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CHAPITRE 4 - L’ECHANGE ELECTRONIQUE DES

DONNEES JURIDIQUES
Idées directrices
Méthodologie

Avertissement

Ce support ne comporte que des idées directrices que les


étudiants sont amenés à développer à partir de leurs
recherches personnelles
Base légale
 La loi n° 53-05 relative à l’échange électronique de données juridiques
fixe le régime applicable :
 aux données juridiques échangées par voie électronique,
 à l’équivalence des documents établis sur papier et sur support électronique et
 à la signature électronique
I La formation du contrat électronique

 Pour que le contrat soit valablement formé, il doit valider les conditions
classiques de droit des contrats concernant le consentement, la capacité,
l’objet et la cause.
 Des spécificités concernent la forme du contrat et les étapes de sa formation.
A/ La forme du contrat électronique

– la même force probante est attribuée à l’écrit papier et l’écrit


électronique ;
– la signature électronique a aussi même force, à condition que l’intégrité
de la signature électronique ait été respectée.
B/ Les étapes de la formation du contrat: doctrine

La formation du contrat électronique passe par trois étapes :


 étape 1 (offre électronique): la mise à disposition des conditions
contractuelles. Le professionnel met à disposition du consommateur des
informations de manière à le mettre en mesure de contracter en
toute connaissance de cause ;
 étape 2 : le premier clic, ou la vérification de la commande. Le
consommateur doit avoir les moyens de vérifier sa commande et,
éventuellement, de se repentir. Par conséquent, il doit pouvoir vérifier le
total de sa commande, son prix total et corriger certaines erreurs ;
 étape 3 : le deuxième clic, ou la confirmation de la commande. Il
entraîne la formation du contrat entre les parties.
Droit de la consommation

 Le consommateur dispose d’un droit de rétractation, qui lui permet de


revenir sur la parole donnée pour se désengager de la relation contractuelle.
Le délai de rétractation est de 7 jours. Il court à partir de la réception du
bien ou de l’acceptation de la prestation de service.
II- L’exécution du contrat électronique

A/ Les obligations qui pèsent sur le cybercommerçant

 En matière d’exécution du contrat, le prestataire de service a une obligation


de résultat. Il doit fournir un bien conforme à la commande du
consommateur.
 De plus, il doit livrer le bien au consommateur sous un délai de 30 jours,
délai qui débute le lendemain du jour où le consommateur lui a transmis le
contrat.
 Enfin, il est responsable de plein droit (c’est-à-dire automatiquement) de
la bonne exécution des obligations résultant du contrat (exemples : garantie
des vices cachés, garantie d’éviction).
 Il peuts’exonérer de sa responsabilité dans trois cas : la faute du client,
la force majeure et le fait imprévisible et insurmontable d’un tiers.
B/ Les obligations qui pèsent sur le
cyberconsommateur

Le consommateur a diverses obligations, notamment :


 de prendre livraison de la chose et
 payer le prix convenu.
III - La signature électronique

 La fiabilité d’un procédé de signature électronique est présumée, jusqu’à


preuve contraire, lorsque ce procédé met en oeuvre une signature
électronique sécurisée.
 - La signature électronique sécurisée : Elle doit être produite par un
dispositif de création de signature électronique, attesté par un certificat de
conformité délivré par l’Autorité nationale d’agrément et de surveillance
de la certification électronique .
L’AUTORITE

 L’Autorité nationale d’agrément et de surveillance de la certification


électronique était l’ANRT
 Dans ce cadre, l’Agence avait la responsabilité d’agréer des prestataires
de services de certification et de contrôler leurs activités.
 Aujourd’hui l’Autorité nationale d’agrément et de surveillance de la
certification électronique est la DGSSI (voir chapitre relatif au cadre
institutionnel)
Certificat électronique

 Le certificat électronique, est sécurisé, lorsqu’il est délivré par un


prestataire de services de certification électronique agréé par l’Autorité et
qu’il comporte certaines données obligatoires.
Des prestataires de services de
certification électronique
 Seuls les prestataires de service de certification électronique agréés par
l’Autorité peuvent émettre et délivrer les certificats électroniques
sécurisés et gérer les services qui y sont afférents.
 Un prestataire de services de certification électronique est une personne
morale responsable de la gestion des certificats électroniques tout au long de
leur cycle de vie, vis-à-vis des porteurs et des utilisateurs de ces certificats
Barid Al Maghrib (Poste Maroc)

 L’ANRT avait agréé, pour le compte de l’Etat, le prestataire de certification


électronique Barid Al Maghrib
 Barid Al-Maghrib, établissement public, régi par la loi n° 24-96 relative à la
poste et aux télécommunications, promulguée par le dahir n° 1-97-162 du 2
rabii II 1418 (7 août 1997), est transformé en une société anonyme,
dénommée "Barid Al-Maghrib" S.A, régie par les dispositions de la législation
relative aux sociétés anonymes, celles de la présente loi et par ses statuts
 Le capital initial de la société "Barid Al-Maghrib" S.A avait été intégralement
souscrit par l'Etat.
Schéma Extrait de l’Economiste
Départements concernés

Au départ, les départements concernés étaientt :


- le ministère des Finances,
- Le Ministère de l’Intérieur
- Le Ministère de la Justice ,
- l’OMPIC,
- la Direction générale des impôts,
- le ministère de l’Equipement et des Transports, etc.
“ Types de certificats
BARID Al Maghrib propose différents types de certificats. Le plus connu et
certainement le plus utilisé sera le certificat «qualifié» installé sur des
supports physiques (carte à puce, clé USB…). Ces certificats disposent d’un


niveau de sécurité permettant leur utilisation au sein des entreprises ou
dans des systèmes où la confiance et préétablie. Une autre formule
permettra de disposer de certificats dont la valeur est probante. Intégrés
dans des clés cryptographiques et produits selon la politique de certification
de l’ANRT, ces certificats sont reconnus par la juridiction marocaine

Source http://www.leconomiste.com/article/891403-signature-lectroniquedans-
6-ans-la-g-n-ralisation#sthash.NmFgtTtt.dpuf
Projet de loi n°43.20 relatif aux services de
confiance pour les transactions électroniques

 Le projet de loi n°43.20 relatif aux services de confiance pour les


transactions électroniques a été adopté à l'unanimité par les deux
chambres du Parlement respectivement le 08 et 15 décembre 2020.
Objectif 1:mise en place un nouveau cadre
juridique

 l’organisation des signatures électroniques,


 du cachet électronique,
 de l’horodatage électronique,
 des services de transmission électronique sécurisée et
 de la vérification des sites Web.
Objectif 2 - Souplesse et élargissement
du cadre juridique
 ‘un cadre juridique moins restrictif et plus approprié pour les diverses
transactions et à clarifier l’effet juridique de la signature électronique simple
et avancée, de sorte que l’effet juridique des deux signatures électroniques ne
puisse être rejeté ou non accepté simplement parce qu’elles sont présentées
sous forme électronique ou parce qu’elles ne répondent pas aux exigences
d’une signature électronique qualifiée.
 Il s’agit aussi d’élargir le champ d’application de la loi actuelle pour y inclure
les documents émis par les établissements de crédit et organismes assimilés. »’

 Source : https://
www.dgssi.gov.ma/fr/content/adoption-par-le-parlement-du-texte-de-loi-4320-relatif-aux-services-de-confiance-pour-les-transacti
ons-electroniques.html
consulté le 25/01/2021

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