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Mr M. GHALI
BOUTAHRA SAAD
EL OUASSI MUSTAFA
MUSTAFA
LAFROUJI AHMED SAMIR
BOUKCIM HAMID
Table des matières
mat ières
I. e-commerce...................................................................5
Etude générale du concept de e-commerce
A. Une vue sur le commerce
commerce électronique 5
1. Défi
Défini
niti
tion
on du e-co
e-comm
mmerce....................
erce..............................
.....................
......................
.....................
.....................
....................
......... 5
2. Les différ
différent
entss type
typess d’éc
d’échan
hanges
ges commer
commerciaux :.....................
ciaux ................................
.....................
........................6
..............6
1. Appa
Appari
ritio
tion
n du
du e-c
e-com
omme Maroc.....................
merrce au Mar ................................
.....................
.....................
..........................
............... 8
2. Mar
Maroc télé
téléco
comm
mmer
erce
ce et
et e-c
e-commerrce.....................
omme ................................
.....................
...................................10
.........................10
4. Commer
Commerce
ce et déve
dévelop
loppem
pement
ent écon
économi
omique
que et
et social
social au Maroc....................................16
au Maroc.
II. L’environnement commerce électronique :.....................
L’environnement légal du commerce ................................
.....................
.......................17
.............17
1. Législa
Législatio
tion
n du commer
commerce
ce élec
électr
troni
onique
que au Maroc :.....................
Maroc ................................
.....................
..................19
........19
2. Structur
Structuree d’acco
d’accompagn
mpagnement
ement du commerc
commercee électr
électronique Maroc .............................20
onique au Maroc
III. Les considérations relatives
relatives à la mise en place du contrat électronique ...........................21
contrat électronique
A. la qualité d’une offre
offre sur internet 21
Introduction :
2
Les dix dernières années ont vu un développement exponentiel de
l'In
l'Inte
terne
rnet,
t, du We
Webb et,
et, plus
plus géné
générarale
leme
ment
nt,, des
des NTNTIC
IC (Nouv
(Nouvelelle
less
Technologies d'Information et de Communication), mouvement qui
semble indiscutablement se poursuivre à très grande vitesse. Ce
développement a provoqué un grand nombre d'interrogations, de
remises en question, concernant l'organisation des marchés et les
straté
stratégie
giess marketi
marketing
ng des entrep
entreprise
risess de ser
service
vicess dont
dont l'o
l'ore
re est
limitée dans le temps.
En eet, dans le cadre du passage
passage d'un marché d'ore à un marché
de demande contrôlé par les clients, et face à une concurrence
erénée ces entreprises développent des chaînes de distribution
électroniques pour orir la même qualité de service à leurs clients et
mieux répondre à leurs attentes individualisées.
Le déve
dévelo
lopp
ppem
emen
entt du Maro
Marocc re
repo
pose
se sur
sur la prom
promot
otio
ion
n des
des
exportations et la conquête de nouveaux marchés autres que ceux
appartenant à l'Union Européenne.
Néanmoin
Néanm oins,
s, le gouv
gouvererne
neme
ment
nt a cher
cherch
ché
é à prom
promouv
ouvoir
oir une
stra
straté
tégi
gie
e de se
sens
nsib
ibili
ilisat
satio
ion
n des
des opér
opérat
ateu
eurs
rs privé
privéss aux multi
multipl
ples
es
avantages du commerce électronique, qui permettent
potentiellement à n'importe quelle petite entreprise du Maroc d'être
3
au même niveau, devant les clients,
clients, que ses homologues
homologues de grande
taille.
5
I. Etu
tud
de gén
génér
éra
ale du con
conc
cep
eptt de
de e-c
e-co
ommerc
rce
e
1. Défnition du e-commer
erc
ce
a) Défnition d de
e l’
l’OCDE
Selon la dénition de l'OCDE, le commerce électronique ou e-
commerce en anglais, est "la vente ou l'achat de biens ou de
services, eec
ectués par une entrepris rise, un par artticu
iculier, une
une
administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au
moyen d'un réseau électronique.
b) Défnition d’U.E :
Selon la dénition de L’OMC, Le commerce électronique c’est la
réalisation d'acte(s) commerciale(s) (Vente, achat, location, ...) en
utilisant et/ou combinant les nouvelles technologies de
communication.
communication. OU Le commerce électronique est la vente d'un
produit ou service présenté, acheté, et payé électroniquement (voire
livré
livré digit
digitale
aleme
ment
nt dans
dans le ca
cass de logi
logicie
ciel,
l, musiq
musique
ue,, tick
ticket
et,, livre
livre
électronique, hébergement et prestation Internet, etc.).
Le commerce
commerce électronique ou vente en ligne, désigne l'échange
de biens et de services entre deux entités sur les réseaux
informatiques,, nota
informatiques notamm
mmen
entt Internet . Les professionnels du secteur
sont rassemblés au sein de la Fédération du commerce électronique
et de la vente à distance FEVAD.
FEVAD.
6
informatisées ). Des transactions électroniques se réalisent
également
également sur les réseaux téléphoniques
téléphoniques mobiles. On parle alors de
m-commerce (mobile commerce). Plus spéciquement, en France,
m-commerce
depu
depuisis les
les année
annéess 1980
1980,, le Minitel
Minitel a
a permis le développement de
transactions électroniques prémisses des services oerts à ce jour
sur Internet.
Inte
Intern
rnet
et prop
propos
ose
e des
des moye
moyensns de cocomm
mmununic
icat
atio
ionn so
soup
uple
less dont
dont
l'utilisation
l'utilisation permet à l'entreprise,
l'entreprise, ou aux particuliers,
particuliers, de s'aranchir
s'aranchir
des contraintes de temps et d'espace. Il ore un canal d'information
diérent ou souvent plus ecace, notamment pour certaines formes
de communicati
communication on avec les partenair
partenaires
es qu’il s'agisse
s'agisse de personne
personne
mora
morale less ou phys
physiqu
ique.
e. On dist
disting
ingue
ue plusi
plusieu
eurs
rs type
typess d'éc
d'écha
hang
nges
es
commerciaux qui sont :
a) Le commer
erc
ce éle
élec
ctr
tro
oni
niq
que B to
to B :
Le commerce électronique d'entreprise à entreprise concerne les
transactions électroniques entre deux ou plusieurs entreprises, c'est-
à-dire l'achat au prés des vendeurs des biens et services.
b) Le commer
erc
ce éle
élec
ctr
tro
oni
niq
que B to
to A :
Le busin
busines
esss to admin
adminisistr
trat
ation
ion (B to A) co
conc
ncer
erne
ne les
les trans
transact
action
ionss
entre
ntre une
une entre
ntrepr
pris
ise
e et une une admi
admini
nist
stra
rati
tion
on,, par
par exe
exemple
mple,, la
transmission d'une déclaration de revenus vers un ministre
c) Le commer
erc
ce éle
élec
ctr
tro
oni
niq
que B to
to C :
Le business to consumer est constitué de diérentes transactions
électroniques entre une entreprise et un consommateur. Ce type
d'éc
d'échan
hange
gess es
estt sa
sans
ns dout
doutee l'asp
l'aspec
ectt le plus
plus viabl
viable
e du co
comm
mmererce
ce
électronique car il permet au consommateur d'acheter directement
sur Internet des biens et des services pour son usage personnel.
7
d) Autr
Autres
es ty
type
pes
s d’éc
d’écha
hang
nges
es com
comme
merc
rcia
iaux
ux :
D'autr
D'autres
es échange
échangess intègr
intègrent
ent le commerc
commerce
e électr
électroniq
onique.
ue. Ce type
type
d'échange n'est mesurable ecacement et ne représente qu'une
partie minime des échanges.
Commer
Comm erce
ce élélec
ectr
tron
oniq
ique
ue Intr
Intra
a entr
entrep
epri
rise
se (Wit
(Withi
hin-
n-
business, les intranets) :
Un intran
intranet
et es
estt un ré
rése
seau
au herm
hermét
étiq
ique
ue co
conn
nnec
ecté
té à Inte
Intern
rnet
et mais
mais
protégé par un pare-feu (re-wall) (5). L'entreprise qui dispose d'un
intr
intran
anet
et me
mett à la disp
dispos
osit
itio
ion
n de so
son
n pers
person
onne
nell tout
toutes
es form
formes
es
d'informations pertinentes accessibles de manière instantanée
8
3. Les
Les en
enje
jeux
ux et li
lim
mit
ites
es de e-
e-co
com
mme
merc
rce
e:
9
b) Limites de commerce électronique
Le manque de proximité entre vendeurs et acheteurs :
Démontrant le manque cruel de politique de CRM : hotlines
surtaxées, retour des colis souvent mal assuré, le manque de
contact humain est un poids très lourd pour l’utilisateur en
proie à un problème avec sa commande. C’est ainsi que nous
revenons sur le problème de la conance, très dure à établir
lorsque le contact physique n’existe plus, et qui justie donc
les
les pres
presta
tatitions
ons de seservi
rvice
cess des
des tier
tierss de cocona
nanc
nce
e : clie
client
ntss
myst
mystèrères
es,, notat
notatio
ions
ns des
des vend
vendeu
eurs,rs, crit
critiq
ique
uess des
des prod
produit
uits,
s,
assurances, etc. ;
peut-on vendre sur Internet ? Bonne question, question, quand on
sait qu’une dame de 70 ans s’est spécialisée dans la vente en
lign
ligne
e de je jeux
ux de tatarot
rotss Ma
Marse
rseill
illais
ais,, ou enco
encorere qu’u
qu’un
n ra
ranc
nch
h
américain vend de la viande fraîche en ligne ! En réalité tout
dépend du positionnement choisi, et de la logistique mise en
place derrière, qui nécessitera plus ou moins d’investissements
selon la nature du produit et de la clientèle…
l’émergence des particuliers dans le secteur d activité
Constitue-t-elle une menace pour les professionnels ? Ou en
d’autres termes, l’essor du C2C risque-t-il de nuire au B2C ?
Pierre
Pierre KOSCIUS
OSCIUSK KO-MORI
O-MORIZET
ZET reconna
reconnaît
ît en eet
eet que la vente
vente
d’occasion qui représente les 2/3 du marché sur PriceMinister,
est majoritairement assurée par des particuliers, tandis que la
vente de neuf, à hauteur d’1/3 du marché, est assurée par les
professionnels. Mais c’est sans compter sur le processus de
transformation des entreprises qui s’amorce, et ainsi sur les
énormes possibilités oertes par le B2B, aujourd’hui encore
peu développé…
B. Apparition et développement du e-commerce au
Maroc
1. App
ppar
arit
itio
ion
n du
du e-c
e-com
omm
mer
erce
ce au Mar
aro
oc
10
sur le monde. Le Gouvernement s’est également rendu compte
que
que les
les tech
technol
nologi
ogies
es de l’inf
l’inform
ormat
ation
ion aec
aecte
teron
rontt tous
tous les
les
aspects importants de la société comme la culture, l’éducation,
les services publics, l’emploi et l’économie.
Par conséquent, il a créé en Août 1997, L’agence Nationale de
Régl
Ré glem
emen
enta
tati
tion
on des
des Téléc
élécomm
ommun unica
icati
tions
ons (ANRT
(ANRT), ), et lui
lui a
conféré le pouvoir d’élaborer des l oi s sur l es
Télécommunications et le cryptage. Cette agence est placée
sous l’autorité du premier Ministre et se considère comme un,
organisme de réexion sur
Tous les aspects relevant des technologies de l’information et
du e-commerce, y compris ceux non inclus dans ces statuts.
Rôle de SEPTI
SEPTI pour intégration
intégration du e-commerce
e-commerce au
Maroc :
Le secrétaire d’état
d’état chargé de la poste et desdes Technologies
Technologies de
l’Information (SEPTI) a mis sur pied une commission placée
directement sous la tutelle du premier Ministre, qui a pour
miss
missio ionn de guid
guiderer et cocons
nsei
eill
ller
er le gouv
gouver
erne
neme
mentnt sur
sur les
les
réformes légales et réglementaire et nécessaire au Maroc pour
inté
intégr
grerer plei
pleine
neme
mentnt le e-
e-com
comme
mercrcee et les
les Tec
echno
hnolog
logie
iess de
l’information. Cette commission est en train d’élaborer un plan
des Technologies
Technologies de l’Information qui comprend.
------
---------
---La
La prépar
préparatio
ationn d’un
d’un cadre
cadre réglem
réglement
entaire
aire rel
relatif
atif au e-
commerce au nom de domaine et au cryptage.
---------Le développement d’un syst ystème nati ational
nal pour our
l’allocation de nom domaine.
---------Le lancement en collaboration avec L’UNESCO, l’UTT et
d’au
d’autr tres
es dép
dépar
arte
teme
ment
ntss minis
ministé
térie
riels,
ls, d’un
d’un proj
projet
et de télé
télé--
enseignement.
---------La participation du Maroc à l’initiative EUMEDIS
----
-------
-----L
-La
a pararti
tici
cipa
pati
tion
on du Maro
Marocc au Co Comi
mité
té Consuonsultltat
atif
if
Gouvernemental sur les noms de domaine Internet.
11
Lors de la période d’évaluation, il est apparu clairement que la
loi actuelle sur la protection des droits d’auteur en vigueur au
Maroc ne fournit
fournit pas assez
assez de protect
protectionion au secteur
secteur privé et
ne traite pas la protection des logiciels. Les sanctions stipulées
dans
ans le ca cadr
dre
e acacttuel
uel de la prop propri rié
été inte
intell
lle
ectue
ctuell
lle
e ne
garantissent pas une dissuasion ecace et à long terme contre
le vol de la propri
propriété
été intel
intellec
lectue
tuelle
lle.. Le Maroc a besoins
besoins de
reconsidérer la protection qu’il ore à cette propriété et de
l’adapter aux standards internationaux an d’être considéré
favorableme
favorablement, nt, par le secteur de la haute technologie,
technologie, comme
un pays apteapte à mener des des aaires. Donc,
Donc, an de participer
participer de
manière
manière réussie
réussie au e-commer
e-commerce, ce, le Gouvernement
Gouvernement Marocain
Marocain
devrait procéder à une réforme de ces lois dans le but de
reco
re conn
nnaîaîttre léga
légale
leme
mentnt les
les sign
signat
aturures
es et les les paie
paieme
ment
ntss
électroniques.
Le Maroc doit se doter d’une législation dénissant les droits,
les responsabilités, et prévoyant des sanctions contre ceux qui
commettent de tels crimes à travers Internet, de même il doit
four
fourni
nirr au pers
person
onne
nell judi
judici
ciai
aire
re une
une form
formatatio
ion
n pour
pour mieu
mieux x
promouvoir le e-commerce et la haute technologie.
2. Mar
aroc
oc té
télé
léc
commer
erc
ce et e-
e-c
com
omm
mer
erce
ce
Maro
Marocc Téléc
élécom
omme
merc
rce,
e, au capit
capital
al de 20 MDH,
MDH, esestt crée
crée à
l’initiative du Groupe des Banques Populaires, la SGMB, CDM,
la BMCI et la société INTEL COM.
12
des technologies de l’information Maroc Télécommerce a pour
obje
bjectif
ctif de deven
evenir
ir le prem
premie
ierr opé
opéra
ratteur
eur du co com
mme
merc
rce
e
électro
ron
nique
ique entre entr
ntreprise et particrticul
uliiers, et entre
entreprises au Maroc en orant un service complet incluant le
dévelo
velopp
ppeeme
ment
nt,, l’hé
l’hébe
berg
rgeeme
ment
nt,, l’in
l’inté
tégr
grat
atio
ionn des
des sit
sites
marchands, la gestion des ordres, le paiement et la sécurité du
traitement des transactions commerciales sur Internet.
13
D’aut
D’autrere part
part,, vu le déve
dévelo lopp
ppem
emen entt qua
qua coconn
nnuu Inte
Intern
rnet
et au
Mar
aroc
oc et la présence de plus lus en plus signicative des
entreprises Marocaines sur le Net, le commerce électronique
peut constituer,
constituer, d’une manière générale, un levier de
déve
dévelolopp
ppem
emen
entt impo
importrtant
ant pour
pour l’éc
l’écono
onomie
mie surt
surtout
out avec
avec la
création
création de la zone de libre-éc
libre-échange
hange entre
entre le Maroc et l’union
Européenne… et quand on sait que le e-commerce a généré
l’année dernière un chire d’aaire de 100 Mds de Dollars qui
devrait atteindre 1000 à 1200 Mds de Dollars en 2003, on se
rend eectivement compte qu’il existe un potentiel à exploiter. exploiter.
Le dé est tout de même taille quand on sait que les
entre
ntrepr
pris
ises
es Maro
Marocacain
ine
es so sont
nt rorommpues
pues aux
aux méméththod
odes
es de
tran
transa
sact
ctio
ions
ns clas
classi
siqu
queses.. De plus
plus,, Maro
Marocc Téléc
élécom
omme
mercrce
e
s’aven
s’aventur
turee sur un marché nationa nationall quasimen
quasimentt vierge
vierge où, au
nombre réduit et au pouvoir d’achat faible des internautes,
s’ajoutent la lourdeur des procédures on –line en dehors des
fronti
frontière
èress (contra
(contraint
inte
e de la réglem
réglemententati
ation
on des
des change
changes) s) et
l’ab
l’abse
sencncee de légi
législ
slat
ation
ion en matiè
matière re du e-e-co
comme
mmerc rce.
e. PoPour
ur
réussir ce tour de force, Maroc Télécommerce ne manque pas
cependant d’arguments.
Les partenaires de Maroc
Maroc télécommerce
télécommerce en
en matière
matière de
e-co
e- comme
mmerc
rce
e:
La sosoci
ciét
étéé s’es
s’estt en eet
eet trou
trouvévé des
des part
parten
enai
aire
ress ayan
ayantt un
savoir
savoir-fa
-faire
ire éprouvé
éprouvé en matièr
matière e de commer
commerce ce éle
électr
ctroniq
onique,
ue,
notamment :
------
---------
---Ope
Openmar
nmarket
ket : fournis
fournisseu
seursrs de sol
soluti
utions
ons de commer
commerce ce
électronique.
----------Vérisign ; autorité de certication qui assure la sécurité,
l’auth
l’authent
entic
icatio
ation
n et la certi
certicat
cation
ion des
des mes
messag
sages
es échangé
échangéss
entre le client le marchand et la plate-forme.
--------- Cisco qui a fourni une solution globale pour la mise en
place de réseaux sécurisés.
Suivant la même logique, des produits et services vont être
conçu
onçuss et pac ack
kagé
agés en co collllab
abor
orat
atio
ionn avec
avec les
les ban
banques
ques
partenaires et commercialisés via les réseaux : 700 agences au au
Maroc et à l’étranger.
De même, un programme d’investissement important a été
établi ; et outre les 12 M DH déjà engagés, une enveloppe
supp
supplé léme
mentntai
aire
re sesera
ra consa
onsacrcrée
ée à l’ac
l’acha
hatt de logic
ogicie
iell et
d’éq
d’équiuipe
peme
mentntss info
inform
rmat
atiq
ique
ues,
s, la ré réal
alis
isat
atio
ion
n d’ét
d’étud
udes
es et
14
prestations de services, la communication externe et la
publicité, le recrutement, etc. par ailleurs, des démarches ont
d’ordres déjà été entreprises an de constituer un réseau de
partenaires pour la commercialisation indirecte
i ndirecte de son ore.
Les ambitions de Maroc Télécommerce sont en tout cas bien
circ
circon
onsc
scri
rite
tes.
s. Re
Rest
ste
e se
seul
ulem
emen
entt à sasavovoir
ir si entr
entrep
epri
rise
sess et
particuliers Marocains rompant aisément avec les méthodes de
paiement traditionnelles pour passer du réel au virtuel.
Développement du e-commerce électronique et son rôle dans
le développement économique et social au Maroc
a) Les propositions de l’USAID pour la
promotion du e-commer
e-commerce
ce au :
L’agence
’agence Américaine
Américaine pour le développe
développement
ment International
International a
élaboré un rapport complet et intéressant sur la possibilité de
promotion des technologies de l’information et de
communication (TIC) au Maroc.
Le rapport met l’accent sur les possibilités
possibilités de développer
développer le e-
commerce au Maroc. Conformément à la position Américaine
classique, le Gouvernement fédéral considéré que les dés que
le commerce électronique présente aux yeux des
Gouver
Gouvernemnement
entss pousse
poussent
nt les décide
décideurs
urs politi
politique
quess à ess
essayer
ayer
tant bien que mal de trouver le meilleur moyen pour traiter ces
changements. D’une part Internet étant un système uide, une
approche
approche de laisser faire s’avère nécessaire et c’est le secteur
secteur
privé qui doit prendre l’initiative de développer le commerce
par Internet et par voie électronique.
Le rappo
rapportrt de l’US
l’USAI
AID
D re
reco
comm
mmand
ande
e que
que le Gouve
Gouvernrnem
emen
ent
t
formule une déclaration claire et consistante des objectifs qu’il
ambitionne de réaliser, an que cette déclaration serve comme
orie
or ient
ntat
atio
ion
n pour
pour le sesect
cteu
eurr priv
privé
é et l’ai
l’aide
de à évol
évolue
uerr avec
avec
conance. L’intervention du Gouvernement pour encourager la
concurrence
concurrence n’est
n’est appropriée
appropriée que
que dans
dans les cas où le secteur
secteur
privé ne parvient pas à des résultats compétitifs mais adopte
plutôt des attitudes de connivence imposant des restrictions à
la concurrence.
Le rapport ajoute que la promotion de la familiarisation de
l’utilisation de l’Internet est un domaine où le Gouvernement et
le secteur privé doivent agir de concert. Le Gouvernement du
Maroc peut jouer un rôle de premier plan dans
l’encouragement du secteur privé à apprendre les usages que
15
les autres compagnies et consommateurs font d’Internet et du
e-commerce au Maroc et de par le monde.
Le rapport recommande aux pouvoirs publics de promouvoir la
concurrence dans le domaine des infrastructures de
télécommunication et dans le système nancier qui sont la clé
de voûte du développement de l’Internet et du e-commerce.
Le domai
domaine
ne fnanci
fna ncier
er :
Le rapport insiste sur le fait que le recours au e-commerce
crée
créerara une
une syne
synerg
rgie
ie posi
positi
tive
ve par
par laqu
laquel
elle
le les
les entr
entrep
epri
rise
sess
adopta
adoptant nt le e-comm
e-commercercee d’une manièr
manière e active
active seront
seront plus
compétitives, gagneront une part dans le marché,
cons
co nsol
olid
ider
eron
ontt le fonc
foncti
tion
onne
nemement
nt du systsystèm
èmee nan
nancicier
er et
géné
génére rero
ront
nt des
des gain
gainss pour
pour l’éc
l’écon
onomomie
ie toute
oute enti
entièr
ère.
e. Des
Des
études menées sur les banques industrielles du pays montrent
que le coût des transactions bancaires sur Internet représente
1/10 du coût des transactions traditionnelles.
Dans l’avenir, le e-commerce (accompagné d’une assurance
sur le capital
capital risque) peut donner lieu à une nouvelle
nouvelle approche
des prêts octroyés aux PME, rassemblement les banques et les
sect
se cteu
eursrs nan
nanci
cier
erss non
non banc
bancai
aire
res.
s. Le
Less prêt
prêtss au PME
PME so sont
nt
généralement considérés trop risqués et trop coûteux pour les
banques. Donc l’octroi de crédits à ces entreprises trame en
l’absence d’un crédit du Gouvernement.
La titrisation des avoirs des PME est une nouvelle approche qui
utilise le pouvoir du e-commerce qui réduit le coût du service
des prêts des PME. La titrisation est un moyen pour diversier
le risque.
16
Ainsi et pour encourager les TIC, Internet et le e-commerce, le
rapport de l’USAID recommande aux autorités Marocaines de
signer l’accord I sur les Technologies de l’information et de
s’engager à n’appliquer aucune imposition sur les produits des
TIC jusqu’à 2002.
Le domaine de Télécommuni
éléc ommunicati
cations
ons :
Le ra rapp
ppor
ortt de l’US
l’USAIAID
D ra
rapp
ppel
elle
le que
que dura
durant
nt les
les dern
dernièière
ress
années, le Gouvernement du Maroc a mis en œuvre une série
d’ini
’initi
tiat
ativ
ivees de ré réffor
orme
me pourour libé
libéra
rali
lise
serr les
les se sect
cteueurs
rs de
télé
téléco
commmmun unic
icat
atio
ions
ns,, des
des post
postes
es et des des Tec echn
hnol
olog
ogie
iess de
l’information. Ces réformes ont été entreprises en application
de la loi N°24-96, adopté en août 1997, une lettre de politique
de développement sectoriel, en application de la loi N°24-96,
articule le programme de réformes que le Royaume du Maroc
compte introduire dans les secteurs de télécommunication, des
postes et des technologies de l’information.
Le rapport de l’USAID considère que l’aide Financière accordée
par la Banque Mondiale a constitué l’une des principales
raisons de succès réalisé par le Maroc dans la libéralisation de
son
so n se
sect
cteu
eurr des
des Téléc
élécomm
ommununic
icat
ation
ions.
s. Dura
Durantnt les
les quel
quelquques
es
dernières années, le Département du Développement et du
Financement du secteur privé, région Moyen Orient- Afrique du
Nord, de la Banque Mondiale, a œuvré avec le Gouvernement
du Maroc dans le cadre d’un eort visant la libéralisation du
secteur des télécommunications.
Cette opération comprenait l’octroi de 101 millions de Dollars
comme prêt pour l’ajustement des secteurs des
télécommunications, des postes et des Technologies
Technologies de
L’inform
’informatio
ationn (Télé
(Télécomm
communic
unicatio
ations,
ns, Post
Postant
ant Informa
Informationtion
Technologie Loan-TPI-TAL).
Ce prêt était destiné à aider le secteur dans sa période de
transition.
Concernant l’objectif du TPI-TAL, il s’agit de soutenir l’objectif
global du programme de réformes du Gouvernement visant à
accélérer l’intégration du Maroc dans l’économie globale de
l’information.
L’objectif principal du prêt était, alors de promouvoir une plus
gra
rand
nde e coconc
ncur
urre
renc
ncee, une
une plus
plus larg
large
e part
partic
icip
ipat
atiion,
on, pluslus
d’investissements, ainsi q’une réglementation autonome. La loi
soutien le développement d’une stratégie nationale destinée à
17
faci
facilit
liter
er l’int
l’intég
égra
rati
tion
on du Maroc
Maroc dans
dans la soc
socié
iété
té glob
globale
ale de
l’information.
Les avantages
avantag es recherchés
recherc hés par le prêt :
Le secteur privé Marocain sera le principal bénéciaire des
services compétitifs des télécommunications, de la poste et
des technologies de l’information.
L’industrie des services en particulier, qui contribue de plus en plus
au PIB de la majorité des pays en voie de développement,
bénéc
nécie
iera
ra d’un
d’unee gam
amme
me plus
plus larg
large
e de prix rix compé
ompéttitif
itifss des
communications et des Technologies
Technologies de l’information.
l’i nformation.
Le projet va satisfaire certains besoins des ménages pauvres et
du mond
monde e rura
rurall augm
augmenenta
tant
nt leur
leur ac
accè
cèss aux
aux se
serv
rvic
ices
es des
des
communications et des technologies de l’information qui jouent
un rôle crucial dans le développement des activités
économiques locales.
18
Le rapport de l’USAID consacré développements importants au
rôle
rôle du co comm
mmererce
ce élec
électr
tron
oniqique
ue dans
dans la dyna
dynamimisa
sati
tion
on du
développement économique et social au Maroc.
Commerce et développement économique et social au Maroc.
Le commerce électronique et les technologies de l’information,
en général, sont susceptibles d’aide le Maroc à diversier son
écono
éc onomi
mie,
e, loi
loin
n de l’ag
l’agric
ricul
ultu
ture
re,, vers
vers des
des se
serv
rvic
ices
es à vale
valeur
ur
ajoutée et vers une production industrielle Avec
développement du commerce électronique au Maroc, tout un
groupe de nouvelles entreprises travaillant dans le domaine
des
des tech
technol
nolog
ogie
iess de l’in
l’infor
forma
matition
on se memett
ttra
ra à e eur
urir
ir.. Ce
Cess
entreprises commencent déjà à apparaître au Maroc. L’année
derniè
rnière
re le MaroMarocc co
comp
mpla lait
it 83 four
fourni
niss
sse
eurs
urs Inte
Intern
rneet et
aujourd’hui, ils sont plus de 230, chacune de ces entreprises
génère des emplois et des revenus. En outre, quand le secteur
des Technologies de l’information se développe, il contribue
davan
davantatage
ge à la crois
croissan
sancece éc écon
onomi
omiqu
quee que
que les
les indus
industr trie
iess
traditionnelles comme celle de marchandises. Toutefois, une
utilisation pleinement intégrée d’Internet est étroitement liée à
un coût bas des frais de télécommunications et à un système
nancier
nancier favorable.
favorable. En fait,
fait, les coûts élevés
élevés de la connexion
connexion à
Internet et les obstacles existants dans le système nancier du
Maroc ont été les problèmes les plus fréquemment cités lors
des entretiens menés avec les sociétés Marocaines.
19
elle
elless devr
devron
ontt fair
faire
e face
face aux
aux mê
mêmemess péna
pénali
lité
téss que
que tout
toutee autr
autre e
entreprise. Celles-ci comprennent les amendes, l es
dédommagements, et parfois même des sentences
d’em
d’empr pris
isonn
onnem
emenentt pour
pour les
les diri
dirige
geant
antss et les
les prop
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Less
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utilise
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sitess We
Web b pour
pour la cocond
ndui
uite
te de leur
leur
commer
commerce ce éle
électr
ctroniq
oniqueue doiven
doiventt aussi
aussi adhérer
adhérer aux mêmes
mêmes codes
codes
d’éthique qui guident les autres entreprises. Si elles ne le font pas,
les mêmes conséquences négatives les aecteront, en particulier
perte de conance des consommateurs qui se traduit généralement
par des pertes commerciales.
Toutefois, l’environnement légal du commerce électronique ne cesse
de se développer dans les divers pays du monde (1) comme au
Maroc (2), an de faciliter les transactions marchandes sur Internet.
A. La juridiction internationale :
Les problèmes de juridiction concernant le commerce international
sont
ont enco
encore
re plus
plus co
com
mplex
plexes
es que les
les rè
règl
gle
es qui
qui aec
aectetent
nt les
les
juridictions provinciales à l’intérieur des frontières nationales des
pays. Des traités entre les pays impliqués régissent l’application des
juridictions transfrontalières.
Toutefois, les cours de justice étrangères trouveront très dicile
d’exercer leur juridiction sur les personnes et les entreprises situées
dans d’autres pays. Une tendance pourrait apparaître dans un avenir
rapproché où les entreprises trouvent des pays dont les lois et les
règlements sont très tolérants à l’égard des activités du commerce
électronique.
Les frontières entre les pays ont toujours eu donc un rôle très utile
pour les gens et les entreprises : elles délimitent très clairement la
sphère d’application de la culture de la loi. Pour ce faire, Divers pays
du mon
monde déc écla
lara
raie
ient
nt leur
leur enga
engaggem
emen
entt pour
our la ré réfo
form
rmee des
des
environnements légaux du commerce électronique.
Au niveau de l’Union européenne, les deux instruments
fondamentaux intéressant le commerce électronique, sont :
La directive 1999/93 sur la signature électronique du 13 décembre
1999. Celle-ci met en place un cadre juridique harmonisé en matière
de signature électronique qui s’articule autour de 2 objectifs : la
reconn
onnais
aissa
san
nce juridiqu
ique des signa ignattures élec
lectroniq
niques et
20
l’établissement d’un cadre juridique pour l’activité des prestataires
de services de certication ;
La directive 2000/31/CE sur le commerce électronique du 8 juin
2000. Elle institue au sein du marché intérieur un cadre pour le
commerce électronique garantissant la sécurité juridique pour les
entr
entrep
epririse
sess et pour
pour les
les co
conso
nsomm
mmatateu
eurs.
rs. Elle
Elle étab
établit
lit des
des rè
règl
gles
es
harmonisées sur des questions comme les exigences en matière de
transparence et d’information imposées aux fournisseurs de services
en ligne, les communications commerciales, les contrats par voie
élec
électr
tron
oniqu
iquee ou les
les limit
limites
es de la re respo
spons
nsab
abili
ilité
té des
des pres
presta
tata
taire
iress
intermédiair
intermédiaires.es. Par ailleurs,
ailleurs, la directive
directive 2001/29/CE
2001/29/CE du 22 mai 2001
sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et des
droit
droitss voisi
voisins
ns dans
dans la so soci
ciét
été
é de l’in
l’infor
format
matio
ionn ne coconc
ncer
erne
ne pas
pas
directement la question du commerce électronique, mais entraîne
de nombreuses conséquences pour ce dernier.
Dans le cadre de la promotion du commerce électronique, la Tunisie
par exemple a procédé à :
La promulgation des lois suivantes :
Loi n° 2000-83 du 9 août 2000, relative aux échanges et commerce
électronique.
Loi n° 2004-63 du 27 juillet 2004, portant sur la protection des
données à caractère personnel.
Loi n° 2000-51 du 27 juin 2005 relative au transfert électronique des
fonds.
Loi d’ororiientation n° 2007-13 du 19 février 2007, re
rela
lattive à
l’établissement de l’économie numérique.
Un ense
ensemb
mblele de text
textes
es d’ap
d’appl
plica
icati
tions
ons (déc
(décre
rets
ts,, ar
arrê
rêté
tés,
s, Lo
Loii des
des
nances...)
La modication des lois :
Loi n° 99-89 du 2 août 1999 : Code pénal (des infractions portant sur
le commerce et l’industrie).
Loi n° 98-40 du 2 juin 1998 : techniques de vente et publicité
commerciale.
21
Loi n° 2000
Loi 2000-5
-57
7 du 13 juin
juin 2000
2000 : Co
Code
de des
des obli
obliga
gati
tion
onss et des
des
contrats.
B. L’e
’env
nvir
iron
onne
nem
men
entt lé
léga
gall du co
com
mmer
erce
ce él
élec
ectr
tron
oniq
ique
ue
au Maroc
La mise en œuvre sécurisée du commerce électronique est une
entreprise qui est à 80% juridique et à 20% technique, c'est-à-dire
que la solution juridique est un préalable fondamental à l’utilisation
des moyens électroniques de transmission de données
comme
co mmercrcial
iales
es.. Au fait
fait,, le co
comme
mmercrce
e élec
électr
troni
oniqu
quee compo
comport
rte
e des
des
obligations
obligations juridiques. Ces obligations
obligations relèvent de l’aspect
l’aspect scal, de
la sécurité des transactions, de la nature des contrats, des régimes
douaniers et de change, etc.
1. Législ
Législat
atio
ion
n du com
commer
erce
ce élec
électr
tron
oniq
ique
ue au
Maroc :
Le droit marocain ne renferme pas à nos jours, de lois spéciques
sur le commerce électronique. Ce type de commerce continue, pour
le moment, à être réglementé par le Code de commerce habituel et
donc il est considéré comme la vente par correspondance ou les
téléachats.
Cependant, la date du 29 octobre 2007 et celle du 30 novembre
2007, constituent respectivement, un tournant pour la pratique du
commerce électronique au Maroc et pour la législation marocaine en
la matière.
Depu
Depuisis le 29 ococto
tobr
bree 2007
2007,, les
les entr
entrep
epri
rise
sess et les
les inte
intern
rnau
aute
tess
cons
co nsomm
ommatateu
eurs,
rs, peuv
peuvenentt paye
payerr leur
leurss trans
transact
action
ionss par
par Inte
Interne
rnet
t
moyennant une carte de crédit. Cette décision est celle adoptée par
le syst
systèm
èmee banc
bancai
aire
re mamaro
roca
cain
in,, re
repr
prés
ésen
enté
té par
par le Grou
Groupe
peme
ment
nt
Professionnel des Banques Marocaines. La gestion de ce mode de
paiement a été conée au Centre Monétique interbancaire (CMI). A
noter que le nombre de cartes de paiement en circulation est de
l’ordre de 3 Millions au n juin 2007. Ce sont les cartes habituelles
permettant les retraits GAB (guichet automatique bancaire). Par
contre, les cartes de crédit, utilisées dans le paiement via Internet,
sont de l’ordre de 200.000 cartes en circulation.
Un mois après la « permission » pour la paiement par Internet, il y
eu l’adoption du Dahir n° 1-O7-129 du 19 Kaada 1428 (30 novembre
2007) portant promulgation de la loi n° 53-05, relative à l’échange
22
électronique des données juridiques qui est publié au BO N° 5584 du
25 Kaaaad
da 1428
1428 (6 déce
décemmbre
bre 2007
007). Le term
termee de « donn
donnéeéess
juridiques » utilisé est « bizarre » et prête à confusion. Le lecteur
peut comprendre (à première vue) qu’il s’agit d’un texte propre au
Ministère de la justice comme on peut croire, d’un autre coté, qu’il
s’agit uniquement des données de ce Ministère. Pourtant la portée
de cette loi est plus générale est d’une grande importance, voir
indispensable pour l’exercice du commerce électronique. En eet, la
loi 53-05, a pour objet de xer le régime applicable aux données
juridiques échangées par voie électronique, à l’équivalence des
documents établis sur papier et sur support électronique et à la
signature électronique.
Elle
Elle déter
étermi
mine
ne égalem
alemen
entt le cacadr
dre
e juri
juridi
diqu
que
e appl
applic
icab
able
le aux
aux
opérations eectuées par les prestataires de service de certication
électronique, ainsi que les règles à respecter par ces derniers et les
titulaires des certicats électroniques délivrés.
Cette
Cette Lo Loii inst
instit
itue
ue une
une Auto
Autoririté
té Na
Nati
tion
onal
ale
e d’A
d’Agrém
grémen
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Surv
Survei
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ce de la CeCert
rti
ica
cati
tion
on,, l’AN
l’ANRT
RT (Age
(Agenc
ncee Na
Nati
tion
onal
ale
e de
Réglementation des Télécommunications) en l’occurrence, qui aura
pour mission notamment :
De proposer au Gouvernement les normes du système d’agrément
et prendre les mesures nécessaires à sa mise en œuvre.
D’agréer les prestataires de services de certication électroniques et
de contrôler leurs activités.
Il faut
faut ra
rapp
ppel
eler
er ici
ici que
que l’éc
l’écri
ritt élec
électr
troni
oniqu
que
e doit
doit ré
réun
unir
ir tout
toutes
es les
les
conditions de forme nécessaires à sa validité, à savoir :
L’obligation de l’émetteur et du destinataire : l’émetteur s’engage à
conserver le document électronique dans sa forme de l’émission. Le
destinataire s’engage à conserver ce document dans sa forme de
réception.
Les conditions de l’écrit à savoir : l’identication de l’émetteur et du
destinataire, la durée de validité, l’intégralité du message et la date
et le lieu de son émission ou de sa réception.
23
Ces deux
Ces deux acti
action
onss ma
maje
jeur
ures
es,, co
cons
nsti
titu
tuer
eron
ontt un trem
trempl
plin
in pour
pour la
promotion et le développement du commerce électronique au
Maroc.
24
III. Les considérations relatives à la mise en place du
contrat électronique
La mise en place du site Web e-commerce implique une
contractualisation des relations entre l’entreprise et ses clients à
travers le respect des clauses de contrats électroniques.
D’une manière générale, il est possible de dire qu’il existe trois
contextes relatifs à la mise en place d’un contrat électronique : celui
où les deux parties concluent un contrat par le biais d’un échange
de courriers électroniques, celui où l’acceptant répond par courrier
élec
électr
tron
oniq
ique
ue à une
une ore
ore adre
adress
ssée
ée par
par un autr
autree moye
moyen n et,
et, de
manière plus courante sur Internet, celui où l’acceptant contracte
par le biais d’une ore proposée sur le réseau.
Dans
ans chac
chacun
un de ce cess ca
cas,
s, plus
plusie
ieur
urss as
aspe
pect
ctss mé
méri
rite
tent
nt qu’u
qu’une
ne
adaptation soit faite avant même que la signature ou la conclusion
du contrat n’intervienne.
A. La qualité d’une ore sur internet
Dans une perspective juridique, la notion d’ore est appréciée en
fonction de sa précision, de sa fermeté et de son caractère non
équivoque. D’ailleurs, ces critères varient très peu d’un système de
droit à l’autre. Elle comprend généralement les éléments essentiels
à l’engagement, tels que le prix et l’objet du contrat. Toutefois, les
capa
ca paci
cité
téss de lect
lectur
ure
e et de co comp
mpré
réhe
hens
nsio
ion
n so
sont
nt se
sens
nsib
ible
leme
ment
nt
atténuées lorsque le support électronique est utilisé. On reconnaît
d’ailleurs l’attitude habituelle que l’usager ne manque pas de suivre
face à un document électronique et nit par accepter l’entente sans
forcément savoir ce à quoi il s’engage. À cet égard, le risque de faire
des erreurs est moins élevé sur un support papier. Ce dernier est
sour
ource de beauc aucoup moins ins d’imprécisio
sions ou d’éventuel uels
quiproquos.
Cette
Cett e cocons
nsid
idér
érat
atio
ion
n perm
permet
et de co comp
mprerend
ndre
re,, par
par exem
exempl ple,
e, les
les
conséquences d’un contrat électronique d’adhésion sur la validité de
son
son acacce
cept
ptat
atio
ion
n par
par le cococo
cont
ntra
ract
ctan
ant.
t. En eet
eet,, la long
longueueur
ur du
cont
contra
rat,
t, son ca carac
ractè
tère
re unilin
unilingu
guee et lesles dic
dicululté
téss re
relat
lativ
ives
es à la
lecture sont des conditions souvent incompatibles avec les critères
de lisibilité, de clarté, d’intelligibilité, d’interprétation et de limitation
des
des claus
clauses
es exte
extern
rnes
es géné
général
ralem
emenentt en fave
faveur
ur de l’adh
l’adhér
éren
ent.
t. La
rédaction de ces types de contrats devrait donc être adaptée en
fonction de l’environnement dématérialisé. Or, la pratique actuelle
25
relative à la rédaction de contrats électroniques n’a pas à ce jour été
réellement modiée. Plutôt que simplement numériser le contrat
exis
exista
tant
nt sur
sur supp
suppor
ortt papi
papier
er,, le juri
jurist
ste
e qui
qui élab
élabor
ore
e un co
cont
ntra
rat
t
élec
électr
tron
oniq
ique
ue aura
aurait
it donc
donc inté
intérê
rêtt à teni
tenirr co
comp
mpte
te des
des élém
élémen
ents
ts
suivants :
Un texte plus court, limitant le délement.
L’utilisation de phrases simples.
L’utilisation d’un plan.
L’utilisation de puces pour bien distinguer les éléments importants.
L’utilisation de caractère gras voire de majuscule pour mettre en
exergue les points saillants.
L’utilisation modérée et contrôlée des liens hypertextes.
Le rejet de pratiques susceptibles d’occasionner des doutes ou de
l’incon
l’inconfor
fortt auprès
auprès de l’adhé
l’adhéren
rentt ou du consomm
consommate
ateur
ur,, comme
comme le
cadrage (framing) et la programmation qui empêche le visiteur de
consulter la page Web précédente. Etc.
Il est toujours possible, d’imposer au cocontractant d’imprimer le
cont
co ntra
ratt élec
électr
tron
oniqu
ique.
e. Dans
Dans ce cacas,
s, la prob
problé
léma
mati
tiqu
que
e rerelat
lative
ive au
supp
support
ort élec
électr
troni
oniqu
quee ne se pose
pose pas.
pas. En somme
somme,, le form
formali
alisme
sme
cont
co ntra
ract
ctue
uell par
par Inte
Intern
rnet
et n’im
n’impl
pliq
ique
ue pas
pas forc
forcém
émen
entt l’aban
l’abando
donn du
papier.
papier.
B. L’ore et l’acceptation : ormaliser les étapes du
contrat électronique
Le contrat électronique est forcément conclu en un minimum de
deux
deux étape
étapess : l’or
l’ore
e et l’ac
l’acce
cept
ptat
ation
ion.. Un co
cont
ntrat
rat es
estt co
conc
nclu
lu au
moment du consentement mutuel lorsqu’une partie accepte l’ore
de l’autre partie.
Les contrats sont la base de la pratique commerciale
tradit
traditionn
ionnell
elle
e et ils sont tout tout aussi
aussi import
important
antss sur l’Inte
l’Interne
rnet.
t. Les
ore
oress et les
les accep
accepta tati
tions
ons peuve
peuventnt avoi
avoirr lieu
lieu lorsq
lorsque
ue lesles part
partie
iess
s’écha
s’échange
ngent
nt des courrie
courriels,
ls, échange
échangentnt de donnée
donnéess informa
informatis
tisées
ées
(EDI) ou remplissent des formulaires contenus dans des pages Web.
Cess co
Ce comm
mmun unic
icat
atio
ions
ns Inter
nterne
nett peuve
euventnt être
être combi
ombinénéees à des
méth
mé thod
odes
es trad
tradit
itio
ionn
nnel
elle
less de formformat
atio
ion
n des
des cocont
ntra
ratsts,, incl
inclua
uant
nt
26
l’échange de documents, de télécopies ou d’accords verbaux au
téléphone ou en personne.
Dans une perspective juridique, ce constat n’est pas nouveau en
soi mais dière de la pratique relative à la formation des contrats
sur
sur suppor
supportt papi
papier
er.. Dans
Dans ce dern
dernie
ierr cas
cas,, l’or
l’ore
e et l’acc
l’accep
epta
tati
tion
on
prennent généralement forme dans un même document. Dans le l e cas
des contrats électroniques, il s’agit de savoir si ces étapes peuvent
être formées non pas par la succession classique de l’ore et de
l’acceptation mais par la présence d’indices susceptibles de montrer
l’intention des parties.
En conséquence, le besoin de formalisation des deux étapes est
encore plus évident sur Internet, dans la mesure où les risques de
frag
fragme
mentntat
atio
ion
n de l’o
l’ore
re et de l’ac
l’acce
cept
ptat
atio
ion
n so
sont
nt inhé
inhérerent
ntss au
support. En somme, il importe que les parties évitent les
complications et veillent à bien consacrer leurs intentions. L’envoi
d’un accusé de réception reprenant l’essence du contrat et la mise
en ligne de conditions de vente dans un document constituent des
exem
exemplples
es.. Bien
Bien que
que prés
présen
ente
tess sur Inte
Intern
rnet
et,, ce
cess prat
pratiq
ique
uess sont
sont
pourtant loin d’être consacrées.
Conclusion
27
Le développement des échanges électroniques est au cœur de la
dynam
ynamiqique
ue élect
lectro
roniniqu
quee des anné
année es à veni
venirr. Il entr
entrai
aine
ne des
des
changements profonds dans l’organisation et le fonctionnement des
entre
ntrepr
pris
ise
es, dans
dans leur
leurss ra
rap
pport
portss avec
avec les
les clie
client
nts,
s, dans
dans leur
leurss
comportements sur le marché mondial. L’ecacité et la pertinence
du recours aux technologies de l’information et la communication
deviennent des éléments discriminants dans la concurrence, cela
impli
impliqu
quee que
que les
les entr
entrep
epri
rise
sess et les
les admi
adminis
nistr
trat
ation
ions,
s, ense
ensemb
mblele,,
fass
fassen
entt une
une prio
priori
rité
té stra
straté
tégi
giqu
que
e ains
ainsi,
i, l inte
intern
rnet
et co
cons
nsti
titu
tue
e une
une
opportunité pour les entreprises de toutes tailles à condition qu’elles
prennent le risque de l’apprentissage au mois aussi vite que les
concurrents.
Cependant l’articulation entre les initiatives privées et l’action des
pouvoirs publics reste insusante. A l’intérieur de l’administration,
les eorts de ceux qui s’emploient a adapter règles, fonctionnement
et ororg
ganis
anisat
atio
ions
ns aux
aux exig
xigence
encess du co comm
mmer erce
ce élec
électr
tron
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demeurent peu cordonnées et parfois peu reconnus.
Le présent rapport peut être considéré comme un point de départ
.L’é
.L’éta
tape
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suivant
nte
e pour
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raitt consis
consiste
terr à la dius
diusion
ion sur Inte
Intern
rnet
et,,
organiser un forum, le soumettre à critiques, compléter l’inventaire
des problèmes et réalisations, recueillir des suggestions
complémentaires.
L’application et la mise à jour de ce programme devraient faire
l’ob
l’obje
jett de réréun
unio
ions
ns péri
périod
odiq
ique
uess à haut
haut nive
niveau
au,, témo
témoig
igna
nant
nt de
l’engagement des responsables du gouvernement. Sans doute le
dévelo
développe ppemen
mentt du e-comme
e-commerce rce ne constit
constitueue t-il
t-il qu’un
qu’un aspect
aspect.de
.de
l’évolution vers la société de l’information mais ce qui concerne le e-
commerce une spécicité et une urgence qui justient, come dans
d’au
d’autrtres
es pays,
pays, un trait
traitem
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iculi
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dont la reresp
spon
onsab
sabili
ilité
té
pourrait être délégué au Ministre de l’Economie, des nances et de
l’industrie.
Au cœur du dispositif, un groupe de travail informel,
inform el, constituerait un
lieu d’échanges de formation, des points de vue, d’élaboration des
propositions, de suivi des réalisations. Le responsable devrait
disp
dispos
oser
er de la poss
possib
ibil
ilit
ité
é de fair
faire
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positi
tion
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françaises dans le cadre des négociations internationales.
28
Ce dispos
dispositi
itiff s’inspir
s’inspirera
erait,
it, dans
dans son foncti
fonctionne
onnemen
ment,
t, de quelqu
quelques
es
principes simples :
*La compétitivité des entreprises et la conance des
consommateurs constituent les références de toute évolution des
règles et normes techniques, ce qui implique la compatibilité de
celle-ci avec les règles et standards internationaux.
*La
*La reresp
spon
onsa
sabi
bili
lité
té prem
premièière
re du déve
dévelo
lopp
ppem
emen
entt des
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écha
hang
nges
es
électroniques revient aux entreprises, aux consommateurs et à leurs
orga
organi
nisat
satio
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ns et l’Eta
l’Etatt doit
doit déve
dévelo
lopp
pper
er avec
avec eux
eux aux
aux éc
échan
hange
gess
d’expériences et concertation.
*Les utilisations et l’innovation d’usage méritent autant, voir plus,
d’attention que les innovations technologiques…..etc.
Inter
nterne
nett et e-
e-co
com
mme
merc
rce
e aide
aident
nt le Maro
Marocc et les
les entr
entre
epris
prises
es à
diversier leur économie par l’amélioration de leur ecacité et leurs
prots et par conséquence, génèrent une croissance économique.
Donc il faut que le Maroc développe les NIT pour en tirer prot.
Enn pour conclure, il faut souligner que les enjeux principaux de
l’utilisation des TIC ne sont pas techniques, ils sont politiques et
stratégiques aussi l’engagement personnel des dirigeants politiques,
administratifs et entreprises sera-t-il déterminant pour convaincre
leur
leur cocolla
llabo
borat
rateu
eurs
rs de la néce
nécess
ssit
ite
e de faire
faire l’app
l’appre
rent
ntis
issag
sage
e de
nouvelles règles du jeu , de prendre le risque de penser son virage
et tirera parti du potentiel d’innovation et de création de pouvoir
d’achat et d’emploi génère par une mutation technologique sans
précédent.
29
Sources:
1) James T. PERRY et Gary P. SCHNEIDER, E-commerce, Les éditions
Reynald Goulet, Canada, 2002.
2) Ahmed MESKINE, Quelques dicultés de mesure du commerce
électronique au Maroc, 12 février 2008, URL :
http://www.jeunesdumaroc.com.
3) Vincent GAUTRAIS, l’exploitation d’un site Web marchand : la
formation des contrats en ligne, Le guide juridique du commerçant
électronique, URL : http://www.jurisint.org
http://www.jurisint.org
4) James T. PERRY et Gary P. SCHNEIDER, E-commerce, Les éditions
Reynald Goulet, Canada, 2002.
5) http://www.anrt.ma
http://www.anrt.ma
6) http://www.oc.gov.ma
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