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Td n°6 – Macroéconomie

1) Une banque commerciale lorsqu’elle accorde un crédit classique, vérifie que les revenus de
l’emprunteur ce qui constituent la garantie principale du crédit. De plus, le montant du crédit
est généralement entre 85% et 95% du montant total de l’achat, et enfin le bien est
hypothéqué ce qui fournit une garantie additionnel.
2) Aux Etats-Unis lorsque le prix de l’immobilier augmente, les ménages peuvent à nouveau
bénéficier d’un crédit à la consommation (dont la valeur dépend de l’augmentation de leurs
bien immobilier) à condition que le banquier puisse saisir le bien et le vendre aux enchères
en cas de non-paiement. En France ce genre de mécanisme n’existe pas.
3) Si un emprunteur fait défaut sur le bien, la banque saisie le bien se qui lui permet de se
rembourser et de ne pas enregistrer des pertes à son actif.
4) La différence entre les crédits classiques et les crédit subprimes sont la qualité du prêt. Un
crédit subprime possède un taux d’intérêt supérieur, ce genre de crédit est donc réservé à
une clientèle plus modeste et plus vulnérables, et enfin les banque admettait que le service
du prêt puisse aller jusqu’à 50% des revenus de l’emprunteur.
5) Une première période fut courte de 2ans, seuls les intérêts sont payés, sur cette période le
taux d’intérêt était avantageux et généralement fixe et faible, ainsi le service de dette est
léger, plus ou moins au prix d’un loyer, et ainsi au lieu de louer un appartement autant payer
le même prix mais qu’on soit propriétaire.
La deuxième période fut beaucoup plus longue, entre 18 et 30ans, à cette période les banque
réinitialise les taux. Elles proposent des taux variable indexés sur les marchés plus une
marge, de plus le service de la dette devient plus lourd, le débiteur peut rapidement
rencontrer des difficultés. Ce qui a été le cas et qui implique donc la saisie du bien de
l’occupant. IMPORTANT Les taux pouvaient atteindre jusqu’à 30%
6) La multiplication de défaillance à remis en cause l’équilibre économique du modèle car,
lorsque cela restait des cas isolé le système restait viable mais à partir du moment ou
beaucoup de cas commence à se déclarer alors cela accélère le mouvement à la baisse des
prix de l’immobilier.
7) Fannie Mae et Freddie Mac sont deux principales agences privée mais garantie par l’état qui
remplissent un rôle de refinancement, ces deux agences rachètent aux banques
commerciales les crédits immobilier que celles-ci ont engagé, ensuite le portefeuille acquis
est revendu soit par emprunt soit revendu sur les marchés par titrisation.
8) Titrisation : Transformation des créances détenues par une banque en titres négociables.
La titrisation est donc le refinancement des banques qui ont octroyés des crédits subprimes
par l’intermédiaires des marchés
(En gros, prends tous les crédits qu’elle possède puis fait des lots en fonctions de thème
(immobilier…))
9) Les MBS sont des obligations émise par des grandes banques, pour financer et pvr racheter
des crédits immobiliers subprimes aux banques, après que celle-ci les aient transformés en
titre financier.
(adossés aux crédits subprimes, ils sont découpé en tranches, à risque et à rendement
décroissant en trois catégories : equity, mezzanine et senior)
10) Les CDS (Crédit Default Swap) sont des produits dérivés qui jouent le rôle d’assurance. Ils
permettent de se protéger contre le non-remboursement d’une dette. (D’après la
Financepourtous)
On peut détenir un CDS sur une dette sans détenir la dette. Je peux avoir un CDS sur la dette
public grec (la société d’assurance qui j’ai acheté ce CDS s’engage à m’indemniser si la Grèce
fait faillite)
11) La création de société ad hoc servant à la titrisation permet aux banques de développer leurs
activités sans devoir augmenter leurs fonds propre, ce qui augmente leurs rentabilité
(Les sociétés ad hoc car elles ont fait appels au SIV, qui perçoit les flux d’intérêt et de
principal liés aux mêmes crédits, et aux CDS, une garantie obtenue auprès d’une compagnie
d’assurance qui couvre le risque de non-paiement des titres adossés au crédit.)
12) Les trois risques sont
a. Une dégradation des crédit sous-jacents.
b. La faillite de la banque aillant accorder les crédits sous-jacents
c. Un changement psychologique des investisseurs, en raison de la complexité des
produits, si les investisseurs commencent à avoir un doute sur la valeur des MBS
celle-ci peut baisser très fortement, car il est difficile pour lui d’avoir une idée précise
de la valeur réelle de ces titres
(Les 3 risques qui peuvent entraîner une chute de la valeur des MBS sur les marchés financier
sont le risques des crédits cédés, la banque évacuant les crédits par le biais de la titrisation et
la structuration des crédits regroupé par tranche)
13) Elles ont fait faillite par ce qu’elles ont placés leurs actifs dans des MBS, en d’autres termes
leurs actifs déprécié est devenu inférieur à leurs passifs

Actif Passif
RB FP
Crédits
Placement en MBS DC
L’actif devient inférieur au passif et donc la petite banque fait faillite
14) Pour les grandes banque, deux cas de figures se sont présenté :soit une banque créatrice
d’un SIV mettait à disposition des lignes de refinancement appelable encas de contraction du
marché et réintermédiait indirectement les actifs dudit SIV
Soit elle rachetait les subprimes émit par les lesdits SIV, les pertes étaient financés par une
ponction sur les réserves. En cas d’insuffisance de celles-ci il fallait une augmentation de
capital et donc des fonds essentiellement asiatiques sont devenus des actionnaires
significatifs de très grandes banque européennes.

Analyse graphique :

Les 4 graphiques montrent que la crise de 2008 puis les règlement qui les ont suivi ont mis un terme
à certaines transformations dans le secteurs bancaire depuis 30ans en France. Les principaux groupes
bancaires semblent avoir définanciarisé leur bilan par rapport à la période avant les subprimes. En
effet même si les actifs financiers continuent de représenter 25,5% du bilan cumuler des grandes
banques, ces banques possèdent aujourd’hui moins de titre financiers à l’actif de leurs Bilan
qu’avant. En 10ans le montant des titres financiers disponible par ces groupes bancaires à diminuer
de 1150M d’€. En revanche l’activité bancaire traditionnelle (crédit au ménage et aux entreprises) à
augmenter de 700M d’€. Cette évolution est globalement la conséquence du changement des
réglementations s’appliquant.

A l’accord de Bâle III s’appuie sur un objectif de diminution des risques financiers. Par exemple les
exigences de capitaux propres ont été accrues (au passif) pour faire face à d’éventuels pertes à l’actif
en cas de baisse des cours des titres financiers. En outre les réglementation ont rendu plus coûteuse
la détention d’actif financiers à l’actif en modulant le niveau de fond propre selon le degré du risque
des actifs détenus (Les actifs financiers qui ont une valeur plus volatile que les actifs qui ont des
créances sur l’économie entraine des exigences de fond propres plus important)

On constate sur les actifs des cinq plus grands groupes bancaires français en 2018 sont plutôt
équivalent en titres financiers (25%), prêts aux ménages (25%), prêts aux entreprises non financière
(20%) et autres (20%) tandis que les dépôts auprès de la BCE sont moins importants (8%)

Par ailleurs le passif des cinq plus grands groupes bancaires en France en 2018 sont de l’ordre de 50%
de dépôts clients, de 20% de titres financiers, 13% titres de dettes et obligations, capitaux propres de
6% et enfin Autres de 13%

Sur le graphique 40, on constate une valeurs négative très forte, 1 117m d’€ correspondant aux actifs
financiers détenus à des fins de transaction. Et en valeurs positive 4 valeurs plutôt haute qui sont :
autres prêts et créances (190M), prêts et créances sur les ménages (329M), prêts et créances sur les
grandes entreprises (365M) et enfin, trésorerie et comptes à vue auprès de banque centrales (366M)

On voit donc grâce à ce graphique que même si le pourcentage de Dépôts auprès de la BCE est très
faible il équivaut en M d’€ au prêt et créances sur les Ménages et aux prêts et créance sur les grandes
entreprises.

Sur le graphique 41, On constate que les dépôts autres que ceux d’établissement de crédit s’élève à
1 186M d’€ et qu’en valeurs négative les dépôts d’établissement de crédit sont de -479M d’€ et de
passifs financiers détenus à des fins de transaction est de -974M d’€

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