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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Scientifique Université de Sousse

Institut Supérieur de Gestion de Sousse

RAPPORT DE PFE
POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE EN
SCIENCES COMPTABLES

THEME : AUDIT FISCAL


LIEU DU STAGE :

ELABORE PAR : ENCADRE PAR :

Omar slimene Mme Imen Bouanani

Année Universitaire 2021/2022


DEDICACE

J’ai le grand plaisir de dédier ce travail en témoignage


d’affection et de reconnaissance à tous ceux qui m’ont
aidé à le réaliser.

A tous les membres de la famille, pour leurs


encouragements, soutiens, affection et confiance.

A tous mes collègues de travail et les responsables de


la société qui m’ont donné du courage pour continuer
mes études et pour préparer ce rapport.

Aux enseignants et encadreurs de l’ISG qui nous a


donné confiance et espoir et qui m’ont soutenu durant
tout le cursus universitaire.

Toutes ces valeurs m’ont donné confiance et espoir


pour continuer mes études et pour préparer ce travail.
REMERCIEMENTS

Mes sincères remerciements s’adressent envers tous


ceux qui, par leurs compétences scientifiques et leurs
qualités humaines, ont contribué au bon déroulement
de ce rapport.

Mon encadreur universitaire Mme IMEN


BOUANANI pour son collaboration, encouragement
et soutien.

Notamment pour son effort qu’elle a déployée dans ce


projet, ses conseils, son encadrements sérieux et son
soutien moral, l’attention dont elle a fait preuve à
l’égard de mes travaux et les conseils qu’elle m’a
prodiguée m’ont été très utiles.
Je suis honoré par la présence de membres du jury
d’avoir accepté ce travail en espérant qu’ils trouveront
dans ce projet de quoi être satisfait et auront la
garantie de l’enrichir avec leurs critiques et
corrections.
LISTE DES ABREVIATIONS

IRPP : l’impôt sur les revenues des personnes physique

IS : l’impôt sur les sociétés

TVA : la taxe sur la valeur ajoutée

TVA HT : la taxe sur la valeur ajoutée hors taxe

FODEC  : Fonds de Développement de la Compétitive Industrielle

TFP : la taxe sur la formation professionnelle

FOPROLOS : La contribution au fonds de promotion des logements pour les


salariés

R/S : Retenue à la source

CA : Chiffre d’Affaire

CDPF : Code de droits et de procédures fiscaux

TCL : Taxe

AP : Acomptes Provisionnels

DM : Déclarations Mensuelles

DE : Déclaration d’Employeur

BR : Bon de Retour

BIC : bénéfice industriel commerçant

BNC : bénéfice sur non commerçant

BVMT : bourse sur les valeurs mobilières


SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE...............................................................................................................1
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE « SELIMAT »1
INTRODUCTION.............................................................................................................................3
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE.............................................................3
Attachée de direction........................................................................................................................5
SECTION II : LES SERVICES ET TACHES EFFECTUEES.......................................................................6
Entrée................................................................................................................................................6
Stockage de matières........................................................................................................................6
Sortie.................................................................................................................................................6
Entrée................................................................................................................................................6
Stockage de produits........................................................................................................................6
Sortie.................................................................................................................................................6
Consommateur /Commande.............................................................................................................6
Direction Financière........................................................................................................................11
Conclusion...................................................................................................................................13
DEUXIEME CHAPITRE :.......................................................................................................................3
Concepts Théoriques DE...................................................................................................................3
L’AUDIT FISCAL..................................................................................................................................3
Introduction :................................................................................................................................3
SECTION 1 : DEFINITIONS ET OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL..........................................................3
SECTION 2 : DEMARCHES DE L’AUDIT FISCAL................................................................................4
SECTION 3 : CONTROLE DE LA REGULARITE FISCALE.....................................................................8
PHARAGRAPHE 2 : AUDIT DES REGLES RELATIVES AUX DELAIS DES DECLARATIONS FISCALES ET
AU PAIEMENT DES IMPOTS.........................................................................................................12
PARAGRAPHE 3 : L’AUDIT RELATIF AU RESPECT DES REGLES DE FONDS....................................14
SECTION 4 : AUDIT DE L’EFFICACITE............................................................................................18
RAPPORT DE L’AUDIT :................................................................................................................23
CONCLUSION :.............................................................................................................................23
INTRODUCTION...........................................................................................................................25
CONCLUSION :.............................................................................................................................33
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale

INTRODUCTION
GENERALE
La fiscalité constitue un élément primordial dans la gestion des entreprises surtout
dans un environnement qui devient de plus en plus complexe. De ce fait toute entreprise
doit donner une importance majeure à la gestion de son dossier fiscal. Cette importance est
d’autrui plus importante que la fiscalité connait chaque jour de nouvelles modifications et
réformes.

En Tunisie le système fiscal a connu au cours des dernière décennies des réformes
fondamentales touchant presque tous les impôts et taxes. Ces réformes ont touché aussi les
droits et les obligations des contribuables surtout suite à la promulgation du code des droits
et procédures fiscaux (loi n°2000-82 du 9 Août 2000).

Ces diverses reformes sont traduites par :

* La refonte de la législation fiscale et sa codification.

* La révision substantielle des taux d'impositions.

* La suppression des doubles impositions des revenus et des bénéfices en vue de


stimuler l'investissement et encourager les exportations.

* L'amélioration du rendement fiscal par l'élargissement de l'assiette imposable.

Néanmoins, la diversité des textes et mesures prises par l’administration constitue un


facteur de complexité qui impose aux entreprises une connaissance parfaite de la
législation fiscale et l’instauration au sein d’elles des structures capables d’appliquer
convenablement les règles fiscales afin d’éviter de commettre des anomalies qui peuvent
être à l’origine d’un contrôle fiscal qui pèsera lourdement sur la trésorerie de l’entreprise.

C’est ainsi, qu’une bonne connaissance du système fiscal et des avantages fiscaux offerts
par la législation tunisienne peuvent être bénéfiques pour l’entreprise qui peut-en tirer le
maximum de profit.

1
Introduction générale

Et c’est dans ce contexte que vient l’importance de l’audit fiscal qui est un outil majeur
permettant d’identifier et d’évaluer le risque attaché à la méconnaissance parfaite d’une
législation fiscale mise à jour qui rend l'entreprise exposée à des risques énormes
d'irrégularité, de choix irrationnels des avantages accordés par la loi, d'ignorance, de
fraude, d'évasion ainsi que de vérification fiscal et de taxation d’office .

L’auditeur fiscal peut aussi proposer des recommandations afin d’apporter une
amélioration dans la gestion fiscale de l’entreprise.

Quelle Démarche doit entreprendre l’auditeur fiscal


afin de parvenir à concrétiser les objectifs de
régularité et d’efficacité fiscale ?

 L'objectif de ce mémoire est d’exposer le rôle, les mécanismes et les outils de


l'audit fiscal qui permettent à l'entreprise, d'une part d'éviter l'exposition aux risques
encourus et d'améliorer d'autre part son efficacité fiscale.

Ainsi nous exposerons :

 Dans le premier chapitre : La Présentation Générale de l’entreprise et les


taches accomplies
 Dans le deuxième chapitre : les concepts théoriques de l'audit fiscal : la
démarche et les finalités
 Dans le troisième chapitre : La pratique de l'audit fiscal à travers la mise
en place d'outils permettant d'atteindre ces objectifs.

2
PREMIER CHAPITRE: LA
PRESENTATION
GENERALE DE
L’ENTREPRISE
« SELIMAT »
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

INTRODUCTION
La fonction d’un diplômé supérieur porte sur un volet pratique dans les entreprises.
La direction générale des études technologiques a ainsi prévu trois stages dans le cadre de
notre formation de technicien supérieur.

Le premier stage est un stage d’initiation à la vie professionnelle, au cours duquel


nous sommes amenés à acquérir une meilleur connaissance de l’entreprise et son
organigramme et à prendre contact avec l’environnement industriel et aussi d’avoir une
certaine expérience professionnel.

Le présent rapport comprend la présentation de la société ; de son activité et la


description des différents services.

SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE


L’ENTREPRISE

I - Présentation Générale 
 Dénomination : Société d’Expansion de la Literie de la Matelasserie

 Activité : industrielle (Fabrication des matelas à ressorts)

 Date de création : 1979

 Forme juridique : Société anonyme

 Matricule fiscale : 09291/R/A/M000

 Capital Sociale : 1 950 000 dt

 Chiffre d’affaire : 4 200 000 dt (en 2020)

 Effectif : 61 (cadres et salariés)

 Capacité du production : 160 matelas /jour 

 Entrée en production : 1980

 Usine et Siège : Route Tunis –km 10 Zone industrielle

Akouda- B.P.N°4.4018 Sousse -Tunisie

Tél. : 73 248 122 Fax : 73 248 123

3
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

E-Mail : direction.selimat.com.tn

Site Web : www.selimat.com.tn

II - Aperçu historique 
La société SELIMAT; Société d’Expansion de la Literie et de la Matelasserie a été
créée en 1979 par un professionnel de secteur. Elle s’est spécialisée dans la fabrication des
matelas à ressorts, des sommiers métalliques et d’autres articles de literies pour le marché
local.

III – Les produits de SELIMAT 

La production de SELIMAT est diversifiée : elle comprend plus d’une trentaine d’articles
avec une grande variété de dimensions et de formats.

L‘activité principale de SELIMAT consiste à produire des matelas à rassorts et des


sommiers métalliques Toutefois, cette panoplie est complétée par une variété de diverses articles :
alaises de protection (oreillers et matelas), oreillers, salons, tables TV, …

IV – Les clients de SELIMAT 


SELIMAT livre se production à une clientèle permanente : Clients divers , des grandes
surfaces ,des collectivités publiques, des hôtels et des revendeurs.

Selon statistiques 2020, Ces clients sont répartis à raison de 79% pour les revendeurs, 10%
pour son propre show room, 7% pour les collectivités publiques, 2% pour les hôtels et 2% pour les
grandes surfaces.

V – Les moyens humains 

SELIMAT emploie actuellement 61 personnes dont 10 cadres et personnel de


maîtrise. L’organigramme est la présentation schématique des liens hiérarchiques et
fonctionnels unissant les différents postes de travail de l’entreprise. Ainsi
l’organigramme de SELIMAT est présenté comme suit :

4
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

 
Président Directeur Général

Directeur Général Adjoint

Attachée de direction

Directeur Directeur Responsable Contrôleur Responsable Chef du


commercial financier Technique Qualité Achats personnel

VI - Analyse de l’activité de l’entreprise 

L’activité de SELIMAT consiste en la production des matelas et des articles de literie.

Le processus de production a pour but de garantir avec les dispositions appropriées que les
procédures sont identifiées, planifiées, mises en œuvre et contrôlées de manière à répondre aux
exigences spécifiées des produits et de la clientèle. Ces dispositions s’appliquent aux deux sections
de production qui partagent les ateliers à savoir : la section matelas et la section sommier.

A chacune des étapes de production sont associés des paramètres de réglage par les
opérateurs et des instructions bien définies pour assurer le bon déroulement de l’activité.

5
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

Fournisseur de Matières
Fonction d’approvisionnement primaires Inputs

Entrée

Stockage de matières Frais d’achat

Sortie

Fonction de fabrication Opération de fabrication Frais de fabrication

Entrée

Stockage de produits
Fonction de distribution Frais de Commercialisation

Sortie

Consommateur /Commande Outputs

Malgré qu’elle soit classée parmi les petites et moyennes entreprises,


SELIMAT regroupe trois directions et deux services qui sont biens reparties entre les
responsables. C’est ainsi qu’on trouve la direction commerciale, la direction financière, la
direction technique, le service contrôle qualité et le service du personnel. L’ensemble étant
supervisé par la direction générale

6
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

SECTION II : LES SERVICES ET TACHES EFFECTUEES


I - La Direction commerciale :
C’est la direction, la plus motivante, elle travaille en étroite relation avec la
direction technique. Elle regroupe le service vente, le service informatique et le magasin.

L’organigramme de direction commerciale

Directeur
commercial

Responsable Vente Employé Qualifié Magasinier

Représentant Commercial Aide


(Nord et Centre) magasiner

Représentant Commercial
(Sud et Institution)

Représentant Commercial
(Salle de Tunis)

 Les différentes tâches appropriées de la direction commerciale sont :

 Planifier, suivre et piloter la politique commerciale.

 Organiser la gestion de stock par le suivie et le contrôle.

 Mener des actions marketing et Traiter les réclamations clients

A - Service Vente :
C’est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande, on peut le designer comme un
marché fermé entre le responsable de vente et les différentes catégories de clients.

 Les principales tâches effectuées par ce service sont :

7
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

 Réceptionner les demandes et commandes clients.

 Etablir les bons de livraisons.

 Assurer et suivre les livraisons.

 Etablir les bons de fabrications pour les articles spéciaux.

B - Service Informatique
Le service informatique est un service qui s’ajoute à l’organigramme de la direction
commercial. Il est attaché au service achat et vente. Il se personnifie à une employée
qualifiée.
 Les différentes tâches de ce service sont :

 Mise à jour de gestion de stock (matières premières et produit finis) 

 Mise à jour des règlements clients 

 Etablissement des factures

C - Service Achat ou Approvisionnement


C ‘est un service qui est lié à la direction technique, mais on le trouve rattaché à la
direction commerciale, car tous les services dans cette entreprise sont en collaboration.

Ce service se personnifie au responsable d’achat dont la responsabilité consiste en


premier lieu à faire une étude de marché pour la sélection des fournisseurs, puis en
deuxième lieu à acheter tout ce que l’entreprise à besoin des matières premières pour
assurer sa production.

Le responsable d’achat doit disposer d’un maximum d’informations sur les articles
disponibles sur les marché et dont elle à besoin : la qualité, le prix, la quantité.

 Les principales tâches effectuées par ce service

 Vérification du besoin

 Evaluer les fournisseurs en collaboration avec la comité qualité.

 Approvisionner en matières premières, pièces de rechanges…..

 Contrôler la gestion du magasin (stock de matières premières).

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PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

 Gérer les relations avec les fournisseurs (réclamation).

 Suivre les dossiers d’achat locaux et étranger

Traitement d’une commande d’achat

Besoin d’achat

Transcrire le besoin

Transmettre le B.C.I

Non
Approbation

Existence fournisseurs Non


Oui

Sélectionner des
nouveaux fournisseurs
Rédiger et transmettre
le B.C.F
Oui

Approuver le B.C.F

Lancer la commande

9
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

Informer le magasinier

Suivie la commande

Organisation de
D- Service magasin contrôle à l’entée
Le magasin est un lieu de stockage des produits finis et des matières premières. Elle
est en relation directe avec la direction technique car elle joue le rôle d’un serveur pour
déterminer ses besoins en matières premières pour assurer le suivi de sa production. Elle
est aussi en relation directe avec le service commercial (vente) car elle lui fournit les
produits finis pour déterminer ses opérations de vente avec les clients.
 Les principales tâches effectuées :

 La tenue générale de magasin.

 Réception et contrôle de matières premières.

 Contrôle de qualité de produits finis à l’entrée du magasin.

 Lancement des commandes de matières premières et produits finis


suivant stock minimum.

 Approvisionnement de la fabrication en matières premières.

 Le magasinier assure le suivi des commandes d’achats lancées afin


d’assurer la réception dans les délais convenus. Tout retard constaté sera
enregistré sur la fiche rappel des commandes fournisseurs et sur la fiche
de suivi fournisseurs.

En cas de non conformité de commande, le magasinier établit un bon de retour en


indiquant la qualité reçu par comparaison au bon de livraison fournisseur.

II - La Direction Financière:
C’est une direction qui s’intéresse à la situation financière de la société. Elle
consiste à gérer d’une manière efficace les flux d’argent à travers les suivi des
encaissements (caisse, banque, crédit ….) ainsi que les décaissements (fournisseurs,
charges fixes, TVA, salaires…). Il doit avoir une idée permanente et précise sur la situation

10
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

de l’entreprise pour savoir financer comme il doit également être capable d’anticiper et
prévoir son futur pour pouvoir résoudre les problèmes en cas de difficulté.

Organigramme de direction financière

Direction Financière

Agent de caisse Agent financier Agent Comptable


extérieur

Les grandes tâches effectuées de ce service

 La gestion financière s’intéresse à collecter et agréer d’une façon


optimale, les ressources afin de réaliser les objectifs de l’entreprise.

 Elle donne l’occasion de relier l’activité de production et des flux


monétaires engendrés par la production.

 Le suivi de la situation de trésorerie et calcul du solde comptable.

 Le responsable financier demande aux banques chaque semaine des


extraits du compte, puis une confrontation qui est faite entre
l’échéancier des effets à payer et les mouvements bancaires.

A– Les tâches financières


 Le Crédits de gestion d’exploitation 

Le Responsable Financier demande des crédits à cour terme pour faciliter sa


gestion de trésorerie, ces crédits se résument comme suit :

 L’escompte commercial 

 Financement des stocks :

11
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

 Le suivi de la situation de trésorerie 

 Contrôle des conditions bancaires

Chaque banque envoie à l’entreprise son offre des conditions bancaires c’est à dire :

 Taux d’escompte et de financement des stocks

 Taux de découvert

 Taux de commission pour le règlement de l’effet ;

La direction financière se caractérise par un service comptable qui se personnifie à un


Agent Comptable Qualifié.

B – Les tâches comptables


Le service comptabilité occupe une place très importante dans la société puisqu’il
est chargé de contrôler toutes les opérations de la société. Il est responsable de suivre
toutes les opérations de l’entreprise par le suivi des comptes clients, fournisseurs et les
banques. Il établit également la balance, le grand livre et les états financiers.

D’une autre manière le service comptabilité englobe toutes les tâches nécessaires à
la gestion financière. Ces tâches sont généralement :

 Les livres comptables qui comprennent : le grand livre, la balance, le


livre d’inventaire.

 Le système de classement et d’archivage.

 La tenu et le suivi des comptes au cour de l’exercice : la tenu des


comptes, le suivi de la comptabilisation des opérations, le
rapprochement des comptes au cours de l’exercice.

C – La Caisse 
Autre qu’un intermédiaire de fond, la caisse est considérée aussi comme un moyen
de financement. En effet, le caissier joue à la fois le rôle de collecteur et de prêteur de
fonds. Il collecte l’argent auprès des clients et finance l’entreprise dans ses opérations
diverses.

D- Service personnel

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PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
« SELIMAT »

Il est l’intermédiaire entre la société et les organismes extérieurs (inspection


de travail, CNSS, bureau d’emploi). Son organigramme est simplifié à un chef du
personnel. Sa mission principale réside en fait dans la gestion personnelle
(vérification de pointage, avancement et promotion, rémunération)

Conclusion
En conclusion, je constate que ce stage m’a permis d’enrichir mes études
théoriques et d’améliorer mes connaissances précisément dans le domaine de la gestion
des entreprisses.

En somme, ce stage est considéré comme la base essentielle d’une meilleure


formation et contact avec la vie active.

En effet, il m’a permis de comprendre les procédures de travail que doit suivre
toute entreprise au sein de chaque service, ainsi que leur interaction et ce pour assurer sa
rentabilité et sa pérennité.

13
DEUXIEME CHAPITRE :
Concepts Théoriques DE
L’AUDIT FISCAL
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

Introduction :
La modalisation des économies, la multiplication rapide des entreprises, le
changement du paysage économique et financier ont engendré l’évolution de l’audit vers
d’autres approches voisines tels que : l’audit juridique, l’audit fiscal … Dans ce contexte
que l’audit fiscal prend une place à coté des nombreuses formes d’audits qu’on trouve
actuellement et il devient de plus en plus important.

Dans cette partie, je vais aborder :

Dans le premier chapitre : le concept d’audit fiscal «  Définitions et


Objectifs»
- Dans le deuxième chapitre : les démarches de l’audit fiscal
- Dans le troisième chapitre : le contrôle de la régularité fiscale

SECTION 1 : DEFINITIONS ET OBJECTIFS DE L’AUDIT


FISCAL
I/ DEFINITIONS
Plusieurs définitions ont été proposées pour exprimer la notion d’audit fiscal dont
voici quelques-unes :

« L’audit est l'examen de l’information en vue d'exprimer sur cette information une
opinion responsable et indépendante par référence à un critère de qualité. Cet opinion doit
accroître l'utilité de l'information » 1

 On peut aussi résumer l’audit fiscal comme :


 «Une mission ayant pour objet non seulement d’évaluer les forces et les
faiblesses de l’entreprise mais aussi la protection contre un éventuel
contrôle fiscal et l’identification des risques encourus issus des irrégularités
et les corriger tant que cela est possible » 2

II/  OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL 


L'audit fiscal a pour objectif d’examiner la situation fiscale de l’entreprise en faisant
recours à des spécialistes en la matière pour voir de quelle façon elle appréhende la
fiscalité et comment peut-elle intégrer les paramètres fiscaux :

1
Association technique d’harmonique de cabinet d’audit de conseil « A.T.H » audit fin : CLET 1983.P 23

2
M. Chadefaux : audit fiscal. Cité page 31.

15
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

Ainsi, on attribue à l'audit fiscal deux objectifs distincts :

 Un objectif de régularité : contrôle de la régularité fiscale


 Un objectif stratégique : contrôle de l'efficacité

a) Le Contrôle de Régularité 
C'est un contrôle qui consiste à s'assurer de la fiabilité des supports d'informations.
L’audit fiscal permet ainsi de détecter les anomalies, leurs origines et les risques y
découlant afin de réparer les éventuelles infractions fiscales.

b) Le Contrôle d'Efficacité 

Il mesure la prédisposition de l'entreprise à exploiter les opportunités et les


avantages fiscaux accordés par la loi ainsi que les maîtriser.

SECTION 2 : DEMARCHES DE L’AUDIT FISCAL 


L'audit fiscal est un ensemble d’opérations effectuées par un auditeur interne ou
externe. Il convient à cet effet, de s'éclaircir sur le rôle de l'audit fiscal.

La démarche générale de l'auditeur fiscal pourrait se baser sur les étapes fondamentales
suivantes :

- Prise de connaissance générale de l’entreprise.


- Evaluation du contrôle interne.
- Elaboration d’un programme de travail.

I/ PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE


DE L’ENTREPRISE 
A) BUT DE LA PRISE DE CONNAISSANCE 
Selon l’ISA 315 : « l’auditeur doit acquérir une connaissance de l’entité et de son
environnement, y compris son système de contrôle interne, et il doit rassembler des
informations et acquérir des connaissances de différentes nature concernant : le secteur
d’activité de l’entité, son environnement règlementaire et référentiel comptable qui lui est
applicable et les différents autres facteurs internes ou externes à l’entité. »

Pour toute mission d’audit, la prise de connaissance générale de l’entreprise


constitue une phase préliminaire au début des travaux. Cette étape est très importante
surtout lors de la première intervention de l’auditeur dans l’entreprise. Elle permet à
l’auditeur d’appréhender le milieu dans lequel il effectue sa mission : l’activité, le contexte
juridique, l’environnement économique…

16
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

Plusieurs situations peuvent nécessiter un apport de justification vue les


incohérences entre la comptabilité et la fiscalité.

Ces éléments justificatifs sont principalement liés à des situations risquées ou à des
anomalies qu'il convient de signaler au niveau de son rapport général.

B) LES DOSSIERS NECESSAIRES A PREPARER A L’AUDIT 


La prise de connaissance générale est basée sur la saisie des documents de
l’entreprise ainsi que la collecte des informations suite aux visites de ses locaux et suite à
des interviews faits avec son personnel dans le but d’avoir des compléments
d’informations ce qui permet de mieux cerner les particularités de l’entreprise.

Ces dossiers doivent permettre d’avoir les informations suivantes :

 Des informations générales :

* L'historique de l'entreprise, son statut, ses implantations

* La dénomination sociale, son capital, son objet social

 Des informations juridiques :

* La forme juridique d’après les statuts (SA, SARL, SUARL...)

* Les procès-verbaux des assemblés généraux ...

 Des informations comptables et financières :

*Le manuel comptable

* Le rapport d'audit interne, les états financiers de l’entreprise.


 Des informations opérationnelles :
* La nature du milieu du travail (informatisé, manuel)
* les méthodes utilisées (travail à la chaîne, production à la pièce...)
 Des informations sur les avantages fiscaux :

*Au cas où l’entreprise a bénéficiée d'un avantage fiscal quelconque :


indication de la référence de cet avantage.

* Le régime suspensif en matière de TVA

17
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

* L'application du mode dégressif lors du calcul des amortissements...

 Des informations sur les principales conventions : A titre d’exemple :

Voir si les contrats de location ont été enregistrés et Vérifier les contrats de leasing

II/ EVALUATION DU CONTROLE


INTERNE :
L’auditeur fiscal doit étudier et analyser les diverses dispositions résultants des
obligations légales auxquelles l’entreprise doit s’y conformer sous peine de sanctions, il
doit évaluer les qualités organisationnelles de l’entreprise par un examen des principales
procédures.

Cette évaluation va porter sur la situation générale de l’entreprise dans ses aspects
comptables et fiscaux.

A) EVALUATION DE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE :


Afin de donner son avis sur la régularité et la sincérité de comptes et apprécier
l’image fidèle sur le patrimoine et la situation formelle de l’entreprise, la mission de l’audit
va porter sur le contrôle et l’évaluation des principaux éléments suivants :

 Au niveau des procédures suivi par l’entreprise :

L’auditeur doit vérifier si l’entreprise a mis en place des mesures de sécurité et des
procédures de contrôle de nature à empêcher toute anomalie dans la gestion.

 Tests de conformité :

L’auditeur doit s’assurer que le système de sécurité mis en place est fiable et qu’il n’existe
pas d’autres procédures parallèles.

 Evaluation préliminaire du contrôle interne :

L’auditeur doit évaluer le système de contrôle interne de l’entreprise et indiquer les points
forts et faibles de ce système.

 Tests par sondage :

L’auditeur doit faire des tests par sondage pour confirmer le contrôle préliminaire qu’il a
effectué au début de sa mission et qui a pour but de voir si le système de contrôle interne
est appliqué de manière permanente dans l’entreprise.

 Evaluation définitive du contrôle interne :

18
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

L'auditeur consacrera plus de temps et plus d'importance au contrôle approfondi des états
financiers.

 Cette évaluation du système de contrôle interne a pour but de permettre à


l'entreprise d'améliorer son propre contrôle pendant les exercices ultérieurs.

C) EVALUATION DES SPECIFICITES FISCALES


Devant la spécificité de la mission d’audit fiscal, l’évaluation générale du contrôle
interne à elle seule reste insuffisante et l’auditeur fiscal doit nécessairement faire recours à
une autre évaluation spécifique au domaine fiscal.

L’auditeur fiscal est donc amené à centrer ses contrôles sur la fonction fiscale au
sein de l’entreprise et analyser en particulier le mode de traitement réservé aux problèmes
fiscaux au sein de l’entreprise auditée.
L’auditeur va donc :

 Observer les conditions d'établissement des différentes déclarations fiscales.


 Etudier les procédures de vérification et de contrôles utilisées par l'entreprise.
 Analyser les procédures d'envoi des déclarations fiscales et par la suite ceux
confirmant leur dépôt aux délais légaux.

Après avoir étudié les caractéristiques fiscales de l’entreprise, l'auditeur fiscal est
amené à mettre en évidence :

* Les faiblesses du système de contrôle interne qui peuvent engendrer les


risques fiscaux.
* Les forces du système de contrôle interne qui peuvent être soutenus pour
améliorer l'efficacité de l'entreprise.

III/ ELABORATION DU PROGRAMME DE


TRAVAIL
l’I.A.S 300 : « l’auditeur doit développer un programme de travail spécifique pour
la mission afin de réduire le risque à un niveau acceptable ».
Le programme de travail est un outil de gestion opéré dans une mission d'audit pour tenir
compte de deux types de contraintes :
- La contrainte de temps : la mission d'audit s'étale sur une période restreinte
(quelques mois).

19
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

- La contrainte de résultats : qui ne s'impose que pour des missions d'audit


contractuelles tel est le cas de la mission d'audit fiscal.

A) NECESSITE DU PROGRAMME DE TRAVAIL :


Ce programme permet de décrire la nature et l'étendue des travaux à effectuer. Son
utilisation efficace apporterait à l'auditeur une économie de temps à consacrer aux
procédures les plus importantes. , l'utilité d'un tel programme se résume ainsi :

 Eviter l'oubli d'importants contrôles portant sur les différents impôts


 Simplifier la répartition des tâches entre les différents collaborateurs tout en
s'assurant qu'un risque d'omission ne peut y exister
 Superviser l'avancement des travaux de recherches et d'investigations pour
l'ensemble de la mission ainsi que des membres de son équipe
 Respecter son calendrier et donner par la suite une image fiable de ses
recommandations.

B) CONTENU DU PROGRAMME DE TRAVAIL


Ce programme de travail qui est établit par écrit tient compte des plusieurs facteurs sus
indiqués ainsi que d'autre relatifs à la date de préparation et d'approbation des états
financiers, la nature de la mission et les obligations qui en découlent.

SECTION 3 : CONTROLE DE LA REGULARITE FISCALE


PARAGRAPHE 1 : L’AUDIT RELATIF AU RESPECT DES REGLES
DE FORMES ET DES DELAIS

Mesurer le risque encouru au plan fiscal, cela signifie rechercher si l'entreprise se


conforme ou non à l'ensemble des dispositions légales auxquelles elle est soumise, et en
particulier aux multiples dispositions de forme et de délais dont le non-respect est parfois
lourdement sanctionné.

 Pour cette raison, l'auditeur fiscal va être conduit à pratiquer des contrôles qui portent sur
le respect des règles de formes et de délais. 3

I/ AUDIT DES REGLES RELATIVES A LA


FORME
3
Cité par mémoire online « l’audit de la régularité et l’efficacité fiscal »

20
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

Dans un système déclaratif, comme l'est le système fiscal tunisien, les problèmes
liés à la forme occupent une place primordiale. En effet, l'auditeur fiscal doit s'assurer du
respect des obligations de formes par l'entreprise et se rapportant aux différents impôts et
taxes, car le défaut du respect de l'une de ces obligations peut générer des pénalités et
parfois des pertes lourdes pour l'entreprise. 4

1) CONTROLE DES OBLIGATIONS D’ORDRE FISCAL


A) OBLIGATIONS RELATIVES AUX FACTURES

La facture qui constitue le support de vente et de collecte de TVA pour le vendeur


et la pièce justificative des achats et de déduction de TVA pour l’acquéreur, constitue le
document le plus important au regard des règles de justification fiscales.5
En application des dispositions de l’article 18 du code de la TVA les mentions
obligatoires devant être portées sur la facture sont notamment :
- L'identification du client et son adresse ainsi que le numéro de sa carte d’identification
fiscale et la date de l'opération.
- La désignation du bien ou du service et le prix hors taxe.
- Les taux et les montants de la taxe sur la valeur ajoutée.
Les assujettis à la TVA sont également tenus :
- De mentionner sur les factures le montant de la TVA ayant fait l’objet de suspension
en application de la législation en vigueur.
Dans son paragraphe III, dispose que les assujettis à la TVA sont tenus :
- D’utiliser des factures numérotées dans une série ininterrompue.
- De déclarer au bureau de contrôle des impôts de leur circonscription les noms et
adresses de leurs fournisseurs et factures.

B) OBLIGATIONS RELATIVES A LA RETENUE A LA SOURCE


Suivant l’article 52 du code de l’IRPP et IS : l’impôt sur le revenu des personnes
physiques et l’impôt sur les sociétés font l’objet d’une retenue à la source aux taux
suivants :
* 1.5 % Montant 1000 DT TTC au titre des acquisitions de biens et de services.
* 1.5 % Commissions revenant aux distributions agréés des opérations de réseaux des
télécommunications.

4
Narjes Bargaoui : « cours de l’audit fiscal » 4eme fiscalité 2007-2008
5
Yaich Abderraouf : le résultat imposable à l’impôt sur les sociétés cité page 17

21
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

* Cession d'immeubles : 2.5 % par les personne morales résidents et les personnes
physiques résidents et non résidents et 15 % par les personnes morales non résidents et
non établies en Tunisie.
* 2,5 % (export et import) au titre des honoraires servis aux bureaux d’études justifiant
qu’au moins 50 % de leur CA HT au titre de l’exercice précèdent proviennent de
l’exportation.
* 2,5 % (export) et 5 % (local) au titre des honoraires servis aux personnes physiques
« PH »
Et aux personnes morales « SELIMAT », lorsque le bénéficiaire est soumis au régime réel.
* 5 % au titre des loyers d'hôtels payés aux personnes physiques et aux personnes morales
soumises selon le régime réel.
* 20 pour les résidents dans des paradis fiscaux au titre des jetons de présence.
* 25 % pour les résidents dans des paradis fiscaux au titre des revenus de capitaux
mobiliers.
* Retenue à la Source : Traitements, salaires, pensions et rentes viagères (paie
informatisée) 

2) CONTROLE DES OBLIGATIONS D’ORDRE COMPTABLE 

A) OBLIGATION DE TENUE DE COMPTABILITE

L'article 62 du code de l'IRPP et de l'IS : désigne les personnes assujettis à la


tenue de la comptabilité. « Sont assujettis à la tenue d’une comptabilité conforme à la
législation comptable des entreprises les personnes morales… »

Le défaut de tenue de comptabilité est considéré comme infraction pénale soumise


à des sanctions par la loi. En effet l’article 97 du code CDPF dispose : « Est punie d’une
amende de 100 dinars à 10000 dinars, toute personne qui ne tient pas de comptabilité
registres ou répertoires prescrits par la législation fiscale… ».

B) CONDITIONS DE FONDS ET DE FORMES DES ENREGISTREMENTS


COMPTABLES
a- Condition de Fonds des Enregistrements Comptables 

Selon la norme comptable tunisienne N°1 Paragraphe18 « l’enregistrement des


opérations doit se faire de manière correcte en répondant aux objectifs de contrôle ».

Un enregistrement correct suppose un certain nombre de caractéristiques clés à savoir :

22
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

 La validité : Les enregistrements comptables reflètent correctement les


transactions produites.
 L’exhaustivité : Toutes les transactions et les effets des environnements associes
qui sont produits pendant la période concernée sont enregistrés en comptabilité.
 L’exactitude : les montants des opérations sont correctement énoncés ou calculés.
 L’enregistrement : les enregistrements sont opérés en terme voulu, rapidement
après la survenance de l’opération, sont rattaché à la bonne période et sont
correctement reflétés dans le livres et documents comptables

b- Condition de Forme des Enregistrements Comptable 

Les conditions de forme sont satisfaites par la bonne tenue des documents et livres
comptables. La tenue régulière d’une comptabilité implique , la tenue des documents
édictés par la législation comptable à savoir la tenue d’un journal général coté et paraphé ,
la tenue d’un livre d’inventaire coté et paraphé , la tenue d’un grand livre, l’élaboration
d’une balance et la tenue de journaux et livre auxiliaire. 6

Les écritures portées sur les livres et les journaux auxiliaires doivent faire l'objet
d'une centralisation dans le journal général et le grand livre mensuellement.

C) LA CONSERVATION DE LA COMPTABILITE 
Le contribuable est tenu de conserver les livres, pièces comptables et tout document
dont la tenue est prescrit par la législation fiscale et ce conformément aux prescriptions de
l’article 62 du code de l’IRPP et de l’IS qui impose aux contribuables de conserver pendant
dix années tous les registres et documents comptables et d’une manière générale tous
documents dont la tenue ou la présentation est prescrite par les dispositions du dit code.

D) LA COMMUNICATION DE LA COMPTABILITE 
L’article 9 du CDPF : « L'entreprise doit communiquer aux agents de
l'administration fiscale la comptabilité, les répertoires ou les registres ainsi que les
programmes, les applications et les systèmes informatiques utilisés pour l'établissement des
comptes et des déclarations fiscales. » 

L’information doit être fiable, neutre et véritable et n’inclut pas d’erreur ou de biais.

6
Yaich Abderraouf, le à l’impôt sur les sociétés.

23
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

PHARAGRAPHE 2 : AUDIT DES REGLES RELATIVES


AUX DELAIS DES DECLARATIONS FISCALES ET AU
PAIEMENT DES IMPOTS 
2.1 : LES DECLARATIONS 
Avant de procéder à énumérer les différentes déclarations que l'auditeur doit
vérifier il convient de définir que la déclaration fiscale est «  Toute pièce ou tout
document que
Disposition le contribuable
légale est tenu
ou réglementaire de comporte
et qui déposer auprès du service
des éléments des impôts
servant en ou
à établir vueà
liquider
d'une 7 l’impôt. »

Le non-respect des règles relatives aux délais de dépôt des déclarations fiscales et du
paiement des impôts peut engendrer des pénalités et indemnités financièrement lourdes.

A) LA DECLARATION D’EXISTENCE
A travers cette déclaration, l'entreprise fait connaître à l’administration fiscale qu'elle est
devenue une assujettie à l'impôt et ce en application de l'article 56 du code de l'IRPP et
de l'IS qui exige des contribuables, personnes physiques exerçant une activité
commerciale, industrielle ou une profession libérale ainsi qu'aux personnes morales, de
déposer au bureau de contrôle des impôts compétent, avant le commencement de leurs
activités, une déclaration d'existence, selon un modèle établi par l'administration.

B) LES DECLARATIONS MENSUELLES :


 L'auditeur doit s'assurer que les déclarations mensuelles (TVA ; R/S ; TFP et
FOPROLOS ; DT ; DC ; FODEC ; TCL) sont déposées avant le 15 de chaque mois pour
les Personnes Physique et le 28 pour les Personnes Morales.

C) LES DECLARATIONS D’ACOMPTES PROVISIONNELS : 


Les contribuables, personnes physiques, soumis au régime réel exerçant une activité
commerciale, industrielle ou non commerciale, ainsi que les personnes morales soumises à
l'IS sont tenus de déposer des déclarations d'acomptes provisionnels à déposer en trois
tranches chacune égale à 30% de l'impôt dû au titre des revenus ou bénéfices de l'année
précédente.

D) LES DECLARATIONS ANNUELLES :


a)  La déclaration de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés : 
Tout contribuable soumis à l'IRPP ou à l'IS est tenu de déposer une déclaration
annuelle de ses revenus ou bénéfices même au cas où il n'en réaliserait pas, conformément
au modèle fourni par l'administration fiscale.
7
P. Serlooten. « Droit fiscal de l’entreprise », Paris Montchrestien 1988, p137

24
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

Pour les personnes physiques :

 L'auditeur fiscal doit s'assurer que le contribuable a déposé la déclaration sur le revenu
dans les délais suivants :

 Jusqu'au 25 février pour les personnes réalisant exclusivement l'une  des :

       Revenus de capitaux mobiliers, Revenus fonciers et Revenus de source étrangère.

 Jusqu'au 25 avril pour les commerçants.


 Jusqu'au 25 mai pour les prestataires de services et les personnes exerçant une
activité industrielle ou une profession non commerciale
 Jusqu'au 25 juillet pour les personnes exerçant une activité artisanale,
 Jusqu'au 25 août pour les personnes réalisant des bénéfices provenant d'une
exploitation agricole ou de pêche.
 Jusqu'au 5 décembre pour les salariés, pensionnés et personnes bénéficiant  de
rentes viagères. (8)8
Pour les personnes morales :

L'auditeur fiscal doit s'assurer que l'entreprise a déposé la déclaration annuelle dans
le délai légal à savoir le 25 mars de chaque année ou dans un délai n'excédant pas le vingt
cinquième jour du troisième mois qui suit la date de clôture de l'exercice si celui-ci est
arrêté à une date autre que le 31décembre.

 b) La déclaration de l'employeur (déclaration d'information) :


Toute personne physique ou morale qui paie des traitements, salaires, pensions ou rentes
viagères,... est tenue de déposer une déclaration appelée «  déclaration d'employeur », et ce,
au plus tard le 28 février de chaque année au centre ou au bureau de contrôle des impôts .

D’après la nouvelle loi de finance 2022, le délai de dépôt de cette déclaration est fixé au
plus tard le 30 avril.9

PARAGRAPHE 3 : L’AUDIT RELATIF AU RESPECT DES


REGLES DE FONDS
Pour un fiscaliste, il est préférable de faire l'audit par catégorie d'impôt et ce pour deux
raisons :
* distinguer l'audit fiscal de l'audit comptable.

8
Cité par : www.impots.finances.gov.tn/documentation.
9
Cité par : www.impots.finances.gov.tn/documentation.

25
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

* suivre la classification de la législation fiscale tunisienne.

 L'auditeur fiscal doit donc s'assurer que les valeurs inscrites à l'actif ont la nature
d'immobilisations et non de charges.
 Il vérifie le régime d'imposition des redevances en matière de TVA.
 L'auditeur doit s'assurer de la réintégration des amortissements des immobilisations
pour la détermination du bénéfice imposable.
 Il s'assure par la suite que tous les éléments inscrits dans le compte stock ont la
nature de valeurs d'exploitation et non d'immobilisations ou de charges.
 Il doit aussi rapprocher les enregistrements comptables aux déclarations mensuelles
afin de s'assurer du versement des impôts retenus dans les délais réglementaires.
 Vérifier que le système de facturation de l'entreprise satisfait les exigences de la
réglementation en matière de TVA (date de l'opération,

I/ LES IMPOTS DIRECTS


Ce sont les impôts qui frappent directement les revenus des personnes physiques ou
morales au cours d'une période donnée.

Les travaux de l'auditeur fiscal consistent en un audit de l'assiette imposable et des


taux appliqués. On s’intéresse dans cette partie à l’impôt sur la société.

1) AUDIT DE L’IMPOT SUR LES SOCIETES « IS » :


En matière d'IS, l’auditeur doit vérifier que :
- les acomptes provisionnels ont été correctement calculés et versés et de même
imputés sur l'impôt à payer
- les pénalités d'assiette, les amendes et les pénalités de retard sont exclues des
charges déductibles
Si l'entreprise était sujette à des contrôles et redressements fiscaux, l'auditeur doit prendre
connaissance de ces redressements et essentiellement ceux affectant les comptes de
l'exercice audité.

l'auditeur doit s'assurer que le compte « Etat, impôts et taxes » enregistre tous les impôts
dus à savoir l'IS, les RS, les acomptes provisionnels, la TVA, ainsi que toutes les autres
taxes ; et de même vérifier l'exactitude arithmétique du solde de chaque impôt dû en le
rapprochant aux déclarations déposées.10

10
Mémoire Hichem et Hanene cité par  « audit fiscal »

26
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

A) L’AUDIT DE PASSAGE DU RESULTAT COMPTABLE AU RESULTAT FISCAL


Le résultat fiscal est déterminé dans le cadre du régime réel à partir du bénéfice
comptable. D’une manière générale on obtient la règle suivante :

Résultat fiscal = résultat comptable + réintégrations -


déductions
a) les réintégrations 

Les réintégrations sont les charges comptabilisées mais qui ne sont pas déductibles
fiscalement donc elles doivent êtres ajoutées.

Sont admis en réintégrations toutes les charges prévues par l’article 14 et 15 du code
IRPP et IS.

b) les déductions :
- Les déductions sont des produits non imposables. Sont admis en déductions :
- les plus values sur les sociétés cotées en bourse article 11-1 code IRPP-IS
- les dividendes
- les intérêts des dépôts et titres en devises ou en dinars convertibles article 38-8 du
code IRPP-IS
- les reports déficitaires et amortissements réputés différés art 48 du code IRPP –IS.

II/ LES IMPOTS INDIRECTS


Ces impôts ne touchent pas directement les revenus, mais sont perçus sur des
produits, des biens et des services commercialisés. Ils sont fondamentalement :

* La Taxe sur la Valeur Ajoutée régie par la loi n° 88-61 du 02/06/1988 promulguant le
code de la TVA.

* Les Droits de Consommation régis par la loi n° 88-62 du 02/06/1988.

1) AUDIT DE LA TVA
A) CONTROLE DES TAUX APPLIQUES

L'auditeur fiscal doit s'assurer de l'exactitude des taux appliqués et s'il constate des
erreurs, il doit procéder à la correction de ces erreurs par les taux appliqués et ceci avant
l'expiration de la période de prescription tout en procédant à l'envoi d'une facture de
rectification aux clients concernés.

27
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

La TVA est appliquée à un ensemble de produits et services selon 3 taux à savoir :

Le taux de 7% : s’applique notamment aux conserves alimentaires, aux produits


de l'artisanat local, aux équipements et pièces de rechange nécessaires à l'activité de
transport ferroviaire aux services d’enseignement et au secteur touristique

Le taux de 13% : s’applique notamment à certains intrants du secteur agricole, au


transport de marchandises, aux services de formation, aux services réalisés en matière
informatique, aux voitures de tourisme dont la puissance ne dépasse pas 4 chevaux vapeur
fiscaux,

Le taux de 19% : s’applique aux autres produits et services non soumis au taux de
7% ou 13%.

B) L'AUDIT DE L'ASSIETTE DE LA TVA


L'assiette imposable à la TVA est le montant sur lequel on applique le taux
d'imposition pour obtenir l'impôt dû.
En effet, l'auditeur fiscal doit s'assurer que l'entreprise distingue dans la
détermination de la base imposable entre le régime intérieur et le régime d'importation.

 D’après l’article 6 paragr. 1 du code de la TVA stipule que « En régime


intérieur, le chiffres affaire CA imposable comprend le prix des marchandises, des
travaux ou des services, tous frais, droits et taxes inclus, ainsi que la valeur des
objets remis en paiement, a l’exclusion de la TVA des subventions d’exploitations
et des prélèvements conjoncturels et de compensation. »

2) LES DROITS D’ENREGISTREMENTS ET


DES TIMBRES 
Les droits d’enregistrement et de timbres sont des droits perçus suite à
l’accomplissement de la formalité d’enregistrement d’une opération effectuée par un
résident tunisien et ce en vue de préserver les droits de chacun.

Actes soumis : ventes d’immeuble, ventes de fonds de commerce, donations et


successions, actes constitutions de sociétés, jugements et arrêts. (1)11

3) AUTRES IMPOTS ET TAXES


La taxe de formation professionnelle « TFP » : Toute Personne Physique ou
Moral exerçant une activité dans différents secteurs de l’industrie, du commerce et

11
(1) (2) (3): Cours Digest de la fiscalité tunisienne au 31/01/2001 www.profiscal.com

28
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

de l’agriculture et soumise à l’impôt sur le revenu « IRPP » ou l’impôt sur les


sociétés « IS » à l’exception des forfaitaires BIC est possible de la taxe de la
formation professionnelle « TFP » (2)

L’auditeur doit vérifier que le calcul de la cette taxe« TFP » est fixé au taux
de 1% de la masse salariale brute pour les industries manufacturières durant le mois
précédent et au taux 2% dans les autres cas.

-La contribution au fonds de promotion des logements pour les salariés


« FOPROLOS » : Il est institué à la charge de tout employeur public ou privé
exerçant en Tunisie l’exclusion des exploitants agricoles prives une contribution a
la promotion du logement pour le salariés.12

L’auditeur doit vérifier que le calcul de la « FOPROLOS » est fixé au taux


de 1% de la masse salariale brute.

-TCL : la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou


professionnel. Elle est instaurée sur les établissements à caractère industriel,
commercial ou professionnels.

La TCL est calculée au taux de 0.2% du chiffre d’affaire brut local et de


taux 0.1% du chiffre d’affaire exporté (vente à l’étranger) elle ne peut pas excéder
un montant 100.000dinars par l’entreprise mais lorsque le minimum excède le
maximum c’est minimum qui est du. 13

-FODEC : « Fonds de Développement de la Compétitive Industrielle » : est


une taxe parafiscale due sur certains produits aux seuls stades de la production
industrielle et de l’importation. Cette taxe est de 1% du CA H.T (chiffre d’affaire
hors taxe) du sur les produits locaux et importées. (3)

L’auditeur doit être vérifié la taxe professionnelle au profit du FODEC


selon le cas :

En cas de vente en suspension de la TVA la taxe professionnelle au profit


du FODEC doit être suspendue au même titre que la TVA.

En cas de vente à l’exportation, la taxe professionnelle au profit du FODEC


ne doit pas facturée.

12
Cité par «www.impot.finances.gov.tn/document ».
13
Art 38 de la loi de finance 93-125 du 31/12/1993.

29
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

La taxe professionnelle au profit du FODEC supportée par l’entreprise au


titre de ses achats doit faire partie du cout de ces achats.

- AVANCE SUR L’IMPOT : conformément aux dispositions de l’article 37


de la loi de finance 2013 : « l’avance de 1% est facturée sur les ventes réalisées au
profit des personne physique soumises à l’impôt sur le revenue selon le régime
forfaitaires dans la catégorie des bénéfices industrielles et commerciales ou sur la
base d’une assiette forfaitaires dans la catégorie des bénéfices des professions non
commerciales. » 14

SECTION 4 : AUDIT DE L’EFFICACITE


L’audit de l’efficacité fiscale de l’entreprise: Pour le contrôle d'efficacité fiscale,
l'approche est plus complexe que celle de la régularité du fait que l'auditeur fiscal devra
révéler les oublis commis par l'entreprise particulièrement pour les régimes de faveur dont
elle aurait pu bénéficier .

C'est un contrôle qui consiste à s'assurer de la fiabilité des supports d'informations.

Il permet ainsi de détecter les anomalies, leurs origines et les risques y découlant
afin de réparer les éventuelles infractions fiscales et éviter l'exposition à un contrôle en la
matière.

Il mesure la prédisposition de l'entreprise à exploiter les opportunités et les


avantages fiscaux accordés par la loi ainsi que les maîtriser.

L'examen de l'efficacité fiscale, il mesure l'aptitude de l'entreprise à mobiliser les


ressources du droit fiscal dans sa gestion afin de parvenir aux objectifs fixés.

Ce contrôle porte sur deux types de choix :

- Les uns sont des choix tactiques liés à la gestion courante et qui peuvent Porter par
exemple sur l'adoption du régime d'option en matière de TVA, le mode d'amortissement...

- Les autres sont des choix stratégiques opérés occasionnellement, dont la fiscalité est l'un
des critères de prise de décisions.

14
Art 37 de la loi de finance n°2012-27 du 29 décembre 2012 portant LF 2013

30
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

Ces choix sont déterminants des caractéristiques fiscales de l'entreprise. À titre d'exemple,
on illustre le choix du mode d'imposition, le choix du régime fiscal pour certaines
opérations spécifiques ...

A cet égard, l’auditeur fiscal peut contrôler si l’entreprise a profitée des divers avantages
fiscaux offerts par la législation et qui peuvent avoir des incidences énormes sur la
trésorerie de l’entreprise et même sur son développement.

De même, ce second volet de la mission d'audit fiscal doit mettre en exergue les opérations
que l'entreprise pourrait ou aurait pu traiter fiscalement de façon plus opportune.15

Les audits d’efficacité répondent aux deux questions suivantes

– les résultats sont-ils conformes aux objectifs ? Ont-ils été acquis aux moindres coûts ?

Ils englobent l’efficacité (capacité d’une organisation à atteindre le but qu’elle s’est fixée)
et l’efficience (capacité à être efficace au moindre coût). C’est pourquoi certains
professionnels préfèrent utiliser l’expression « audit de gestion ».

Les principales missions d’audit d’efficacité concernent les pratiques en matière d’emploi
(recrutement, départs), de rémunérations (qualification, individualisation), de formation,
d’aménagement des temps…

1°) Historique (les expériences, leurs évolutions,


leurs prolongements) :
– L’auditeur retrace l’histoire des modalités au sein de l’organisation étudiée.

– L’action étudiée est-elle nouvelle ? Y a-t-il eu d’autres formules au sein de


l’organisation, dans la société, le groupe ? Etc.
– Parmi les expériences déjà réalisées, une évaluation a-t-elle été faite ? Par qui ? Comment ?
déjà réalisées, une évaluation a-t-elle été faite ? Par qui ? Comment ?

2°) Les objectifs :
Quels sont-ils ? Qui les établit ? Comment ont-ils été établis ? Quelle part a été
accordée à la négociation ? Quelle information a été apportée aux salariés sur les
objectifs ? Sous quelle forme ?

L’auditeur identifie les pressions internes et externes dans la définition des objectifs et
avantages attendus.

3°) Analyse des ressources et moyens mis en


15
mémoire en ligne https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net

31
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

œuvre
L’auditeur mesure les temps passés et les coûts directs. Le temps passé se décompose en ;

 temps de conception, de préparation et de mise en œuvre du projet par les


services du personnel, la direction générale, les directions opérationnelles ;
 temps consacré à la consultation, à l’information des salariés. à la
concertation et à la négociation avec les représentants du personnel

Les coûts directs supportés, outre le temps, comportent d’éventuels honoraires de


consultants externes, des frais de déplacement et de documentation occasionnés par l’étude
des expériences externes, les coûts des supports et médias utilisés.

4°) La démarche de mise en œuvre 


L’auditeur vérifie que l’introduction s’est faite selon une démarche rigoureuse et
maîtrisée, comportant les étapes suivantes :

 la définition des objectifs par la direction


 leur cohérence avec la stratégie ressources humaines
 leur adéquation avec les aspirations du personnel, les attitudes des
représentants du personnel
 leur compatibilité avec les autres organisations de la société, du bassin
d’emploi, de la ville, des moyens de transport, etc.
 les analyses des impacts sur l’organisation concernée

5°) Conséquences de l’action mise en œuvre


dans une unité de travail 
Toute action mise en œuvre entraîne des conséquences que l’on peut analyser selon
des approches diverses :

Coûts/gains – inconvénients/avantages

Points forts/points faibles – effets bénéfiques/effets pervers

Cet examen des conséquences pourra se faire à trois niveaux :

 l’unité de production ou de services concernée directement ;


 les salariés impliqués directement et les autres salariés de l’entreprise ;
 les parties prenantes extérieures à l’entreprise (collectivité locale,
fournisseurs, clients et usagers).

32
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

On peut proposer, à titre d’exemple, une liste des thèmes ou critères d’analyse pour un
audit portant sur un aménagement des temps.

5.1) Conséquences pour l’entreprise 


 Effectifs

Effectifs au travail, nombre de salariés, nombre d’heures supplémentaires, recours à des


contrats atypiques.

Rémunérations

Octroi de primes spéciales, temps de formation ou de conversion nécessaires, modification


des qualifications, des grilles de salaire, répercussion sur les primes.

o Temps de travail :

Flexibilité des temps de travail et Niveau du temps de travail productif.

o Encadrement :

Taux d’encadrement, Niveau de qualification ; Qualité de communication, formation

o Représentants des personnels :

Organisation de la représentation, Contacts avec les salariés ;

o Organisation du travail :

Charge de la gestion des personnels, Méthodes du contrôle et Organisation des services

o Organisation de la production :

Durée d’utilisation des équipements, Temps d’arrêts, reprises, démarrages, pannes

o Les produits, biens ou services :

Qualité des produits, durée des services offerts aux clients, usagers, livraisons

5.2) Conséquences pour les salariés :


o Rémunérations :

Niveau, écarts avec les autres personnels, octroi de primes…

o Conditions de travail :

Fatigue physique et mentale, accidents du travail, maladies professionnelles

o Conditions de vie hors travail :

33
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

Gestion de son temps, vie familiale, comportement sociétal, absentéisme.

o Collectivités locales :

Niveau de l’emploi, utilisation des services de transport, des équipements sociaux,

o Pour les clients ou usagers :

Qualité et fiabilité des produits, plage d’heures d’ouverture des bureaux, des magasins,
des services.

6°) Évaluation de l’efficacité :
L’auditeur complète son analyse objective des coûts/avantages par l’audit des
attentes des différents partenaires sociaux (dirigeants, encadrement, employés,
représentants du personnel, syndicats, tiers…).

La pratique a-t-elle atteint les objectifs que vous avez prévus ? À quel niveau ?
Avec quels effets supplémentaires ou au contraire pervers?

L’audit d’efficacité permet d’améliorer la qualité de la GRH par une évaluation à


quatre niveaux :

– la cohérence des procédures avec les choix de l’entreprise en matière de politique


sociale

– la cohérence des pratiques pour l’ensemble des aspects de la gestion sociale et la


cohérence des procédures de gestion et d’administration entre établissements

– la pertinence des procédures, c’est-à-dire leur capacité à provoquer les résultats


attendus ;

– l’efficience des procédures, c’est-à-dire le rapport du coût de leur mise en œuvre sur
les résultats obtenus.

L’auditeur étudie les allégements et les améliorations permettant d’atteindre plus


facilement les objectifs visés. Sa mission prend en compte les nouvelles technologies
administratives : informatique, bureautique et télématique.

34
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL

RAPPORT DE L’AUDIT :
La mission de l'auditeur débute par la rédaction d'un rapport général contenant ses
conclusions quant au système de contrôle interne de l'entreprise, la régularité des impôts et
taxes et l'efficacité fiscale.
Tout ceci, ne désengage pas l'auditeur de présenter dans son rapport au prescripteur
les éléments essentiels qui sont les objectifs de la mission, les travaux effectués ou ceux
qui n'ont pas pu être effectué pour atteindre de tels objectifs, et enfin, les conclusions
auxquelles il est parvenu.
A cet égard, l'auditeur présentera dans son rapport de façon détaillée :
* les anomalies et irrégularités fiscales relevées.
* les conséquences financières de ces anomalies et irrégularités sur l'entreprise avec une
évaluation chiffrée de chaque anomalie ou irrégularité relevée.
* les conséquences non financières (responsabilité pénale des dirigeants).
* les recommandations pour réparer les anomalies et irrégularités constatées ou pour
améliorer la gestion fiscale de l'entreprise.
* les modalités de mise en application de ces recommandations. 16

L'entreprise doit prévoir des mécanismes lui permettant d'éviter le risque fiscal tant sur le
plan interne qu'externe :

 Les mécanismes internes concernent l'instauration au sein de l'entreprise d'un


service s'intéressant à toutes les questions et problèmes fiscaux.
 Les mécanismes externes concernent l’appropriation de moyens d’information et
d’expertise indispensable a l’entreprise ; on cite à titre d'exemple l'abonnement au
JORT, le recours au service des conseillers fiscaux ou des avocats fiscaux.

CONCLUSION :
Dans ce chapitre j’ai déterminé la définition de l’audit fiscal ainsi que le
déroulement de cette mission.

En conclusion, l'audit fiscal doit réconcilier l'entreprise avec sa fiscalité, il doit être
un outil lui permettant de dominer sa fiscalité et non d'être dominé par elle, de parvenir à
l'objectif le plus ardu à savoir la performance et par la même améliorer sa gestion fiscale
afin d'éviter toute intention de recours à la fraude.

16
document de base audit fiscal cité par www.limierefformation.com

35
TROISIEME
CHAPITE :ETUDE DE CAS
PRATIQUE EN MATIERE
D’AUDIT FISCAL
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

INTRODUCTION
Dans le cadre de ma formation, j’ai effectué un stage de fin d’étude dans une
société industrielle dénommé « SELIMAT » j’ai eu l’occasion d’expérimenter la mission
de l’auditeur fiscal au sein de l’entreprise. Ces observations et conclusion constituent
l’essentiel de ma présente étude de cas.

 Les prix sont très compétitifs à l’échelle locale et internationale grâce à sa bonne
maitrise des couts et à la politique d’approvisionnement…
 rendement esthétique et une bonne résistance statique.
 Elle a un taux d’encadrement technique et administratif très élevé.
 Elle est dotée d’un bon savoir faire en production appuyée par une équipe
constituée d’ingénieurs et techniciens pluridisciplinaires ; avec un groupe technico-
commercial à l’écoute de sa clientèle. 
 Elle dispose d’une gamme de produits complémentaires et diversifiés.
 Elle est dotée d’un système de gestion intégré (ERP) très performant qui assure la
traçabilité de ses produits permettant le suivi de ses commandes.
 Elle a renforcée sa présence sur le marché local et sur le marché international. Les
produits de SELIMAT sont exportés sur les marchés maghrébins (Algérie ; Libye),
à l’Afrique Ouest et au Moyen-Orient. Conformément aux normes internationales
et aux standards de qualité, ses produits sont livrés dans les meilleurs délais et dans
des conditions optimales.
 La société « SELIMAT» est certifiée en « ISO 9001 » en 2015, ce système de
management de la qualité permet un contrôle rigoureux de ses processus de
production.

I - GENERALITE SUR LE MANUEL DE


PROCEDURE COMPTABLE DE LA
SOCIETE « SELIMAT »
1) REFERENTIEL COMPTABLE

Les états financiers sont exprimés en dinars tunisiens (DT) et ont été préparés
conformément aux conventions, principales et méthodes comptables prévus par le cadre
conceptuel de la comptabilité financière et les normes comptables tunisiennes.

PRINCIPES ET METHODES COMPTABLE APPLIQUES 

26
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

La comptabilité de la société « SELIMAT » SARL est internalisée au sein du


service comptabilité financière au sein de la société et externalisée au sein d’un bureau
d’expertise. Le logiciel comptable utilisé permet l’édition du grand livre, de la balance
générale des comptes et des journaux auxiliaires, conformément aux dispositions du
système comptable des entreprises en vigueur.

Les états financiers de la société « SELIMAT » SARL couvrent une période de douze
mois allant du 1er Janvier au 31 Décembre.

Les principales méthodes comptables adoptées par la société « SELIMAT » SARL se


représentent comme suit :

 Immobilisations corporelles et incorporelles :

Les immobilisations incorporelles et corporelles sont comptabilisées à leur coût


d’acquisition. Les amortissements pour dépréciation sont déterminés sur la base de la durée
de vie estimée de ces immobilisations.

 Immobilisations Financières :

Sont portés sous cette rubrique conformément au nouveau système comptable les
titres de participations et les dépôts et cautionnements.

 Autres actifs non courants :

Sous cet intitulé figure les frais préliminaires initialement comptabilisés en frais
d’établissement et reclassés sous cette rubrique conformément au nouveau système
comptable des entreprises.

 Etat, impôts et taxes :

Sous cet intitulé sont enregistrés : le montant des impôts et taxes payés par la
société et non encore récupéré à la date de clôture.

 Charges à payer :

Les charges à payer sont des charges supportées par la société au titre de l’exercice
et dont les pièces comptables ne sont pas encore parvenues à la date 31 décembre.

 Unités monétaires :

Les états financières de la société « SELIMAT  » SARL sont exprimés en


dinars tunisiens les soldes des créances sont exprimés en dinars tunisiens et les dettes

27
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

importations libellés en monnaies étrangères ont été convertis au cours de clôture de


l’exercice. La différence de conversion dégagée a été reportée au résultat de l’exercice.

RATTACHEMENT DE CHARGES AUX PRODUITS 

Cette convention, qui est le corollaire de l’indépendance des exercices, a été


respectée dans la mesure où toutes les charges portées à notre connaissance ayant concouru
à la réalisation des produits de l’exercice ont été rattachées à ce même exercice.

2) LES IMPOTS ET LES TAXES PAYE PAR « SELIMAT »


La société « SELIMAT » est soumise aux impôts et taxes suivant :

 La taxe sur valeur ajoutée  « TVA » : la société « SELIMAT  » est une société
assujettie totalement à la TVA, elle est soumise au taux de 19% et 7%.
 La Retenue à la Source : * 15% au titre des honoraires, commissions, courtage, loyers
et rémunérations des activités non commerciales.

* 1.5% du montant payé au titre des marchés conclus avec les tiers.

* 5% aux titres des honoraires servis aux personnes morales ou


personnes physiques soumises au régime réel.

* Traitements, salaires, pensions et rentes viagères (paie


informatisée) : *** Salaire de base : l’impôt annuel calculé selon le barème divisé par le
nombre de paies.

 La taxe sur la formation professionnelle TFP et le fond pour la promotion des


logements sociaux FOPROLOS : puisque l’activité de la société SELIMAT est la
fabrication des matelas alors elle soumise à la TFP et au FOPROLOS au taux de
1% de la masse salariale brute durant le mois précédent.
 TCL : est calculée sur la base de 0.2% du chiffre d’affaire local et 0.1% du chiffre
affaire étranger (export).
 FODEC : la société est soumise à la taxe professionnelle au profit de FODEC au
taux de 1% du CA hors taxe due sur les ventes locales.
 Avance 1% : est facturée sur les ventes réalisées au profit des personnes physiques
soumises à l’impôt sur la revenue selon le régime forfaitaires.
 Timbre fiscal : le droit de timbre est 500 millièmes par facture de vente.
 IS : l’Impôt sur les sociétés : la société « SELIMAT » est soumise au taux de 15%.

28
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

II- MES CONSTATATIONS EN RELATIONS


AVEC L’OBJET DE MON RAPPORT DE
PFE :
J’ai passé mon stage dans le service de comptabilité, du fait, que l’objet de Mon
rapport de PFE porte sur l’audit fiscal, j’ai saisi cette occasion pour mettre en pratique cet
audit.

Les travaux que j’ai effectuées dans ce sens, ont porté sur :

 Un examen critique des informations disponibles dans la comptabilité et en relation


directe avec la fiscalité.
 La découverte de l’ensemble des structures fiscales de cette société et le mode
fonctionnent
 Vérification du degré de respect des obligations fiscales, compte tenu notamment
des nouvelles mesures fiscales précises par la loi de finances
 Appréciation des forces et des faiblesses de l’entreprise et les propositions des
mesures à prendre pour éviter le risque que peut causer un éventuel contrôle fiscal.

A- LES TRAVAUX EFFECTUEES EN RELATION AVEC CET AUDIT


1) Vérification de CA 

Cette mission consiste à vérifier si le chiffre d’affaire déclaré au sein de la


déclaration annuelle de l’impôt sur les sociétés IS est conforme au chiffre d’affaire
déclarée au sein de déclaration mensuelle de TVA, j’ai fait le total de 12 déclarations
mensuelles et j’ai comparé ce total avec le chiffre d’affaire annuel porté sur l’état de
résultat au 31/12 de l’année précédente.

 Cette opération m’a permis de constater qu’aucune erreur n’a été commise en ce sens.

2) Analyse et Vérification du Tableau d’Amortissement :


Cette mission consiste a un travail d’analyse du tableau d’amortissement pour voir
si l’entreprise a bien respecté les conditions de l’amortissement à savoir :

 L’amortissement doit être pratiqué sur un bien qui est la propriété de la société.
 l’amortissement est pratique sur le montant hors taxe ?
 l’annuité d’amortissement à tenue compte de la durée de l-utilisation  En effet un
bien acquis en cours d’exercice ne doit pas être amorti pour une année entière mais
une partie de l’année c'est-à-dire de la date d’acquisition jusqu’au 31/12.

29
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

Il s’agit en outre de vérifier si les taux d’amortissements pratiqués sont conformes à


la législation fiscale et notamment le décret N°2008-492 du 25 février 2008 et la note
commune N°22/2008, fixant les taux maximum des amortissements linéaires et la durée
minimale des amortissements des actifs exploités dans le cadre des contrats de leasing et la
valeur des actifs immobilisés pouvant faire l’objet d’un amortissement intégral au titre de
l’année de leur utilisation.

 Ce contrôle du tableau d’amortissement m’a permis de constater certaines


anomalies à savoir :
- Le non respect des taux d’amortissements.
- Le non respect de la durée d’utilisation.
 Le taux d’amortissement linéaire sont fixés comme suit :

DESIGNATIONS TAUX METHODES TAUX MAX


PAR
APPLIQUES
DECRET

- Installations générales, agencements 10% Linéaire 10 %


et aménagements divers

- Matériel industriel 15% Linéaire 15%


- Equipement de bureau 20% Linéaire 20%
- Matériel informatique 20% Linéaire 20%
- Matériel de transport 20% Linéaire 20%
-Immobilisation à statut juridique 33.33% Linéaire 100%
particulier

3) Contrôle des contrats d’assurance et des primes payées :

J’ai constaté qu’ils figurent parmi les charges des montants relatifs à des primes
d’assurances qui couvrent des périodes qui dépassent l’année.

 Cette situation n’est pas régulière de fait que les charges doivent être rattachés à
l’exercice de leur engagement et c’est ainsi que j’ai attirée l’attention du

30
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

responsable de la société sur cette irrégularité et je l’ai invité a opérer les


rectifications nécessaires.

4) Vérification de TVA :
Au niveau de la TVA : notre rôle consiste à vérifier les montants de TVA
déductibles pour voir si les conditions de déductions sont remplies. J’ai constaté dans
certains cas l’absence de facture d’achat, j’ai attiré attention des responsables sur cette
anomalie et à l’obligation d’opérer les corrections nécessaires.

5) Vérification du dépôt des diverses déclarations :


A ce niveau, un travail de vérification du respect de son devoir de dépôt des
diverses déclarations et ce en respect des délais légaux à savoir :

- la déclaration d’acomptes provisionnels

- la déclaration d’employeur

- les déclarations mensuelles

- les déclarations annuelle de revenue « IS ».

6) Vérification des salaires déclarés:

Suite a un rapprochement entre les salaires déclarés à la CNSS et les salaires


déclarés dans les déclarations mensuelles, je n’ai constatée aucune anomalie.

7) Vérification des timbres de voyage à l’étranger :

J’ai constaté que le gérant de la société effectue fréquemment des voyages à


l’étranger (3 ou 4 voyage en moyenne par mois) et il paye un timbre de voyage de 60 DT
pour chaque voyage , le montant total de ces timbres qu’il paye chaque année est autour de
2500 DT or d’après l’article 34 de la loi de l’année 2015 : il y a un assouplissement pour
le payement du droit de timbre fiscal pour les voyages fréquents à l’étranger .

 Au lieu de 60 DT pour chaque voyage, il paye une taxe forfaitaire de 1000 DT


pour chaque année civile quelque soit le nombre des voyages à l’étranger.
8) Encouragement des entreprises à l’adhésion  de leurs actions à la
bourse :

J’ai attiré l’attention du responsable aux avantages qu’il peut en bénéficier :

31
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

 Si la société procède à l’introduction de ses actions ordinaires à la cote de la BVMT


avec un taux d’ouverture au public au moins égal à 30% bénéficient d’une
imposition d’IS au taux de 20% et ce pour une durée de 5 ans.
 Ce taux de 20% est réduit à 15% pur les sociétés soumises à l’IS au taux de 25% et
ce d’après l’article 12 de la loi de finance 2017.
 Cette mesure est applicable aux introductions effectuées à partir du 1ere janvier
2017.

9) Vérification de la déclaration d’employeur :


La vérification du respect de l’obligation de dépôt des déclarations d’employeurs
dans les délais légaux a permis de tirer les conclusions suivantes :

 Ce délai était le 28 février de chaque année, mais d’après de la loi de finance 2017
il a été prorogé jusqu’au 30 avril de chaque année.

Un travail de vérification de l’intégration par l’entreprise sur sa déclaration toutes


les sommes qu’il a payé occasionnellement ainsi que les honoraires, loyer et les retenuse à
la source… qu’elle a fait au cours de l’année précédent l’année de dépôt des déclarations
tout en indiquant l’identité complète des bénéficiaires.

LA déclaration d’employeur a été aussi vérifiée de la conformité avec les


déclarations mensuelles de R/S et les inscriptions comptables des diverses charges
(honoraire, loyer, commission, R/S…) , J’ai attiré l’attention de l’entreprise que le défaut
d’inscription des charges précitées sur la déclaration d’employeur la prive de la déduction
de ces charges en comptabilité.

10) Vérification état des avoirs 


L’entreprise n’établit pas un état des avoirs qu’il doit annexer aux déclarations
mensuelles de TVA. Ce comportement peut priver l’entreprise de la déduction de ces
avoirs et j’ai invité le responsable à corriger cette situation.

11) Vente en Suspension 


L’entreprise procède dans certains cas à des ventes en suspension de TVA, j’ai
remarqué que cette dernière n’a pas communiqué à l’administration fiscale à la fin de
chaque trimestre une copie des factures des ventes en suspension.

 Il y a une sanction fiscale prévue par l’article 89 bis et l’article 91 du code


CDPF : une amende de 10 DT par renseignement.

32
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

12) Vérification de FODEC :


J’ai vérifié que l’entreprise paye le FODEC dans les conditions suivantes :

- Le FODEC est calculé sur la base du CA HT avec taux de 1%


- Le FODEC ne doit pas être appliqué dans les deux cas suivants :
 vente à l’export et vente en suspension

13) Vérification des loyers :


L’entreprise paye parmi les charges le montant du loyer d’un dépôt

La consultation du contrat de cette location m’a parmi de constater qu’il est établi au nom
d’une autre société et de ce fait cette charge n’est pas déductible fiscalement.

J’ai invité le responsable de l’entreprise à procéder aux réintégrations nécessaires et de


n’insérer pas cette charge en comptabilité.

B- LES FORCES ET LES FAIBLESSES CONSTATEES 


1)les forces de la société 
Du point de vue de :

 contrôle de régularité : les supports informatiques de l’entreprise sont fiables et le


circuit suivie par les divers documents sont réguliers, les délais de dépôt des
déclarations sont respectés et de l’application des taux est correcte.
 au niveau du contrôle d’ l’efficacité : l’entreprise est au début de son activité’, elle
n’a pas encore réalisée de bénéfices pour voir son comportement si elle a bien
bénéficiée des opportunités qui lui sont offertes en ce qui concerne le
réinvestissement des bénéfices et les avantages fiscaux qu’elle peut tirer.

2)les faiblesses de la société 


Comme j’ai bien détaillé ci-haut, mon passage à cette entreprise m’a permis de
constater certaines anomalies au niveau de certaines charges tels que :

le loyer, amortissement, CA, autres charges, diverses déclarations etc.…

Ce qui nécessite des corrections et une application régulière de certaines règles


fiscales pour échapper à d’éventuelles sanctions suite à un contrôle fiscal qui peut arriver
un jour.

C-LES RECOMMANDATIONS GENERALES :

33
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL

Les recommandations que j’ai proposées au responsable de l’entreprise sont les


suivantes :

• Eviter les anomalies que j’ai constatées et d’éventuelles autres anomalies.


• Bien profiter des avantages fiscaux prévus par la loi concernant le réinvestissement
des bénéfices et l’adhésion à la bourse du valeurs mobiliers .(réduction 20 a 15%)
• Développer d’avantage le système de contrôle interne de façon à rendre toutes les
informations cohérentes et accessibles. (la communication comptable)
• Faire des cycles de formations pour les agents chargés du domaine fiscal, pour
qu’ils soient toujours à la page de toutes les nouveautés dans tout le domaine fiscal.
• Consulter des experts spécialisés en matière d’audit fiscal avant de prendre toute
décision qui a une incidence fiscale. (profiter des taxes forfaitaires et d’éviter les
amendes)

CONCLUSION :
L’audit fiscal permet de réaliser une synthèse globale du suprême fiscal au sein de
l’entreprise, ce qui lui différencie d’autres missions comme l’audit comptable ou l’audit
juridique, ou qui en poursuivant des objectifs plus généraux ne peuvent être l’occasion
d’un examen approfondi de la fiscalité dans l’entreprise.

L’audit fiscal permet de réaliser deux buts : il permet de mesurer le risque fiscal et
il apprécie la performance de l’entreprise.

La mission d’auditeur fiscal que j’ai expérimenté m’a permis de vérifier le respect
des règles fiscales en vigueur auxquelles l’entreprise est soumise, ainsi que d’apprécier la
gestion fiscale au sein de la société

Pour ce faire , j’ai commencé à la suite de la prise de connaissance générale de la


société, , j’ai consulté les documents en relation, les contrats, les conventions et les
factures, j’ai examiné le respect des règles et textes fiscaux, j’ai soulevé les erreurs
détectées ainsi que leurs impacts et enfin j’ai formulé mes recommandations.

Les conditions de stage étaient bonnes. J’exprime mes remerciements aux


responsables de la société pour leur collaboration, disponibilité et l’aide morale.

34
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
Association technique d’harmonique de cabinet d’audit de conseil « A.T.H » audit
financier : guide pour l’audit de l’information financière des entreprises et des
organisations, Edition CLET 1983.P 23.
M. Chadefaux : audit fiscal. Cité page 275
M.Mokded Mastouri , revue d’entreprise N°2 Nov/dec 1992, page 15, consulté le
27/07/2009.
M. Chadefaux : audit fiscal. Cité page 31.
P. Serlooten. « Droit fiscal de l’entreprise », Paris Montchrestien 1988, p137.

Cours :
Narjes Bargaoui : « cours de l’audit fiscal » 4eme fiscalité 2007-2008

Mémoires :
Mémoire Hichem et Hanene cité par  « audit fiscal »
Cité par mémoire online « l’audit de la régularité et l’efficacité fiscal »

Textes officiaux :
Article 38 de la loi de finance 93-125 du 31/12/1993.
Article 37 de la loi de finance n°2012-27 du 29 décembre 2012 portant loi de
finance pour l’année 2013.

Site web
Cité par : « http://memoireonline.com-audit fiscal ».
Cité par : « www.impots.finances.gov.tn/documentation ».
Cours Digest de la fiscalité tunisienne au 31/01/2001 prévu par le site
« www.profiscal.com ».
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE...................................................................................................1
PREMIER CHAPITRE: LA PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE « SELIMAT »1
INTRODUCTION.............................................................................................................................3
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE.............................................................3
I - Présentation Générale...........................................................................................................3
II - Aperçu historique.................................................................................................................4
III – Les produits de SELIMAT.....................................................................................................4
IV – Les clients de SELIMAT.......................................................................................................4
V – Les moyens humains...........................................................................................................4
VI - Analyse de l’activité de l’entreprise....................................................................................5
Président Directeur Général..................................................................................................5
Directeur Général Adjoint..................................................................................................5
Attachée de direction........................................................................................................................5
SECTION II : LES SERVICES ET TACHES EFFECTUEES.......................................................................6
I - La Direction commerciale :....................................................................................................6
Entrée................................................................................................................................................6
Stockage de matières........................................................................................................................6
Sortie.................................................................................................................................................6
Entrée................................................................................................................................................6
Stockage de produits........................................................................................................................6
Sortie.................................................................................................................................................6
Consommateur /Commande.............................................................................................................6
B - Service Informatique........................................................................................................8
C - Service Achat ou Approvisionnement..............................................................................8
D- Service magasin..............................................................................................................10
II - La Direction Financière:......................................................................................................10
A– Les tâches financières.....................................................................................................11
Direction Financière........................................................................................................................11
B – Les tâches comptables...................................................................................................12
C – La Caisse........................................................................................................................12
D- Service personnel...........................................................................................................12
Conclusion...................................................................................................................................13
DEUXIEME CHAPITRE : Concepts Théoriques DE L’AUDIT FISCAL......................................................3
Introduction :..............................................................................................................................15
SECTION 1 : DEFINITIONS ET OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL........................................................15
I/ DEFINITIONS........................................................................................................................15
II/  OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL............................................................................................16
a) Le Contrôle de Régularité................................................................................................16
SECTION 2 : DEMARCHES DE L’AUDIT FISCAL..............................................................................16
I/ PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE L’ENTREPRISE......................................................16
A) BUT DE LA PRISE DE CONNAISSANCE..............................................................................16
B) LES DOSSIERS NECESSAIRES A PREPARER A L’AUDIT.......................................................17
II/ EVALUATION DU CONTROLE INTERNE :.............................................................................18
A) EVALUATION DE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE :.....................................................18
C) EVALUATION DES SPECIFICITES FISCALES........................................................................19
III/ ELABORATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL...................................................................19
A) NECESSITE DU PROGRAMME DE TRAVAIL :..................................................................20
B) CONTENU DU PROGRAMME DE TRAVAIL.....................................................................20
SECTION 3 : CONTROLE DE LA REGULARITE FISCALE...................................................................20
I/ AUDIT DES REGLES RELATIVES A LA FORME.........................................................................21
1) CONTROLE DES OBLIGATIONS D’ORDRE FISCAL..............................................................21
A) OBLIGATIONS RELATIVES AUX FACTURES...................................................................21
B) OBLIGATIONS RELATIVES A LA RETENUE A LA SOURCE..............................................21
2) CONTROLE DES OBLIGATIONS D’ORDRE COMPTABLE.....................................................22
A) OBLIGATION DE TENUE DE COMPTABILITE.................................................................22
B) CONDITIONS DE FONDS ET DE FORMES DES ENREGISTREMENTS COMPTABLES........22
C) LA CONSERVATION DE LA COMPTABILITE...................................................................23
D) LA COMMUNICATION DE LA COMPTABILITE...............................................................23
PHARAGRAPHE 2 : AUDIT DES REGLES RELATIVES AUX DELAIS DES DECLARATIONS FISCALES ET
AU PAIEMENT DES IMPOTS.........................................................................................................24
2.1 : LES DECLARATIONS..........................................................................................................24
A) LA DECLARATION D’EXISTENCE.......................................................................................24
B) LES DECLARATIONS MENSUELLES :.................................................................................24
C) LES DECLARATIONS D’ACOMPTES PROVISIONNELS :......................................................24
D) LES DECLARATIONS ANNUELLES :...................................................................................25
a)  La déclaration de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés :......................25
b) La déclaration de l'employeur (déclaration d'information) :.......................................25
PARAGRAPHE 3 : L’AUDIT RELATIF AU RESPECT DES REGLES DE FONDS....................................26
I/ LES IMPOTS DIRECTS..........................................................................................................26
1) AUDIT DE L’IMPOT SUR LES SOCIETES « IS » :.................................................................26
A) L’AUDIT DE PASSAGE DU RESULTAT COMPTABLE AU RESULTAT FISCAL.....................27
II/ LES IMPOTS INDIRECTS......................................................................................................27
1) AUDIT DE LA TVA............................................................................................................28
A) CONTROLE DES TAUX APPLIQUES...............................................................................28
B) L'AUDIT DE L'ASSIETTE DE LA TVA...............................................................................28
2) LES DROITS D’ENREGISTREMENTS ET DES TIMBRES...........................................................28
3) AUTRES IMPOTS ET TAXES..................................................................................................29
SECTION 4 : AUDIT DE L’EFFICACITE............................................................................................30
1°) Historique (les expériences, leurs évolutions, leurs prolongements) :...............................31
2°) Les objectifs :.....................................................................................................................32
3°) Analyse des ressources et moyens mis en œuvre..............................................................32
4°) La démarche de mise en œuvre.........................................................................................32
5°) Conséquences de l’action mise en œuvre dans une unité de travail.................................32
5.1) Conséquences pour l’entreprise...................................................................................33
5.2) Conséquences pour les salariés :..................................................................................34
6°) Évaluation de l’efficacité :..................................................................................................34
RAPPORT DE L’AUDIT :................................................................................................................35
CONCLUSION :.............................................................................................................................35
TROISIEME CHAPITE :ETUDE DE CAS PRATIQUE EN MATIERE D’AUDIT FISCAL.................................3
INTRODUCTION...........................................................................................................................26
I - GENERALITE SUR LE MANUEL DE PROCEDURE COMPTABLE DE LA SOCIETE « SELIMAT ». .26
1) REFERENTIEL COMPTABLE...............................................................................................26
2) LES IMPOTS ET LES TAXES PAYE PAR « SELIMAT »...........................................................28
II- MES CONSTATATIONS EN RELATIONS AVEC L’OBJET DE MON RAPPORT DE PFE :..............29
A- LES TRAVAUX EFFECTUEES EN RELATION AVEC CET AUDIT............................................29
1) Vérification de CA...........................................................................................................29
2) Analyse et Vérification du Tableau d’Amortissement :....................................................29
3) Contrôle des contrats d’assurance et des primes payées :.............................................30
4) Vérification de TVA :.......................................................................................................31
5) Vérification du dépôt des diverses déclarations :............................................................31
9) Vérification de la déclaration d’employeur :..................................................................32
10) Vérification état des avoirs...........................................................................................32
11) Vente en Suspension....................................................................................................32
12) Vérification de FODEC :.................................................................................................33
13) Vérification des loyers :................................................................................................33
B- LES FORCES ET LES FAIBLESSES CONSTATEES..............................................................33
1)les forces de la société.................................................................................................33
2)les faiblesses de la société............................................................................................33
C-LES RECOMMANDATIONS GENERALES :...........................................................................34
CONCLUSION :.............................................................................................................................34

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