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Le risque d'insolvabilité

dans le secteur bancaire

réalisé par: encadré par:


ADERRAS Asmaa Mr BOUDCHICHE
ABKARI Khaoula Mohamed
BEGHDADI Marouane
AOURAGH Mohamed
BEN CHEIKH Zakariyae
Table de matière :

Remerciements : ...................................................................................................................1
Introduction :........................................................................................................................2
Problématique : ....................................................................................................................3
Cadre de référence : .............................................................................................................4
Etude de cas : ........................................................................................................................6
1 PRESENTATION DU SECTEUR :.................................................................................6
1.1 Définition .................................................................................................................6
1.2 Les différents types de banques ................................................................................6
1.3 Les grandes catégories qui constituent une Banque : .................................................7
2 PRESENTATION DE LA BANQUE POPULAIRE : ......................................................7
3 Les risques majeurs pour les banques : ............................................................................8
4 Le risque de contrepartie (insolvabilité) : ....................................................................... 10
4.1 Définition : .............................................................................................................10
4.2 Mesure de la contrepartie :...................................................................................... 11
5 Comment la banque populaire gère le risque crédit ? ..................................................... 12
Méthode de recueil des données : ....................................................................................... 15
Conclusion .......................................................................................................................... 17
Bibliographie ...................................................................................................................... 18
Remerciements :

La réalisation de ce rapport a été possible grâce au concours de plusieurs personnes à qui nous
voudrions témoigner toute notre gratitude.

Nous souhaitons tout d'abord remercier notre professeur, Monsieur BOUDCHICHE


Mohamed, pour son encadrement, sa disponibilité, son aide et surtout ses judicieux conseils, qui ont
contribué à alimenter notre réflexion ainsi que la qualité de son enseignement, qui a contribué
positivement à la réalisation de ce projet.

A Mr BOUDCHICHE Mohamed, de façon générale, nous tenons à vous exprimer notre


immense gratitude de nous avoir initié à l’univers de l’exploration et l’interprétation des données, de
nous avoir donné goût à cette matière et de nous avoir toujours encouragé à appliquer sur le terrain les
acquis théoriques appris au niveau du cours.

En espérant que notre travail soit à la hauteur des attentes de notre professeur.

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Introduction :

Les banques, alimentant le cœur de notre économie, fonctionnent de manière complexe.


Le système bancaire est assez particulier par son fonctionnement et les conséquences qu’il peut
engendrer sur l’économie mondiale. Ayant la dette au cœur de ses activités, puisqu’elle
représente les ressources prêtées au client ; ainsi tout crédit est une anticipation de recettes
futures qui comporte le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement
ou bien seulement un remboursement partiel n'ait lieu à l'échéance. Ce risque d'insolvabilité est
essentiel dans l'activité de la banque dont de première importance ainsi le crédit n'est accordé
que lorsque le banquier estime que la probabilité d'un remboursement dépasse la probabilité de
non remboursement.. Donc un risque de subir à une perte dans l'hypothèse où la contrepartie se
révélerait dans l'incapacité de faire face à son engagement.
Les banques face à cette situation et l’augmentation l'importante des risques dans un
environnement instable (crise des subprimes, covid19…), et la nécessité d’une limitation à leur
création de monnaie instaure un rationnement de crédit. Il varie :
Selon les demandeurs : Le risque varie selon le ménage, le gouvernement, l'entreprise ou une
autre institution financière. Les demandeurs d’un même secteur ne courent pas les mêmes
risques.
Selon sa destination :le risque varié selon la partie à qui on va accorder ce crédit : crédit à la
consommation, au logement de capitaux ou de trésorerie ou d'un crédit d'investissement.
De ce fait, les établissements de crédit décrivent de manière claire et précise la manière
dont ils gèrent le risque de crédit, la dette n’est pas seulement un mode de financement mais est
au cœur de l’activité puisqu’elle représente les ressources prêtées au client et qui génèrent le
Produit Net Bancaire. Banque de détails, banque d’investissement, bancassurance…les
banques diversifient de plus en plus leurs activités et nous avons pu constater dernièrement
qu’un disfonctionnement interne, ou plutôt une soif de toujours plus d’argent, a conduit à un
bouleversement des grandes institutions entraînant dans leur sillage les banques de plus petite
taille. À la suite de cette crise qui a fortement impacté l’économie mondiale, de nouvelles
réformes ont été instaurées pour renforcer les normes de Bâle II. Ces réformes visant à réguler
d’avantage le système bancaire, apparaîtront sous le nom de Bâle III et appliquées
progressivement entre 2013 et 2019 et viennent renforcer les mesures de gestion des risques.

À la suite de cette crise et à la nature de l’activité bancaire intrinsèquement porteuse de

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risques. Les banques vont alors avoir besoin de s’adapter à ces réformes ce qui va changer de
façon significative leur politique de prêt.
Nous verrons dans un premier temps une présentation des différents risques ( le risque
SYSTEMIQUE, LE RISQUE DE CONTREPARTIE, RISQUE DE MARCHE ET RISQUE DE CREDIT)
Par la suite, Nous verrons comment ces nouvelles réformes viennent compléter celles de Bâle
II après une crise déclenchée par une crise des subprimes et un emploi abusif de la titrisation.
Nous verrons enfin une étude de cas de la Banque Populaire afin de comprendre comment les
banques se projettent dans ce futur incertain et comment leurs activités vont être modifiées par
la mise en place ces nouvelles réformes.

Problématique :
Comme nous avons cité dans l’introduction, le monde des banques est un monde
complexe et cette complexité provient essentiellement d’un environnement instable te
vulnérable.

Le secteur bancaire est très risqué, dès qu’un banquier accorde un prêt à un client, il
court le risque que ce dernier n’honore pas ses engagements relatifs au service de la dette. C’est
un risque qui constitue une problématique majeure pour les institutions bancaires, et qui est
considéré parmi les plus importantes causes des problèmes financières dans le monde des
affaires.

Au Maroc, le secteur bancaire constitue l’un des principaux secteurs d’économie


national et la banque est un agent économique qui joue un rôle très important dans le circuit
économique. Plusieurs risques sont présents sur le secteur bancaire, mais le plus grand risque
que peut confrontée une banque est le risque est le risque de crédit qui constitue une source de
risque pour les institutions financières et même pour l’économie national, du fait que
l’économie marocaine est une économie consommatrice et qui repose beaucoup sur les crédits
de financement. Le secteur bancaire a connu une évolution en ce qui concerne la concurrence,
du fait que chaque banque fait un grand effort en présentant les meilleures offres possibles afin
de garder sa clientèle satisfaite et fidèle et pour cibler des nouveaux clients, et les banques
marocaines sont en mesure de fournir plus d’effort et proposer une chaine de produits et de
service semblables à ceux des pays les plus développés.

Plusieurs travaux de recherches ont été appliqués pour avoir la meilleure méthode qui
détectera à l’avance la bonne clientèle de la mauvaise, et cela dans l’objectif ultime d’éviter la

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survenance d’un risque de crédit qui est considéré, par nature, entre autres, un risque
systémique.

Le risque de crédit représente la composante principale de l’activité de la banque, malgré


sa position risquée, et c’est la raison de l’existence des banques, ce risque est une source de
profit des banques. De ce fait le risque n’est pas de prendre des risques mais plutôt d’en prendre
mal ou trop les contrôler.

En annonçant ce sujet plusieurs questions se posent : Que désigne-t-on par le risque de


crédit ? Quel sont les différents types de risques que peut confronter une banque ? Est-ce vrai
que le risque de crédit est le plus grand risque pour les banques ? Si oui quels sont les risques
liés au crédit ? Comment sont-ils assurés ? Quelle sont les différentes méthodes pour gérer leur
risque ? Comment la Banque populaire fait elle face à ces risques ?

Cadre de référence :
Le secteur bancaire joue un rôle très important dans l’économie national. Toutes les
banques ont un seul objectif principal est de réaliser des profits à travers toutes ses activités,
parmi lesquelles on cite l'activité d'octroi du crédit, qui est la principale activité, cette dernière
implique de grande influence sur la rentabilité de la banque puisqu'elle génère un risque
bancaire majeur qui est le risque d'insolvabilité, d’où l’importance des mesures et gestions des
risques d’insolvabilité.

Le risque d'insolvabilité d'une institution financière résulte de ses choix d'investissement,


de financement et de capitalisation. Ainsi, le risque d’insolvabilité est le risque qu’un client
débiteur d’une facture se mette dans l’incapacité d’en effectuer le règlement, de façon
volontaire en faisant trainer le règlement, ou bien de façon involontaire s’il est placé sous
procédure collective.

Afin de pallier les risques d’insolvabilités les entreprises mettent en place des solutions
d’assurance-crédit ou d’affacturage, qui indemnisent le fournisseur dans les cas où les clients
débiteurs se trouvent en incapacité de paiement. De plus le transfert du risque de crédit est
un outil important permettant aux banques de gérer leur exposition au crédit risque.

Les banques doivent être en permanence solvables, c’est-à-dire pouvoir faire face à
leurs engagements à tout moment. En effet, si les clients de la banque qui ont déposé chez elle
leur argent (dépôts à vue) doute de sa solidité financière, ils risquent de perdre confiance et de

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retirer leurs dépôts, précipitant la banque (et tout le système s’il s’agit d’une banque importante)
dans des difficultés majeures.
C’est pourquoi La Banque des Règlements Internationaux (BRI) dont le siège est à Bâle
(Suisse) a établi des ratios de solvabilité que toutes les banques doivent respecter.

L’objectif du ratio de solvabilité est de fixer une norme minimale de fonds propres
destinés à couvrir les risques de contrepartie et d’insolvabilité. Il instaurait donc un rapport
minimal entre les fonds propres détenus par un établissement bancaire et les engagements
pondères en fonction de leurs risques. Dissocier les établissements bancaires en fonction de leur
risque bilanciel trouve sa justification dans l’activité d’intermédiation et ses corollaires, les
risques de d’illiquidité et d’insolvabilité.
Ainsi ; le risque d’insolvabilité d’une institution financière résulte, d’une part, des
réalisations des risques qu’elle est susceptible de porter à travers L’ensemble de ses activités
et, d’autre part, de sa capacité à les absorber. Dans ce contexte, deux aspects ont fait l’objet
d’une attention particulière :la capitalisation, qui va déterminer la capacite´ d’absorption des
pertes de l’institution financière, et la taille, qui est susceptible d’induire des comportements
face au risque spécifiques. Comme le cas des crises qui sont alors des évènements aléatoires
sans lien avec les évolutions économiques, elles sont fondées sur des croyances auto-
réalisatrices. Le modelé s’attache à démontrer les risques de paniques bancaires du côté du
passif des bilans bancaires, il n’aborde pas les risques liés aux crédits et a l’insolvabilité des
débiteurs. Il s’agit ici d’un phénomène de panique qui peut rendre la banque illiquide et non
d’une faillite liée à l’insolvabilité et a l’impossibilité de respecter des promesses de paiement.

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Etude de cas :

1 PRESENTATION DU SECTEUR :
1.1 Définition
Une banque est une entreprise qui gère les dépôts et collecte l'épargne des clients,
accorde des prêts et offre des services financiers. Elle effectue cette activité en général grâce à
un réseau d'agences. Cette institution financière doit posséder une licence pour pouvoir exercer,
laquelle est délivrée par un État et validée par des institutions spécifiques. Les banques, non
seulement exercent le « commerce de l'argent », mais sont également les organismes qui
produisent de la monnaie. Selon l'adage « les crédits font les dépôts », tout crédit accordé par
une banque augmente la masse monétaire en créant un dépôt bancaire (monnaie scripturale) de
montant équivalent, et tout crédit remboursé réduit la monnaie en circulation.

Les banques marocaines sont en mesure de proposer une chaine de produits et de


services semblables à ses congénères étrangers. Ce secteur a connu un grand saut dans le monde
de la concurrence où chaque banque fait plus d’effort en présentant les meilleures offres
possibles afin de garder sa clientèle fidèle et en cibler des nouveaux clients. C’est un secteur
très risqué, dès qu’un banquier accorde un prêt à un client, il court le risque que ce dernier
n’honore pas ses engagements relatifs au service de la dette. C’est un risque qui constitue une
problématique majeure pour les banques et les institutions financières, et qui est considéré
parmi les plus importantes causes des problèmes financières.

1.2 Les différents types de banques


L'ensemble des banques, chapeauté par la Banque Centrale, forme le système bancaire zone
monétaire. On distingue ainsi différents types de banques selon leur rôle :

 La banque de détail (travaille essentiellement avec ses clients, particuliers et


entreprises). On peut distinguer la banque privée (particuliers) et la banque
d'entreprise, souvent deux départements de la même banque.
 La banque d'investissement travaille essentiellement sur le marché financier.
Toutefois les banques de détail et d'investissement sont généralement de simples filiales
de groupes bancaires communs, qui souvent s'occupent aussi d'assurance et d'autres
activités financières.
 La Banque Centrale comme BANK ALMAGHRIBOU la Banque de France ou la
Banque Centrale Européenne a pour rôles de réglementer et superviser les opérations
des différentes banques, en veillant notamment à leur solvabilité vis à vis des déposants

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et en particulier de superviser la production de monnaie par ces banques, et d'en réguler
l'usage via les taux d'intérêt directeurs. La théorie économique y voit un moyen
d'affecter la croissance, via l'incitation à l’épargne ou à la consommation, et d’agir sur
l’inflation.

1.3 Les grandes catégories qui constituent une Banque :


 Les activités de la banque de détail : Celle-ci s’adresse à la clientèle des particuliers,
des professionnels et des entreprises. C’est un réseau d’agence, comme vous pouvez en
voir partout. L’objectif est de collecter l’épargne pour financer l’économie. Elle
s’occupe également de la gestion de moyens de paiement.
 Les activités de la banque de financement et d’investissement (BFI) : Les opérations
financières comme les introductions en Bourse, les fusions acquisitions des sociétés, les
émissions de titres ou de produits financiers et les opérations de vente et de trading sur
les marchés constituent les activités spécifiques à la BFI.

En gros, cela représente plusieurs activités dédiées aux entreprises internationales et aux
marchés financiers. Ces banques font parties de grands groupes bancaires universels mais elles
ont leur organisation et leurs personnels propres.

 La gestion d’actifs qui est le segment responsable de la gestion des fonds de la clientèle
et qui propose des placements aux investisseurs ou à la clientèle aisée, notamment pour
la banque privée.

2 PRESENTATION DE LA BANQUE POPULAIRE :


La Banque Populaire est introduite au Maroc au début des 1926, plus exactement par le
Dahir du 25 Mai 1926 qui porte sur la création du modèle organisationnel de la Banque dans
les grandes villes du pays. En 1961, la banque populaire du Maroc a connu une refonte à travers
le Dahir du 28 février. En 1972, la Banque Populaire a pu ouvrir à l’internationale, à Paris plus
précisément. 1900 est une année marquante chez la Banque Populaire du Maroc, c’est l’année
de la création des filiales spécialisé. Vers la fin des années 90 et le début des 2000, la Banque
Centrale Populaire « BCP » est devenue une société à capitale fixe ce qui lui a permis d’ouvrir
des Banque Populaire Régionales « BPR ». De nos jours, la Banque Populaire du Maroc est une
institution à trois dimensions : la BPR, la BCP et la Comité directeur « CD ».

Aujourd’hui, la Banque Populaire est constituée de 11 banques populaires régionales et


disposent de plus de 1145 agences par le royaume. Spécialisée dans les activités de banque de

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détail, elle voit également ses parts de marché augmenter en matière de crédits immobiliers et
crédits à la consommation.

3 Les risques majeurs pour les banques :


Les principaux risques pour les banques comprennent le risque de crédit, opérationnel,
de marché et de liquidité. Étant donné que les banques sont exposées à une variété de risques,
elles disposent d'infrastructures de gestion des risques bien conçues et sont tenues de respecter
les réglementations gouvernementales, ainsi que des organismes gouvernementaux, qui
établissent les règlements pour contrer les risques et protéger les déposants.

Pourquoi les risques pour les banques sont-ils importants ?

En raison de la grande taille de certaines banques, une surexposition au risque peut


entraîner une faillite bancaire et affecter des millions de personnes. En comprenant les risques
posés aux banques, les gouvernements peuvent établir de meilleures réglementations pour
encourager une gestion et une prise de décision prudentes.

La capacité d'une banque à gérer le risque affecte également les décisions des
investisseurs. Même si une banque peut générer des revenus importants, le manque de gestion
des risques peut réduire les bénéfices en raison des pertes sur les prêts. Les investisseurs axés
sur la valeur sont plus susceptibles d'investir dans une banque qui est en mesure de générer des
bénéfices et qui ne court pas un risque excessif de perdre de l'argent.

Les principaux risques auxquels sont confrontées les banques sont les risques de crédit,
opérationnels, de marché et de liquidité.

Le risque de crédit :

Le risque de crédit est le plus grand risque pour les banques. Elle se produit lorsque les
emprunteurs ou les contreparties ne respectent pas leurs obligations contractuelles. Un exemple
est lorsque les emprunteurs ne parviennent pas à rembourser le principal ou les intérêts d'un
prêt. Des défauts de paiement peuvent survenir sur les prêts hypothécaires, les cartes de crédit
et les titres à revenu fixe. Le non-respect des contrats obligatoires peut également se produire
dans des domaines tels que les produits dérivés et les garanties fournies.

Bien que les banques ne puissent pas être entièrement protégées contre le risque de crédit
en raison de la nature de leur modèle économique, elles peuvent réduire leur exposition de

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plusieurs manières. Étant donné que la détérioration d'un secteur ou d'un émetteur est souvent
imprévisible, les banques réduisent leur exposition grâce à la diversification.

Ce faisant, lors d'un ralentissement du crédit, les banques sont moins susceptibles d'être
surexposées à une catégorie présentant des pertes importantes. Pour réduire leur exposition au
risque, ils peuvent prêter de l'argent à des personnes ayant de bons antécédents de crédit,
effectuer des transactions avec des contreparties de haute qualité ou posséder des garanties pour
garantir les prêts.

Risque opérationnel : Le risque opérationnel est le risque de perte dû à des erreurs, des
interruptions ou des dommages causés par des personnes, des systèmes ou des processus. Le
type de risque opérationnel est faible pour les opérations commerciales simples telles que la
banque de détail et la gestion d'actifs, et plus élevé pour les opérations telles que la vente et le
négoce. Les pertes dues à une erreur humaine comprennent la fraude interne ou les erreurs
commises lors des transactions. Par exemple, lorsqu'un caissier donne accidentellement un
billet supplémentaire de 50$ à un client.

À plus grande échelle, la fraude peut se produire en violant la cybersécurité d'une


banque. Il permet aux pirates de voler des informations sur les clients et de l'argent à la banque,
et de faire chanter les institutions pour obtenir de l'argent supplémentaire. Dans une telle
situation, les banques perdent du capital et la confiance des clients. Les atteintes à la réputation
de la banque peuvent rendre plus difficile l'attraction de dépôts ou d'affaires à l'avenir.

Risque du marché : Le risque de marché découle principalement des activités d'une banque
sur les marchés des capitaux. Cela est dû à l'imprévisibilité des marchés boursiers, des prix des
matières premières, des taux d'intérêt et des écarts de crédit. Les banques sont plus exposées si
elles sont fortement impliquées dans l'investissement sur les marchés de capitaux ou dans la
vente et la négociation.

Les prix des matières premières jouent également un rôle car une banque peut être
investie dans des entreprises qui produisent des matières premières. À mesure que la valeur de
la marchandise change, la valeur de l'entreprise et la valeur de l'investissement changent
également. Les variations des prix des produits de base sont causées par des variations de l'offre
et de la demande qui sont souvent difficiles à prévoir. Ainsi, pour diminuer le risque de marché,
la diversification des investissements est importante. Les banques réduisent également leurs

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investissements en couvrant leurs investissements avec d'autres investissements inversement
liés.

Risque de liquidité : Le risque de liquidité fait référence à la capacité d'une banque à accéder
à des liquidités pour répondre à ses obligations de financement. Les obligations comprennent
la possibilité pour les clients de retirer leurs dépôts. L'incapacité de fournir des liquidités en
temps opportun aux clients peut entraîner un effet boule de neige. Si une banque tarde à fournir
de l'argent à quelques-uns de ses clients pendant une journée, d'autres déposants peuvent se
précipiter pour retirer leurs dépôts car ils perdent confiance en la banque. Cela réduit encore la
capacité de la banque à fournir des fonds et conduit à une panique bancaire.

Les raisons pour lesquelles les banques sont confrontées à des problèmes de liquidité
comprennent une dépendance excessive à l'égard de sources de financement à court terme, un
bilan concentré sur des actifs illiquides et une perte de confiance dans la banque de la part des
clients. Une mauvaise gestion de la duration actif-passif peut également entraîner des difficultés
de financement. Cela se produit lorsqu'une banque a de nombreux passifs à court terme et pas
assez d'actifs à court terme.

Les passifs à court terme sont les dépôts des clients ou les contrats de placement garanti
(CPG) à court terme que la banque doit verser aux clients. Si la totalité ou la plupart des actifs
d'une banque sont liés à des prêts ou à des investissements à long terme, la banque peut être
confrontée à une inadéquation de la durée de l'actif et du passif.

Des réglementations existent pour atténuer les problèmes de liquidité. Ils incluent
l'obligation pour les banques de détenir suffisamment d'actifs liquides pour survivre pendant un
certain temps, même sans l'afflux de fonds extérieurs.

4 Le risque de contrepartie (insolvabilité) :


4.1 Définition :
Il est possible de définir le risque de contrepartie comme la possibilité qu'un contrat qui
lie deux (ou plusieurs) institutions financières ne soit pas respecté par l'une des parties. Dans le
cadre d'un Swap par exemple, il existe un risque que l'une des contreparties ne paie pas sa jambe
(fixe ou variable). On peut également présenter les CDS (Credit Default Swap) qui ont joué un
rôle particulier pendant la crise de 2008 et qui sont des produits dérivés de crédit.

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L'acheteur du contrat CDS la banque 1, a prêté Vn à l'entreprise ABC. Cependant, cette dernière
peut ne pas être en mesure de rembourser sa dette. Pour parer cet éventuel risque (nommé risque
de crédit), la banque 1 achète un contrat à la banque 2 qui stipule que :

 La banque 1 doit verser une prime (le plus couramment annuelle ou bi annuelle, exprimé
en pourcentage de Vn) à la banque 2 jusqu'à la fin du contrat ou la date de défaut de
ABC.
 La banque 2 s'engage à verser (1-R) Vn en cas de défaut de l'entreprise ABC, avec R le
taux de recouvrement.

On définit alors le risque de contrepartie comme la possible incapacité des banques 1 ou 2


d'honorer son contrat, c'est-à-dire de payer à la banque 1 la somme (1-R) Vn en cas de défaut
d'ABC ou de payer à la banque 2 la prime. Ces types de contrat se sont particulièrement
développés à partir de 2000 et ont connu une forte croissance jusqu'en 2007 : le nombre de
nouveaux contrats sur le marché est passé de 160 000 en 2004 à plus de 450 000 en 2007. Or,
lors de la crise de 2008, de nombreuses entreprises n'ont pu rembourser leur dette. La forte
augmentation des CDS a alors mis en danger de nombreuses banques, incapable d'honorer leur
contrat. On a alors assisté à un effet domino : la multiplication des contrats entre les différentes
banques a permis la propagation des difficultés à l'ensemble du système financier. On peut citer
notamment les problèmes rencontrés par Lehman Brothers, ou encore d'AIG, qui étaient très
actif sur le marché des CDS.

4.2 Mesure de la contrepartie :


La mesure de ce risque se révèle particulièrement difficile. En effet, il s'agit d'estimer
l'exposition au risque du vendeur du contrat, c'est-à dire un banquier ou un assureur. Il est usuel
d'utiliser l’EAD, (Exposure a Default) : L’EAD est la somme de tous les éléments de bilan et
de hors bilan définissant l'exposition prise en compte pour le calcul des fonds propres. L'objectif
est de connaître l'exposition an moment du défaut Il est calculé avec un modèle de Bâle 2 sur
une période de 1 an Cependant, la difficulté réside dans l'estimation de l'exposition moyenne
de tous les produits que possède la banque ; les études économétriques doivent par exemple
prendre en compte la volatilité des actifs, son rôle sur l'évolution des valeurs de marché des
produits dérivés... Le manque d'expérience sur le risque de contrepartie (peu de données
historiques puisque le marché était récent), le peu de tests (fiables) sur les modèles développés
ont entrainé que cette mesure n'a pas été représentative lors de la crise de 2008, ne prenant pas
en compte notamment la corrélation positive entre la probabilité de défaut des entreprises et le

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risque de contrepartie : ainsi, le modèle utilisé ne représentait pas la vraie exposition au risque
des vendeurs des contrats.

La crise de 2008 a nécessité les comités de supervision des banques à revoir cette méthode
de mesure du risque de contrepartie. L'objectif est maintenant d'intégrer au mieux cette
corrélation positive à l'aide tout d'abord d'une période de test des modèles utilisés, en
augmentant la valeur à l'aide d'un coefficient multiplicateur, d'ajouter des contraintes lors de
l'établissement des modèles, ou encore de mieux prendre en compte les risques encourus par
l'utilisation des produits dérives. Enfin l'intégration de chambre de compensation, qui demande
un apport des deux parties à l'ouverture du contrat équivalent au maximum des pertes
journalières aujourd'hui, et des appela de marge quotidienne par exemple, sont également un
moyen de limiter le risque de contrepartie.

5 Comment la banque populaire gère le risque crédit ?


Pour gérer et contrôler les risques crédits au sein du groupe BP, Cette dernière s’appuie sur
4 axes principaux :

1ére axe : STRATÉGIE RISQUE CRÉDIT ;

On ne peut pas parler d’une bonne stratégie de développement sans maitriser au premier
lieu les différents risques auxquels la BP est exposée, pour cela la banque doit avoir :

 Une culture de maitrise et de surveillance des risques.


 Une attention particulière portée a la qualité et la fiabilité des données.
 La volonté d’adopter les bonnes pratiques pour gérer les risques.
 Un développement piloté et un suivi permanent.
 Une grande réactivité face aux signes précurseurs de défaut.

2éme axe : POLITIQUES ET PROCÉDURES

La mise en pratique de la politique crédit du BP repose sur un ensemble bien défini de


règlement :

 Normalisation de la gestion des risques de crédit au niveau de l’ensemble des


organismes du CPM.
 Sécurité et rentabilité des opérations.
 Diversification des risques.
 Respect des limites en vigueur.
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 Normalisation de la gestion des risques de crédit au niveau de l’ensemble des
organismes du CPM.
 Sélection stricte des dossiers lors de l’octroi.
 Etablissement d’un dossier pour toute opération de crédit et sa revue au moins une fois
par an pour les entreprises.
 Notation des Entreprises et Professionnels et scoring à l’octroi des crédits aux
particuliers.
 Séparation entre les fonctions de vente de crédit et celles de l’appréciation et du contrôle
des risques Collégialité des décisions se traduisant par l’instauration des comités à tous
les niveaux de la filière.
 Détection précoce des risques de défaillance des contreparties.
 Réactivité dans le recouvrement.

3éme axe : PROCESSUS DE PRISE DE RISQUE

L’entrée en relation : La banque BP a mis en place un processus très large pour assurer
la bonne connaissance de ces clients.

L’instruction des dossiers de crédit : Cette étape repose sur l’analyse et l’appréciation de
:

 La solvabilité des contreparties et leurs notations.


 L’évolution du comportement bancaire avec le Groupe et l’ensemble des établissements
bancaires De la place.
 L’analyse des types de concours demandés, leurs justifications économiques et leurs
couvertures.
 Les conditions de remboursement des engagements présents et Organisation des circuits
de décision futurs.

Organisation des circuits de décision : Ce circuit de décision repose sur un schéma


délégataire et décliné selon 3 niveaux :

 Pouvoirs délégués par le Président du Comité Directeur en faveur des Comités BCP et
des Présidents de Directoire des Banques Populaires Régionales.
 Pouvoirs subdélégués par les Présidents des BPR en faveur des centres d’affaires et
succursales relevant de leurs périmètres.

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 Pouvoirs subdélégués par les responsables des succursales aux responsables d’agences
relevant de leurs entités

Ces pouvoirs sont inversement proportionnels au niveau des risques (plus le risque est élevé,
moins la délégation est importante).

La prise de décision :

 Afin de prendre une décision, il faut s’appuyer sur :


 La prévention du risque à travers la fonction Contre-étude.
 La suprématie des comités de crédit qui peuvent agrées les dossiers.

Le suivi de la relation :

 La revue du dossier client est très importante au moins une fois par an et a chaque
événement qui peut intervenu sur la situation.
 Le sui rapproché de la relation se fait aussi par le biais de visites périodiques.

4éme axe : DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES DE CRÉDIT

Dans un contexte économique caractérisé d’une part par l’évolution importante des activités
et du périmètre du Groupe au niveau local et international, et d’autre part par un accroissement
du nombre et de la complexité des exigences réglementaires, une approche en gestion des
risques dûment intégrée et empreinte de rigueur est donc essentielle à la réussite du Groupe. Le
cadre de gestion des risques assure une supervision indépendante des risques et joue un rôle de
premier plan dans le maintien de ses atouts concurrentiels. Le cadre de gestion globale des
risques est déployé à tous les échelons de la Banque et s’articule autour d’un dispositif
opérationnel de gestion et de suivi des risques à trois composantes.

 Évaluation et suivi indépendant de la qualité des risques.


 Suivi particulier des risques majeurs et des risques de concentration.
 Suivi permanent et rapproché des créances sensibles.

Ce dispositif se complète par un cadre d’appétence au risque, en s’appuyant sur une


structure de gouvernance des risques et une culture de gestion des risques solidement ancrée.
Suivi permanent et rapproché des créances sensibles Suivi particulier des risques majeurs et des
risques de concentration.

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Méthode de recueil des données :

Nous aurons bien aimé de faire une visite sur terrain pour avoir une réponse précise à
notre problématique et l’ensemble des questionnement posés, mais plusieurs facteurs ont
empêché la réalisation de cette visite (contrainte du temps puisque la période actuelle coïncide
avec la période de préparation des exams de fin de semestre, la difficulté de ressembler toute
l’équipe puisque chaque membre du groupe habite très loin de l’autre et la quasi-majorité des
membres habitent en dehors de Casablanca , contrainte de la maladie de notre chef d’équipe
Asmaa Aderras ).

Face à cette situation nous étions obligés de chercher l’information par ailleurs et on
s’est basé sur des sources externes pour répondre à la problématique, et notre principale source
d’information était un rapport financier de BCP publié en 2020. Ce rapport financier traite
le sujet sur lequel nous travaillons (le risque d’insolvabilité bancaire) et dans lequel la Banque
Populaire a décrit de façon détaillée la manière avec laquelle elle gère la globalité des risques
auxquelles elle se confronte, ce rapport financier était la seule source qui nous a aidés pour
répondre à notre problématique et nous avons pas trouvé d’autres sources.
D’autres sources d’information complémentaires dont la plupart sont des sites Internet étaient
utiles pour compléter notre recherche et avoir le maximum possible des informations :

 https://www.finexkap.com/risque-dinsolvabilite/
 https://www.affactassur.com/definition/risque-d-
insolvabilite.html#:~:text=Le%20risque%20d'insolvabilit%C3%A9%20est,est%20pla
c%C3%A9%20sous%20proc%C3%A9dure%20collective
 https://www.affactassur.com/definition/risque-d-
insolvabilite.html#:~:text=Le%20risque%20d'insolvabilit%C3%A9%20est,est%20pla
c%C3%A9%20sous%20proc%C3%A9dure%20collective
 https://www.affactassur.com/definition/risque-d-
insolvabilite.html#:~:text=Le%20risque%20d'insolvabilit%C3%A9%20est,est%20pla
c%C3%A9%20sous%20proc%C3%A9dure%20collective

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On s’est basé aussi sur des articles scientifiques :

 https://www.affactassur.com/definition/risque-d-
insolvabilite.html#:~:text=Le%20risque%20d'insolvabilit%C3%A9%20est,est%20pla
c%C3%A9%20sous%20proc%C3%A9dure%20collective

On s’est basé également sur une thèse de doctorat en Finance à l’ISCAE, et un rapport de
Master intitulé « La gestion des risques de crédits : Cas de la Banque Populaire ».

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Conclusion
Les banques, comme nous avons pu le voir, sont « uniques » tant sur le plan de leurs
comptes que leur valorisation. Ayant la dette au cœur de leur activité. Le système bancaire par
sa complexité et sa soif d’encore plus a causé en 2007 une crise amplifiée par la titrisation, dont
les conséquences furent mondiales. Cette crise a fait apparaître de grosses faiblesses internes à
l’origine peut-être d’un excès de confiance inter-banques et de vouloir trop gagner, du moins
espérer de gagner, en prêtant aveuglément à des clients se retrouvant plus tard face à une hausse
des taux et dans l’impossibilité d’honorer leurs dettes. Cet incident touchant l’économie
mondiale a entraîné une révision complète des normes prudentielles alors en vigueur (Bâle
II). Les nouvelles réformes, qui doivent commencer en 2013 et être appliquées
progressivement jusqu’en 2019, renforcent les exigences de fonds propres entre autres.
Certaines banques, en vue de s’adapter à ces nouvelles exigences, ont alors pris la décision de
lever du capital récemment : La Banque Centrale Populaire (BCP), objet de nôtre étude a réalisé
avec succès son augmentation de capital pour un montant de 278.205.871 dirhams (30,79
millions de dollars).

Cependant de nombreuses banques sont encore loin d’avoir les ratios adéquats exigés
par Bâle III et n’ont pas encore publié leur stratégie pour l’avenir. Ce dernier reste donc très
incertain, et le planning de Bâle III a donc des chances d’être compromis.

Après une revue des travaux portant sur les risques dans le secteur bancaire et le
fonctionnement de ce système après la crise on a analysé le processus d’octroi des crédits par
la banque populaire qui utilise des différentes méthodes pour se couvrir contre le risque
d’insolvabilité « la phase connaissance clients, scoring ou notation et l'analyse
financière »Ainsi on a pu constater l’inexistence d’un critère bien défini pour la prise de
décision d’octroi de crédit, qui rendent ce risque plus délicat à gérer de ce fait, on a essayé de
donner un ensemble des recommandations efficientes pour optimiser ce processus d’octroi des
crédits. Pour cela on a évalué la faisabilité de plusieurs recommandations afin qu’elles soient
compatibles avec les exigences de la vie professionnelle.

Alors, l’incidence du crédit sur la rentabilité bancaire a deux aspects soit qu'il est négatif
soit qu'il est positif, ceci dépend de la situation de remboursement de chaque client et du taux
d’intérêt. La banque ne peut pas lutter contre le risque du crédit, parce que ce dernier existe et
existera toujours, la solution est de le réduire par une correcte gestion.

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Bibliographie :

 LE SYSTEME BANCAIRE : FONCTIONNEMENT ET ENJEUX APRES LA CRISE.

 Rapport financier BCP 2019

 https://www.affactassur.com/definition/risque-d-

insolvabilite.html#:~:text=Le%20risque%20d'insolvabilit%C3%A9%20est,est%20pla

c%C3%A9%20sous%20proc%C3%A9dure%20collective

 https://www.finexkap.com/risque-dinsolvabilite/

 https://www.culturebanque.com/banques/les-differents-types-de-risques-des-banques/

 https://www.giovannellapolidoro.com/les-principaux-risques-bancaires/

 https://www.affactassur.com/definition/risque-d-
insolvabilite.html#:~:text=Le%20risque%20d'insolvabilit%C3%A9%20est,est%20pla
c%C3%A9%20sous%20proc%C3%A9dure%20collective

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