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EPIGRAPHE
« Les variations des prix créent des victimes et des bénéficiaires. L’existence des
victimes pose un problème humain. Peut-on rester indiffèrent à l’égard de ces victimes ?
c’est la grave question du juste »
DEDICACE
A mon très cher père KAJI qui a toujours été là pour nous en accordant un
soutien moral, spirituel et financier, pour tout autre sacrifice effectué à mon égard.
A ma très chère mère Charlotte NAMA, la femme battante, courageuse et
remplie d’amour qui a toujours été dans chaque étape de ma vie et qui m’a toujours boosté à
donner le meilleur de moi-même, à ma très cher sœur Elticia KAJI qui a toujours été là
malgré le haut et le bas de la vie, tu es un modèle de dévouement de bravoure très chère
grande sœur.
Cledia KAJI
III
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s’adressent tout d’abord à l’Eternel notre Dieu, lui qui est
le maître de temps et des circonstances, qui a permis que ce moment puisse avoir lieu. Lui
créateur du ciel et de la terre, qui connaît les tenants et les aboutissants de nos vies, nous te
rendons honneur et gloire pour le siècle de siècle.
Nous tenons à exprimer toute notre gratitude au corps professoral de notre
alma mater nous citons l’Université de Lubumbashi (UNILU) dans son ensemble et en
particulier celui de la faculté de Droit, département de Droit économique et Social pour tout
ce qu’ils ont apporté comme pierre à la construction de cet édifice.
De façon spéciale, nous remercions sincèrement notre directeur nous citons le
Professeur Jean-Marc MUTONWA pour le temps qu’il a consacré malgré les multiples
occupations qu’il a pour nous orienter dans l’élaboration du présent travail.
Nos sincères remerciements vont à toute la famille KAJI et particulièrement à
mon très cher père pour avoir été toujours là pour nous malgré les hauts et les bas de la vie,
à vous ma très chère mère, vous êtes un modèle de dévouement, de bravoure et de
persévérance pour nous vos enfants. Nous n’oublierons jamais le risque au péril de votre vie
que vous aviez pris pour nous voir grandir, les simples remerciements ne suffiront jamais
assez pour vous prouver notre reconnaissance.
À nos chers frères et sœurs dont Elticia Kaji, Rebecca Kaji, Charlie Kaji,
Pierrete Kaji, Dodi Kaji, Lina Kaji, Hilaire Kaji, sans oublie mes chers tantes et oncles : Lea
NVUMA, Esther Nvuma, Monique Nvuma, Roger Nvuma, Papy et Hillere Kadongo, Mado
Kamonji, Gracia Madapi.
A nos chers amis et camarades, nous citons : Dorcas Kitalumbu, Arnold Yav,
Couple Kyungu, Verdack Cibaka, Junias, Tatiane Kapinga, Sarah Tumina, Jeanne Djuma,
Reagan Kalubi, Hervé Mukuna, Zephirin Ntumba. ;
Nous ne passerons outre sans dire merci à mes très chèrs parents car c’est
avec un cœur ému de joie que nous vous témoignons notre reconnaissance pour l’héroïsme
que vous avez joué durant la partie la plus cruciale de notre travail. Peut-être que vous
trouverez ces mots flatteurs mais honnêtement, vous êtes une grande bénédiction pour nous
qui sommes arrivés au point d’avoir une autre perspective du bonheur qui est celui qui ne
réside pas seulement dans l’accumulation des biens mais aussi dans le partage des miettes
que l’on possède.
À tous ceux que nous avons cité et ceux que nous n’avons pas pu le faire à
défaut de la longueur du texte, trouvez ici l’expression de notre profonde gratitude
1
INTRODUCTION
I. Objet d’étude
En outre, la RDC fait face à des défis structurels, tels que l'insécurité,
l'instabilité politique et les infrastructures peu développées, qui favorisent l'émergence de
pratiques illicites. Les groupes armés et les milices contrôlent souvent certaines zones du
pays et exercent leur propre régulation sur les marchés. Cela rend difficile la mise en place
d'interventions étatiques efficaces pour lutter contre les prix illicites.
Malgré ces défis, l'État congolais a entrepris certaines initiatives pour lutter
contre les prix illicites. Des réglementations ont été mises en place pour protéger les
consommateurs et punir les auteurs de pratiques illégales de fixation des prix. Cependant,
leur application reste limitée en raison des contraintes mentionnées précédemment. En
résumé, l'état de l'interventionnisme étatique en RDC dans le cas des prix illicites est
confronté à des difficultés importantes.
2
C'est ainsi que tout au long de ce travail, non seulement nous parlerons de
l’état de lieux mais aussi de l’interventionnisme Etatique et différentes questions feront objet
de notre étude telles : de savoir comment sont réglementés les prix sur le marché économique
; les mesures prises par l’Etat congolais face à la pratique des prix illicites sur le marché
économique.
Notre conviction est que ce travail pourra servir d'outil nécessaire et justifié
aussi par le souci d'apporter notre contribution au monde scientifique, spécialement à la
faculté de droit et plus précisément au département de droit économique et social en laissant
un travail pouvant servir de document d'appui aux futurs chercheurs dans ce domaine. Les
résultats de ce travail pourraient aider les autorités administratives et l’Etat congolais à la
réglementation des prix sur le marché et promouvoir le développement social et économique
de la population de la ville de Lubumbashi en particulier et de la R.D.C en général.
3
C’est dans ce même ordre d’idée que nous avons orienté notre recherche de la
« description sur l’état de lieux de l’interventionnisme étatique en RDC, cas de pratique
de prix illicite ».
De ce fait, nous avons été intéressé par les recherches de :
Masamba Makela pour lui deux réflexions viennent immédiatement à l’esprit.
La première consiste à voir dans les techniques examinées le point de départ d’un droit
nouveau, cohérent et autonome : le droit de consommateur. La seconde relève des prix
pratiqués sur le marché. Elle s’appuie sur l’idée que l’élaboration d’un droit de
consommation se heurterait à l’hétérogénéité des règles et des mécanismes utiles à la
protection des consommateurs. De ce fait ce droit serait dépourvu d’autonomie, de cohérence
et d’efficacité2.
1
J.P. Frangier, comment réussir un mémoire, Dunod, Paris, 1986, P.17.
2
Roger Masamba Makela, Droit de la consommation : la protection des consommateurs en droit Zaïrois, De
Boeck, Bruxelles, 1984, p.35.
4
Nous pouvons dire que Masamba Makela s’est intéressé sur a protection du
consommateur en droit zaïrois dont il fait allusion à la création d’un droit nouveau qui est le
droit du consommateur et il a aussi mis l’accent sur le prix pratiqué sur le marché qui
resterait de faire disparaitre les règles nécessaires à la protection du consommateur et ce
travail a apporté un plus en ce sens qu’il parle de la protection du consommateur et ce qui
concerne notre travail nous allons approfondir des notions relatives à la protection du
consommateur en droit congolais et les notions relatives aux droits fondamentaux des
consommateurs ainsi que montrer le rôle des associations de défense des consommateurs
dans le règlement des litiges.
Laurent a mis l’accent sur la règlementation des prix, e contrôle des prix et son
objectif majeur est de stabiliser le prix sur le marché. Ce travail nous aide en ce qui concerne
la réglementation des prix et nous, nous mettrons plus l’accent sur la pratique des prix
illicites et aussi sur le droit des consommateurs en droit congolais.
Ai si les travaux considérés dans leur ensemble nous donne une orientation
nous permettant de bien aborder notre sujet sous l’angle : « l’état de lieux sur
l’interventionnisme étatique en RDC : cas de pratique de prix illicite qui demeure l’apanage
de l’Etat et ce dernier comme agent protecteur de la res publica dans son rang de premier
régulateur de l’ensemble de l’économie sur le marché, il préconise son économie en édictant
3
Laurent Ndjibu, la problématique de l’effectivité de la règlementation de prix : cas de contrôle de prix.
4
Wilson Kabwe, Mémoire Analyse critique du décret-loi du 20 mars 1961 et de l’ordonnance loi du
12 Septembre 1983.
5
des lois et en réglementant des mécanismes économiques pouvant servir d’épouvantail pour
le bon fonctionnement de ses agrégats.
Ce travail serait sans effet s'il ne fixe pas l'objectif afin de répondre à un
ensemble des questions que peut se poser tout chercheur averti sur un sujet donné. Ainsi, par
le concept « problématique » on s'entend d'interrogation, que pose une discipline ou que se
pose un chercheur autour d'un problème. Il s'agit pour le chercheur une solution à un
problème précis. Dans tous les cas, la problématique demeure une inquiétude qui provoque la
curiosité du chercheur à dessein de comprendre, d'expliquer ou d'interpréter les faits qui se
présentent comme un problème à résoudre.
5
Maurice M'bayo, l'art de confectionner un travail scientifique, éd PUL, l'shi, 2004, p.37.
6
Nouveau Larousse encyclopédique, 1998, P.1266.
6
Actuellement la loi qui régit la pratique illicite des prix en RDC est réglée par
l'ordonnance loi N° 18/020 du 09 juillet 2018 relative à la liberté des prix et à la concurrence.
En RDC, la concurrence pure et parfaite relevant de l'utopie à notre époque, les pouvoirs
publics prennent les mesures appropriées pour garantir la protection des structures et
mécanismes du marché ainsi que la moralité des rapports concurrentiels. La base légale de la
matière est l'ordonnance législative N° 41/63 du 24 Février 1950 sur la concurrence déloyale.
Une hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on pose à
propos de l'objet de la recherche, propositions formulées de telle sorte que l'observation et
l'analyse puissent fournir une réponse.7 Selon Albarelo, cité par Fyfy Mbumba, l'hypothèse
est une proposition de réponses à la question posée. L'hypothèse tend généralement à
formuler une relation entre les faits.
7
P. Roger, Méthode de recherche en science sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, P.20.
7
Les alinéas de l’article 25 de la loi N°18/020 donnent les mesures prisent par
l’Etat et les actes qui sont passibles d’infractionnels quant à la pratique des prix illicites.
Généralement les associations des consommateurs, bien organisées et structurées permettront
aux consommateurs de mieux revendiquer leurs droits. 9 Une concurrence loyale est
considérée comme la meilleure protection des consommateurs et, le plus large, comme un
élément indispensable à un développement économique harmonieux.10
Par contre, les actions contraires aux marges honnêtes constituent une
concurrence déloyale qui serait une violation des droits des consommateurs mais aussi lèsent
les commerçants voisins.
8
Albarelo, Citer par Fyfy Mbumba, Mémoire, Univ of Bruxelles, 2008.
9
Balole Bwami Ngwasi, De la réglementation des prix et son impact sur le droit de consommateur,
TFC, UNIGOM 2007-2008, P 4.
10
Chatillon, S., Droit des affaires internationales, 2ème édition, Vuibert, 1999, P 139.
8
2.2. La technique d’entretien libre : Qui est une collecte d’’informations laissant les
répondants libres d’apporter tous les éléments de réponses qu’ils désirent.
V. Délimitation du sujet
- Du point de vue spatial : la RDC est la cible de notre étude, mais nous allons
analyser plus le cas de la ville Lubumbashi.
- Du point de vue temporel : il sied de signaler que ce travail portera sur une période
allant du 01 Juin 2023 au 01 Septembre 2023, qui marque une hausse du taux de
dollar et cela pousse une perturbation des prix sur le marché.
réglementation des prix et les droits des consommateurs », et enfin le dernier est intitulé « de
la pratique de prix illicites ».
10
Dans cette section nous parlerons des notions relatives à l'intervention de l'État
dans l'économie et ces corollaires pour donner la quintessence au présent sujet qui fait l'objet
de nos recherches scientifiques.
Paragraphe 1 : Notion
Il serait tellement déçu des passions d'ordre matériel qu'il renoncerait... seuls
ceux que Platon considère comme des classes inférieures auraient droit de gagner de l'argent
(cultivateurs artisans marchands...).13 Pour ce philosophe, "la vie économique était tellement
inférieure que l'État ne pouvait s'en occuper. Au Moyen-Âge à partir du XIe siècle,
l'économique européenne se développa progressivement et l'essor économique pris plusieurs
formes : l'agriculture fut particulièrement commercialisée afin d'approvisionner les
marchands et autres habitants des cités et villes nouvelles ; une classe de négociants de
métier fut son apparition ».14
l'État dans l'économie. Pour bien comprendre cette évolution en grandes lignes, nous la
synthétisons en deux grands blocs à savoir : État libéral et État providence.
Adam Smith préconise quant à lui le capitalisme et donne à l'État le rôle d'un
simple policier et juge afin de faire respecter les lois et veiller à ce que justice soit faite.
"Dans les affaires et l'industrie, on devait laisser entière liberté à chaque personne de
poursuivre son intérêt personnel de sa façon et d'utiliser son travail comme ses propres
capitaux pour faire la concurrence à ceux de n'importe quel autre groupe.15
Antoine de Mont Chrétien va à son tour contredire la file d'Adam Smith qui
attribuait à l'État le rôle d'un simple policier et juge en disant que "l'État doit s'occuper avant
tout de stimuler la production et les échanges’’. 17 Un autre a, suite à l'expérience vécue, ému
sa pensée soutenant l’interventionnisme ; il s'agit de John Maynard Keynes. Ce professeur de
l'Université de Cambodge a vécu pendant une période où le problème majeur était le
chômage.
Nous n'avons pas réussi à évoquer tous les auteurs qui ont soutenu l'État
providence ; Néanmoins nous pouvons ainsi résumer les points qui les unissent :
a) L’interventionnisme direct
C'est une approche politique qui implique l'action directe et active de l'état
dans l'économie et les affaires intérieures d'un pays .il se caractérise par une intervention
gouvernementale extensive dans différents secteurs, tels que l´industrie, le commerce, le
finance, et même la régulation de marchés.
centralisée, les subventions étatiques, les restrictions sur les importations et les exportations,
ainsi que par la mise en place de réglementation strictes pour protéger les travailleurs et l
´environnement.
Cette approche est souvent mise en œuvre dans le but de promouvoir l´équité
économique, de stimuler la croissance, de créer des emplois, de protéger les intérêts
nationaux ou de répondre à des crises économiques. Cependant, l´interventionnisme direct
peut également entraîner des effets indésirables tels que la bureaucratisation excessive, la
diminution de l´efficacité économique et la réduction de l´innovation.
19
Flamme, MA, De la police du commerce à l´économie dirigée, RISA, 1956 p111.
14
sociaux dans un monde où l´incertitude domine ,l´état régulateur comparait ainsi avec l
´interventionnisme et le dirigisme qui ont été la marque de l´état providence. 20
Par l´état régulateur on peut entendre en effet un état conçu, tantôt comme
principe de cohésion sociale(signification la plus proche du sens originaire du terme de
régulation ),tantôt comme la clef de voûte du développement sociétale(l'Etat régulateur
apparaissent dans cette perspective comme l´autre nom de l´état providence )tantôt comme
arbitre du jeu économique(l´état régulateur, rompant avec la conception d´un état
«producteur» des biens et services),tantôt encore comme expression d´un nouveau modèle
étatique( la logique de la régulation contaminant de proche en proche toutes les facettes de l
´état)21.
Le concept régulation permet de faire ressortir une des fonctions essentielles de
l´état en tant qu'´instance préposée au maintiens de la cohésion sociale ,ce maintien de la
cohésion ne passe pas seulement en effet par l´affirmation et la défense de l´identité
collective du groupe (fonction de symbolisation)ainsi que par la protection et la sauvegarde
de l´ordre social en vigueur (fonction de domination ),suppose aussi qu' comportements
sociaux soient harmonisés et les conflits sociaux résolus, l’Etat apparaît comme principe d
´ordre, dont l´intervention permet de faire tenir l'ensemble les divins éléments constitutifs de
la société, en leur imposant la discipline d´un projet collectif.
20
J. Chevallier, L´Etat régulateur revue française d'administration publique, 2004/3 no 111, p473.
21
Idem, p 474.
15
2) La crise de l’Etat-providence :
22
M. Nabil, Analyse du rôle régulateur de l'État en économie du marché à travers le cas de l'ARPT dans
le secteur de télécommunication, Thèse, Université Abderrahmane, Bejaca, 2010 p.11.
23
M. Nabil, Op. Cit., p.15.
16
A en croire, Robert Lucas à son tour dit que "les agents d'économique sont
rationnels et leurs actions sont basées sur diverses informations emmenant le marché à un
ajustement automatique, et toute intervention de l'État n'a pour corollaire que de fausser le
calcul de ce dernier et un déséquilibre des marchés apparaît. 24 Suite à toutes les situations ci-
haut évoquées, l'interventionnisme étatique va connaître sa chute ; l'État va se désengager
partiellement dans la vie économique et privatiser certaines entreprises publiques, et son rôle
dans l'économie décroît ; d'où la crise de l'État-providence.
Dans cette section nous épinglons la notion sur la pratique de prix illicites qui
constitue le socle même de notre travail.
Paragraphe 1 : Définition
Pratique
Dans le sens le plus courant, une pratique est toute application des principes
qui permettent d´effectuer concrètement une activité, qui permet donc d´exécuter des
opérations, de se plier à des prescriptions. Comme dit précédemment, une pratique permet de
réaliser la tâche prescrite. D´après le petit Larousse de poche « c’est la mise en application
des règles et des principes d´un art ou une science ».
24
www.Wikipedia.com lu le 02/07/2023 à 11h30.
17
1.2. Le prix
Le prix d´un produit ou d´un service sont soumis au régime du prix maximum
lorsque le ministre des affaires économique à fixer pour tout le territoire du pays ou pour
certaines parties de celui-ci, un tel prix pour le produit ou service en question et lorsque le
prix d´un produit et normaux, sous peine de sanctions pénales. 25 Le prix d´un bien produit ou
d´un service est la quantité de monnaie que l'on peut obtenir ou que l'on doit donner en
échange d'une unité de ce bien ou service.
Cette définition succincte, suggère que le prix n’est autre que la traduction dans
une unité monétaire donnée d´une notion elle-même difficile à définir : la valeur d'un bien ou
d'un service.la théorie économique cherche depuis longtemps à expliquer ce qu’un prix en
dépassant cette notion assez floue de valeur d'un bien pour la quelle s’opposent déjà. La
valeur se définirait d'un côté comme la somme des coûts nécessaires à sa production et de
l'autre comme l'utilité marginale qu'en retirerait un consommateur (plus de la valeur). 26
25
Jean-Paul Favresse, Réglementation des prix et réglementation économique, éd bruylant, Bruxelles,
1977, p8.
26
N. Hebelp Fauconnier et David, M, La nouvelle sensibilité des consommateurs au prix un cahier et
recherche, no 215 novembre 2005 p73.
18
Le prix illicite se réfère généralement à des prix qui sont illégalement fixés de
manière injuste ou déraisonnable. Ces pratiques sont souvent considérés comme des ententes
anticoncurrentielles entre les d'entreprises visant à limité la concurrence et à manipulation le
prix de manière à maximiser le profit au détriment de consommateurs. Ils existent plusieurs
causes possibles de prix illicites notamment :
a) Ententes anticoncurrentielles
Les entreprises peuvent se mettre d'accord pour fixer le prix à un niveau
artificiellement élevé.
b) Monopole et oligopole
d) Pratique déloyale
des monopole ou oligopole, la manipulation de l'offre et la demande, ainsi que les pratiques
déloyales.
Dans cette section, nous essayerons d’examiner les différentes parties citées
dans la partie introductive de notre deuxième chapitre.
Paragraphe 1. Le consommateur
27
Aurélien Bamde, « Les parties au contrat de consommation : le consommateur, le professionnel et
le non professionnel », In clauses abusives, contenu du contrat, droit de la consommation, droit de contrat,
droit des obligations [En ligne], publié le 07 Mai 2017, disponible sur https :
/aurelienbamde.com/2017/05/07/ lesparties-au-contrat-de-consommation-le-consommateur-le-
professionnel-et-le-non-professionnel/ (Consulté le 10 Aout 2023).
28
Callais-Auloy et H. Temple, Droit de la consommation, Dalloz, Paris, 2015. P.7.
29
Yvettte Rachel Kalieu Elongo, « réflexion sur la notion de consommateur en droit camerounais : à
propos de la soumission des personnes à la loi portant protection des consommateurs » In spiner Yawaga (dir),
la protection des consommateurs au Cameroun : principes enjeux et perspectives, édition le Kilimandjaro,
Yaoundé 2018, p.16.
21
De même les lois éparses qui reprennent de manière isolée certains droits
reconnus aux consommateurs, n’apporte pas non plus assez de précision sur le concept «
consommateur ». Cette tache semble être laissée à la doctrine par conséquent, certains
chercheurs optent pour des définitions restrictives de la notion des consommateurs, qui refuse
de reconnaitre à la personne morale la qualité de consommateur. D’autre par contre, estiment
qu’en absence d’une définition légale précise, une telle limitation ne saurait être appliqué en
droit congolais.31
Daniel Kijaja estime que le consommateur est toute personne physique qui
acheté ou utilise les biens ou des services pour satisfaire ses propres besoins ou ceux de sa
famille.32 Il ressort de cet essai de définition quelques critères distinctifs du consommateur :
30
Voir le §3 des principes directeurs des Nations-Unies pour la protection du consommateur
disponible sur https : /www.unctad.org/fr/publicationsLlibrary/diccplmisc2016d1.fr.pdf (Consulté le 18 Aout
2023).
31
Voir par exemple, Emile Owenga Odinga, « La protection des consommateurs en droit congolais » In
lex electronica, vol.8, Automne, Fall 2002, §7, disponible sur http : /www.lex-electronica.org/S/994 (consulté le
18 Aout 2023).
32
Daniel Kijaja, la protection des consommateurs en droit congolais : réflexion à la lumière des
principes directeurs des Nations-Unies pour la protection du consommateur, In bulletin trimestriel du centre
d’éducation aux droits de l’homme et des peuples, N°3, Mai 2021.p. 88.
33
Muriel Nuques, la notion de consommateur, première, disponible sur
www.juripole.fr/memoires/prvé/ Muriel Nuques / partie 1.htm (consulté le 18 Aout 2023).
22
Quoi qu’il en soit il n’est sûr que le professionnel qui agit en dehors de sa
spécialité soit aussi désarmé que le simple consommateur.35 Considéré comme profane. En
tout cas il nous semble que les personnes morales qui agissent dans le cadre de leur
profession, dispose des compétences particulières qui leur permettent de mieux se défendre
ou de contracter avec un autre professionnel en connaissance des causes.
Il n’est donc pas nécessaire que l’une des parties soit d’avantage protégés par
rapport à l’autre, comme c’est le cas avec le consommateur qui doit bénéficier d’une certaine
faveur du législateur étant partie faible dans un contrat. Finalement nous pensons
qu’admettre la qualité de consommateur aux seules personnes physiques éviterait la
confusion et d’éventuelles difficultés.
Il est par exemple difficile pour une personne morale d’agir pour des raisons
autres que professionnelles, pour pouvoir bénéficier de la même protection que le
consommateur. Ce dernier se distingue donc du professionnel. C’est dire que le droit de la
consommation est inapplicable aux personnes morales.
34
L’article 13 de l’acte uniforme révisé de l’OHADA « relatif au droit des sociétés et du regroupement
d’intérêt économique », dispose que : « les statuts mentionnent : 1. La forme de la société, 2. Sa dénomination
suivi, le cas échéant, de son siège, 3. La nature et le domaine de son activité qui forme son objet… ».
35
Callais-Auloy et Steinmtz, Droit de la consommation, 4éd., cité par Abbas Ghasemi Hamed, « le
professionnel et le consommateur, les deux principales parties à l’obligation d’information ». In revu juridique
de l’Ouest, Avril 1998, p. 522.
23
consommateurs ne sont pas des acheteurs. C’est dire que le consommateur n’est pas
seulement celui qui achète, mais également celui qui utilise des biens ou les services.
Aussi, il est de ce cas où l’acheteur n’entend pas utiliser lui-même les biens.
Dans ce cas une personne sans être forcément partie au contrat de consommation mais qui
utilise les biens acquis, peut être considéré comme consommateur. Donc, la qualité de
consommateur n’implique pas nécessairement celle des contractants.
Il faut dire également que le consommateur contracte pour des raisons autres
que professionnelles, en d’autres mots, il n’achète pas pour revendre ou encore utiliser dans
le cadre de sa profession, mais plutôt pour satisfaire ses propres besoins ou ceux de sa
famille. Bref, le consommateur est celui qui contracte nécessairement à des fins personnelles
ou privées.
Paragraphe 2. Le professionnel
36
Voir le paragraphe 2 des principes directeurs de Nations-Unies pour la protection du consommateur.
37
Voir l’article 12 de la loi N° 18/020 du 09 Juillet 2018 « relative à la liberté de prix et à la
concurrence ».
38
Voir l’article 4 (45) de la loi N° 20/017 du 25 Novembre 2020 « relative à la télécommunication et aux
technologies de l’information de communication ».
24
Selon Pindi Mbesa Kifu doit être considéré comme professionnel, « toute
personne qui poursuit une activité de nature économique dans le cadre d’une profession, sans
égard au but lucratif de l’activité exercée. 39 Certes, cette définition laisse appairer les
caractéristiques essentielles du professionnel, mais en autre sens ne permet pas à première
vue de cerner le contenu réel de ce terme.
Le droit français semble un peu plus précis quant à la notion professionnelle.
En effet, l’article liminaire du code de la consommation française considère le professionnel
comme « Toute personne physique ou morale, publique ou privée qui agit à des fins entrant
dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole, y
compris lorsqu’elle agit au nom et pour le compte d’un autre professionnel.
Evidemment, le professionnel est parfois substitué au commerçant. Mais de
part cette définition il y a lieu de remarquer que la notion de professionnel va au-delà de celle
de commerçant, dans la mesure où elle comprend à côté des commerçants, le non
commerçant que sont les titulaires des professions libérales à l’instar des médecins et tant
d’autres. De plus, le professionnel se dépêche de la conception qui voudrait le cantonner du
secteur privé.40
Le professionnel peut indistinctement être une personne physique ou morale,
publique ou privée ou encore une personne investie d’un pouvoir de représentation, qui agit
dans le cadre d’une activité qui relève de la sphère professionnelle ou commerciale. Et cette
activité peut être de toute nature, il peut s’agir d’une activité commerciale, industrielle,
artisanale, libérale ou agricole41. L’exemple d’un banquier, d’un vendeur des produits, d’un
assureur, d’un médecin etc.
Pour terminer, il faut dire que l’existence de ces définitions permet de
différencier un consommateur d’un professionnel, mais dans la pratique ce n’est pas si
simple. En effet, dans certains cas, derrière un consommateur protégé par le droit de la
consommation se trouve un petit professionnel souhaitant aussi bénéficier des dispositions
favorables du droit de la consommation. C’est pourquoi, il est en générale nécessaire de
39
G. Pindi Mbesa Kifu, Le droit zaïrois de la consommation, édition Cadicec, Kinshasa, 1995, p. 63.
40
Nathalie Rzepecki, Droit de la consommation et théories générales du contrat, presse
universitaires d’AixMarseille, (ligne), disponible https://books.openedition.org/puam/495 ?Lang=Fr (consulté
le 15 Aout 2023).
Aurélien Bamde, « Les parties au contrat de consommation : le consommateur, le professionnel et le
non professionnel », In clauses abusives, contenu du contrat, droit de la consommation, droit de contrat, droit
des obligations [En ligne], publié le 07 Mai 2017, disponible sur https://aurelienbamde.com/2017/05/07/
lesparties-au-contrat-de-consommation-le-consommateur-le-professionnel-et-le-non-professionnel/
(Consulté le 10 Aout 2023).
41
25
Au terme de l’article 1er du code civile congolais Livre III, le contrat est une
convention par laquelle, une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres
à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Il convient de remarquer que cette
définition apparait clairement pour les parties contractantes, la volonté autonome de chacune
d’elle de souscrire à une obligation. Par ailleurs, le contrat est dit de consommation lorsqu’il
met en présence d’un professionnel et un consommateur.
42
LMC partenaires, « Consommateurs et professionnels en droit de la consommation », disponible sur
https://lmcpartenaires.fr/actualités/E08/2020/01/15/000051-ART484005703-consommateur-et-
professionnelen-droit-à-la-consommation.htm (consulté le 15 Aout 2023).
43
Gérard Katambwe Malipo, Précis de droit civil : le contrat usuel, presse Universitaire de Lubumbashi,
2011, p.24.
26
Ainsi l’article 9 du code civil congolais Livre III énonce « Il n’y a point le
consentement valable s’il a été estoqué par violence ou surpris par dol » c’est dire qu’il ne
suffit pas que la volonté des parties soit manifester de la manière qui a été précisée plus haut,
encore il faut qu’elle soit vraie, libre et consenties. 44 En bref, il faut que le consentement ne
soit pas affecté de l’un des éléments dites vice de consentement, notamment : l’erreur, la
violence et le dol.
L’erreur s’entend d’un défaut de concordance être l’idée que se fait la partie
qui s’oblige, de l’objet du contrat et de la réalité. La violence est le fait d’inspirer à une
personne la crainte d’un mal considérable en vue de la déterminée à accomplir le contrat. Le
dol quant à lui, peut être compris comme toute manœuvre (fraude ou toute voie pour tromper
quelqu’un) pratique par l’une des parties au moment de la conclusion du contrat et sans
lequel l’autre partie n’aurait pas contracter.45
44
Idem, p. 25.
45
Gérard Katambwe, Op. Cit. p. 26.
46
Le législateur français ne définit ou ne fait pas non plus une énumération des actes de la vie
courante. Ce qui laisse la possibilité au juge d’apprécier au cas par cas l’aptitude du mineur au regard de
l’engagement qu’il a pris, voir l’article 388-1-1 du code civil français.
47
Voir https://www.quechoisir.org/lettre-type-achats-par-un-mineur-n1029.
27
Par ailleurs, l’article 25 de la loi précitée précise que tout contrat a pour objet
une chose qu’une partie s’oblige à donner ou qu’une partie s’oblige à faire ou à ne pas faire.
Il en résulte que l’objet doit exister, être possible, être déterminé, être présent et être dans le
commerce.49 Dans le cas du contrat de consommation il y a paiement du prix par le
consommateur, ce prix étant censé représenté l’équivalent de la fourniture par le
professionnel du bien ou du service. Quant à l’objet de l’obligation du professionnel, il s’agit
du transfert de propriété d’un bien ou de l’exécution d’une prestation de service.50
Un contrat est dit consensuel, lorsqu’il se forme dès l’accord des parties,
aucune forme spéciale n’étant exigée. Ainsi le simple échange de consentement suffit pour
48
J. Flour et al, « Les obligations, l’acte juridique », n° 234, cité par Nathalie RZEPECKI, Op. Cit, §493.
49
Voir également les articles 26 et 27 du code civil congolais Livre III.
50
Nathalie RZEPCKI, Op.cit., p. 493.
51
Gerard Katambwe, Op. Cit, p. 31.
28
que le contrat soit formé, nulle n’est besoin de formalisme supplémentaire. E, d’autres termes
un contrat de consommation n’est pas forcément un papier signé, 52 l’accord du professionnel
et du consommateur suffit pour que celui-ci soit valablement dorme.
Toutefois, l’article 217 CCCL III voudrait que le contrat soit lorsqu’il porte sur
les biens ou des services d’une valeur égale ou supérieure à 2 000 Fc. Dans ce cas, un simple
reçu (Facture) peut faire foi. En ce sens, il a été jugé qu’en matière d’obligation supérieure à
2 000 zaïre (FC), le témoignage ne doit pas établir les distances du contrat ou un paiement
quelconque du prix convenu, mais plutôt établir les faits matériels de savoir si les vendeurs a
réellement envoyé le message pour réclamer son dû et que l’acheteur a refusé de payer le
solde.64
Mais ce n’est pour autant dire que le contrat de consommation doit être écrit
pour être valable, en réalité le prix est exigé à titre de preuve. De cette façon, commander la
nourriture dans un restaurant par exemple c’est passer un contrat de consommation.
L’article 2 du code civil congolais Livre III précise que « le contrat est
synallagmatique lorsque le contractant s’oblige réciproquement les uns envers les autres ».
Rappelons que dans un contrat de consommation, le consommateur s’oblige à payer le prix
de la fourniture par le professionnel du bien ou du service, et le professionnel s’oblige à
donner au consommateur le bien ou encore à exécuter le service sollicité par ce dernier.
de nuire à ses intérêts légitimes. Notons par ailleurs qu’un bon nombre des contrats conclus
entre professionnels et consommateur sont des contrats d’adhésion, l’exemple du contrat
d’assurance.
2.2.4. Le contrat de consommation est un contrat à titre onéreux
Livre III énonce que le vendeur est tenu d’expliquer clairement ce à quoi il s’oblige un pacte
obscure s’interprète contre le vendeur.59
59
31
a) La publicité limitée
La publicité limité pour certains types de produits à l’instar des médicaments,
du tabac, des boissons alcooliques et tant d’autres. Les articles 55 et 56 de la loi n° 18/035 du
13 Décembre 2018 fixe les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé
publique, interdisent sous certaines formes et en certains lieux la publicité des médicaments.
En effet, au terme de l’article 56 évoqué, il est interdit de placé sur la voie publique les
affichages, panneaux publicitaires des médicaments et tout autre produit médical.
Par ailleurs, l’article 11 de ce même arrêté prévoir une série des sanctions
contre des publicités qui ne tiennent pas compte des dispositions sus mentionnées entre
autres : l’avertissement, le rappel à l’ordre, la saisie ou encore la destruction des produits,
ainsi que le paiement des amendes transactionnelles et des frais administratifs devant aller
jusqu’à l’équivalent en franc congolais de 50 000 Dollars Américain.
Il faut noter que les publicités qui comportent des indications fausses est susceptible
d’induire le consommateur en erreur ne sont pas admises. C’est dire que la publicité doit être
véridique, éthique, loyale, et non un moyen d’escroquer et de tromper les consommateurs. 61
Elle doit en outre être respectueuse de a dignité de la personne humaine exemptée de toute
60
Voir également l’article 15 de l’arrêté ministériel n° 1250/Cab/Min/Sp/012/Cph/Obf/2015 du 28
Septembre 2015 relatif à l’information et à la publicité concernant les médicaments et autres produits de
santé.
61
G. Pindi Mbesa, Op. Cit. p. 73.
32
vulgarité et violence.62 Elle ne doit donc pas entamer la dignité de la femme par exemple ou
incité directement ou indirectement à la violence.
Pour terminer, il faut dire que le constat relève clairement qu’en RDC la
plupart des publicités ne sont pas véritablement censurées. Celles-ci comportent parfois des
indications trompeuses voire confuses, susceptibles d’induire le consommateur en erreur.
D’où la nécessité d’élaborer des normes cohérentes et de créer des structures adéquates de
contrôle de la publicité pour protéger d’avantage le consommateur.
62
Bony Cizungu Mugaruka, les infractions de A à Z : nomenclature, éléments constitutifs, régimes
répressifs, et jurisprudence, Edition Laurent Nyangezi, Kinshasa, 2011, p. 640.
63
Emile Lambert, Op.Cit. p. 26.
64
Laurent Leveneur, l’obligation d’information et le consentement en droit de la consommation, cité
par Institut de recherche en Droits humains (IRDH), Module de formation sur le droit économique, sociaux et
culturels, Lubumbashi, Janvier 2019, p. 48.
33
La protection des consommateurs contre les risques pour leur santé et sécurité
figure « également parmi les intérêts légitimes des consommateurs proclamés par les
principes directeurs. De plus, ce droit est largement considéré comme faisant partie des droits
fondamentaux des consommateurs.
Etats membres d’adopter des politiques qui permettent de s’assurer que les
biens produits par les fabricants sont sans danger tant pour l’usage prévu que pour une
utilisation normale prévisible.66Aussi de s’assurer que les agents qui ont tache de mette les
produits sur le marché, en particulier, le fournisseur, les exportateurs, les importateurs, les
détaillants et autres, devaient veiller à ce que pendant qu’ils en ont la garde, ces produits ne
perdent pas leur qualité de sureté par suite d’une manutention ou d’un entreposage
inadéquate.
De même, le §19 des principes directeurs voudrait que les Etats adoptent des
politiques en vertu desquels s’il est constaté qu’un produit présente une part d’efficience ou
présente un risque sérieux, même utiliser correctement, les fabricants ou les distributeurs
seraient tenus de le retirer du marché, de le remplacer ou de le modifier, ou encore de le
substituer un autre produit ; s’il ne pas possible de le faire dans un délai raisonnable, le
consommateur devrait être dédommagé de manière appropriée.
65
Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement, notes du secrétariat TD/B/C.
I/CPLP/12 : sécurité des produits de consommation du 30 Avril 2017 cité par IRDH, op.cit. p. 47.
66
Voir également le §69 des principes directeurs de Nations-Unies pour la protection du
consommateur.
67
Léon Kyaboba, Op.Cit.p.13.
34
68
Au terme de l’article 15 de la même loi « la facture indique le nom ou les raisons sociales du
vendeur, ... »
69
Luxembourg, 29 Juin 1912. Pas. 1941, cité par Bony Cizungu Mugaruka,op. Cit, p. 744.
35
70
Robert Savy, « la protection des consommateurs en France », In revue internationale de droit
comparé, N°3, 1974, pp. 596-629.
71
Lire avec intérêt le paragraphe 5 point h des principes directeurs des Nations-Unies pour la
protection du consommateur.
36
aux consommateurs d’être représentés au niveau où se prennent des décisions, pour que leur
intérêt soir pris en compte lors de l’élaboration des politiques gouvernementales sur des
question le concernent.
Par conséquent, le pouvoir public devrait tenir compte des points de vue des
consommateurs dans l’élaboration des politiques qui visent la protection et leur intérêt,
notamment, dans le domaine de transport, des services de télécommunication, biens et
services de base tels que l’eau, l’électricité et tant d’autres.
L’Etat devrait donc veiller à ce que les consommateurs soient protégés lors de
l’utilisation des services essentiels évoqués plus haut, en mettant en place les politiques
ciblées pour garantir la distribution des biens et services essentiels. 74 De plus, les principes
directeurs voudraient qu’en formulant ces politiques que l’Etat accorde la priorité à ce
secteurs qui ont sans contexte un impact crucial sur la santé.
d’accès à l’eau et à l’énergie électrique sont garantis. La loi fixe les modalités d’exercice de
ses droits. Dans le même sens l’article 5 de loi n° 15/026 du 31 Décembre 2015 relative à
l’eau énonce que l’Eta garantie à tout congolais l’accès juste et équitable aux ressources en
eau et aux espèces aquatiques.
De son côté, l’article 259 du code civil congolais LIII contraint l’auteur d’un
acte qui cause dommage à autrui à le réparer. Il s’ensuit que le passage qui a subis un
préjudice suite au retard du vol a droit à l’indemnisation. Mais en cas d’annulation du vol, le
passager a droit au remboursement du prix du billet s’il le souhaite et éventuellement à des
dommages intérêts si l’annulation lui causé un préjudice.
peut le remarquer, l’exercice de ces droits procure aux citoyens (consommateurs) les
conditions qui leur permettent de vivre dans un milieu physique sain, salubre, non pollué.76
76
RDC, Ministère de la justice et droits humains, vadémécum des droits fondamentaux et devoirs du
citoyen, Kinshasa, Octobre 2015, p. 44.
77
Bourgoignie, Th., Éléments pour une théorie du Droit de la consommation, op. cit., p. 139.
40
Ce minimum général les protègerait contre les abus de pouvoir de la part des
professionnels et notamment contre les pratiques restrictives de concurrence, contre les prix
illicites et les offres de crédit excessives, contre l'imposition de clauses contractuelles
unilatérales et abusives, contre la transmission des informations trompeuses. En cherchant à
lutter contre les pratiques restrictives de concurrence, ce droit implique par exemple, une
amélioration de la gamme et de la qualité des services rendus aux consommateurs.
En principe, une personne qui exerce un droit dont elle est titulaire, jouit d’une
pleine et entière liberté quant à son utilisation : neminem laedit qui suo jure utitur (ne lèse
personne qui use de son droit)80 . Cependant, l’acte exercé ne doit être ni excessif, ni anormal,
ni dolosif. En vue de sanctionner les agissements d’une partie qui portent atteinte au contrat,
c’est l’abus de droit qui a été retenue par certains auteurs.
Le problème est de savoir si l’on peut être responsable du dommage que l’on
cause à autrui en exerçant les droits dont est titulaire ; ou lorsque on excède manifestement les
limites de l’exercice normal de ses droits par une personne prudente et diligente 81. Ainsi, celui
qui agit dans l’intention de nuire sera sanctionné. Le droit de faire des actes juridiques est,
comme tous les autres droits, susceptibles d’abus. Pour lui « il y a abus quand l’acte est
78
Par exemple le cas de la pénurie du carburant depuis février à mai 2022 à Lubumbashi fait à ce que les
consommateurs (automobilistes) n’ont pas de choix et se précipitent à acheter et d’ailleurs en file aux prix
proposés par des stations ou les revendeurs appelés ‘’Kadaffi’’.
79
P. Pichonnaz, « Les contrats dans le droit de la consommation », in Actualités du Droit des contrats : Le
contrat a la croisée, Lausanne, 2008, p. 60.
80
D. Philippe, « La bonne foi dans la formation du contrat », in La bonne foi, Travaux de l’Association Capitant,
T. XLIII, Litec, Paris, 1992, pp.61 et s.
81
Germain Jean-François, « Responsabilité contractuelle et remèdes à l’inexécution du contrat », in Droit des
obligations. Notions et mécanismes en matière de responsabilité, Bruylant, Bruxelles, 2014, p. 117.
41
Si le droit civil a senti ici le besoin de sanctionner la règle morale. C’est qu’il a
fallu chercher dans l’observation de cette règle une protection que le droit ne trouvait aucun
moyen d’assurer autrement82». Il est donc clair que les tribunaux condamnent aujourd’hui
l’utilisation incorrecte et abusive d’un droit qui cause à autrui un préjudice. Dès l’instant où
l’auteur du préjudice fait plus qu’utiliser son droit, il en abuse et commet alors une faute
susceptible d’engager sa responsabilité.
C’est donc une faute dans l’usage d’un droit qui est sanctionnée. De plus,
l’abus de droit peut résulter non seulement d’une action, mais aussi d’une abstention. Ainsi,
dans son arrêt du 6 janvier 2011 la Cour de cassation belge précise que : « l’abus de droit
consiste dans l’exercice de ce droit d’une manière qui excède manifestement les limites de
l’exercice normal de ce droit par une personne prudente et diligente83».
Cependant, il ne suffit pas que le juge constate que le titulaire du droit aurait
utilisé celui-ci dans son seul intérêt. Ainsi, le juge ne peut déduire un manquement à
l’obligation d’exécuter de bonne foi le contrat du seul fait que la partie aurait usé dans son
seul intérêt personnel des prérogatives que le contrat lui réservait84.
82
G. Ripert, , La règle morale dans l’application des obligations civiles, L.G.D.J., 4e éd., Paris, 1949, n° 90 et
s., et n° 170 ; idem, « Abus ou relativité des droits », in Rev. crit. législ. et jurisp., 1929, p.33.
83
Cass. (be), 6 janvier 2011 C.09.0624.F/1; Cass(be)., 8 février 2001, R.W., 2001-2002, p. 778, note A. VAN
OEVELEN.
84
Cass.(be), 19 sept. 1983, Pas., 1984, I, p. 55.
42
L'ordonnance loi du 1er août 1944 obligeait tous commerçants, avant de fixer
son prix de vente, de calculer toutes les dépenses engagées ou à engager pour l'acquisition et
la vente, l’on devait ajouter un certain pourcentage au totale de la vente. Pour éviter que les
commerçants commettent des abus, en fixant des prix anormaux, le législateur a établi lui-
même la base de calcul en réglementant le pourcentage bénéficiaire de tout commerçant.
Après l'indépendance, nous assistons à l'intervention du législateur à partir de
1961 en matière des prix. La loi organique no 18-020 du 09 juillet 2018 relative à la liberté
de prix et à la concurrence constitue la base de la législation congolaise en matière des prix.
Ce texte consiste à préciser les éléments devant entrer en ligne dans les structures des prix de
production et services. En somme, on peut globalement distinguer deux périodes qui ont
marqués l'évolution de la politique de prix dans notre pays.
85
P. Van Ommeslaghe, Les obligations, Vol. 1, op. cit., p. 63-95.
43
Avant la cession de notre pays à l'indépendance les prix étaient librement fixés
par ceux qui en faisaient l'offre. Seul le prix des produits pétroliers étaient réglementés par
l'administration centrale. Toute Fois, les gouverneurs de provinces étaient autorisés lorsque
les abus étaient signalés dans un secteur, à imposer des prix minima ce fut souvent le cas
pour les produits agricoles ou l'objectif de l'intervention était d'encourager le produit dans ce
secteur.
Après 1960, pour des raisons diverses, le circuit de production, d’importation
et des distributions de biens et services se sont trouver perturber, l’on a marqué que la loi de
l'offre et de la demande ne pouvait plus assurer correctement la régulation du marché. Pour
rétablir l'équilibre ainsi rompu le pouvoir public devait intervenir. Le décret-loi du 20 mars
1961 qui est abrogée par la loi organique no 18/020 du 9 juillet 2018 relative à la liberté de
prix et à la concurrence autorisa le ministre de l'économie nationale à déterminée par voie
d'arrêté les prix de marchandises, produits était services.
La présente loi qui trouve son fondement constitutionnel dans les articles 122
point 8. Sans préjudice des autres dispositions de la présente constitution, la loi fixe les règles
concernant le point 8. Le commerce ,le régime de la propriété des droits et des obligations
civile et commerciale ainsi que 202 point 27(sans préjudice des autres dispositions de la
présente constitution, les matière suivante sont de la compétence exclusive du pouvoir
centrale:27,la prévention des abus de puissance économique).de la constitution tend à
répondre à ces préoccupations.il s'agit de faire émerger un marché économique moderne dans
44
1.1. Définition
Le prix est un montant monétaire ou la valeur qu'une personne doit payer pour
obtenir un produit, un service ou une expérience. Le prix est la contrepartie monétaire, c’est-
à-dire une somme d'argent que l'acquéreur s'oblige à payer au vendeur à contrepartie du
transfert de la chose.86 Le prix est un montant monétaire ou la valeur attribuée à un bien, un
produit, un service ou une action. Il représente le coût pour acquérir, utilisé ou obtenir
quelque chose.
Le produit sont toutes les choses matérielles obtenues, créer ou transformer par
le travail et qui font objet du commerce. Le service est une prestation offerte par une
personne, une entreprise ou une organisation enfin de répondre à un besoin spécifique d'un
individu ou d'une autre entité. En général, tout le prix de produits et marchandises peuvent
être réglementé l'exception de :
- Prix des véhicules par occasion
- Prix de fonds du commerce
- Prix des immeubles
Il faut noter que même si ces produits peuvent être considérer comme ne
pouvant pas être réglementé en terme de prix cela ne signifie pas qu'ils sont complètement à
l'abri des toutes les formes de réglementation ou de contrôle de prix dans certains contextes
notamment en cas des pratiques anticoncurrentielles ou de manipulation des marchés.
Le caractère des prix peut variés en fonction des nombreux facteurs. Mais nous
nous allons mettre l'accent sur le double caractère :
Le prix doit être basé sur des caractères objectifs et correspondre à la valeur
réelle qui est proposé. Le double caractère du prix tient à la nature même de la vente, la vente
86
G. Raymond, et J. Vincent, Lexique de termes juridiques, 14ém éd Dalloz, Paris, 2003, p458.
45
qui est un contrat à titre onéreux, l’on comprend facilement que les auteurs de l'acte uniforme
relatif au droit commercial général n'étaient pas au devoir de rappeler de façon expresse. Au
plus, il est difficile d'imaginer que dans une vente commerciale, les parties puissent convenir
d'un prix fictif ou dérisoire lorsque la matière est gouvernée par la recherche du gain
commercial.87
Il demeure que dans une vente, le prix fictif qu'il soit inférieur au prix réel, la
différence étant versée sous forme de dessous de table, ou qu'il soit supérieur condamne
l'acte. De même, le prix dérisoire ne saurait constituer une véritable contrepartie au transfert
de la propriété de la chose. Le prix dérisoire équivaut à une absence de prix. (Lorsque le
déséquilibre est considérable, la vente pourra être annuler pour absence de la chose).
b) Le prix doit être déterminée
Le principe est posé de façon nette dans l'acte uniforme relatif droit
commercial général mais ceci a pu soulever certains problèmes d'interprétation. L'offre est
précisée quand elle fixe le prix, on donne des indications permettant de le déterminer. Mais
également la vente peut être valablement conclu sans que le prix ait été fixé dans le même
sens et posent le principe de l'interdiction de vente sans prix d'où l'offre sans prix est
inefficace et le contrat de vente sans prix est réel.88
87
Aux termes de l'article 268cccl3, «il n'y a pas de vente s'il n'y a pas de prix fixé ou celui qui a été
stipulé apparaît comme fictif ou dérisoire ».
88
L'Indétermination du prix est sanctionnée par la nullité absolue du contrat en absence d'un élément
essentiels.Voy.cass.com, 30 novembre 1983, GR, 1984, 2, 675, note Gavlo.
89
Dekeuner-Fossez, Droit commercial : activité commerciale, commerçants, fonds de commerce,
concurrence, consommation, 2émerger éd, Paris, mont chrétien, 1992, p448.
46
a) Le transport
- Le bâtiment de 10 tonnes métriques jauge au plus, qui font ou sont destinées à faire
habituellement dans les eaux territoriales. Le transport des personnes ou des choses,
la pêche, le ramassage, le dressage ou toutes autres opérations lacustres navigations.
- Le bâtiment de moins de 25 tonnes de jauge qui sont habituellement en mer de
semblables opérations.
b) Mines et hydrocarbures
La liberté, pour Les opérateurs économiques, de fixer leur prix et affirmé avec
solennité par l'alinéa 1 de l'article 1 de l'ordonnance du 1er décembre 1986 93 au plan de
90
Lambert Lomedja, Droit de transport, UNILU, 2021.
91
Idem.
92
Code minier.
93
Dekeuner, da fossez, f, op cite p447.
47
principe, le bouleversement est détaillé car la première ordonnance du 30juin 1945 avait, au
contraire, instituée un principe de blocage des prix, il est vrai, par des nombreux arrêtés
rétablissant la liberté de prix dans la plupart des secteurs économiques 94.
Le prix de vente de produits et services sont librement fixés par ceux qui font
l'offre, en se conformant aux dispositions du décret-loi de 1961 et à ses mesures d'exécution.
Ils ne sont pas soumis à homologation préalable mais doivent, après qu'il ait de fixé être
communiqué avec tous les dossiers y afférant, au commissaire d'État ayant l'économie dans
ses attributions pour un contrôle postériori 95.
Il n'y a pas des doute que la référence au prix du marché sera admise chaque
fois qu'il existera, le prix pourra alors être déduits au cours de la livraison, la détermination
échappera ainsi à la volonté des parties 97. En réalité, le prix du marché reflète l'attribution de
l'ensemble des offrants et demandeurs à un moment donné sur la place précise. Dans tout le
cas, la fixation du prix ne doit pas dépendre de la volonté du vendeur.
94
Ibidem.
95
Idem, p. 448.
96
Idem, p. 449.
97
Dekeuner, da fossez, f, op cit, p. 450.
48
La pratique des prix illicites désigne des agissements divers et variés qui
constitue des infractions sanctionner par des peines correctionnelles. 98 Pour découvrir des
pratiques des agents commerciaux sont soumis à des contrôles.
Dans le contrôle des prix par l'État nous trouvons la liberté contrôlée et la
liberté surveillée99.
1. Liberté contrôlée
Sous ce régime, les industries, commerçants ou prosateur des services fixe eux
même le prix des produits ou des services qu'ils vendent ou fournissent. Mais ils sont
astreints à déposer leurs tarifs préalablement à toute une application. L'administration à un
délai de 15 jours pour y faire opposition par une lettre recommandée. Le prix figurant sur le
barème sont acceptées par l'administration sont considérés comme prix illicites 100.
Là encore les entreprises ont la liberté d'établir elle-même leurs prix de ventes.
Mais, elles doivent informer l'administration. Celle-ci en surveille l'évolution et procède, à
cette fixation dans le cas qu'elle estime être les abus, à des fixations autoritaires. Tant que
l'administration, n’a pas procéder à cette fixation autoritaire, le déplacement ne constitue pas
un délit par contre, l'oublie de tenir informé les autorités des modifications du tarif constitue
les actes répréhensibles passible de sanctions.
Après avoir déterminer librement leurs prix, les entre entreprises doivent les
tenir à la disposition de fonctionnaires du contrôle de prix l'administration s'impose aucune
informe particulière pour la production de ces documents 101. Elle fait, en cette matière,
preuve de libéralisme et admet qu'il suffit de fournir des indications précise et certaines.
L'administration est ainsi en mesure de surveiller l'évolution des prix. Si elle constate des
hausses abusives. Elle peut prendre des mesures réglementaires qui l'impose102.
98
Casel, op.cit., p5.
99
Ibidem.
100
Idem, p. 12.
101
Casel.L. J, Op. Cit., p11.
102
Idem, p13.
49
103
In code larcier, Op.cit., p.36.
104
Ibidem.
50
À cet effet, elle essence les textes en vigueur en assurant une large diffusion et
propose les modifications éventuelles, la commission de la police du commerce examine des
rapports de sous-commission et en soumet les conclusions au gouvernement105.
Les alinéas de l’article 25 de la loi N° 18/020 donnent avec précision les actes
qui sont passibles d’infraction quant à la pratique des prix illicites. Cet article dispose ce qui
suit : constitue les actes infractionnels de la pratique des prix illicites :
- Toutes ventes des produits, toute prestation des services, toute offre, proposition de
vente des produits ou prestation des services faite ou contractée à un prix illicite ;
- Tout achat et offre d’achat des produits ou toute demande de prestation de service
faite ou contractée à un prix illicite ;
- Toute vente ou offre de vente et tout achat ou offre d’achat comportant, sous quelque
forme que ce soit, une prestation occulte ;
- Toute prestation de service ; offre de service comportant sous quelques formes que ce
soit, une rémunération occulte ;
- Toute vente ou offre de vente et tout achat ou offre ou offre d’achat comportant la
livraison des produits inferieurs en quantité et qualité à ceux facturés ou à facturés
retenus ou proposés, ainsi que les achats contractés dans les conditions ci-dessus
visées.
- Toute prestation de service ou offre de prestation de service, toute demande de
prestation de service retenue ou proposée pour le calcul du prix de ces prestations,
offre de demande de service, ainsi que les prestations de service accepté dans les
conditions ci-dessus ;
- Toute vente ou offre de vente des produits et toute prestation ou offre de prestation de
service subordonnés à l’échange d’autres produits ou services, hormis celles qui
visent la satisfaction des besoins personnels ou familiaux106.
105
Code Larcier, Op. Cit., p. 36.
106
Loi N°18 /020 du 9 juillet 2018 relative à la liberté de prix et à la concurrence.
51
Mais cela ne signifie pas qu’un fournisseur devrait avoir un tarif unique109.
Dans le premier cas, l’offre de réparation faite pour le vendeur ne peut être
admise que si l’exercice de ses droits ne cause à l’auteur ni dommage, ni frais par ailleurs, la
109
Ibidem.
110
Voy, Claude, Witz, « les premières applications jurisprudentielles du droit uniforme de la vente
internationale », N° 46. P. 93.
111
Ibidem.
53
réparation doit avoir au plus tard à la date prévue pour la livraison. Dans le second cas, c’est-
à-dire lorsque l’offre de réparation faite après la date de livraison, dans la notification
préalable à l’acheteur parait nécessaire parce que celui pourrait mettre en œuvre d’autres
moyens.
La loi congolaise punit d’une servitude pénale de 15 jours à 3 ans est une
amende de 300 000 Fc ou d’une peine seulement ceux qui part des moyens frauduleux
quelconques auront opérés ou tenter d’opérer, maintenir la hausse ou la baisse des prix seront
punis conformément à la loi112.
Pour mettre à ce chapitre, nous signalons que cette partie de notre travail nous
a permis d’examiner des notions sut les droits du consommateur en Droit congolais et la
réglementation des prix. En ce qui concerne le droit du consommateur en Droit congolais,
nous avons parlé du consommateur, professionnel, le contrat de consommation, les droits
fondamentaux des consommateurs, les conséquences des prix illicites sur le consommateur,
des notions sur les intérêts économiques des consommateurs sur le marché, les conséquences
de violation des droits des consommateurs à la pratique des prix illicites.
112
Voy, Claude, Witz, Op. Cit.
54
SUGGESTIONS
CONCLUSION
Nous voici arriver au terme de notre analyse portant sur le sujet intitulé : «
l’état de lieux de l’interventionnisme étatique en RDC, cas de pratique des prix illicites ».
Pour mener à bon port notre œuvre scientifique, nous nous sommes servis de la
méthode exégétique qui nous a permis d’analyser la protection des consommateurs en droit
congolais et de la réglementation des prix, quant aux techniques nous nous sommes servie de
la technique d’entretien libre, qui nous a aidé à collecter les informations laissant les
répondants libres d’apporter tous les éléments de réponses qu’ils désirent.
Notre travail, était subdivisé en deux chapitres outre que l’introduction et la
conclusion.
Dans le premier chapitre nous avons éclairé des concepts clés de notre travail
et en deuxième lieu nous avons évoqué la notion relative à l’interventionnisme étatique et des
notions ayant trait à la réglementation des prix et à la pratique des prix illicites.
Nous sommes arrivés à affirmer que l’Etat doit intervenir sur le marché pour
mettre de l’ordre et protéger les consommateurs afin d’amener de ces derniers à un niveau de
satisfaction.
Pour clore, nous n’estimons pas avoir épuisé toute la matière concernant
l’interventionnisme étatique en RDC dans le cas de pratique des prix illicites, mais nous
croyons que ce que nous avons dit est suffisant pour permettre une compréhension assez
claire de notre investigation pour quiconque nous lira. Du reste, nous restons ouverts aux
critiques et suggestions des uns et des autres car l’honnêteté scientifique nous oblige de croire
qu’il n’y a pas d’œuvre parfaite.
56
Textes Juridiques
Ouvrages
a. Ouvrages généraux
10. Katambwe Malipo Gérard, Précis de droit civil : le contrat usuel, presse Universitaire de
Lubumbashi, 2011.
11. Masiala Masolo, Rédaction et présentation d'un travail scientifique, Ed. Enfance et paix,
ULPGL-GOMA, 1993.
12. M'bayo Maurice dans son livre « l'art de confectionner un travail scientifique », éd PUL,
I'shi, 2004.
13. P. Roger, méthode de recherche en science sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971.
14. Pinto. R et M. Grawitz, Méthode des sciences sociales, éd. Dalloz, 1971.
57
15. Voy, Claude, Witz, les premières applications jurisprudentielles du droit uniforme de la
vente internationale N° 46.
2. Chatillon, S., droit des affaires internationales, 2ème édition, Vuibert, 1999.
3. Chatillon, S., droit des affaires internationales, 2ème édition, Vuibert, 1999.
7. Kalongo Mbikayi, Droit civil, tome 1, les obligations, cite par Marie Thérèse Kenge
Ngomba Tshilumbayi, Droit civil : les obligations, l'harmattan, Paris, 2017.
8. Kalongo Mbikayi, Droit civil, tome 1, les obligations, cite par Marie Thérèse Kenge
Ngomba Tshilumbayi, Droit civil : les obligations, l'harmattan, Paris, 2017.
9. Katambwe Malipo Gérard, Précis de droit civil : le contrat usuel, presse Universitaire de
Lubumbashi, 2011.
b. Ouvrages spécifiques
1. Albarelo, Citer par Fyfy Mbumba, Mémoire, Univ of Bruxelles, 2008 Aurélien Bamde, «
Les parties au contrat de consommation : le consommateur, le professionnelle non
professionnel », In clauses abusives, contenu du contrat, droit de la consommation, droit de
contrat, droit des obligations [En ligne], publié le 07 Mai 2017, disponible sur https:
In bulletin trimestriel du centre d'éducation aux droits de l'homme et des peuples, Nº3, Mai
2021.
Bruxelles, 1977.
9. Kyaboba Kyasobwa Léon, Droit des consommateurs en droit positif congolais 2015.
12. Nabil M., analyse du rôle régulateur de l'État en économie du marché à travers le cas de
l'ARPT dans le secteur de télécommunication, Thèse, Université
15. P. Roger, méthode de recherche en science sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971.
16. Pindi Mbesa Kifu G., Le droit zaïrois de la consommation, édition Cadicec, Kinshasa,
1995.
17. Savy Robert, la protection des consommateurs en France, In revue internationale de droit
comparé, Nº3, 1974.
18. Yvettte Rachel Kalieu Elongo, « réflexion sur la notion de consommateur en droit
camerounais : à propos de la soumission des personnes à la loi portant protection des
consommateurs » In spiner Yawaga (dir), la protection des consommateurs au Cameroun :
principes enjeux et perspectives, édition le Kilimandjaro, Yaoundé 2018.
/aurelienbamde.com/2017/05/07/les-parties-au-contrat-de-consommation-le-consommateur-
le-professionnel-et-le-non-professionnel/ (Consulté le 10 Aout 2023).
II. Cours
Balole Bwami Ngwasi, de la réglementation des prix et son impact sur le droit de
consommateur, TFC, UNIGOM 2007-2008.
13. Nabil M., analyse du rôle régulateur de l'État en économie du marché à travers le cas de
l'ARPT dans le secteur de télécommunication, Thèse, Université Abderrahmane, Bejaca,
2010.
IV. Dictionnaire
V. Webographie
REMERCIEMENTS.................................................................................................III
INTRODUCTION......................................................................................................1
I. Objet d’étude.....................................................................................................1
V. Délimitation du sujet.........................................................................................8
Paragraphe 1 : Notion.....................................................................................................9
a) L’interventionnisme direct....................................................................................12
Paragraphe 1 : Définition..........................................................................................16
Pratique.....................................................................................................................16
1.2. Le prix................................................................................................................16
a) Ententes anticoncurrentielles................................................................................17
b) Monopole et oligopole..........................................................................................17
d) Pratique déloyale..................................................................................................18
Paragraphe 1. Le consommateur...............................................................................19
Paragraphe 2. Le professionnel.................................................................................22
a) La publicité limitée...................................................................................................30
1.1. Définition...........................................................................................................43
a) Le transport...........................................................................................................45
b) Mines et hydrocarbures.........................................................................................45
1. Liberté contrôlée...................................................................................................47
CONCLUSION.............................................................................................................54