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Université de Tunis
Sujet
Gestion de risque opérationnel dans l’activité bancaire : Mise en place d’une cartographie des
risques liés au processus de financement
Votre fidèlement
SOUHIR NAIMI
REMERCIEMENTS
Avants tous je, remercie Dieu d’avoir donné la
force et le courage pour réaliser ce travail
Je tiens à remercier vivement Madame Olfa
Chehaider pour tout le soutien et l’encadrement
qu’il a donné
Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes
qui ont contribué au succès de mon stage et qui
m’ont aidée lors de la rédaction de ce mémoire.
SOUHIR NAIMI
Sommaire
Introduction générale........................................................................................................................1
CHAPITRE1 :Présentation générale de l’amen Bank……………………………………………………………………….2
Introduction ………………………………………………………………………………………………………………………………….2
Bibliographie…………………………………………………………………………………………………………………………………38
Liste des figures
Ces dernières années, l’activité bancaire est considérée comme l’activité la plus rentable
dans l’économie mondiale. Elle joue le rôle d’intermédiation à travers la collecte des dépôts
auprès des agents qui ont un excédent d’argent et l’octroi de crédits aux clients qui ont
besoin de financement.
Dans l'exercice de leurs activités, les établissements de crédit supportent différents types de
risques risque de crédit, risque de marché et risque opérationnel. En fonction de leur taille et
de la complexité de leurs activités, un système de gestion des risques est mis en place, pour
détecter, mesurer et contrôler toutes les principales expositions aux différents types de
risques impliqués.
Parmi ces risques nous constatons que le risque opérationnel devient un sujet d’intérêt
croissant dans le secteur bancaire.
Dans ce travail, nous nous intéresserons à ce risque opérationnel. C’est un risque inhérent
au fait d’exercer des activités. L’institution entière y est exposée, notamment par
l’insuffisance ou l’inefficacité des contrôles sur les personnes, les processus, les systèmes ou
les évènements externes. Dans cette optique le comité de Bâle considère donc le risque
opérationnel comme l’un des risques majeurs auxquels les institutions financières sont
exposées.
À ce titre, le risque opérationnel occupe une position leader dans le secteur bancaire et sa
gestion s’avère nécessaire même elle est devenue une partie intégrante dans la stratégie des
banques ainsi que dans leurs affaires courantes. Le défi n'est pas d'éviter ce risque, mais de
bien l'évaluer à l'aide d'outils de gestions efficaces et de l’atténuer par des plans d’actions.
Quelles sont les différentes méthodes utilisées par Amen Bank pour maitriser les risques
opérationnels ?
Quelle est la typologie et les composantes du risque opérationnel ?
Dans quelle mesure la cartographie des risques peut-elle devenir une technique fiable dans
la maitrise des risques opérationnels liés au processus de financement ?
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Le deuxième chapitre intitulé «le risque opérationnel » comporte lui aussi deux
sections, la première section présente les différents types de risque bancaires. La deuxième
section porte sur la notion du risque opérationnel
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CHAPITRE1 :
Présentation générale de
l’amen Bank
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Chapitre1 : Présentation générale de l’amen Bank
Introduction
Dans ce chapitre, nous décrivons le contexte général du projet. Nous présentons, en premier
lieu, la société dans laquelle nous avons effectué notre stage de fin d’étude (amen Bank). En
deuxièmelieu, nous évoquonsles différentestâchesassurées au cours de ce stage.
AMEN BANK, société anonyme de droit commun régie par la loin°2006-16 du mai 2006, est
la première banque entièrement privée et tunisienne. Son capital social, s’élevant
actuellement à 132.405.000 DT.
I PRESENTATION DE LA BANQUE
Amen Bank présente un statut juridique clair et bien détaillé pour leurs clients afin de faciliter
le contact et la communication avec eux.
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Chapitre1 : Présentation générale de l’amen Bank
E-mail amenbank@amenbank.com.tn
Fax 216.71.833.517
Nombre 160 agences répartir sur 14 directions régionales
d’agence
Source: site web Amen Bank
1.3. ACTIONNAIRES
Parmi les actionnaires qui font partie de la capitale d’Amen Bank citons les plus importants
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Chapitre1 : Présentation générale de l’amen Bank
Organigramme
Figure 1: Organigramme Amen bank
1) direction générale(PDG) :la fonction la plus élevée au sein d'une Société Anonyme. Il est
nommé par le Conseil d'administration et le préside, mais reste sous le contrôle de
l'Assemblée générale (composée du Conseil d'administration et des actionnaires).
2)direction de clientèle :le directeur de clientèle joue un rôle d'interface avec les principaux
clients et contrôle le suivi des projets ou campagnes. Il est responsable du développement et
de la fidélisation d’un portefeuille de clients. Il participe aux actions de prospection dans le
cadre d’opérations de développement.
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Chapitre1 : Présentation générale de l’amen Bank
des personnes morales qui relèvent du secteur de la banque. Elles contrôlent tous types
d’établissements de ce secteur.
Dans le tableau 2, onpeut distinguer les points forts des points faibles d’amen Bank, ainsi que
les opportunités et les menaces qu’elle peut y faire face.
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Chapitre1 : Présentation générale de l’amen Bank
Dans cette section, dans la premier partie en vas parler sur la généralité de l’agence Amen
Bank Manouba et dans la deuxième partie sur les taches réaliser durant ce stage
1-1 PRESENTATION
Raison sociale : agence Manouba
Forma juridique : société anonyme
Premier Responsable : MarouaneTroudi
Capitale sociale : 124 300 000 DT
Date de construction : en 2004
Secteur : Banque et ingénierie financier
Branche d’activité : banque
Adresse : 6Ave Habib Bourguiba, Manouba 2010
Téléphone : 70 615 148
E_ mail : marouane.troudi@amenbank.com.tn
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Chapitre1 : Présentation générale de l’amen Bank
CONCLUSION :
A travers ce chapitre, nous avons présenté l’organisme d’accueil (l’Amen Bank) de façon
générale, et leur fonctionnement
Compte tenu de cela, nous proposant les détails du travail dans le chapitre suivant
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CHAPITRE 2 :
Introduction
Dans ce Deuxième Chapitre, nous présentons deux sections. La première section met la
lumière sur les différents risques bancaire Dans la deuxième section, nous nous focalisant
sur les risques opérationnels
L’établissement bancaire est représenté sans cesse à des risques et à des degrés différents
Le comité de Bâle, définit le risque comme étant l'association de deux éléments: un aléa et
une pertepotentielle.si l'aléa ne porte que sur des scenarii positifs, il n'est pas considéré
comme du risque. D’autre part, si la perte est certaine, elle n'est plus considérée comme un
risque 1
Le risque est le danger que présente une activité, une organisation ou une situation. Il s'agit
d'un aléa, d'un événement probable qui peut entraîner un dommage.
Le risque de liquidité se réalise lorsqu’une banque n'ait pas assez de liquidités pour
répondreàses engagements à court terme. Il peut donc se créer un décalage entre les
sommes prêtées et les sommes disponibles (dépôts). Pour faire face a ce risqueles banques
doivent collecter des dépôts à longterme.
C’est l'insuffisance des fonds propres afin d'absorber les pertes éventuelles par la banque,
ce risque pas seulement confiné d'un manque de fonds propres mais aussi des divers
risques comme, le risque de crédit, du marché, du taux et de change.
Ce sont les risques qui affectent une stratégie de gestion de l'entreprise. Ils correspondent
généralement aux problèmes clés qui préoccupent la direction. De plus ces risques ne sont
même pas abordés dans les programmes de gestion des risques d’entreprise, et ils sont
difficiles à évaluer
selon le comité de bale, « c’est un risque important qui nécessite pour les banques
de détenir suffisamment de fonds propres pour se protéger contre les pertes qui en
découlent »
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Dans cette section, nous allons définir et classifier le risque opérationnel. Par la suite, nous
présentons les méthodes d’identification et d’évaluation de ce risque, puis les méthodes
utilisées par les banques.
Cette définition recouvre notamment les erreurs humaines, les fraudes, les défaillances des
systèmes d'information, les problèmes liés à la gestion du personnel, les litiges
commerciaux, les accidents, incendies, inondations.
Source : https://www.memoireonline.com/_Contribution-du-contrle-interne--la-gestion-des-risques-
operationnels-dune-banquecas-de-la9.html
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Les risques opérationnels peuvent être classés en trois domaines : la fraude, la sécurité
et les procédures.
La fraude vise tant les événements externes (faux chèques...) que les malversations
internes.
La sécurité porte, quant à elle, sur la sécurité physique des bâtiments et des actifs
(incendies, dégâts divers...) et sur la sécurité informatique et des systèmes.
L'aspect du risque opérationnel relatif aux procédures couvre les pertes éventuelles
découlant de pratique contraires à la réglementation, ainsi que les pertes provenant
d'erreurs dans les procédures de traitement des opérations.
risque de transaction causé par des erreurs pouvant survenir dans les opérations
telles que : transferts, virements, encaissements, paiements et déblocage des fonds
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
C’est le risque qui résulte une mauvaise décision stratégique.Il est lié à des évènements
extérieurs non maîtrisables tels que :
les accidents...etc.
Ces risques proviennent des métiers bancaires, comme les activités d'intermédiation, les
activités de marché ou encore des prestations de services pour le compte du tiers. Ceci
comprend notamment les risques suivants :
B- Le risque humain
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
===>Tous ces risques peuvent être réduits par l'addition de règles de conduite internes et
de fixation des limites, et leur contrôle régulier.
Les risques matériels sont les risques de manque ou d’une disponibilité provisoire des
moyens, matériels, système informatiqueou dispositifs techniques nécessaires à
l'accomplissement des transactions habituelles et à l'exercice de l'activité,en raison
d'évènements accidentels en peut citer quelque exemple :
A- Le risque juridique
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
pénale telle que le soutien abusif, le défaut de conseil et le non respect de clauses
contractuelles
Dans ce cadre en peut disposer des moyens de preuve des éléments de transaction
B- Le risque fiscal
Il englobe notamment : le non respect des dispositions juridiques en vigueur ; la non prise
en compte des changements survenus dans la législation ou la réglementation en vigueur.
Toutes les entreprises en générale doive se prémunir des menaces susceptibles qui ralentir
leurs activité. Ce risque apparaît selon des catégories différentes, il peut être lié à une
probabilité d'erreurs dans la conception des programmes informatiques, qui peut avoir pour
origine une erreur de compréhension due à une mauvaise analyse préalable du domaine à
informatiser, ou encore une intervention inopportune de programmation affectant un autre
programme.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
C’est l’étape la plus dangereuse dans ce processus car il ya une grande probabilité que
l’origine de l’argent illicite ce découverte. Cette étape est résumer d’introduire l‘argent
d’origine criminel dans le système financier
La dissimulation
Dans cette étape en accumule plusieurs transactions pour réduire la traçabilité des font
grâce a des virements et des montages financières
L’intégration
Dans cette dernière étape la mission est terminée les fonts sont bien intégrés dans des
différents secteurs économiques comme un investissement
Nous allons en premier lieu identifier le risque opérationnel puis ses méthodes
d’évaluation
A-Analyse prospective
Cette analyse identifie les opportunités et les défis émergents. En puisant dans les
informations fournies par plusieurs sources. Cette méthode consiste à faire rencontre
différents facteurs des risques opérationnels auxquels les métiers de la banque peuvent
être exposés. Pour cette raison une typologie des risques opérationnels doit faire en prenant
en considération des facteurs d'ordre interne et externe. Prônant l’exemple des risques de
procédures dues à des défaillances humaines Prônant l’exemple des risques de procédures
dues à des défaillances humaines ou systèmes, incendies, pannes de réseau, risque
juridique et fiscal, risque informatique et risque de blanchiment et de des systèmes,
incendies, panne de réseau, risque juridique et fiscal, risque informatique et risque de
blanchiment et de fraude.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Dès que, les risques sont cernés, la prochaine étape consiste à déterminer les linges
métierexposer au risque opérationnel.Cette étape consiste à diviser les différents processus
élémentaires de la banque en sous-processus
B-analyse historique
Le but principal de cette méthode est de déterminer les lignes de métier touchées
directement ou indirectement par un évènement défavorable dans le passé, et d'essayer
d'évaluer l'occurrence de tels événements.
Pour cela, il suffit de dresser un récapitulatif des différents risques qui ont touché les
services de la banque et qui ont provoqué des pertes. Ayant ces données, les établissements
de crédits auront suffisamment de couples risques/métier, pour pouvoir finalement établir
une matrice risques /métier. Cette méthode est beaucoup plus facile pour des banques qui
possèdent un historique de données internes, relatif aux différents évènements. Il
conviendra aussi de dégager l'importance accordée à chaque type de risques selon une
appréciation quantitative sous forme de probabilité, ou de manière qualitative sur une
échelle d'importance.
Cette méthode trouve ses limites au niveau du recueil des données dans la mesure où les
banques sont peu enclines à avouer leurs défaillances internes, qui peuvent constituer selon
elles une dégradation de leur image et de leur réputation, malgré le fait que ces éléments
soient pourtant nécessaires à la construction de bases de données fiables.
La mesure du risque opérationnel doit à la fois couvre les pertes attendues et les pertes
exceptionnelles. Mais malheureusement les fonds propres réglementaires ne couvrent que
les pertes exceptionnelles .pour cette raison le comité de Bâle propose trois approches pour
déterminer le capitale réglementaire au titre au risque opérationnel
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Selon cette approche, les banques appliquent pour détenir les fond propres correspondantà
la moyenne su les trois dernier années d’un pourcentage alfa égale a 15% de revenu annuel
brut moyen positif.
C’est une méthode simple est accessible àtous les banques. Seloncette approche, les
activités des banques sont réparties en huit catégorie ou lignent des métiers : financement
des entreprises, négociation et vente banque de détail, banque commerciale, paiement et
règlement, fonction d’agent, gestion d’actifs et courtage de détail.
Pour chaque catégorie d’activités, le produit brut sert d’indicateur global approche du
volume et, partant, du degré d’exposition au risque opérationnel ; l’exigence en fonds
propres est calculée en multipliant le produit brut par un facteur (bêta) spécifique. Beta
représente une mesure approchée de la proposition, pour l’ensemble di secteur bancaire,
entre l’historique des pertes imputables au risque opérationnel pour une branche d’activités
donnée et le montant agrégé du produit brut de ce linge.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
L’approche de mesure avancée(AMC) approuvé par les autorités de contrôle sur la base
d'une série de critère.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Cette approche suppose que les banques sont capables de collecter, sauvegarder et analyser
les pertes liées au risque opérationnel. Mais malheureusement les accords de Bâle II ne
proposent aucune méthode de calcul pour les banquesqui adapte cette approche.
La méthode LDA : l’idée générale de LDA (Loss Distribution Approach) est très
simple c’est de modaliser la perte liée au risque opérationnel pour une période donner «n»
etdéduire la valeur en risque.
Ce n’est pas essentiel ici d’entrer dans le détail de la formule mathématique de ses
différentes étapes mais simplement de comprendre l’idée générale
La LDA se base sur une approche actuarielle (fréquence/sévérité) très ancienne utilisée
dans le domaine de l’assurance pour modéliser des problèmes similaires
Pour cette modèle travail il faut fournir deux éléments essentiels le premier élément c’est
la distribution de la sévérité des pertes ou en peut l’appelé aussi lossseverity distribution,
le seconds élément c’est la distribution de la fréquence des pertes ou en peut l’appelé aussi
lossfrequency distribution .ces deux distributions qui formes l’historique de pertes sont
combiner par une technique Monte Carlo afin d'obtenir la distribution de la perte totale.
Celle-ci étant le résultat de plusieurs pertes successives, il s'agit d'une perte agrégée
aggregateloss distribution, A partir de la perte totale, on dérive ensuite la perte attendue ou
moyenne (expectedloss) et la perte exceptionnelle (unexpectedloss), pour un niveau de
confiance donné.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
La collecte de données se fait sur la base des incidents, et leur analyse va permettre
d’établir une courbe de distribution de fréquence et une deuxième courbe de distribution de
sévérité des pertes. Une fois obtenues, ces données vont être combinées dans une
simulation de type Monte Carlo qui permettre d’estimer les pertes attendues (moyenne) et
les pertes inattendues (écart type).
L’un des principaux objectifs qui encourage les banques de découvrir et implanter cette
approche est de se doter d'un outil permettant de faire le lien entre la mesure et la gestion
du risque opérationnel. Cette méthode consiste d’attribuer n score a chaque catégorie de
risque et pour chaque linge de service. Puis allouer la capitale sur le bas des scores établie
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
L’évolution du risque doit se focaliser sur les vecteurs de cette vulnérabilité, celle-ci
provient pour l'essentiel des facteurs de risque sous-jacents, qui réduisentle niveau durisque
opérationnel etimpose une bonne lisibilité de l'exposition du portefeuille de la banque aux
différents facteurs de risque préalablement définis
Source : https://www.memoireonline.com/_Contribution-du-contrle-interne--la-gestion-
des-risques-operationnels-dune-banquecas-de-la9.html
A- Approche Top-Down
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Grâce à cette approche, on peut envisager un schéma dans lequel le montant alloué en
fonds propres pour couvrir le risque opérationnel serait égal :
B-Approche Botton-Up
Sont principe général c’est de faire calculer le besoin en capitale réglementaire.Il ne part
pas général pour aller au particulier, mais se concentre d’entrer sur les entreprises sous-
évaluer et a fort potentiel
Cette approche est très utile pour comprendre la nature des risques opérationnels et de faire
un contrôle interne. Elle a une forte valeur ajoutée car elle intègre des cartographies des
risques
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
CONCLUSION
Le risque opérationnel représente un risque majeur pour l’activer bancairecar il est un
élément totalement aléatoire et non mesurable.Il estune entrave au développement
bancaire.Il faut trouver une solution pour le transformer comme un objet identifiable et
mesurable. Pour cette raison la banque doit mettre en place une gestion pour calculer ces
risques
La gestion du risque opérationnel constitue une tâche cruciale pour les régulateurs
bancaires et les dirigeants des banques. Ceci nous amène à étudier avec plus précision
l'application de deux de ces méthodes dans le système bancaire en Tunisie.
Ainsi dans le troisième chapitre nous avons parlé sur la cartographie du risque car il
représente une étape clé pour une gestion efficace. En fait la mise en place d’une
cartographie devient une nécessité pour les banques. Elle permet de gérer les risques afin
les atténuer.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
CHAPITRE 3 :
Elaboration d’une cartographie de
risque lié au processus de financement
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Introduction :
Dans ce chapitre, nous présentons, en premier lieu, les différentes techniques de couverture
qui permettront de diminuer l’impact de certains risquesopérationnels.En deuxième lieu,
nous élaborons une cartographie du risque lié au processus de financement.
Pour cette raison Amen Bank mis en place un plan qui sert a :
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
La continuité des activités est un élément très important dans la constitution d’une
diapositive efficace de la gestion et la maitrise du risque opérationnel.
Son rôle est d’assurer les mêmes prestations de services attendus par les clients en cas de
survenance d’un événement imprévu comme par exemple panne matérielle ou logicielle,
indisponibilité des moyens de communication, accident, conflit social, tempête,
inondation…
Dès que la cartographie est bien établie, elle donne au gestionnaire une connaissance
parfaite de la banque en question, notamment ces activités, l’ensemble des risques, et ses
moyens financiers et humainsdisponibles, pour faire analyser chaque catégorie de risqueset
l’identifier.
Seuls les risquesayant un impact faible impact sont prenne en considération pour éviter
toutes sortes de problèmes liés aux ressources de la banque.
Aprèstoutes les études effectuées auprès des opérationnels, la banque doit bien déterminer
ses propres moyens de réaction en cas de la survenance d’une crise.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Plan de crise : lors de la réalisation du risque, le plan de crise doit être fonctionnel
c’est à dire prêt à assurer au mieux sa tâche. L’objectif étant de gérer l’incident
avec un maximum d’efficacité, réunir le conseil d’administration et la direction
générale pour parvenir à prendre les décisions les plus pertinentes.
Plan de fonctionnement en mode dégradé : dans cette étape, il faut prévoir toutes
les dispositions pour assurer un fonctionnement quasi-normal de l'activité et
déterminer les ressources qui doivent être disponibles sur le site de repli quelques
jours après le sinistre.
Plan de retour à la normale : le délai de retour et dépend de plusieurs facteurs
comme l’impactdu sinistre sur la disponibilité des ressources, le système, et les
données.
Le plan de continuité doit êtretoujours actualisé de façon périodique afin de s’assurer que
les collaborateurs connaissent et maîtrisent le dispositif pour savoir réagir de la manière la
plus adéquate en cas de sinistre réel.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Elle peut être définie comme : « un acte de gestion qui a pour objet de responsabiliser les
acteurs de l’entreprise et de définir avec précision le niveau des responsabilités ».La
délégation de pouvoir a pour objectif d’éviter qu’une personne cumule les fonctions
d’engagement, d’enregistrement et de contrôle dans un même processus opérationnel.Elle
permet ainsi de prévoir une distinction nette entre celui qui décide et celui qui exécute,
entre celui qui opère et celui qui valide, tout en offrant une garantie d’un contrôle
indépendant et permanent sur une activité.
C’est un ensemble des règles auxquelles est soumis tout le personnelau sein d’Amen Bank.
C’est un exercice obligé pour lutter contre tout acte illégal ou frauduleux. En effet chaque
banque a sa formule de charte
Une utilisation optimale de cet outil est conditionnée par le respect et l’adhésion de tous les
collaborateurs à ces chartes.
A- la rétention de risque
SELON ANTOINE SARDI,« Le risque peut être refusé car jugé inacceptable. Mais il peut
être accepté pour différentes raisons : L'impact est jugé négligeable ; le coût de la parade
est supérieur au bénéfice anticipé ; il est une source de profit ; il est inévitable. Le risque
est souvent accepté, mais avec une limite. La première décision consiste donc à déterminer
le degré d'acceptabilité du risque en fonction des conséquences qu'il peut produire1 »
B- la constitution de provision
C’est de constituer des provisions qui sont constitué d’avance pour faire face au sinistre
imprévu. Ainsi, les montants provisionnés seront affectés à un compte spécifique et fasse
l’objet de placement conservant une liquidité appropriée en cas de sinistre.
La banque recourt aux emprunts pour couvrir un sinistre qu’elle n’a pas pu ou voulu
transférer à l’assurance. Cette méthode a un impact financier très lourd.Pour cette raison, la
banque peut adapter d’autre moyen qui sont moins risqué et plus simple tel que la
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
souscription à une police d’assurance pour se prémunir contre les événements extérieurs
comme les incendies, les séismes, les maladies comme le covid-19.
Malgré, la diversité des outils de couverture interne que nous avons cités ci-dessus,
Amen Bank ne peut pas couvrir toute seule tous les risques opérationnels inhérents à
son activité. A cet effet, elle aura besoin d’autres outils, à savoir les outils de
couverture externe.
II LA COUVERTURE EXTERNE
C’est de transférer le risque à un tiers qui dispose des moyens et des compétences plus
adaptés et plus performantes à sa gestion et qui accepte de les assumer (externalisation), ou
de modifier l’impact qui sera partiellement ou totalement assumé par un tiers contre
rémunération (le cas des assurances).
Le comité de bale reconnait l’assurance comme « technique d’atténuation aux fins des
exigences de fonds propres réglementaires. »
A-L’assurance traditionnelle
Dans ce type d’assurance la banque ne gère pas directement le risque luis même, le contrat
d’assurance traditionnelle permet de définir la nature des objets ou personne couverte,
prime…etc.
Pour le gestionnaire des risques opérationnels, il est tenu de faire le parallèle entre les
risques identifiés et les contrats d’assurance existant, afin de s’assurer que la couverture est
adaptée et répond aux exigences de la politique des risques définie.
Pour chaque risque identifier dans la nomenclature interne, les gestionnaires des risques
opérationnels doivent préciser s’il est couvert par l’assurance, sous quelles resserves, quel
est le niveau de franchise.
B- les captives
Ce type est créé par les grands groupes bancaires pour couvrir les risques, sont des filiales
d’assurance et de réassurance ont pour objectifs de :
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Lorsque la banque n’arrive pas à maitriser le cout de certaine activité qui ne sont pas au
cœur de son métier, mais qui sont considérés comme importantes car ils influent sur
sonenvironnement interne. Dans cette situation, la banque recourt à « l’externalité » à fin
d’éviter le risque opérationnelle.
Grâce àcette externalisation, la banque peut gainer des profits et, le seulinconvénient
majeur auquel est exposée la banque dans l’avenir est la perte de savoir-faire de la tâche
qu’elle aura sous-traitée et deviendra, par ce fait, dépendante de ses prestataires.
La cartographie des risques demeure un outil indispensable pour identifier les risques
potentiels à chaque niveau de la banque selon une approche retenue
Pour construire un système de risque opérationnel, il faut identifier les facteurs de risque
opérationnel interne ou externe. Pour cette raison la banque doit décompose ses activités en
macro et micro processus. Amen Bank a plusieurs activités mais notre travail se concentre
seulement au métier de « Financement d’entreprise ».
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
1) La réception de la demande
2) L’étude du dossier
3) La prise de décision
C’est la phase initiale qui détermine la recevabilité de la demande il doit répondre au choix
des produits et des clients selon la politique de financement de la banque.
1-2-ETUDE DU DOSSIER
Cette étape se base sur l’étude de la situation de débiteurs. Durant cette phase le banquier
(charger clientèle) doit faire un diagnosticfinancier et économique du
client.L’identification des risques dans cette étape revient à les détecter dans les différentes
tâches suivantes : Ouverture du dossier de financement, analyse du secteur d’activité du
client ainsi que sa situation financière et le risque associé.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Dans cette phase, deux décisions possibles soient accepter le dossier ou lerefuser.
Si la demande de financement est acceptée : soit le dossier est accepté sans conditions,
dans ce cas le contrat sera signé et envoyé au service compétent pour enregistrement.
Sinon la banque informe le client des différentes conditions avant de signer le contrat :
demande de garanties supplémentaires, un échéancier de remboursement spécifique.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Cette phase reliée avec toutes les activités relatives au classement des dossiers et le suivi
de ces derniers par les chargés de la clientèle. Il doit suivit ces dossiers d’une façon
régulière afin d’atténuer les risques potentiels
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Cette évaluation se base sur une analyse quantitative et qualitative pour mieux comprendre
et estimer la probabilité et la gravité de son occurrence. Cette phase consiste à estimer les
risques en terme de fréquences et d’impact en nous basent sur deux échelles qualitative a
cinq niveaux
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Occasionnel : il est possible que le risque survienne : une ou plusieurs fois par
semestre
Fréquent : le risque se réalise trop souvent : une ou plusieurs fois par mois
Très fréquent : le risque se réalise très fréquemment : une ou plusieurs fois par
semaines
L’évaluation se traduit dans le calcul de la criticité de chaque risque afin le hiérarchiser sur
la cartographie, elle se détermine selon la formule suivante
Criticité = Fréquence
*Impact
Son objectif est de maitriser le risque à travers sa présentation matricielle. Il occupe une
place primordiale dans la gestion des risques
Selon Merlier, la cartographie consiste à associer aux processus modélisés, les événements
de risques qui peuvent entrainer une perte en donnant pour chaque couple ainsi recensé une
vision des impacts possibles et le degré de maitrise estimé. Cette définition peut être
complétée par celle de Bernard qui stipule que la cartographie des risques est une
composante du processus de gestion des risques
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Il s’agit de formaliser le risque sur la carte pour faciliter la lecture. La matrice des risques
est illustrée par la figure ci-dessous
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Risque faible
Risque moyen
Risque élever
Numéro (1) regroupe les risques qui ont une faible probabilité; même s'ils apparaissent, ils
n’ont pas un impact important. Il revient tout simplement de contrôler ces risques afin
qu'ils ne se reproduisent pas de manière répétée.
Numéro (2) regroupe les risques qui ont une probabilité plus faible mais un grand impact,
ces risques sont suivis quotidiennement.
Numéro (3&4) regroupe les risques qui ont une très forte probabilité.Ces risques sont
inacceptables et nécessitent que la banque prenne des mesures immédiates pour les
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
maîtriser rapidement. Ce sont des risques qui apparaissent peu mais dangereux pour le bon
fonctionnement du dispositif.
Conclusion :
Elle identifie les zones à haut risque au sein des banques et les
traiter attentivement pour protéger les ressources et contribuer à
améliorer la performance bancaires c’est une étape clé pour une
gestion efficace. En fait la mise en place d’une cartographie devient
une nécessité pour les banques.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
CONCLUSION GENERALE
Le risque opérationnel est considéré comme un élément aléatoire, non mesurable et aux
caractéristiques omniprésentes. Il représente un obstacle au développement du secteur
bancaire, il doit donc être transformé en un élément identifiable, mesurable et
quantifiable. Les banques doivent prendre des mesures efficaces de gestion, et doivent
également contrôler les pertes et renforcer les systèmes de contrôle des risques.
Une fois identifié et quantifié, le risque opérationnel doit faire l’objet d’un dispositif de
gestion et d’atténuation, dans cette optique, le dispositif de contrôle interne et externe
constitue un élément fondamental en matière de maitrise des risques opérationnels
Nous pouvons dire que les banques n’ont pas développé la gestion et la maitrise du
risque opérationnel. Elles devront dans l'avenir consacrer encore bien des efforts et
intégrer le risque opérationnel dans leur processus de gestion pour mieux le maîtriser et
le réduire.
La gestion du risque opérationnel est très récente dans les banques. Elle se développe
dans l’univers bancaire à travers ses propres outils de mesure et ses propres procédures
de contrôle.
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Bibliographie
kharoubi C & thomas P. (2013), analyse du risque de crédit, RB édition, paris, p70.
7 Henri J, opcit, p 34
6 Henri J. (2001), « management des risques bancaires », édition Afges, paris, p 31 ;
7 Henri J, op.cit, p 34
Antoine Sardi, « Audit et contrôle interne bancaire », Editions AGFES, Paris, 2002,
page186. »
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
SECTION1 :
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Bibliographie ……………………………………………………………………………………………………………38
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CHAPITRE 3: élaboration d’une cartographie de risque lié au processus
Annexe
Annexe : Questionnaire d’évaluation des risques opérationnels potentiels
Comment estimez-vous l’impact qualitatif des A quelle fréquence estimez-vous l’occurrence cet événement
risques présentés dans la colonne 1 ? de risque ?
Majeu Fort Moye Modéré Faible Très rare Occasionnel Fréquent Très
r n rare le fréquent
Garantie
insuffisant
pour le
financement
Non-respect de
l’engagement
par le client
Mauvaise
analyse de
risque
Fraude
Informations
erronées sur
l’activité du
client
Mauvaise
étude
économique du
client
Omission de la
comptabilisatio
n du crédit
Défaillance du
système
informatique
Perte de
dossier
Validation
d’un Dossier
incomplet ou
non conforme
Mauvais étude
de la garantie
Mauvaise
classement de
dossier
Non
remboursement
de client
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