Vous êtes sur la page 1sur 80

Département 

Techniques de Mangement

Options :

ð Assistanat et Organisation des Entreprises

ð Finances, Comptabilité et Fiscalité

Projet de Fin d'études :

Année universitaire 2008

Réalisé par :

EL MAITIA Badr

EL HAJHOUJI Yassine

Organisation et Financement des marchés publics

Encadré par :

Mme. EL ALAMI Jamila


Remerciements :

EL MAITIA Badr

LOUANGE À DIEU SEUL

Que le salut et la paix sur l'envoyé de Dieu, et que ce présent

Rapport représente mes profonds respects

Et mon amour inné à mes chers parents, qui sans Leur soutien moral et
financier je ne pouvais effectuer ce travail ni réaliser ce projet.

Avant d'entamer les détails de ce rapport, je tiens à remercier infiniment Mme ALAMI
pour son encadrement permanant durant cette période de préparation de ce travail.

Mes plus vifs remerciements s'adressent également à Mr le Directeur de L'EST et à


tous mes honorables formateurs qui m'ont enseigné durant ces deux années de
formation et qui sans ses aides et ses encadrement permanentes je n'aurai pas atteint
mes objectifs.

Enfin, je remercie toute personne ayant contribué de près ou de loin à


l'accomplissement de ce travail.

EL HAJHOUJI YASSINE

LOUANGE À DIEU SEUL

Je tiens à remercier Mme. ALAMI JAMILA d'avoir accepté, d'aussi bonne


grâce, d'encadrer ce présent projet de fin d'études et aussi pour la qualité de
son encadrement et son soutient tout au long du déroulement de ce projet.

Mes remerciements s'adressent à tous les enseignants de l`EST à qui nous


devons nos formations ainsi qu'aux membres de jury qui nous en fait
l'honneur d'avoir accepté de juger notre travail.

Non loin de tout projet ambitieux, il existe des gens qui partagent sans jamais
se lasser ses meilleurs et ses pires moments. Ce sont des personnes qui
m'ont soutenus dans chacun de mes instants de faiblesse, et qui, sans leurs
extrême attention et gentillesse, je n'arrive pas à ce que j'ai réalisé
aujourd'hui. En tête de liste de ces gens je place mes familles bien aimées qui
n'ont jamais hésité à m'offrir le meilleur qu'elles pouvaient. Viennent alors tous
mes camarades de promotion ainsi que tous mes amis qui m'ont aidé de
façon directe ou tout simplement par leur présence et leur soutien moral.
Introduction générale 

Le programme national « villes sans bidonvilles », l'atteint de 10 millions de


touristes à l'horizon de 2010, assurer les bases d'une croissance forte et
durable, atteler l'économie national à l'économie mondial dans les meilleurs
conditions de compétitivité, lutter contre l'exclusion sociale en milieu urbain et
la pauvreté en milieu rurale, sont autant d'éléments qui représentent
l'essentiel des objectifs envisagé par l'État marocain.

En effet, le Maroc est tenu de fournir beaucoup plus d'efforts, de travail et de


prise d'initiatives (tel que la fameuse Initiative Nationale de Développement
Humain « INDH » de sa majesté le roi Mohamed VI).

Cependant, personne ne peut nier que la réalisation des objectifs précités est
un chemin très long, plein d'obstacles et de difficultés à savoir :

ð Manque d'une stratégie claire au niveau national ;

ð Culture gouvernementale, managérial et recherche de la qualité non


développé ;

ð une infrastructure de base fragile ...

Dans ce sens, on constate clairement le rôle primordial des infrastructures de


bases dans le développement du pays ; et le faite d'assurer une infrastructure
solide, de qualité, qui répond aux besoins du pays et du people nécessite une
politique des marchés publics fiable, loin des pratiques de fraude et de
corruption, d'où le rôle de la réglementation des marchés publics.

La réforme de la réglementation sur la passation des marchés de l'État


s'inscrit dans le cadre des grands chantiers de réformes visant l'adaptation de
l'Administration publique aux changements en cours et des engagements du
Maroc vis-à-vis de ses partenaires.

Or, les exigences de modernité, de bonne gouvernance et d'ouverture


économique encouragent à se doter d'une réglementation des marchés qui
tient compte de l'objectif de consolidation de la transparence et des intérêts
de l'Administration et du secteur privé dans le cadre d'un partenariat équilibré
en vue d'assurer des prestations de meilleure qualité et au coût optimum.

En outre, le décret n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février 2007) a été


conçu en adéquation avec la nouvelle approche de la gestion des finances
publiques basée sur la responsabilisation des ordonnateurs et la recherche de
la performance, la contractualisation des rapports entre les Administrations
centrales et leurs services déconcentrés.

Dans ce qui suit, on présente notre projet de fin d'études qui s'intitule
« Organisation et Financement des Marchés Publics». Il est constitué de deux
parties :

Dans la première partie, nous allons présenter dans les chapitres un et deux,
les notions de base du marché public et le champs d'application du décret
n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février 2007) relative à la réglementation
de passation et de gestion des marché publics au Maroc. Dans le 3ème
chapitre nous allons aborder les différentes modalités de financement de ces
marchés.

La deuxième partie est constituée de deux chapitres. Dans le premier


chapitre, on va présenter un panorama chiffré sur les marchés publics par
domaines de prestations et par secteurs d'activité. Le deuxième chapitre sera
consacré à la position des Petites et Moyennes Entreprises « PME » en tant
que fournisseur du secteur public.

1ére partie

Introduction :

L'efficacité de la commande publique et la bonne utilisation des deniers


publics, la transparence dans la passation des marchées publics et la lutte
contre la fraude et la corruption ,la simplification des procédures, l'égalité de
traitement des soumissionnaires et l'encouragement au recours à la
concurrence, l'amélioration de la gestion et du contrôle des marchées
publics , restent les objectifs phares des pouvoirs publics en matière de
l'organisation de gestion et du contrôle des marchés du pays.

En effet, le décret n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (05 février 2007)


constitue une avance majeure vers la modernisation et l'amélioration du
système de passation des marchés publics, ainsi la mise en application de
cette nouvelle réglementation entre dans le cadre d'adaptation aux contextes
nouveaux, à savoir :

Ø sur le plan national : les dispositions du présent décret sur les marches
publics s'inscrit dans le cadre des chantiers de réformes engagées par notre
pays en vue d'améliorer la gestion publique à travers une administration
moderne en mesure de contribuer à la compétitivité et au développement, tout
en assurant les prestations de meilleur qualité et au moindre coût.

Ø sur le plan international : outre les engagements de notre pays vis-à-vis de


ses partenaires internationaux dans le cadre d'accords d'association et de
libre échange, le présente décret répond également aux recommandations
des organismes internationaux, qui tout en relevant le progrès enregistré au
niveau de la réglementation des marché publics, souhaitent y introduire de
nouvelles mesures

Cette partie de ce rapport portera dans un premier lieu sur des dispositions
générales sur les marchés publics en tous ce qui concerne les définitions,
types et formes. Puis après ont va citer les modes et procédures de passation
des marchés et vers la fin le financement de ces marchés dans le secteur
public et privé ainsi que son financement bancaire, par la caisse marocaine
des marché et finalement par la banque mondiale.

Chapitre I : « DISPOSITIONS GENERALE »

I. Principes Généraux Et Champ D'application :

1) Définitions1(*) :

a) Un marché public est un contrat :

Les marchés publics sont des contrats consacrant l'accord de volonté entre
deux personnes dotées de la personnalité juridique, ce qui exclut notamment
toute décision unilatérale.

b) Un marché public est conclu à titre onéreux :

Le caractère onéreux exprime l'idée d'une charge pesant sur l'acheteur. Dans
la majorité des cas, le marché donnera lieu au versement d'une somme
d'argent. Néanmoins, en l'absence d'un tel versement, le caractère onéreux
peut aussi bien résulter d'un abandon par l'acheteur public d'une possibilité de
recette liée à l'exécution du marché. Il s'agira, par exemple, de l'autorisation
donnée au cocontractant d'exploiter les panneaux publicitaires installés sur le
domaine public, en se rémunérant par les recettes publicitaires y afférents ou
de l'autorisation donnée au cocontractant de vendre le sable ou les graviers
tirés d'un cours d'eau dont il a réalisé le curage.
c) Un marché peut être passé avec des personnes publiques ou privées :

Un marché est un contrat signé entre deux personnes distinctes dotées


chacune de la personnalité juridique. Aucun texte ni aucun principe n'interdit,
en raison de sa nature, à une entité publique de se porter candidate à
l'attribution d'un marché public. Toutefois, les modalités d'intervention de la
personne publique candidate ne doivent pas fausser les conditions dans
lesquelles s'exerce la concurrence entre cette entité publique et d'autres
entreprises afin de respecter le principe d'égalité d'accès à la commande
publique.

La personne publique qui soumissionne devra être en mesure de justifier, le


cas échéant, que son prix proposé a été déterminé en prenant en compte
l'ensemble des coûts directs et indirects concourant à la formation du prix de
la prestation objet du contrat, et qu'elle n'a pas bénéficié, pour déterminer le
prix proposé, d'un avantage découlant des ressources ou des moyens qui lui
sont attribués au titre de sa mission de service public.

d) Un marché public est un contrat qui doit répondre aux besoins de


l'administration en matière de fournitures, services et travaux :

L'objet du marché est un élément fondamental qui doit être précisément défini
en vue de répondre à un besoin de la personne publique.

2) L'objet des marchés2(*) :

Les prestations qui font l'objet des marchés doivent répondre exclusivement à
la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire.

Le maître d'ouvrage est tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute


négociation, de déterminer aussi exactement que possible les spécifications,
notamment techniques, et la consistance des prestations .qui doivent être
définie par référence à des normes marocaines homologuées ou, à défaut, à
des normes internationales.

Dans tous les cas, les spécifications techniques ne doivent pas mentionner de
marque commerciale, appellation, brevet, conception, type, origine ou
producteurs particuliers, à moins qu'il n'y ait aucun autre moyen suffisamment
précis et intelligible de décrire les caractéristiques des travaux, des fournitures
ou des services requis et à condition que l'appellation utilisée soit suivie des
termes " ou son équivalent ".
3) Législation3(*) :

Le fait dominant en ce qui concerne la passation des marchés au Maroc a été


l'approbation en Février 2007 d'un nouveau décret, entré en vigueur la même
année. Le nouveau décret 2-06-388 a mis à jour le cadre juridique et
réglementaire de la passation des marchés de l'État ainsi que des Collectivité
locales. Il fixe les conditions et les formes de passation des marchés, d'une
part, et les dispositions relatives à leur contrôle et à leur gestion, d'autre part.
Les provisions du nouveau décret sont fondées sur des principes d'économie,
de transparence et d'efficacité, et s'inspirent largement des pratiques
internationales actuelles. Par ailleurs, il convient de noter que le Premier
Ministre a prescrit, aux établissements publics et entreprises de faire appel à
la concurrence toutes les fois que la nature ou l'importance des opérations
justifient l'emploi de cette procédure. Les concessions sont en dehors du
champ d'application du nouveau décret, mais le Ministère de finances et de la
Privatisation est actuellement en charge de la rédaction d'une nouvelle loi
générale pour les concessions, en application des principes régissant les
contrats de droit administratif.

II. Les Types Des Marches Publics4(*) :

1) Les Marchés Simples :

Ce sont les marchés qui peuvent concerner les travaux, les fournitures ou les
services. Cette catégorie de marché ne pose pas de problème quant à leur
préparation, passation, exécution et paiement.

2) Les Marchés-Cadre :

Il peut être passé des marchés dits «marchés-cadre» lorsque la quantification


et le rythme d'exécution d'une prestation, qui présente un caractère prévisible
et permanent, ne peuvent être entièrement déterminés à l'avance.

Les marchés-cadre ne fixent que le minimum et le maximum des prestations,


arrêtées en valeur ou en quantité, susceptibles d'être commandées au cours
d'une période déterminée n'excédant pas l'année budgétaire en cours et dans
la limite des crédits de paiement disponibles. Ces minimum et maximum
doivent être fixés par le maître d'ouvrage avant tout appel à la concurrence ou
toute négociation.
3) Les Marchés Reconductibles :

Il peut être passé des marchés dits « marchés reconductibles » lorsque les
quantités peuvent être déterminées à l'avance par le maître d'ouvrage et
présentent un caractère prévisible, répétitif et permanent.

Les marchés reconductibles doivent déterminer notamment les spécifications,


la consistance, les modalités d'exécution et le prix des prestations
susceptibles d'être réalisées au cours d'une période n'excédant pas une
année budgétaire en cours et dans la limite des crédits de paiement
disponibles.

Les marchés reconductibles doivent indiquer la durée pour laquelle ils sont
conclus. Ces marchés comportent une clause de tacite reconduction, sans
toutefois que la durée totale de chaque marché puisse excéder trois années.

4) Les Marchés à Tranche Conditionnelle :

Il peut être passé des marchés dits "marchés à tranches conditionnelles"


lorsque la prestation à réaliser peut être divisée en deux ou plusieurs tranches
constituant chacune un ensemble cohérent, autonome et fonctionnel.

Le marché à tranches conditionnelles doit porter sur la totalité de la prestation


et définir la consistance, le prix et les modalités d'exécution de chaque
tranche.

Le marché à tranches conditionnelles est divisé en :

ü une tranche ferme couverte par les crédits disponibles, à exécuter dès la
notification de l'approbation du marché ;

ü une ou plusieurs tranches conditionnelles dont l'exécution est subordonnée


d'une part, à la disponibilité des crédits et d'autre part à la notification d'un ou
plusieurs ordres de service prescrivant son (ou leur) exécution, dans les
délais prévus par le marché.

5) Les Marchés Allotis :

Les travaux, fournitures ou services peuvent faire l'objet d'un marché unique
ou d'un marché alloti. Le maître d'ouvrage choisit entre ces deux modalités de
réalisation des prestations en fonction des avantages économiques, financiers
ou techniques qu'elles procurent. Dans le cas où plusieurs lots sont attribués
à un même concurrent, il peut être passé avec ce concurrent un seul marché
regroupant tous ces lots.

Le maître d'ouvrage peut le cas échéant, pour des raisons liées à la sécurité
de l'approvisionnement, limiter le nombre de lots pouvant être attribués à un
même concurrent.

III. Les formes des marchés publics :

1) La soumission 5(*) :

C'est l'engagement pris par l'entrepreneur ou le fournisseur d'exécuter la


prestation prévue à un prix donné. Elle comporte, en outre, l'indication du
compte bancaire ou postal où seront domiciliés les paiements du marché.

2) Les cahiers des charges 6(*) :

Ils précisent les conditions dans lesquelles les marchés sont passés et
exécutés. Ils comprennent les cahiers des clauses administratives générales
(CCAG), les cahiers des prescriptions communes (CPC) et les cahiers des
prescriptions spéciales (CPS).

a) Les cahiers des clauses administratives générales :

Ils fixent les dispositions administratives applicables à tous les marchés de


travaux, fournitures ou services ou à une catégorie particulière de ces
marchés. Ces cahiers sont approuvés par décret.

b) Les cahiers des prescriptions communes :

Ils fixent essentiellement les dispositions techniques applicables à tous les


marchés portant sur une même nature de travaux, de fournitures ou de
services ou à tous les marchés passés par un même département ministériel
ou par un même service spécialisé.

Les cahiers des prescriptions communes peuvent cependant :

ð contenir, dans le respect des prescriptions du cahier des clauses


administratives générales, toutes prescriptions communes autres que
techniques à tous les marchés de la catégorie à laquelle ils sont applicables
ou du département ministériel ou service qu'ils concernent ;

ð déterminer, en particulier, les modalités de calcul du prix et d'application des


clauses de révision de ce prix, s'il paraît nécessaire d'en insérer au marché,
ainsi que les modalités d'attribution, de calcul et de versement d'avances et
d'acomptes et de règlement du prix du marché et ce conformément à la
réglementation relative à la comptabilité publique.

Ces cahiers sont approuvés par arrêté du ministre intéressé ou par un arrêté
conjoint du ministre intéressé et du ministre chargé des finances lorsqu'ils
comportent des clauses ayant une incidence financière.

c) Les cahiers des prescriptions spéciales :

Ils fixent les clauses propres à chaque marché et comportent la référence aux
textes généraux applicables et l'indication des articles des cahiers des
prescriptions communes et, le cas échéant, de ceux des cahiers des clauses
administratives générales auxquels il est éventuellement dérogé en vertu des
dispositions desdits cahiers. Ces cahiers sont approuvés par l'autorité
compétente.

3) Le Prix Des Marchés7(*) :

On distingue trois formes de prix :

a) Le Marche A Prix Global :

Est celui dans lequel un prix forfaitaire couvre l'ensemble des prestations qui
font l'objet du marché. Ce prix forfaitaire est calculé, s'il y a lieu, sur la base
de la décomposition du montant global. Dans ce cas, chacun des postes de la
décomposition est affecté d'un prix forfaitaire. Le montant global est calculé
par addition des différents prix forfaitaires indiqués pour tous ces postes.
Dans le cas où les postes sont affectés de quantités, il s'agit de quantités
forfaitaires établies par le maître d'ouvrage. Une quantité forfaitaire est la
quantité pour laquelle le titulaire a présenté un prix forfaitaire qui lui est payé
quelle que soit la quantité réellement exécutée. Si au cours de son exécution,
le marché initial est modifié par ordre de service dans sa consistance sans
toutefois que l'objet en soit changé, les modifications introduites sont évaluées
conformément aux cahiers des charges.

b) Le Marché A Prix Unitaires :


Est celui dans lequel les prestations sont décomposées, sur la base d'un
détail estimatif établi par le maître d'ouvrage, en différents postes avec
indication pour chacun d'eux du prix unitaire proposé. Les prix unitaires sont
forfaitaires. Les sommes dues au titre du marché sont calculées par
application des prix unitaires aux quantités réellement exécutées
conformément au marché.

c) Le Marché à Prix Mixte :

Le marché est dit à prix mixtes lorsqu'il comprend des prestations rémunérées
en partie sur la base d'un prix global et en partie sur la base de prix unitaires,
dans ce cas le règlement s'effectue respectivement suivant celles des prix
globales et des prix unitaires.

4) Le Concurrent 8(*) :

a) Présentation Des Dossiers Des Concurrents :

Le dossier présenté par chaque concurrent est mis dans un pli cacheté
portant :

ü le nom et l'adresse du concurrent ;

ü l'objet du marché et, éventuellement, l'indication du lot en cas de marché en


lots séparés ;

ü la date et l'heure de la séance d'ouverture des plis ;

ü l'avertissement que "le plis ne doit être ouvert que par le président de la
commission d'appels d'offres lors de la séance d'examen des offres ".

Ce pli contient deux enveloppes :

Ø La première enveloppe comprend le dossier administratif, le dossier


technique et, le cas échéant, le dossier additif visé à l'article 26. Cette
enveloppe doit être cachetée et porter de façon apparente, outre les
indications portées sur le pli, la mention " Dossiers administratif et technique
";

Ø La deuxième enveloppe comprend l'offre financière du soumissionnaire.


Elle doit être cachetée et porter de façon apparente, outre les indications
portées sur le pli, la mention " Offre financière ".
De plus, si le cahier des prescriptions spéciales l'exige, le pli doit également
comprendre une troisième enveloppe contenant l'offre technique. Cette
enveloppe doit être cachetée et porter de façon apparente, outre les
indications portées sur le pli, la mention " Offre technique ".

b) Le Dossier Administratif :

Généralement il comprend :

ð une déclaration sur l'honneur qui doit indiquer les nom, prénom, qualité et
domicile du concurrent et, s'il agit au nom d'une société, la raison sociale, la
forme juridique de la société, le capital social, l'adresse du siège social, la
qualité en laquelle il agit et les pouvoirs qui lui sont conférés.

Elle indique également le numéro d'inscription au registre de commerce, le


numéro de la patente, le numéro d'affiliation à la Caisse nationale de sécurité
sociale pour les concurrents installés au Maroc et le numéro du compte
courant postal, bancaire ou à la Trésorerie générale.

ð la ou les pièces justifiant les pouvoirs conférés à la personne agissant au


nom du concurrent :

· s'il s'agit d'une personne physique agissant pour son propre compte, aucune
pièce n'est exigée ;

· s'il s'agit d'un représentant, celui-ci doit présenter selon le cas :

- Une copie conforme de la procuration légalisée lorsqu'il agit au nom d'une


personne physique ;

- Un extrait des statuts de la société et/ou le procès verbal de l'organe


compétent pour donner pouvoir selon la forme juridique de la société, lorsqu'il
agit au nom d'une personne morale ;

- L'acte par lequel la personne habilitée délègue son pouvoir à une tierce
personne, le cas échéant.

ð Une attestation ou sa copie certifiée conforme délivrée depuis moins d'un an


par l'Administration compétente du lieu d'imposition certifiant que le
concurrent est en situation fiscale régulière ou à défaut de paiement qu'il a
constitué les garanties prévues à l'article 22 du décret 2-06-388 du 5 février
2007 (voir annexe). Cette attestation doit mentionner l'activité au titre de
laquelle le concurrent est imposé ;

ð une attestation ou sa copie certifiée conforme délivrée depuis moins d'un an


par la Caisse nationale de sécurité sociale certifiant que le concurrent est en
situation régulière envers cet organisme conformément aux dispositions
prévues à cet effet à l'article 22 du décret ;

ð le récépissé du cautionnement provisoire ou l'attestation de la caution


personnelle et solidaire en tenant lieu, le cas échéant ;

ð Le certificat d'immatriculation au registre de commerce pour les personnes


assujetties à l'obligation d'immatriculation conformément à la législation en
vigueur ;

ð pour les marchés passés pour les besoins de la défense nationale ou de la


sécurité publique, le maître d'ouvrage peut exiger les pièces justificatives de
la nationalité de l'entreprise et de ses dirigeants ;

Le Dossier Technique :

Généralement il comprend :

ð une note indiquant les moyens humains et techniques du concurrent, le lieu,


la date, la nature et l'importance des prestations qu'il a exécutées ou à
l'exécution desquelles il a participé ;

ð Il est joint à cette note, chaque fois que le dossier d'appel d'offres l'exige, les
attestations délivrées par les hommes de l'art sous la direction desquels
lesdites prestations ont été exécutées ou par les bénéficiaires publics ou
privés desdites prestations Chaque attestation précise notamment la nature
des prestations, le montant, les délais et les dates de réalisation,
l'appréciation, le nom et la qualité du signataire;

c) Le Dossier Additif :

Il comprend toutes pièces complémentaires exigées par le dossier d'appel


d'offres en raison de l'importance ou de la complexité de la prestation objet du
marché. Chapitre II : «  MODES ET PROCEDURES DE PASSATION DES
MARCHES PUBLICS »
I. Marchés Sur Appel D'offres :

1) L'appel d'offres ouvert9(*) : 

Tout appel d'offres ouvert doit faire l'objet d'un avis qui fait connaître :

ü l'objet de l'appel d'offres avec indication, le cas échéant, du lieu


d'exécution ;

ü l'autorité qui procède à l'appel d'offres ;

ü le bureau du maître d'ouvrage où l'on peut retirer le dossier d'appel d'offres ;

ü le bureau du maître d'ouvrage où les offres sont déposées ou adressées ;

ü le lieu, le jour et l'heure fixés pour la tenue de la séance publique


d'ouverture des plis en précisant que les concurrents peuvent remettre
directement leurs plis au président de la commission d'appel d'offres à
l'ouverture de la séance ;

ü les pièces justificatives prévues dans le dossier d'appel d'offres que tout
concurrent doit fournir ;

ü le montant en valeur du cautionnement provisoire, le cas échéant ;

ü la qualification requise et la catégorie dans laquelle le concurrent doit être


classé, pour les marchés de travaux, conformément à la réglementation en
vigueur ;

ü éventuellement, le lieu, le jour et l'heure limites pour la réception des


échantillons, prospectus, notices, etc., étant précisé que le délai pour cette
réception ne peut être inférieur à dix (10) jours francs à partir du lendemain de
la date de publication de l'avis dans le journal paru le deuxième ;

ü le prix d'acquisition du dossier d'appel d'offres, le cas échéant;

ü la date de la réunion ou de la visite des lieux que le maître d'ouvrage


envisage d'organiser à l'intention des concurrents, le cas échéant.

L'avis d'appel d'offres ouvert visé à l'alinéa précédent doit être publié dans
deux journaux au moins dont un de langue arabe à diffusion nationale. Il peut
être parallèlement porté à la connaissance des concurrents éventuels et, le
cas échéant, des organismes professionnels, par des publications
spécialisées ou par tout autre moyen de publicité.

La publication de cet avis doit intervenir vingt et un (21) jours au moins avant
la date fixée pour la réception des offres. Toutefois, ce délai peut être ramené
à quinze (15) jours, en cas d'urgence dûment justifiée par le maître d'ouvrage.

Ce délai court à partir du lendemain de la date de publication de l'avis dans le


journal paru le deuxième.

2) L'appel D'offres Restreint 10(*) :

L'appel d'offres restreint fait l'objet d'une circulaire adressée par lettre
recommandée avec accusé de réception le même jour à tous les concurrents
que le maître d'ouvrage décide de consulter.

L'envoi précité doit être effectué quinze (15) jours francs au moins avant la
date prévue pour la séance d'ouverture des plis.

Ce délai court à partir du lendemain de la date d'envoi de la circulaire.

3) Réglementation et consultation11(*) :

Tout appel d'offres fait l'objet d'un règlement établi par le maître d'ouvrage
comprenant notamment :

ü La liste des pièces à fournir par les concurrents conformément à l'article 23


du décret ;

ü Les critères d'admissibilité des concurrents. Ces critères prennent en


compte notamment les garanties et capacités juridiques, techniques et
financières ainsi que les références professionnelles des concurrents, le cas
échéant ;

ü Les critères de choix et de classement des offres pour attribuer le marché


au concurrent qui a présenté l'offre économiquement la plus avantageuse.
Ces critères sont variables selon l'objet du marché ;

ü éventuellement le nombre minimum ou maximum des lots pouvant être


souscrits par un même concurrent, lorsque les prestations sont réparties en
lots ;
ü le cas échéant, les conditions dans lesquelles les variantes, par rapport à la
solution de base prévue dans le cahier des prescriptions spéciales, sont
admises.

ü La ou les monnaies dans lesquelles le prix des offres doit être formulé et
exprimé, lorsque le concurrent n'est pas installé au Maroc. Dans ce cas, pour
être évaluées et comparées, les montants des offres exprimées en monnaie
étrangère doivent être convertis en dirham.

ü La ou les langues dans lesquelles doivent être établies les pièces


contenues dans les dossiers et les offres présentées par les concurrents.

4) Dossier de l'appel d'offres 12(*) :

ð Tout appel d'offres fait l'objet d'un dossier préparé par le maître d'ouvrage et
qui doit comprendre :

ü Copie de l'avis d'appel d'offres ou de la circulaire selon le cas ;

ü Un exemplaire du cahier des prescriptions spéciales ;

ü Les plans et les documents techniques, le cas échéant ;

ü Le modèle de l'acte d'engagement ;

ü Les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif lorsqu'il s'agit d'un
marché à prix unitaires (voir annexe2) ;

ü Le modèle de la décomposition du montant global par poste avec indication


ou non des quantités forfaitaires, le cas échéant, lorsqu'il s'agit d'un marché à
prix global ;

ü Le modèle du cadre du sous-détail des prix le cas échéant ;

ü Le modèle de la déclaration sur l'honneur ;

ü Le règlement de la consultation.

ð Le maître d'ouvrage est tenu de faire parvenir aux membres de la


commission d'appel d'offres le dossier d'appel d'offres au moins huit (8) jours
avant l'envoi de l'avis pour publication. Les membres précités disposent d'un
délai de huit (8) jours pour faire part au maître d'ouvrage de leurs
observations.

ð Les dossiers d'appel d'offres doivent être disponibles avant la publication de


l'avis d'appel d'offres et mis à la disposition des candidats dès la parution du
premier avis d'appel d'offres et jusqu'à la date limite de remise des offres.

ð Les dossiers de l'appel d'offres sont remis gratuitement aux concurrents à


l'exception des plans et documents techniques dont la reproduction nécessite
un matériel technique spécifique. La rémunération relative à la remise de ces
documents est fixée par arrêté du Ministre chargé des finances.

ð Exceptionnellement, le maître d'ouvrage peut introduire des modifications


dans le dossier d'appel d'offres sans changer l'objet du marché. Ces
modifications doivent être communiquées à tous les concurrents ayant retiré
ledit dossier, et introduites dans les dossiers mis à la disposition des autres
concurrents.

5) Commission D'appel D'offres 13(*) :

ð La commission d'appel d'offres comprend les membres suivants dont la


présence est obligatoire:

ü Un représentant du maître d'ouvrage, président ;

ü Deux autres représentants du maître d'ouvrage dont un au moins relève du


service concerné par la prestation objet du marché ;

ü Un représentant de la Trésorerie Générale du Royaume ;

ü Un représentant du ministère chargé des finances lorsque le montant


estimé du marché est supérieur à trente millions (30.000.000) de dirhams.

Pour les marchés de fournitures, lorsque le montant estimé pour le marché


dépasse un million (1.000.000) de dirhams, le maître d'ouvrage doit
convoquer un représentant du ministère chargé du commerce, toutefois en
cas d'absence de ce dernier, la séance se tient valablement. La commission
peut également comprendre, à la demande du maître d'ouvrage ou de l'un de
ses membres, toute autre personne, expert ou technicien, dont la participation
est jugée utile. En cas d'absence d'un membre de la commission dont la
présence est obligatoire pour la tenue de la séance, le président de la
commission d'appel d'offres reporte la date d'ouverture des plis de quarante
huit heures et informe tous les membres de la commission ainsi que les
concurrents de la nouvelle date et du lieu de la séance d'ouverture des plis.
En cas d'une nouvelle absence, la commission peut procéder à l'ouverture
des plis.

ð L'autorité compétente ou le sous-ordonnateur désigne, par décision, soit


nommément soit par leurs fonctions, le président de la commission d'appel
d'offres et la personne chargée de le suppléer en cas d'absence ou
d'empêchement. Les deux autres représentants du maître d'ouvrage sont
désignés, au début de la séance d'ouverture des plis, par tirage au sort sur la
base d'une liste d'au moins quatre fonctionnaires arrêtée par l'autorité
compétente ou le sous-ordonnateur.

ð Les membres de la commission sont convoqués à la diligence du maître


d'ouvrage. La convocation et le dossier d'appel d'offres tenant compte des
observations formulées par les membres de la commission le cas échéant,
ainsi que tout document communiqué aux concurrents, doivent être déposés
dans les services des membres de ladite commission d'appel d'offres
concernés sept (7) jours francs au moins avant la date fixée pour la séance
d'ouverture des plis.

Toute observation relevée à l'issue du nouvel examen de ces dossiers doit


être formulée avant la séance d'ouverture des plis.

II. Le marché sur concours 14(*) :

1) Principes et modalités :

a. Lorsque des motifs d'ordre technique, esthétique ou financier justifient des


recherches particulières, il peut être passé un marché sur concours.

b. Le concours peut porter :

ü Soit sur l'établissement d'un projet ;

ü soit sur l'exécution d'un projet préalablement établi ;

ü soit à la fois sur l'établissement d'un projet et son exécution.


c. Le concours est organisé sur la base d'un programme établi par le maître
d'ouvrage. Le programme peut prévoir l'allocation de primes, récompenses ou
avantages aux auteurs des projets les mieux classés et en fixe le nombre
maximum à primer.

d. Le concours comporte un appel public à la concurrence ; les candidats


désirant y participer peuvent déposer une demande d'admission. Seuls sont
admis à déposer des projets, les candidats retenus par une commission
d'admission dans les conditions fixées par cette dernière.

e. Les projets proposés par les concurrents retenus sont examinés et classés
par un jury.

f. Le concours comporte l'ouverture des plis en séance publique.

Toutefois, pour les concours lancés par l'administration de la défense


nationale, la séance d'ouverture des plis est non publique ; dans ce cas les
plis des concurrents sont soit déposés, contre récépissé dans les bureaux du
maître d'ouvrage indiqués dans l'avis du concours, soit envoyés par courrier
recommandé avec accusé de réception aux bureaux précités, et ce dans le
délai fixé par l'avis.

2) Programme Des Concours :

a) Le programme visé dans la partie principes et modalités indique les


besoins auxquels doit répondre la prestation et fixe, le cas échéant, l'ordre de
grandeur ou le maximum de la dépense prévue pour l'exécution de la
prestation.

b) Lorsque le concours ne porte que sur l'établissement d'un projet, le


programme fixe les primes, récompenses ou avantages à allouer aux auteurs
des projets les mieux classés et prévoit :

ü soit que les projets deviendront, en tout ou en partie, propriété du maître


d'ouvrage ;

ü soit que le maître d'ouvrage se réserve le droit de faire exécuter, par


l'entrepreneur ou le fournisseur de son choix, tout ou partie des projets
primés, moyennant le versement d'une redevance fixée dans le programme
lui-même à déterminer ultérieurement à l'amiable ou après expertise.
Le programme du concours doit indiquer si, et dans quelles conditions, les
hommes de l'art auteurs des projets seront appelés à coopérer à l'exécution
de leur projet primé.

c) Lorsque le concours porte seulement sur l'exécution d'un projet


préalablement établi ou à la fois sur l'établissement d'un projet et son
exécution, le programme peut prévoir l'allocation de primes, récompenses ou
avantages à ceux des concurrents évincés dont les projets ont été les mieux
classés ainsi qu'au concurrent retenu par le jury, lorsque le maître d'ouvrage
ne donne pas suite au concours.

Les projets primés restent la propriété du maître d'ouvrage.

3) Résultats Définitifs Du Concours :

a) Les résultats d'examen des offres sont affichés dans les locaux du maître
d'ouvrage et public dans les vingt quatre heures suivant l'achèvement des
travaux de la commission, pendant une période de quinze (15) jours au
moins.

b) Le maître d'ouvrage informe le soumissionnaire retenu de l'acceptation de


son offre par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette lettre doit
être adressée dans un délai qui ne peut dépasser dix (10) jours à compter de
la date d'achèvement des travaux de la commission. Dans le même délai, il
avise également les soumissionnaires éliminés du rejet de leur offre, par lettre
recommandée avec accusé de réception. Cette lettre est accompagnée du
récépissé du cautionnement provisoire ou l'attestation de la caution
personnelle et solidaire en tenant lieu.

c) Aucun soumissionnaire ne peut prétendre à indemnité si son offre n'a pas


été acceptée ou s'il n'a pas été donné suite à l'appel d'offres.

d) Le choix arrêté par la commission conformément aux articles précédents


ne peut être modifié par l'autorité compétente.

III. Le Marché Négocié15(*) :

1) Principe :
Le marché est dit « négocié » lorsque le maître d'ouvrage engage librement
les discussions qui lui paraissent utiles avec le ou les candidats de son choix
et attribue le marché au candidat qu'il a retenu dans les conditions fixées par
la présente section.

Les marchés négociés sont soumis, dans toute la mesure du possible et par
tous les moyens appropriés, à la publicité préalable et à la concurrence.

La passation d'un marché négocié, à l'exception de la défense nationale ou la


sécurité publique, doit donner lieu à l'établissement par l'autorité compétente
ou le sous ordonnateur d'un certificat administratif visant le chef d'exception
qui justifie la passation du marché sous cette forme ou explicitant notamment
les raisons qui, en l'espèce, ont conduit à son application.

2) Cas De Recours Aux Marchés Négociés :

Il ne peut être passé des marchés négociés que pour :

a) les prestations que les nécessités de la défense nationale ou de la sécurité


publique exigent qu'elles soient tenues secrètes. Ces marchés doivent avoir
été au préalable autorisés par le premier ministre sur rapport spécial de
l'autorité gouvernementale intéressée ;

b) Les objets dont la fabrication est exclusivement réservée à des porteurs de


brevets d'invention ;

c) Les prestations dont l'exécution ne peut, en raison des nécessités


techniques, être confiée qu'à un prestataire déterminé ;

d) Les prestations qui, ayant fait l'objet d'une procédure d'appel d'offres ou de
concours, n'ont fait l'objet d'aucune offre ou pour lesquelles il n'a été proposé
que des offres jugées inacceptables par la commission ou le jury ;

e) Les prestations qui, dans le cas d'urgence impérieuse née de


circonstances imprévisibles, ne peuvent subir les délais d'une procédure
d'appel d'offres ou de concours ;

f) Les prestations que le maître d'ouvrage doit faire exécuter dans les
conditions prévues par les cahiers des charges, à la suite de la défaillance du
titulaire du marché, et ce lorsque l'urgence ne permet pas de recourir à l'appel
d'offres ;
g) Les prestations supplémentaires à confier à un entrepreneur, fournisseur
ou prestataire de services déjà attributaire d'un marché, s'il y a intérêt au point
de vue délai d'exécution ou de la bonne marche de cette exécution à ne pas
introduire un nouvel entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services,
lorsque les prestations en question, imprévues au moment de la passation du
marché principal, sont considérées comme l'accessoire dudit marché et ne
dépassent pas dix pour cent (10%) de son montant. En ce qui concerne les
travaux, il faut encore que leur exécution implique un matériel déjà occupé ou
utilisé sur place par l'entrepreneur. Ces marchés sont établis sous forme d
avenant ;

h) Les marchés de définition ;

i) Les prestations urgentes qui intéressent la défense du territoire, la sécurité


de la population ou la sécurité des circulations routières, aériennes ou
maritimes, dont l'exécution doit commencer avant que toutes les conditions du
marché n'aient pu être déterminées, en application des dispositions des
formes des marchés négociés.

3) Formes des marchés négociés :

Les marchés négociés sont conclus :

ü soit sur l'acte d'engagement souscrit par celui qui se propose de traiter et
sur le cahier des prescriptions spéciales ;

ü soit sur une correspondance suivant les usages du commerce précisant les
conditions de réalisation de la prestation ;

ü soit exceptionnellement sur commande avec les entrepreneurs, fournisseurs


ou prestataires de services qui s'engagent à se soumettre au contrôle du
maître d'ouvrage dans le cas visé à la partie i) des cas de recours aux
marchés négociés.

Les marchés conclus sur commande sont constitués soit par une convention
spéciale, soit par un échange de lettres. Ils doivent indiquer le prix provisoire
et les modalités suivant lesquelles seront déterminées, par avenant, les
clauses définitives du marché, en particulier, les éléments dont il sera tenu
compte pour la fixation du prix définitif sur la base du prix de revient contrôlée
par le maître d'ouvrage.
L'avenant doit intervenir, au plus tard, avant l'expiration du premier tiers du
délai d'exécution fixée par la convention ou l'échange de lettres, délai compté
à partir de l'expiration de la période de démarrage éventuellement prévue.
Dans le cas où les délais de régularisation sont dépassés, le contrôleur des
engagements de dépenses intéressé doit en être informé par un rapport.

Chapitre III : « Le Financement Des Marches Publics »

Les entreprises adjudicataires de marché public « titulaire de marché » ne


saurait répondre aux besoins des administrations « mettre d'oeuvre » sans
disposer de ressources suffisants qui leurs permettent de faire face à leurs
engagements en attendant de recevoir le règlement de leurs prestations.

Au début d'exécution de la prestation l'entreprise adjudicataire de marché


public doit prendre en considération l'augmentation d'un certain nombre de
dépenses telle que : règlement des fournisseurs, avances aux sous-traitant,
paiement des ouvrier chargées de l'exécution des travaux ....

Le financement de ces dépenses ne posait pas de problème aux entreprises


adjudicataire tant que les marchées portaient sur des prestations courantes
ou sur des travaux simples.

Cette situation ne manqua de poser des problèmes de trésorerie aux


entreprises titulaires des marchées en raison notamment de l'absence de
concours de l'administration en faveur de celles -ci et des difficultés d'ordre
juridique et financier que soulevait le recours aux crédits bancaires.

Afin de pallier ces difficultés et de faciliter le financement des marchées


publics, l'entreprise adjudicataire de marché public a la possibilité de financer
sa prestation par : le financement administratif, le financement bancaire, le
financement par l'intermédiaire de « la caisse marocaine des marchées », ou
bien comme alternative finale le recours à la banque mondiale.

I. Le Financement Administratif Des Marchées


Public :

Les entreprises de travaux et de fournitures ne bénéficient pas de la même


souplesse ni des mêmes facilitées selon qu'elles traitent avec le secteur privé
ou le secteur public.
1) Cas Du Secteur Public 16(*) :

Les relations de l'entrepreneur ou du fournisseur avec le secteur public


obéissent à des règles plus rigides .dotée de des prérogatives de puissance
publique et agissant dans un but d'intérêt général.

Or, Malgré une réglementation et des procédures d'application qui


correspondent aux Pratiques internationales, la performance de la gestion des
marchés du secteur public a Souffert au cours des dernières années de
lenteurs administratives.

a) le Marché De l'État 17(*):

Ø Les crédits d'investissements par les administrations :

Chaque département ministériel élabore lors de la préparation du projet de la


loi de finances sa morasse budgétaire et la soumet à la Direction du Budget
du Ministère des Finances et de la privatisation. Des réunions sont tenues
entre les deux parties pour l'examen et la répartition des crédits affectés aux
départements. Dès que cette procédure est achevée, les ordonnateurs et
sous ordonnateurs sont en mesure d'engager des dépenses. A l'ouverture de
l'année budgétaire, les opérations d'engagement comprennent la
consolidation des états de reports de l'année budgétaire précédente, et
l'engagement des dépenses sur crédits mis en place pour l'année en cours.

Ø Délégation des crédits

La Direction du Budget du ministère concerné établit la délégation des crédits


qu'elle remet à l'ordonnateur du même ministère pour contrôle, vérification et
établissement de la fiche d'engagement, Cette fiche est envoyée au CCED
(Contrôleur central des engagements de dépenses) pour visa.

Après, une diffusion de la fiche est faite par la direction concernée, avec
copies au CCED/CPED (Contrôleur provincial des engagements de
dépenses) ainsi qu'au sous ordonnateur. Enfin, l'original est remis à la
Trésorerie générale. Après cette étape, l'entité chargée des affaires
financières du ministère ordonnateur prépare la notification des crédits et un
bordereau d'émission qu'elle transmet à la Trésorerie générale. Après visa du
Trésorier général, la mise en place des crédits est considérée comme
achevée.

Ø Approbation des marchés et début des travaux


Les délais s'écoulant entre la date de la déclaration d'attribution provisoire
d'un marché et la date d'approbation du marché sont très longs et dépassent
souvent deux mois. Ces délais tiennent compte de la signature du contrat et
du visa du marché par le CED (Contrôle des engagements de dépenses). Les
délais entre l'approbation du marché et la notification de l'ordre de service de
commencer les prestations sont également longues et peuvent également
dépasser les deux mois. Malgré ces délais importants, les titulaires de
marchés ne désirent pas se libérer de leur engagement, même si le retard
peut diminuer leurs profits.

Ø Validation des décomptes de paiement

Les paiements aux titulaires de marchés de travaux, fournitures et services


n'obéissent pas à une disposition réglementaire en matière de respect des
délais. Dans le cas de travaux par exemple, le délai de validation des
décomptes provisoires pour paiement à l'entreprise reste soumis à
l'appréciation de l'ingénieur du Maître d'ouvrage.

Ø Règlement des paiements par la Trésorerie générale

Les paiements aux titulaires de marchés de travaux, fournitures et services


sont réglés par la Trésorerie générale. Les bordereaux de mandatement
reçus par la Trésorerie générale sont enregistrés selon un ordre
chronologique par le bureau d'ordre. C'est la date de réception du bordereau
qui servira de base pour le paiement. Le circuit classique de règlement
commence par le contrôle réglementaire des pièces justifiant le paiement : le
décompte provisoire, les attachements, etc.

Une fois le bordereau d'émission visé, il est rentré dans le circuit informatique
pour effectuer la validation. Les ordres de virement sont établis, mais il faut
attendre l'autorisation pour le règlement des entreprises compte tenu des
disponibilités financières de la Trésorerie générale. D'une manière générale,
la Trésorerie générale effectue les paiements au fur et à mesure de la
validation des bordereaux d'émission. Si aucun rejet n'est formulé sur le
bordereau de mandatement, le règlement de la Trésorerie générale ne devrait
pas dépasser en moyenne Un délai de deux mois. S'agissant de rejets, ils
sont envoyés immédiatement aux ordonnateurs concernés pour
régularisation. Il est estimé qu'en moyenne le retard par rejet est d'un mois
minimum.

b) Marchés des Collectivités locales :


La double tutelle du Ministère des Finances et de la privatisation et du
Ministère de l'Intérieur sur les Collectivités locales cause de profonds retards
dans l'exécution des marchés qui leur sont dévolus. De plus, un manque de
transparence dans les procédures de passation des marchés entraîne un
désintérêt des bailleurs de fonds et de nombreux fournisseurs de prestations.
Bien que les marchés de gré à gré, devenus « marchés négociés » aient
tendance à diminuer dans les ministères, ils sont encore d'usage très fréquent
dans les Collectivités locales.

2) Cas du secteur privé :

Dans le cas du secteur privé, les clauses des contrats sont librement
discutées entre les deux parties ; elles peuvent même faire l'objet d'une
modification ultérieure. D'autre part, l'entrepreneur ou le fournisseur peut
facilement disposer d'un acompte ou d'une avance dés la passation de la
commande, réciproquement, une fois celle-ci réalisée, le débiteur, au lieu d'en
assurer le règlement au comptant, a la possibilité de solliciter des délais de
règlement. Dans ce cas l'entrepreneur tire sur lui des traites qu'il accepte ;
celles-ci peuvent être escomptées Par le banquier de l'entrepreneur qui peut
ainsi disposer d'un volant de trésorerie appréciable.

Même-ci Les entreprises marocaines du secteur privé ne sont pas encore


suffisamment Structurées pour atteindre la taille critique permettant d'affronter
la mondialisation. Elles Ont une bonne connaissance des pratiques
commerciales en vigueur et elles parviennent à S'approvisionner aux
meilleures conditions et mettent régulièrement en concurrence leurs
Fournisseurs.

II. Le Financement Bancaire Des Marchées


Public 18(*):

Comme il été souligné au par avant, l'aide que peut apporter l'administration à
l'entreprise reste très limitée.

Au surplus, même dans le cas ou cette aide est accordée. Les règlements en
proviennent rarement à date fixe au titulaire du marché.

Ce dernier, en revanche, est lié par les clauses du contrat et doit notamment
les travaux à bonne fin dans les délais prévus, quelle que soit la nature des
difficultés rencontrées, fussent-elles d'ordre financier. Il est donc tenu de
respecter ses engagements et ne peut retarder ses livraisons à moins
d'accepter des pénalités ou de pouvoir invoquer des cas de force majeure.

Afin d'équilibrer ses dépenses et ses recettes pendant la réalisation des


fournitures ou l'exécution des travaux et en attendant les règlements
administratifs, l'entreprise doit donc compter sur ses ressources propres, ou à
défaut, recourir au crédit bancaire.

Mais jusqu'en 1948, le concours bancaire en faveur des entreprises


adjudicataires était d'un usage difficile et n'était accessible qu'à une certaine
catégorie de bénéficiaires. Il ne prit de l'importance qu'après la promulgation
du dahir du 28 Août 1948 sur le nantissement des marchés publics.

1) Historique :

Avant 1948, les banques n'admettaient pas que les marchés publics puissent
être retenus comme supports de crédits ; elles intervenaient dans le
financement en tenant compte exclusivement de la solvabilité et de la surface
de l'emprunteur.

De surcroît, les avances sollicitées par les entreprises de travaux étaient


jugées incompatible avec la notion rigoureuse de crédit à court terme et les
risques que comportait l'exécution des travaux étaient considéré comme
difficiles à concilier avec la notion de sécurité. Seules les grosses entreprises
disposant de biens immobiliers importants pouvant accéder aux facilités
bancaires.

Par ailleurs, le nantissement, selon les règles du droit commun, de la créance


provenant de l'exécution d'un marché, posait de nombreux problèmes qui en
rendaient souvent l'effet nul :

- difficulté pour le banquier de chiffrer exactement la créance du titulaire du


marché et impossibilité d'obtenir des renseignements exacts auprès du maître
d'oeuvre.

- le nantissement d'une créance, selon le droit commun, doit donner lieu à la


remise par l'emprunteur à son prêteur du titre de se créance et à
l'établissement d'un acte enregistré et signifié au débiteur de la créance
remise en gage.

Dans le cas d'une créance provenant de l'exécution d'un marché, le titre de


créance est difficile à déterminer et même si cette détermination peut être
établie, il peut y avoir pluralité de documents et l'entrepreneur de mauvaise
fois risque d'emprunter plusieurs fois à l'occasion d'une seule créance.

- enfin le privilège du nantissement de créance est primé par les privilèges


occultes, notamment des fournisseurs et des sous-traitants car ils ne donnent
lieu à aucune publicité.

Afin de pallier ces inconvénients et de permettre aux établissements


bancaires d'assurer dans les bonnes conditions le financement des marchés
publics, les pouvoirs publics ont été amenés à promulguer le dahir du 28 Août
1948 qui établit des règles particulières au financement de ces marchés.

2) Nantissement Des Marches Publics : Dahir Du 28 Août 1948


(Modifié)19(*) (Voir annexe 1)

Les dispositions du dahir du 28 Août 1948 portent essentiellement sur :

- le champ d'application du dahir

- les obligations de l'administration contractante

- la procédure du nantissement

- enfin l'effet du privilège conféré par le nantissement.

a) Le Champ D'application Du Dahir Du 28 Août 1948 :

Le champ d'application des dispositions du dahir du 28 Août 1948 est défini


par l'article 1er et Les dispositions édictées par ce texte constituent le droit
commun en matière de nantissement des marchés publics.

b) Les obligations de l'administration contractante :19(*)

Afin de permettre l'affectation des marchées en nantissement, l'administration


contractante est tenue de respecter certaines règles particulières édictées par
le dahir du 28 Août 1948. Ces dispositions prévoient notamment :

v l'obligation pour l'autorité d'indiquer dans le marché les modalités du


règlement ainsi que le comptable chargé du paiement.

Ø modalités de règlement :
Ce sont les conditions dans les quelles le marché doit être liquidé et réglé
entre la collectivité contractante et l'entrepreneur ou fournisseur ayant traité.

Ces conditions sont en général prévues dans le cahier des clauses et


conditions générales.

Ø le comptable chargé du paiement :

Le comptable chargé du paiement est :

- pour les marchés passés par les collectivités publiques, le comptable


assignataire.

Le comptable assignataire est celui qui est qualifier pour examiner et revêtir
de son « Vu Bon à payer » les mandats et ordonnances de paiement délivré
au nom de l'entrepreneur ou fournisseur traitant, c'est-à-dire soit la trésorerie
générale (pour les dépenses imputé sur le budget générale et les comptes
spéciaux du trésor). Soit le receveur régional des finances (pour les dépenses
imputé sur des crédits délégués aux ordonnateurs secondaires). Soit le
précepteur (pour les dépenses imputées sur les budgets des régions et
municipalités).

- pour les marchés passés par les établissements publics, leurs agents
comptable particulier.

v _ l'obligation pour l'autorité de remettre à l'entrepreneur ou fournisseur un


exemplaire spécial du marché désigné comme formant titre en cas de
nantissement.

v _L'obligation que cette exemplaire comporte la mention de titre unique

L'exemplaire spécial du marché est constitué par une copie certifiée conforme
à l'original, mais cet exemplaire unique ne pourra être délivré. Sur sa
demande écrite, à l'entrepreneur ou fournisseur que si le marché a reçu
l'approbation de l'autorité compétente.

v _ l'obligation de désigner le fonctionnaire chargé de fournir aux créanciers


gagistes soit un état sommaire de travaux et fournitures effectués, appuyé
d'une évaluation qui n'engage pas l'administration, soit le décompte de droits
constatés au profit de l'entrepreneur ou du fournisseur, avec l'indication des
acomptes déjà mis en paiement
c) la procédure du nantissement :

Conformément à la définition du droit commun, le nantissement d'un marché


est l'acte par lequel le débiteur, en l'occurrence le titulaire du marché, affecte
sa créance provenant de l'exécution du marché à la garantie d'une obligation
contractée à l'égard d'un tiers, le créancier nanti, et confère à celui-ci le droit
de se payer sur cette créance par préférence à tout autres créanciers.

Selon les dispositions du droit commun, le nantissement d'une créance


s'établit par :

- la constitution d'un acte écrit ou titre de créance,

- le consentement des parties sur la constitution du gage

- et, en outre, par la remise effective du titre de pouvoir du créancier ou d'un


tiers convenu entre les parties.

Le dahir de 28 Août 1948 reprend ces règles fondamentales en y apportant


certaines modifications de forme.

3) Les Concours Bancaires :20(*)

Il est évident que le nantissement des marchés publics a facilité le concours


bancaire en faveur des entreprises adjudicataires. Mais nonobstant ce
nantissement, les demandes de crédit formulées par les entreprises sont
étudiées par les banques dans les mêmes conditions que celles émanant des
autres clients : elles sont appréciées notamment en fonction des relations
antérieures, des mouvements des comptes ouverts au nom de ces
entreprises, de l'évolution de leurs situations financière, de leurs références
techniques etc.....

En tenant compte de l'ensemble de ces données, et moyennant


éventuellement des garanties adéquates, le banquier accorde son concours à
l'entreprise titulaire du marché afin de lui faciliter l'exécution des commandes
administratives. Cette intervention peut prendre des formes variées suivant
les besoins de trésorerie de l'entreprise.

C'est ainsi que le banquier peut d'abord intervenir comme caution en faveur
de l'entrepreneur ou fournisseur à l'égard de l'administration. Il peut
également consentir à ses clients un  « découvert en blanc » pour financer
une pointe de trésorerie. Mais l'opération la plus courante est l'avance sur
marché.

a). Le Crédit Par Signature :

Le crédit par signature (caution bancaire) est destiné à permettre la


couverture des garanties pécuniaires exigées des entreprises
soumissionnaires ou adjudicataires des marchés publics : cautionnement
provisoire, cautionnement définitif, et retenues de garantie.

En effet, comme nous l'avons vu précédemment, le versement des


cautionnements ainsi que le prélèvement des retenues de garantie peuvent
atteindre des montants importants qui risquent de gêner la trésorerie de
l'entreprise. Aussi, celles-ci a-t-elle la possibilité, si elle le désire, de les
remplacer par l'engagement de la caution personnelle et solidaire d'une
banque.

Le banquier s'engage aussi de façon irrévocable dans une opération de


garantie qui n'est dénouée que lorsque la garantie devient sans objet.

Contrairement au découvert de trésorerie, la caution n'entraîne pas de


décaissement immédiat.

Elle constitue pour le maître d'oeuvre, une sûreté réelle qui lui permet de se
rembourser sans venir en concurrence avec les autres créanciers du débiteur.

Ø caution de bonne foi du soumissionnaire :

Elle permet de remplacer le cautionnement provisoire qui est prévu soit pour
écarter le dépôt de soumissions non fondées, soit, en ce qui concerne le
soumissionnaire déclaré adjudicataire. Pour sanctionner un refus éventuel
d'exécution du marché. Dans ce dernier cas, le cautionnement doit être
conservé par l'administration pour rupture abusive du contrat et la caution
bancaire permet de lui en assurer le versement.

Pour cette catégorie de cautions, la banque est engagée pour une courte
période, elle est libérée dés obtention, par le soumissionnaire non retenu, de
la mainlevée délivrée par le fonctionnaire qui a présidé l'adjudicataire ou, dans
le cas ou le soumissionnaire a été déclaré adjudicataire, d'office aussitôt
après la constitution de la caution de garantie de bonne fin ou de bonne
exécution (cautionnement définitif).

Ø caution de garantie de bonne fin ou de bonne exécution :


Cette caution vient se substituer au cautionnement définitif qui est destinée à
prémunir l'administration contre les risques pouvant résulter soit d'une
défaillance du titulaire en cours d'exécution du marché. Par suite
d'insuffisance de moyens techniques ou pour tout autre motif, soit de
malfaçons dans les prestations exécutées.

Dans cette hypothèse le cautionnement est appréhendé par l'administration. À


titre d'indemnisation du préjudice subi, et la caution bancaire permet de lui en
verser le montant.

En délivrant cette caution, la banque s'engage pour une longue période, car
elle n'est libérée que lorsque le titulaire du marché a obtenu quitus de
l'administration. Si celle-ci fait des réserves ou en cas de contentieux, la
mainlevée peut même être reportée au-delà de la réception définitive.

Aussi, la banque prend-elle en général toutes les précautions nécessaires


avant d'accorder sa caution. Elle tiendra compte non seulement de la situation
financier de l'entreprise mais aussi de ses références et ses capacités
techniques afin de s'assurer que les prestations prévues par le marché
peuvent aisément être menées à bonne fin.

Ø caution de libération de la retenue de garantie :

Elle permet de remplacer la retenu de garantie imposée contractuellement


aux entreprises pour couvrir les réfections malsaines ou les malfaçons qui
seront mises à leurs charges au moment de la réception définitive des
travaux.

Cette caution bancaire a pour but d'éviter le prélèvement par l'administration


de la retenue de garantit le paiement à l'administration ; si celle-ci l'exige, du
montant des retenues qui auraient dû être effectuées.

Dans cette hypothèse le risque ne concerne pas la solvabilité de l'entreprise


mais la qualité technique des travaux, l'engagement de la banque ne pose en
générale pas de problème pour les entreprises dont la réputation technique
est solidement établie.

Ø caution pour avance :

Ces cautions sont exigées par l'administration traitante pour lui permettre
éventuellement, en cas de besoin, la récupération au prés du banquier des
avances qu'elle peut consentir à l'entreprise adjudicataire pour lui faciliter
l'exécution du marché.

Il faut rappeler que l'administration peut parfois faire bénéficier le titulaire du


marché soit d'une avance en espèce accordée lors du démarrage des travaux
et destinée à soulager se trésorerie , soit d'avance pour achats
d'approvisionnements.

L'octroi de ces avances présente un risque pour l'administration. En effet,


dans la première hypothèse l'entreprise peut détourner la destination des
fonds reçus et devenir défaillante avant d'avoir commencé les travaux.

La caution bancaire, dans cette éventualité, permettra à l'administration de


rentrer dans ses fonds.

Dans la deuxième hypothèse, le risque peut résulter notamment d'une faillite


de l'entreprise ou d'un règlement judiciaire et ferait tomber dans la masse des
créances des approvisionnements constitués. Le banquier, en l'occurrence,
devra conformément à ses engagements, restituer à l'administration la contre
valeur des approvisionnements.

b) Les Facilites De Crédits :

Pour une entreprise travaillant avec le secteur public ou quasi-public, comme


pour n'importe quelle autre entreprise, les besoins de financement dépendent
de l'évolution de sa trésorerie qui, elle-même évolue en fonction des
décaissements et entrées des fonds.

Ces besoins atteignent un niveau important lorsque les flux des


décaissements l'emportent sur celui des rentrées de fonds. C'est souvent le
cas pendant la période de démarrage des travaux, des commandes ou de
fabrication des produits : à ce moment les rentrées sont encore nulles et
l'entrepreneur doit faire face à des dépenses importantes, c'est également le
cas en cours d'exécution des prestations. Durant cette période le majeur parti
de l'actif roulant de l'entreprise doit resté immobilisé pendant un certain temps
dans l'attente des livraisons, des fabrications ou des règlements : stocks,
travaux en cours, clients.

A défaut le fond de roulement propre lui permettre de résoudre ses problèmes


de trésorerie, l'entreprise ne pourra alors poursuivre son activité que si elle
bénéficie de crédits appropriés.
Les crédits accordés par les banques peuvent prendre la forme d'une facilité
de caisse, d'un découvert ou d'une avance sur marchés.

Ø la facilité de caisse :

La facilité de caisse est une avance de très court terme, elle permet à
l'entreprise de résoudre ses problèmes de trésorerie qui résultent du décalage
entre les décaissements et les encaissements. Elle en général remboursé sur
les rentrées normales dans les quelques jours qui suivent l'utilisation de
crédit.

Elle a le plus souvent pour objet d'aider l'entreprise dans ses échéances de
fin de mois ou à l'occasion des payes de personnel. Elle peut être consentie
pour une durée de plusieurs mois, mais elle ne doit donner lieu qu'à des
utilisations brèves et successives. Aussi les pointes de débit ont-elles une
plus courte durée que les pointes de crédit. Le montant de la facilité de caisse
est en général déterminé en fonction du chiffre d'affaire mensuel de
l'entreprise.

Ø le découvert :

Le découvert est accordé pour une durée plus longue que la facilité de caisse
et permet de satisfaire les besoins déterminés : règlement d'une dette
importante, règlement d'approvisionnements, et d'une façon générale,
financement d'opérations importantes nécessitant des décaissements tels que
l'entreprise ne peut y faire face au moyen de ses seules disponibilités de
trésorerie. Le découvert permet aussi de compléter le fond de roulement qui
peut se trouver insuffisant pendant une période plus ou moins longue selon la
nature des besoins à satisfaire.

Ø les avances sur marchés :

Les avances sur marchés sont plus fréquemment utilisées que les opérations
précédentes, car elles sont plus faciles à suivre en raison des liens qu'elles
présentent avec les commandes à financer qui peuvent être nanties ou non
au profit de la banque intervenante.

III. Le Financement Des Marches Publiques Par


La Caisse Marocaine Des Marches :21(*)
La CMM dotée d'un capital de 70 millions est un organisme spécialisé dans le
financement des marchés publics crée en par arrêté du 29 Août 1950,
modifier par arrêté du ministre des finances du 12 juin 1964.

1) Le rôle de la CMM dans le financement des marches publiques :

Toutes les banques commerciales pratiquent le nantissement des marchés


publics. Les petites et moyennes entreprises (PME), qui sont arrivées au
maximum de leurs lignes de crédits dans les banques commerciales, peuvent
faire appel à la Caisse marocaine des marchés (CMM) pour obtenir le
nantissement de leurs marchés sans passer par leur banque habituelle. Après
une enquête de fiabilité et l'apport des garanties usuelles, la CMM consent le
nantissement des marchés à 80 % de leur montant à un taux d'intérêt variant
actuellement entre 11 et 13 %. Il convient de signaler que les nantissements
sont effectués sur production de l'exemplaire unique du marché, tandis que
leur financement reste subordonné à la présentation par le titulaire du marché
d'une attestation de droits constatés délivrée par le Maître d'ouvrage. La CMM
est une banque à majorité de capital étatique, le solde étant détenu par la
Trésorerie générale.

Beaucoup d'entreprises de taille moyenne souffrent d'un manque chronique


de fonds propres et de trésorerie. Si ces entreprises sont adjudicataires de
marchés publics, elles ont prévu au cours des dernières années de ne pas
être payées avant six mois. Ceci pénalise d'autant leur trésorerie à moins que
leurs marchés soient nantis auprès d'une banque commerciale ou auprès de
la CMM. La procédure de cession de créance, prévue par la réglementation
en vigueur (Code de commerce) est parfois appliquée par certains
adjudicataires de marchés publics.

D'une manier général La Caisse marocaine des marchés a pour mission


principale de donner un coup de main aux différentes entreprises du bâtiment
et travaux publics souffrant des aléas des marchés publics (difficultés dues
aux retards de paiement et à la faiblesse des fonds de roulement).

a) Formes D'intervention :

La caisse intervient dans le financement des marchés soit par signature, soit
par avance directes sur ses fonds propres.

Ø intervention par signature :


La caisse intervient essentiellement en opposant sa signature sur des effets
représentatifs des concours que les banques accordent à leurs clients :

Cette signature peut prendre 3 formes à savoir :

- acceptation d'une traite tirée sur la caisse par l'emprunteur.

- aval inconditionnel d'un billet à émis par le bénéficiaire.

- aval conditionnel d'un billet à ordre souscrit par le bénéficiaire

Ø intervention par avances directes :

La caisse intervient également par avance directe en faveur de petites et


moyennes entreprises qui répondent à certains critères.

Les entreprises de l'espèce ont été définies comme celles réalisant un chiffre
d'affaire égale ou inférieur à 6 millions de DH, un total de bilan égal ou
inférieur à 6 millions de DH et dont les besoins de trésorerie ne dépassent
pas un million de DH.

La caisse effectue en faveur de cette catégorie d'entreprise des prêts sur ses
fonds propres, mais dans la limite d'un plafond individuel de 1 million de DH.

Les fonds sont mis directement à la disposition du client, qui doit en contre
partie, souscrire à l'ordre de la caisse un billet à vue domicilié chez elle.

b) Principales Formules De Crédits :

La caisse marocaine des marchés a mis au point des formules de crédits


simples et souples, qui tiennent compte des besoins de trésorerie des
l'entreprises et leurs permettent une meilleur utilisation des facilités
consenties.

En effet, La CMM intervient dans l'intégralité du cycle de vie d'un marché


public et couvre la quasi-totalité des besoins des entreprises
soumissionnaires ou titulaires des marchés.

Les interventions de la CMM s'adaptent aux différentes phases de réalisation


d'un marché :
· Crédit de Préfinancement : Destiné à couvrir les dépenses engagées par
l'entreprise pour l'exécution des marchés avant facturation
(approvisionnement, frais d'installation de chantiers,...).

· Crédit de l'accompagnement : Lié au financement des prestations après


facturation, dans l'attente de l'obtention des Attestations de Droits Constatés
(A.D.C).

· Crédit de mobilisation : Lié au financement du délai de paiement après


obtention de l'Attestation de Droits Constatés (A.D.C).

· Cautionnement administratif : Garanties pécuniaires exigées des


soumissionnaires et attributaires de marchés publics (cautions provisoires,
définitives, retenue de garantie,...).

IV. Le Financement Des Marches Publiques Par


La Banque Mondiale :22(*)

Comme dans le cas des marchés financés par les fonds propres du pays, par
les fonds bancaires, ou bien par la CMM, les mêmes entités publiques sont
responsables de la gestion des marchés financés par la Banque. Ces entités
sont responsables de la préparation des documents d'appel d'offres, du
lancement et de l'approbation des marchés et du suivi de la phase
d'exécution. Depuis le début de l'intervention de la Banque mondiale au
Maroc en 1962, le Maroc a bénéficié de 123 prêts pour le financement de
projets d'infrastructure, agriculture, secteurs sociaux, ainsi que pour des
ajustements sectoriels et structurels. Au 31 décembre 1999, 19 prêts sont en
cours d'exécution.

1) Procédures Et Modalités De Financement :

La passation des marchés financés par la Banque est menée en application


des directives de la Banque, en particulier pour les marchés soumis à un
appel d'offres International. Les procédures nationales sont d'une façon
générale en accord avec les directives de la Banque.

la Banque joue également son rôle de contrôle financier qui exige un examen
a priori ou a Posteriori des dossiers de marchés et des audits des décisions
de l'emprunteur en matière D'attribution des marchés, dépendant des seuils
spécifiés dans l'accord de prêt. Il n'y a pas eu de cas de marchés publics
importants qui n'aient pas été passés conformément aux Procédures fixées
dans les accords de prêt.

De façon générale, il existe un nombre suffisant d'entreprises nationales, y


compris de fournisseurs et de bureaux d'études, qui ont les compétences
requises et peuvent bien rendre des prestations dont le montant peut
atteindre 50 millions de dirhams pour les travaux, 5 millions de dirhams pour
les fournitures, et 2 millions de dirhams pour les études. Pour la passation des
marchés de ces montants, les procédures nationales sont normalement
admises. Pour les prestations d'un montant supérieur à ces seuils, il est
requis dans les accords de prêt entre le Gouvernement marocain et la
Banque que ces marchés soient lancés à l'échelle internationale. Toutefois,
l'examen préalable des dossiers de passation des marchés par la Banque
s'applique à des seuils qui peuvent être inférieurs aux montants précités, soit :
5 à 10 millions de dirhams pour les travaux, 5 millions de dirhams pour les
fournitures, et 1 million de dirhams pour les bureaux d'études.

2) Gestion, Suivie Et Audit Des Marches Financé :

Pour les nouveaux projets à financer, la Banque a mis en place un nouveau


système d'administration des prêts : « Initiative pour l'aménagement de
l'administration des prêts » - (LACI). Le nouveau système requiert la
présentation de Rapports trimestriels de gestion de projet (RGP) qui intègrent
la gestion des contrats, les décaissements et audit, aussi bien que
l'avancement physique du projet. Le nouveau RGP implique que la
supervision des projets financés au Maroc s'orientera de plus en plus vers des
contrôles a posteriori et audits des différentes phases de l'exécution d'un
projet. La nouvelle procédure de supervision permettra de relever les seuils
pour lesquels l'examen préalable des dossiers d'appel d'offres d'attribution
des marchés est requis par la Banque. Les déboursements seront effectués
selon des étapes achevées dans la programmation des travaux et fournitures,
plutôt que sur la base des justifications des paiements spécifiques. Ceci
permettra aussi aux administrations marocaines de prendre les décisions
dans le cadre des procédures et seuils spécifiés dans l'accord de prêt, sans
examen préalable par la Banque.

Ainsi, Les risques des projets financés sont jugés minimes, en particulier,
parce que la réglementation et les pratiques de passation de marchés publics
offrent un environnement favorable pour l'exécution des projets de façon
satisfaisante. Les conditions principales qui limitent les risques dans la
passation des marchés reposent sur :
ü Le suivi et l'application des dispositions de la réglementation locale en
matière de passation des marchés ;

ü la mise en place des moyens en personnel pour assurer le suivi de la


passation des marchés partout dans le pays ; et

ü les audits financiers et techniques de la performance de la gestion


financière, y compris la passation des marchés.

Conclusion :

Le 05 février 2007 était la date de « bon nouvel » pour la modernisation des


marchés publics au Maroc, il s'agit de la mise en application du décret n°2-06-
388 du 16 moharrem 1428 fixant les conditions et les formes de la passation
des marchés de l'État ainsi que certaines règles à leurs gestion et à leur
contrôle.

Au niveau de la première partie de notre projet de fin d'étude qui s'intitule


« organisation et financement des marchés publics), nous avons essayé de
mieux présenter la notion du « marché public » en présentant l'essentiel de
décret précité, aussi de mettre le point sur les procédures de passation, de
gestion, et du contrôle des marché publics, et puis Vers la fin, nous avons
traité les différentes modalités de financement qu'un marché public peut faire
l'objet.

Après avoir acquérir une idée générale sur les marchés publics au Maroc, il
reste d'étudier l'importance de ces marchés par domaine d'achat, leurs
évolution par secteurs d'activité ainsi que leur position vis-à-vis les Petits et
Moyennes Entreprises (PME) étant donné que ces derniers représentent 95%
du tissu économique du royaume (selon les derniers statistiques se le haut
commissariat au plan et la direction des statistiques).

2éme partie

Introduction

La passation des marchés de l'état doit obéir aux principes de liberté d'accès
à la commande publique, d'égalité de traitement des concurrents, et de
transparence dans les choix du maître d'ouvrage.

Les prestations qui fondent l'objet des marchés publics doivent répondre
exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire.
Le maître d'ouvrage est tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute
négociation, de déterminer aussi exactement que possible les spécifications,
notamment techniques, et la consistance des prestations qui doivent être
définies par référence à des normes marocaines homologuées ou, à défaut, à
des normes internationales.

Le maître d'ouvrage est également tenu d'établir avant tout appel à la


concurrence ou toute négociation, une estimation des coûts des prestations à
réaliser sur la base de la définition et de la consistance objet du marché et
des prix pratiqué sur le marché en tenant compte de toutes les considérations
notamment les conditions et le délai d'exécution de la prestation.

En effet, dans le cadre de tout contrat à titre onéreux conclue entre, d'une
part, un maître d'ouvrage et, d'autre part, une personne physique ou morale
appelé entrepreneur, fournisseur ou prestataire de service, on peut distinguer
trois niveaux de marché à savoir : Marché de travaux, Marché de services,
marché de fournitures.

Dans cette partie, en premier lieu nous allons étudier des différents marchés
par domaines de prestations ainsi que leurs évolutions par secteurs, et en
second lieu nous allons situer la position des PME (petit et moyenne
entreprise) en tant que fournisseur du secteur public.

I. Domaines des marchés publics au Maroc:

1) Les Marches Des Travaux :

On entend par marché de travaux tout contrat ayant pour objet l'exécution des
travaux liées à la construction, à la reconstruction, à la démolition, à la
répartition ou à la rénovation d'un bâtiment, d'un ouvrage ou d'une structure,
tels que la préparation du chantier, les travaux de terrassement, l'érection, la
construction, l'installation d'équipements ou de matériels, la décoration et la
finition , ainsi que les services accessoires aux travaux tels que les forages,
les élevés topographiques, la prise de photographie et de film ...
Au MAROC et au cours des trois dernières années, le secteur des travaux
public a connu une forte croissance. Or, plus de 87 milliards de DH destinée
au financement d'investissements publics à réaliser dans les 7 grandes
régions du pays, La concrétisation de ces projets constituera le moteur de
croissance de l'économie marocaine :

a) Projet Phare : Le Complexe Portuaire Tanger-Med

Cité comme projet phare qui apportera des opportunités d'affaires


importantes, la construction du complexe portuaire Tanger-Med connaît un
rythme de réalisation accéléré. Situé au niveau du détroit de Gibraltar (à 15
km de l'Europe), il comprendra :

ð un port en eau profonde pour les activités de transbordement (conteneurs,


TIR, céréales et Marchandises générales) ;

ð un port passager ;

ð une zone franche logistique de 98 ha pour l'entreposage des


marchandises ;

ð des zones franches industrielles pour l'exportation de la production


marocaine ;

ð une zone franche commerciale de 125 ha à Fnideq qui sera reliée par
autoroute à Tanger- Rabat.

ð des infrastructures : trains, autoroutes, barrages.

A noter que la construction du port a été remportée par la société Bouygues


(le groupe industriel français diversifié dans la Construction). L'aménagement
des deux conteneurs sera réalisé pour le premier par le consortium Maersk et
Akwa Group et pour le second par celui d'Eurogate-Contship (germano-
italien), de la COMANAV (Maroc), de la MSC (Suisse) et de la CMA-CGM
(France).

Ce complexe requiert un investissement global de 16 milliards de DH pour la


construction et l'équipement du port, l'aménagement des zones franches et
les infrastructures de connexion aux réseaux routiers, ferroviaire, d'eau,
d'électricité et de télécommunications.

b) Chantiers structurants et stratégiques :


Les grands projets lancés par le gouvernement concernent l'habitat social, les
stations balnéaires du plan azur, les infrastructures portuaires, routières,
ferroviaires et sportives et le lancement de la construction de nouveaux
barrages.

Ø L'habitat social / construction de villes nouvelles :

Le coût d'investissement global du programme national « villes sans


bidonvilles » mis en place pour la résorption des bidonvilles est estimé à 17,1
milliards de DH dont 5,4 milliards de DH de subventions de l'État, 9 milliards
de DH en provenance du Fonds solidarité Habitat (FSH) alimenté par la taxe
sur le ciment et 2,77 milliards de DH du budget général de l'État. Ce
programme concerne 262 ménages répartis dans 60 villes du royaume.

L'appui de l'État dans ce secteur se distingue comme suit :

ü l'octroi de crédits (mis en place par le FSH) aux particuliers exclus des prêts
bancaires;

ü l'exonération de tout impôt, taxe, redevance à tout promoteur immobilier qui


s'engage à réaliser au moins 2 500 logements économiques sur 5 ans ;

ü dégagement de prés de 5 600 ha de terres des domaines

Dans le but de limiter et de détourner l'expansion des métropoles, le Maroc a


décidé de créer deux villes nouvelles : Tamena prés de Rabat et Tamensourt
à 8 km de Marrakech. L'État effectuera les études urbanistiques, apurera le
foncier et aménagera les équipements hors site et les promoteurs auront à
leur charge la construction.

Ø Les stations balnéaires du plan azur :

Dans le secteur touristique, la poursuite du Plan azur portera sur


l'aménagement de 6 stations balnéaires d'une superficie globale de 3 000 ha
pour un investissement total de 46 milliards de DH. Sur les 6 stations, quatre
ont déjà été concédées, il s'agit : Saïdia (Fadesa), Mogador et Lixus (Thomas
et Piron1 en partenariat avec Accor), Mazagan (Kerzner International2). Les
démarches sont en cours pour les deux autres stations : Taghazout et la
plage blanche (Guelmim).

Parallèlement à ce plan azur, de grands projets touristiques privés sont


prévus dans les principales villes du royaume : Casablanca (Casa City Center
: 3hôtels, centre commercial...Un investissement de 598 millions d'euros),
Tanger (Complexe touristique Houara bénéficiant d'un financement de 170
millions de dollars).

Sur cette même lignée, le projet d'aménagement de la vallée de Bouregreg


Les prescriptions prévues par le projet d'aménagement sont très variées et
portent sur l'hôtellerie, la résidence, le commerce, le loisir, le port de
plaisance, la dépollution du fleuve, la réalisation de digues, la restitution de la
navigabilité du fleuve, des zones ouvertes à toute sorte 'activité, à même de
créer des emplois et de contribuer à la réduction des inégalités sociales. C'est
un projet citoyen, réservé aux habitants de Rabat et de Salé, en particulier, et
aux Marocains, en général. Il fera en sorte que la capitale du Royaume
prenne une dimension méditerranéenne et qu'elle soit une grande capitale au
niveau de l'Afrique et du monde arabe, L'enveloppe prévue pour ce projet est
de deux milliards de dollars (20 milliards de dirhams) et la durée de réalisation
est de cinq ans .et sera financée par l'État, les collectivités locales et le
groupe Dubaï International Propretés (membres de Dubaï Holding en Émirats
Arabes Unis) .

Ø les Infrastructures Aéroportuaires, Routières Et Ferroviaires :

ð Routes et Autoroutes :

Chantiers Coût Durée de

d'investissement réalisation
Routes Programme de construction de routes rurales visant 1 0 Milliards de 10 ans
la réalisation de 15500 km avec un rythme de 1500
Km par an. DH 2005 - 2015
Travaux de maintenance sur 1100 km, de réparation
d'ouvrages...
Mise en oeuvre d'un plan de renouvellement des
engins de travaux publics.
Réalisations d'études techniques et de faisabilité de
nouveaux projets
Aménagement des voies d'accès à la ville de
Casablanca (augmentations des capacités des voies,
aménagement des carrefours....)
Autoroutes Le tronçon Had Soualem - Tnine Chtouka (35 km) et 15 Milliards de 4 ans
Tnine Chtouka El Jadida (28 km)
Aménagement de 3ème voie Casablanca - Rabat DH 2005 - 2009
Réalisation du tronçon Settat - Marrakech (143 km)

Réalisation du tronçon Tétouan - Fnideq (28 km)

Desserte du complexe portuaire Oued Rmel (54 km


Construction de l'autoroute Marrakech - Agadir
Liaison Fès - Oujda à l'étude

ð Aéroports :

L'investissement, se chiffrant à 3,2 milliards de DH correspond à :

- un nouvelle aérogare fret à l'aéroport de Casablanca ;

- l'extension des aérogares de Casablanca, Tanger, Dakhla, Essaouira et Al


Houceima ;

- Réfection de la première piste de l'aéroport de Casablanca ;

- Renforcement des infrastructures aux aéroports de Tanger, Marrakech et Al


Houceima;

- Acquisition de nouveaux équipements de sécurité ;

- Poursuite de la modernisation des outils de formation des contrôleurs et des


électroniciens de la sécurité aérienne.

ð Liaisons Ferroviaires :

Concernant le réseau ferroviaire, une nouvelle ligne de chemin de fer d'une


longueur de 17 Km sera construite entre Taourirt et Nador, moyennant un
budget de plus de 2 Milliards de DH. Par ailleurs, La connexion du complexe
portuaire Tanger-Med nécessitera un investissement total de plus de 3
milliards de DH.

Sont également prévus, deux projets de tram, l'un à Casablanca et l'autre à


Rabat.

Ø La Construction de Trois Stades :


Une enveloppe de 2,7 milliards de DH sera dédiée à la construction de 3
stades à Tanger, Marrakech et Agadir. Leur mise en service est prévue pour
2009.

ð les barrages :

Barrages Caractéristiques Coût Délai de


d'investissement réalisation
Mazer (dans la province Protection contre les inondations et 280 millions de 48 mois
de Settat) alimentation de la nappe phréatique. DH
Le volume retenu est de 14 millions
de m3.
Tamadroust et Quadrat Ce Complexe hydraulique prévoit la 480 millions de 52 mois
Al Garn (dans la province construction de 2 galeries reliant les
de Settat) deux ouvrages, d'une longueur de DH
1.365 mètres et 4 mètres de diamètre.
Le volume retenu est de 0,7 million
de m3 pour Tamadroust et 33
millions de m3 pour Quadrat Al
Garn.
Ouirgane (Marrakech) Parachèvement du barrage pour - -
l'alimentation en eau potable.
Rmel (Tanger) L'alimentation en eau potable et la - -
protection contre les inondations du
complexe portuaire Tanger - Med.

2) Les Marché des Services :

Tout ce qui n'est pas qualifié de travaux ou de fourniture  est qualifié comme
marché des services qui comprend des prestations aussi variées que le
nettoyage, la communication, la maîtrise d'oeuvre.

C'est pourquoi, là aussi, il y a des petites astuces pour établir une sous


distinction entre la prestation de service proprement dite, les marchés
d'études et les marchés de maîtrise d'oeuvre.

ð Le marché de prestation de service correspond à de la main d'oeuvre sans


concrétisation d'un ouvrage. Dans cette sous distinction il convient de placer
tous les contrats de maintenance, les contrats d'entretien de locaux.

ð Le marché de prestation intellectuelle ou marché d'étude, font référence à la


production de matière grise, de la réflexion pure.
Les marchés de services sont les marchés conclus avec des prestataires de
services qui ont pour objet la réalisation de prestations de services.

· Lorsqu'un marché a pour objet à la fois des services et des fournitures, il est
un marché de services si la valeur de ceux-ci dépasse celle des produits à
fournir.

· Lorsqu'un marché porte à la fois sur des services et des travaux, il est un
marché de travaux si son objet principal est de réaliser des travaux.

· Un marché ayant pour objet la fourniture de produits et, à titre accessoire,


des travaux de pose et d'installation est considéré comme un marché de
fourniture.

Au Maroc, en matière des marchés des services on trouve :

v analyse et expertise physico-chimique, bactériologique, microbiologique et


toxicologiques effectuer par les laboratoires d'analyse habilités.

v assistance technique en matière des logiciels

v contrôle et analyse des échantillons prélevés sur les produits, matériel et


matériaux soumis à des normes obligatoires.

v contrôle technique du mobilier.

v essaie de génie civil

v étude et analyse des eaux.

v essaie et contrôle de la conformité des matériaux de construction aux


normes et règles techniques.

v étude géotechnique

v études relatives aux choix des terrains et analyse du sol.

v expertise et contrôle technique des bâtiments et ouvrages d'art.

v expertise des ouvrages hydrauliques.

v formation du personnel.
v Interprétation des mesures d'auscultation des barrages

v Location des véhicules automobiles

v Location d'équipement d'imagerie médicale notamment imagerie de


résonance magnétique et scanner

v Location d'équipement médico-technique.

v Location des équipements informatiques

v Location des matériels et engins

v Prestations de topographies et de bathymétrie liée au retenu des barrages,


et aux contrôles des travaux portuaire et de dragage.

v Prestations d'impression

v Recherches périodiques pour actualiser les données des systèmes


informatiques

v Restauration et hébergement

v Transport de fonds

3) Les Marché des Fournitures :

On entend par marché de fourniture tout contrat ayant pour l'objet l'achat, la
prise en crédit- bail, la location vente avec ou sans option d'achat de produits
ou matériel entre un maître d'ouvrage et un fournisseur. La livraison de
produits peut comporter à titre accessoire des travaux de pose et d'installation
nécessaires à la réalisation de la prestation.

La notion de marché de fourniture recouvre :

· les marchés de fournitures courantes, qui sont des marchés de fournitures


ayant pour objet l'acquisition par le maître d'ouvrage de produits existant dans
le commerce et qui ne sont pas fabriqués sur spécifications techniques
particulières.
· les marchés de fournitures non courantes qui ont pour objet principal l'achat
de produits qui ne se trouvent pas dans le commerce et que le titulaire doit
réaliser sur spécifications techniques propres au maître d'ouvrage.

· Les marchés de crédit- bail, de location ou de location-vente, avec ou sans


option d'achat.

Toutefois, la notion de marché de fournitures ne couvre pas les ventes,


location-vente ou les contrats crédit-bail relatifs à des biens immobiliers.

II. Évolution des Marché Publics Au Maroc :

Le système de gestion, de passation et du contrôle des marchés publics au


Maroc a connu une véritable évolution vers le progrès avec l'arrivé de la
nouvelle réforme de la réglementation.

Cette réforme, réclamée par les entrepreneurs, mais aussi par les partenaires
du Maroc comme la Banque mondiale et les États-Unis après la signature
avec ce dernier d'un accord de libre-échange viennent pour mettre le point sur
un certain nombre d'éléments :

Ø Transparence dans la sélection des candidats aux marchés publics : une


règle héritée du passé veut que les séances d'ouverture des plis et les
décisions qui y sont prises «soient entourées de secret» ;

Ø Interdiction explicite de la corruption : c'est essentiellement une demande


des Américains depuis l'entrée en vigueur de l'accord d'association qu'ils ont
signé avec le Maroc, mais aussi des entrepreneurs marocains ;

Ø Mesures anti-dumping: il s'agit ici de lutter contre les offres anormalement


basses qui pénalisent les soumissionnaires professionnels ayant fait des
études et des estimations sérieuses du marché et dont les offres peuvent par
conséquent paraître plus onéreuses ;

Ø Possibilité de révision des prix : ce qui est en jeu ici, c'est la possibilité pour
l'adjudicataire de procéder à la révision du prix du marché en fonction
d'éléments nouveaux qui seraient intervenus entre le moment où le marché a
été adjugé et celui où il a été réalisé.

Les défis et les objectifs ressentent multiples, leurs réalisation n'est pas une
mission impossible mais difficile, aujourd'hui nous sommes en 2008 et demain
sera 2010 et 2014 et donc l'ouverture sur l'économie mondiale, l'application
des traité de libre échange...

La question qui se pose est ce pose est : est ce que le Maroc pourra s'aligné
avec la mondialisation ?

Pour répondre à la question, et toujours dans le cadre de notre projet, on va


traiter l'évolution des marchés publics au Maroc par domaines, par secteurs et
par branches d'activité.

1) Évolution par domaines de prestations :

Les derniers recensements sur les marchés publics au Maroc sont édités par
la direction des statistiques, le haut commissariat au plan et le ministère des
finances et de la privatisation.

Les différents tableaux analysés sont les suivants :

En 2004
Entité T/F/S nombre Montant (DH)
État Travaux 9595 2 581 194 503 DH
Fournitures 7274 3 462 518 904 DH
Services 5374 3 694 123 669 DH
Total marché de l'État 22243 9 737 837 076 DH
Secteur public local Travaux 92679 16 719 677 837 DH
Fournitures 51856 9 411 573 060 DH
Services 27226 6 665 559 242 DH
Total du secteur marché public local 171761 32 796 810 138 DH
Total 2004 194004 42 534 647 214 DH
En 2005
Entité T/F/S nombre Montant (DH)
État Travaux 10733 2 887 333 048 DH
Fournitures 7 346 9 291 828 300 DH
Services 5 922 5 138 400 877 DH
Total marché de l'État 22 001 17 317 562 225 DH
Secteur public local Travaux 99 226 17 900 783 921 DH
Fournitures 54 394 10 607 796 932 DH
Services 29 609 9 017 480 377 DH
Total du secteur marché public local 183 229 37 526 061 230 DH
Total 2005 219231 54 843 623 455 DH
En 2006
Entité T/F/S nombre Montant (DH)
État Travaux 14369 3 865 469 912DH
Fournitures 6 893 9 001 832 521DH
Services 6 302 4 245 369 265DH
Total marché de l'État 24 564 17 112 671 698 DH
Secteur public local Travaux 120 332 21 708 394 279 DH
Fournitures 55 440 10 811 785 526 DH
Services 33 379 8 165 641 443 DH
Total du secteur marché public local 184520 40 685 821 248 DH
Total 2006 200016 57 798 492 946 DH

 Interprétation :

Les graphiques ci-dessus font ressortir, sur les trois années de recensement
(2004/2005et 2006) la progression significative du poids de tous les marchés
(des travaux, des fournitures et des services).
A la lecture du graphique relatif à la répartition des marchés publics par
domaines (en montant) ; on constate que le marché des travaux est le plus
important, il représente l'essentiel du montant total des marchés publics
conclus avec un plafond de 25 milliards de DH au titre de l'année 2006.

En deuxième position vient le marché des fournitures, ce dernier a connu une


progression remarquable entre 2004 et 2006 passant d'un montant de 12
milliards de DH à 19 milliards de DH.

En dernier position, on trouve de marché des services qui se caractérise par


l'instabilité de son évolution, passant d'une augmentation du volume des flux
de 4 milliards de DH entre 2004 et 2005 à une diminution de 2 milliards de DH
entre 2005 et 2006.

A partir des donnés présenté dans le graphique relatif à la répartition des


marchés publics par domaine en nombre, on constate que le marché des
travaux reste leader en matière du nombre total des marchés publics conclus,
suivi en deuxième position par le marché des fournitures et en dernier position
le marché des services.

Afin d'obtenir un aperçu plus complet de cette évolution, il convient de


mentionner les importants travaux lancés pour la réalisation de bâtiments
universitaires, la restructuration et la modernisation des établissements
hospitaliers ainsi la construction du complexe portuaire Tanger-Med sans
oublier la construction de deux villes (Tamesna et Tamensourt).

2) Évolution par secteurs d'activité :

En raison de leurs contribution au développement du pays, les titulaires des


marchés publics sont appelé à fournir des prestations à la hauteur pour
assurer la réalisation d'une infrastructure de base solide permettant de tracer
aux secteurs de l'économie national la voie d'une durable croissance.

Marchés publics passés par activité primaire secondaire tertiaire Administration publique

(En milliards de DH)


2002 6 8 11 7
2003 7 8 14 7
2004 8 10 15 9
2005 11 16 17 11
2006 10 16 18 13

Interprétation :

Le graphique ci-dessus fait apparaître, une progression significative du


volume des flux (relatifs aux marchés publics) consacré pour chaque un des
secteurs de l'économie national.

Compte tenu des éléments ci-dessus, Le secteur tertiaire reste le plus


important, avec un montant de 18 milliards de DH en 2006, ce secteur occupe
la première place en matière d'affectation des deniers publics.

Le secteur tertiaire représente 38% du PIB, dont près de 8% du PIB


uniquement pour le tourisme, il s'agit de la colonne vertébrale de l'économie
marocaine, d'où l'importance des efforts attribué par l'Etat pour le
développement et la modernisation du secteur et par conséquent la
réalisation des objectifs envisagé (10 millions de touristes en 2010...)

Par après, le secteur secondaire vient en deuxième position en matière


d'affectation des deniers nationaux ; un peu prés les16 milliards de DH du
montant total des marchés publics passés au titre de l'année 2006 sont
orientés vers le secteur secondaire.

Le secteur secondaire représente 30% du PIB, d'ou son importance dans la


production de la valeur ajouté national.

Les marchés publics passés dans le cadre de ce secteur sont généralement


relatifs aux prestations des travaux.
En effet, la réalisation des travaux qui répondent efficacement aux normes de
qualité et de sécurité pousse le développement du pays un pas vers le
progrès.

Le secteur des administrations publiques occupe la troisième position à coté


du secteur primaire, ce dernier emploie 45% de la population active totale et
60% de la population active féminine et représente entre 12 et 17% du PIB
selon les années et la pluviométrie.

Pour un secteur jugé prioritaire et créateur d'emplois, sa part en matière des


deniers publics reste très limitée. Or, on constate une absence absolue des
marchés passés pour la construction des barrages, la construction des
infrastructures hydraulique comme par exemple les canaux d'irrigation.

a) la branche énergétique :

L'énergie constitue le moteur de développement économique et social de tout


pays, la situation au Maroc se caractérise par une double dépendance vis-à-
vis de l'étranger et de la ressource pétrolière, cette double indépendance
compromet fortement la compétitivité du tissu productifs et partant la
croissance économique nationale.

Disposant de peu de ressources énergétiques locales, le tissu économique


national à développer la dépendance vis-à-vis des produits pétroliers pour
pallier aux conséquences négatives de cette situation, le Maroc a cherché à
mobiliser son potentiel énergétique (hydraulique, énergie renouvelable,
hydrocarbures).

Par ailleurs et en vue d'améliorer la gestion du secteur, les pouvoirs publics


ont procédé à des privatisations et à des concessions dans le domaine de la
production et de la distribution énergétique.

Années Ensemble de l'énergie Pétrole raffiné Électricité


2002 138 112 156
2003 118 103 168
2004 117 72 182
2005 136 97 195

2006 156 109 227


Interprétation :

La lecture des données statistiques ci-dessus sur l'évolution des marchés


passés par certaines entités adjudicatrices pour les prestations, la fournitures
d'énergie ou de combustibles destinés à la production d'énergie, on constate
que l'électricité reste la ressource principale en matière énergétique et en
matière de conclusion des marché public passant de 156 à 227 marché
conclus entre 2002 et 2006 ; et dans la 2eme position vient l'ensemble de
l'énergie passant de 138 à 156.

Les marchés des prestations liés aux activités du raffinage du pétrole ont
connu une légère diminution passant de 2002 à 2006.

Par ailleurs et en vue d'améliorer la gestion du secteur, les pouvoirs publics


ont procédé à des privatisations et à des concessions dans le domaine de la
production et de la distribution énergétique.

b) la branche industrielle :

Industrie de Textile et Chimie et Produits des


 
transformation bonnetterie parachimie ind.alimentaires
2002 115 101 137 136
2003 132 115 145 135
2004 137 98 149 139
2005 141 100 154 141
2006 145 112 159 149
Interprétation :

Selon les données fournis au tableau et présentées dans le graphique ci-


dessus ont constate que la catégorie de chimie et parachimie occupe la part
dominante des marchés passés dans le secteur de l'industrie en raison de sa
spécialité qui nécessite un savoir faire compétant ce qui reflet son évolution
dans les 5 ans de 137 à 159 marché, suivi par l'industrie de transformation
avec une augmentation de passant de 115 à 145 entre 2002 et 2006 ; ce qui
explique la forte évolution vers la hausse de cette catégorie et surtout avec le
nouveau technique apporter de l'Europe et de l'Amérique.

Par ailleurs, on trouve en 3éme lieu l'industrie alimentaire qui a passé de 136 à


149 entre 2002 et 2006, une augmentation exprime que le besoin
d'alimentation dans notre pays a à trouvé le bon chemin avec la politique
suivie par le gouvernement est celle de la privatisation afin de fournir le mieux
aux citoyennes.

Finalement, on retrouve l'industrie de textile et bonneterie.

c) La construction :

Les indicateurs du secteur de construction  sont restés bien orientés. Par


conséquent, le volume des marchés passés pour le secteur a conservé une
tendance croissante.
Catégories Taux(%)
Immeubles 33,4
Autres 0,8
Bâtiments Indust. et com. 10,4
Villas 7,1
Habitations type marocain 46,1
Bâtiments administratifs 2,2

Total 100,0

Catégories Taux(%)
Bâtiments administratifs 2,9
Habitations type marocain 40,7
Villas 8,7
Bâtiments Indust. et com. 12,0
Autres 0,7
Immeubles 35,0

Total 100,0
Interprétation :

Dans le secteur de construction, Les marchés publics jouent un rôle


primordial en raison de son importance en exigeant le respect d'un certain
nombre de norme relative à la sécurité et à la qualité ; sans oublier la
demande galopante sur le terrain et aussi les grands chantiers élaborés par
l'État.

Or, à partir du premier graphe relatif aux marchés passés dans le secteur
précité, on remarque que les habitations types marocain occupent la première
place avec 46.1% en raison de leurs importance , suivi par les immeubles
avec un taux de 33.4% ce qui montre clairement les orientations de l'Etat vers
l'application du programme national « villes sans bidonvilles », puis on trouve
les bâtiments industriel et commerciale avec une part de 10.4% ce qui reflète
les efforts des pouvoirs publics vers la création des opportunités d'
investissement et de création d'emplois , ensuite on trouve les villas qui
occupent 7.1% des marchés conclus et dans la plupart des cas c'est la
catégorie des construction à caractère touristiques qui nécessitée un travail
de qualité et de finitions, puis après les bâtiments administratifs de 2.2% et les
autres constructions avec un taux de 0.8%

Les indicateur d'évolution du secteur de construction reste en augmentation


durable et même au niveau des prévisions, on constate le même ordre
d'importance pour tout les sous secteur sauf un petit changement au niveau
des taux, or, on remarque une baisse de 5.4% au niveau des habitations type
marocain en faveur de la catégorie autres constructions.

d) Le secteur de Télécommunication :

Évolution des marchés publics dans le secteur de télécommunication Millions de DH 


1997 1251
1998 1375
1999 1510
2000 1841
2001 4211
2002 5963
2003 6852
2004 8583
2005 10645
2006 13699

Interprétation :

Août 1997 était la date de la mise en application du de la loi n°24-96 qui a


permis d'introduire la concurrence dans tous les segments du marché des
télécommunications et de privatiser l'opérateur historique.

La loi précitée avait pour objectif la séparation des activités postales de celles
des télécommunications et les fonctions de réglementation de celles de
l'exploitation en créant :

Ø Barid Al Maghrib (BAM), établissement public ayant en charge la gestion de


la poste et des services financiers postaux ;

Ø Itissalat Al Maghrib (IAM), société anonyme dont les rapports avec l'état
découlent à la fois des dispositions relatives aux conditions générales
d'exploitation des réseaux et services de télécommunications et d'un cahier
des charges ;
Ø L'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT),
sous la forme d'un établissement public, chargé de la préparation des études
et des actes réglementaires relatifs au secteur des télécommunications ainsi
que le contrôle du respect de cette réglementation.

Les données ci-dessous nous donne une idée claire sur la forte croissance
qu'a connu la passation des marché dans le secteur précité, passant de
1251millions de DH en 1997 à 13699 millions de DH au titre de l'année 2006,
une telle croissance montre l'importance et le poids que gagne ce secteur
passant d'une année à l'autre.

III. Petites et Moyennes Entreprises et Marché


Publics :

1) Petite et moyenne entreprises au Maroc : 23(*)

a) Définition

La définition de la Petite et moyenne entreprises (la PME) au Maroc a évolué


en fonction des dispositions contenues dans les différents textes ayant
cherché à encourager cette catégorie d'entreprises en raison de sa taille
réduite et sa fragilité relative.

Tout récemment, et lors de la préparation du Plan de Développement


Économique et Social, la sous- commission en charge de la PME a retenu les
critères suivants pour la définition de celle-ci :

ü Moins de 200 personnes comme effectif employé

ü Un chiffre d'affaires inférieures à 5 millions de DH en phase de création, à


20 millions de DH pour la phase de croissance et à 50 millions de DH pour la
phase de maturité.

b) Image de la PME marocaine :

Ø caractéristiques :

Représentant selon la Fédération de la PME, 95 %24(*) du tissu économique et


occupant plus de 50% des salariés du secteur privé, la part des PME dans les
exportations marocaines et les investissements privés nationaux se situe
respectivement autour de 31 % et 51 %.

Alors qu'elles constituent plus de 90 % du tissu industriel et qu'elles


contribuent à environ 40 % de la production, les PME, qui ne participent, en
revanche, qu'à hauteur de 10 % à la valeur ajoutée, constituent un facteur
déterminant de la croissance économique du Maroc au cours des années à
venir. Celles-ci sont, en outre, essentielles dans la problématique de l'emploi,
et ce d'autant plus que le taux de chômage au Royaume demeure élevé.

· La PME est présente dans tous les secteurs de l'activité économique


marocaine : l'industrie, l'artisanat et le BTP, les commerces et enfin les
services qui englobent le tourisme, les communications, les transports, les
services financiers,...

· Dans le domaine industriel en particulier, parmi les 500.000 emplois que


compte aujourd'hui le secteur, la PMI représente près de la moitié répartie
comme suit : textile et habillement (35%), chimie et para-chimie (26%), agro-
alimentaire (24%), mécanique et la métallurgie (12%), électrique et
électronique (3%).

· Dans le secteur artisanal, la PME prédomine encore plus dans la pêche, la


sylviculture, l'élevage, et surtout dans les métiers traditionnels à forte valeur
ajoutée culturelle et sociale (tapis, produits de terre, métaux, cuir, couture
traditionnelle, etc.). La PME accuse également une présence très remarquée
dans le secteur du BTP où mis à part la production des matériaux de
construction (sidérurgie, cimenteries, fabrication de conduites) la grande
majorité des entreprises marocaines de construction entrent dans cette
catégorie. Ainsi, l'ensemble de ce secteur artisanal qui compte près de 2
millions d'emplois est constitué dans sa plus grande majorité de PME.

· Le secteur du commerce qui compte 888.000 emplois (hors informel) est


constitué dans presque son intégralité de PME.

· Dans le secteur des services, et tout d'abord dans le tourisme qui compte
près de 600.000 emplois, la PME constitue un outil privilégié dans la
promotion de l'hôtellerie, de la restauration et des agences de voyages.

Ø Poids des PME dans le tissu productif national :


En termes de nombre d'entreprises, le poids de la PME représente 95%25(*) de
l'ensemble du tissu productif national. La part des PME est de plus de 90%
dans toutes les branches d'activité sauf celle de la production et distribution
d'électricité, gaz et eau, où cette participation est uniquement de 50%.

c) Les contraintes des PME :

Appelées à jouer un rôle de moteur de la croissance, les PME marocaines


continuent, néanmoins, à se heurter à de nombreuses contraintes, qui freinent
leur développement :

· Lourdeurs administratives et opacités réglementaires

· Report constant de l'adoption du nouveau code du travail

· Fiscalité et gestion complexe et coûteuse des régimes fiscaux

· Insécurité juridique et judiciaire

· Accès aux marchés publics difficile et risqué pour les PME

· Difficultés d'accès au financement (le coût du crédit et les garanties exigées


sont souvent rédhibitoires pour les PME)
· Faible productivité

· Manque de préparation et d'ouverture à l'international des dirigeants-


obstacles culturels à l'amélioration de la compétitivité (forte centralisation du
pouvoir décisionnel, faible aux d'encadrement, culture orale des affaires,
absence de comptabilité rigoureuse).

2) La position des PME vis-à-vis des marchés publics :25(*)

L'accès à la commande publique est un formidable accélérateur de


croissance pour les PME Marocaine. Depuis l'année 2002, le gouvernement
Marocain s'est résolument engagé en faveur de l'accès des PME aux
marchés publics : nouveau Code des marchés publics, l'ouverture des
nouvelles opportunités pour les PME...

Pour accélérer cette dynamique et la porter en région, l'État et la fédération


des PME au Maroc, ont lancé un cycle de rencontre entre PME et acheteurs
publics, qui se déploieront sur tout le Maroc en 2008. L'objectif est double :
rapprocher PME et acheteurs publics et diffuser des outils d'aide à la réponse
aux appels d'offre.

C'était une occasion qui réunit les experts de la commande publique pour
analyser la réglementation en vigueur, ses perspectives d'évolution et donner
des conseils très opérationnels aux entreprises.

Il est nécessaire de favoriser le développement des entreprises Marocaine et


l'accès des PME à la commande publique. Ce qui permettre à ces derniers de
se développer grâce à un accès facilité aux offres publiques. Et leur favoriser
les échanges entre les PME et les acheteurs publics. Les achats publics
représentent un formidable potentiel de chiffre d'affaires pour les PME. Cela
nécessite pour elles de bien comprendre les mécanismes du code des
marchés publics qui fixe les règles entre les acheteurs publics et leurs
fournisseurs.

Les PME remportent, 64% du nombre total des marchés recensés,


représentant 27% du montant total

La part des PME par catégorie d'acheteur, selon le nombre et le montant des
marchés est donnée dans le tableau ci-dessous :

Nombre Montant
État 52% 12%
Collectivité locale 65% 40%
Total 64% 27%

· la Situation des PME plus favorable en nombre de marchés qu'en montant

·La domination des PME en termes de nombre de marchés est plus marquée
pour les collectivités locales que pour l'État (65% contre 52%).

·En termes de montant, la part des PME est plus réduite, ne représentant plus
que 40% pour les collectivités locale et 12% pour l'État.

La part des PME en montant :

Part des PME dans les marchés publics (en montant) par domaine d'achat
2004 2005 2006
Fournitures (F) 29% 21% 14%
Service (S) 31% 30% 27%
Travaux (T) 43% 45% 43%
Total 36% 32% 27%

On constate que le marché des travaux reste le plus important par rapport aux
autres marchés de services et des fournitures.

La part de marché des travaux est jugé stable autour de 43% en 2004, 45%
en 2005 et un taux de 43% au titre de l'année 2006.

Le marché des services vient en 2ème position en matière d'importance 27% en


2006 cependant, passant d'une année à l'autre la part de ce marché baisse
progressivement.

La part de marché des fournitures a connu une chute énorme passant de 29%
à 14% entre 2004 et 2006.

Globalement, la part des PME en montant est faible, soit 27% du total des
marchés passés en 2006, cela signifie que l'accès aux marchés publics est
difficile pour les PME.

Les PME sont également moins présentes sur les marchés de l'État de durée
longue :
·faible présence des PME dans les marchés de plus fort montant, aux durées
les plus longues, notamment ceux de l'État.

·Généralement, la part des PME des collectivités locales occupe la grande


place que celle de l'État en nombre et en montant.

Conclusion 

Après avoir traité les trois éléments de la seconde partie de notre projet
de fin d'étude qui s'intitule « Organisation et Financement des marchés
publics » ; à connaître :

Ø Les marchés publics au Maroc par domaine d'achat.

Ø L'évolution des marchés publics au Maroc.

Ø La position des PME vis-à-vis des marchés publics au Maroc.

On peut sortir par multiples constats donnant une image claire sur les
caractéristiques des marchés publics au Maroc, à savoir :

 
Ø La prédominance des marchés des travaux au détriment des autres
marchés (fournitures, services)

Ø Une évolution galopante en volume des flux, et en nombre des


marchés publics conclus passant d'une année à l'autre.

Ø La fragilité du secteur primaire (le secteur moteur de croissance), et


son faible part en matière des deniers publics.

Ø Accès difficile et risqué aux marchés publics pour les PME.

En mesure de contribuer à la compétitivité et au développement, tout en


assurant les prestations de meilleure qualité et au moindre coût, il est pas
suffisant de promulguer un nouveau code de réglementation des marché
publics, mais surtout améliorer la culture managériale et lutter contre toute
pratique de fraude et de corruption.

IV. Guide d'entretien avec Mr. FAYEZ Directeur


des Marchés au sein de l'agence marocaine du
développement du sud

1) Définition générale de l'Agence :

L'agence Marocaine du développement du Sud est un véritable vecteur de


développement des régions du sud qui représentent 58% du territoire national
et qui a pour mission principale le développement et l'intégration des
provinces du sud dans le tissu national.

Or, Grâce aux efforts soutenus déployés par l'Etat, les régions du Sud sont
actuellement dotées d'une infrastructure leur permettant de subvenir aux
besoins des habitants et leur assurant des liaisons rapides avec le reste du
pays d'une part, et avec l'étranger, d'autre part.
En matière d'infrastructure routière, la région de Guelmim Es-Semara est
dotée d'un réseau routier de 5.228 Km, dont 2.167 Km revêtus.
Par ailleurs, les routes nationales de cette région s'étendent sur 885 Km.

La région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra a pour sa part connu une


véritable mise à niveau du réseau routier.

En effet, dans le but d'assurer la liaison entre les régions du Sud et les autres
régions du Royaume, l'Etat a procédé à la construction de :

· 964 Km de routes nationales dont 89% sont revêtues;

· 580 Km de routes provinciales ;

· 958 Km de routes communales.

2) L'entretien :

1) Quelle est la raison qui pousse votre agence à choisir les marchés publics pour
accomplir ses travaux surtout que votre zone que vous occupez est une zone qui
nécessite beaucoup d'efforts ?

En premier lieu c'est le besoin d'accéder à la meilleur offre qui se présente


avec la présence de plusieurs concurrents, et en deuxième lieu l'ouverture à
l'environnement externe ce qui crée des opportunités de développement pour
l'agence et pour les concurrents.

En effet, la zone du sud comme nous savons tous est une zone en extension.
Elle nécessite beaucoup d'efforts de la part de l'État et des entreprises qui
veulent participer à son développement.

2) Comment vous choisissez le type de marchés que vous passe, y a il des études ou
des réglementations ou bien non ?

Comme il est déjà cité dans le code, il ya différents types de marchés, mais
notre agence se contente de deux seulement.

Le critère qui détermine ce choix est le montant de marché. Si le montant du


marché est inférieur à 200.000Dh alors sa passation se faite par commande
et si ce dernier dépasse cette somme on a recoure à l'appel d'offre.

3) Concernant les marchés que votre agence passe, quelle est la démarche que vous
suivez celle qui est théorique ou bien y t il des modifications ?
Généralement, les marchés que notre agence passe se fait suivant la
méthode théorique qui est réglementée dans le code, mais parfois on apporte
des modifications simples qui ne touchent pas le fond du marché, mais juste
la forme ce qui ne change pas la démarche de passation.

4) Parlez nous de cette démarche de passation chez vous ?

La présence d'un marché nécessite une procédure qui commence par la


préparation du cahier des clauses administratives générales (CCGA) qui fixe
toutes les dispositions administratives applicables, puis le cahier des
prescriptions communes (CPC) qui s'occupe du coté technique du marché,
ensuite le cahier des prescription spéciales (CPS) qui détermine les clauses
du marché.

En cas de l'appel d'offre, et après la préparation de ces trois cahiers, on


passe à l'annonce de la séance de l'appel d'offres dans les différents journaux
on fixant la date, l'heure et le lieu.

Après cette démarche, on reçoit les dossiers de la part des concurrents.


Chaque dossier contient :

ü Le CPS dûment rempli ;

ü Un pli, qui comporte trois dossiers administratif, technique et financière.

Ensuite, on passe à l'ouverture des dossiers des concurrents en séance


publique, afin de connaître l'offre de chaque candidat.

La commission commence la séance par l'ouverture de pli du maître


d'ouvrage qui contient l'estimation du marché faite par un bureau d'étude
spécialisé qui détermine la fourchette des prix a choisie pendant la séance.

Après, l'ouverture de tous les plis, la commission de l'appel d'offre le candidat


ayant présenté l'offre la plus avantageuse pour le maître d'ouvrage.

5) Pensez-vous que le faite de créer un code qui règlemente la passation des marchés
au Maroc éliminera toute fraude ?

De mon point de vue, le code de réglementation de la passation des marchés


est un facteur principal pour éliminer toutes tentations de fraudes.
6) D'après l'étude théorique que nous avons effectuées, on a constaté que le suivie des
réglementations cités dans le code assure une bonne passation des marchés ce qui
influence le développement du pays.

Qu'est ce que vous en pensez ?

La réglementation sur la passation des marchés de l'État s'inscrit dans le


cadre des grands chantiers de réformes visant l'adaptation de l'Administration
publique aux changements en cours et des engagements du Maroc vis-à-vis
de ses partenaires. Et sa fiabilité pousse les entrepreneurs nationaux ainsi
qu'internationaux à investir au sein de notre territoire ce qui, amène surement
au développement du pays.

Ainsi, cette réglementation traduit la grande volonté des pouvoirs publics de


normaliser les procédures des affaires de l'État afin de lutter contre toutes
corruptions.

3) Synthèse :

D'après les questions que nous avons posées au directeur des marchés au
sein de l'agence Marocaine du développement du sud, on constate que le
besoin est la raison essentielle qui pousse les pouvoirs publics à choisir les
marchés publics, afin d'accéder à la meilleure offre qui existe sur le marché
chose qui contribue au développement du pays.

En générale, la démarche suivie au cours de la passation des marchés est


celle qui est déterminée au sein du code, sauf dans certain cas, que des
petits modifications interviennent au niveau de la forme et non pas du fond.

On peut dire que la démarche réglementatrice des marchés est suivie par
toutes les autorités publiques, ce qui simplifie le déroulement de ces offres et
donne une fiabilité à ces commandes. Le fait de créer un code de
réglementation est un facteur majeur pour lutter contre tous types de
corruption. Ce qui encourage les investissements, et participera ainsi au
développement de notre pays.

Conclusion générale

Assurer une infrastructure solide, de qualité, qui répond aux besoins du pays
et du people nécessite une politique des marchés publics fiables, loin des
pratiques de fraude et de corruption, d'où l'intérêt des marchés publics et le
rôle de leurs réglementations.
La réforme de la réglementation sur la passation des marchés de l'État
s'inscrit dans le cadre des grands chantiers de réformes visant l'adaptation de
l'Administration publique aux changements en cours et des engagements du
Maroc vis-à-vis de ses partenaires.

Ce travail de projet de fin d'études qui s'intitule «Organisation et Financement


des Marchés Publics », est constitué de deux parties :

Dans la première partie, on a présenté les notions de base du marché public,


le champ d'application du décret n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février
2007) et les différentes modalités de financement de ces marchés.

Dans la deuxième partie on a présenté un panorama chiffré sur les marchés


publics par domaines de prestations et par secteurs d'activité, et la position
des Petites et Moyennes Entreprises « PME » en tant que fournisseur du
secteur public.

Ce Projet de Fin d'Étude a été pour nous d'une part une opportunité de développer nos
méthodologies de recherche, de prise d'initiative, et de contact avec le milieu du travail.

Et d'autre part une occasion de tester les connaissances acquises durant ces deux
années d'études.

Il convient de signaler que nous nous sommes heurtés à des difficultés pour
collecter les données quantitatives publiques détaillées sur les marchés
publics et sur les entreprises qui en bénéficient...

Annexes

Annexe 1 :

Maroc

Nantissement des marchés publics

Dahir du 28 août 1948 modifié

Art.1.- (Dahir 1-60-371) Les dispositions du présent dahir sont applicables aux


conventions par lesquelles peuvent être affectés en nantissement les
marchés de l'Etat chérifien, des municipalités, des établissements publics et
des entreprises concessionnaires ou subventionnées, assurant un service
public.

Art.2.- Les marchés doivent obligatoirement indiquer les modalités du


règlement et désigner le comptable chargé du paiement. Ce comptable est
soit le comptable public assignataire, soit, si le marché est passé par une
entreprise concessionnaire ou subventionnée, une banque où le paiement est
domicilié ou bien cette entreprise elle-même.

L'autorité qui a traité avec l'entrepreneur ou fournisseur remet à celui-ci un


exemplaire spécial du marché revêtu d'une mention dûment signée, comme
l'exemplaire, par l'autorité dont il s'agit, et indiquant que cette pièce formera
titre en cas de nantissement consenti conformément aux articles 61 du dahir
formant Code de commerce et 1191 du dahir formant Code des obligations et
contrats, et qu'elle est délivrée en unique exemplaire. Toutefois, pour tout
marché prévoyant plusieurs comptables assignataires, l'autorité contractante
fournira autant d'exemplaires que de comptables, à la condition de spécifier
dans la mention apposée sur chacun de ces documents qu'il est le seul
destiné à former titre entre les mains de tel comptable expressément désigné,
à l'exclusion de tous autres mentionnés au marché. S'il est procédé à une
modification dans la désignation du comptable ou dans les modalités du
règlement, l'autorité traitante annotera l'exemplaire d'une mention constatant
la modification.

Art.3.- (Dahir 1-62-202) Les nantissements prévus à l'article premier ainsi que


les subrogations prévues à l'article 6 du présent dahir doivent être établis et
signifiés au comptable chargé du paiement dans les conditions de forme et de
fond du droit commun, sous réserve des modifications apportées par le
présent dahir. Au sens du présent dahir, la signification s'opère :

· Soit par acte extrajudiciaire, conformément à l'article 1195 du dahir formant


Code des obligations et contrats et, sauf ce qui est dit à l'alinéa ci-après, au
titre troisième du dahir du 18 joumada I 1360 (14 juin 1941) réglementant les
oppositions faites entre les mains des comptables publics ;

· Soit par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. La


signification prend effet du troisième jour ouvrable suivant celui de la remise
de l'acte extrajudiciaire ou de la réception de la lettre recommandée. Le
comptable à qui est signifié un nantissement doit formuler ses réserves ou
indiquer ses motifs de rejet dans les deux jours ouvrables qui suivent celui de
la remise de l'acte extrajudiciaire ou de la réception de la lettre recommandée.
Aucune modification dans la désignation du comptable ni dans les modalités
de règlement ne peut Intervenir après la signification.

Art.4.- L'obligation de dépossession du gage sera réalisée par le fait que


l'exemplaire prévu à l'article 2 sera remis au comptable chargé du paiement.
Celui-ci sera considéré comme tiers détenteur dans le sens de l'article 1188
du Code des obligations et contrats, à l'égard des bénéficiaires de
nantissements et de subrogations prévues à l'article 6. Aucun délai n'est
imposé pour cette remise, mais le bénéficiaire du nantissement ne pourra
exiger le paiement dans les conditions indiquées à l'article 5 que lorsqu'elle
aura eu lieu.

Art.5.- (Dahir 1-62-202) Sauf dispositions contraires dans l'acte, le bénéficiaire


d'un nantissement encaissera seul le montant de la créance affectée en
garantie, sauf à rendre compte à celui qui constitue le gage, suivant les règles
du mandat. Cet encaissement sera effectué nonobstant les oppositions,
transports et nantissements dont les significations n'auront pas pris effet au
plus tard le dernier jour ouvrable précédent le jour d'effet du nantissement en
cause, à la condition toutefois que pour ces oppositions, transports et
nantissements, les requérants ne revendiquent pas expressément l'un des
privilèges énumérés à l'article 8. Au cas où le nantissement aurait été
constitué au profit de plusieurs bénéficiaires, chacun d'eux encaissera seul la
part de créance qui lui aura été affectée dans l'acte signifié au comptable ; si
ledit acte n'a pas déterminé cette part, le paiement aura lieu sur la décharge
collective des bénéficiaires du gage ou de leur représentant muni d'un pouvoir
régulier.

Les paiements seront valablement effectués conformément aux dispositions


du présent article même dans le cas où, entre la date de la signification du
nantissement et la date de remise de l'exemplaire spécial au comptable
assignataire, ce dernier a signification d'autres charges.

Art.6.- La cession par le bénéficiaire d'un nantissement de tout ou partie de


sa créance sur l'entrepreneur ou le fournisseur ne privera pas elle-même le
cédant des droits résultant du nantissement. Le bénéficiaire d'un
nantissement pourra, par une convention distincte, subroger le
concessionnaire dans l'effet de ce nantissement à concurrence soit de la
totalité, soit d'une partie de la créance affectée en garantie. Cette subrogation
devra être signifiée au comptable. Elle sera enregistrée au droit fixe de 50
francs. Son bénéficiaire encaissera seul le montant de la part de la créance
qui lui aura été affectée en garantie, sauf à rendre compte suivant les règles
du mandat à celui qui aura consenti la subrogation.

Art.7.- Le titulaire du marché, ainsi que les bénéficiaires des nantissements


ou des subrogations prévues à l'article 6 pourront, au cours de l'exécution du
marché, requérir de l'administration compétente, soit un état sommaire des
travaux et fournitures effectués, appuyé d'une évaluation qui n'engagera pas
l'Administration, soit le décompte des droits constatés au profit de
l'entrepreneur ou du fournisseur.

Ils pourront requérir, en outre, un état des acomptes mis en paiement. Le


fonctionnaire chargé de fournir ces divers renseignements sera désigné dans
le marché. Ils pourront requérir du comptable un état détaillé des significations
reçues par lui en ce qui concerne ce marché. Les bénéficiaires des
nantissements ou des subrogations ne pourront exiger d'autres
renseignements que ceux prévus ci-dessus, ni n'intervenir en aucune manière
dans l'exécution du marché.

Art.8.- Les droits des bénéficiaires des nantissements ou des subrogations


prévues à l'article 6 ne seront primés que par les privilèges suivants :

· Le privilège des frais de justice ;

· le privilège des ouvriers, des employés et des voyageurs ou représentants


de commerce, en cas de faillite ou de liquidation de l'employeur pour la
fraction insaisissable des salaires et commissions définies par l'article 7 du
dahir du 18 juin 1936 (28 rebia 1 1355) ;

· le privilège résultant au profit des ouvriers et fournisseurs des entrepreneurs


de travaux publics de l'article 319 du dahir sur la procédure civile, à condition
que ce privilège ait fait l'objet préalablement à la signification du
nantissement, d'une inscription au greffe du tribunal de première instance du
domicile de l'entrepreneur ;

· Les privilèges conférés au Trésor pour les impôts directs et taxes


assimilées.
Art.9.- La signification par le secrétaire-greffier des actes de nantissement,
ainsi qu'il est prévu à l'article 3 ci-dessus, ne rendra ces actes passibles que
du droit fixe de 50 francs, à moins qu'ils ne contiennent des dispositions qui
en rendraient l'enregistrement obligatoire dans un délai de rigueur, auquel cas
les droits proportionnels afférents auxdites dispositions, et les pénalités s'il y a
lieu, seront perçus.

Art.9 bis.- (Dahir 1-62-202) La mainlevée du nantissement s'opère et prend


effet dans les mêmes conditions que celles prévues à l'article 3 pour la
signification.

Art.10.- A titre transitoire, dans le mois qui suivra la publication du présent


Dahir, les titulaires de marchés passés antérieurement à la dite publication
par l'Etat Chérifien, les collectivités et entreprises visées à l'article premier
pourront être autorisés à bénéficier des dispositions ci-dessus. L'autorisation
sera donnée par l'autorité contractante qui fixera les conditions auxquelles elle
sera subordonnée.

Art.11.- Les dispositions du présent Dahir sont applicables aux marchés de


l'Etat français, des collectivités et établissements publics métropolitains. En
conséquence, le Dahir du 09-08-1939 relatif aux marchés de l'Etat français et
des collectivités publiques exécutés au Maroc est abrogé.

Annexe 2 :

BORDEREAU DES PRIX DETAIL ESTIMATIF

N° des Désignation des Unité de commande Quantité Prix Unitaire Hors Prix Total
Prix prestations ou de mesure Taxes Hors Taxes
En En Lettres
Chiffres

Total Hors
taxes
T.VA ( %)
TOTAL
T.T.C
Arrêté le présent bordereau des prix détail estimatif à la somme de : (somme
en lettre)

Annexe 3 :

La Caisse Marocaine Des Marchés

La Caisse marocaine des marchés (CMM) continue sa restructuration. Deux


réformes sont au programme concernant le nantissement des marchés
publics et la cession des créances sur ces derniers. Il a été également décidé
l'augmentation du capital de la Caisse à 70 millions DH.

Important organisme sous tutelle du ministère des Finances et de la


Privatisation. Autre mesure entrant dans le cadre de réforme de la Caisse
marocaine des marchés, l'augmentation de son capital qui passera de 50
millions à 70 millions DH. Cette décision a été prise par l'assemblée générale
extraordinaire tenue le 16 septembre 2005. La souscription sera achevée le 7
novembre 2005, précise-t-on à la caisse. Une deuxième augmentation de
capital qui intervient quelques années après une première augmentation (de
10 à 50 millions) effectuée pour permettre à cet organisme de financement
d'élargir son champ d'action. Toujours dans le cadre de cette restructuration
financière, il est à signaler que la caisse s'est inscrite dans une logique de
recouvrement de ses créances. Un effort qui permettra de récupérer entre 20
et 30 millions DH jusqu'à la fin de l'année 2005.
La Caisse marocaine des marchés, dont la principale mission est de donner
un coup de main aux différentes entreprises du bâtiment et travaux publics
souffrant des aléas des marchés publics (difficultés dues aux retards de
paiement et à la faiblesse des fonds de roulement) a également amorcé un
plan de restructuration de son organisation

Bibliographie :

ð Hassan KISSI « Les marchés publics et leurs financement » édition


Maghrébines.

ð « Nouveau code des marchés publics » actualisé et préparé par Mr.


M'hammed LAFROUJI 2007, les articles :de 4 à 8, de 10 à 12, 15,de 17 à 19,
23, 34, 63, 64 et 70.

ð L'annuaire de statistique de LA DIRECTION DES STATISTIQUE, Année


2006.
Web graphie :

ð http:// www.finances.gov.ma

ð http://www.hcp.ma/

ð http://www.marchespublics.gov.ma/marchespublics/

Table des matières

Introduction générale 4

1ére partie 6

Chapitre I : « DISPOSITIONS GENERALE » 8

I. Principes Généraux Et Champ D'application : 8

1) Définitions : 8

2) L'objet des marchés : 9

3) Législation : 9

II. Les Types Des Marches Publics : 10

1) Les Marchés Simples : 10

2) Les Marchés-Cadre : 10

3) Les Marchés Reconductibles : 11

4) Les Marchés à Tranche Conditionnelle : 11

5) Les Marchés Allotis : 12

III. Les formes des marchés publics : 12

1) La soumission  : 12

2) Les cahiers des charges  : 12

3) Le Prix Des Marchés : 14


4) Le Concurrent  : 15

Chapitre II : «  MODES ET PROCEDURES DE PASSATION DES MARCHES


PUBLICS » 18

I. Marchés Sur Appel D'offres : 18

1) L'appel d'offres ouvert : 18

2) L'appel D'offres Restreint  : 19

3) Réglementation et consultation : 19

4) Dossier de l'appel d'offres  : 20

5) Commission D'appel D'offres  : 21

II. Le marché sur concours  : 22

1) Principes et modalités : 22

2) Programme Des Concours : 23

3) Résultats Définitifs Du Concours : 24

III. Le Marché Négocié : 25

1) Principe : 25

2) Cas De Recours Aux Marchés Négociés : 25

3) Formes des marchés négociés : 26

Chapitre III : « Le Financement Des Marches Publics » 28

I. Le Financement Administratif Des Marchées Public : 28

1) Cas Du Secteur Public  : 29

2) Cas du secteur privé : 31

II. Le Financement Bancaire Des Marchées Public : 32


1) Historique : 32

2) Nantissement Des Marches Publics : Dahir Du 28 Août 1948 (Modifié) (Voir


annexe 1) 34

3) Les Concours Bancaires : 36

III. Le Financement Des Marches Publiques Par La Caisse Marocaine Des


Marches : 41

1) Le rôle de la CMM dans le financement des marches publiques : 41

IV. Le Financement Des Marches Publiques Par La Banque Mondiale : 44

1) Procédures Et Modalités De Financement : 44

2) Gestion, Suivie Et Audit Des Marches Financé : 45

2éme partie 47

I. Domaines des marchés publics au Maroc: 49

1) Les Marches Des Travaux : 49

2) Les Marché des Services : 54

3) Les Marché des Fournitures : 55

II. Évolution des Marché Publics Au Maroc : 56

1) Évolution par domaines de prestations : 57

2) Évolution par secteurs d'activité : 60

III. Petites et Moyennes Entreprises et Marché Publics : 67

1) Petite et moyenne entreprises au Maroc : 67

2) La position des PME vis-à-vis des marchés publics : 70

IV. Guide d'entretien avec Mr. FAYEZ Directeur des Marchés au sein de


l'agence marocaine du développement du sud 75
1) Définition générale de l'Agence : 75

2) L'entretien : 76

3) Synthèse : 79

Conclusion générale 80

Annexes 81

Annexe 1 : 82

Annexe 2 : 85

Annexe
3 :............................................................................................................86
* 1 Manuel d'application du code des marchés publics 2006

* 2 Article 4 décret n° 2-98-482 du 30 Décembre 1998

* 3 www.finances.gov.ma

* 4 Articles 5-8décret n° 2-06-388 du 05 Février 2007

* 5«  Les marchés publics et leurs financement » de HASSAN KISSI

* 6 Article 15 décret n° 2-06-388 du 05 Février 2007

* 7 Articles 10-11-12 décret n° 2-06-388 du 05 Février 2007

* 8 Article 23 décret n° 2-06-388 du Février 2007

* 9 Article 17 décret n°2-06-388 du 05 Février 2007

* 10 Article 17 décret n°2-06-388 du 05 Février 2007

* 11 Article 18 décret n°2-06-388 du 05 Février 2007

* 12 Article 19 décret n°2-06-388 du 05 Février 2007

* 13 Article 34 décret n°2-06-388 du 05 Février 2007

* 14 Articles 63-64-70 décret n°2-06-388 du 05 Février 2007

* 15 www.maroc-busniss.com

* 16 « Les marchés publics et leur financement » de Hassan KISSI

* 17 Rapport analytique sur la passation des marches royaume du Maroc préparé par la Banque mondiale.

* 18 « Les marchés publics et leur financement » de Hassan KISSI


* 19 www.Droit-Afrique.com

* 19 « Les marchés publics et leur financement » de Hassan KISSI

* 20 « Les marchés publics et leur financement » de Hassan KISSI

* 21 « Les marchés publics et leur financement » de Hassan KISSI

* 22 Rapport analytique sur la passation des marches royaume du Maroc préparé par la Banque mondiale

* 23La Fédération de la PME-PMI affiliée à la Confédération générale des entreprises du Maroc.

* 24 En l'absence de statistiques fiables, et compte tenu de la part importante de l'économie informelle, il reste, cependant, très hasardeux de quantifier
le nombre de PME présentes au Maroc

* 24 En l'absence de statistiques fiables, et compte tenu de la part importante de l'économie informelle, il reste, cependant, très hasardeux de

Quantifier le nombre de PME présentes au Maroc


* 25 Direction de la politique économique générale.

Vous aimerez peut-être aussi