Le scoring 1
Introduction
Conclusion
Bibliographie
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INTRODUCTION
Plusieurs types de risques peuvent affecter la survie d’une banque. Parmi ces risques, on
trouve notamment le risque de marché, d’option, de crédit, opérationnel, etc. Le risque de
crédit, appelé également risque de contrepartie, est le risque le plus répandu. S’il existe
plusieurs types de risques de crédit, celui de non remboursement est un risque majeur. La
crise financière actuelle trouve son origine principale dans ce type de risque, on peut prendre
à titre d’exemple la crise des subprimes liée au problème du non remboursement des crédits
immobiliers aux Etats-Unis. Plusieurs travaux de recherche ont été réalisés pour détecter à
l’avance les emprunteurs qui seront défaillants de ceux qui ne seront pas. Ces travaux sont
basés essentiellement sur l’analyse des comptes annuels des emprunteurs.
Toute opération de crédit repose sur la question de confiance et qui par la suite
engendre un risque de non-remboursement. Donc, un crédit n'est accordé que si la banque
estime que la probabilité de remboursement excède celle de non-remboursement. Pour cette
raison, les banques essayent de mettre en place des outils appropriés pour minimiser le risque
de crédit et pour avoir une image claire de la situation de l'emprunteur pour enfin prendre la
bonne décision.
La méthode des scores « Scoring » est une technique d'analyse utilisée pour la
détection de la défaillance. Grâce à un score attribué à une entreprise quelconque, la
technique du scoring est un outil destiné à diagnostiquer préventivement les difficultés des
entreprises. Le scoring est un système d'aide à la décision qui permet aux banques de définir à
l'usage de leurs exploitants des catégories cibles pour lesquelles le risque peut être anticipé).
Ce rapport a pour but de présenter, dans la première partie, le crédit scoring comme une
méthode de prévision de la défaillance de l'entreprise utilisée par les banques pour se
prémunir du risque de crédit, sa définition, ses types ainsi que, ses avantages et les limites de
son utilisation. La deuxième partie est consacrée à présenter la méthode d'élaboration des
scores, ainsi que nous allons présenter les principaux modèles théoriques de la fonction score
et dans le dernier chapitre nous allons
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Chapitre 1 : contexte générale sur la méthode Scoring
Au niveau de ce chapitre nous allons traiter la méthode scoring dans sa globalité à savoir sa
définition, leur historique, ses objectives, ses types ainsi que ses avantages et ses limites de
son utilisation.
DATE EVENEMENT
1851 1ère utilisation de la notation (classement) crédit par John Bradstreet,
pour ses commerçants demandeurs de crédit, USA
1909 John M. Moody publie la 1ere grille de notation pour les obligations
commerciales négociées sur le marché, USA
1927 1er « crédit bureau » crée en Allemagne
1941 David Durand professeur de Gestion au MIT écrit un rapport, et suggère
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le recours aux statistiques pour assister la décision de crédit, USA.
1958 1ère application du scoring par American Investments
1967- Altman crée le « Z-score » à partir de l'analyse discriminante multi
variée.
1970
Réglementation des « crédits bureaux » par le credit reporting act, USA
1995 L'assureur d'hypothèques Freddy Mac & Fannie Mae adopte le crédit-
scoring, USA
2OOO Moody's KMV introduit le RiskCalc pour le scoring des ratios
financiers (financial ratio scoring - FRS)
2004 Bâle II recommande l'utilisation des méthodes statistiques de prévision
du risque de crédit
Source: R. ANDERSON. «The credit toolkit », oxford university press 2007, p28
L'un des outils d'aide à la décision consiste à appliquer l'approche du risque par
l'analyse statistique. Nous estimons que cette approche est grevée de deux axiomes.
- D'une part, elle ne peut à elle seule se substituer à d'autres formes d'investigation ou de
recherches ni à l'approche personnelle (connaissances réelles de la relation, sa solvabilité
etc...) ni aux éléments de sûreté.
- D'autre part, elle se base pour les crédits aux entreprises par exemple sur les données
comptables du bilan déclaré. Ce sont là les limites inhérentes à l'application de l'approche du
risque par l'analyse statistique..
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particuliers qui nécessite l'homogénéité des critères sélectionnés pour les emprunteurs, et les
crédits octroyés, l'approche statistique pour les crédits aux entreprises peut utiliser les
données hétérogènes. D'ailleurs, elle ne peut être autrement sinon elle sera impraticable. Car
le comportement financier de chaque entreprise dépend de son secteur d'activité, de son
chiffre d'affaires, de sa gestion interne des stocks, de ses besoins de crédits en volume et en
catégorie de crédit etc.
Critère de solvabilité
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Section 3 : Les avantages et les limites du scoring :
Dans le cadre de la prévision de la défaillance et la prévention des difficultés d'entreprises, la
méthode du scoring est utilisée afin de limiter le risque de crédit et le risque de faillite. Bien
que le scoring soit une méthode comportant plusieurs avantages, d'où son adoption
notamment dans le secteur bancaire, il s'agit de même d'une technique qui expose certaines
défaillances.
• Caractère immuable (fixe) résultats et Cohérence des résultats : deux individus ayant les
mêmes caractéristiques auront le même score ;
• La décision pouvant être prise suite à l'utilisation des méthodes de scoring est basée sur une
probabilité et non sur une certitude ;
Les méthodes statistiques de scoring supposent comme toute autre méthode statistique
que le futur est identique au passé ;
Le risque est expliqué par les seules variables disponibles ;
L'application d'un système de scoring nécessite un grand nombre de données et de
variables statistiques et serait de ce fait impossible à réaliser sans l'outil informatique.
Alors nous en distinguerons dans ce chapitre que le crédit scoring est une méthode de
prévision de la défaillance de l'entreprise ou d’un particulier utilisé par les banques pour se
prémunir du risque de crédit, ainsi une méthode d’analyse financière qui tente à synthétiser
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un certain nombre de ratios sous forme d’un seul indicateur susceptible de distinguer les
entreprises saines des entreprises défaillantes.
Au niveau de ce deuxième chapitre nous allons présenter les étapes d'élaboration des scores et
ses modèles théoriques ainsi leur rôle dans l’amélioration de la rentabilité bancaire
Le but est de sélectionner les variables les plus discriminantes individuellement, puis de
construire un modèle statistique établissant une relation dichotomique entre les variables en
question et le fait d'avoir connu la faillite ou non.
Le processus d’élaboration du modèle de scoring suit plusieurs étapes, et qui sont résumées
comme suites :
Constituer un échantillon
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Un échantillon comprenant un nombre suffisant d’emprunteurs en situation de défaut,
appartenant à des populations homogènes (particulier, professionnels, PME) ainsi que les
données historiques de défaut couvrant un cycle économique complet.
2ème étape : Le choix de critères de défaut : Il s’agit de fixer d’une manière objective les
situations de défaut, à ce titre le comité de Bâle a arrêté 4 critères :
Selon cet horizon, les données traitées remontrent à une période historique antérieure e la
faillite plus ou moins longue. Le choix de l'horizon est un compromis entre la fonction
assignée au modèle élaboré et la disponibilité des données traitées.
La littérature enseigne que la défaillance est perceptible par l'environnement au moins trots
ans avant celle-ci ; aussi les modèles retiennent-ils généralement cet horizon qui prend en
compte le délai d'obtention de l'information financière utilisée.
Les variables explicatives de défaut correspondent aux facteurs de risque dont la mise en jeu
a conduit à une situation de défaut. Elles doivent traduire des dimensions variées du risque de
sorte qu’elles ne soient pas corrélées. Divers types de données peuvent être utilisés pour les
entreprises et les particuliers et on a notamment :
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-Bancaires (fonctionnement compte …)
-Qualitatives (la part du marché, âge, profession, localisation …)
5ème étape : Le choix de la technique de modélisation :
Il existe plusieurs techniques pour la construction des modèles de score : les techniques
économiques, les techniques de classification issue de l’analyse de données, les
techniques d’intelligence artificielle et les techniques non paramétriques
d’enveloppement. C’est les deux premières techniques qui sont les plus répondues et les
plus robustes.
1- Le modèle linéaire
Un modèle vise à expliquer une variable par d’autres variables :
(Xij):représente les p variables explicatives qui peuvent
être qualitatives (propriétaire ou locataire, marié ou non marié)
ou quantitatives (âge, nombre d’enfants, salaire, etc.)
bj), p représentent les p paramètres du modèle.
Ui : le terme d’erreur du modèle
Le score noté Zisynthétise les caractéristiques du client i au regard de la variable à expliq
uer.
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L’inconvénient de ce modèle est qu’il conduit à des probabilités qui sortent de l’intervalle
[0 ;1].
L’analyse discriminante est une technique de classification qui consiste à reclasser les
emprunteurs en deux groupes : défaut et absence de défaut conditionnellement à leurs
caractéristiques observées. Elle cherche donc l’ensemble des variables (ratios) qui permettent
de prévoir le mieux qui le passage au défaut, la fonction discriminante se présente comme
une combinaison linéaire de ces variables
SCORE=Ao+A1R1+A2R2+…+AnRn
Ri : La fonction permet d’attribuer un score, qui selon sa position par rapport à un certain
seuil, permet de qualifier le degré d’exposition au risque de défaut défaillance à tout
emprunteur.
Les techniques non paramétriques inspirées des méthodes de construction des frontières
d’efficience par enveloppement de données n’imposent pas non plus d’hypothèses sur la
relation entre les caractéristiques des emprunteurs et le défaut. Elles sont encore
expérimentales, mais donnent de très bons résultats en termes de classification.
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Une fois le score d’un emprunteur connu, la question est donc de déterminer sa
probabilité de défaut à un horizon donné et de ranger cet emprunteur dans une classe de
risque en fonction de cette probabilité, et ensuite de rassembler les classes dans une
matrice.
1. Le Modèle D'ALTMAN :
Le modèle d'ALTMAN est le premier score ayant fait l'objet d'une publication scientifique.
Le Z score d'Edward Altman est un modèle de prévision de faillites à partir de ratio pondéré.
La mesure prend en compte la liquidité, la solvabilité, la rentabilité, l'activité et la croissance.
Plus le score est élevée, moins l'entreprise à de probabilité de faire face à une faillite. Moins
le Score est élevé, plus l'entreprise est probable de faire face à une faillite.
- Entre 1,8 et 3,0 l'entreprise est dans une zone " grise " (zone de qualité médiocre).
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Après Altman, le score de CONAN et HOLDER (1979) est venu dix ans plus tard enrichir
les modèles de scoring développés auparavant. Comme le « z score » le score calculé par
Conan et Holder est une régression par analyse discriminante. Par référence au bilan
financier, les deux chercheurs ont étudié les valeurs de 31 ratios applicables à 190 PME et ont
obtenu la fonction-score suivante :
Zscore = 0,24 R1+ 0,22 R2 + 0,16 R3 - 0,87 R4 - 0,10 R5
Plus la valeur du score Z est élevée, plus le risque de défaillance est faible.
R4 = Frais financiers / CA HT
Où :
Pour affiner son étude, COLLONGUES a testé de nouveau sur deux échantillons distincts,
l'un de 27 entreprises ayant déposé leur bilan, l'autre de 21 entreprises en bonne santé, pour
aboutir à la fonction suivante :
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R5 = fonds de roulement net / stocks.
Il est aussi une méthodologie célèbre de prévision des risques de défaillances par l'analyse et
la prévision statistique. Les scores opérationnels (utilisables par les banques et les
entreprises) de première génération ont été mis au point par la Banque de France en 1982. Le
score BDFI 1995, s'intéresse plus particulièrement à l'endettement financier (importance,
structure et coût de l'endettement). La formule de ce score se présente comme suit :
X1 : Part des frais financiers dans le résultat : Frais financiers / Résultat économique brut ;
X2= Couverture des capitaux investis Ressources stables / Capitaux investis (C'est-a-dire
valeurs mobilisées brutes + BFE) ;
X4= Taux de marge brut d'exploitation : Résultat économique brut / Chiffre d'affaires HT ;
Le score Z obtenu est comparé à des bornes qui permettent de reclasser avec plus ou moins de
certitude :
- 0,25 < Z < 0,125 Zone d'incertitude ; Z > 0,125 : Zone favorable, l'entreprise est normale.
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Section 3 : L’impact du crédit scoring sur l’amélioration de la rentabilité
bancaire
Comme toute entreprise, la banque est soumise à l’impératif de la rentabilité. Aussi, portant du
principe que cette dernière est fortement liée à la maîtrise du risque des crédits accordés, il
convient d’analyser les critères de rentabilité dans le cadre de la gestion bancaire, et ce pour
mettre en évidence les facteurs qui la détermine. La rentabilité vise à comparer le résultat dégagé
aux moyens mis en œuvre par une entreprise. Par ailleurs, la rentabilité d’une banque peut être
abordée par produit bancaire, par agence ou par segment de clientèle. Le présent élément
s’attachera à étudier la formation du résultat et les facteurs explicatifs de la rentabilité.
La rentabilité bancaire est issue du processus de transformation au sens large ( sur les
contreparties les taux d’intérêt, les devises, les échéances…) mis en œuvre par les
établissements de crédit dans le cadre de leur fonction d’intermédiation.
La rentabilité de la banque est calculée par la différence entre les produits bancaires et les
charges bancaires (activités de prêt et d’emprunt : opérations sur titre, change, …)
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- Dans l’approche classique, l’analyse des facteurs qui feront obstacle au remboursement est
subjective. Il est alors logique de se demander si une recherche systématique de relations
entre la solvabilité de l’emprunteur et ces facteurs ne permettrait pas à la fois de déceler les
caractéristiques les plus pertinentes, c'est-à-dire à plus haut pouvoir prévisionnel, et de
simplifier aussi l’approche du risque. L’analyse statistique fournit de nombreuses techniques
de traitement des informations relatives au comportement des agents économiques et qui sont
appliquées à la prise de décision en matière de crédit. Les premières recherches entreprises
dans ce sens l’ont été aux Etats-Unis, notamment lorsqu’un vendeur de voitures d’occasion
constata que les clients qui avaient acheté à crédit une voiture et qui remboursaient avec
difficulté avaient de nombreux points communs. Elles se sont développées parallèlement à
l’accroissement du crédit à la consommation et le crédit scoring a été introduit en France dans
le courant des années soixante-dix. A l’heure actuelle, la plupart des établissements de crédit
y recours.
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Dans les développements qui précèdent nous avons essayé de décrire Le processus
d’élaboration du modèle de scoring et la contribution des plusieurs modèles qui ont été
élaborés pour construire ce dernier ainsi que leur amélioration dans la rentabilité bancaire.
Alors en vue de combler les lacunes des méthodes de gestion du risque de crédit déjà
présentées, le comité de Bâle a mis en place deux approches.
Le nombre des agences de notation externe est insuffisant (les plus connues sont
Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch) ;
Les exigences en fonds propres sont plus importantes ;
Les entreprises n’empruntant pas sur les marchés de capitaux (cas des PME) ne font pas
l’objet de notation (De Coussergues, 2007).
D’où le recours à la deuxième approche basée sur la notation interne. Avec cette méthode,
l’évaluation du risque de défaillance de la contrepartie est assurée par la banque elle-même
qui, pour le faire, tient compte des facteurs aussi bien quantitatifs que qualitatifs.
La probabilité de défaut.
L’exposition en cas de défaut.
La perte en cas de défaut.
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La maturité moyenne restant à courir sur l’engagement. Si la banque opte pour la méthode de
base, elle n’aura à déterminer que la probabilité de défaut de la contrepartie, les trois autres
indicateurs de risque restent de la compétence du superviseur. Au Maroc, c’est cette dernière
méthode qui est appliquée par les banques.
-L’échelle de Fitch et Standard and Poor’s est affinée par l’ajout aux notes des signes + ou –
signalant que l’émetteur se trouve plutôt dans le haut ou dans le bas de la classe attribuée.
De la même manière, l’échelle Moody’s assortit chaque note d’un coefficient numérique 1, 2
ou 3 (à l’exception de Aaa). Ainsi, par exemple, Moody’s éclate la note Baa en Baa1, Baa2,
Baa3.
Donc nous nous evoquerons que Les agences de notation du crédit fournissent des opinions
reconnues sur la solvabilité d’une vaste gamme de contreparties et la qualité de crédit d’un
grand éventail d’instruments financiers.
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CONCLUSION
Les risques liés aux crédits accordés par la banque à sa clientèle demeurent le
plus fréquent et le plus divers, c’est pourquoi les établissements bancaires ont mis en place
plusieurs instruments pour le gérer et le maîtriser et ce, dans le but d’assurer une bonne
continuation de leur activité qui porte pour une bonne partie sur le financement de l’économie
à travers l’octroi de crédit.
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Pour finir, ce système de calcul inspiré du système bancaire américain note
une entité physique ou une entreprise en fonction de son risque de défaut de paiement. Ce
calcul est pris en compte dans la décision finale de l’acceptation ou du rejet de la demande de
prêt. En règle générale, une personne détenant un mauvais scoring est jugée défaillante.
Avant la demande de crédit, il importe alors de régler ses incidents de remboursement et de
recouvrir en même temps toutes ses créances. Rappelons enfin pour ceux qui disposent d’une
sûreté réelle comme un patrimoine immobilier en termes de garantie, le scoring bancaire n’est
pas un critère décisif dans l’octroi du crédit.
Bibliographie :
Ouvrages :
• Michel DIETSH et joêl PETEY ‘Mesure et gestion du risque de crédit dans les institutions
financières’, Edition Revue BANQUE (2003),
• Edighoffer J.R. (1993), « Crédit management : prévention et gestion des risques d’impayés
dans l’entreprise », éd. Nathan
Bardos M ; ‘Analyse discriminante, application au risque et scoring financier’ Ed. Dunod
(2001)
Mémoires :
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Fatine Sekkat ‘Technique de prévention des défaillances des entreprises par la méthode
des scores’ HEM rabat - Master ès Science Finance D'Entreprise 2007.
Fred NTOUTOUME OBIANG-NDONG « Scoring crédit : une application comparative
de la régression logistique et des réseaux de neurones » Université Cheikh Anta Diop
(UCAD) - Master Méthodes Statistiques et Econométriques 2006
Nicolas Eber Sélection de clientèle et exclusion bancaire [article] Revue d'économie
financière Année 2000 58 pp. 79-96
Site web :
http://blog.wikimemoires.com/2011/05/modeles-de-scoring-systeme-de-decision/
https:// hal.archives-ouvertes.fr/hal-01522827
SOMMAIRE...................................................................................................................................2
1.1 DEFINITION..........................................................................................................................4
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CHAPITRE 2 : FONDEMENT THÉORIQUE ET CONCEPTUEL DE LA MÉTHODE DES
SCORES..........................................................................................................................................8
CONCLUSION.............................................................................................................................19
BIBLIOGRAPHIE :......................................................................................................................20
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