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Exposé sur:

les crises dans les pays développés


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Elaboré par:
Dorsaf ben amor

Année Universitaire : 2019 - 2020


m
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Plan:
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e
• Introduction
1e
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- • Problématique
2
el
le
• La crise de Subprime: causes, conséquences et Solutions
la
3
b
o • La crise de la zone-Euro :causes, conséquences et Solutions
4
n
n • la crise Russe: causes, conséquences et solutions
5 e
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é • Conclusion
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o • Bibliographie
7
n
s
e
à
Introduction
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Si les crises frappe de plein fouet les pays industrialisés, tous plongés
dans une grave récession .

Aucun pays en développement ne sort indemne de la crise .


C’est par l’effet de contagion que se propage les crises dans le monde.
problématique
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Qu’elles sont les principales raisons de la crise de


subprime ?Qu’elles sont ses conséquences néfastes ?
Et qu’elles sont les solutions permettant de
surmonter cette crise?

Qu’elles sont les causes de la crise de Russie?


Qu’elles sont ses conséquences pervers?
Et qu’elles sont les solutions permettant de
sortir de cette crise?
La crise de subprime
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Définition:

La crise de subprime est une crise financière qui a touché le secteur des prêts
hypothécaires à risque aux Etats-Unis à partir de juillet 2007.

Les subprime sont des prêts immobiliers à taux variables pratiqués


notamment aux Etats-Unis dés les années 2000.
Les raisons déclencheurs de la crise de
Subprime
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1/Facteurs à l’origine de la crise subprime:


• la bulle spéculative autour des valeurs boursières liées à l’internet et aux
technologies se dégonfle.

•les autorités américaines ont procédé à la baisse des taux d’intérêt réels sur les
emprunts d’État , aussi des taux proposés aux ménages passant entre 2001 et 2003
de 9,4% à 1%.

• une croissance de la liquidité internationale qu’ont alimenté les pays émergents


( la Chine et les pays de l’OPEP) en plaçant leurs excédents sous forme de bons du
trésor américain.
•la baisse de l’aversion au risque dès 2003.
• Le Community Reinvestment Act (CRA) a limité le pouvoir des institutions
financières de refuser des prêts.
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2/ les prêts hypothécaires:
* L’octroi massive des crédits hypothécaires à des ménages insolvables
en échappant au contrôle des autorités de régulation dés les années 2000.
* L’augmentation des prix immobiliers.
* La hausse des taux directeurs par la Fed à 5.25% au début de l’année 2006
( ayant pour objectif la stabilisation des prix et d’aborder l’inflation).

* La hausse des taux accordés aux ménages par les banques commerciales .

En été 2007, près de 1,5 millions de procédures de déclaration de faillite


personnelle étaient en cours et d’après le Sénat américain près de 2.5
millions de ménages pourraient perdre leur logement.
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3/La titrisation:

•les créanciers ont titrisé une partie des créances sous formes d’obligations « ABS
»(AssetBacked Security) et «CDO»(CollateralizedDebt Obligations ) qu’ils
proposaient aux épargnants.

•la titrisation à non seulement permis aux banques de rendre liquide les actifs
financiers, mais elle leur a offert de nouvelles opportunités de l’octroi de crédits.

Les banques qui « titrisent » portent moins les crédits. Elles se rémunèrent à la
commission, puis revendent le crédit: le risque de crédit n’apparait pas à leur bilan
mais il va être transférer à d’autres.

Elles font de la quantité et peuvent être moins regardantes sur la qualité. Ce qu’on
appelle l’aléa moral.
Mécanisme de la titrisation:
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Les banques
Elles Les investisseurs,
veulent se
transforment les cherchant à placer
décharger des
subprimes en leurs argent,
risques liés aux
titres financiers achètent ces titres
subprimes

Les investisseurs Les investisseurs


Avec les défauts de
veulent se détiennent un
paiement, un grand
débarrasser de leurs portefeuille de titres
nombre de titres
titres, qui ne sont plus ou moins
deviennent risqués et
plus rentables risqués
douteux

Chute des cours de ces


titres: personne ne veut
prendre le risque de les
acheter
Les conséquences de la crise subprime
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Crise bancaire:
Les ménages n’étaient pas capable de rembourser leurs crédits
Les prêts de subprime ont été revendus à des banques et des investisseurs du
monde entier , d’où les banques ont reçu une sorte de cadeau empoisonné .

Sur le marché interbancaire, les banques ne se faisant plus confiance et refusant


de se prêter mutuellement de l’argent, elles ont dû se refinancer auprès de la
Banque centrale.

Les banques étaient tombées en faillite: Problème de liquidité.


Exemple :Le 15 septembre 2008, la banque d'investissement Lehman Brothers (59
milliards US$ de CA) fait faillite.
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Crise boursière

L’effondrement de la bourse de New-York.


Du 9 au 16 août 2007, L’indice boursier Dow Jones connait une
chute( - 5,95 %)
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Conséquences économiques et sociales

* Les entreprises et les ménages sont alors touchés, ils ne peuvent plus obtenir de
prêt pour financer leurs achats, ce qui a provoqué une baisse de la consommation
mondiale.

La baisse de la consommation a entraîné une diminution des débouchés et du


chiffre d’affaires des entreprises, d’où la baisse des investissements ainsi de la
production.
* l'appauvrissement des ménages: le niveau de vie se détériore.
* 2.5 millions de personnes avaient perdu leur logement.
* taux de chômage augmente;
l’industrie automobile s’est retrouvé dans la tourmente, poussant General Motors,
Ford et Chrysler au bord de la faillite.
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Propagation de la crise au reste du monde
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De la crise bancaire à la crise boursière

Crise bancaire

En Allemagne, la Deutsche Bank a passé une dépréciation de 2,2 milliards


d'euros uniquement pour le troisième trimestre de 2007.
La banque suisse, UBS : sa part a passé à une dépréciation d’un montant de
11 milliards de Francs suisses (environ 8.5 milliards d’euros) .
Au Japon, la banque Mizuho a perdu 9,3 milliards d’euros.
Des grands établissements bancaires: BNP-Paribas en France ou IKB en
Allemagne, ont perdu une bonne partie de leurs placements.

 On parle de crise systémique car tout le système bancaire mondial est touché.
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Crise boursière

Les bourses de New York, Paris, Tokyo, Francfort, Londres, Madrid et Rome sont
liées s entre elles, d’où l’effondrement de la bourse aux Etats-Unis, avec l’effet de
contagion, a engendré la mondialisation très rapide de cette crise.
Du 9 au 16 août 2007, les principaux indices boursiers connaissent une baisse
brutale :

- Dax (Allemagne) : - 4,42 %


-
- Nasdaq (Etats-Unis) : - 6,16 %
- FTSE 100 (Royaume-Uni) : - 8,37 %
- CAC 40 (France) : - 8,42 %
- Nikkei (Japon) : - 10,3 %
Les solutions
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La réserve fédérale américaine a mis en œuvre trois programmes d’achats de


titres:
QE 1: Entre novembre 2008 et mars 2010: l’annonce d’un programme de
Goverment Sponsored Enterprise (GSE ) selon laquelle la banque centrale
serait disposée à acquérir jusqu’à 1250 milliards de dollars de titres adossés à
des créances hypothécaires Mortgage Backed securities (MBS).
Grâce à ces achats, la Fed espérait soutenir le marché des MBS et réduire
les taux d'intérêt sur les hypothèques résidentielles pour stimuler le marché du
logement.
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QE 2: entre novembre 2010 et juin 2011, la banque centrale annonce son intention
d’acquérir jusqu’à 600 milliards de dollars de titres longs sur cette période.
Ce programme d'achat, visait à stimuler l'économie en abaissant les taux d'intérêt à
long terme, plus adaptés aux dépenses des ménages et des entreprises.
En septembre 2011, la FED complète ce programme d’extension par l’achat des
titres détenus appelé programme d'extension de la maturité et politique de
réinvestissement dans lequel elle s’engage dans l’achat de titres longs du Trésor en
contrepartie de ventes équivalentes de titres courts pour obtenir des taux à long
terme plus bas, dans lesquels elle achèterait finalement 667 milliards de dollars à
long terme.
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QE 3: ce programme a été lancé en septembre 2012 avec l’annonce d’achats de


titres adossés à des créances hypothécaires MBS d’agences sponsorisées par le
gouvernement pour un montant de 40 milliards de dollars par mois. La spécificité
de ce programme était de ne contenir aucune date précise d’arrêt dans la mesure
où il avait été à une amélioration significative du marché du travail.

Le 29 octobre 2014, la FED a mis officiellement fin à l’adoption de la politique


de quantitative easing
* Des programmes de QE similaires ont été lancés par la Banque d'Angleterre
(2009), la Banque du Japon (2013) et de la BCE (mars 2015).
Les leçons
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Leçon 1:

* L’économie globalisée est soutenue par une finance elle-même globalisée.


La santé du secteur bancaire européen est liée à celle des banques
nord-américaines.
* la santé de l’ensemble des banques au niveau mondial est profondément liée à
l’ensemble du système financier.
* les liens entre les banques et le système bancaire parallèle sont très nombreux.
* Par système bancaire parallèle, on entend l’ensemble des compagnies
d’assurances, les fonds de pension, les fonds d’investissement, les assureurs
spécialisés – dits «monoline» - sans compter les agences de notation.
*Les acteurs du système bancaire parallèle canalisent l’épargne et accomplissent
l’intermédiation des fonds au profit de projets d’investissement risqués.
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* Jusqu’à présent, ce système parallèle fonctionne sans réglementation


systématique: Il ne dispose pas du filet de sécurité comme le système
bancaire (garantie des dépôts, accès aux facilités de liquidité fournies par la
banque centrale).

Leçon 2:

Les techniques de couverture de risque ou de diversification n’amènent


pas à l’élimination des risques. Au contraire, elles amènent souvent à la
concentration du risque par des facteurs systématiques et systémiques, c’est-à-
dire des risques cumulés par un processus de contagion qui apparaissent rarement
mais dont l’ampleur est énorme quand ils se présentent.
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Leçon 3:

Dans le système de libres flux des capitaux et de l’économie globalisée,


une crise touchant l’ensemble du secteur bancaire national peut dépasser la
capacité
nationale à la recapitalisation du système bancaire.

Leçon 4:

Le risque systémique est souvent le produit de décisions décentralisées


d’acteurs individuels qui cherchent à réduire les risques qui les affectent
directement. Dans cette dynamique de libre marché, c’est souvent la politique
économique de l’État qui, en conduisant les actions du secteur privé à converger
sans s’en rendre compte, est susceptible de renforcer le risque systémique .
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Comparaison entre la crise de 1929 et la
crise de 2008 25

La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages
américains pour rembourser leurs crédits immobiliers.
L’endettement des ménages s’est développé à cause des taux d’intérêt
extrêmement bas pratiqués pendant des années par la FED, à partir de 2001. Cela
a soutenu la forte croissance des États-Unis, étant donné que les ménages
disposaient d’un pouvoir d’achat plus grand.
Cela a contribué, comme en 1929, à l’éclatement de la bulle spéculative.
Les ménages, tout comme les entreprises, étaient endettées, ce qui a fini par
engendrer la crise de 2008 qui fut tout aussi violente que la première. Le chômage
et la dette ont explosé partout dans le monde, et restent un problème majeur
jusqu’à aujourd’hui.
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On peut comparer la crise de 1929 à celle de 2008 :

-La spéculation était la source du problème.


-Elles se sont toutes les deux propagées mondialement, des Etats-Unis vers
l’Europe et ce, plus rapidement.
-La raréfaction du crédit et la chute du pouvoir d’achat (renforcée par les
pertes boursières).
- Ces crises économiques sont déclenchées par des facteurs semblables, dans
un contexte où l’objectif des Etats est de favoriser la consommation de masse.
-Les solutions de sortie de crise en 1929 ne sont pas les mêmes que pour celle
de 2008.
-A la différence de la crise de 1929, Les dirigeants internationaux ont su tirer
des leçons des erreurs du passé.
La crise Russe
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Les causes:
•La crise Russe s’est produit à la suite de la crise économique asiatique de 1997,
située au début d'un ralentissement économique mondial: effet de contagion.

•Le déficit budgétaire se creuse dangereusement en 1996 (9.5% du PIB) et reste élevé
en 1997(7.5%).

• La dévaluation brutale du rouble.

• L’ échec d’adaptation du système de change.

•Le 17 août 1998, le gouvernement russe , confronté à des taux très élevés, annonçait
son incapacité d’honorer ses engagements relatifs à 40 milliards de dollars de bons du
Trésor à court terme: un défaut sur la dette russe (les GKO ).

•Un système bancaire fragile.


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•L’absence de possibilités de refinancement auprès de la Banque Centrale,


résultat d’une politique monétaire extrêmement restrictive aux fins de la lutte
contre l’inflation, accentuait les déséquilibres.

•L’ouverture du marché financier aux non-résidents impliquait que le taux de


change soit relativement garanti. Mais cette garantie se traduisit par une
surévaluation de la devise, entre 1994 et 1996, qui détruisit l’économie réelle.

•La contagion par les banques :Le système bancaire russe, issu des réformes était
structurellement fragile. Les banques, nouvellement créées depuis 1990, se
caractérisaient par un très faible niveau des fonds propres. Cette sous-
capitalisation était inévitable dans une économie en transition; elle rendait
l’ensemble du système fragile.
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conséquences
•La Russie a connu une baisse de produit intérieur brut (PIB)qui devenait négatif
en atteignant (-4.9%) .

• la chute du rouble a immédiatement relancé l’inflation . Les prix ont augmenté


de 84.4% en 1998 .

• Le rouble était dévalué de 300% par rapport au dollar.

• le système bancaire devenait de plus en plus fragile.


•la crise boursière : Chute de indice boursier de Moscou (RTS index ) de 80% en
août 1998, puis la propagation à New York (19%) et à Paris (32%).
•Sortie des capitaux de la Russe avec force.
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Selon le centre de de Moscou pour l’étude de du niveau de vie, 65% de la


population vivaient , en août 1999 , au dessous du seuil de pauvreté .
Selon la croix rouge ( rapport de juin 1999), 40% des enfants vivaient dans la
pauvreté.

Depuis 1990 à 1999, la production industrielle russe est tombée de 60%.


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Solutions
*A mi-1998, le FMI intervient et accorde à la Russie une aide financière de 11.2
milliards de dollar en contre partie des réformes .

*Une aide auprès de la banque mondiale.

*L’adoption d’un système de change flottant ( flottement géré) .


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La banque centrale adopte un plan de restructuration bancaire qui divise le


secteur bancaire en 4 groupes:
–Les banques «rescapées» (860): ce sont des banques peu exposées en GKO et
qui peuvent être soutenues par des prêts visant à assurer leur liquidité.

–Les banques «en difficulté » mais qui peuvent être sauvées (400): Ce sont des
banques régionales. L’Etat pourrait entrer dans le capital de certaines d’entre elles si
nécessaire, ou renforcer sa présence.

–Les banques «vitales » en grande difficulté mais dont la fermeture recèle un fort
risque de système en raison de leur taille (15 banques de grande taille)

–Les banques «non essentielles » (275) qui doivent être liquidées pendant 1999.
conclusion
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La crise immobilière est ainsi une crise financière systémique


et mondiale caractérisée par la détérioration des critères de
crédit, une dépréciation des prix des immobiliers et des titres
ainsi que par un manque de fonds propres bancaires d'où une
ruée bancaire de certaines banques.
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la Russie n'a d'autre choix que d‘assurer le remboursement de la


dette dans des limites viables et conserver un taux de change adéquat
en terme réels .
Le pays a presque réussi son pari réalisant un taux de croissance de
5,4% EN 1999 et 9% en 2000.
Bibliographie
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L’économie et la société Russe après le choc d’août 1998: Rupture ou enlisement?,


Yves Zlotowski .

L’impact de la crise des subprimes sur le secteur bancaire et assurantiel, réalisé par
Bouatmane Samira et Bouda Lylia, 2012.

La crise financière Russe: un révélateur de la fragilité des marchés globaux de


capitaux, Michel Aglietta, 2000.

La crise de subprime, Patrick Artus, Jean-Paul Betbèze, Christian de Boissieu et


Gunther Capelle-Blancard .
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