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Rachel PEMBE IMBOYO

EPIGRAPHE

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme et ils
deviendront une seule chair »

Genèse 2 :24
ii

DEDICACE

A mes très chers parents que j’aime beaucoup APPOLINAIRE IMBOYO et BRIGITTE
NGWAMA pour leur soutien tant moral que spirituel et pour leur amour inconditionnel, leurs
encouragements tout au long de mon cursus estudiantin.

Je dédie ce travail

PEMBE IMBOYO Rachel


iii

REMERCIEMENTS

Nous voici au terme de présenter ce travail au publique, alors nous voudrions


acquitter a un grand devoir d’exprimer notre gratitude avec sincérité à toutes les personnes qui
ont voulu contribuer à la réalisation de ce travail d’une façon à une autre.

C’est alors que nous commençons premièrement à remercier DIEU le créateur


de toute chose qui m’a permis, qui m’a gardé, qui m’a donné l’intelligence et la sagesse de
réaliser ce grand travail que son nom soit loué.

Nous adressons nos remerciements aux professeurs KAFUNDA KATALAY et


ODIDA BANYONGI qui malgré ses diverses occupations ont accepté de diriger ce travail du
début jusqu’au terme de ce travail leurs remarques et corrections nous ont été extrêmement
bénéfiques.
Que monsieur l’assistant LINGOLE RIGHOBERT trouve l’expression de notre
gratitude et sincères remerciements pour l’encadrement qu’il a fait durant ce travail.

Nous adressons ainsi nos remerciements à tous les corps académiques et


scientifiques de la faculté des lettres et sciences humaines de l’université de Kinshasa plus
particulièrement ceux du département d’anglais et informatique des affaires dont il s’agit :
David KUTANGILA, Ferdinand NGWABA, Rostin MABELA, Athanase MALEKANI,
Cyprien BUSAKI, Remy NSIMAMBOTE, godet ATSWEL, MAJAMBO KALONDA,
Raymond SANGABAWU.

De la même façon nous exprimons nos sentiments de gratitude à tous les


assistants et chefs des travaux notamment à Mr l’assistant NYAZABE Sllife, MUEPU Daniel
et Vogel KIKETA.

Nous remercions mes compagnons de vie frères et sœurs pour leur amour et
assistance : André BULAMBA, Héritier MAWUNGA.

Nos remerciements s’adressent également à nos compagnons de lutte pour leur


amour amical et soutien moral : Rebecca KWEY, Agapao LOSIMBA, Esther KALONJI, Nic
lette NZALEBALE, Raïssa MUKUNDI TSHIMANGA, Grace NTUMBA.

Que tous les héros dans l’ombre dont les noms ne sont pas cités dans ce travail
trouvent ici l’expression de notre gratitude.

Rachel PEMBE IMBOYO


iv

LISTE DES ABREVIATIONS

1. RDC : République démocratique du Congo


2. SGBD : système de gestion de base de données
3. BDD : Base de données
4. AIA : Anglais et informatique des affaires
5. BDR : Base de Données Réparties
6. SQL : Structured query language
7. SGBDR : Système de Gestion de Base de données Relationnel
8. OSO : Officier et sous-officier
9. PNC : Police National Congolaise
10. ANR : Agence National Renseignement
11. C.E.M.C : Chargé d’enregistrement des mariages
12. FMI : Fiche de mariage imprimé
13. LMD : Langage de manipulation de données
14. LDD : langage de description de données
15. LCD : langage de contrôle d’accès
16. S. I.I : système d’information informatisé
17. O.E.C : Officier Etat civil
18. JDBC : Java Database connectivity
19. IBM : International Business machine
20. F. R.F.C : Fiche de Renseignement sur le futur couple
21. P.E.C : Proposé à l’Etat civil
22. A .M : Acte de mariage
23. UM L : unified modeling language ou langage de modelisation unifié
v

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX


vi

INTRODUCTION

Actuellement, le monde connait une avancée technologique considérable dans tous


les secteurs et cela Grace à l’informatique qui est une science qui étudie les techniques du
traitement automatique de l’information. Elle joue un rôle important dans le développement
de l’entreprise d’autres établissements.

Avant l’invention de l’ordinateur, toutes les informations ont été enregistrées


manuellement sur des supports en papier ce qui engendrait beaucoup de problèmes tel que : la
perte de temps considérable dans la recherche de ces informations ou la dégradation de ces
dernières. Il est certes qu’en République Démocratique du Congo, plusieurs entreprises
publiques que privés n’ont pas encore pris conscience de cet outil d’aide à la prise de
décisions.

C’est ainsi que nous avons voulu mener notre enquête dans la commune de Lemba et
voir comment sont gérés les mariages et divorces dans cette commune, afin de porter notre
aide.

1. PROBLEMATIQUE

La problématique se définit comme l’art de poser des problèmes pertinents. La


problématique décrit le problème qu’il faut résoudre dans le développement de notre travail.

Actuellement en République Démocratique Du Congo en Général, et à Kinshasa en


particulier, un problème sérieux se pose dans la gestion des informations sur les mariages et
les divorces.

Le système congolais actuelle ne donne pas la possibilité à un homme ou à une femme


de se marier officiellement à une autre femme ou à un autre homme sans qu’il ait divorcé, ou
sans qu’il (qu’elle) meurt.

Mais actuellement en RDC, plus particulièrement dans la ville de Kinshasa on se


retrouve devant un phénomène auquel un homme peut officiellement se marier à plusieurs
épouses tout en étant pas encore divorcé de sa femme. La gestion des informations des
mariages civiles et divorces étant manuels en RDC cela ne donne pas la possibilité aux
différents bourgmestres de pouvoir détecter ces personnes avant qu’ils les autorisent de se
marier.

Ayant constaté ce problème, nous avons pris l’initiative de nous rendre dans la
commune de Lemba et vivre la situation en face.

C’est ainsi que cette recherche tournera autour de ces questions :

 Qu’est – ce – qui donne la possibilité à une personne de se marier plusieurs fois, tout en
étant pas détectée ?
vii

 Y-a-t-il moyen de pouvoir remédier à cette situation ?


 Si oui, quel genre de système faudra – t-il mettre en place ?

En rapport avec la problématique posée ci – haut, nous pouvons situer les hypothèses
suivantes :

2. HYPOTHESE

L’hypothèse est une proposition visant à fournir une explication vraisemblable d’un
ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l’expérience ou vérifiée dans ses
conséquences ou encore c’est une proposition reçue, indépendamment de sa valeur de vérité
de laquelle on défaut un ensemble donnée de propositions.

En vue de remédier aux inquiétudes soulevées au travers des questions posées ci –


haut, nous estimons que le système actuel a besoin d’être réaménagé ainsi, la mise en place
d’une Base de données repartie avec réplication asymétrique synchrone pour la gestion de
mariages civils et de divorce en RDC serait un outil efficace pour remédier à cette situation.

Ce qui donne la possibilité à une personne de se marier plusieurs fois est causé par le
manque d’un outil de gestion capable d’interconnectés toutes les maisons communales
congolais, et deuxième par le manque d’un système de détection automatique des personnes
même –ci ce dernier changeaient les identités.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

3.1 CHOIX DU SUJET

Notre choix porté sur ce sujet se justifie sur le désir de nos connaissances sur les
notions de Base de données qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans la révolution
technologique actuelle en vue d’assimiler les détails de gestion dans une institution de l’Etat
qui s’inscrit au slogan de notre chef de l’Etat le peuple d’abord.
.
Le choix porté sur ce sujet se justifie également par le constat que nous avons sur les
mariages civils où nous remarquons tout autour de nous, ou nous voyons des personnes se
marier officiellement plusieurs fois sans pour autant être détecté par le système.

Au regard de cette situation, nous sommes décidés de porter notre contribution, étant
que informaticiens.
viii

3.2 INTERET DU SUJET

Notre travail revêt un triple intérêt personnel, scientifique et social.


Intérêt personnel : cette étude nous a permis d’approfondir et de mettre en pratique nos
connaissances acquises durant notre formation.
Intérêt scientifique : ce travail constitue un document scientifique que nous mettons à la
disposition des futurs chercheurs dans différents domaines de la recherche particulièrement à
ceux de l’informatique et sur la gestion des mariages civils.

Intérêt social : vu la complexité de l’informatique et vu le nombre des demandes de mariages


nous avons résolu de mettre en place l’outil informatique pour assouplir les opérations jadis
accomplis avec grande lenteur.

3.3 METHODES ET TECHNIQUES

Tout travail scientifique a toujours eu des techniques et méthodes qui permettront aux
chercheurs de collecter les données.

a. Les méthodes utilisés

Il existe plusieurs méthodes mais dans le cadre de notre travail nous avons eu à mettre
en œuvre les méthodes ci- après :

 La méthode UP : est un processus de développement logiciel itératif, centré sur


l’architecture, piloté par des cas d’utilisation et orienté vers la diminution des risques.
 Méthode historique : cette méthode nous a permis d’avoir beaucoup plus
d’information concernant la gestion des mariages civils dans la commune de Lemba,
son historique et ses sources afin de mettre en pratique cette étude.
 La méthode analytique : qui est une méthode de recherche qui émerge de la méthode
scientifique et elle consiste à décomposer les éléments d’un système afin de mettre en
évidence les relations qui pose problème ce dernier, dans le cadre de cette étude, cette
méthode nous a permis d’analyser les différents postes concernés par cette gestion.
 La méthode structuro – fonctionnelle : cette méthode nous a permis de mieux
connaitre la structure interne de la maison communale de Lemba, mais aussi de bien
connaitre son fonctionnement afin de pouvoir mieux faire nos critiques.
ix

b. Les techniques

Pour réaliser ce travail, les techniques suivantes ont été aborder :

 La technique du questionnaire : cette technique nous a permis d’entrer en contact


direct avec un bon nombre des agents sous différent services du système étudié afin de
recueillir les informations à travers des questions écrites que nous avions proposés.

 La technique d’interview : Etant que des chercheurs cette technique nous a permis de
récolter quelques informations nécessaires par la mise en œuvre d’une série des
questions orales.

 La technique d’observation directe : cette technique nous a permis d’observer le


processus de la gestion des mariages civils dans les communes, mais aussi d’assister et
de participer au déroulement du processus sur terrain pour recueillir des informations
réelles et complètes sur le domaine étudié.

 La technique documentaire : Etant que des chercheurs, cette technique est important.
Elle nous a permis de procéder à la lecture des notes de cours et les travaux de fin de
cycle, pour la rédaction du présent travail scientifique.

3.4 DELIMITATION DU TRAVAIL

Pour mieux réaliser un travail scientifique, nous sommes mis dans l’obligation de le
délimiter dans le temps et du point de vue matériel.

a. Dans l’espace : nos recherches ses sont réalisées à la commune de lemba au sein du
service de l’Etat-civil.

b. Du point de vue matérialisation : notre application de gestion des mariages sera


implémentée par un système de gestion de base de données.

3.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction générale et la conclusion, ce travail est subdivisé en quatre chapitres


que voici :

Chapitre 1. Généralités sur le système distribué : Dans ce chapitre, nous commençons par
expliciter brièvement le concept système distribué et en dégageant quelques différences rapports par
rapport aux concepts relatifs ou très proche de ces concepts et nous donnons également quelques
caractéristiques et apport d’un système distribué, en suite nous présentons l’aperçu générale de
l’architecture d’un système distribué ; puis nous présentons quelques illustrations et quelques
contraintes de ce dernier.
x

Chapitre.2 la Base de données reparties : Dans ce chapitre ou nous abordons les différentes
notions liées à la base de données notamment : la Base de données réparties, la Base de données
centralisées, la Base de données fédérées ; les systèmes de gestion de base de données et quelques
notions y relatives. Nous parlons ainsi la notion relative aux transactions réparties notamment : la
réplication, la fragmentation, l’allocation etc.

Chapitre. .3 L’analyse préalable : Dans ce chapitre, nous avons commencé par présenter, tout en
donnant son historique, sa situation géographique, ses missions, son organisation, les services et les
postes de travail impliqué, Et deuxième lieu nous avons analysés les documents utilisés et matériels.
Nous avons aussi analysé le flux d’information et en fin nous avons eu critiqué le système existant.
Pour viser la bonne marche du système nous avons proposé un bon nombre des solutions afin
d’optimiser ce système.

Chapitre. 4. Conception et implémentation de l’application : ce chapitre expose comme son


intitulé l’indique, la conception de notre système distribué fondé sur la gestion de mariages civils, il
présente donc les différentes techniques, technologies et outils utilisées pour la mise en place de
notre système. Et l’implémentation qui est la présentation de l’aspect physique de l’application
informatique, c’est au tout dernier point de ce chapitre que sera présenté, au moyen de quelques
interfaces, la solution mise en place dans le cadre de ce travail.
xi

CHAPITRE I. LE SYSTEME DISTRIBUE

Avant de définir le système distribué il est bénéfique pour nous d’expliciter ces deux termes :

1
Dans son travail de Fin de cycle de licence, LINGOLE (2018) essaya de clarifier la différence entre
le système « Distribué » et « répartie » qui amènent des difficultés à une minorité des gens. Par
rapport aux définitions que nous présentent les dictionnaires, nous pouvons dire qu’il n’existe pas
de différence entre les termes « distribué » et « répartie ». Également qu’il n’existe pas la
différence entre, « système distribué » et « système répartie », mais d’une autre façon, au niveau
de base de données, il en existe certaines nuances, du fait que le terme « base de données
distribuées » est un terme beaucoup plus large et générique, ce pendant que « la base de données
réparties », « la base de données parallèles », « la base de données fédérées » ne sont les cas
inclus dans les bases de données distribués. Ces notions seront abordées plus dans le deuxième
chapitre de ce travail.

I.1.Définition des concepts

1.1.1. Système :

2
Un système est un ensemble d’élément interagissant entre eux selon certains principes ou règles,
c’est un ensemble d’éléments en interaction dynamique poursuivant un but commun [JOEL DE
ROSNAY].

Un système peut aussi être défini comme un ensemble d’éléments matériels et immatériels
(hommes, machines, procédures) en interaction, transformant par un processus des éléments en
entrée pour avoir d’autres en sortie. Les trois éléments recensés, à savoir les entrées, les
traitements et les sorties forment les trois composants interactifs du système. [JEAN PATRICK
MATHERON]

3
Système peut être définie comme un étant ensemble d’éléments interagissant entre eux suivant un
certain nombre de principes et des règles dans le but de réaliser un objectif. [KUYUNSA MAYU
ALAIN].

1 .1.2. Système distribué :

1
LINGOLE MBEMBO Justin Righobert : « Mise en place d’une Base de données Réparties pour la gestion des
casiers judiciaires avec authentification et Identification par empreintes Digitales », AIA/FLSH/ UNIKIN,2018,
inédit.
2
KUTANGILA MAYOYA David Sanctus : « Notes de cours de Méthodes d’Analyse Informatique », UNIKIN, 2022,
inédit

3
KUYUNSA MAYU Alain : « Notes de cours de Génie Logiciel », UNIKIN, 2021-2022, inédit.
xii

Est un ensemble de programmes informatiques qui utilisent des ressources informatiques sur
plusieurs nœuds de calcul distincts pour atteindre un objectif commun et partagé.

Un système distribué : est une application qui coordonne les actions de plusieurs ordinateurs pour
réaliser une tache particulière. Le calcul distribué à une composante importante de gestion de
données :

a. Les données de l’application


b. Les échanges de données entre les ordinateurs(communications)
c. Les états du système et des sessions des utilisateurs
d. Les profils des utilisateurs

Un système distribué est basé sur les principes de partage et de conquête. En répartissant les
responsabilités et en réduisant la portée, nous obtiendrons un bon rapport performances, une
fiabilité accrue, une croissance incrémentielle et une forte tolérance aux pannes.

Pour mieux comprendre ce qu’un système distribué, nous devons examiner les
tendances actuelles de la croissance du volume des données, dont les enjeux fondamentaux
peuvent être résumés comme suit : la quantité croissante de données personnelles, de données
I OT, de données industrielles, etc.

Avec un tel volume de données, la réduction des couts de stockage devient un problème
fondamental.

Un système distribué peut être défini comme étant l’ensemble d’ordinateurs interconnectés en réseau,
et équipés d’un logiciel dédié à la coordination des activités du système ainsi qu’au partage de ses
ressources. [Frank SINGHOFF]
4
Selon [Andrew Tanenbaum], un système distribué ou répartie est un ensemble d’ordinateurs (ou
processus) indépendants qui apparaît à un utilisateur comme un seul système cohérent ou homogène.
Donc un système distribué est un ensemble d’ordinateurs indépendants connectés en réseau et
communiquant à travers ce réseau.
Alors Un système distribué n’est qu’une collection de processus informatiques qui communiquent
mutuellement par passage des messages.
Bref, les définitions données ci-dessus ne se contredisent pas, mais au contraire dans chacune d’elles
nous avons une idée basée sur la vision globale d’un système distribué.
Alors en rapport avec les définitions données ci-dessus, les aspects que nous pouvons retenir pour un
système distribué sont les suivants :
 Les ordinateurs du système sont autonomes, chacun des ordinateurs peut exécuter une tâche
indépendamment des autres et deux ou plusieurs processus peuvent se réaliser au même
moment.
4
https://www.goffi.org/blog/view/goffi@goffi.org, consulté le 12.12.2020

https://w.w.w. atlassian.com //Fn/micro services /micro service Consulté le12/4/2022


Architecture/distributed-architecture
xiii

 Il y a l’interconnexion des équipements à travers un réseau.


 Et on doit nécessairement avoir un logiciel dédié à la coordination des activités du système
ainsi qu’au partage des ressources. Ce logiciel laisse apparaître le système distribué comme
une seule entité cohérente ou homogène.

I.2. DIFFERENCE ENTRE LE SYSTEME DISTRIBUE ET LE SYSTEME CENTRALISE

- Un système centralisé se concentre sur le niveau de la gestion, ce qui lui donne plus d’autorité pour
prendre des décisions et de les relayer aux employés.
Les systèmes centralisés peuvent donc devenir autocratique, car ils découragent l’innovation par
d’autres employés.
- Système distribué ou décentralisé en revanche sont plus ouverts à la délégation, ils se partagent le
pouvoir et les capacités de prise des décisions plus uniquement dans toute l’organisation.

Figure I 1:. Système centralisé et système distribué

I.3. CARACTERISTIQUES D’UN SYSTEME DISTRIBUE

Un système distribué tourne autour des objectifs suivants et ces derniers qui le caractérisent.
 Le partage de ressources : l’un des objectifs pour lesquels un système distribué est
construit est le partage de ressources tant matériel (hardware) que logiciel (software)
mais aussi les données.
 La notion de la concurrence : Avec le système distribué il y a la garantie du bon
fonctionnement des composants dans un environnement concurrent (pendant que deux
ou plusieurs processus sont simultanément utilisés).

 La grande échelle : un système distribué est capable de se maintenir lorsque la taille


s’accroit. Un système distribué ne peut pas dysfonctionner lorsqu’on ajoute les
nouvelles informations dans le système.
xiv

 La tolérance à la faute : un système distribué est tolérant à la faute, ce qui revient à


dire que malgré les petites défiances partielles des composants ou du réseau de
communication, le système continuera à fonctionner.

 La sécurité : avec le système distribué il y a une bonne sécurité des données. Un


système distribué assure plusieurs types de sécurités parmi lesquelles Nous
mentionnons :

 La protection contre la divulgation à des individus non-autorisés d’utiliser le


système.

 La protection contre des intrusions (entrées inattendus des erreurs ou des


logiciels malveillants) via les moyens d’accès aux ressources.

 La protection contre des altérations (modifications qui détériorent) ou des


corruptions (blocage des processus).

 Hétérogénéité : un système distribué est capable de gérer les éléments de natures


différentes. Cette hétérogénéité se situe à plusieurs niveaux notamment :

 L’hétérogénéité au niveau de données : ceci revient à dire que dans un système


distribué c’est possible de gérer les données de différents formats. Par exemple les
données de formats : MS Excel, MS Word, BD Access, BD SQL-server,
MySQL…

 L’hétérogénéité au niveau matériel : un système distribué est capable de gérer


les matériels de spécificités différentes (performance, capacités de
processeurs, jeu d’instruction, etc.) par exemple les ordinateurs fabriqués
par IBM, SAMSUNG, SIEMENS ne doivent pas nécessairement avoir les
mêmes spécificités, Mais dans le système distribué ils collaborent afin
d’accomplir une tâche commune.

 L’hétérogénéité au niveau de Système d’exploitation : un système distribué est


capable de faire communiquer les systèmes d’exploitation des natures différentes.
Ceci revient à dire qu’il peut y avoir installé des systèmes d’exploitation différentes
tels que : Windows, Unix, Linux, Mac OS, Androïde, etc. ou soit le même système
d’exploitation mais avec des versions différentes (Windows 7, Windows 8, Windows
10…) mais le système distribué donne la possibilité de les faire communiquer et de
partager les données de manière cohérente sans tenir compte de leurs différences.

 L’hétérogénéité au niveau d’applications : l’un de caractéristique d’un système


distribué est de communiquer applications ou le partages des ressources entre
les différentes applications. Cependant, Ces derniers peuvent être développé par les
des langages de programmation différentes (JAVA, C++, VB.net, PHP, CORBA
xv

etc.) Alors le système distribué établie la cohérence entre ces applications des natures
différentes.

 Transparence : nous disons que le système distribué est transparent parce qu’il masque
sa grande complexité du système et l’utilisateur aperçoit en face de lui un unique système
sans se rendre compte du fait qu’il s’agisse de plusieurs composants repartis sur le réseau.

I.4. ARCHITECTURE D’UN SYSTEME DISTRIBUE

Les architectures sont de systèmes d’informations distribuant et utilisant des ressources


disponibles qui ne se trouvent pas au même endroits ou sur la même machine.

Architecture distribué : désigne un système d’information ou un réseau pour lequel


l’ensemble des ressources disponibles ne se trouvent pas au même endroit ou sur la même machine.
Ou c’est encore la manière à laquelle les différents composants (logiciels, matériels, information)
sont organisés.

Alors parmi les architectures de système distribué nous avons :

 Architecture client-serveur
 Architecture pair- à –pair (Peer-to- Peer)
 Architecture Hybrides

I.4.1. ARCHITECTURE CLIENT/ SERVEUR

Le protocole ou environnement client – serveur désigne un mode de transaction (souvent à


travers un réseau) entre plusieurs programmes ou processus : l’un, qualifié de client, envoie des
requêtes ; l’autre, qualifié de serveur attend les requêtes des clients et y répond.
Le client émet une requête vers le serveur grâce à son adresse IP et le port, qui désigne un service
particulier du serveur.

Le serveur reçoit la demande et répond à l’aide de l’adresse de la machine cliente et son port, un
système client / serveur fonctionne selon le schéma suivant :
xvi

Figure I 2:Le dialogue client / serveur

Selon les différentes couches reparties entre le client et le serveur on distingue les variantes
suivantes de l’architecture client-serveur.

I.4.1.1. ARCHITECTURE 2 TIERES

Dans une architecture deux tiers, encore appelée client- serveur de première génération ou
client- serveur de données, le poste client se contente de déléguer la gestion des données à un
service spécialisé. Le cas typique cette architecture est une application de gestion fonctionnant sous
Windows ou linux et exploitant un SGBD centralisé.

Ce type d’application permet de tirer parti de la puissance des ordinateurs déployés en réseau
pour fournir à l’utilisateur une interface riche, tout en garantissant la cohérence des données, qui
restent gérées de façon centralisée.

La gestion des données est prise en charge par un SGBD centralisée, s’exécutant le plus
souvent sur un serveur dédié. Ce dernier est interrogé en utilisant un langage de requête qui, le plus
souvent, est SQL. Le dialogue entre client et serveur se résume donc à l’envoi de requête et au
retour les données correspondant aux requête.

FigureI 3:L’architecture client-serveur à 2 tiers FGKV

I.4.1.2 ARCHITECTURE TROIS TIERS

Est une application du modèle plus général qu’est le multi-tiers. L’architecture


logique du système est divisée en trois niveaux ou couches :

 Couche présentation
 Couche métier
 Couche accès aux données

L’architecture 3 tiers (de l’anglais tiers signifiant étage ou niveau) est un modèle logique
d’architecture applicative qui vise à séparer très nettement trois couches logicielles au sein d’une
même application ou système, à modéliser et présenter cette application comme un empilement de
trois couches, étages, niveaux ou strates dont le rôle est clairement défini :
xvii

La présentation des données : correspondant à l’affichage, la restitution sur le poste de travail, le


dialogue avec l’utilisateur ;

Le traitement métier des données : correspondant à la mise en œuvre de l’ensemble des règles de
gestion et de la logique applicative ;

Et en fin l’accès aux données persistantes : correspondant aux données qui sont destinées à être
conservées sur la durée, voire de manière définitive.

Le schéma ci-dessous montre comment la transmission des données se fait

Figure I 4:. Architecture à 3 tiers

I.4.1.3. MIDDLEWARE

Un middleware est un logiciel qui fournit aux applications des fonctionnalités et des
services communs que le système d’exploitation n’offre pas. La gestion des données, les services
d’application, la messagerie, l’authentification et la gestion des API sont des services
communément gérés par les solutions de middleware.

Un middleware permet d’améliorer l’efficacité des développeurs qui créent les


applications.il 5joue le rôle de lien entre les applications, les données et les utilisateurs.

Pour les entreprises qui disposent d’environnements multi cloud et conteneurisés, un


middleware peut assurer la rentabilité du développement et de l’exécution des applications à grande
6
échelle.

Les fonctions d’un middleware

 Indiquer la procédure d’établissement de connexion ;


 Exécuter des requêtes ;
5
www. Ordinateur.cc /r %c3A9 seaux /autre-R% c3%A9
Seaux-informatiques/77163.html consulté le 30/06/2022
Https : www.redhat.com /Fr/topics/middleware/what-is-middleware. Consulté 14/7/2022
https://data scientist.com /architecture-distribuee consulté 2/12/2022
6
xviii

 Récupérer des résultats ;


 Initier des procédures sur différents sites ;
 Organiser les services des répertoires ;
 Faciliter l’accès aux données distantes ;
 Gérer des accès concurrents ;
 Garantir la sécurité et l’intégrité ;
 Assurer la terminaison des processus ;

I.4.2. ARCHITECTURE PEER-TO- PEER. (PAIR A PAIR)

En général, les applications Peer-to Peer permettent aux utilisateurs de contrôler de


nombreux paramètres de fonctionnement : combien de connexions de membres rechercher ou
autoriser en même temps, à quels systèmes se connecter ou éviter, quels services offrir et combien
de ressources système consacrer au réseau. Certaines se connectent simplement à un sous- ensemble
de nœuds actifs du réseau, sans que l’utilisateur n’ait toutefois beaucoup de contrôle. Et lorsqu’un
utilisateur télécharge un fichier, il ouvre un navigateur web, visite le site web approprié et
télécharger. Le fichier. Dans ce cas, le site web agit comme un serveur et l’ordinateur de
l’utilisateur comme un client qui reçoit les données. Cela peut être comparé à une rue à sens unique
ou le fichier téléchargé est transféré du point A, le site web, au point B, l’ordinateur de l’utilisateur.

L’architecture est démontrée dans le schéma ci –dessous :


xix

Figure I 5: Architecture Peer-to-Peer

I.4.3. ARCHITECTURE HYBRIDE

L’architecture hybride c’est la combinaison du modèle client- serveur et celui de pair à- pair
au sein d’un système qui est l’une des approches employées dans la conception des systèmes
distribués. Le schéma suivant est un exemple concret d’une architecture hybride.

Figure I 6:. Architecture hybride


xx

CHAPITRE II : BASE DE DONNEES REPARTIES

II.1. DEFINITION DE CONCEPTS

II.1.1. Base de données

Une base de données est un ensemble d’informations qui est organisé de manière à
être facilement accessible, géré et mis à jour. Elle est utilisée par les organisations comme méthode
de stockage, de gestion et de récupération de l’information.

Selon BENEDICTE BROSSAULT Une base de données, BBD ou encore data base
en anglais, regroupe un ensemble d’informations qui est organisé pour être accessible, géré et mis
à jour facilement par ses utilisateurs. Les données sont organisées en lignes, colonnes et tableaux et
indexées

Pour faciliter les recherches. Les entreprises utilisent les données pour stocker,
gérer et récupérer des informations.

Selon THIERRY LECROQ Une base de données(BD) est un ensemble structuré de


données enregistrées avec le minimum de redondance pour satisfaire simultanément plusieurs
utilisateurs de façon sélective en un temps opportun.

Selon Elisabetta De Maria Une base de données est une collection partagée de
données en relation logique et une description des données, conçues pour satisfaire les besoins
d’information d’une organisation.
xxi

Dans son support du cours d’analyse informatique, KUTANGILA David nous dis
qu’une base de données se caractérisent par :

 La non – redondance : Dans une base de données il n’existe pas des données répétitives. Cela
veut dire que chaque information doit se figurer une et une seule fois dans la base de données,
ce qui permet d’économiser de la place sur le support informatique.
 La structure : les données doivent être structurés dans la base de données en fin de permettre
une recherche rapide.
 L’exhaustivité : la base de données doit contenir tous les renseignements, absolument tous, sur
le sujet concerné.
 L’indépendance : Une base de données doit être indépendante des programmes et données,
elle doit permettre la prise en compte facile de nouvelles applications.
 Accès interactif à la base et partage simultanée des données entre plusieurs programmes
7
d’applications.
 En fin la confidentialité de toutes ou certaines données de la base de données.
Les modèles de base de données sont les suivants :
Le modèle hiérarchique
Le modèle réseau
Le modèle relationnel
Le modèle objet
Le modèle déductif
 Le modèle hiérarchique : organise les données dans une structure hiérarchique,
selon une arborescence descendante.

7
https://fr.read Kong. Com /page /cours-de-base- de-données- cours-n-1-6985491 Consulté le 12/12/2020
xxii

Figure II. 1:Modèle hiérarchique

 Le modèle réseau : Le modèle réseau est une extension du modèle hiérarchique qui
autorise des relations plusieurs-à-plusieurs entre des enregistrements liés, ce qui implique
plusieurs enregistrements descendants.

Figure II. 2.Architecture de Modèle réseau


xxiii

. Le modèle relationnel (SGBDR) : Le modèle le plus courant, appelé modèle relationnel, trie les
données dans des tables, que l’on appelle aussi des relations, dont chacune se compose de colonnes
et de lignes, c’est dans ce modèle que les SGBD tels que MS ACCESS, SQL SERVEUR, ORACLE
sont utilisés.

Tableau. II. 1. Modèle relationnel

Matricule NOM POSTNOM PRENOM

001 PEMBE IMBOYO RACHEL

004 MAWUNGA IMBOYO HERITIER

006 LUBABA ILUNGA PIERRE

005 BULAMBA MASHOSHO ANDRE

003 MBAKAMA BOPE HECTOR

 Le modèle objet : saisit la structure statique du système, en montrant les classes d’objets,
leurs attributs, leurs opérations et les relations entre les classes.
xxiv

Figure II. 3:Architecture Modèle objet

 Le modèle déductif : dans ce modèle, les données sont représentées sous forme de
table, mais leur manipulation se fait par le calcul de prédicats.

Pour conclure, la base de données contient les éléments suivants ou qui les regroupent :

 Ces données sont gérées moyennant un SGBD (système de gestion de base de données),
 Ces informations doivent être liées à un sujet données,
 Ces données sont enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur,
 Ces données sont gérées pour satisfaire les utilisateurs au moment opportun.

II.1. 3. Base de données réparties

Lancer longtemps focalisé sur la structure centralisée de donnée, alors ces dernières ne
faisant augmenter dans les entreprises subissent une autre manière d’être présenté pour distribué.
Dans la même optique, cela relève des objectifs assignés par l’entreprise et surtout que lorsque ce
dernier est de grande envergure. (De grande quantité).

Ainsi les entreprises sont poussées à décentraliser leur donnée en remarquant le


changement extérieur qui leur est important, et ce changement ne rien est porter sur ses clients en
terme de leur besoin qui ne font qu’augmenter.

Raison pour laquelle les entreprises sont poussées à créer différent sites issues de la
centrale pour faciliter la tâche à leur humble clientèle.

Pour appréhender sous une autre dimension ces concepts de base de données répartie nous
allons se servir des définitions formulées par certains auteurs expérimentés en la matière.
Sans oublier ses caractéristiques.
xxv

II..3.1 Définition

Une base de données répartie(BDR) est un ensemble structuré et cohérent de données,


stocké sur des processeurs distincts, et géré par un système de gestion de bases de données
réparties (SGBDR).
Selon le BATUBENGA JD, une Base de donnée repartie est un ensemble de bases de
données gérées par de sites différents et apparaissant à l’utilisateur comme une base unique.

Une base de données réparties peut aussi être vue comme une collection de base de
données logiquement reliées, distribuée à un réseau et apparaissant à l’utilisateur comme une base
unique

Une base de donnée répartie est un ensemble de différentes bases de données mise en
relation les uns avec les autres à travers un réseau.

Selon ISLEM TAHARI, Une base de donnée répartie c’est un ensemble de bases
localisées sur différents sites (géographiquement distants), perçues par l’utilisateur comme une
base unique.

Chaque site contient des données de la base, peut exécuter des transactions locales et
participer à l’exécution de transactions globales.

Exemple de base de donnée répartie

On peut imaginer une entreprise qui dispose trois sites, dans le siège, un site de fabrication et un site
de vente.
xxvi

Figure II. 4. Architecture de base de donnée répartie

II.3.2 Les Caractéristiques de la base de données réparties

Les caractéristiques de la base de données réparties sont :

1. Une structure de contrôle hiérarchique basée sur un administrateur de base de données global, qui a
la responsabilité centrale sur la base de données réparties entière et sur les administrateurs des bases
de données locales, qui ont la responsabilité de leurs bases de données locales respectives.

2. À l’indépendance des données est ajoutée la transparence de répartition qui signifie que les
programmes peuvent être écrits comme si les données n’étaient pas réparties.

3. La redondance des données est une caractéristique désirable pour croître l’autonomie des
applications et la disponibilité du système (fiabilité) du système en cas de panne.
4. Dans une base de données réparties, la confidentialité ou la protection des données sont assurées
par les administrateurs locaux.

5. Un système de bases de données réparties ne doit être confondu avec un système multi base. Un
système de BDR est complet pour décharger les utilisateurs de tous les problèmes de concurrence,
fiabilité, optimisation de requêtes ou transaction sur des données gérées par différents SGBD sur
plusieurs sites.
xxvii

Figure II. 5Architecture d’une BD répartie

APPORTS D’UNE BASE DE DONNEES REPARTIES

Il est évident que certaines personnes puissent se poser la question : Pourquoi une base
de données réparties ?
Nous faisons appel aux bases de données réparties pour des raisons ci-après :
 La disponibilité en raison de l’existence de plusieurs copies ;
 Le maintien d’une vision unique de la base de données malgré la répartition ;
 Plus de fiabilité : les bases de données réparties ont souvent des données
répliquées. La panne d’un site n’est pas très importante pour l’utilisateur, qui
s’adressera à autre site ;
 Meilleures performances : réduire le trafic sur le réseau est une possibilité d’accroître
les performances. Le but de la répartition des données est de les rapprocher de l’endroit où
elles sont accédées.
 Répartir une base de données sur plusieurs sites permet de répartir la charge sur les
processeurs et sur les entrées/ sorties ;
 Faciliter l’accroissement: l’accroissement se fait par l’ajout de machines sur le réseau ;
 Limiter le transfert d’information (nombre et volume) ;
 Répartition de charge ;
 Augmenter la fiabilité (duplication) ;
 Fusionner des systèmes d’informations ;
 Parce que les Sites sont distants alors il faut qu’il ait les BDR pour localiser les accès
aux données ;
 Comme il y a une forte charge alors il question de multiplier les points d’accès.

II.4 Base de données centralisées


xxviii

Est essentiellement un type de base de données qui est stockée, localisée et maintenue à un
seul endroit. Ce type de base de données est modifié et géré à partir de cet emplacement lui –même.

Cet emplacement est donc principalement tout système de base de données ou un système
informatique centralisé. L’emplacement centralisé est accessible via une connexion internet (LAN,
WAN, etc.). Cette base de données centralisée est principalement utilisée par des institutions ou des
organisations.

Avantages de la base de données centralisé

 Etant donné que toutes les données sont stockées à un seul endroit, il est donc plus facile
d’accéder aux données et de les coordonner.

 La base de données centralisée à une redondance de données très minimale puisque toutes les
données sont stockées en un seul endroit.

 C’est moins cher par rapport à toutes les autres bases de données disponibles.

Désavantages :

 Le trafic de données dans le cas d’une base de données centralisée, est plus.
 Si une défaillance du système se produit dans le Système centralisé, toutes les données seront
détruites.

Figure II. 6 Architecture centralisée


xxix

II .5. Base de données fédérées

Une base de données fédérée : est un ensemble de plusieurs bases de données


hétérogenèse capables d’inter opérer via une vue commune (modèle commun).

Selon le prof BATUBENGA, une base de données fédérées est une base de données
fédérées à Plusieurs bases de données hétérogènes accèdent comme une seule via une vue commune
(un modèle commun).

Figure II. 7. Architecture de base de donnée fédérée

Fédération : Donner aux utilisateurs une vue unique des données implémentées sur plusieurs systèmes a priori

-
hétérogènes, c.-à-d. des plates formes, des SGBD et des modèles de données différents.

II.6. Base de données parallèles

La base de données parallèles exploite le parallélisme à l’intérieur d’un même site et peuvent
utiliser plusieurs processeurs ou disques.

Selon J.D BATUBENGA, les données sont distribuées sur plusieurs disques d’un même site
et l’exécution des requêtes peut être parallélisée sur les différentes unités de traitement(CPU) du
site.

Le principal avantage de bases de données parallèles est la vitesse. Le serveur se


décompose d’une demande de base de données utilisateur en parties et expédie chaque partie un
ordinateur séparé. Ils travaillent sur les parties simultanément et fusionner les résultats, de les
transmettent à l’utilisateur. Cela accélère la plupart des demandes de données, permettant un accès
plus rapide à de très grands bases de données.
xxx

Figure II 8 Architecture de base de donnée parallèle

II.7. Multi base

Est un ensemble de plusieurs bases de données (hétérogènes ou non) inter opérant avec une
application via un langage commun et sans modèle commun.

II.8. Banque de données

Est un ensemble de données, propres à un domaine d’application, que des producteurs


réunissent pour ensuite en commercialiser l’usage vers le public extérieur.

II.2. Caractéristiques d’une base de données réparties

Les caractéristiques d’une base de données répartie sont :

1. Une structure de contrôle hiérarchique basée sur un administrateur de base de données


global, qui a la responsabilité centrale sur la base de données répartie entière et sur les
administrateurs des bases.

2. À l’indépendance des données est ajoutée la transparence de répartition qui signifie que
les programmes peuvent être écrits comme si les données n’étaient pas réparties.
xxxi

3. La redondance des données est une caractéristique désirable pour croître l’autonomie
des applications et la disponibilité du système (fiabilité) du système en cas de panne.

4. Un plan d’accès réparti peut être écrit par un programmeur ou produit automatiquement
par un optimiseur. La conception d’un optimiseur est un problème qui peut être
subdivisé en deux catégories.

a) L’optimisation globale : qui consiste à déterminer les données à mettre dans les sites,
et celles qu’il faut transmettre entre les sites.
b) L’optimisation locale : qui consiste à décider comment développer les accès aux
bases de données locales à chaque site.

5. Dans une base de données répartie, la confidentialité ou la protection des données est
assurée par les administrateurs locaux.

6. Un système de bases de données réparties ne doit être confondu avec un système multibase. Un
système de BDR est complet pour décharger les utilisateurs de tous les problèmes de
concurrence, fiabilité, optimisation de requêtes ou transaction sur des données gérées par
différents SGBD sur plusieurs sites.

II.4. Les apports d’une base de données réparties

Il est important que les gens puissent se poser la question de savoir pourquoi : la base
de données réparties ?

Nous recourons aux bases de données réparties pour des raisons ci – après :

 La disponibilité en raison de l’existence de plusieurs copies ;


 Le maintien d’une vision unique de la base de données malgré la répartition ;
 Plus de fiabilité : les bases de données réparties ont souvent des données répliquées. La
panne d’un site n’est pas très importante pour l’utilisateur, qui s’adressera à autre site ;

Meilleures performances : réduire le trafic sur le réseau est une possibilité d’accroître
les performances. Le but de la répartition des données est de les rapprocher de l’endroit où
elles sont accédées.

 Répartir une base de données sur plusieurs sites permet de répartir la charge sur les
processeurs et sur les entrées/ sorties ;
xxxii

 Faciliter l’accroissement : l’accroissement se fait par l’ajout de machines sur le


réseau ;
 Limiter le transfert d’information (nombre et volume) ;
 Répartition de charge ;
 Augmenter la fiabilité (duplication) ;
 Fusionner des systèmes d’informations ;
 Parce que les Sites sont distants alors il faut qu’il ait les BDR pour localiser les
accès aux données ;

Comme il y a une forte charge alors il question de multiplier les points d’accès ;

II.9. Notion sur le SGBDR

II.9.1 Définition de SGBDR

Concernant cette étude qui se base sur la mise en place d’une Base de données
réparties avec réplication asymétrique synchrone pour la gestion de mariages civil et de
divorce en RDC, la notion de système de gestion de base de données réparties (SGBDR) en
sigle est très bénéfique car ce dernier qui nous permet de gérer une base de données
réparties. Mais avant tout nous commençons d’abord par définir un système de gestion de
base de données.

Un SGBD est un logiciel complexe qui permet de gérer et d’utiliser les données que
l’on stocke en utilisant les modèles cités précédemment. La première partie de la section
permet de comprendre le mécanisme d’abstraction à partir duquel se fait le passage du
simple fichier informatique à la gestion de l’information qui se fonde sur l’utilisation d’un
SGBD. Une seconde partie détaille le modèle en couches des SGBD ainsi que leurs
fonctionnalités de base (ERICK INNONCENTI).

Un système de gestion de base de données (SGBD) est un ensemble de programme qui


permet la gestion et l'accès à une base de données.

Il héberge généralement plusieurs bases de données, qui sont destinées à des logiciels
ou des thématiques différentes.

Dans son support de cours BATUBENGA, définit Un système de gestion des bases de
données réparties est un ensemble de logiciels qui gère des collections de bases de données
xxxiii

logiquement reliées, distribuées sur un réseau (bases de données réparties), en fournissant un


mécanisme d’accès qui rend la répartition transparente aux utilisateurs. Il cache aux
applications l’existence de multiples bases.

Un SGBD-R permet de gérer une base de données répartie en faisant appel à des
SGBD locaux, il fournit un mécanisme d'accès qui rend la répartition transparente aux
utilisateurs : Dictionnaire de données réparties, Traitement des requêtes réparties, Gestion
des transactions réparties (pannes !) » Communication de données inter-sites, Gestion de
cohérence et de sécurité.

Client de SGBDR : C’est une application qui accède aux informations distribuées par
des interfaces du SGBDR.

Serveur SGBDR : SGBD gérant une base de données locale intégrée dans une base de
donnée répartie.

Le SGBD (Système de Gestion des Bases de Données) est l'outil principal de gestion
d'une base de données. Il permet d'insérer, de modifier et de rechercher efficacement des
données spécifiques dans une grande masse d'informations. C'est une interface entre les
utilisateurs et la mémoire de masse. Il facilite ainsi le travail des utilisateurs en leur donnant
l'impression que l'information est organisée comme ils le souhaitent. Le SGBD est composé
de plusieurs couches :

 Le SGBD externe (User Interface handler). Sa tâche est d'interpréter les commandes
utilisateurs.
 Le contrôleur sémantique des données (sémantic data controler). Il utilise les
différentes contraintes définies sur la base de données afin de vérifier qu'une requête
d'un utilisateur peut être effectuée.
 Le processeur de requêtes (query processor). Il détermine une stratégie afin de
minimiser le temps d'exécution d'une requête.
 Le gestionnaire de transactions (transaction manager). Il assure la coordination des
différentes demandes des utilisateurs.

 Le gestionnaire de reprise (recovery manager). Il s'occupe d'assurer la cohérence des


données lorsque des pannes surviennent.
xxxiv

 Le système de gestion des fichiers (run-time support processor). Il gère le stockage


physique de l'information. Il est dépendant du matériel utilisé.

De nos jours, la plupart des SGBD fonctionnent selon un mode client/serveur. Le serveur
(sous-entendu la machine qui stocke les données) reçoit des requêtes de plusieurs clients et
ceci de manière concurrente. Le serveur analyse la requête, la traite et retourne le résultat au
client.

II.9.2. LES OBJECTIFS D’UN SGBDR

A. OBJECTIFS D’UN SGBDR

Un SGBDR suit les objectifs suivants :

 Assumer l’indépendance physique des données : la façon de définir les données doit être
indépendante des structures utilisées pour leur stockage ;

 Assumer l’indépendance logique: un utilisateur doit pouvoir percevoir seulement la


partie des données qui l'intéresse (c'est ce que l'on appelle une vue) et modifier la structure
de celle-ci sans remettre en cause la majorité des applications ;

 Assumer la manipulation aisée des données par des non informaticiens, ce qui
suppose des langages "naturels" ;

 Faciliter l’accès efficaces aux données et obtention de résultats aux interrogations en


un temps acceptable"

 Assumer l’administration centralisée des données pour faciliter l'évolution de leur


structure ;

 Assumer la non- redondance : chaque donnée ne doit être présente qu'une seule fois
dans la base afin d'éviter les problèmes lors des mises à jour ;

 Assurer la cohérence (ou intégrité) : les données ne doivent présenter ni ambiguïté, ni


incohérence, pour pouvoir délivrer sans erreur les informations désirées. Cela suppose un
mécanisme de vérification lors de l'insertion, de la modification ou de la suppression de
données ;

 Donner la possibilité pour le partage des données pour un accès multi-utilisateur


simultané aux mêmes données. Il faut entre autre ;
xxxv

 Assurer un résultat d'interrogation cohérent pour un utilisateur consultant une base


pendant qu'un autre la modifie ;

 Assurer la sécurité des données: robustesse vis-à-vis des pannes (il faut pouvoir
retrouver une base "saine" en cas de plantage au cours de modifications) et protection par
des droits contre les accès non autorisés. Donc il assume le contrôle d’accès.

 Assurer l’évolution des structures de données


 Assurer l’accès à plusieurs utilisateurs ;
 Assurer l’exploitation des données ;
 Assurer le stockage de données.
 Un système de gestion de base de données a comme objectif de rendre la répartition des
bases de données transparentes aux utilisateurs.

II. 9.3Propriétés d'un SGBDR

Des objectifs cités ci-dessus découlent les propriétés fondamentales d'un SGBDR :

 Base formelle reposant sur des principes parfaitement définis ;


 Organisation structurée des données dans des tables interconnectées (d'où le
qualificatif relationnelles), pour pouvoir détecter les dépendances et redondances des
informations ;
 Implémentation d'un langage relationnel ensembliste permettant à l'utilisateur de
décrire aisément les interrogations et manipulation qu'il souhaite effectuer sur les
données ;
 Indépendance des données vis-à-vis des programmes applicatifs (dissociation entre la
partie "stockage de données" et la partie "gestion" ou "manipulation") ;
 Gestion des opérations concurrentes pour permettre un accès multi-utilisateur sans
conflit ;
 Gestion de l'intégrité des données, de leur protection contre les pannes et les accès
illicites.

II.9.4. QUELQUES SGBDR

Il existe plusieurs systèmes de gestion de bases de données, dont les plus utilisé sont
les suivants :

 ACCESS : c’est une plate-forme Windows, monoposte, licence commerciale


xxxvi

 SQL SERVER : c’est une plate-forme Windows, mode client/serveur, licence


commerciale.
 ORACLE : c’est une plate-forme Windows et Linux, mode client/serveur, licence
commerciale.
 SYBASE : c’est une plate-forme Windows et Linux, mode client/serveur, licence
commerciale.
 POSTGRESQL : c’est une plate-forme Windows et Linux, mode client/serveur, licence
libre.
 MYSQL : c’est une plate-forme Windows et Linux, mode client/serveur, licence libre.
[Http://fadace.developpez.com/sgbdcmp/] Consulté 24/11/2022

II.10. LES LANGAGES INCLUS EN SQL

SQL-serveur possède un bon nombre de composants logiciels ou langages chargés


de :

Data modification language, soit langage de manipulation de donnée(LMD)

Prenant en charge leur consultation et leur modification de façon optimisée, ainsi que les
aspects de sécurité. Le langage de manipulation de données donne les priorités suivantes :
(SELECT, INSERT, UPDATE, DELETE).

Data definition language, soit langage de définition de données(LDD)

Les instructions de cette catégorie, permettent d’administrer la base de données, ainsi


que les objets qu’elle contient. Elles ne permettent pas de travailler sur les données, et donne
les priorités suivant pour les objets :
(CREATE, ALTER, DROP).

Data contrôle language, soit langage de contrôle d’accès(LCD)

Ce langage nous permet de gérer les accès(autorisations) aux données, aux objets SQL,
aux transactions et aux configurations générales de la base, dans ce langage nous trouvons les
privilèges suivants : : (GRANT, REVOKE, DENY).

II.11. CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES

Comme dans tous les mécanismes, la phase de conception est la plus importante et
déterminante dans la mise en place d'une base de données reparties. Le rôle du concepteur est
xxxvii

de définir les différents fragments de la base et, leurs localisations ; d'évaluer les différents
coûts de stockage et de transfert, et les priorités à respecter. On distingue deux principaux
types de conception : la conception ascendante et la conception descendante.

a. Conception descendante

Elle est utilisée lors de la constitution de nouvelles BDR. La démarche consiste à partir
du schéma global, de construire des schémas locaux, c.à.d. qu’un schéma conceptuel global
est tout d’abord élaboré, puis les diverses entités de ce schéma sont distribuées sur les sites, ce
qui conduit à, la définition des schémas locaux.

Ces différentes entités du schéma conceptuel global distribuées sur les différents sites
sont appelées les fragments.

Figure II 9. Architecture descendante

b. Conception ascendante

Elle permet l'intégration de bases de données locales existantes dans une base
distribuée. Il s'agit cette fois de construire un schéma global à partir de schéma locaux,
généralement existants.

Cette démarche est la plus difficile puisqu'en plus des problèmes techniques identiques
à ceux inhérent à une conception descendante, il faudra résoudre des problèmes
d'hétérogénéité des systèmes ou même sémantiques de l'information. Cette approche nécessite
plus souvent une réconciliation sémantique des schémas participants.
xxxviii

Figure II 10.Architecture ascendantes

II.12. REPLICATION DE LA BASE DE DONNEES

La réplication est d’une importance capitale dans le cadre de la gestion d’une base de
données réparties car elle permet de mettre les informations à jour.

Dans son support Pierre KAFUNDA définit la réplication comme étant un processus
qui consiste à copier et à mettre à jour les objets (tables, information, index…) entre différents
sites qui peuvent être éloigné géographiquement. Cette mise à jour peut s’enclencher
automatiquement ou manuellement.

II.13. FRAGMENTATION

La fragmentation est le processus de décomposition d’une base de données en un sous


ensemble de sous bases appelées fragment.

On définit la fragmentation comme étant le processus de décomposition d’une Base de


données logique (telle que la voie des utilisateurs) en un ensemble de sous bases de données
appelés fragments.

CARACTERISTIQUES : la fragmentation doit être sans perte d’information, pour


toute donnée d’une table R, il existe un fragment qui de la table R qui possède cette donnée.

Nous pouvons les classer en trois catégories. Notamment, la fragmentation horizontale,


verticale et mixte.

a. Fragmentation vertical
xxxix

La fragmentation verticale d’une relation globale est la subdivision de ses


attributs (colonnes) en groupes. Les fragments sont obtenus par projection de la
relation globale sur chaque groupe. C’est important en base de données répartie car
chaque groupe d’attributs peut contenir les données ayant des propriétés communes.
L’unité de fragmentation dans ce cas est l’attribut.

Tableau II.2 Exemple d’une fragmentation verticale sur la gestion des commandes.

Commande

no_cmde Client Produit Qté

1 1 51 10

2 2 62 12

3 5 64 25

4 4 18 51

b. La fragmentation horizontale

La fragmentation horizontale consiste à partitionner les tuples (lignes) d’une relation


globale en dessous ensembles (sous schéma). C’est important pour les bases de données
réparties où chaque sous ensemble peut contenir les données ayant les mêmes propriétés.
L’unité de fragmentation dans ce cas est l’occurrence.

Chaque fragment est défini comme une opération de sélection sur une relation globale.
La relation initiale sera obtenue par union des fragments.

Tableau II.3 Exemple d’une fragmentation horizontale la régionalisation d’une entre8prise

8
fr.slideshare.net » base-de-données- Reparties
https://fr.slideshare.net/sabriabdou/base -de-données reparties consulté le 6/6/2022
xl

Client

Numéro Nom Province

1 Héritier Katanga

2 Rachel Kinshasa

3 jeannette Kasaï oriental

Tableau II.4 En fragmentant horizontalement par rapport à la province on a :

Client 1

Numéro Nom Province

1 Marcel Kongo Central

4 Jude Kongo Central

Client 2

Numéro Nom Province


xli

2 Irène Kinshasa

3 Brunette Kinshasa

A. La fragmentation mixte

La fragmentation mixte résulte de l’application successive de fragmentation


horizontale et de la fragmentation verticale sur une relation globale. La recomposition de la
relation initiale se fait par une succession inverse d’unions (recomposition des fragments
horizontaux) et de jointures (recomposition des fragments verticaux). L’unité de
fragmentation dans ce cas est la valeur.

Exemple : Considérons une base de données constituée de 3 relations (compte,


client et agence) distribuée sur 2 sites : site 1 et site 2 ; avec compte et client sur site 1; et
agence sur site 2.

II.15 Allocation

Lorsque le concepteur arrive au terme de fragmenter sa base, il lui faut en deuxième lieu
allouer chaque fragment sur son site correspondant. Cette phase est appelée Allocation.

L'affectation des fragments sur les sites est décidée en fonction de l'origine prévue des
requêtes qui ont servi à la fragmentation. Le but est de placer les fragments sur les sites où ils
sont les plus utilisés, et ce pour minimiser les transferts de données entre les sites.

L’allocation peut se faire avec réplication ou sans réplication. Sachant que la réplication
favorise les performances des requêtes et la disponibilité des données, mais est coûteuse en
considérant les mises à jour des fragments répliqués. (Rim Moussa, 2006)

Il est à savoir que l’allocation c’est une étape qui vient après la fragmentation parce que
on doit d’abord décomposer la base de données en plusieurs sites ce qui permettra d’allouer
ces sites aux différents fragments.

II.16 TYPES DE REPLICATION

SYMETRIQUE ET ASYMETRIQUE

1. Réplication Symétrique
xlii

A l’opposé de la réplication asymétrique, la réplication symétrique ne privilégie


aucune copie, elle permet des mises à jour simultanées de toutes les copies par des
transactions différentes. Dans ce cas chaque copie peut être mise à jour à tout instant et assure
la diffusion des mises à jour aux autres copies. Ce mode pose le problème de concurrence
d’accès, en risquant de faire diverger les copies. Un algorithme global de résolution des
conflits doit donc être mis en œuvre.

Pour la réplication symétrique aussi on deux modes la réplication symétrique


synchrone et asynchrone. La réplication symétrique synchrone gère des accès
concurrentiels aux écritures, toutes les copies sont accessibles à la fois en lecture et en
écriture. Chaque copie possède ses propres triggers qui lors de la réception d’une requête de
mise à jour déclenchent le déploiement de cette dernière vers toutes les autres copies. A ce
moment entre en jeu le protocole de validation atomique qui doit s’assurer que la transaction
est bien validée sur toutes les copies ou sur aucune.

2. Réplication asymétrique

La réplication asymétrique distingue un site maître chargé de centraliser les mises à


jour, il est appelé aussi site primaire, il est le seul autorisé à mettre à jour les données et est
chargé de diffuser les mises à jour aux autres copies dites secondaires (esclaves). Dans ce
mode de réplication, le site primaire effectue les contrôles et garantit l’ordonnancement
correct des mises à jour. Le problème de la gestion de copie asymétrique est la panne du site
maître. Dans ce cas, il faut choisir un remplaçant si l’on veut continuer les mises à jour. On
aboutit alors à une technique asymétrique mobile dans laquelle le site maître change
dynamiquement. Il devient nécessaire de gérer à la fois les problèmes de pannes qui
provoquent des échecs de transactions et l’évolution des travaux.

Il existe la réplication asymétrique synchrone et asynchrone : La réplication


asymétrique synchrone utilise un site maître qui pousse les mises à jour en temps réel vers un
ou plusieurs sites esclaves.

- Réplication symétrique synchrone : Lors de la réplication symétrique synchrone, il n'y a


pas de table maîtresse. L'utilisation de trigger sur chaque table doit différencier une mise à
jour client à répercuter d'une mise à jour par réplication.

- Réplication symétrique asynchrone : Dans ce cas, la mise à jour des tables répliquées est
différée. Cette technique risque de provoquer des incohérences de données.
-
xliii

CHAPITRE 3 ANALYSE PREALABLE

III.0. Introduction

Ce chapitre va nous permettre à mieux faire l’analyse approfondie de notre travail ;


donner une idée générale sur la suggestion qu’on apporte à la maison communale de lemba
sur le problème de gestion de mariage et de divorce vu les multiples processus qui se passe
dans la commune avant d’enregistrer dans la base de donnée.

III.1 PRESENTATION DE LA MUNICIPALITE DE LEMBA

III.1.1. HISTORIQUE DE LA COMMUNE DE LEMBA

A l’instar de toutes les migrations de la population du continent africain, la population


de la République Démocratique du Congo n’était pas mise à l’écart.

III.1.1.1 DE L’HISTOIRE MIGRATOIRE ET EMIGRATOIRE

C’est dans ce contexte qu’un groupe d’hommes appelés HUMBU, venus du Kongo dia
Ntotila, une zone intermédiaire entre la République Démocratique du Congo et l’Angola,
s’installèrent au sud –est de la ville de Léopoldville, dans l’actuel District de mont-Amba qui
est composé des communes ci –après : lemba, matete, kinsenso mont-Ngafula, Makala, Ngaba
et limete, et un autre vers la commune de barumbu et
Kinshasa.

Ce peuple HUMBU, après avoir chassé les pygmées autochtones et premiers occupants
du Congo, ils ont récupéré les territoires ci – haut énumérés, et le chef Humbu installa son
siège à Mbaza- lemba, qui signifie : le village de lemba, au niveau de l’église catholique,
Notre dame de la sagesse à côté du bâtiment administratif de l’université de Kinshasa, ex
lovanium, avec influence sur les restes des agglomérations environnâtes.
xliv

Le village Mbaza- lemba deviendra petit-à-petit, une grande agglomération, centre


commercial et d’échange des produits entre les Humbus et les autres trafiquants qui venaient
du haut et Bas fleuve.

Compte tenu de sa densité et de sa fréquence transaction économique, le village Humbu


sera admis sous statut du territoire annexe de Léopoldville de 1950 à 1959, l’administrateur
de territoire était assisté par le chef du village, mais ce territoire n’avait pas d’autonomie, ni
de personnalité juridique jusqu’au 20janvier 1968.

III.1.1.2. DE LA CREATION

Parmi les anciennes zones annexes à l’époque devenues communes urbaines par
l’ordonnance- loi n 68-24 du 20 janvier 1968, nous citons : Bumbu, Kimbaseke, Kisenso lemba,
Makala, Maluku, Masina, Mont –ngafula, Ngaba, N’sele et selembao.

Les 11 zones annexes ont rejoint les 13anciennes communes existantes qui sont :
Barumbu, Bandalungwa, Gombe, Kalamu, Kasa-vubu, Kinshasa, kintambo, limete, lingwala,
matete, N’djili, Ngaliema et Ngiri-Ngiri.

Ce pendant que la ville de Kinshasa comptera 24 communes par l’ordonnance-loi n 68-24


du 20 janvier 1968, complétée par l’arrêté ministériel n69-0042 du 23 janvier 1969 de son
excellence Monsieur le Ministre de l’intérieur, portant dénomination, limitation et détermination
de nombre de communes de la ville de Kinshasa.

De 1950 à 1955, la localité LEMBA sera placée sous le statut juridique du territoire
annexe de la ville de Kinshasa, et dirigée par un administrateur du territoire. Mais dépourvu de
la personnalité civile et juridique et moins l’autonomie financière.

Les Autorités municipales se sont succédés sous statut ; il s’agit notamment de :

1. 1959-1960 : Carlos Lopez ;


2. 1960-1961 : KILEMBA
3. 1961-1963 : NGAPANI MBONITENE ;
4. 1963-1964 : NGOMBELE ;
5. 1964-1966 : MANGALA Xavier ;
6. 1966- 1967 : MAZILA jean Romain ;
7. 1967-1968 : NGINA MOBA.
xlv

Selon l’arrêté n° 211 /429 du mois d’octobre 1957, fixant les noms et les limites des
communes de la ville de Léopoldville ; ces communes firent complétées en 1959 par deux
autres à savoir : MATETE et NGABA.

Les dispositions générales contenues dans les arrêtés royaux du juillet 1937, relèvent
l’organisation territoriale de la province de Léopoldville.

L’ordonnance loi du 12 février 1913 fut l’un des textes légaux les plus importants qui
imposant aux africains résidents dans les circonscriptions urbaines de se constituer en
quartiers distincts.
En effet, compte tenu de l’importance de sa population, LEMBA eut le privilège
d’héberger les jeunes élites intellectuelles et devient zone urbaine aujourd’hui commune par
l’ordonnance- loi n°68-24 du 20 janvier 1968.

Ainsi, les autorités municipales se sont succédées à la tête de la Commune de LEMBA


de 1968 jusqu’à ces jours sont les suivants :

0.1 1968-1970 : KAZIAMA KITANGULA


0.2 1970-1972 : ZOLANA LUNGUDI
0.3 1972-1974 : LINGOMBA
0.4 1974-1976 : BULA MUKUELA
0.5 1976-1977 : BOLEKELA BOYOMBE
0.6 1977-1978 : MWANA VULALESHI
0.7 1978-1982 : MALOLO YOULOU MANSUE
0.8 1982-1988 : MANZENGU NGALA MONDONGA
0.9 1988-1989 : KABANGU NTAMBUE
10 .1989 -1994 : WELOLI KANDA NZALE
11.1994-1997 : KASONGO KAZADI
12.1997-1999 : SUNDUKU BEAL BINDAL
13.1999-2002 : MUNSEKE MUSISILA
14.2002- 2005 : MUKASH KALEL
15.2005-2006 : LONGO APOLONIA
16.2006- 2008 : MWAMBA NKUBA
17.2008-2012 : LUBO YAMBELA David
18.2012-2019 : Me KAPUTU MAFULA Toussaint
19.2019 à nos jours : NSEKA BEKADJWA Jean.
xlvi

III.1.2. Cadre géographique de la commune de LEMBA

 Superficie : la commune de LEMBA à une superficie de 25.70km.

 Sur le plan climatique: Pour ce qui concerne le climat, la commune sous


examen connait un climat chaud et humide selon l’alternance de deux saisons dont :
la saison pluvieuse qui compte 9 mois et la saison sèche allant jusqu’à 3 mois.
 Situation géographique : Conformément à l’arrêté n° 69-0042 du 23 janvier 1969,
du Ministre de l’intérieur, fixant les limites des communes de la ville de Kinshasa ; la
commune de lemba est limitée de la manière suivante :

 A l’Est : par la commune de Matete et celle de kinsenso par la rivière Matete, de l’axe
du Boulevard Lumumba jusqu’en aval de sa source, une ligne droite de la vallée et du
prolongement du ravin sur l’avenue kisantu jusqu’à la rivière kwambila ;

 Au Nord : par la commune de limete, du boulevard Lumumba et l’axe du cercle


intérieur de l’Echangeur, l’avenue Kikwit, passant en face de la Foire internationale de
Kinshasa, (FIKIN) jusqu’au pont MUNGUL DIAKA sur la rivière Yolo ;

 A Nord – ouest : la commune de Makala longeant l’avenue By pass et celle de Mont-


ngafula qui va de la bifurcation de l’avenue By pass et la route kimwenza au triangle
jusqu’à la source de la rivière Manionsi.

 Au sud : par la commune de Mont –ngafula à la hauteur du plateau des résidents des
professeurs de L’UNIKIN.
 Au sud-Est par la commune de kisenso.
 Latitude et longitude
La commune de lemba se situe sur la latitude de 15°C et la longitude est de 13°C.

III.2. Organisation administrative

Cette commune est constitué administrativement de 13 quartiers plus les deux camps
l’un policier et l’autre Militaire notamment : Echangeur, Ecole, commercial, salongo, camp
Kabila et camp O.S.O. (Officiers et sous-officiers) et 34 services, dont 6 services relevant du
Ministère de l’intérieur, il s’agit de : Secrétariat, personnel, population, Etat-civil, contentieux,
transport et engins sans moteur et les trois services relèvent des différents Ministères appelés
communément services techniques , mis à la disposition de l’autorité municipale et les marchés
municipaux : Makongo, Manzeku, Mbanza- lemba, livulu et Mbila.
xlvii

 Démographie
La commune de LEMBA est une agglomération urbaine qui regroupe en son sein, des
hommes et des femmes des certaines tribus de la République Démocratique du Congo,
partageant entre eux des différentes cultures et exerçant une certain nombre d’activités
diverses. Les Ethnies et les tribus dominantes dans ladite commune sont les suivants : Yaka,
Mbala, yansi, pour la province de Bandundu ; Yombe, Tandu pour la province de Bas-Congo ;
Mongo, Ngombe pour la province de l’Equateur ; luba pour les deux provinces de Kasaï.

L’aspect démographique est dynamique et actuellement il s’y dégage une augmentation


rapide due à l’exode rural suscité entre autre par les guerres, les chômages, les études
supérieures et universitaires chez les jeunes et aux naissances accrues et non contrôlées.

Actuellement la commune de LEMBA compte 280.559 habitants dont 278 .683


nationaux et 1.876 étrangers ayant une densité de 10.052 habitants par km.

 ORGANISATION FONCTIONNELLE

a) La commune de LEMBA compte deux organes principaux pour son bon


fonctionnement. Il s’agit de conseil communal et l’exécutif communal.

 CONSEIL COMMUNAL

a) La composition

Le conseil communal est l’organe délibérant ou consultatif qui est composé


essentiellement des conseillers communaux élus au suffrage universel ; qui a comme rôle de
contrôler les actions politico- administratives posées par l’autorité Municipale.

b) Le Bureau du conseil communal

Le Bureau de l’organe délibérant est composé des membres du conseil élus au second
degré pour exercer respectivement les fonctions de :

- Président du conseil ;
- 2 vice-présidents du conseil ;
- 1 Secrétaire permanant du conseil ;
- 1 Secrétaire rapporteur du conseil ;
- 1 Questeur ;
- 1 Questeur Adjoint.

c) Personnel Administratif
xlviii

Le personnel administratif est constitué de :


- Secrétaire administratif ;
- Mandateur du Budget ;
- Rédacteur ;
- Dactylographe (informaticien) ;
- Huissier ou facteur.
Il sied de signaler que faut des élections locales en République Démocratique du Congo,
cette structure demeure non opérationnelle jusqu’à ce jour.

Le conseil communal est un organe consultatif de la commune ou se traitent toutes les


questions politiques et sécuritaires avant de prendre une quelconque décision y afférant.

 L’Exécutif communal

C’est un petit gouvernement local ou municipal composé du Bourgmestre et son adjoint,


chef de Bureau.

 Le Bourgmestre

 Sur le plan politique


Il est l’Autorité politique de la municipalité et le représentant légal du chef de l’Etat au
niveau de la commune.
 Sur le plan administratif
Le Bourgmestre est le garant de l’administration publique, le dernier mot sur tous les
actes administratifs à poser lui revient, il tient le monopole de signer tous les documents
administratifs et il est l’un due habileté à engager la commune par sa signature.

 Du point de vue de la police :

Il se sert de la police Nationale Congolaise en cas de débordement qui veut troubler


l’ordre public pour restaurer la paix, l’ordre au sein de la population.

Il contrôle les actions policières et prend l’autorité sur cette dernière en cas de violation
de règlements militaires en collaboration avec les autorités policières.

 Sur le plan sécuritaire


xlix

Il préside les réunions de sécurité dans sa juridiction et fait le suivi des dispositions
prises pour leurs applications en collaboration avec son adjoint.

 Sur le plan financier

Contrairement à son Adjoint qui est le sensibilisateur, le Bourgmestre est l’ordonnateur


principal des finances dans sa commune. Il engage les dépenses de la commune sur proposition
de son Ordonnateur délégué.
 Le Bourgmestre Adjoint

Le Bourgmestre Adjoint est la deuxième personnalité de la commune, il s’occupe


principalement des crédits on l’appelle gestionnaire des crédits ; il remplace le Bourgmestre
en cas d’empêchement ou d’absence et engage la commune.

 Le chef de Bureau

Le chef de bureau est le fonctionnaire le plus gradé de l’administration communale. Il


représente le ministère de l’intérieur de la commune. Il joue également le rôle du secrétaire
général et coordonne tous les services au sein de la commune. Il est l’équivalent du chef de
Division urbaine au niveau central.

 Les services organisés dans la commune de LEMBA

Il existe naturellement trois sortes de services : les services administratifs, les services
techniques et les services spéciaux.

 Les services Administratifs ou services du ministère de l’intérieur

Sont les services qui dépendent du ministère de l’intérieur par exemple le service de
l’Etat-civil, le service de la population, le service du personnel, le secrétariat, etc.

 Les services techniques


Sont ceux qui sont mis à la disposition de la commune mais dépendant directement des
Ministères dont ils relèvent. C’est entre outres : le service de budget, de la comptabilité, de
l’ordonnancement, de l’économie, de Sport et loisir, etc.

 Les services Spéciaux


Ces services sont attachés directement à l’autorité municipale. Ils ont pour mission
d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que l’encadrement de la population
tant étrangère que nationale. Il s’agit de : l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), la
Direction des Migrations (DGM) et la police National congolaise (PNC).
l

0RGANIGRAMME DE LA COMMUNE DE LEMBA

BOURGMESTRE

BOURGMESTRE ADJOINT

CHEF DE BUREAU

SECRETARIAT
ANR DGM PNC

DIFFERENTS QUARTIERS SERVICES ADMINISTRATIFS


SERVICES TECHNIQUES

ANT.FONC. P/A
ECOLE
BUDJET
FOIRE PERSONNEL
ORDONNANCEMENT
COMMERCIAL POPULATION COMPTABILITE
MASANO ETAT CIVIL ECONOMIE

KEMI CONTENTIEUX IPMEA

LIVULU CULT.ET ARTS


T.E.S.M
ENVIRONNEMENT
MBANZA- LEMBA MARCHES
DECO
KIPWANZA
AGRICULTURE
MADRANDELE
ZONE DE SANTE
MOLO TRAV .PREV.SOCIALE

ECHANGEUR TOURISME

SALONGO HABITAT

GOMBELE ENERGIE
li

DROITS HUMAINS
CAMP BUMBA
TRANSPORT ET
CAMP KABILA
TRAV.PUBL. INFRA.

AFFAIRES SOCIALES

JEUNESSE
III.3. Analyse de l’existant
SPORTS ET LOISIRS

II.3.1 Analyse de poste travail GENRE FAM.ENFANTS

Tableau III.2 : fiche descriptive d’analyse de poste de travail

Fiche descriptive d’analyse de poste de travail

Application : Kinshasa 20 /10/2018


Analyste :

N° poste Attribution Documents Documents Documents Moyens


Reçus envoyés archivés utilisés

01 Bourgmestr Il officie les Fiche Livret de - Manuel et


différents mariage ménage et semi –
e
mariages de sa acte de automatique
juridiction mariage

02 Proposé(e) à Il supervise tout Le registre Fiche de - Manuel et


l’état civil ce qui se passe mariage informatisé
au niveau du
bourgmestre qui
est son chef
directeur
lii

03 Commis Il est chargé Fiche de Fiche de Fiche de -


chargé(e) de d’enregistrement projet de projet de projet de
mariage des différents mariage mariage et mariage
mariages et registre
perçoit le frais de
fiches qui
composent les
actes de mariages

III. 3.2 Analyse des documents utilisés

Dans cette analyse, nous allons présenter les différents documents qui circulent pendant
le processus de mariage.

1. La fiche de renseignement

A/ Rôle : C’est un document qui explique aux mariés les différentes formes des régimes
matrimoniaux du mariage pour leur permettre d’opter pour l’un des régimes, à travers leurs
signatures sur l’acte de mariage.
B) Modèle :

Tableau III.3. Modèle de la fiche des renseignements

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


VILLE DE KINSHASA

COMMUNE DE LEMBA

1 Identité de l’époux Identité de l’épouse


Nom : Nom :
Post-nom : Post-nom :
Prénom : Prénom :
Né à : Né à :
Le : Le :
Fils : Fils :
Et de : Et de :
Profession : Profession :
Village : Village :
Secteur : Secteur :
Territoire : Territoire :
District : District :
Province : Province :
Adresse : Adresse :
liii

2 Identité du Père de l’époux Identité du Père de l’épouse

Nom: Nom:
Post-nom: Post-nom:
Né à: Né à:
Le: Le:
Profession: Profession:
Adresse: Adresse:

3 Identité de la mère de l’époux Identité de la mère de l’épouse


Nom: Nom:
Post-nom: Post-nom:
Né à: Né à:
Le: Le:
Profession: Profession:
Adresse: Adresse:

4 Témoins (Couple)

Nom : Nom :
Post-nom : Post-nom :
Né à: Né à:
Le: Le:
Profession: Profession:
Adresse: Adresse:
5 Ayant droit Règles : (cocher la mention utile)

Nom : Séparation des biens


Post- nom : Communauté réduite aux acquêts
Montant versé /DOT : Communauté universelles des biens
liv

Tableau III.4. Description de la fiche


CODE DESCRIPTION TYPE TAILLE
NomEP Nom de l’époux AN 15
PostEP Post nom de l’époux AN 15
Prenep Prénom de l’époux AN 15
lieuNaissEP Lieu de naissance de l’époux AN 25
dateNaissEP Date de naissance de l’époux AN 15
NomPrEP Nom du père de l’époux AN 15
NomMrEP Nom de la mère de l’époux AN 15
ProfEP Profession de l’époux AN 25
VillEP Village de l’époux AN 25
SectEP Secteur de l’époux AN 25
TerrEP Territoire de l’époux AN 15
DistrEP District de l’époux AN 15
ProvEP Province de l’époux AN 15
AdrEP Adresse de l’époux AN 15
AyDrEP Ayant droit de l’époux AN 15
TemEP Témoin de l’époux AN 15
NomEPse Nom de l’épouse AN 15
postEPse Post-nom de l’épouse AN 15
prenEpse Prénom de l’épouse AN 25
Lieunaissepse Lieu de naissance de l’épouse AN 15
dateNaissEPse Date de naissance de l’épouse AN 15
NomPrEPse Nom du père de l’épouse AN 15
NomMrEPse Nom de la mère de l’épouse AN 25
ProfEPse Profession de l’épouse AN 25
VillEPse Village de l’épouse AN 25
SectEPse Secteur de l’épouse AN 15
TerrEPse Territoire de l’épouse AN 15
DistrEPse District de l’épouse AN 15
ProvEPse Province de l’épouse AN 35
AdrEP Adresse de l’épouse AN 15
TemEP Témoin de l’épouse AN
Mntverser Montant à verser N
lv

2. Note de perception

A/Rôle : C’est une note qui permet aux mariés de demander le projet de mariage au service de
l’état-civil après paiement à la caisse.

B) Modèle :

VILLE DE KINSHASA

COMMUNE DE LEMBA

Note de perception
Service de l’Etat-civil

Numéro note : .................................................................................


Couple ……………………………………………………………………………………

Fait à Kinshasa le .../.../….

Figure III.5 Note de perception

C) DESCRIPTION

CODE DESRIPTION TYPE TAILLE


NumCpte Numéro de compte N 10
Couple Nom de couple AN 30
Datelivr Date de livraison Date 25

3. Registre spécifique

A) Rôle : c’est le document utilisé pour enregistrer tous les actes de mariages après
codification en numéro et volume.

B) Description
CODE DESRIPTION TYPE TAILLE
NumCpte Numéro de compte N 10
Couple Couple AN 30
Datelivr Date de livraison Date 15

3. Registre spécifique
lvi

A) Rôle : c’est le document utilisé pour enregistrer tous les actes de mariages après
codification en numéro et volume.

B) Modèle :

VILLE DE KINSHASA

COMMUNE DE LEMBA

REGISTRE SPECIFIQUE

Identité
Nom……………………………………………………………………………………
Post nom………………………………………………………………………………
Prénom ……………………………………………………………………………….
Adresse………………………………………………………………………………….
Numéro d’acte………………………………………………………….
Volume numéro………………………………………………………………………

CODE DESCRIPTION TYPE TAILLE


Nom AN 15
AN
PstNom Post-nom AN 15
PrNom Prénom 15
AN
Adr Adresse 35
Numéro d’acte AN 10
NumAct
VolNum Volume numéro AN 10

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


VILLE DE KNSHASA
lvii

COMMUNE DE KASAVUBU

ETAT-CIVIL
Acte n°…… /….
Folio n°……
Volume n °….
ACTE DE MARIAGE
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
KINSHASA LEMBA…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………Date…/…/………………………………………………………………….
Mr……………………………… Et Mme……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Officier Civil

(Sceau et Signature)
Figure III.7 Acte de mariage

C) DESCRIPTION

Tableau III.8 Description


CODE DESCRIPTION TYPE TAILLE
NumAct Numero de l’acte N 10
NumFolio Numéro de folio N 10
numVol Numéro de volume N 10
nomEp Nom de l’époux AN 30
nomEpse Nom de l’épouse AN 30
offCiv L’officier civil AN 30

III.3.3 Analyse de moyens de traitement


lviii

A. Analyse de moyens humains


Tableau III.9 Fiche d’analyse des moyens humains

FICHE D’ANALYSE DES MOYENS HUMAINS

PROJET : …GESTION DE MARIAGES ET


DIVORCES………………………………………………
ANALYSTE : …PEMBE…………………………………………….
DATE : ……LE 07. /11/2022…………………………………………………

N° Fonction Effectif Niveau d’études Ancienneté

1. Bourgmestre 2 Licencié -
Licencié
2. Préposé 1 Licencié -

3. Percepteur 1 Gradué 1 an

4. Réceptionniste 1 Gradué 2 ans

5. Hologramme 1 Gradué 2 ans

6. Rédacteur 2 D6 4 ans

7. Huissier 3 - 5 ans
2 ans
1 an

Tableau III.10. Fiche d’analyse des moyens matériels


lix

FICHE D’ANALYSE DES MOYENS MATERIELS


PROJET …GESTION DE MARIAGES ET DIVORCES ……………………………………………
ANALYSTE : PEMBE…………………………………………….
DATE : …Le 07 /11/2022……………………………………………………

N° Matériel Quantité Date Durée Etat


d’acquisition d’amortissement
1. Papier 1 rame - 3 mois Bon

2. Stylo 1 boîte - 2 mois Bon

3. Encre correcteur 5 - 5 mois Bon

4. Agrafeuse 3 - 5 mois Bon

5. Calculatrice 2 - 1 an Bon

6. Chaises 5 - 1 an Bon

7. Table 2 - 2 ans Bon

8. Fardes 10 - 5 ans Mauvais

9. Armoires 1 - 5 ans Mauvais

B. Analyse de moyens financier

Contrairement à son Adjoint qui est le sensibilisateur, le bourgmestre est l’ordonnateur


principal des finances dans sa commune. Il engage les dépenses de la commune sur proposition de
son ordonnateur délégué, et dans cette analyse nous recourons aux documents suivants :

 Attestations : pour avoir l’attestation de mariage les couples doivent payer une somme
d’argent demandé ;
 Actes : concernant l’acte de mariage, il est demandé aux couples de payer une somme
de ;
 Certificats : ainsi que le certificat est payable dans la commune de Lemba ;

III.3.4. Analyse de flux d’information

A. Narration
lx

Les différents processus qui entrent en jeu pour l’enregistrement du mariage dans la
commune de LEMBA sont les suivants :

Renseigné auprès du futur couple sur le versement de la dot, il remet au futur couple
la fiche de renseignement sur le futur couple.
Après avoir rempli la fiche, l’agent le conduit auprès du percepteur pour le paiement
des frais administratifs, qu’il remettra à la fin de la journée au caissier communal avec une
note de perception.
Après toutes ces formalités, l’officier de l’état-civil publiera à la valve la liste des
mariages quinze jours avant la cérémonie officielle.
Après quinze jours, s’il n’y a aucun recours opposable au mariage, on enregistre le
futur couple dans le registre spécifique et on passe à la cérémonie solennelle devant l’officier
de l’état-civil.
Enfin, l’acte est établi en bonne et due forme en deux exemplaires par le service puis
paraphé par le préposé à l’état-civil avant d’être transmis pour recevoir la sanction ou la
signature du bourgmestre en sa qualité de l’officier de l’état-civil.

Après la signature de l’officier, un exemplaire sera remis aux mariés et un autre sera
classé par le commis classeur.

B. Diagramme de flux d’information


Le diagramme de flux d’information est la description de tous les flux entre tous les
acteurs internes et externes du système. L’analyse organisationnelle donne les résultats
suivant :

(1)
(3) (5) (6)
(4) Agent
(12) (7) C.E.M.C Percepteur Caissier
(9) (8)
(11) (10)(13)

(2)
O.E.C Valve

Commis
classeur P.E.C
61

Description de flux d’information :

((N COUPLE ETAT CIVIL PERCEPTEUR CAISSIER O.E.C COM. CL


°
100 200 300 400 500 600
10 20 30 40 50
1 2 2 1 2
1 Présentation - Réception - Réception - Réception - Réception Réception acte
service E.C couple fiche couple journal de caisse rapport classement
- Entretien - Perception - Etablissement - Etablissement
- Remise fiche frais rapport à OEC - affichage
- Etablissement
reçu
FICH 102 J. CLAS RAPPO LISTE ACTE
201 RECU
102

301
2 - Réceptio - Réception 103 401 -104 Etablissement
n fiche fiche remplie acte
- Rempliss - Transmission - Enregistrement
age pour paiement - signature
- fiche
 : Demande du mariage civil par le couple ;
 : Remise de la fiche de renseignement au couple ;
 : Récupération de la fiche par l’agent C. E.M.C ;
 : payement des frais ;
62


 : remise de la preuve de payement ;
 : Rapport des perceptrons des frais administratifs ;
 : Envoie de la fiche de renseignement sur le couple ;
 : Affichage de la liste des couples ;
 : Recours opposables (constatations) ;
 : Envoie de la liste des couples enregistrés au proposé à l’état civil (P.E.C) ;
 : Envoi de l’acte de mariage à l’officier Etat civil ;
 : Remise de l’acte au couple ;
 : Remise d’une copie de l’acte de mariage au commis classeur pour le classement.

 Dictionnaire de données
 C.E.M.C : Chargé d’enregistrement des mariages ;
 O.E.C : Officier Etat Civil ;
 F.R.F.C : Fiche de renseignement sur le futur couple ;
 P.E.C : proposé à l’Etat Civil ;
 A.M : Acte de Mariage.
63

C. SCHEMA DE CIRCULATION DES INFORMATIONS

FICH 30 FICH ACTE ACTE

30 10 60
20

3 Réception reçu
50

Réception Liste

LISTE 50
2

Reception acte

ACTE
64

III.4. CRITIQUE DE L’EXIXTANT

La critique de l’existant permet de recenser les points forts et faibles du système


existant de la commune de LEMBA.

A. Aspects positifs

Il existe une bonne collaboration entre les agents et une bonne conservation des
documents par le service concerné.

Les visiteurs sont servis par ordre d’arrivés.

B. Aspects négatifs

 L’utilisation des matériaux qui ne sont pas en bon état


 La perte d’informations parce que le système existant pose problème
 (Manque d’une application et une base de données sécurisant les données ;
 Le manque de rapidité dans le traitement des données ;
 Difficulté de retrouver une ancienne information ;
C. Proposition des solutions

 Solutions manuelles

Les solutions manuelles sont celle qui se font sans intervention de l’ordinateur. Voici
les solutions manuelles que nous pouvons suggérer à la commune de Lemba.

Ajouter plusieurs endroits d’enregistrement qui vont permettre aux nouveaux mariés de
s’enregistrer plus rapidement possible.
 Solutions informatiques
A l’inverse, les solutions informatiques, elles vont intervenir l’ordinateur pour sa
réalisation. Pour nous, nous proposons au gouvernement congolais l’informatisation de
toutes les communes de pouvoir mettre en place un système d’information informatisé.
Elle aura pour avantages, entre autres :
- La détection rapide des personnes ayant marié
- La mise en place d’une base de données Réparties pouvant enregistré les différentes
informations sur les mariages et les divorces.
- L’impossibilité pour une personne de se marier à une femme ou à un homme
pendant qu’il n’est pas encore divorcé.
D. Avantages
65

Il va sans dire que la solution informatique reste la meilleure nonobstant les


dépenses y afférentes pour l’acquisition des infrastructures logicielles et matérielles
pouvant permettre le développement de celui-ci.
66

CHAPITRE IV : CONCEPTION ET IMPLEMENTATION DE L’APPLICATION

IV.1. LA CONCEPTION DU NOUVEAU SYSTEME


La conception est une étape fondamentale lorsque l'on veut donner une solution informatique
à un problème posé. Elle couvre des grands concepts parmi lesquels l'analyse et conception
restent une garantie pour un concepteur d'arriver aux bonnes fins dans le processus de ses
activités.
IV.1.1. INTRODUCTION MODELISATION AVEC UML

L’UML (unified modeling language, ou langage de modélisation unifiés.

L'UML (Unified Modeling Language, ou "langage de modélisation unifié" en français) est un


langage permettant de modéliser nos classes et leurs interactions. Autrement dit, c’est un
ensemble de notations graphiques s’appuyant sur des diagrammes et permettant de spécifier,
visualiser et de documenter les systèmes logiciels orientés-objet. Concrètement, cela
s'effectue par le biais d'un diagramme : vous dessinerez vos classes et les lierez suivant des
conventions bien précises. Cela vous permettra ainsi de mieux visualiser votre application et
de mieux la penser.

Avec la version 2.5 du langage de modélisation unifiée, l’UML contient au total 14


diagrammes, mais dans le cadre de cette étude, nous allons faire usage de 4 diagrammes
notamment :
 Le diagramme de cas d’Utilisation,
 Le diagramme de séquence
 Le diagramme de classe
 Et le Diagramme de déploiement.

IV.1.2. DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION

Diagramme de cas d'utilisation (use-case diagram) : c’est la représentation des possibilités


d'interaction entre le système et les acteurs (intervenants).
Un diagramme de cas d'utilisation est un type de diagramme utilisé en UML pendant la phase
d'analyse d'un projet pour identifier la fonctionnalité du système. Il décrit l'interaction des
Personnes ou du dispositif externe avec le système en cours de conception. Il ne montre pas
beaucoup de détails, mais résume seulement certaines des relations entre les cas d'utilisation,
les acteurs et les systèmes Extérieurs au système), c'est-à-dire de toutes les fonctionnalités que
doit fournir le système.
67

Il permet de recueillir, d’analyser et d’organiser les besoins, et de recenser les grandes


fonctionnalités d’un système. En effet, le Diagramme permet de prendre en compte de
diverses interactions entre l’utilisateur et le système. Un diagramme de cas d’utilisation
capture le comportement d’un système, d’un sous –système, d’une classe ou d’un composant
tel qu’un utilisateur extérieur le voit.
Les cas d’utilisations permettent d’exprimer le besoin des utilisateurs d’un système, ils ont
donc une vision orientée utilisateur de ce besoin contraire d’une vision informatique.
Il est très important de tenir compte de cette première étape pour produire un logiciel
conforme aux attentes des utilisateurs.
L’élaboration des cas d’utilisations est fondée sur des entretiens avec les utilisateurs.

IV.1.2.1.. Recensement des Acteurs du système

 DBA (Data base Administrator) ;


 Bourgmestre (ou officier de l’Etat civil agissant comme Bourgmestre) ;
 Chef de service d’Etat civil
IV.1.2.2.Recensement des cas d’utilisation

 Authentification ;
 Gérer les utilisateurs ;
 Listing ;
 Valider le mariage;
 Valider un divorce
 Mettre à jour ;
IV.1.2.3. Les associations

a) Inclusion :

 Authentification, Gérer les utilisateurs ;


 Authentification, Valider le mariage;
 Authentification, Valider le divorce;
 Authentification, Listing ;
 Authentification, Mise à jour ;
b) Extension :

 Gérer les utilisateurs, donner les accès ;


 Gérer les utilisateurs, retirer les accès
 Gérer les utilisateurs, Supprimer les Accès
 Listing, Rechercher
 Listing, Imprimer
 Mettre à jour, Ajouter
 Mettre à jour, Supprimer
68

 Mettre à Jour, Modifier


IV.1.2.4. Présentation des acteurs selon les cas d’utilisation

1. Administrateur

- Authentifier
- Gérer les utilisateurs
- Listing
2. Bourgmestre (Officier d’Etat civil)

- Authentification
- Listing
- Valider le mariage

- Valider le divorce

3. Chef de service Etat civil

- Authentification
- Listing
- Mettre à jour
69

En rapport avec ce qui précède, notre diagramme de cas d’utilisation se présente comme suit :

Figure Iv.1. Digramme de cas d’utilisation

IV.1.3. DIAGRAMME DE SEQUENCE


Le but
Un diagramme de séquence est utilisé en UML pour décrire les phases d'analyse et de
conception. C'est un diagramme d'interaction qui détaille la manière dont les opérations sont
effectuées.
Le nombre de cas d’utilisation pertinent correspond au nombre de diagrammes de séquences.
Le diagramme de séquence permet la description des scénarios de chaque cas d’utilisation en
mettant l’accent sur la chronologie des opérations en interaction avec les objets. Il permet de
présenter les relations de communication entre les objets et les messages qui déclenchent ces
communications.

Dialogue entre les objets


Plusieurs types de messages (actions) peuvent transiter entre les acteurs et objets.
70

 Message simple : le message n’a pas de spécificité particulière d’envoi et de


réception.
 Message avec durée de vie : l’expéditeur attend une réponse du récepteur pendant un
certain temps et reprend ses activités si aucune réponse n’a lieu dans un délai prévu.
 Message synchrone : l’expéditeur est bloqué jusqu’au signal de prise en compte par le
destinataire. Les Messages synchrones sont symbolisés par des flèches barrées.
 Message asynchrone : le message est envoyé, l’expéditeur contenue son activité que
le message soit parvenu ou pris en compte ou non. Les messages asynchrones sont
symbolisés par des demi- flèches.
 Message dérobant : le message est mis en attente dans une liste d’attente de traitement
chez le récepteur.

Présentation des diagrammes de séquences


Dans cette section nous allons présenter les diagrammes de séquence en se référant sur les cas
suivants :
- Authentification des utilisateurs
- Validation d’un mariage
- Validation d’un divorce
1. Authentification d’un utilisateur
Lorsqu’il s’agit d’enregistrer un divorce on passe par les scenarios qui se se présentent sur le
diagramme suivant :
71

Figure iv.2. Diagramme de séquence : cas d’authentification

2. Diagramme de Séquence pour le cas de validation d’un mariage


Les scenarios pour la validation d’un mariage se présentent comme suit :
72

Figure iv.3. Diagramme de séquence cas de validation d’un mariage


73

3. Diagramme de séquence pour le cas validation d’un divorce


Pour valider un cas de divorce, on passe par les scenarios suivants :

Figure Iv.4. Diagramme de séquence pour le cas de validation d’un divorce


74

IV.1.4. DIAGRAMME DE CLASSE


Un diagramme de classe UML est non seulement utilisé pour décrire les structures des objets
et des informations dans une application, mais aussi pour montrer la communication avec ses
utilisateurs. Il représente la description statique du système en intégrant dans chaque classe la
partie dédiée aux données et celle consacrée aux traitements. C’est le diagramme pivot de
l’ensemble de la modification d’un système.
Dans un diagramme de classes UML, les classes représentent une abstraction d'entités ayant
des caractéristiques communes. Les associations représentent les relations statiques entre les
classes. L'agrégation est un type spécial d'association dans lequel les objets sont assemblés ou
configurés ensemble pour créer un objet plus complexe.
Alors notre diagramme de classe se présente comme suit :

Figure iv.5. Diagramme de classes


75

IV.1.5 DIAGRAMME DE DEPLOIYEMENT


Le diagramme de déploiement décrit l’architecture technique d’un système avec une vue
centrée sur la réparation des composants dans la configuration d’exploitation d’un système.
Notre diagramme de déploiement se présente comme suit :

Utilisateur

Protocole TCP/IP
Requêtes SQL

Serveur de Base
de données

Server Client
d’application
Interface Java Protocole TCP/IP
Base de
Requêtes SQL
données SQL-
SQQLJDBC
server

Figure IV.6. Diagramme de déploiement

IV.2. IMPLEMENTATION DU SYSTEME


IV.2.1. Présentation des outils
Matériels
Pour arriver au bout de ce travail nous avons fait recours aux matériels suivants :
 L’Ordinateur Marque Dell, disposant un disque dur de 500 GO marque Duo
cores 2, avec une RAM de 4 GO et un Processeur de 2.2 GHZ.
 Une imprimante Laser qui nous a permis à l’impression du travail
Logiciels
Pour réaliser ce travail nous avons utilisés les logiciels suivants :
76

 SQL-server : il a été utilisé comme système de gestion de base de données ;


 NetBeans : il s’agit de l’IDE (Environnement de développement Intégré) utilisé pour
coder en Java.
 Java : il s’agit de langage de programmation utilisé dans le cadre de ce travail.
 SQLJDBC : il s’agit d’un intergiciel (middleware) permettant la connexion de SQL-
server au Java.
 StarUML : il s’agit de l’outil de modélisation utilisé pour modéliser en UML.

IV.2.2. IMPLEMENTATION DE LA BDR


1. PRESENTATION DU MODEL RELATIONNEL DE LA BASE DE DONNEES

Figure IV.7 : Modèle relationnel


77

2. CREATION DES UTILISATEURS DE LA BASE DE DONNES

CREATION DES CONNECTIONS


USE master
Go
CREATE LOGIN CON_BOURGMESTRE
WITH PASSWORD='BOURG',
DEFAULT_DATABASE= BD_Gestion_Mariages
-------------------------
USE master
Go
CREATE LOGIN CON_CHEF_SVC_ETAT_CIVIL
WITH PASSWORD='CSVCEC',
DEFAULT_DATABASE= BD_Gestion_Mariages
-------------------------

CREATION DES UTILISATEUR


USE BD_Gestion_Mariages
GO
CREATE USER BOURGMESTRE
FOR LOGIN CON_BOURGMESTRE
WITH DEFAULT_SCHEMA=dbo
-------------------------

USE BD_Gestion_Mariages
GO
CREATE USER CHEF_SVC_ETAT_CIVIL

FOR LOGIN CON_CHEF_SVC_ETAT_CIVIL


WITH DEFAULT_SCHEMA=dbo
-------------------------

3. Quelques Interfaces de la réplication de la base de données


78

Figure IV.8. Choix de la base de données à répliquer


79

Figure IV.9. Lancement de l’assistant nouvelle publication


80

Figure IV.10. Sélection de la base de données de publication


81

Figure IV.10 : Choix de la réplication Asymétrique


82

Figure IVC.11. Choix de Mise à jour Synchrone

Figure IV.12. Réussite de la création de la publication


83

IV.2.3. Présentation des interfaces DE L’APPLICATION

INTERFACE DE DEMARRAGE

Il s’agit de l’interface de démarrage s’affichant lorsque l’utilisateur lance l’application

Figure IV.13. Interface de Démarrage

INTERFACE DE CONNEXION

Il s’agit de l’interface permettant la sécurisation demandant à l’utilisateur de s’authentifier.

Figure IV.14. Interface de connexion


84

Cette interface enregistre les parents de couple voudra se marier.

Figure IV.15. Interface de parent


85

INTERFACE DE COUPLE TEMOINS

Cette interface enregistre le couple témoin qui assiste à une cérémonie du mariage civil D’un
couple.

IV.16. formulaire du couple Témoins


86

INTERFACE D’OFFICIER

Cette interface permet l’enregistrement de l’officier d’Etat civil qui a autoriser un mariage
civil ?

Figure IV. Interface Officier


87

CONCLUSION

Après 5 années d’études à l’UNIKIN, comme il est de coutume dans toutes les

institutions de l’enseignement supérieur et universitaire, l’étudiant doit rédiger un travail

de fin de cycle, en ce qui nous concerne, notre travail parle sur la Mise en place d’une

base des données Réparties avec Réplication asymétrique synchrone pour la gestion des

mariages et des divorces en RDC recherche guidée dans la commune de Lemba.

Alors il a été constaté qu’il se pose un problème dans la gestion fiable des mariages et

divorces dans la commune de Lemba.

Plusieurs problèmes ont été soulevé à la problématique de ce travail.

Sur ce, c’est ainsi que nous avons pensé à la mise en place d’une base de données

pouvant gérer les processus de mariages et divorces avec la possibilité de stocker les

données de celui d’une base de données qui va non seulement bien structurer les données,

mais aussi bien et facilement les gérer Par souci de clarté.

Le présent travail tourne autour de quatre chapitres : dont le premier parle sur les

généralités sur le système distribué, le second se concentre sur la

Base de données reparties, le troisième sur analyse préalable, et le dernier chapitre porte

sur la conception et implémentation de l’application. Ces points sont très importants dans

notre travail car le nouveau système que nous avons mis en place dépend de la fusion de

ces quatre chapitres précèdent.

Nous ne prétendons pas d’avoir réalisé un travail parfait, néanmoins nous croyons que ce

travail pourra apporter une nouvelle vision dans la gestion des mariages et des divorces

dans la commune de Lemba.


88

BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages

1) BENEDICTE BROSSAULT
2) THIERRY LECROQ
3) Elisabetta De Maria
4) ISLEM TAHARI,

II. Notes de cours

5) KUTANGILA MAYOYA David Sanctus : « Notes de cours de Méthodes d’Analyse


Informatique », UNIKIN, 2022, inédit
6) BATUBENGA JD : « Notes de cours de Base de données Réparties»,
AIA/UNIKIN,2022, inédit.
7) KUYUNSA MAYU Alain : « Notes de cours de Génie Logiciel », UNIKIN, 2021-
2022, inédit.
III. Travaux de Fin de Cycle
8) LINGOLE MBEMBO Justin Righobert : « Mise en place d’une Base de données
Réparties pour la gestion des casiers judiciaires avec authentification et Identification
par empreintes Digitales », AIA/FLSH/ UNIKIN,2018, inédit.

IV. Site web

9) https://www.goffi.org/blog/view/goffi@goffi.org, consulté le 12.12.2020

10) https://w.w.w. atlassian.com //Fn/micro services /micro service Consulté le12/4/2022


11) www. Ordinateur.cc /r %c3A9 seaux /autre-R%
c3%A9Seaux-informatiques/77163.html consulté le 30/06/2022
12) Https : www.redhat.com /Fr/topics/middleware/what-is-middleware. Consulté
14/7/2022
13) https://data scientist.com /architecture-distribuee consulté 2/12/2022
14) fr.slideshare.net » base-de-données- Reparties
15) https://fr.slideshare.net/sabriabdou/base -de-données reparties consulté le 6/6/2022
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TABLE DES MATIERES

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