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Les crises financières : crise

bancaire japonaise
Team
Rim nsairi
Assala Guesmi
Feryel ben hassan
Nesrine abidi
Sommaire
1.Une histoire des crises financières
2.Développement financier et impact
récessif des crises bancaires
3.Quels sont les causes de la crise bancaire
japonaise ?
4.Quels sont les conséquences de la crise
bancaire japonaise ?
Une histoire des crises financières

Les crises financières s’expliquent par la


conjonction de nombreux phénomènes.
En particulier par l’accumulation de
déséquilibres macroéconomiques et par les
mutations microéconomiques .
Le retour périodique de graves crises
financières à partir des années 1990 a mis
en évidence un certain nombre de
défaillances de la finance moderne. La
crise financière internationale qui a éclaté
en 2007 a montré que la finance
globalisée n’est pas toujours capable de
remplir efficacement de ses fonctions
essentielles : l’allocation optimale des
ressources financières à ses usages les
plus productifs et la gestion des risques
Cette crise sur les marchés financiers s’est
ensuite transmise à l’économie réelle par
le canal du crédit à l’économie puisque le
secteur bancaire a été fortement impacté
par la crise boursière .
L'image globale des banques japonaises
se dégrade très fortement : elles sont
contraintes de payer une marge
supplémentaire sur leurs emprunts en
devises
Développement financier et impact
récessif des crises bancaires:
 Depuis les années 1990 le secteur bancaire japonaise est

confronté une augmentation importante du nombre de

crises .

 L'image globale des banques japonaises se dégrade très

fortement elles sont contraintes de payer une marge

supplémentaire sur leurs emprunts en devises .


 En 1995, le Japon connaît un premier problème lié aux
banques avec les Jyusen. Ces institutions étaient des
branches des banques japonaises, qui étaient chargées
d'étendre les prêts immobiliers à toute la population, afin
d'aller dans le sens de la politique gouvernementale qui
voulait que chaque japonais soit propriétaire.
Les Jyusen n'étaient pas des banques : elles empruntaient
à des banques, et ensuite prêtaient à des acheteurs.
 Exp : La banque d'Hokkaido était une banque de ville.

Or, ces types de banques avaient été les plus fortement

touchées par la désintermédiation financière  dans les

années 1980. Elle avait contracté beaucoup de prêts

immobiliers et avait connu des pertes depuis l'explosion

de la bulle. En plus de cela, cette banque avait souffert

d'une hausse de retraits de dépôts .


 Exp : la faillite de la Long-Term Credit Bank of
Japan ainsi que de la Nippon Credit Bank (aujourd'hui
Shinsei Bank). Ces deux banques font faillite car elles
ne réussissaient plus à vendre leurs actifs au niveau
national ou international contre de la monnaie. Elles
faisaient toutes deux partie des grandes banques de
crédit à long terme du Japon. Or, ces banques étaient le
plus affectées par la désintermédiation financière dans
les années 1980
 Cette dégradation de la situation financière des
banques , conjuguée avec les effets de la crise
asiatique, a précipité l'économie japonaise dans un
cercle vicieux. Elle a conduit les banques à durcir leur
offre de crédit, aggravant ainsi les conditions d'activité
des entreprises, en particulier des PME, et accentué la
crise de confiance des agents économiques.
Les causes de la crise bancaire japonaise

Le Japon, qui avait dû régler sa propre crise immobilière


et bancaire dans les années 1990, a eu le sentiment d'être
épargné par la crise des subprimes. En effet, d'après les
informations communiquées à votre rapporteur général,
les banques japonaises ont été assez peu exposées aux
produits toxiques, du fait d'une gestion prudente du risque
et d'une régulation étroite des marchés financiers par la
Financial Services Agency (FSA).
 La réduction des créances douteuses opérées à la suite
de la précédente crise a en effet été importante : celles-ci
seraient passées de 30 trillions de yens en 1999 à 11
trillions de yens en mars 2008, le ratio de prêts non
performants (non performing loans) étant, quant à lui,
évalué à environ 2,5 % à cette date10(*).
Le Japon avait ainsi, au départ, tendance à donner des
conseils au sein des instances internationales sur la
manière dont il avait réglé sa propre crise durant les
années 1990. Il reconnaissait avoir alors manqué de
réactivité, n'abaissant le principal taux directeur de la
banque centrale qu'au bout de trois ans de crise et prenant
des mesures pour renflouer les banques seulement à la
fin des années 1990
Dans le cas du Japon, la crise bancaire a
été déclenchée par l'éclatement de la bulle
financière du début des années 1990.
Les conséquences de la crise bancaire
japonaise
Les créances douteuses La crise bancaire n’a
pu être résolue au cours des années 1990. Au
contraire, la multiplication des faillites,
entraînant la détérioration des créances, et la
dépréciation des actifs détenus par les banques
aboutissent à une situation dramatique du
secteur.
 La banque Daiwa annonce une perte de 1,1 milliard de
dollars liée à des spéculations frauduleuses d'un seul de
ses traders sur le marché obligataire américain. Nippon
Housing Loan et avec elle toutes les sociétés de crédit à
l'immobilier font faillite aussi , et le contribuable
japonais est mis pour la première fois à contribution à
hauteur de 6 milliards de dollars pour financer leur
liquidation. Sur la même période, la banque Hyogo puis
deux sociétés de crédit à la consommation (Cosmo
Credit et Kizu Credit) font faillite à leur tour.
 Détérioration de la situation des marchés financiers
Malgré les politiques privilégiant le développement des
marchés de capitaux, l’essentiel de l’épargne reste
dirigée vers la poste et les banques. Après l’éclatement
de la bulle spéculative en 1991, les marchés financiers
n’ont jamais retrouvé une attractivité suffisante pour
concurrencer le crédit bancaire.
 .La chute rapide de la Bourse a mis en difficulté de
nombreuses entreprises qui avaient hypothéqué leurs
actifs immobiliers pour spéculer. La vente de ces actifs a
fait baisser les prix de l'immobilier, aggravant la
situation financière des spéculateurs et affectant à
nouveau la Bourse.
 Entre 1990 et 1997, la perte d'actifs boursiers et
immobiliers subie par les agents économiques
japonais est estimée à environ 1 000 trillions de yens,
soit 9 000 milliards de dollars, correspondant à plus de
deux ans de PNB japonais.
Merci

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