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Année universitaire 2008
Réalisé par :
EL MAITIA Badr
EL HAJHOUJI Yassine
Encadré par :
EL MAITIA Badr
Et mon amour inné à mes chers parents, qui sans Leur soutien moral et
financier je ne pouvais effectuer ce travail ni réaliser ce projet.
Avant d'entamer les détails de ce rapport, je tiens à remercier infiniment Mme ALAMI
pour son encadrement permanant durant cette période de préparation de ce travail.
EL HAJHOUJI YASSINE
Non loin de tout projet ambitieux, il existe des gens qui partagent sans jamais
se lasser ses meilleurs et ses pires moments. Ce sont des personnes qui
m'ont soutenus dans chacun de mes instants de faiblesse, et qui, sans leurs
extrême attention et gentillesse, je n'arrive pas à ce que j'ai réalisé
aujourd'hui. En tête de liste de ces gens je place mes familles bien aimées qui
n'ont jamais hésité à m'offrir le meilleur qu'elles pouvaient. Viennent alors tous
mes camarades de promotion ainsi que tous mes amis qui m'ont aidé de
façon directe ou tout simplement par leur présence et leur soutien moral.
Introduction générale
Cependant, personne ne peut nier que la réalisation des objectifs précités est
un chemin très long, plein d'obstacles et de difficultés à savoir :
Dans ce qui suit, on présente notre projet de fin d'études qui s'intitule
« Organisation et Financement des Marchés Publics». Il est constitué de deux
parties :
Dans la première partie, nous allons présenter dans les chapitres un et deux,
les notions de base du marché public et le champs d'application du décret
n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février 2007) relative à la réglementation
de passation et de gestion des marché publics au Maroc. Dans le 3ème
chapitre nous allons aborder les différentes modalités de financement de ces
marchés.
1ére partie
Introduction :
Ø sur le plan national : les dispositions du présent décret sur les marches
publics s'inscrit dans le cadre des chantiers de réformes engagées par notre
pays en vue d'améliorer la gestion publique à travers une administration
moderne en mesure de contribuer à la compétitivité et au développement, tout
en assurant les prestations de meilleur qualité et au moindre coût.
Cette partie de ce rapport portera dans un premier lieu sur des dispositions
générales sur les marchés publics en tous ce qui concerne les définitions,
types et formes. Puis après ont va citer les modes et procédures de passation
des marchés et vers la fin le financement de ces marchés dans le secteur
public et privé ainsi que son financement bancaire, par la caisse marocaine
des marché et finalement par la banque mondiale.
1) Définitions1(*) :
Les marchés publics sont des contrats consacrant l'accord de volonté entre
deux personnes dotées de la personnalité juridique, ce qui exclut notamment
toute décision unilatérale.
Le caractère onéreux exprime l'idée d'une charge pesant sur l'acheteur. Dans
la majorité des cas, le marché donnera lieu au versement d'une somme
d'argent. Néanmoins, en l'absence d'un tel versement, le caractère onéreux
peut aussi bien résulter d'un abandon par l'acheteur public d'une possibilité de
recette liée à l'exécution du marché. Il s'agira, par exemple, de l'autorisation
donnée au cocontractant d'exploiter les panneaux publicitaires installés sur le
domaine public, en se rémunérant par les recettes publicitaires y afférents ou
de l'autorisation donnée au cocontractant de vendre le sable ou les graviers
tirés d'un cours d'eau dont il a réalisé le curage.
c) Un marché peut être passé avec des personnes publiques ou privées :
L'objet du marché est un élément fondamental qui doit être précisément défini
en vue de répondre à un besoin de la personne publique.
Les prestations qui font l'objet des marchés doivent répondre exclusivement à
la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire.
Dans tous les cas, les spécifications techniques ne doivent pas mentionner de
marque commerciale, appellation, brevet, conception, type, origine ou
producteurs particuliers, à moins qu'il n'y ait aucun autre moyen suffisamment
précis et intelligible de décrire les caractéristiques des travaux, des fournitures
ou des services requis et à condition que l'appellation utilisée soit suivie des
termes " ou son équivalent ".
3) Législation3(*) :
Ce sont les marchés qui peuvent concerner les travaux, les fournitures ou les
services. Cette catégorie de marché ne pose pas de problème quant à leur
préparation, passation, exécution et paiement.
2) Les Marchés-Cadre :
Il peut être passé des marchés dits « marchés reconductibles » lorsque les
quantités peuvent être déterminées à l'avance par le maître d'ouvrage et
présentent un caractère prévisible, répétitif et permanent.
Les marchés reconductibles doivent indiquer la durée pour laquelle ils sont
conclus. Ces marchés comportent une clause de tacite reconduction, sans
toutefois que la durée totale de chaque marché puisse excéder trois années.
ü une tranche ferme couverte par les crédits disponibles, à exécuter dès la
notification de l'approbation du marché ;
Les travaux, fournitures ou services peuvent faire l'objet d'un marché unique
ou d'un marché alloti. Le maître d'ouvrage choisit entre ces deux modalités de
réalisation des prestations en fonction des avantages économiques, financiers
ou techniques qu'elles procurent. Dans le cas où plusieurs lots sont attribués
à un même concurrent, il peut être passé avec ce concurrent un seul marché
regroupant tous ces lots.
Le maître d'ouvrage peut le cas échéant, pour des raisons liées à la sécurité
de l'approvisionnement, limiter le nombre de lots pouvant être attribués à un
même concurrent.
1) La soumission 5(*) :
Ils précisent les conditions dans lesquelles les marchés sont passés et
exécutés. Ils comprennent les cahiers des clauses administratives générales
(CCAG), les cahiers des prescriptions communes (CPC) et les cahiers des
prescriptions spéciales (CPS).
Ces cahiers sont approuvés par arrêté du ministre intéressé ou par un arrêté
conjoint du ministre intéressé et du ministre chargé des finances lorsqu'ils
comportent des clauses ayant une incidence financière.
Ils fixent les clauses propres à chaque marché et comportent la référence aux
textes généraux applicables et l'indication des articles des cahiers des
prescriptions communes et, le cas échéant, de ceux des cahiers des clauses
administratives générales auxquels il est éventuellement dérogé en vertu des
dispositions desdits cahiers. Ces cahiers sont approuvés par l'autorité
compétente.
Est celui dans lequel un prix forfaitaire couvre l'ensemble des prestations qui
font l'objet du marché. Ce prix forfaitaire est calculé, s'il y a lieu, sur la base
de la décomposition du montant global. Dans ce cas, chacun des postes de la
décomposition est affecté d'un prix forfaitaire. Le montant global est calculé
par addition des différents prix forfaitaires indiqués pour tous ces postes.
Dans le cas où les postes sont affectés de quantités, il s'agit de quantités
forfaitaires établies par le maître d'ouvrage. Une quantité forfaitaire est la
quantité pour laquelle le titulaire a présenté un prix forfaitaire qui lui est payé
quelle que soit la quantité réellement exécutée. Si au cours de son exécution,
le marché initial est modifié par ordre de service dans sa consistance sans
toutefois que l'objet en soit changé, les modifications introduites sont évaluées
conformément aux cahiers des charges.
Le marché est dit à prix mixtes lorsqu'il comprend des prestations rémunérées
en partie sur la base d'un prix global et en partie sur la base de prix unitaires,
dans ce cas le règlement s'effectue respectivement suivant celles des prix
globales et des prix unitaires.
4) Le Concurrent 8(*) :
Le dossier présenté par chaque concurrent est mis dans un pli cacheté
portant :
ü l'avertissement que "le plis ne doit être ouvert que par le président de la
commission d'appels d'offres lors de la séance d'examen des offres ".
b) Le Dossier Administratif :
Généralement il comprend :
ð une déclaration sur l'honneur qui doit indiquer les nom, prénom, qualité et
domicile du concurrent et, s'il agit au nom d'une société, la raison sociale, la
forme juridique de la société, le capital social, l'adresse du siège social, la
qualité en laquelle il agit et les pouvoirs qui lui sont conférés.
· s'il s'agit d'une personne physique agissant pour son propre compte, aucune
pièce n'est exigée ;
- L'acte par lequel la personne habilitée délègue son pouvoir à une tierce
personne, le cas échéant.
Le Dossier Technique :
Généralement il comprend :
ð Il est joint à cette note, chaque fois que le dossier d'appel d'offres l'exige, les
attestations délivrées par les hommes de l'art sous la direction desquels
lesdites prestations ont été exécutées ou par les bénéficiaires publics ou
privés desdites prestations Chaque attestation précise notamment la nature
des prestations, le montant, les délais et les dates de réalisation,
l'appréciation, le nom et la qualité du signataire;
c) Le Dossier Additif :
Tout appel d'offres ouvert doit faire l'objet d'un avis qui fait connaître :
ü les pièces justificatives prévues dans le dossier d'appel d'offres que tout
concurrent doit fournir ;
L'avis d'appel d'offres ouvert visé à l'alinéa précédent doit être publié dans
deux journaux au moins dont un de langue arabe à diffusion nationale. Il peut
être parallèlement porté à la connaissance des concurrents éventuels et, le
cas échéant, des organismes professionnels, par des publications
spécialisées ou par tout autre moyen de publicité.
La publication de cet avis doit intervenir vingt et un (21) jours au moins avant
la date fixée pour la réception des offres. Toutefois, ce délai peut être ramené
à quinze (15) jours, en cas d'urgence dûment justifiée par le maître d'ouvrage.
L'appel d'offres restreint fait l'objet d'une circulaire adressée par lettre
recommandée avec accusé de réception le même jour à tous les concurrents
que le maître d'ouvrage décide de consulter.
L'envoi précité doit être effectué quinze (15) jours francs au moins avant la
date prévue pour la séance d'ouverture des plis.
3) Réglementation et consultation11(*) :
Tout appel d'offres fait l'objet d'un règlement établi par le maître d'ouvrage
comprenant notamment :
ü La ou les monnaies dans lesquelles le prix des offres doit être formulé et
exprimé, lorsque le concurrent n'est pas installé au Maroc. Dans ce cas, pour
être évaluées et comparées, les montants des offres exprimées en monnaie
étrangère doivent être convertis en dirham.
ð Tout appel d'offres fait l'objet d'un dossier préparé par le maître d'ouvrage et
qui doit comprendre :
ü Les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif lorsqu'il s'agit d'un
marché à prix unitaires (voir annexe2) ;
ü Le règlement de la consultation.
1) Principes et modalités :
e. Les projets proposés par les concurrents retenus sont examinés et classés
par un jury.
a) Les résultats d'examen des offres sont affichés dans les locaux du maître
d'ouvrage et public dans les vingt quatre heures suivant l'achèvement des
travaux de la commission, pendant une période de quinze (15) jours au
moins.
1) Principe :
Le marché est dit « négocié » lorsque le maître d'ouvrage engage librement
les discussions qui lui paraissent utiles avec le ou les candidats de son choix
et attribue le marché au candidat qu'il a retenu dans les conditions fixées par
la présente section.
Les marchés négociés sont soumis, dans toute la mesure du possible et par
tous les moyens appropriés, à la publicité préalable et à la concurrence.
d) Les prestations qui, ayant fait l'objet d'une procédure d'appel d'offres ou de
concours, n'ont fait l'objet d'aucune offre ou pour lesquelles il n'a été proposé
que des offres jugées inacceptables par la commission ou le jury ;
f) Les prestations que le maître d'ouvrage doit faire exécuter dans les
conditions prévues par les cahiers des charges, à la suite de la défaillance du
titulaire du marché, et ce lorsque l'urgence ne permet pas de recourir à l'appel
d'offres ;
g) Les prestations supplémentaires à confier à un entrepreneur, fournisseur
ou prestataire de services déjà attributaire d'un marché, s'il y a intérêt au point
de vue délai d'exécution ou de la bonne marche de cette exécution à ne pas
introduire un nouvel entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services,
lorsque les prestations en question, imprévues au moment de la passation du
marché principal, sont considérées comme l'accessoire dudit marché et ne
dépassent pas dix pour cent (10%) de son montant. En ce qui concerne les
travaux, il faut encore que leur exécution implique un matériel déjà occupé ou
utilisé sur place par l'entrepreneur. Ces marchés sont établis sous forme d
avenant ;
ü soit sur l'acte d'engagement souscrit par celui qui se propose de traiter et
sur le cahier des prescriptions spéciales ;
ü soit sur une correspondance suivant les usages du commerce précisant les
conditions de réalisation de la prestation ;
Les marchés conclus sur commande sont constitués soit par une convention
spéciale, soit par un échange de lettres. Ils doivent indiquer le prix provisoire
et les modalités suivant lesquelles seront déterminées, par avenant, les
clauses définitives du marché, en particulier, les éléments dont il sera tenu
compte pour la fixation du prix définitif sur la base du prix de revient contrôlée
par le maître d'ouvrage.
L'avenant doit intervenir, au plus tard, avant l'expiration du premier tiers du
délai d'exécution fixée par la convention ou l'échange de lettres, délai compté
à partir de l'expiration de la période de démarrage éventuellement prévue.
Dans le cas où les délais de régularisation sont dépassés, le contrôleur des
engagements de dépenses intéressé doit en être informé par un rapport.
a) le Marché De l'État 17(*):
Après, une diffusion de la fiche est faite par la direction concernée, avec
copies au CCED/CPED (Contrôleur provincial des engagements de
dépenses) ainsi qu'au sous ordonnateur. Enfin, l'original est remis à la
Trésorerie générale. Après cette étape, l'entité chargée des affaires
financières du ministère ordonnateur prépare la notification des crédits et un
bordereau d'émission qu'elle transmet à la Trésorerie générale. Après visa du
Trésorier général, la mise en place des crédits est considérée comme
achevée.
Une fois le bordereau d'émission visé, il est rentré dans le circuit informatique
pour effectuer la validation. Les ordres de virement sont établis, mais il faut
attendre l'autorisation pour le règlement des entreprises compte tenu des
disponibilités financières de la Trésorerie générale. D'une manière générale,
la Trésorerie générale effectue les paiements au fur et à mesure de la
validation des bordereaux d'émission. Si aucun rejet n'est formulé sur le
bordereau de mandatement, le règlement de la Trésorerie générale ne devrait
pas dépasser en moyenne Un délai de deux mois. S'agissant de rejets, ils
sont envoyés immédiatement aux ordonnateurs concernés pour
régularisation. Il est estimé qu'en moyenne le retard par rejet est d'un mois
minimum.
Dans le cas du secteur privé, les clauses des contrats sont librement
discutées entre les deux parties ; elles peuvent même faire l'objet d'une
modification ultérieure. D'autre part, l'entrepreneur ou le fournisseur peut
facilement disposer d'un acompte ou d'une avance dés la passation de la
commande, réciproquement, une fois celle-ci réalisée, le débiteur, au lieu d'en
assurer le règlement au comptant, a la possibilité de solliciter des délais de
règlement. Dans ce cas l'entrepreneur tire sur lui des traites qu'il accepte ;
celles-ci peuvent être escomptées Par le banquier de l'entrepreneur qui peut
ainsi disposer d'un volant de trésorerie appréciable.
Comme il été souligné au par avant, l'aide que peut apporter l'administration à
l'entreprise reste très limitée.
Au surplus, même dans le cas ou cette aide est accordée. Les règlements en
proviennent rarement à date fixe au titulaire du marché.
Ce dernier, en revanche, est lié par les clauses du contrat et doit notamment
les travaux à bonne fin dans les délais prévus, quelle que soit la nature des
difficultés rencontrées, fussent-elles d'ordre financier. Il est donc tenu de
respecter ses engagements et ne peut retarder ses livraisons à moins
d'accepter des pénalités ou de pouvoir invoquer des cas de force majeure.
1) Historique :
Avant 1948, les banques n'admettaient pas que les marchés publics puissent
être retenus comme supports de crédits ; elles intervenaient dans le
financement en tenant compte exclusivement de la solvabilité et de la surface
de l'emprunteur.
- la procédure du nantissement
Ø modalités de règlement :
Ce sont les conditions dans les quelles le marché doit être liquidé et réglé
entre la collectivité contractante et l'entrepreneur ou fournisseur ayant traité.
Le comptable assignataire est celui qui est qualifier pour examiner et revêtir
de son « Vu Bon à payer » les mandats et ordonnances de paiement délivré
au nom de l'entrepreneur ou fournisseur traitant, c'est-à-dire soit la trésorerie
générale (pour les dépenses imputé sur le budget générale et les comptes
spéciaux du trésor). Soit le receveur régional des finances (pour les dépenses
imputé sur des crédits délégués aux ordonnateurs secondaires). Soit le
précepteur (pour les dépenses imputées sur les budgets des régions et
municipalités).
- pour les marchés passés par les établissements publics, leurs agents
comptable particulier.
L'exemplaire spécial du marché est constitué par une copie certifiée conforme
à l'original, mais cet exemplaire unique ne pourra être délivré. Sur sa
demande écrite, à l'entrepreneur ou fournisseur que si le marché a reçu
l'approbation de l'autorité compétente.
C'est ainsi que le banquier peut d'abord intervenir comme caution en faveur
de l'entrepreneur ou fournisseur à l'égard de l'administration. Il peut
également consentir à ses clients un « découvert en blanc » pour financer
une pointe de trésorerie. Mais l'opération la plus courante est l'avance sur
marché.
Elle constitue pour le maître d'oeuvre, une sûreté réelle qui lui permet de se
rembourser sans venir en concurrence avec les autres créanciers du débiteur.
Elle permet de remplacer le cautionnement provisoire qui est prévu soit pour
écarter le dépôt de soumissions non fondées, soit, en ce qui concerne le
soumissionnaire déclaré adjudicataire. Pour sanctionner un refus éventuel
d'exécution du marché. Dans ce dernier cas, le cautionnement doit être
conservé par l'administration pour rupture abusive du contrat et la caution
bancaire permet de lui en assurer le versement.
Pour cette catégorie de cautions, la banque est engagée pour une courte
période, elle est libérée dés obtention, par le soumissionnaire non retenu, de
la mainlevée délivrée par le fonctionnaire qui a présidé l'adjudicataire ou, dans
le cas ou le soumissionnaire a été déclaré adjudicataire, d'office aussitôt
après la constitution de la caution de garantie de bonne fin ou de bonne
exécution (cautionnement définitif).
En délivrant cette caution, la banque s'engage pour une longue période, car
elle n'est libérée que lorsque le titulaire du marché a obtenu quitus de
l'administration. Si celle-ci fait des réserves ou en cas de contentieux, la
mainlevée peut même être reportée au-delà de la réception définitive.
Ces cautions sont exigées par l'administration traitante pour lui permettre
éventuellement, en cas de besoin, la récupération au prés du banquier des
avances qu'elle peut consentir à l'entreprise adjudicataire pour lui faciliter
l'exécution du marché.
Ø la facilité de caisse :
La facilité de caisse est une avance de très court terme, elle permet à
l'entreprise de résoudre ses problèmes de trésorerie qui résultent du décalage
entre les décaissements et les encaissements. Elle en général remboursé sur
les rentrées normales dans les quelques jours qui suivent l'utilisation de
crédit.
Elle a le plus souvent pour objet d'aider l'entreprise dans ses échéances de
fin de mois ou à l'occasion des payes de personnel. Elle peut être consentie
pour une durée de plusieurs mois, mais elle ne doit donner lieu qu'à des
utilisations brèves et successives. Aussi les pointes de débit ont-elles une
plus courte durée que les pointes de crédit. Le montant de la facilité de caisse
est en général déterminé en fonction du chiffre d'affaire mensuel de
l'entreprise.
Ø le découvert :
Le découvert est accordé pour une durée plus longue que la facilité de caisse
et permet de satisfaire les besoins déterminés : règlement d'une dette
importante, règlement d'approvisionnements, et d'une façon générale,
financement d'opérations importantes nécessitant des décaissements tels que
l'entreprise ne peut y faire face au moyen de ses seules disponibilités de
trésorerie. Le découvert permet aussi de compléter le fond de roulement qui
peut se trouver insuffisant pendant une période plus ou moins longue selon la
nature des besoins à satisfaire.
Les avances sur marchés sont plus fréquemment utilisées que les opérations
précédentes, car elles sont plus faciles à suivre en raison des liens qu'elles
présentent avec les commandes à financer qui peuvent être nanties ou non
au profit de la banque intervenante.
a) Formes D'intervention :
La caisse intervient dans le financement des marchés soit par signature, soit
par avance directes sur ses fonds propres.
Les entreprises de l'espèce ont été définies comme celles réalisant un chiffre
d'affaire égale ou inférieur à 6 millions de DH, un total de bilan égal ou
inférieur à 6 millions de DH et dont les besoins de trésorerie ne dépassent
pas un million de DH.
La caisse effectue en faveur de cette catégorie d'entreprise des prêts sur ses
fonds propres, mais dans la limite d'un plafond individuel de 1 million de DH.
Les fonds sont mis directement à la disposition du client, qui doit en contre
partie, souscrire à l'ordre de la caisse un billet à vue domicilié chez elle.
Comme dans le cas des marchés financés par les fonds propres du pays, par
les fonds bancaires, ou bien par la CMM, les mêmes entités publiques sont
responsables de la gestion des marchés financés par la Banque. Ces entités
sont responsables de la préparation des documents d'appel d'offres, du
lancement et de l'approbation des marchés et du suivi de la phase
d'exécution. Depuis le début de l'intervention de la Banque mondiale au
Maroc en 1962, le Maroc a bénéficié de 123 prêts pour le financement de
projets d'infrastructure, agriculture, secteurs sociaux, ainsi que pour des
ajustements sectoriels et structurels. Au 31 décembre 1999, 19 prêts sont en
cours d'exécution.
la Banque joue également son rôle de contrôle financier qui exige un examen
a priori ou a Posteriori des dossiers de marchés et des audits des décisions
de l'emprunteur en matière D'attribution des marchés, dépendant des seuils
spécifiés dans l'accord de prêt. Il n'y a pas eu de cas de marchés publics
importants qui n'aient pas été passés conformément aux Procédures fixées
dans les accords de prêt.
Ainsi, Les risques des projets financés sont jugés minimes, en particulier,
parce que la réglementation et les pratiques de passation de marchés publics
offrent un environnement favorable pour l'exécution des projets de façon
satisfaisante. Les conditions principales qui limitent les risques dans la
passation des marchés reposent sur :
ü Le suivi et l'application des dispositions de la réglementation locale en
matière de passation des marchés ;
Conclusion :
Après avoir acquérir une idée générale sur les marchés publics au Maroc, il
reste d'étudier l'importance de ces marchés par domaine d'achat, leurs
évolution par secteurs d'activité ainsi que leur position vis-à-vis les Petits et
Moyennes Entreprises (PME) étant donné que ces derniers représentent 95%
du tissu économique du royaume (selon les derniers statistiques se le haut
commissariat au plan et la direction des statistiques).
2éme partie
Introduction
La passation des marchés de l'état doit obéir aux principes de liberté d'accès
à la commande publique, d'égalité de traitement des concurrents, et de
transparence dans les choix du maître d'ouvrage.
Les prestations qui fondent l'objet des marchés publics doivent répondre
exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire.
Le maître d'ouvrage est tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute
négociation, de déterminer aussi exactement que possible les spécifications,
notamment techniques, et la consistance des prestations qui doivent être
définies par référence à des normes marocaines homologuées ou, à défaut, à
des normes internationales.
En effet, dans le cadre de tout contrat à titre onéreux conclue entre, d'une
part, un maître d'ouvrage et, d'autre part, une personne physique ou morale
appelé entrepreneur, fournisseur ou prestataire de service, on peut distinguer
trois niveaux de marché à savoir : Marché de travaux, Marché de services,
marché de fournitures.
Dans cette partie, en premier lieu nous allons étudier des différents marchés
par domaines de prestations ainsi que leurs évolutions par secteurs, et en
second lieu nous allons situer la position des PME (petit et moyenne
entreprise) en tant que fournisseur du secteur public.
On entend par marché de travaux tout contrat ayant pour objet l'exécution des
travaux liées à la construction, à la reconstruction, à la démolition, à la
répartition ou à la rénovation d'un bâtiment, d'un ouvrage ou d'une structure,
tels que la préparation du chantier, les travaux de terrassement, l'érection, la
construction, l'installation d'équipements ou de matériels, la décoration et la
finition , ainsi que les services accessoires aux travaux tels que les forages,
les élevés topographiques, la prise de photographie et de film ...
Au MAROC et au cours des trois dernières années, le secteur des travaux
public a connu une forte croissance. Or, plus de 87 milliards de DH destinée
au financement d'investissements publics à réaliser dans les 7 grandes
régions du pays, La concrétisation de ces projets constituera le moteur de
croissance de l'économie marocaine :
ð un port passager ;
ð une zone franche commerciale de 125 ha à Fnideq qui sera reliée par
autoroute à Tanger- Rabat.
ü l'octroi de crédits (mis en place par le FSH) aux particuliers exclus des prêts
bancaires;
ð Routes et Autoroutes :
d'investissement réalisation
Routes Programme de construction de routes rurales visant 1 0 Milliards de 10 ans
la réalisation de 15500 km avec un rythme de 1500
Km par an. DH 2005 - 2015
Travaux de maintenance sur 1100 km, de réparation
d'ouvrages...
Mise en oeuvre d'un plan de renouvellement des
engins de travaux publics.
Réalisations d'études techniques et de faisabilité de
nouveaux projets
Aménagement des voies d'accès à la ville de
Casablanca (augmentations des capacités des voies,
aménagement des carrefours....)
Autoroutes Le tronçon Had Soualem - Tnine Chtouka (35 km) et 15 Milliards de 4 ans
Tnine Chtouka El Jadida (28 km)
Aménagement de 3ème voie Casablanca - Rabat DH 2005 - 2009
Réalisation du tronçon Settat - Marrakech (143 km)
ð Aéroports :
ð Liaisons Ferroviaires :
ð les barrages :
Tout ce qui n'est pas qualifié de travaux ou de fourniture est qualifié comme
marché des services qui comprend des prestations aussi variées que le
nettoyage, la communication, la maîtrise d'oeuvre.
· Lorsqu'un marché a pour objet à la fois des services et des fournitures, il est
un marché de services si la valeur de ceux-ci dépasse celle des produits à
fournir.
· Lorsqu'un marché porte à la fois sur des services et des travaux, il est un
marché de travaux si son objet principal est de réaliser des travaux.
v étude géotechnique
v formation du personnel.
v Interprétation des mesures d'auscultation des barrages
v Prestations d'impression
v Restauration et hébergement
v Transport de fonds
On entend par marché de fourniture tout contrat ayant pour l'objet l'achat, la
prise en crédit- bail, la location vente avec ou sans option d'achat de produits
ou matériel entre un maître d'ouvrage et un fournisseur. La livraison de
produits peut comporter à titre accessoire des travaux de pose et d'installation
nécessaires à la réalisation de la prestation.
Cette réforme, réclamée par les entrepreneurs, mais aussi par les partenaires
du Maroc comme la Banque mondiale et les États-Unis après la signature
avec ce dernier d'un accord de libre-échange viennent pour mettre le point sur
un certain nombre d'éléments :
Ø Possibilité de révision des prix : ce qui est en jeu ici, c'est la possibilité pour
l'adjudicataire de procéder à la révision du prix du marché en fonction
d'éléments nouveaux qui seraient intervenus entre le moment où le marché a
été adjugé et celui où il a été réalisé.
Les défis et les objectifs ressentent multiples, leurs réalisation n'est pas une
mission impossible mais difficile, aujourd'hui nous sommes en 2008 et demain
sera 2010 et 2014 et donc l'ouverture sur l'économie mondiale, l'application
des traité de libre échange...
La question qui se pose est ce pose est : est ce que le Maroc pourra s'aligné
avec la mondialisation ?
Les derniers recensements sur les marchés publics au Maroc sont édités par
la direction des statistiques, le haut commissariat au plan et le ministère des
finances et de la privatisation.
En 2004
Entité T/F/S nombre Montant (DH)
État Travaux 9595 2 581 194 503 DH
Fournitures 7274 3 462 518 904 DH
Services 5374 3 694 123 669 DH
Total marché de l'État 22243 9 737 837 076 DH
Secteur public local Travaux 92679 16 719 677 837 DH
Fournitures 51856 9 411 573 060 DH
Services 27226 6 665 559 242 DH
Total du secteur marché public local 171761 32 796 810 138 DH
Total 2004 194004 42 534 647 214 DH
En 2005
Entité T/F/S nombre Montant (DH)
État Travaux 10733 2 887 333 048 DH
Fournitures 7 346 9 291 828 300 DH
Services 5 922 5 138 400 877 DH
Total marché de l'État 22 001 17 317 562 225 DH
Secteur public local Travaux 99 226 17 900 783 921 DH
Fournitures 54 394 10 607 796 932 DH
Services 29 609 9 017 480 377 DH
Total du secteur marché public local 183 229 37 526 061 230 DH
Total 2005 219231 54 843 623 455 DH
En 2006
Entité T/F/S nombre Montant (DH)
État Travaux 14369 3 865 469 912DH
Fournitures 6 893 9 001 832 521DH
Services 6 302 4 245 369 265DH
Total marché de l'État 24 564 17 112 671 698 DH
Secteur public local Travaux 120 332 21 708 394 279 DH
Fournitures 55 440 10 811 785 526 DH
Services 33 379 8 165 641 443 DH
Total du secteur marché public local 184520 40 685 821 248 DH
Total 2006 200016 57 798 492 946 DH
Interprétation :
Les graphiques ci-dessus font ressortir, sur les trois années de recensement
(2004/2005et 2006) la progression significative du poids de tous les marchés
(des travaux, des fournitures et des services).
A la lecture du graphique relatif à la répartition des marchés publics par
domaines (en montant) ; on constate que le marché des travaux est le plus
important, il représente l'essentiel du montant total des marchés publics
conclus avec un plafond de 25 milliards de DH au titre de l'année 2006.
Marchés publics passés par activité primaire secondaire tertiaire Administration publique
Interprétation :
a) la branche énergétique :
Les marchés des prestations liés aux activités du raffinage du pétrole ont
connu une légère diminution passant de 2002 à 2006.
c) La construction :
Total 100,0
Catégories Taux(%)
Bâtiments administratifs 2,9
Habitations type marocain 40,7
Villas 8,7
Bâtiments Indust. et com. 12,0
Autres 0,7
Immeubles 35,0
Total 100,0
Interprétation :
Or, à partir du premier graphe relatif aux marchés passés dans le secteur
précité, on remarque que les habitations types marocain occupent la première
place avec 46.1% en raison de leurs importance , suivi par les immeubles
avec un taux de 33.4% ce qui montre clairement les orientations de l'Etat vers
l'application du programme national « villes sans bidonvilles », puis on trouve
les bâtiments industriel et commerciale avec une part de 10.4% ce qui reflète
les efforts des pouvoirs publics vers la création des opportunités d'
investissement et de création d'emplois , ensuite on trouve les villas qui
occupent 7.1% des marchés conclus et dans la plupart des cas c'est la
catégorie des construction à caractère touristiques qui nécessitée un travail
de qualité et de finitions, puis après les bâtiments administratifs de 2.2% et les
autres constructions avec un taux de 0.8%
d) Le secteur de Télécommunication :
Interprétation :
La loi précitée avait pour objectif la séparation des activités postales de celles
des télécommunications et les fonctions de réglementation de celles de
l'exploitation en créant :
Ø Itissalat Al Maghrib (IAM), société anonyme dont les rapports avec l'état
découlent à la fois des dispositions relatives aux conditions générales
d'exploitation des réseaux et services de télécommunications et d'un cahier
des charges ;
Ø L'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT),
sous la forme d'un établissement public, chargé de la préparation des études
et des actes réglementaires relatifs au secteur des télécommunications ainsi
que le contrôle du respect de cette réglementation.
Les données ci-dessous nous donne une idée claire sur la forte croissance
qu'a connu la passation des marché dans le secteur précité, passant de
1251millions de DH en 1997 à 13699 millions de DH au titre de l'année 2006,
une telle croissance montre l'importance et le poids que gagne ce secteur
passant d'une année à l'autre.
a) Définition
Ø caractéristiques :
· Dans le secteur des services, et tout d'abord dans le tourisme qui compte
près de 600.000 emplois, la PME constitue un outil privilégié dans la
promotion de l'hôtellerie, de la restauration et des agences de voyages.
C'était une occasion qui réunit les experts de la commande publique pour
analyser la réglementation en vigueur, ses perspectives d'évolution et donner
des conseils très opérationnels aux entreprises.
La part des PME par catégorie d'acheteur, selon le nombre et le montant des
marchés est donnée dans le tableau ci-dessous :
Nombre Montant
État 52% 12%
Collectivité locale 65% 40%
Total 64% 27%
·La domination des PME en termes de nombre de marchés est plus marquée
pour les collectivités locales que pour l'État (65% contre 52%).
·En termes de montant, la part des PME est plus réduite, ne représentant plus
que 40% pour les collectivités locale et 12% pour l'État.
Part des PME dans les marchés publics (en montant) par domaine d'achat
2004 2005 2006
Fournitures (F) 29% 21% 14%
Service (S) 31% 30% 27%
Travaux (T) 43% 45% 43%
Total 36% 32% 27%
On constate que le marché des travaux reste le plus important par rapport aux
autres marchés de services et des fournitures.
La part de marché des travaux est jugé stable autour de 43% en 2004, 45%
en 2005 et un taux de 43% au titre de l'année 2006.
La part de marché des fournitures a connu une chute énorme passant de 29%
à 14% entre 2004 et 2006.
Globalement, la part des PME en montant est faible, soit 27% du total des
marchés passés en 2006, cela signifie que l'accès aux marchés publics est
difficile pour les PME.
Les PME sont également moins présentes sur les marchés de l'État de durée
longue :
·faible présence des PME dans les marchés de plus fort montant, aux durées
les plus longues, notamment ceux de l'État.
Conclusion
Après avoir traité les trois éléments de la seconde partie de notre projet
de fin d'étude qui s'intitule « Organisation et Financement des marchés
publics » ; à connaître :
On peut sortir par multiples constats donnant une image claire sur les
caractéristiques des marchés publics au Maroc, à savoir :
Ø La prédominance des marchés des travaux au détriment des autres
marchés (fournitures, services)
Or, Grâce aux efforts soutenus déployés par l'Etat, les régions du Sud sont
actuellement dotées d'une infrastructure leur permettant de subvenir aux
besoins des habitants et leur assurant des liaisons rapides avec le reste du
pays d'une part, et avec l'étranger, d'autre part.
En matière d'infrastructure routière, la région de Guelmim Es-Semara est
dotée d'un réseau routier de 5.228 Km, dont 2.167 Km revêtus.
Par ailleurs, les routes nationales de cette région s'étendent sur 885 Km.
En effet, dans le but d'assurer la liaison entre les régions du Sud et les autres
régions du Royaume, l'Etat a procédé à la construction de :
2) L'entretien :
1) Quelle est la raison qui pousse votre agence à choisir les marchés publics pour
accomplir ses travaux surtout que votre zone que vous occupez est une zone qui
nécessite beaucoup d'efforts ?
En effet, la zone du sud comme nous savons tous est une zone en extension.
Elle nécessite beaucoup d'efforts de la part de l'État et des entreprises qui
veulent participer à son développement.
2) Comment vous choisissez le type de marchés que vous passe, y a il des études ou
des réglementations ou bien non ?
Comme il est déjà cité dans le code, il ya différents types de marchés, mais
notre agence se contente de deux seulement.
3) Concernant les marchés que votre agence passe, quelle est la démarche que vous
suivez celle qui est théorique ou bien y t il des modifications ?
Généralement, les marchés que notre agence passe se fait suivant la
méthode théorique qui est réglementée dans le code, mais parfois on apporte
des modifications simples qui ne touchent pas le fond du marché, mais juste
la forme ce qui ne change pas la démarche de passation.
5) Pensez-vous que le faite de créer un code qui règlemente la passation des marchés
au Maroc éliminera toute fraude ?
3) Synthèse :
D'après les questions que nous avons posées au directeur des marchés au
sein de l'agence Marocaine du développement du sud, on constate que le
besoin est la raison essentielle qui pousse les pouvoirs publics à choisir les
marchés publics, afin d'accéder à la meilleure offre qui existe sur le marché
chose qui contribue au développement du pays.
On peut dire que la démarche réglementatrice des marchés est suivie par
toutes les autorités publiques, ce qui simplifie le déroulement de ces offres et
donne une fiabilité à ces commandes. Le fait de créer un code de
réglementation est un facteur majeur pour lutter contre tous types de
corruption. Ce qui encourage les investissements, et participera ainsi au
développement de notre pays.
Conclusion générale
Assurer une infrastructure solide, de qualité, qui répond aux besoins du pays
et du people nécessite une politique des marchés publics fiables, loin des
pratiques de fraude et de corruption, d'où l'intérêt des marchés publics et le
rôle de leurs réglementations.
La réforme de la réglementation sur la passation des marchés de l'État
s'inscrit dans le cadre des grands chantiers de réformes visant l'adaptation de
l'Administration publique aux changements en cours et des engagements du
Maroc vis-à-vis de ses partenaires.
Ce Projet de Fin d'Étude a été pour nous d'une part une opportunité de développer nos
méthodologies de recherche, de prise d'initiative, et de contact avec le milieu du travail.
Et d'autre part une occasion de tester les connaissances acquises durant ces deux
années d'études.
Il convient de signaler que nous nous sommes heurtés à des difficultés pour
collecter les données quantitatives publiques détaillées sur les marchés
publics et sur les entreprises qui en bénéficient...
Annexes
Annexe 1 :
Maroc
Annexe 2 :
N° des Désignation des Unité de commande Quantité Prix Unitaire Hors Prix Total
Prix prestations ou de mesure Taxes Hors Taxes
En En Lettres
Chiffres
Total Hors
taxes
T.VA ( %)
TOTAL
T.T.C
Arrêté le présent bordereau des prix détail estimatif à la somme de : (somme
en lettre)
Annexe 3 :
Bibliographie :
ð http:// www.finances.gov.ma
ð http://www.hcp.ma/
ð http://www.marchespublics.gov.ma/marchespublics/
Introduction générale 4
1ére partie 6
1) Définitions : 8
3) Législation : 9
2) Les Marchés-Cadre : 10
3) Réglementation et consultation : 19
1) Principes et modalités : 22
1) Principe : 25
2éme partie 47
2) L'entretien : 76
3) Synthèse : 79
Conclusion générale 80
Annexes 81
Annexe 1 : 82
Annexe 2 : 85
Annexe
3 :............................................................................................................86
* 1 Manuel d'application du code des marchés publics 2006
* 3 www.finances.gov.ma
* 15 www.maroc-busniss.com
* 17 Rapport analytique sur la passation des marches royaume du Maroc préparé par la Banque mondiale.
* 22 Rapport analytique sur la passation des marches royaume du Maroc préparé par la Banque mondiale
* 24 En l'absence de statistiques fiables, et compte tenu de la part importante de l'économie informelle, il reste, cependant, très hasardeux de quantifier
le nombre de PME présentes au Maroc
* 24 En l'absence de statistiques fiables, et compte tenu de la part importante de l'économie informelle, il reste, cependant, très hasardeux de