Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Sous le thème
Rédigé par :
MRIQ Ikram
Encadré par :
Mr ACHRAGHI Mohamed
Sous le thème
Rédigé par :
MRIQ Ikram
Encadré par :
Mr ACHRAGHI Mohamed
3
DEDICASE
A tous mes amis qui me sont chers, à tous ceux que j’aime et qui
m’aiment : qu’ils trouvent ici l’expression de mes sentiments les plus
dévoués et mes vœux les plus sincères,
Que Dieu le tout puissant vous préserve tous et vous procure sagesse
et bonheur.
4
REMERCIMENT
6
LISTE DES ABRÉVIATIONS
TP : Taxe professionnelle.
7
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION
8
INTRODUCTION
L'imposition des entreprises est un aspect fondamental du système fiscal d'un pays, visant
à collecter les recettes publiques nécessaires au financement des services publics et au
développement économique. Au Maroc, un pays situé en Afrique du Nord et en pleine
transition économique, l'imposition des entreprises joue un rôle crucial dans la stabilité
fiscale, la promotion de l'investissement et la croissance économique. Cette introduction
propose une exploration détaillée du sujet de l'imposition des entreprises au Maroc, en mettant
l'accent sur les définitions clés et les concepts liés à ce domaine.
L'imposition des entreprises fait référence à l'ensemble des impôts, taxes et obligations
fiscales auxquels les entreprises sont soumises en vertu de la législation fiscale d'un pays. Il
englobe principalement l'impôt sur les sociétés, qui est un impôt direct sur les bénéfices
réalisés par les entreprises, ainsi que d'autres taxes telles que les taxes locales, les
contributions sociales et les retenues à la source.
Le Maroc, en tant que pays en développement et en transition vers une économie plus
diversifiée, accorde une grande importance à l'imposition des entreprises en raison de son
impact sur la croissance économique, l'attractivité des investissements et la stabilité fiscale.
Les recettes fiscales générées par l'imposition des entreprises sont essentielles pour financer
les infrastructures, les services publics, les programmes sociaux et les initiatives de
développement.
L'impôt sur les sociétés est un impôt direct prélevé sur les bénéfices réalisés par les
sociétés commerciales et les entreprises. Au Maroc, cet impôt est régi par le Code Général des
Impôts et est calculé sur la base des bénéfices réalisés par une entreprise pendant une période
donnée, généralement un exercice fiscal.
Les taxes locales sont des impôts perçus au niveau local, tels que les taxes foncières, les
taxes sur les services communaux et les taxes sur les patentes. Ces taxes sont collectées par
les collectivités locales, telles que les municipalités, pour financer les services publics locaux
et le développement de leur territoire.
9
Au Maroc, l'imposition des entreprises repose sur des méthodes de calcul spécifiques,
telles que l'application d'un taux d'imposition sur les bénéfices imposables. Les entreprises
doivent déclarer leurs revenus et leurs dépenses, ainsi que respecter les obligations de
déclaration et de paiement des impôts fixées par les autorités fiscales marocaines.
L'imposition des entreprises au Maroc revêt une importance cruciale pour le financement
du développement économique et la stabilité fiscale du pays. Elle englobe l'impôt sur les
sociétés, les taxes locales et d'autres obligations fiscales auxquelles les entreprises sont
soumises. Une compréhension approfondie de ces concepts et définitions est essentielle pour
une analyse précise et complète de l'imposition des entreprises au Maroc.
Principes de prix de transfert : Les prix de transfert font référence aux prix auxquels les
entreprises établissent des transactions avec leurs entités affiliées situées dans d'autres pays.
Les principes de prix de transfert, établis par l'Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE), visent à assurer que ces transactions sont effectuées à
des prix de marché, afin d'éviter les transferts artificiels de bénéfices et la sous-évaluation des
revenus dans certains pays.
10
Normes de transparence fiscale : Les normes internationales, notamment celles établies
par l'OCDE et le Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins
fiscales, visent à promouvoir la transparence fiscale entre les pays. Cela inclut l'échange
automatique d'informations fiscales entre les administrations fiscales pour prévenir l'évasion
fiscale et le secret bancaire.
Il est important de noter que ces principes et normes peuvent varier d'un pays à l'autre, et
chaque pays a ses propres réglementations fiscales. Les entreprises internationales doivent
prendre en compte ces principes et normes lorsqu'elles établissent leurs structures fiscales et
gèrent leurs obligations fiscales dans différents pays.
L’intérêt
En explorant ce sujet, il devient possible de saisir les obligations fiscales auxquelles les
entreprises sont soumises au Maroc. Cela inclut des aspects tels que la tenue de registres
comptables conformément aux normes comptables et fiscales, le dépôt régulier des
déclarations fiscales périodiques, le paiement en temps voulu des impôts et taxes dus, ainsi
que le respect des réglementations fiscales en matière de facturation et de documentation.
11
Le sujet de l'imposition des entreprises au Maroc peut également aborder des aspects de
fiscalité internationale. Cela inclut l'examen des conventions fiscales internationales, des
règles de taxation des entreprises étrangères opérant au Maroc, des mécanismes de lutte
contre l'évasion fiscale et des obligations de déclaration des transactions internationales. Une
compréhension approfondie de ces questions permet de mieux appréhender les implications
fiscales pour les entreprises engagées dans des activités transfrontalières.
Enfin, l'étude de l'imposition des entreprises au Maroc peut également se pencher sur les
défis et les réformes fiscales auxquels le pays est confronté. Cela peut comprendre l'analyse
des efforts déployés pour lutter contre la fraude fiscale, l'évaluation de l'efficacité des
dispositifs de collecte fiscale, ainsi que l'examen des réformes visant à simplifier le système
fiscal et à renforcer l'environnement des affaires. Une telle analyse permet de saisir les enjeux
actuels et les évolutions potentielles du paysage fiscal marocain.
La problématique
Sur le plan économique, la problématique réside dans la façon dont l'imposition des
entreprises peut influencer leur capacité à investir, à se développer et à contribuer à la
croissance économique du pays. Les taux d'imposition, les charges fiscales et les incitations
fiscales peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité des entreprises, leur
compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux, ainsi que sur leur capacité à créer
des emplois et à innover.
Sur le plan social, la problématique concerne l'équité fiscale et la répartition des charges
entre les entreprises. Il est crucial de s'assurer que les entreprises, en fonction de leur taille, de
leur secteur d'activité et de leur capacité contributive, supportent des charges fiscales justes et
équitables. Les politiques fiscales doivent également prendre en compte l'impact sur l'emploi,
les conditions de travail et le bien-être des travailleurs.
Alors des questions s’imposent : Quelles est le cadre légal et règlementaire d’imposition
des entreprises au Maroc ? Que sont les pratiques fiscales des entreprises ?
Pour répondre à ces problématiques on va parler dans la première partie sur le cadre
légale et réglementaire au Maroc(I), cependant les pratiques fiscales (II) seront réservées
pour la deuxième partie.
13
PARTIE 1 : CADRE LEGALE ET REGLEMENTAIRE AU MAROC
14
Le cadre légal et réglementaire de l'imposition des entreprises au Maroc joue un rôle
fondamental dans la gestion fiscale et la conformité des entreprises. Il établit les règles, les
obligations et les procédures que les entreprises doivent suivre en matière d'imposition. Dans
cette introduction, nous allons explorer le cadre légal et réglementaire au Maroc en ce qui
concerne l'imposition des entreprises. Nous aborderons les principales lois fiscales, les
réglementations applicables et les autorités compétentes chargées de superviser l'application
de ces règles. Une connaissance approfondie de ce cadre juridique est essentielle pour les
entreprises afin de se conformer aux obligations fiscales, de prévenir les risques et de
bénéficier des avantages fiscaux disponibles.
15
Chapitre 1 : Les différentes taxes et impôts applicables aux
entreprises au Maroc
Au Maroc, les entreprises sont soumises à différents types de taxes et d'impôts dans le
cadre de leur activité économique. Ces charges fiscales sont essentielles pour financer les
dépenses publiques et contribuer au développement du pays. Comprendre les différentes taxes
et impôts applicables aux entreprises est crucial pour assurer une gestion financière efficace et
se conformer aux obligations fiscales et, qui constituent une part importante de leurs
obligations fiscales qui sont les suivant ;
Section 1 : l'impôt sur les sociétés (IS) et La taxe sur la valeur ajoutée
(TVA)
Il s’agit d’un impôt établi sur une base déclarative. Ceci signifie que chaque société doit
déposer chaque année une déclaration de résultat fiscal et payer spontanément l’impôt sur les
sociétés (I.S.)
D’abord, la territorialité (dans quelle zone l’impôt s’applique). Ensuite, les attributions des
personnes (ou entités auxquelles il s’applique).
Territorialité :
1
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
16
Tout d’abord en matière de territoires, cet impôt s’applique obligatoirement aux sociétés
dont le siège social est au Maroc. Par ailleurs, il peut s’appliquer à des sociétés qui n’ont pas
leurs sièges au Maroc dans les cas suivants :
- Si une société n’a pas son siège au Maroc mais y possède un établissement dit stable
(par exemple, exerce une activité sous forme de succursale) ;
- Si une société exerce une activité lucrative au Maroc dont l’imposition est accordée au
Maroc en vertu d’une convention de non double imposition.
En outre, il est à noter qu’en vertu des dispositions de la circulaire 717 (qui porte
interprétation de l’Administration fiscale Marocaine des dispositions du Code Général des
Impôts), sont réputés établissements stables les cas suivants :
Personnes imposables :
Le code général des impôts2 (CGI) stipule que l’I.S. s’applique obligatoirement aux produits,
bénéfices et revenus des :
Dans certaines formes de sociétés de personnes (par exemple, sociétés en noms collectifs,
…), l’I.S. peut être dû sur option irrévocable par le contribuable.
2
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième Edition,
2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
17
2. la base imposable de l’impôt sur les sociétés (I.S.)
L’I.S. est assis sur le résultat fiscal de l’entreprise qui doit être déterminé selon les règles
comptables en vigueur au Maroc.
En vertu des dispositions de l’article 8-I du C.G.I., le résultat fiscal de chaque exercice
comptable est l’excédent des produits sur les charges de l’exercice.
Sont considérées comme charges déductibles, les charges engagées ou supportées pour
les besoins de l’activité imposable.
Certaines charges dont la déductibilité est considérée comme limitée, par exemple :
- Les dotations d’amortissement des véhicules de tourisme sont acceptées dans la limite
d’un montant total de 300.000 MAD par véhicule sur une durée de 5 ans)
- Limitation du montant déductible à 50% pour certaines charges lorsqu’elles sont
réglées en espèce ;
En cas d’exercice déficitaire, les pertes fiscales 3 sont reportées sur quatre exercices, à
l’exception de celles relatives aux amortissements qui sont reportables sans limitation dans le
temps
3. le taux d’I.S :
Les nouveaux taux applicable à la loi de finance 2023 sont comme suit :
3
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième Edition,
2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
18
Taux Proposition PLF 2023
Niveau de actuellement en
résultat net vigueur
- s’il s’agit d’une vente, lorsque celle-ci est réalisée aux conditions de livraison de la
marchandise au Maroc ;
4
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième Edition,
2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
19
- s’il s’agit de toute autre opération, lorsque la prestation fournie, le service rendu, le
droit cédé ou l’objet loué sont exploités ou utilisés au Maroc.
2. Operations imposables :
L’article 89 du CGI dresse la liste des opérations qui doivent subir la TVA. Il y est
question de ce que la TVA touche :
- Ventes de terrain
- exploitations agricoles
- Opérations civiles (notamment cession des éléments immatériels du fonds de
commerce tel que le droit au bail)
Au Maroc, le taux normal est de 20%. Il s'applique à la plupart des biens et services. Il
existe aussi un taux intermédiaire (14%), réduit (10%) et super-réduit (7%).
5
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième Edition,
2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
20
Le taux intermédiaire est de 14%. Il concerne le transport de voyageurs et de
marchandises, le beurre et le thé.
Le taux réduit est de 10% et s'applique aux opérations de vente de denrées ou de boissons
à consommer sur place et aux opérations de fourniture de logements réalisées par les hôtels à
voyageurs.
La base imposable de cette taxe est calculée à partir de la valeur des actifs au 1er janvier
de chaque année.
1. Champ d’application
Toute personne physique ou morale qui exerce au Maroc une activité professionnelle doit
s’acquitter de la taxe professionnelle.
En effet, la taxe professionnelle s’applique les personnes physiques, morales et les fonds
sans personnalité. Dans ce dernier cas, l’imposition est émise au nom de l’organisme de
gestion.
La taxe professionnelle est émise par voie de rôle. En effet, l’administration s’occupe de
déterminer la base et de calculer le montant des droits. Ensuite, elle envoie un avis
d’imposition aux contribuables.
6
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième Edition,
2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
21
2. Taux d’imposition à la taxe professionnelle
Chaque profession est répertoriée dans une des 3 classes d’imposition. Le taux de la taxe
professionnelle se base sur ces classes comme suit :
1. Champs d’application
La Contribution sociale de solidarité s’applique aussi bien sur les personnes physiques
que sur les personnes morales.
Pour les sociétés, la contribution précitée est calculée sur la base du même montant du
bénéfice net servant pour le calcul de l’impôt sur les sociétés et qui est égal ou supérieur à un
million (1.000.000) de dirhams, au titre du dernier exercice clos. Pour les personnes
physiques, la contribution précitée est calculée sur la base du ou des revenus nets d’impôt
visés à l’article 267 réalisés et qui est égale ou supérieure à un million (1.000.000) de
dirhams, au titre du dernier exercice clos.
la contribution s’applique aux personnes qui ont un revenu annuel net égal ou
supérieur à 1.000.000 dirhams (loi de finance 2023) ;
7
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième Edition,
2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
22
elle est calculée sur la base d’un barème progressif :
Premièrement, 1,5% sur les revenus nets compris entre 1 et 5 MDH,
Ensuite, 2,5% entre 5 et 40 MDH,
enfin, 3,5% au-delà d’un résultat net de 40 MDH.
1. Champs d’applications
Les droits d'enregistrement s'appliquent sur les actes de vente, de location ou bien
donation. Ils varient en fonction de la nature et du montant de l'opération.
2. Les Taux
En se référant au Code Général des Impôts8, les opérations de transfert et d’apport ainsi
que les opérations d’apport de patrimoine sont soumises à un droit fixe de 1000 DH.
Pour ce qui est des droits proportionnels, ils s’établissement comme suit :
- Sont soumis au taux de 6% : Les actes et conventions portant acquisition d’immeubles par
les établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al Maghrib, la Caisse de dépôt et
de gestion et les sociétés d’assurance et de réassurances, que ces immeubles soient destinés à
usage d’habitation, commercial, professionnel ou administratif.
- Sont soumis au taux de 4% : l’acquisition de locaux construits, par des personnes physiques
ou morales, que ces locaux soient destinés à usage d’habitation, commercial, professionnel ou
administratif.
8
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
23
- Sont soumis au taux de 5% : les actes et conventions portant acquisition, à titre onéreux ou
gratuit, de terrains nus ou comportant des constructions destinées à être démolies,
immatriculés ou non immatriculés, ou de droits réels portant sur de tels terrains.
1. Sécurité sociale :
Les entreprises doivent contribuer au régime de sécurité sociale au Maroc. Cela inclut la
couverture des risques liés à la maladie, la maternité, l'invalidité, le décès, les accidents du
travail et les maladies professionnelles. Les cotisations sont calculées sur la base des salaires
bruts versés aux employés.
2. Allocations familiales :
Les entreprises sont tenues de verser des allocations familiales pour les enfants à charge
des employés. Ces allocations visent à soutenir les familles et sont calculées en fonction du
nombre d'enfants à charge.
Les entreprises doivent également contribuer à l'AMO, qui est un régime d'assurance
maladie obligatoire pour les salariés au Maroc. Les cotisations sont basées sur les salaires
bruts et permettent aux employés de bénéficier de la prise en charge des frais médicaux et
pharmaceutiques.
4. Retraite :
Les entreprises sont tenues de cotiser pour la retraite de leurs employés. Le régime de
retraite au Maroc comprend le Régime Collectif d'Allocation de Retraite (RCAR) et la Caisse
Nationale de Retraite (CNR). Les cotisations sont calculées sur la base des salaires bruts et
9
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
24
permettent aux employés de bénéficier d'une pension de retraite lorsqu'ils atteignent l'âge de
départ à la retraite.
5. Autres contributions :
Il est essentiel pour les entreprises de se conformer aux obligations de cotisations sociales
en effectuant les versements dans les délais fixés par les organismes compétents. Le non-
respect de ces obligations peut entraîner des sanctions financières et des problèmes juridiques
pour les entreprises.
Il est important de noter que chaque impôt et taxe a ses propres règles de calcul, de
déclaration et de paiement. Les entreprises sont tenues de se conformer aux dispositions
légales et réglementaires en vigueur et de respecter les délais de dépôt des déclarations
fiscales et de paiement des taxes. Le non-respect de ces obligations peut entraîner des
sanctions, telles que des amendes et des pénalités financières.
10
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
25
Chapitre 2 : Les obligations fiscales des entreprises au Maroc et les
sanctions en cas de non-respect
La déclaration fiscale fait partie des obligations fiscales des entreprises au Maroc. Elle
consiste en la production et le dépôt de différentes déclarations fiscales requises par
l'administration fiscale. Ces déclarations permettent à l'entreprise de communiquer ses
informations financières et fiscales, ainsi que de calculer et de déclarer les montants d'impôts
dus.
En même temps que le dépôt de la déclaration de résultat fiscal, les entreprises doivent
déposer d’autres déclarations fiscales annuelles. Certaines de ces déclarations fiscales
annuelles sont obligatoires dans tous les cas. D’autres dépendent de situations particulières.
Cet article propose de passer en revue l’ensemble des déclarations fiscales annuelles en
expliquant dans quels cas ces déclarations sont obligatoires.
Cet article traite uniquement des obligations déclaratives en matière d’Impôt sur les
Société.
Par ailleurs, cet article traite uniquement des obligations déclaratives passibles de
pénalités en cas de non dépôt. Il ne traite, de ce fait, pas des obligations de versement à
savoir :
La régularisation d’IS.
11
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
26
La cotisation minimale en terme d’IS.12
Ainsi, par exemple, l’article 145 du CGI, met à la charge des contribuables à l’IS
l’obligation de tenir une comptabilité. On peut, d’ailleurs, lire dans cet article que « Les
contribuables doivent tenir une comptabilité conformément à la législation et la
réglementation en vigueur, de manière à permettre à l’administration d’exercer les
contrôles prévus par le présent code. »
En outre, l’article suivant du CGI impose aux contribuables de disposer des pièces
justificatives à la base des écritures comptables.
12
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
27
Enfin, des déclarations deviennent obligatoires lors de la réalisation de certaines
fiscales annuelles.
Les sociétés imposables à l’impôt sur les sociétés doivent déposer une déclaration
annuelle de résultat fiscal.
Le délai de dépôt de cette déclaration expire dans les trois mois qui suivent la fin de
l’exercice.
Cette déclaration bien connue du public, est la base de calcul de l’impôt sur les sociétés.
Cependant, il y a lieu de noter que cette déclaration doit s’accompagner d’autres déclarations,
moins connues du public.
13
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
28
Ces déclarations fiscales annuelles que l’on appelle communément « déclarations des
honoraires » accompagnent la liasse fiscale.
Cette obligation fiscale naît des dispositions de l’article 151 du code général des Impôt.
Ainsi, toute entreprise imposable à l’I.S. qui exerce une activité au Maroc, doit déposer cette
déclaration lorsqu’elle a alloué à des contribuables inscrits à la TP, à l’IS et/ou à l’IR des :
Honoraires.
Commissions et autres rémunérations de même nature.
Rabais, remises et ristournes qu’elle a accordés après facturation.
Il est important de noter que cette déclaration 14 figure sans doute parmi les principales
sources de recoupement que l’administration fiscale effectue. Nous avons identifié,
d’expérience, deux types de recoupements :
Il est important de noter que les honoraires que l’entreprise paye à des sociétés non
résidentes ne doivent pas figurer dans cette déclaration.
L’article 151-II du code général des impôts15 précise que « Pour les médecins non
soumis à la taxe professionnelle, les cliniques et établissements assimilés sont tenus de
produire, en même temps que les déclarations (…), une déclaration annuelle relative aux
honoraires et rémunérations qu’ils leur ont versés. »
Par ailleurs, il est important de noter que cette déclaration est due également lorsque les
médecins sont soumis à la taxe professionnelle16.
4. Déclarations fiscales annuelles des produits des actions, parts sociales et revenus
assimilés :
Cette déclaration concerne les contribuables qui versent au cours d’une année :
des dividendes
d’autres produits des actions, parts sociales et revenus assimilés
15
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
16
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
30
l’identité de la société débitrice : nom, profession, adresse, nature d’activité, numéro
d’identification le cas échéant
la raison sociale, l’adresse et le numéro d’identification fiscale de l’organisme
financier intervenant dans le paiement ;
les éléments chiffrés de l’imposition :
date de versement, de mise à la disposition ou d’inscription en compte des produits
distribués ;
montant global des produits distribués ;
date de la retenue à la source ;
montant de l’impôt retenu à la source ou, le cas échéant, la référence légale
d’exonération ;
l’identité des bénéficiaires des produits distribués, leur adresse ou leur numéro
d’identification fiscale.
Par ailleurs, lorsque le versement s’opère par le biais des intermédiaires financiers la
déclaration doit être souscrite par ces intermédiaires.
Intérêts
Lorsque le versement est opéré par le biais des intermédiaires financiers 17, la déclaration
susvisée doit être souscrite par ces intermédiaires.
Cette déclaration concerne les contribuables résidant qui versent à une société étrangère
des rémunérations énumérées à l’article 15 du CGI.
17
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
31
En effet, ces contribuables doivent adresser à l’administration fiscale, en même temps
que leur déclaration de résultat fiscal ou de revenu global, une déclaration comportant les
renseignements suivants :
La télé-déclaration est devenue obligatoire pour l’ensemble des sociétés depuis le 1er
janvier 2017.
Ces télé-déclarations produisent les mêmes effets juridiques que les déclarations
souscrites par écrit sur ou d’après un imprimé modèle.
18
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
32
- Non-paiement : Si une entreprise ne paie pas ses impôts malgré les mises en demeure
de l'administration fiscale, des sanctions plus sévères peuvent être appliquées, telles que des
amendes et des poursuites judiciaires.
19
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
20
ABOU EL JAOUAD. Med, « Fiscalité Appliquée de l’entreprise marocaine », Deuxième
Edition, 2007.
NMILI. Med, « Les Impôts au Maroc : Techniques et Procédures », Deuxième Edition, 2008.
33
judiciaires contre l'entreprise. Si celle-ci est reconnue coupable, elle peut être condamnée à
des amendes et à d'autres sanctions pénales, telles que des peines de prison pour les dirigeants
responsables.
Il est important de noter que les sanctions spécifiques peuvent varier en fonction de la
législation fiscale en vigueur et de la gravité des infractions commises. Les autorités
marocaines encouragent le respect des obligations fiscales et mènent régulièrement des
campagnes de sensibilisation pour inciter les entreprises à se conformer à la loi. Il est donc
essentiel pour les entreprises d'accorder une attention particulière à leurs obligations fiscales
et de s'assurer d'une gestion rigoureuse de leur fiscalité en collaboration avec des
professionnels du domaine, tels que des experts comptables ou des avocats spécialisés en droit
fiscal.
34
PARTIE 2 : ANALYSE DES PRATIQUES FISCALES DES
ENTREPRISES AU MAROC
35
L'analyse des pratiques fiscales des entreprises au Maroc revêt une importance cruciale
pour comprendre leur comportement en matière d'imposition et évaluer l'efficacité du système
fiscal. Cette introduction vise à explorer cette thématique en mettant en évidence les pratiques
fiscales adoptées par les entreprises au Maroc. Nous examinerons les stratégies d'optimisation
fiscale, les dispositifs légaux et réglementaires qui les encadrent, ainsi que les implications
économiques et sociales de ces pratiques. Comprendre et analyser ces pratiques fiscales
permettra d'identifier les défis et les opportunités qui se posent en termes de collecte fiscale,
d'équité fiscale et de développement économique.
36
Chapitre 1 : les différentes stratégies fiscales adoptées par les
entreprises au Maroc
Les entreprises opérant au Maroc adoptent une gamme de stratégies fiscales dans le but
d'optimiser leur situation financière et de réduire leur charge fiscale. Ces stratégies, bien
qu'elles varient d'une entreprise à l'autre, visent généralement à tirer parti des dispositifs
fiscaux disponibles tout en respectant les lois et réglementations en vigueur. Examinons de
manière détaillée les différentes stratégies fiscales adoptées par les entreprises au Maroc. Bien
que l'optimisation fiscale soit une pratique courante, certaines stratégies fiscales agressives
peuvent présenter des risques et des enjeux pour les entreprises.
21
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
37
fiscaux tels que des réductions d'impôt, des exonérations fiscales ou des crédits d'impôt en se
conformant aux critères spécifiques établis par les autorités fiscales. Ces incitations visent à
stimuler la croissance économique, l'innovation et la création d'emplois dans des secteurs clés.
Il est essentiel de souligner que ces stratégies fiscales doivent être mises en œuvre dans le
respect des lois et réglementations fiscales en vigueur. Les autorités fiscales marocaines sont
de plus en plus vigilantes pour prévenir l'évasion fiscale et garantir une imposition équitable
des entreprises. Elles renforcent les contrôles fiscaux, la transparence et la coopération
internationale pour lutter contre les pratiques fiscales abusives. Une analyse approfondie des
pratiques fiscales des entreprises au Maroc permettra de comprendre les enjeux liés à
l'imposition et de proposer des mesures visant à promouvoir une fiscalité équilibrée,
transparente et favorable au développement économique.
22
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
38
Section 2 : Les risques et les enjeux associés aux stratégies fiscales
agressives
Il est important pour les entreprises d'évaluer soigneusement les risques et les avantages
des stratégies fiscales qu'elles adoptent, en tenant compte de leur situation spécifique, de leurs
obligations légales et de leur éthique professionnelle.
23
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
24
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
39
Chapitre 2 : les impacts de ces pratiques fiscales sur les finances
publiques marocaines
Les pratiques fiscales adoptées par les entreprises au Maroc ont des répercussions
significatives sur les finances publiques du pays. Ces impacts se manifestent à différents
niveaux et peuvent influencer les revenus de l'État ainsi que l'équilibre budgétaire. En
analysant les conséquences de ces pratiques fiscales, il est possible de mieux comprendre
comment elles affectent les finances publiques marocaines.
Les entreprises qui recourent à l'évasion fiscale au Maroc utilisent différentes méthodes
pour minimiser leurs impôts. Parmi les stratégies les plus couramment utilisées, on trouve les
prix de transfert, qui consistent à manipuler les prix des transactions entre des entités liées
pour déplacer les bénéfices vers des juridictions à faible fiscalité.
Les impacts de l'évasion fiscale des entreprises sur les finances publiques marocaines
sont considérables. Tout d'abord, cela entraîne une perte de revenus fiscaux substantielle pour
l'État, qui se traduit par une diminution des ressources disponibles pour financer les dépenses
publiques, notamment dans des domaines clés tels que l'éducation, la santé et les
infrastructures. De plus, cela crée un déséquilibre fiscal en plaçant une charge fiscale
disproportionnée sur les entreprises qui respectent leurs obligations fiscales, ce qui accentue
les inégalités économiques et sociales.
25
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
40
Afin de lutter contre l'évasion fiscale des entreprises au Maroc, il est essentiel que les
autorités prennent des mesures proactives. Cela inclut l'adoption de lois et de réglementations
plus strictes, renforçant les mécanismes de contrôle et de vérification fiscale, ainsi que la
promotion de la transparence fiscale et de la coopération internationale pour lutter contre les
pratiques fiscales abusives. De plus, la sensibilisation et l'éducation des entreprises et des
contribuables sur les conséquences de l'évasion fiscale peuvent contribuer à une plus grande
conformité fiscale et à une meilleure intégrité du système fiscal marocain.
Les entreprises qui se livrent à la fraude fiscale cherchent à réduire artificiellement leur
charge fiscale et à augmenter leurs bénéfices nets en évitant de payer les impôts requis par la
loi. Ces pratiques sont préjudiciables pour les finances publiques marocaines à plusieurs
égards. Tout d'abord, la fraude fiscale prive l'État de revenus importants qui pourraient être
utilisés pour financer des projets de développement, des services publics essentiels et des
programmes sociaux. Cela peut entraîner un déséquilibre budgétaire, une diminution des
investissements publics et un impact négatif sur la croissance économique.
Pour lutter contre la fraude fiscale27 des entreprises au Maroc, il est crucial que les
autorités renforcent les mesures de contrôle et de prévention, améliorent la coopération entre
les organismes fiscaux et les autres organismes de réglementation, et mettent en place des
sanctions dissuasives pour les contrevenants. De plus, la sensibilisation et l'éducation des
entreprises et du grand public sur les conséquences néfastes de la fraude fiscale peuvent
contribuer à une plus grande conformité fiscale et à une meilleure intégrité du système fiscal
marocain.
26
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
27
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
41
Paragraphe 3 : Exonérations fiscales excessives
Bien que les exonérations fiscales puissent être utilisées pour stimuler certains secteurs
ou activités économiques, une mauvaise conception ou une utilisation excessive de ces
exonérations peut entraîner une perte de revenus fiscaux. Si les entreprises bénéficient
d'exonérations sans justifications solides ou sans réelle contrepartie économique, cela peut
affecter les finances publiques de manière significative.
Conclusion
28
SAADANI.G, « Précis de droit fiscal marocain », Deuxième Edition, 2006
42
En conclusion, l'imposition des entreprises au Maroc est un sujet complexe et crucial
pour l'économie du pays. Les entreprises sont soumises à diverses obligations fiscales et
doivent se conformer aux réglementations en vigueur. Les taxes, impôts et autres charges
fiscales sont des sources essentielles de revenus pour l'État, permettant de financer les
dépenses publiques et de soutenir le développement économique et social.
En outre, une réflexion continue sur le cadre légal et réglementaire de l'imposition des
entreprises est nécessaire pour s'assurer qu'il est adapté aux évolutions économiques et qu'il
encourage la croissance économique tout en préservant l'intérêt général.
En somme, l'imposition des entreprises au Maroc est un enjeu essentiel pour assurer la
stabilité financière de l'État et promouvoir un environnement fiscal équitable. La collaboration
entre les autorités fiscales, les entreprises et la société dans son ensemble est indispensable
pour relever les défis liés à l'imposition des entreprises et favoriser un développement
économique durable.
43
Bibliographie
Ouvrage :
TÉSES :
Tarik Laaziz, L'imposition des entreprises au Maroc, thèse dirigée par le Pr. Marie-
Christine Esclassan et soutenue à École doctorale de droit public et de droit fiscal
(Paris), le 03-10-2014.
Farid Ziane, La fiscalité d'entreprise au Maroc : dysfonctionnements et imperfections,
thèse dirigée par le Pr. François-Paul Blanc à l'établissement Perpignan en 2005.
https://www.tax.gov.ma/wps/portal/DGI/Vos-impots-procedures/Formulaires-fiscaux
https://www.upsilon-consulting.com/2020/11/impot-sur-les-societes-au-maroc-
upsilon-consulting/.
https://www.finances.gov.ma/fr/vous-orientez/Pages/vos-impots-en-
bref.aspx#:~:text=La%20taxe%20sur%20la%20valeur,'aux%20op%C3%A9rations
%20d'importation.
https://www.upsilon-consulting.com/2021/02/contribution-sociale-de-solidarite-
2021/#:~:text=elle%20est%20calcul%C3%A9e%20sur%20la,r%C3%A9sultat%20net
%20de%2040%20MDH.
https://www.cmconjoncture.com/conjoncture/actualites/droits-d-enregistrement-au-
maroc
https://www.upsilon-consulting.com/category/fisc/
44
DEDICASE.................................................................................................................................4
REMERCIMENT.......................................................................................................................5
AVERTISSEMENT....................................................................................................................6
LISTE DES ABRÉVIATIONS...................................................................................................6
SOMMAIRE...............................................................................................................................8
INTRODUCTION......................................................................................................................9
PARTIE 1 : CADRE LEGALE ET REGLEMENTAIRE AU MAROC..............................14
Chapitre 1 : Les différentes taxes et impôts applicables aux entreprises au Maroc..........16
Section 1 : l'impôt sur les sociétés (IS) et La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)............16
Paragraphe 1 : Impôt sur les sociétés (IS) :................................................................16
Paragraphe 2 : Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :....................................................19
Section 2 : Les autres taxes et impôts applicables aux entreprises................................21
Paragraphe 1 : Taxe professionnelle (TP)..................................................................21
Paragraphe 2 : Contribution sociale de solidarité (CSS) :..........................................22
Paragraphe 3 : Droits d'enregistrement......................................................................23
Paragraphe 4 : Les cotisations sociales......................................................................24
Paragraphe 5 : Taxes spécifiques...............................................................................25
Chapitre 2 : Les obligations fiscales des entreprises au Maroc et les sanctions en cas de
non-respect.........................................................................................................................26
Section 1 : Les obligations fiscales des entreprises au Maroc.......................................26
Paragraphe 1 : Notion d’obligations déclaratives......................................................27
Paragraphe 2 : Déclarations fiscales annuelles..........................................................28
Section 2 : Les sanctions en cas de non-respect des obligations fiscales......................32
Paragraphe 1 : Pénalités financières...........................................................................32
Paragraphe 2 : Majorations de retard.........................................................................33
Paragraphe 3 : Contrôle fiscal approfondi..................................................................33
Paragraphe 4 : Suspension des avantages fiscaux......................................................33
Paragraphe 5 : Poursuites judiciaires.........................................................................34
PARTIE 2 : ANALYSE DES PRATIQUES FISCALES DES ENTREPRISES AU
MAROC................................................................................................................................35
Chapitre 1 : les différentes stratégies fiscales adoptées par les entreprises au Maroc.......37
Section 1 : Les stratégies fiscales...................................................................................37
Paragraphe 1 : Planification fiscale internationale.....................................................37
45
Paragraphe 2 : Optimisation des déductions fiscales.................................................37
Paragraphe 3 : Exploitation des incitations fiscales...................................................38
Paragraphe 4 : Utilisation de régimes fiscaux spécifiques.........................................38
Paragraphe 5 :Gestion des transferts de bénéfices.....................................................38
Section 2 : Les risques et les enjeux associés aux stratégies fiscales agressives...........39
Paragraphe 1 : Risques de conformité fiscale............................................................39
Paragraphe 2 : Risques de réputation.........................................................................39
Paragraphe 3 : Évolution de la législation fiscale......................................................39
Paragraphe 4 : Risques de litiges fiscaux...................................................................39
Chapitre 2 : les impacts de ces pratiques fiscales sur les finances publiques marocaines 40
Section 1 : Perte de revenus fiscaux..............................................................................40
Paragraphe 1 : Évasion fiscale...................................................................................40
Paragraphe 2 : La fraude fiscale.................................................................................41
Paragraphe 3 : Exonérations fiscales excessives........................................................42
Section 2 : Inégalités fiscales et distorsions économiques.............................................42
Paragraphe 1 : Concentration des avantages fiscaux.................................................42
Paragraphe 2 : Distorsions économiques...................................................................42
Conclusion................................................................................................................................43
Bibliographie.............................................................................................................................44
46