess et l’ap l’apprproc
ochehe ré régl
glem
emenenta
tair
ire
e
destin
destinéeée à protég
protéger er les acteur
acteurss du commer
commerce ce éle
électr
ctroniq
onique.
ue.
 Ainsi, le Maroc
Maro c peut jouer un rôle certain dans la croissance de
son
so n co
commmmer erce
ce sur
sur Inte
Intern rnet
et.. A trav
traver
erss seses,
s, acacti
tion
onss il peut 
peut 
faci
facilit
liter
er le co comm
mmer erce
ce élec électr troni
oniqu
que,
e, aussi
aussi bien
bien à l’éc
l’éche
helle
lle
interne qu’externe, ou au contraire le freiner savoir à quel
moment il est approprié d’agir et de façon au moins tout aussi
impororttant
ante, de ne pas intervenir, sera cruci ucial pourour le
développement du commerce électronique au Maroc.
Le rapport recommande que le Maroc se dote d’une législation
déni
dénissan
ssantt les droits,
droits, les res respon
ponsab
sabilit
ilités,
és, et prévoy
prévoyant
ant des
des
sanctions
sanctions contre ceux qui commettentcommettent de tels crimes à travers
Inte
Intern
rnet
et.. Ce
Cett
tte
e légi
législ
slat
ation
ion doit
doit prév
prévoir
oir une
une inteinterve
rvent
ntion
ion du
Gouv
Gouver erne
nemementnt,, si beso
besoin inss es
est,t, pour
pour ar arri
rive
verr à la pers
person
onne
ne
responsable de tels actes.

18
Le rapport de l’USAID consacré développements importants au
rôle
rôle du co comm
mmererce
ce élec
électr
tron
oniqique
ue dans
dans la dyna
dynamimisa
sati
tion
on du
développement économique et social au Maroc.
Commerce et développement économique et social au Maroc.
Le commerce électronique et les technologies de l’information,
en général, sont susceptibles d’aide le Maroc à diversier son
écono
éc onomi
mie,
e, loi
loin
n de l’ag
l’agric
ricul
ultu
ture
re,, vers
vers des
des se
serv
rvic
ices
es à vale
valeur 
ur 
ajoutée et vers une production industrielle Avec
développement du commerce électronique au Maroc, tout un
groupe de nouvelles entreprises travaillant dans le domaine
des
des tech
technol
nolog
ogie
iess de l’in
l’infor
forma
matition
on se memett
ttra
ra à e eur
urir
ir.. Ce
Cess
entreprises commencent déjà à apparaître au Maroc. L’année
derniè
rnière
re le MaroMarocc co
comp
mpla lait
it 83 four
fourni
niss
sse
eurs
urs Inte
Intern
rneet et 
aujourd’hui, ils sont plus de 230, chacune de ces entreprises
génère des emplois et des revenus. En outre, quand le secteur 
des Technologies de l’information se développe, il contribue
davan
davantatage
ge à la crois
croissan
sancece éc écon
onomi
omiqu
quee que
que les
les indus
industr trie
iess
traditionnelles comme celle de marchandises. Toutefois, une
utilisation pleinement intégrée d’Internet est étroitement liée à
un coût bas des frais de télécommunications et à un système
nancier
nancier favorable.
favorable. En fait,
fait, les coûts élevés
élevés de la connexion
connexion à
Internet et les obstacles existants dans le système nancier du
Maroc ont été les problèmes les plus fréquemment cités lors
des entretiens menés avec les sociétés Marocaines.

Le commerce électronique entre entreprise peut promouvoir le


développement du secteur privé et la croissance économique
au Maroc de plusieurs façons. Plus généralement, le commerce
électronique à travers Internet améliore l’ecacité tout au long
de la chaîne de la valeur ajoutée, à partit de la source des
intrants jusqu’à la production, l’emballage, le marketing/ventes
et la distribution, en créant des produits et services
quotidiennes. Ces bénéces en intégrant le e-commerce dans
ses activités quotidiennes. Ces bénéces sont visibles dans le
secteur des biens et celui des services.

II. L’environnement légal du commerce


c ommerce électronique
électr onique :
Les entreprises qui utilisent le Web comme base d’opération doivent 
se conformer aux mêmes lois et aux mêmes réglementations qui
chapeautent toutes les autres entreprises. Si elles ne le font pas,

19
elle
elless devr
devron
ontt fair
faire
e face
face aux
aux mê
mêmemess péna
pénali
lité
téss que
que tout
toutee autr
autre e
entreprise. Celles-ci comprennent les amendes, l es
dédommagements, et parfois même des sentences
d’em
d’empr pris
isonn
onnem
emenentt pour
pour les
les diri
dirige
geant
antss et les
les prop
proprié
riétai
taire
res.
s. Le
Less
entr
entrepepri
rise
sess qui
qui utili
utilise
sent
nt des
des site
sitess We
Web b pour
pour la cocond
ndui
uite
te de leur 
leur 
commer
commerce ce éle
électr
ctroniq
oniqueue doiven
doiventt aussi
aussi adhérer
adhérer aux mêmes
mêmes codes
codes
d’éthique qui guident les autres entreprises. Si elles ne le font pas,
les mêmes conséquences négatives les aecteront, en particulier 
 perte de conance des consommateurs qui se traduit généralement 
 par des pertes commerciales.
Toutefois, l’environnement légal du commerce électronique ne cesse
de se développer dans les divers pays du monde (1) comme au
Maroc (2), an de faciliter les transactions marchandes sur Internet.
A. La juridiction internationale :
Les problèmes de juridiction concernant le commerce international
sont
ont enco
encore
re plus
plus co
com
mplex
plexes
es que les
les rè
règl
gle
es qui
qui aec
aectetent
nt les
les
 juridictions provinciales à l’intérieur des frontières nationales des
 pays. Des traités entre les pays impliqués régissent l’application des
 juridictions transfrontalières.
Toutefois, les cours de justice étrangères trouveront très dicile
d’exercer leur juridiction sur les personnes et les entreprises situées
dans d’autres pays. Une tendance pourrait apparaître dans un avenir 
rapproché où les entreprises trouvent des pays dont les lois et les
règlements sont très tolérants à l’égard des activités du commerce
électronique.
Les frontières entre les pays ont toujours eu donc un rôle très utile
 pour les gens et les entreprises : elles délimitent très clairement la
sphère d’application de la culture de la loi. Pour ce faire, Divers pays
du mon
monde déc écla
lara
raie
ient
nt leur
leur enga
engaggem
emen
entt pour
our la ré réfo
form
rmee des
des
environnements légaux du commerce électronique.
 Au niveau de l’Union européenne, les deux instruments
fondamentaux intéressant le commerce électronique, sont :
La directive 1999/93 sur la signature électronique du 13 décembre
1999. Celle-ci met en place un cadre juridique harmonisé en matière
de signature électronique qui s’articule autour de 2 objectifs : la
reconn
onnais
aissa
san
nce juridiqu
ique des signa ignattures élec
lectroniq
niques et 

20
l’établissement d’un cadre juridique pour l’activité des prestataires
de services de certication ;
La directive 2000/31/CE sur le commerce électronique du 8 juin
2000. Elle institue au sein du marché intérieur un cadre pour le
commerce électronique garantissant la sécurité juridique pour les
entr
entrep
epririse
sess et pour
pour les
les co
conso
nsomm
mmatateu
eurs.
rs. Elle
Elle étab
établit
lit des
des rè
règl
gles
es
harmonisées sur des questions comme les exigences en matière de
transparence et d’information imposées aux fournisseurs de services
en ligne, les communications commerciales, les contrats par voie
élec
électr
tron
oniqu
iquee ou les
les limit
limites
es de la re respo
spons
nsab
abili
ilité
té des
des pres
presta
tata
taire
iress
intermédiair
intermédiaires.es. Par ailleurs,
ailleurs, la directive
directive 2001/29/CE
2001/29/CE du 22 mai 2001
sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et des
droit
droitss voisi
voisins
ns dans
dans la so soci
ciét
été
é de l’in
l’infor
format
matio
ionn ne coconc
ncer
erne
ne pas
pas
directement la question du commerce électronique, mais entraîne
de nombreuses conséquences pour ce dernier.
Dans le cadre de la promotion du commerce électronique, la Tunisie
 par exemple a procédé à :
La promulgation des lois suivantes :
Loi n° 2000-83 du 9 août 2000, relative aux échanges et commerce
électronique.
Loi n° 2004-63 du 27 juillet 2004, portant sur la protection des
données à caractère personnel.
Loi n° 2000-51 du 27 juin 2005 relative au transfert électronique des
fonds.
Loi d’ororiientation n° 2007-13 du 19 février 2007, re
rela
lattive à
l’établissement de l’économie numérique.
Un ense
ensemb
mblele de text
textes
es d’ap
d’appl
plica
icati
tions
ons (déc
(décre
rets
ts,, ar
arrê
rêté
tés,
s, Lo
Loii des
des
nances...)
La modication des lois :
Loi n° 99-89 du 2 août 1999 : Code pénal (des infractions portant sur 
le commerce et l’industrie).
Loi n° 98-40 du 2 juin 1998 : techniques de vente et publicité
commerciale.

21
Loi n° 2000
Loi 2000-5
-57
7 du 13 juin
juin 2000
2000 : Co
Code
de des
des obli
obliga
gati
tion
onss et des
des
contrats.
B. L’e
’env
nvir
iron
onne
nem
men
entt lé
léga
gall du co
com
mmer
erce
ce él
élec
ectr
tron
oniq
ique
ue
au Maroc
La mise en œuvre sécurisée du commerce électronique est une
entreprise qui est à 80% juridique et à 20% technique, c'est-à-dire
que la solution juridique est un préalable fondamental à l’utilisation
des moyens électroniques de transmission de données
comme
co mmercrcial
iales
es.. Au fait
fait,, le co
comme
mmercrce
e élec
électr
troni
oniqu
quee compo
comport
rte
e des
des
obligations
obligations juridiques. Ces obligations
obligations relèvent de l’aspect
l’aspect scal, de
la sécurité des transactions, de la nature des contrats, des régimes
douaniers et de change, etc.
1. Législ
Législat
atio
ion
n du com
commer
erce
ce élec
électr
tron
oniq
ique
ue au
Maroc :
Le droit marocain ne renferme pas à nos jours, de lois spéciques
sur le commerce électronique. Ce type de commerce continue, pour 
le moment, à être réglementé par le Code de commerce habituel et 
donc il est considéré comme la vente par correspondance ou les
téléachats.
Cependant, la date du 29 octobre 2007 et celle du 30 novembre
2007, constituent respectivement, un tournant pour la pratique du
commerce électronique au Maroc et pour la législation marocaine en
la matière.
Depu
Depuisis le 29 ococto
tobr
bree 2007
2007,, les
les entr
entrep
epri
rise
sess et les
les inte
intern
rnau
aute
tess
cons
co nsomm
ommatateu
eurs,
rs, peuv
peuvenentt paye
payerr leur
leurss trans
transact
action
ionss par
par Inte
Interne
rnet 

moyennant une carte de crédit. Cette décision est celle adoptée par 
le syst
systèm
èmee banc
bancai
aire
re mamaro
roca
cain
in,, re
repr
prés
ésen
enté
té par
par le Grou
Groupe
peme
ment 
nt 
Professionnel des Banques Marocaines. La gestion de ce mode de
 paiement a été conée au Centre Monétique interbancaire (CMI). A
noter que le nombre de cartes de paiement en circulation est de
l’ordre de 3 Millions au n juin 2007. Ce sont les cartes habituelles
 permettant les retraits GAB (guichet automatique bancaire). Par 
contre, les cartes de crédit, utilisées dans le paiement via Internet,
sont de l’ordre de 200.000 cartes en circulation.
Un mois après la « permission » pour la paiement par Internet, il y 
eu l’adoption du Dahir n° 1-O7-129 du 19 Kaada 1428 (30 novembre
2007) portant promulgation de la loi n° 53-05, relative à l’échange

22
électronique des données juridiques qui est publié au BO N° 5584 du
25 Kaaaad
da 1428
1428 (6 déce
décemmbre
bre 2007
007). Le term
termee de « donn
donnéeéess
 juridiques » utilisé est « bizarre » et prête à confusion. Le lecteur 
 peut comprendre (à première vue) qu’il s’agit d’un texte propre au
Ministère de la justice comme on peut croire, d’un autre coté, qu’il
s’agit uniquement des données de ce Ministère. Pourtant la portée
de cette loi est plus générale est d’une grande importance, voir 
indispensable pour l’exercice du commerce électronique. En eet, la
loi 53-05, a pour objet de xer le régime applicable aux données
 juridiques échangées par voie électronique, à l’équivalence des
documents établis sur papier et sur support électronique et à la
signature électronique.
Elle
Elle déter
étermi
mine
ne égalem
alemen
entt le cacadr
dre
e juri
juridi
diqu
que
e appl
applic
icab
able
le aux 
aux 
opérations eectuées par les prestataires de service de certication
électronique, ainsi que les règles à respecter par ces derniers et les
titulaires des certicats électroniques délivrés.
Cette
Cette Lo Loii inst
instit
itue
ue une
une Auto
Autoririté
té Na
Nati
tion
onal
ale
e d’A
d’Agrém
grémen
entt et de
Surv
Survei
eill
llan
ance
ce de la CeCert
rti
ica
cati
tion
on,, l’AN
l’ANRT
RT (Age
(Agenc
ncee Na
Nati
tion
onal
ale
e de
Réglementation des Télécommunications) en l’occurrence, qui aura
 pour mission notamment :
De proposer au Gouvernement les normes du système d’agrément 
et prendre les mesures nécessaires à sa mise en œuvre.
D’agréer les prestataires de services de certication électroniques et 
de contrôler leurs activités.
Il faut
faut ra
rapp
ppel
eler
er ici
ici que
que l’éc
l’écri
ritt élec
électr
troni
oniqu
que
e doit
doit ré
réun
unir
ir tout
toutes
es les
les
conditions de forme nécessaires à sa validité, à savoir :
L’obligation de l’émetteur et du destinataire : l’émetteur s’engage à
conserver le document électronique dans sa forme de l’émission. Le
destinataire s’engage à conserver ce document dans sa forme de
réception.
Les conditions de l’écrit à savoir : l’identication de l’émetteur et du
destinataire, la durée de validité, l’intégralité du message et la date
et le lieu de son émission ou de sa réception.

23
Ces deux
Ces deux acti
action
onss ma
maje
jeur
ures
es,, co
cons
nsti
titu
tuer
eron
ontt un trem
trempl
plin
in pour
pour la
 promotion et le développement du commerce électronique au
Maroc.

2. Structure d’accompagnement du commerce


électronique au Maroc
La structure d’accompagnement du développement du e-commerce
au Maroc existait depuis l’année 2001. Cette structure est composée
de deux entités publiques (l’ANRT et l’Oce des changes) et deux 
entités privée
vées (Ce
(Centr
ntre monéonétique interbancairaire et Maroc
Télécommerce).
L’Oce des Changes est un établissement public, sous tutelle du
Ministère de l’Economie et des Finances, doté de la personnalité
civile et de l’autonomie nancière. Il est chargé de trois missions
essentielles :
Edicter les mesures relatives à la réglementation des opérations de
change en autorisant à titre général ou particulier les transferts à
destination de l’étranger et en veillant au rapatriement des avoirs
obli
obliga
gatoi
toire
reme
ment
nt cecessi
ssibl
bles
es (rece
(recett
ttes
es d’ex
d’expo
port
rtati
ations
ons de bien
bienss et 
services …).
Constat
Constater
er et sa
sanc
ncti
tionn
onner
er les
les infra
infract
ctio
ions
ns à la ré
régl
glem
emen
enta
tati
tion
on des
des
changes.
Etablir les statistiques relatives aux échanges extérieurs et à la
balance des paiements.
L’Oc
’Ocee des
des chan
change
gess es
estt so
soll
llici
icité
té au mome
moment
nt où les
les inte
intern
rnaut
autes
es
cons
co nsomm
ommatateu
eurs
rs ma
maro
rocai
cains
ns veul
veulenentt eec
eectu
tuer
er des
des ac
achat
hatss sur
sur des
des
sites étrangers. Sur cette possibilité, l’Oce des changes n’a, pour 
l’heure, exprimé qu’un accord de principe. Si la mesure est validée,
l’Oce devrait autoriser une dotation de 10.000 DH pour les achats
des Marocains sur des sites marchands étrangers. Signalons ici que
le système de perception des droits de douanes sur les transactions
de commerce électronique est plus ou moins compliqué au point que
ce système a soulevé beaucoup de débats au niveau des Instances
commerciales internationales (OMC, CNUCED, OCDE, etc.).

24
III. Les considérations relatives à la mise en place du
contrat électronique
La mise en place du site Web e-commerce implique une
contractualisation des relations entre l’entreprise et ses clients à
travers le respect des clauses de contrats électroniques.
D’une manière générale, il est possible de dire qu’il existe trois
contextes relatifs à la mise en place d’un contrat électronique : celui
où les deux parties concluent un contrat par le biais d’un échange
de courriers électroniques, celui où l’acceptant répond par courrier 
élec
électr
tron
oniq
ique
ue à une
une ore
ore adre
adress
ssée
ée par
par un autr
autree moye
moyen n et,
et, de
manière plus courante sur Internet, celui où l’acceptant contracte
 par le biais d’une ore proposée sur le réseau.
Dans
ans chac
chacun
un de ce cess ca
cas,
s, plus
plusie
ieur
urss as
aspe
pect
ctss mé
méri
rite
tent
nt qu’u
qu’une
ne
adaptation soit faite avant même que la signature ou la conclusion
du contrat n’intervienne.
A. La qualité d’une ore sur internet 
Dans une perspective juridique, la notion d’ore est appréciée en
fonction de sa précision, de sa fermeté et de son caractère non
équivoque. D’ailleurs, ces critères varient très peu d’un système de
droit à l’autre. Elle comprend généralement les éléments essentiels
à l’engagement, tels que le prix et l’objet du contrat. Toutefois, les
capa
ca paci
cité
téss de lect
lectur
ure
e et de co comp
mpré
réhe
hens
nsio
ion
n so
sont
nt se
sens
nsib
ible
leme
ment 
nt 
atténuées lorsque le support électronique est utilisé. On reconnaît 
d’ailleurs l’attitude habituelle que l’usager ne manque pas de suivre
face à un document électronique et nit par accepter l’entente sans
forcément savoir ce à quoi il s’engage. À cet égard, le risque de faire
des erreurs est moins élevé sur un support papier. Ce dernier est 
sour
ource de beauc aucoup moins ins d’imprécisio
sions ou d’éventuel uels
quiproquos.
Cette
Cett e cocons
nsid
idér
érat
atio
ion
n perm
permet
et de co comp
mprerend
ndre
re,, par
par exem
exempl ple,
e, les
les
conséquences d’un contrat électronique d’adhésion sur la validité de
son
son acacce
cept
ptat
atio
ion
n par
par le cococo
cont
ntra
ract
ctan
ant.
t. En eet
eet,, la long
longueueur
ur du
cont
contra
rat,
t, son ca carac
ractè
tère
re unilin
unilingu
guee et lesles dic
dicululté
téss re
relat
lativ
ives
es à la
lecture sont des conditions souvent incompatibles avec les critères
de lisibilité, de clarté, d’intelligibilité, d’interprétation et de limitation
des
des claus
clauses
es exte
extern
rnes
es géné
général
ralem
emenentt en fave
faveur
ur de l’adh
l’adhér
éren
ent.
t. La
rédaction de ces types de contrats devrait donc être adaptée en
fonction de l’environnement dématérialisé. Or, la pratique actuelle
25
relative à la rédaction de contrats électroniques n’a pas à ce jour été
réellement modiée. Plutôt que simplement numériser le contrat 
exis
exista
tant
nt sur
sur supp
suppor
ortt papi
papier
er,, le juri
jurist
ste
e qui
qui élab
élabor
ore
e un co
cont
ntra
rat 

élec
électr
tron
oniq
ique
ue aura
aurait
it donc
donc inté
intérê
rêtt à teni
tenirr co
comp
mpte
te des
des élém
élémen
ents
ts
suivants :
Un texte plus court, limitant le délement.
L’utilisation de phrases simples.
L’utilisation d’un plan.
L’utilisation de puces pour bien distinguer les éléments importants.
L’utilisation de caractère gras voire de majuscule pour mettre en
exergue les points saillants.
L’utilisation modérée et contrôlée des liens hypertextes.
Le rejet de pratiques susceptibles d’occasionner des doutes ou de
l’incon
l’inconfor
fortt auprès
auprès de l’adhé
l’adhéren
rentt ou du consomm
consommate
ateur
ur,, comme
comme le
cadrage (framing) et la programmation qui empêche le visiteur de
consulter la page Web précédente. Etc.
Il est toujours possible, d’imposer au cocontractant d’imprimer le
cont
co ntra
ratt élec
électr
tron
oniqu
ique.
e. Dans
Dans ce cacas,
s, la prob
problé
léma
mati
tiqu
que
e rerelat
lative
ive au
supp
support
ort élec
électr
troni
oniqu
quee ne se pose
pose pas.
pas. En somme
somme,, le form
formali
alisme
sme
cont
co ntra
ract
ctue
uell par
par Inte
Intern
rnet
et n’im
n’impl
pliq
ique
ue pas
pas forc
forcém
émen
entt l’aban
l’abando
donn du
 papier.
 papier.
B. L’ore et l’acceptation : ormaliser les étapes du
contrat électronique
Le contrat électronique est forcément conclu en un minimum de
deux
deux étape
étapess : l’or
l’ore
e et l’ac
l’acce
cept
ptat
ation
ion.. Un co
cont
ntrat
rat es
estt co
conc
nclu
lu au
moment du consentement mutuel lorsqu’une partie accepte l’ore
de l’autre partie.
Les contrats sont la base de la pratique commerciale
tradit
traditionn
ionnell
elle
e et ils sont tout tout aussi
aussi import
important
antss sur l’Inte
l’Interne
rnet.
t. Les
ore
oress et les
les accep
accepta tati
tions
ons peuve
peuventnt avoi
avoirr lieu
lieu lorsq
lorsque
ue lesles part
partie
iess
s’écha
s’échange
ngent
nt des courrie
courriels,
ls, échange
échangentnt de donnée
donnéess informa
informatis
tisées
ées
(EDI) ou remplissent des formulaires contenus dans des pages Web.
Cess co
Ce comm
mmun unic
icat
atio
ions
ns Inter
nterne
nett peuve
euventnt être
être combi
ombinénéees à des
méth
mé thod
odes
es trad
tradit
itio
ionn
nnel
elle
less de formformat
atio
ion
n des
des cocont
ntra
ratsts,, incl
inclua
uant 
nt 

26
l’échange de documents, de télécopies ou d’accords verbaux au
téléphone ou en personne.
Dans une perspective juridique, ce constat n’est pas nouveau en
soi mais dière de la pratique relative à la formation des contrats
sur
sur suppor
supportt papi
papier
er.. Dans
Dans ce dern
dernie
ierr cas
cas,, l’or
l’ore
e et l’acc
l’accep
epta
tati
tion
on
 prennent généralement forme dans un même document. Dans le l e cas
des contrats électroniques, il s’agit de savoir si ces étapes peuvent 
être formées non pas par la succession classique de l’ore et de
l’acceptation mais par la présence d’indices susceptibles de montrer 
l’intention des parties.
En conséquence, le besoin de formalisation des deux étapes est 
encore plus évident sur Internet, dans la mesure où les risques de
frag
fragme
mentntat
atio
ion
n de l’o
l’ore
re et de l’ac
l’acce
cept
ptat
atio
ion
n so
sont
nt inhé
inhérerent
ntss au
support. En somme, il importe que les parties évitent les
complications et veillent à bien consacrer leurs intentions. L’envoi
d’un accusé de réception reprenant l’essence du contrat et la mise
en ligne de conditions de vente dans un document constituent des
exem
exemplples
es.. Bien
Bien que
que prés
présen
ente
tess sur Inte
Intern
rnet
et,, ce
cess prat
pratiq
ique
uess sont 
sont 
 pourtant loin d’être consacrées.

Conclusion

27
Le développement des échanges électroniques est au cœur de la
dynam
ynamiqique
ue élect
lectro
roniniqu
quee des anné
année es à veni
venirr. Il entr
entrai
aine
ne des
des
changements profonds dans l’organisation et le fonctionnement des
entre
ntrepr
pris
ise
es, dans
dans leur
leurss ra
rap
pport
portss avec
avec les
les clie
client
nts,
s, dans
dans leur
leurss
comportements sur le marché mondial. L’ecacité et la pertinence
du recours aux technologies de l’information et la communication
deviennent des éléments discriminants dans la concurrence, cela
impli
impliqu
quee que
que les
les entr
entrep
epri
rise
sess et les
les admi
adminis
nistr
trat
ation
ions,
s, ense
ensemb
mblele,,
fass
fassen
entt une
une prio
priori
rité
té stra
straté
tégi
giqu
que
e ains
ainsi,
i, l inte
intern
rnet
et co
cons
nsti
titu
tue
e une
une
opportunité pour les entreprises de toutes tailles à condition qu’elles
 prennent le risque de l’apprentissage au mois aussi vite que les
concurrents.
Cependant l’articulation entre les initiatives privées et l’action des
 pouvoirs publics reste insusante. A l’intérieur de l’administration,
les eorts de ceux qui s’emploient a adapter règles, fonctionnement 
et ororg
ganis
anisat
atio
ions
ns aux
aux exig
xigence
encess du co comm
mmer erce
ce élec
électr
tron
oniq
ique
ue,,
demeurent peu cordonnées et parfois peu reconnus.
Le présent rapport peut être considéré comme un point de départ 
.L’é
.L’éta
tape
pe suiva
suivant
nte
e pour
pourrai
raitt consis
consiste
terr à la dius
diusion
ion sur Inte
Intern
rnet
et,,
organiser un forum, le soumettre à critiques, compléter l’inventaire
des problèmes et réalisations, recueillir des suggestions
complémentaires.
L’application et la mise à jour de ce programme devraient faire
l’ob
l’obje
jett de réréun
unio
ions
ns péri
périod
odiq
ique
uess à haut
haut nive
niveau
au,, témo
témoig
igna
nant
nt de
l’engagement des responsables du gouvernement. Sans doute le
dévelo
développe ppemen
mentt du e-comme
e-commerce rce ne constit
constitueue t-il
t-il qu’un
qu’un aspect
aspect.de
.de
l’évolution vers la société de l’information mais ce qui concerne le e-
commerce une spécicité et une urgence qui justient, come dans
d’au
d’autrtres
es pays,
pays, un trait
traitem
emen
entt part
partic
iculi
ulier
er,, dont
dont la reresp
spon
onsab
sabili
ilité

 pourrait être délégué au Ministre de l’Economie, des nances et de
l’industrie.
 Au cœur du dispositif, un groupe de travail informel,
inform el, constituerait un
lieu d’échanges de formation, des points de vue, d’élaboration des
 propositions, de suivi des réalisations. Le responsable devrait 
disp
dispos
oser
er de la poss
possib
ibil
ilit
ité
é de fair
faire
e joue
jouerr l’ar
l’arbi
bitr
trag
age
e poli
politi
tiqu
que,
e,
nota
notamm
mmenentt pour
pour me
mett
ttre
re d’as
d’assu
sure
rerr la co
cohé
hére
renc
nce
e des
des posi
positi
tion
onss
françaises dans le cadre des négociations internationales.

28
Ce dispos
dispositi
itiff s’inspir
s’inspirera
erait,
it, dans
dans son foncti
fonctionne
onnemen
ment,
t, de quelqu
quelques
es
 principes simples :
*La compétitivité des entreprises et la conance des
consommateurs constituent les références de toute évolution des
règles et normes techniques, ce qui implique la compatibilité de
celle-ci avec les règles et standards internationaux.
*La
*La reresp
spon
onsa
sabi
bili
lité
té prem
premièière
re du déve
dévelo
lopp
ppem
emen
entt des
des éc
écha
hang
nges
es
électroniques revient aux entreprises, aux consommateurs et à leurs
orga
organi
nisat
satio
ions
ns et l’Eta
l’Etatt doit
doit déve
dévelo
lopp
pper
er avec
avec eux
eux aux
aux éc
échan
hange
gess
d’expériences et concertation.
*Les utilisations et l’innovation d’usage méritent autant, voir plus,
d’attention que les innovations technologiques…..etc.
Inter
nterne
nett et e-
e-co
com
mme
merc
rce
e aide
aident
nt le Maro
Marocc et les
les entr
entre
epris
prises
es à
diversier leur économie par l’amélioration de leur ecacité et leurs
 prots et par conséquence, génèrent une croissance économique.
Donc il faut que le Maroc développe les NIT pour en tirer prot.
Enn pour conclure, il faut souligner que les enjeux principaux de
l’utilisation des TIC ne sont pas techniques, ils sont politiques et 
stratégiques aussi l’engagement personnel des dirigeants politiques,
administratifs et entreprises sera-t-il déterminant pour convaincre
leur
leur cocolla
llabo
borat
rateu
eurs
rs de la néce
nécess
ssit
ite
e de faire
faire l’app
l’appre
rent
ntis
issag
sage
e de
nouvelles règles du jeu , de prendre le risque de penser son virage
et tirera parti du potentiel d’innovation et de création de pouvoir 
d’achat et d’emploi génère par une mutation technologique sans
 précédent.

29
Sources:
1) James T. PERRY et Gary P. SCHNEIDER, E-commerce, Les éditions
Reynald Goulet, Canada, 2002.
2) Ahmed MESKINE, Quelques dicultés de mesure du commerce
électronique au Maroc, 12 février 2008, URL :
http://www.jeunesdumaroc.com.
3) Vincent GAUTRAIS, l’exploitation d’un site Web marchand : la
formation des contrats en ligne, Le guide juridique du commerçant 
électronique, URL : http://www.jurisint.org
http://www.jurisint.org
4) James T. PERRY et Gary P. SCHNEIDER, E-commerce, Les éditions
Reynald Goulet, Canada, 2002.
5) http://www.anrt.ma
http://www.anrt.ma
6) http://www.oc.gov.ma

30

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