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THEME 

: LA CONTRIBUTION DE L’APPROCHE
FONDAMENTALE A LA MINIMISATION DES RISQUES DE
CREDIT BANCAIRE : CAS DE LA BANQUE POPULAIRE DE
COTE D’IVOIRE
SOMMAIRE

i
DEDICACE

Je dédie ce travail à :

ii
REMERCIMENT

Ce mémoire de Master est le résultat d’un travail de recherche de


plusieurs mois. Aussi nous ne saurions commencer la rédaction du
présent travail sans toutefois adresser nos remerciements à certaines
entités et personnes qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire de
recherche.

Nos remerciements vont donc à :

………………………………………………., pour avoir accepté de


diriger le présent mémoire, et pour ses nombreux conseils et
orientations pour l’accomplissement de ce travail.

…………………………………………., pour son assistance tout au


long de ce travail, et ses précieux conseils qui nous permettent de voir
la vie, comme un verre à moitié plein.

……………………………………., pour ses orientations et


suggestions qui nous ont été d’un grand secours.

Tous mes amis de la promotion et le personnel de l’établissement


d’accueil.

A Tout ceux qui de près ou de loin auront contribué à la réalisation de


ce mémoire de recherche.

Prière retrouver ici, l’expression de notre infinie gratitude.


iii
RESUME

LISTE DES TABLES

Tableau 1 : Les différents types de crédits………………………..

Tableau 2 : Définition des types de crédits………………………..

Tableau 3 : Les différents types de crédit-bail…………………….

Tableau 4 : Représentation des menaces liées au risque de crédit…

Tableau 5 : Synthèse des méthodes………………………………..

iv
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : le processus de gestion des


risques………………………….

Figure 2 : Processus de maitrise de risque de crédit, inspiré du risque


de crédit………………………………………………………………...

Figure 3 : Séquence de l’analyse financier…………………………….


SIGLES ET ABREVIATION

AVS : Avance sur Salaire


ACPR : Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution

BCE : Banque Centrale Européenne

ABE : Autorité Bancaire Européenne

PME : Petite et Moyenne Entreprise

PPD : Privilège de Prêteur de Deniers

EDF : Expected Frequency

PD : Probability de Fefault

EAD : Exposure of Default

LGD : loss given default

ETI : Entreprises de Taille Intermédiaire

COFACE : Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce


Extérieur

CCT : Crédit à Court Terme

CDL : Créances Douteuses ou Litigieuses

CIC : Comité Interne de Crédit


CNCE : Caisse Nationale des Caisses d’Epargne

DAB : Distributeur Automatique de Billets

DAI : Direction de l’Audit Interne

DCP : Direction du Contrôle Permanent

DG : Directeur Général

DGE : Direction des Grandes Entreprises

DJC : Direction Juridique et Contentieuse

DOSI : Direction de l’Organisation et du Système d’Information

DPP : Direction des Particuliers et des Professionnels

DRH : Direction des Ressources Humaines


INTRODUCTION GENERALE

Une banque est une institution financière qui met en relation les
agents en déficit de capitaux et les agents en excèdent de capitaux. En
plus de cette prérogative la banque remplit une pluralité de fonctions
depuis la gestion des moyens de paiement jusqu’à l’octroi du crédit.
Dans les années 80 et 90 l’explosion des activités de la bancaires et
financières ont contribué à l’émergence de la banque de marché et de
la bancassurance.

A partir du XVème siècle l’évolution du système bancaire et les


différentes péripéties qui ont suivi l’a forcée à se redéfinir afin de
répondre aux exigences d’une nouvelle population bancarisée plus
vaste et éventuellement pour faire face aux différentes crises qu’elle a
rencontré au cour de ces dernières décennies. De la crise du marchés à
terme de 1637 au Pays-Bas à la crise économique argentine en 2018 ,
les analyses ont révélé que le facteur prépondérant de ces crises trouve
sa source dans l’incapacité de certaine institution financière et plus
précisément de certaine banque à faire face aux différents risques
qu’elle encoure. De plus en plus, les banques font face à d’énormes
circonstances impulsées par la non maitrise du risque.

Dans son œuvre « Gestion des risques et risque de crédit »


(2019) Vivien Brunel responsable du service en charge des modèles
de risques et capital pour le Groupe Société Générale affirme qu’il
existe deux formes de risques en établissement bancaire les risques
spécifiques pourtant sur un débiteur, les risques systémiques portant
sur les banques.

En parlant de risque systémiques portant sur les banques, les Etat


Unis ainsi que le reste du monde ont connu entre les années 2007 à
2012 une crise financière sans précédent qui a plongeait tout le
système économique dans un gouffre. Cette grande récession similaire
à la grande dépression de 1929 fut une crise majeure qui jusqu’à
présent laisse des stigmates. Elle tire sont origines de la crise des
subprimes au Etat Unis et se rependit dans le reste du monde par la
titrisation. Résultat d’une mauvaise appréciation du risque de crédit, la
crise des subprimes a participé à la faillite d’importantes institutions
financières, dont Lehmann Brothers l’une des plus vieillies et des plus
puissantes banques au monde. Parallèlement à cela nous avons le cas
de la banque BPCI (Banque Populaire de Côte d’Ivoire) qui fera
l’objet de notre étude. BPCI connu sous la bannière de la CNCE
(Caisse Nationale des Caisses d’Epargne) est une banque ivoirienne
financer en grande partie par l’Etat de Côte d’Ivoire qui à observer au
cour des années précédentes des pertes considérables en fond propres
qui l’a contraint de passer en administration provisoire, suite à de
mauvaise évaluation des prêts qu’elle octroyait a certaine entreprises
et particuliers qui n’ont malheureusement pas été à mesure de
respecter leur engagement soit partiellement ou totalement aux dates
d’échéance on parle alors du risque de crédit ou le risque de
contrepartie.
Le risque de crédit également appelé le risque de contrepartie
fait partie des risques les plus rependu et actuellement l’un des plus
grand sujet économique. S’il existe plusieurs genres de risque de
crédit mais celui de non remboursement reste le majeur. Le risque de
crédit est le risque que l’emprunteur ne parvient pas à rembourser sa
dette en partie ou dans sa totalité, à l’échéance fixée. De nos jours, sa
maîtrise est l’une des principales préoccupations pour la plupart des
responsables dans le domaine de la finance raison pour laquelle, de
nombreuses banques sont aujourd’hui amenées à l’intégrer dans leur
gestion afin de le minimiser. Ce risque est en effet lourd de
conséquences pour la banque, car tous prêts non remboursées
constituent une perte économique à supporter par le créancier.
Comptablement parlant, les créances et les emprunts accordés à des
tiers constituent une position spécifique dans le bilan de l’entreprise et
toute évolution négative obère d’autant la survie de l’entreprise à
moyen ou long terme. Selon Beaver (1966) « l'entreprise est comme
un réservoir d'actifs liquides, alimenté par des flux entrants et drainé
par des flux sortants, ce réservoir doit protéger ces entreprises contre
les variations défavorables des flux » alors l’épuisement de ce
réservoir traduit une incapacité de la part de l’entreprise affaire face à
ces obligations à l’échéance1. Les prêts accordés aux entreprises
représentes éléments les principaux de pertes en fond propre car ils
représentent un fort risque d’apparition du risque de crédit. Les
établissements bancaires vont donc cherchés se mithridatiser contre ce
1
APPROCHES D'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT BANCAIRE ESSAI D'ORGANISATION DE LA LITTÉRATURE,
Revue D’Etudes en Management et Finance D’Organisation N°7 Juillet 2018
risque en mettant sur place des techniques et méthodes plus
sophistiqués d’atténuation du risque de crédit, mêlant à la fois calcul
et intuition.

En Côte d’ivoire l’analyse a priori d’un dossier de crédit ce fait


par des méthodes classique pour éviter un risque de crédit. Parmi ces
méthodes nous avons l’analyse financière et la prise de garantie
occupent une place centrale dans la stratégie d’atténuation du risque
de crédit par les banques. Malgré la pertinence de ces outils
d’évaluations du risque crédit des banques observent tout de même
des défauts de payements de la part de ses detteurs ce qui peut
remettre en cause la performance de la banque. Pourtant il existe des
méthodes d’évaluations de risque plus objectives qui facilite et donne
des éléments de réponse plus concrète lors de l’appréciation du risque
de crédit qui peuvent être complémentaire aux méthodes déjà existant.

Aujourd’hui la bancaire se trouve dans une conjoncture très


volatile qui la contraint à prendre des mesures drastiques pour se
prémunir de tous risques susceptible de se produit lors d’opérations
bancaires. Afin de maitriser le risque de crédit, les établissements
bancaires procèdent à la mise en place d’une hiérarchisation, une
charte de contrôle de chaque risque et clarifient les responsabilités. En
plus de ses directives constituées en internes par les banques, ils
existent des accords aux normes internationales qui a pour but de
réguler l’activité de la banque, entre autre nous avons les
réglementations prudentielles (Bale II, puis III) qui sont censés
corrigés les erreurs liées à une mauvaise maitrise du risque en
imposant une strictes méthode de pilotage des risques et des fonds
propres. En plus de ces règlementation prudentielle aux internationales
les banque en Afrique de l’ouest sont encadrés par les règles des
bancaires émis par l’UEMOA.

Les opérations de crédit font naturellement appelle un risques :


la probabilité que l’emprunteur n’arrive pas à rembourser ces
engagements. Alors pour s’en prémunir la direction général doit
disposer d’outils de gestion assez efficace pour identifier, mesurer et
maitriser le risque afin d’éviter des pertes en fond propre et de
maximiser le profit car comme toute entreprise la banque se doit d’être
rentable pour sa longévité. La Banque Populaire de Côté d’Ivoire
comme mentionné plus haut dans ce travail fut une victime d’une
mauvais politique de crédit et d’un dispositif évaluation du risque de
crédit mal constitué. Fort de ce constat nous nous posons la question
de savoir : comment le crédit scoring peut être utilisée pour la
prévision du risque de crédit bancaire des entreprises par la
Banque Populaire de Côte d’Ivoire?

Les hypothèses qui suivent nous permettrons d’apporter des éléments


de réponse à notre problématique ci-dessus :

- Hypothèse 1 : le respect des normes prudentielles et la mise en


place d’outils adéquat d’évaluations du risque de crédit,
contribuent à la réalisation positif de l’activité de la Banque
Populaire de Cote d’Ivoire ainsi que à la continuité de son
exploitation ;
- Hypothèse 2 : La dégradation du portefeuille de crédit d’un
client de la Banque Populaire de Côte d’Ivoire est le fait de la
mauvaise analyse des besoins des clients ;

- Hypothèse 3 : les informations traitées statistiquement dans le


cadre de l’évolution du risque de crédit fait apparaitre une
corrélation importante entre les informations recueillies et risque
que empiriquement qui relève en grande parti de l’intuition ;

- Hypothèse 4 : l’utilisation de la méthode du crédit scoring


permet de réduire chez le créancier l’effet d’asymétrie
d’information et facilite sa capacité à sélectionner les « bons »
payeurs et crédits ;

- Hypothèse 5 : l'application de la régression logistique facilite de


manière optimal l’appréciation du risque de crédit ;

Le choix de cette problématique relève d’un constat fait suite aux


énormes pertes enregistrées par la Banque Populaire de Cote d’ Ivoire
suite des crédits octroyés à des mauvais payeurs dus à une mauvaise
évaluation du risque de crédit.
L’objectif que nous recherchons à travers se mémoire est de mettre
en place un outil d’aide aux décisions a priori d’un dossier de crédit
qui permettra de faire de façon automatique le distinguo entre les bons
et les mauvais dossiers de demande de crédit auprès des analystes à
travers un modèle d’évaluation du risque de crédit.
Ce mémoire aura pour vocation de mettre en valeur nos
connaissances et de les approfondir à travers des études plus poussées
pour procéder à une utilisation plus optimale des outils de maitrises de
risque de crédit.

Les objectifs spécifiques sont les suivants:


 Optimiser l’analyse d’un dossier de crédit ;
 Réduire considérablement le taux d’impayé et par ricochet des
pertes en fonds pertes causés par une mauvais appréciation du
risque de crédit ;
L’intérêt de cette étude peut être synthétisé de la façon suivante :
Au niveau de la banque :
Cette étude nous permettra d’apporter des éléments complémentaires
aux méthodes déjà utilisés par la Banque Populaire Côte d’Ivoire dans
l’optique d’optimiser l’analyse d’un dossier de crédit.
Au niveau académique :
Cette étude nous a permis de mettre en accointance nos connaissances
théoriques et de les approfondir d’avantages.

Au niveau scientifique :
Notre étude étant un travail professionnel dans le domaine très
sensible des crédits accordés à des entreprises par les banques, il
pourrait constituer un document pouvant servir à des recherches
futures.
La vérification des hypothèses lors d’une étude scientifique se fait de
façon graduel à travers une méthodologie et une technique de travail
propre à l’étude. Mpala MBABULA définit la méthode travail dans
son ouvrage « Pour vous chercheur » (2001) comme une « comme un
cheminement ou une voie à suivre pour atteindre un but ».
Pour ce travail nous avons optés pour une approche quantitative. La
méthode quantitative vise à quantifier et à mesurer le risque de crédit
grâce à l’aide d’outil mathématique et statistique. Elle utilise à la fois
des informations soft et hard.
Pour atteindre notre objectif, nous avons scindé nous travail en trois
(03) grandes parties :
 Première partie : La revenu de littérature (le cadre théorique et
méthodologique)
 Deuxième partie : La démarche empirique
 Troisième partie : discussion des résultats et proposition
d’atténuation du risque de crédit
PREMIERE PARTIE : la revue de la littérature
I/ ENVIRONNEMENT BANCAIRE
Introduction
A)DEFINITIONS DES THEMES

1) Définition et rôle de la banque

Dans le Dictionnaire de Science Economique de Alain Beitone,


Antoine Cazorla et Estelle Hemdane, la banque est définie comme
« Une banque est une institution habilitée à effectuer des opérations de
banque : gestion des moyens de paiement, octroi de crédits, réception
de dépôts du public, prestation de service »

Il existe en économie deux modes de financement externes des


activités, nous avons le financement direct qui se caractérise par un
mécanisme de financement principalement assurer par les marchés
financiers mettant directement en relation les emprunteurs ultimes et
les prêteurs ultimes. Le finance direct ne nécessite pas une
intervention particulière contrairement à la finance indirect qui induit
l’intervention de la banque qui exerce un rôle d’intermédiaire
financier, lorsque ce mode financement est la plus dominante on parle
alors d’économie d’endettement.
La banque est un établissement de crédit qui a une multitude
d’activités et de services bancaire et financier. Selon l’article 1 de la
loi bancaire du 1er janvier 1984 (aujourd’hui article L. 511-1 du Code
monétaire et financier): « Les établissements de crédit sont des
personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle des
opérations de banque ».

Les opérations de banque comprennent :

- la réception de fonds du public (ouverture de comptes).


- les opérations de crédit (prêts à la clientèle).
- la mise à disposition de la clientèle de moyens de paiement.
- La banque est créatrice de monnaie.

2) Définition du risque et typologie de risque

a) Définition du risque

Toutes activités inhérentes à la banque sont assujetties à un risque par


conséquent le risque occupe une place importante et inévitable, elle
fonde l’activité du banquier. La notion du risque s’est complexifiée au
fil du temps. Au-delà du système bancaire qui appréhender le risque à
sa manière, le risque revêt une signification différente pour les
spécialistes de l’environnement, assureur, l’ingénieur ou le soignant.

Le risque est un évènement presque inévitable présent dans toutes les


situations et aspects de la vie. Le risque est une exposition à un danger
potentiel, en rapport avec une situation ou une activité. Ce danger bien
identifié est associé à un événement ou à une série
d’événements, parfaitement descriptibles, dont on ne sait pas s’ils se
produiront mais dont on sait qu’ils sont susceptibles de se produire
(Larousse , 2012). Le risque peut se définir simplement comme un
évènement dommageable contre lequel l’assuré se protège.

En finance le risque à une connotation particulière, elle relève


essentiellement de l’incertitude sur la valeur futur d’une donnée
présente, actuelle qui s’identifie à une probabilité de perte
monétaire affectant la richesse d’un homme ou d’une institution
(Muadimanga Ilunga, 2016). Selon le Guide ISO 73 : « le risque est
l’effet de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs ». Cependant, la
notion d’incertitude n’est pas resserrement négation elle peut s’avérer
être bénéfique à d’autre niveau. On parle alors du risque positif ou
d’opportunité.

Dans le cadre de ce mémoire portant sur la banque nous nous


intéresserons à la définition financière du risque. La banque est un
acteur incontournable dans le circuit économique mondiale. Chaque
opération faites par la banque fait appel à un risque appelé risque
bancaire.

b) Typologie de risque

3) Risque bancaire
Le risque bancaire peut se définir comme « l’incertitude temporelle
d’un évènement ayant une certaine probabilité de survenir et de mettre
en difficulté la banque »2 .

De cette définition, nous pouvons retirer deux éléments essentiels qui


caractérisent le risque dans le milieu bancaire3 :

 Le caractère aléatoire et imprévisible (qui est à l'origine du


risque);
 L'enjeu lié aux résultats et pertes futurs de la banque
(conséquence finale) ;

Il existe plus risque inhérent à l’activité bancaire les plus fréquents


sont : le risque de crédit ou contrepartie, le risque de marché le risque
de liquidité, le risque opérationnel, le risque de taux et le risque
d’échange.

4) Les risques inhérents à l’activité de la banque

L’environnement instable et incertains dans lequel se trouve les


institutions financiers, plus particulièrement la banque les exposes à
de nombreux risques ce qui peut conduire à une dégradation brutal de
la stabilité financier on parle de risque systémique. Vivien Brunel
dans son livre « la gestion du risque de credit » mais en avant deux
catégories de risque portant sur la banque : le risque financier, le
risque non financier.

Le risque financier 

2
DESMICHT. F, «Pratique de l’activité bancaire», Dunod 2004, P 23
3
pareil
Le risque financier sont les risques liés aux variations de prix des
actifs financiers (actions, obligations, taux de change)

 le risque de liquidité : Il s’agit du risque le plus important pour


un établissement bancaire qui se matérialise en général par une
course au guichet des épargnants pour retirer leur épargne suite à
une rumeur de non solvabilité par exemple. En d’autre terme le
risque de liquidité bancaire se manifeste lorsque la banque n’est
à mesure de répondre à ses engagements à court terme du à un
manque de liquidité. La banque est alors plus solvable.
 Le risque de credit : C’est le risque que l’emprunteur n’arrive
pas à rembourser une partie ou la totalité du crédit au créancier
aux échéances prévus sur le contracte.

 Le risque de taux d’intérêt : Aussi appelé risque de taux, ce


risque peut être assimilé à un risque de moins-value temporaire
ou définitif sur le capital investi. Selon la définition du
« dictionnaire de la banque 6ème édition », Le risque de taux
qu’en prêtant et en empruntant sur des périodes différentes et
compte tenu de la volatilité des taux, les banques courent le
risque d’emprunter plus cher qu’elles en prêtent.

 Le risque de change : c’est l’incertitude qui existe du faite de la


variation future du taux de change sur une devise par rapport à
une autre. En d’autre terme le risque de change est le risque de
perte lié aux fluctuations des cours de monnaie.
 Le risque de marché : c’est un risque lié à la volatilité des
cours et éventuellement des positions prises par l’opérateur.
Alors c’est le risque de perte auquel un opérateur s’expose sur
un marché du fait de la variation des cours.

 Options cachées : « ce risque est surtout important en banque


commerciale. Un des exemples les plus courants est celui lié à
l’option de remboursement anticipé détenue par de nombreux
particuliers qui s’endettent auprès des banques pour acquérir leur
résidence principale. En effet, lorsqu’un client rembourse de
façon anticipée son crédit, la banque doit renoncer à toucher les
flux d’intérêts qui étaient prévus dans le futur, ce qui constitue
un manque à gagner. »(BRUNEL, 2009)

Risque non financiers

Les risques non financiers comprennent entre autres :

 Risque de marges : « de nombreuses activités bancaires ont des


revenus proportionnels au volume d’activité. C’est par exemple
le cas des asset managers (rémunération proportionnelle aux
encours gères). Dans ce cas, si les levées d’encours sont faibles,
les rémunérations futures seront faibles. » (BRUNEL, 2009)

 Risque opérationnel : selon « le document consultatif du


comité de Bâle », les risques opérationnels se définissent comme
des risques de pertes direct ou indirect résultant de la carences
ou du défauts attribuables à des procédures, aux personnels, aux
systèmes internes ou résultant des événement extérieurs.( « the
risk of direct or indirect loss resulting from inadequate or failed
internal processes, people and systems or from external
events »).

5) Notion du crédit et typologie de credit

Le crédit est de plus en plus convoité par les acteurs de l’activité


économique à la recherche de fond pour financier des biens et des
actifs qu’il souhaite acquérir. Cette méthode de financement sera
tellement utilisée par ces derniers que l’on parle désormais
d’économie de crédit.

a) Qu’est-ce que le crédit ?

Dérivé du mot latin « CREDERE » ce qui signifie confiance, le crédit


est une opération fondée sur la confiance. Un crédit est la mise à la
disposition d’une somme d’argent sous forme de prêt à un débiteur
accordé par un créditeur.

Dans la 6ème Edition du « Dictionnaires de science économique »,


Beitone Alain, Cazorla Antoine et Hemdane Estelle définissent le
crédit : « comme une opération qui permet au débiteur de différer son
paument ou qui permet à un agent économique de disposer pendant un
certain temps de fonds qui sont mis à sa disposition par un autre agent.
Le plus souvent le créancier obtient une rémunération (intérêt) versée
par le débiteur ». (Beitone Alain, 2019).

b) Forme du crédit

Les crédits accordés par les banques diffèrent en fonction de


l’emprunteur. Les crédits bancaires sont divisés en deux grandes
formes : Les crédits aux particuliers et Les crédits aux entreprises.

Le crédit aux particuliers est un crédit accordé aux personnes


physiques et non moral par la banque, il est divisée en deux grandes
catégories qui regroupe chacun dispose une variété de forme de crédit,
nous recensons : les crédits à la consommation et les crédits
immobiliers.

Dans l’optique de la question de recherche à laquelle nous essayerons


de répond gravite autour des prêts accordés aux entreprises. En cet
effet nous nous discuterons uniquement des différentes formes de
crédit octroyées aux entreprises dans les paragraphes qui suivent.

Le crédit est un moteur de l’économie, ce facteur important du


développement et levier très puissant du financement des entreprises.
Il existe trois formes de crédits accordés aux entreprises :

 Le financement du cycle l’exploitation :

Le financement d’exploitation ou crédit d’exploitation est un prêt à


court terme dont le remboursement ce fait généralement sur une année
qui permet de financer les activités à court terme d’une entreprise et
de couvrir les écarts de trésorerie qui se produit pendant le cycle
d’exploitation d’une entreprise.

Il existe une variété de crédit d’exploitation regroupé en deux grandes


catégories :

 Les crédits par caisse :

Ce sont des crédits accordés par une banque autorisant un client à


rendre son compte débiteur. Nous avons deux types de crédits par
caisse : crédits par caisse globaux et les crédits spécifiques.

Le crédit par caisse globaux sont représentés sous plusieurs formes :

- La facilité de caisse :

C’est un concours bancaire accordé à une entreprise lorsqu’elle a


besoin de faire face à un décalage momentané de l’entrée et de la
sortie des fonds. Son montant dépasse rarement un mois de chiffre
d’affaire. ce besoin se fait ressentir en fin de mois ou ces dépenses
deviennent très important (échéance fiscale, loyer, salaire des
employés,…). La facilité de caisse est une réponse aux besoins de
financement dus à un décalage de trésorerie et son remboursement est 
se fait chaque mois suite à des rentrées décalées. Malgré sa validité
annuelle il est conseillé de l’utiliser sur une période très limité. Elle 
est le financement par excellence de la partie fluctuante du besoin en 
fonds de roulement (Bernet-Rollande, 2015).

- Le découvert :
Le découvert est une convention qui se fait verbalement ou par écrit
entre le créancier et l’emprunteur. Accordé pour une période de
quelque semaine à quelque mois le découvert est un concours autorisé
par la banque qui permet à une entreprise de faire face temporairement
à un besoin de financement en fonds de roulement, dépassant les
possibilités de ces fonds de de roulements selon Bernet-Rollande Luc.

L’entreprise à souvent recourt au découvert lorsqu’elle est en déficit


momentané en fond de roulement due à une augmentation de l’actif
circulant qui conduit naturellement à un accroissement des besoins en
fond de roulement. En outre le découvert est souvent utiliser en guise
de prévention pour assurer une disponibilité de la trésorerie si jamais
les actionnaire ne veulent pas ou ne sont en mesure d’injecter des
fonds additif à la trésorerie de l’entreprise

Le découvert est souvent accorder sans précision de la durée de


l’encours car n’étant pas fondé sur un écrit, le découvert peut s’avérer
être dangereux pour l’entreprise lorsqu’il devient important ou que
l’entreprises rencontre des difficultés. Suite à cela la banque a mis en
place un crédit dénommé « découvert confirmé », il est fait par le
banquier sous forme d’une lettre ou les différentes conditions sont
clairement écrites. Lors de son application une commission de
confirmation qui représente 1% du montant autorisé est exigée de la
part de la banque.

- Le crédit de campagne :
« Est un crédit accordé aux entreprises qui ont une activités
saisonnière. Le plus souvent ces derniers observent un important
décalage entre les dépenses et les recettes ce qui conduit à un besoin
de trésorerie pendant une partie du cycle. Comme par exemple une
entreprise qui fabrique un produit toute l’année et vend sur une
période très courte.

Ce crédit est octroyé à la suite d’une étude de demande de


financement qui s’appuie sur les données recueillent du tableau de
trésorerie qui identifiera mois par mois les besoins de financement de
l’entreprise ». (Bernet-Rollande, 2015)

- Le crédit « spot » :

C’est un concours bancaires accessible aux PME, moyennant aucune


commission semblable au découvert à la différence qu’i est sous
forme d’une avance avec une durée de quelques heures à quelque jour.

 Le financement de l’investissement
Le crédit d'investissement est un crédit qui permet à l'entreprise de
réaliser des investissements professionnels à moyen ou à long
terme. Le crédit d'investissement correspond généralement au
financement du haut de bilan de l'entreprise, avec pour principal
objectif, le développement ou le renouvellement des
immobilisations et de l'outil de travail de l'entreprise.

Le financement du commerce extérieur


6) Définition du crédit bancaire
L’octroi de crédit est l’activité majeur et incontournable d’une banque
commerciale, la pluralité des crédits qu’elle accord à sa clientèle que
ce soit au niveau des particuliers ou des entreprises pour financer des
investissements de long terme comme de court terme, l’expose
naturellement à des risques de crédit.

a)Le processus d’octroi de crédit bancaire


La demande de prêt faite par l’emprunteur nécessite une explication
d’usage des fonds mais éventuellement d’un ensemble d’information
nécessaire à la mise ne place de la demande.

Une fois la justification et les documents assemblés par l’emprunteur


fut soumis au créancier (la banque), celui-ci est par la suite transféré à
la direction du risque qui procédera l’appréciation du risque. Le risque
de crédit est mesure par les analystes de crédit de la banque selon des
méthodes empiriques (analyse financière, grilles de dépouillement) ou
par un service centralisé si la banque applique un modèle de crédit
(rating interne ou le scoring). (Kharoubi & Thomas, 2016)

Ensuite, l’analyste met sur pied un dossier de crédit, dans lequel on y


trouve des éléments qualitatifs qui ont un effet déterminant l’impact
de l’accord du crédit de plus l’analyste constitue une recommandation
d’accord et de refus. La recommandation est rendue aux délégations
d’autorité de crédit, la Direction des engagements, et/ou le comité de
crédit, pour la décision définitive. « Le comité crédit est également
chargé d’élaborer un cadre de gouvernance pour la gestion du risque
crédit des clients du groupe. Les contreparties clients et fournisseurs
font l’objet d’une attention croissante. Le cadre de gouvernance mis
en place est fondé sur le suivi régulier de la situation financière des
grands clients. Il vise d’une part à prévenir (exigences de sûretés ou
autres conditions restrictives pour traiter avec la contrepartie) et
d’autre part à valoriser ce risque dans le cadre de la tarification
proposée aux grands clients » (Pierandrei, 2019). Dans l’optique de
réduire au maximum l’impact du risque le comité de crédit exige
qu’une garanti soit mise en œuvre.

Pendant toute la vie du crédit, le chargé clientèle de la banque doit


être perpétuellement en contact avec l’emprunteur afin de collecter
toutes les informations pertinence nécessaire à l’évaluation du risque
de crédit. Alors La banque procédera à l’élaboration d’un monitoring
du risque qui a pour but de suivre l’évolution de la situation de
l’emprunteur.

B) LE RISQUE D’UNE OPERATION DE CREDIT

1) Evolution et définition du risque de crédit


Le risque bancaire peut se définit comme « l’incertitude temporelle
d’un évènement ayant une certaine probabilité de survenir et de mettre
en difficulté la banque » (DESMICHT. F, 2004)

Dans la banque, la mesure et le contrôle du risque se fait à plusieurs


niveaux et sont généralement organisés par le département des risques
et la direction financière. Au niveau global de la banque, la gestion
des risques est pilotée via une allocation optimale des fonds propres.
Cette allocation prend en compte le couple rentabilité / risque de
chaque transaction faite par la banque. Une réglementation bancaire,
négociée à un niveau supranational et adaptée dans chaque pays par
les autorités de tutelle, impose un niveau minimal de fonds propres
(fonds propres réglementaires) pour les banques.

Toutefois, il n’existe pas une définition bien précise du risque, bien


que Mc Neil, Frey et Embrechts (2005) le définissent comme «
chaque événement ou action qui pourrait affecter la capacité d’une
organisation à atteindre ses objectifs et exécuter ses stratégies ».

La notion de risque en Finance est très proche de celle d'incertitude.


Le risque d’un titre financier peut ainsi avoir plusieurs origines. On
distingue notamment les risques économiques (politiques, naturels,
d'inflation...) qui menacent les flux liés aux titres et relèvent du monde
économique et les risques financiers (liquidité, change, taux...) qui ne
portent pas directement sur ces flux et sont propres à la sphère
financière. Quelle que soit sa nature, tout risque se traduit par une
fluctuation de la valeur du titre financier. C'est d'ailleurs ce qui
distingue la comptabilité pure, qui ne se préoccupe que de taux de
rentabilité et la Finance, qui intègre la notion de risque pour
déterminer la valeur.

La notion de mesure de risque n’est pas nouvelle dans la théorie


financière. En effet, elle est liée au concept de probabilité apparu au
dix-septième siècle par les jeux du hasard. Mais cette approche est
mise en évidence par l’apparition de la théorie de Markowitz dans les
années cinquante, puis d’autres mesures ont été développées tel que la
notion de Beta, le modèle CAPM et le modèle APT. Toutefois, les
crises financières, surtout celles du XXème siècle, ont démontré la
fragilité des systèmes financiers vis-à-vis des différents risques.
C’est pourquoi les acteurs de marché se sont dotés de systèmes de
gestion du risque qui se veulent efficaces et fiables.

D’autre part, les risques en question peuvent être définis comme des
pertes associées à des évolutions défavorables de l’environnement
économique et financier. C’est ainsi qu’ont vu le jour plusieurs outils
et techniques ayant pour objectif de mieux contrôler ces risques.

2) Les différents types de risque de crédit

L’environnement instable et incertains dans lequel se trouve les


institutions financières, plus particulièrement la banque les exposes à
de nombreux risques ce qui peut conduire à une dégradation brutale de
la stabilité financière. On parle de risque systémique. Vivien Brunel
dans son livre « la gestion du risque de crédit » mais en avant deux
catégories de risque portant sur la banque : le risque financier, le
risque non financier.

Les catégories de risque portant sur la banque : le risque financier, le


risque non financier.
1-Le risque financier 

Le risque financier sont les risques liés aux variations de prix des
actifs financiers (actions, obligations, taux de change)

a. Le risque de liquidité

Il s’agit du risque le plus important pour un établissement bancaire qui


se matérialise en général par une course au guichet des épargnants
pour retirer leur épargne suite à une rumeur de non solvabilité par
exemple. En d’autre terme le risque de liquidité bancaire se manifeste
lorsque la banque n’est à mesure de répondre à ses engagements à
court terme du à un manque de liquidité. La banque est alors plus
solvable.

b. Le risque de crédit

C’est le risque que l’emprunteur n’arrive pas à rembourser une partie


ou la totalité du crédit au créancier aux échéances prévus sur le
contracte.

c. Le risque de taux d’intérêt 

Aussi appelé risque de taux, ce risque peut être assimilé à un risque de


moins-value temporaire ou définitif sur le capital investi. Selon la
définition du « dictionnaire de la banque 6ème édition », Le risque de
taux qu’en prêtant et en empruntant sur des périodes différentes et
compte tenu de la volatilité des taux, les banques courent le risque
d’emprunter plus cher qu’elles en prêtent.
d. Le risque de change 

C’est l’incertitude qui existe du faite de la variation future du taux de


change sur une devise par rapport à une autre. En d’autre terme le
risque de change est le risque de perte lié aux fluctuations des cours de
monnaie.

e. Le risque de marché 

C’est un risque lié à la volatilité des cours et éventuellement des


positions prises par l’opérateur. Alors c’est le risque de perte auquel
un opérateur s’expose sur un marché du fait de la variation des cours

f. Options cachées 

« Ce risque est surtout important en banque commerciale. Un des


exemples les plus courants est celui lié à l’option de remboursement
anticipé détenue par de nombreux particuliers qui s’endettent auprès
des banques pour acquérir leur résidence principale. En effet,
lorsqu’un client rembourse de façon anticipée son crédit, la banque
doit renoncer à toucher les flux d’intérêts qui étaient prévus dans le
futur, ce qui constitue un manque à gagner. »(BRUNEL, 2009)

3) Les types du risque de crédit


Nous pouvons identifier deux catégories de risques :

Le risque interne : c’est le risque résultant de l’organisation et du


fonctionnement de l’entreprise ; ses facteurs sont en grande partie
maitrisables. Exemple : Les risques financiers, Les risques
professionnels.

Le risque externe : c’est le risque produit par des facteurs externes,


indépendant de l’organisation et du fonctionnement de l’entreprise et
ses facteurs sont difficilement maitrisables. Exemple : Les risques
sociaux, Les risques environnementaux, Les risques naturel.

i. La classification selon l’activité


Les risques stratégiques : ils sont liés à l’absence d’une vision au
déploiement d’une mauvaise stratégie, à l’absence de veille
technologie.

Les risques opérationnels : ils touchent au modèle économique de


l’entreprise, son fonctionnement, à sa chaine de valeur ( la production,
transport, la distribution, les achats , etc…). Ils se définissent comme
des risque de pertes résultant de carence ou de défaillance attribuable à
de procédure, des personnes, des systèmes internes ou à des
évènements externes.

Les risques de non-conformités : ce sont des risques qui peuvent


avoir comme conséquence des sanctions judiciaires administratives ou
disciplinaire des pertes financières d’attente à la réputation du fait de
l’absence de respect des dispositions législative et règlementaires des
normes et usages professionnelles ou déontologiques propre au
activité de l’organisation.
Les risques juridiques : Aussi appelées risques de litige suite au non-
respect des obligations contractuelles.

Les risques environnementaux : c’est l’ensemble des facteurs


internes et externes liés à l’environnement dans lequel fonction
l’entreprise et susceptibles d’empêcher l’atteinte de ses objectifs.

i. Classification selon la nature


Le risque inhérent : c’est le risque qu’une erreur significative se
produise compte tenu des particularités de l’entreprise. Il est lié au
secteur d’activité de l’entreprise.

Le risque résiduel : c’est le risque qui subsiste après l’application de


politiques de maitrise de risques

ii. Classification selon le niveau :


Le risque potentiel : c’est un risque commun à toute entreprise, qui
est susceptible de se produire si aucun contrôle n’est exercé pour
l’empêcher ou le détecter et corriger les erreurs qui pourraient résulter.

Le risque avéré : c’est un risque déjà matérialisé et son impact doit


être évalué afin de définir une politique efficace pour sa maitrise.

Le risque possible : c’est un risque potentiel contre lequel l’entreprise


ne s’est pas dotée de moyen pour le détecter, le limiter ou le corriger.

Tableau 1 : Les différents types de crédits

Définition Caractéristique
Les prêts ordinaires ont une
Crédit Affecté : c’est un durée de 3 à 60 mois,
Crédit prêt dédié à l’achat d’un remboursables par annuité
personnel bien en particulier. constante.
Les crédits affectés dispose
Ordinaire : c’est un prêt des mêmes caractéristiques.
donc pas lié à un bien en La différence réside dans le
particulier. Les sommes fait que l’achat est lié à un
peuvent être utilisées bien particulier.
librement par le débiteur

Crédit C’est une réserve d’argent Utilisation souple (réserve


renouvelabl dont le montant vari (le souvent adossée à une carte
e montant dépend de la de credit : le paiement d’un
qualité du dossier). Il se achat avec la dite carte
reconstitue au fur et à déclenche l’utilisation de la
mesure des réserve). La réserve se
remboursements du reconstitue au fur et à
capital. mesure des remboursements
de l’utilisateur.

Les prêts Ce sont des prêts à Il est compris entre 18 et 29


étudiants destination des étudiants. ans selon les banques, voire
jusqu’à 32 ans pour les
études type médecine,
MBA.
Durée : s’étale sur une
période comprise entre 2 et
4 ans.

Location
avec option C’est un contrat de Une offre préalable doit
d’achat location qui permet au permettre :
(LOA) locataire après versement
des loyers de devenir  Identifier les parties au
propriétaire si jamais contrat la valeur du
l’option d’achat a été bien, la durée et le
évoqué par le client. montant de location
 Connaitre la valeur
Les obligation du résidentiel en cas
locataire : d’achat ou en cour de
 Assumer les frais de contrat
la mise en
circulation ;
 L’entretenir
 Assurer le bien ;

Facilité de Est un forme de credit de Autorisation ponctuelle de


caisse trésorerie, elle consiste faire fonctionner le compte
pour la banque d’honorer en solde débiteur. Montant
certain paiements de et durée négociée avec la
l’entreprise malgré le fait banque. Demande écrite ou
que son compte affiche un verbal. Taux d’intérêt élevé.
solde débiteur. Elle peut Un solde débiteur doit
être accorder pour une conduire à la mise en place
durée limité dans le temps d’un découvert.
, expressément ou
verbalement.

Le Tout comme la facilité de Il peut être autorisé ou non


découvert caisse le découvert est un S’il est autorisé, ses
credit de trésorerie qui modalité d’utilisation
consiste à la banque (montant durée,…) ont été
d’honorer des paiements précisée dans les convention
malgré la situation de compte. Toute
débitrice du compte de modification doit faire
l’entreprise. La différence l’objet d’un avenant. Dans
entre ces deux crédits la pratique il peut atteindre
demeure dans la formalité 50% des revenus.
de l’accord car le Il peut être non autorisé,
découvert persiste dans la Soit l’entreprise n’aucune
durée et fait l’objet d’un autorisation, soit le client est
contrat. en dépassement par rapport
à ce que prévoit son contrat
avec la banque.
Source : Inspirer de l’œuvre l’essentiel de la banque Ed.7 2020 page
33

4) Formalisation du risque de crédit


Le risque de crédit dépend de :

- La probabilité de defaut : expected frequency (EDF) ou


probability de default (PD)
- L’exposition au défaut : exposure of default (EAD), perte
maximale en cas de defaut
- La perte en cas de défaut :loss given default : (LGD) égale à 1
moins taux de recouvrement : 1-R.

Par conséquent la perte espérée sur un credit (expected loss, EL) est
égale à :
EL=EAD × PD × LGD

5) Les conséquences d’un risque de crédit


6) Les étapes de la gestion des risques
Le management du risque par l’approche séquentielle nous permet de
recenser quatre phases de gestion du risque, qui aura pour but de
réduit la vulnérabilité de la firme exposée:

 L’identification du risque
 Evaluation du risque
 La réduction du risque
 Traitement du risque résiduel
a. Identification du risque
Communément appelé la prise de conscience de l’existence du risque,
l’identification du risque de crédit a pour objectif identifier tous
évènements susceptibles d’engendrer une perte pour l’entreprise.
L’identification du risque implique l’application de deux éléments
distincts :

- La cartographie des risques : consiste à faire l’inventaire de tous


les risques existants dans l’entité;
- La sensibilisation de chaque acteur interne au risque à
l’existence de ce risque, ce qui suppose une information mais
également la démonstration que de nombreuses actions
courantes et concrètes ont un lien avec le risque supporté (la
conscience des risques).

Un lien est établi avec la vulnérabilité. En cas d’accident (événement)


de crédit, le créancier est exposé à une perte (sinistre). Selon son
importance, les conséquences différents en termes de gravité. En effet,
le sinistre peut entraîner :

- une baisse du résultat net du fait du passage de la perte ou d’une


provision, donc des performances ;
- une baisse des Fonds Propres plus ou moins forte, modifiant les
équilibres du bilan ;
- la faillite, si la perte est très lourde (« perte fatale »)
b. Evaluation du risque
Cette second étape de la maitrise du risque est basée sur la
numérisation des conséquences susceptible d’impacté l’activé d’une
entreprise en cas de survenance de risque.

Pour ceci, il convient de mesurer (Kharoubi & Thomas, 2016):

 la probabilité de survenance du risque dénommé « p »,


 les conséquences financierès, en cas de survenance du risque
(appelée précédemment Loss Given Default) noté « C ». Elles
globalisent l’ensembles des coûts supportés en cas de survenance
de risque (Kharoubi & Thomas, 2016):
- conséquences financières directes : pertes générées et coût
des mesures à engager pour revenir à la situation
originelle ;
- conséquences financières indirectes : coûts de réputation
(non intégré dans les risques définies par le Comité de
Bâle), responsabilité, conséquences sur les autres activités
(contagion), réaction de l’ensemble des parties prenantes,
etc.

On en déduit alors, pour chaque risque, une estimation du sinistre


potentiel : S, qui correspond à la mesure du risque : S= p × C

c. La réduction du risque
Cette troisième étape a pour objectif d’œuvrer à la mise en place des
mesures de gestion internes visant à réduire autant que possible les
conséquences en cas de survenance de risque mais également réduire
la probabilité de réalisation du risque. Cette phase opérationnelle
comprendre deux types d’action coordonnées qui sont les
suivantes (Kharoubi & Thomas, 2016):

 La réduction préventive

La prévention vise à réduire la fréquence du risque, c’est-à-dire sa


probabilité de survenance. On cherche à éviter le risque. Il s’agit aussi
bien de procédures internes que du monitoring de la mesure du risque,
en particulier pour suivre l’évolution de la probabilité de survenance.
On définit souvent des warning systems, dont le but est de signaler
l’augmentation d’un risque.

 La réduction curative

La protection vise à réduire le montant du sinistre maximum par un


ensemble d’actions engagées dans l’hypothèse où le risque se
réaliserait. C’est une phase active dans laquelle un train de mesures est
mis en œuvre selon un calendrier déterminé pour limiter les
conséquences du risque : en réduisant ses effets directs et en évitant un
phénomène de contagion, indirect.

d. Traitement du risque résiduel


Le risque résiduel est le risque de qui subvient après une tentative
atténuation du risque, ce qui rejoint la théorie qui dit qu’il est
impossible de réduire la probabilité de survenance à 0. Par conséquent
il est important de prendre des décisions relatives sort du risque
résiduel, pour remédier à cela il faut faire un traitement économique
du risque. Trois solutions sont possibles :

- Le risque est conservé. c’est l’auto-couverture : l’entité


assumera les conséquences du risque dans ses comptes
(structure, réserves, provisions, etc.). Cette solution interne
suppose que le risque résiduel ne soit pas supérieur aux
capacités d’absorption ; cas où l’entité pourrait disparaître
(seuil de vulnérabilité).

- Le risque est assuré. L’entité souscrit un contrat


d’assurance et paie une prime. L’assureur définit des
conditions d’indemnisation (délai, plafond, etc.). Dans
l’hypothèse où le risque survient, l’assureur indemnise en
prenant en charge tout ou partie du sinistre.
- Le risque peut être transféré à une contrepartie. Ici,
l’entité recherche une « protection ». Elle paie une prime
et, en cas de survenance du risque, le vendeur de protection
indemnisera l’entité selon des modalités définies au
contrat. La contrepartie peut être trouvée de gré à gré ou
sur le marché fi nancier.

Figure 2 : Processus de maitrise de risque de crédit, inspiré du


risque de crédit
identification
du risque

traitement du Evaluation du
risque residuel risque

La redution du
risque

Source : Banque & Marché Ed.2 Page 123 à 126

Conclusion

II/ REGLEMENTATION BANCAIRE


Introduction
A)LES ACCORDS DE BALE

1) Règlementation prudentiel : Accord de Bâle


Les Accords de Bâle sont des accords de réglementation bancaire signés dans la
ville de Bâle, et élaborés par le Comité de Bâle. Ils visent à garantir un niveau
minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidité financière des banques.
Bâle I est signé en 1988

Le comité de Bâle a été créé en 1974 avec un objectif primordial l'harmonisation


des réglementations régissant les risques bancaires avec les principes
fondamentaux préconisés par les instances de surveillance internationales
notamment en matière de ratio de solvabilité. A cet effet, un ratio prudentiel de
solvabilité internationale a été institué en 1988 : le ratio de COOKE. Il est égal
au rapport entre les fonds propres et les risques pondérés selon leur nature. Il
doit être égal au moins à 8% et doit être respecté par tous les établissements
financiers ayant une activité internationale.

Cependant, avec le caractère nomade de l'environnement bancaire


(développement des procédures, évolution des marchés, explosion des activités,
naissance de nouveaux instruments...), le ratio de solvabilité, en vigueur, est
sujet à quelques insuffisances : Inadaptation des pondérations qui sont
forfaitaires à caractère institutionnel, non prise en compte du capital économique
l'outil le plus adéquat pour la mesure réelle des risques et une mauvaise prise en
compte des risques opérationnels.

Pour combler ces lacunes. Le comité de Bâle a lancé, depuis 1999, une série de
renégociations. Le nouveau ratio, baptisé ratio Mc Donough ne change pas
l'esprit de l'accord initial mais l'enrichit. La refonte a surtout porté sur le mode
de calcul de l'ancien ratio tout en distinguant entre les différents risques
importants de l'activité bancaire à savoir le risque de crédit, le risque de marché
et le risque opérationnel.

Le nouveau ratio de solvabilité s'articule autour de trois pivots :

« Exigences minimales en fonds propres ; à ce stade le comité propose des


méthodes de calcul des risques allant du plus basique aux plus avancées pour
mieux adapter la méthode au profil du risque encouru par la banque et prendre
en considération les instruments de réduction du risque, tout en maintenant
l'ancien rapport (8%).
« Processus de surveillance prudentielle, les autorités de tutelle veillent à la
vérification de la bonne adéquation des fonds propres à travers un examen
qualitatif des procédures internes.

« Discipline de marché visant à plus de transparence au niveau de la


communication financière

a) Historique du Comité de Bâle

Les faiblesses d'un système bancaire, que ce soit dans un pays en développement
ou dans un pays développé, peuvent menacer la stabilité financière tant au sein
de ce pays qu'à l'échelle internationale.

Dans le but de renforcer la solidité et la stabilité du système bancaire


international, les gouverneurs des principales banques centrales ont créé en 1974
le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Il regroupe des banques centrales et
des organismes de réglementation et de surveillance bancaires des principaux
pays industrialisés (d'Allemagne, de Belgique, du Canada, des Etats-Unis, de
France, d'Italie, du Japon, du Luxembourg, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de
Suède et de Suisse) dont les représentants se rencontrent à la Banque des
règlements internationaux (BRI) à Bâle pour discuter des enjeux liés à la
surveillance prudentielle des activités bancaires.

Son rôle consiste essentiellement à établir des normes et des lignes directrices
générales et formule des recommandations à l'égard des pratiques exemplaires
pour aider les banques à mieux se prémunir contre tout type de risque.

2. le ratio de Cooke

Depuis 1988, un ratio international de solvabilité, le ratio Cooke, est appliqué


par les banques. Il définit les exigences minimales en fonds propres qu'elles
doivent respecter en fonction des risques pris et destiné à mesurer la
solvabilité des banques (et des établissements assimilés).

Renforcer la solidité et la stabilité du système bancaire international et


promouvoir des conditions d'égalité de concurrence entre les banques à vocation
internationale représentent les objectifs visés par ce ratio.

Ce ratio fait un rapport entre les fonds propres, composés d'un noyau dur (capital
et réserves) et d'éléments complémentaires tels que les provisions et les titres
subordonnés, et l'actif du bilan et les engagements hors bilan pondérés aux
risques.

2) Accord de Bâle II
Visant à renforcer la stabilité du système financier international et à
améliorer l'égalité de traitement des banques dans la compétition
mondiale en harmonisant les exigences de fonds propres dans les
différents pays, le Comité de Bâle a lancé, en 1999, une réforme du
ratio, qui date de 1988, le ratio de COOKE pour adopter, fin juin 2004
le nouvel accord (Bâle II). Le nouvel accord avait, de ce fait, comme
objectif l'augmentation de la souplesse du système de surveillance
pour assurer la continuité des activités des banques

L'ancien ratio de solvabilité cédera la place au ratio Mac Donough (un


outil de pilotage et un instrument d'adéquation des fonds propres).
D'autres objectifs secondaires peuvent apparaître, comme le choix par
les établissements bancaires de la méthode la plus appropriée à son
contexte ou la mise en œuvre rigoureuse de l'ensemble des pratiques
énoncées par le comité.
Ces objectifs trouvent leur application à travers la mise en place
d'outils et de principes forts tels qu'un pilotage sain des risques par les
banques, qu'une garantie de qualité et de robustesse des
méthodologies, des processus et des systèmes de gestion des risques
internes mis en œuvre par l'établissement.

La démarche, bien qu'elle soit neuve, elle s'appuie cependant sur des
principes déjà éprouvés. Le projet Bâle II définit un nouveau système
de calcul des fonds propres réglementaires que chaque établissement
doit adopter pour faire face à ses risques.

Les accords de Bâle constituent un ensemble de règles et de méthodes de calcul,


dont l'objet est de permettre de définir le niveau de fonds propres obligatoires.
Ces règles entreront en application le 1er Janvier 2007. Ils intégreront mieux les
trois natures de risques suivantes : crédit, marché et opérationnel. La finalisation
de ces normes a été arrêtée à l'issue de la prise en compte des commentaires
attendus de la profession ; implication déterminante pour disposer des données
reflétant au mieux les spécificités du système bancaire. Après plusieurs années
de discussions, les recommandations de Bâle sur le nouveau ratio de solvabilité
ont été publiées en juin 2004.

La réforme avait pour objectif le renforcement de l'égalité de concurrence et le


meilleur alignement des exigences de fonds propres sur les risques sous-jacents.
L'importance du nouvel accord réside dans sa dimension universelle : il
s'appliquera à toutes les banques abstraction faite de leur taille, leur niveau de
complexité ou leur pays d'origine.
Le nouveau ratio a pour vocation le rapprochement entre le capital
réglementaire ; souci des autorités de contrôle ; et le capital économique -souci
des établissements.

Le comité de Bâle a articulé le contenu de cette réforme autour de trois piliers


fondamentaux :
le renouvellement des exigences minimales de fonds propres afin de mieux tenir
compte de l'ensemble des risques bancaires et de leur réalité économique,
le renforcement de la surveillance prudentielle par les superviseurs nationaux,
l'utilisation de la communication d'informations financières afin d'améliorer la
discipline de marché.

NOUVEL ACCORD DE BÄLE SUR LES FONDS PROPRES


  2ème pilier :  
1er pilier : exigences 3ème pilier : discipline
processus de
minimales en fonds de
surveillance
propres marché
prudentielle
Calcul des fonds Marge Publications
propres d'appréciation des d'informations
réglementaires au relatives à
titre du autorités de -Dotation en fonds
risque de rédit surveillance propres
- Approche -Eléments -Risque de crédit
standardisé qualitatifs -risque de marché
-Approche IRB -Méthodes -Risque opérationnel
*Approche d'évaluation du -Titrisation
IRBsimple risque et normes -Méthodes d'évaluation
*Approche IRB des risques
complexe
Calcul des fonds
propres
réglementaires au
Comité de Bâle,

3) Accord de Bâle III

Bâle III constitue la troisième série d’accords établis par le Comité de Bâle,
après ceux dits de Bâle I et de Bâle II. Ces accords ont été pris en réponse à la
crise des subprimes qui a pointé la fragilité des banques. 

Pour rappel, le ratio Cooke se répartissait en deux composantes : le numérateur,


correspondant à la mesure des fonds propres réglementaires, et le dénominateur,
mesurant les actifs pondérés par leurs risques. Le ratio d’adéquation des fonds
propres devait atteindre au minimum 8 %.

En juin 2004, un nouveau dispositif d’adéquation des fonds propres a été adopté
par le Comité de Bâle en remplacement du ratio « Cooke ». Ce nouveau
dispositif, désigné comme l’accord de Bâle II, est entré en vigueur le 31
décembre 2006.

Il prévoyait une couverture plus complète des risques bancaires, incitant les
établissements à améliorer la gestion interne de leurs risques et affine la
méthode de calcul du ratio de solvabilité (lien avec dico « ratio de solvabilité
bancaire »).

En 2010, en réponse à la crise financière, le Comité de Bâle présente la réforme


dite de  » Bâle III ». Cette fois, l’objectif est d’accroître la capacité de
résilience (c’est à dire la capacité à s’adapter à la conjoncture) des grandes
banques internationales.

Ces nouveaux accords prévoient notamment un  renforcement du niveau et de


la qualité des fonds propres et une gestion accrue de leur risque de liquidité.
Ces règles ont été transposées en droit communautaire européen par
l’intermédiaire d’une directive dite CRD 4 (Capital Requirements Directive 4).

S’agissant du dénominateur, la gamme des risques pris en compte dans la


précédente réglementation a été élargie. De nouvelles dispositions relatives au
risque de contrepartie ont notamment été mises en place.

B) DIRECTIVE BANCAIRE : L’UEMOA

Au cours des deux dernières décennies, le paysage bancaire de l’Union


Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a connu une profonde évolution, marquée
notamment par la diversification des activités des établissements de crédit et
l’émergence de groupes bancaires transfrontaliers installés dans l'Union. Ces
mutations ont induit de nouveaux risques qu'il importe de détecter, d'identifier et
de maîtriser, au regard des meilleures pratiques internationales en matière
d'encadrement des fonds propres.

Dans ce contexte, la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest


(BCEAO) a proposé aux Autorités de l'Union, en application de l’article 42 de
ses Statuts annexés au Traité de l'UMOA du 20 janvier 2007 dont ils font partie
intégrante, la refonte des règles prudentielles en vigueur applicables aux
établissements de crédit de l'Union, basées sur les dispositions de Bâle I.

Conformément aux dispositions de l’article 34 du Traité de l'UMOA du 20


janvier 2007 et de l'article 56 de la loi uniforme portant réglementation bancaire,
le présent dispositif, adopté par le Conseil des Ministres de l’UMOA au cours de
sa session du 24 juin 2016, a pour objet de fixer les nouvelles règles
prudentielles applicables aux banques, aux établissements financiers à caractère
bancaire et aux compagnies financières en activité dans l'Union. Ce dispositif
repose sur les règles de Bâle II et de Bâle III. Il vise à promouvoir la
préservation d’un système bancaire, solide et résilient, répondant aux besoins
des économies des Etats de l'UMOA, et qui présente un profil de risque maîtrisé.

Cette convergence du dispositif prudentiel vers les standards internationaux


s'inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre des orientations définies par les
plus Hautes Autorités de l'Union dans le cadre de la réforme institutionnelle de
l'UMOA et de la BCEAO.
Ainsi, deux textes réglementaires, adoptés par le Conseil des Ministres de
l'UMOA le 24 juin 2016, transposent les règles de Bâle II et Bâle III dans
l'Union à savoir, le dispositif prudentiel applicable aux établissements de crédit
et aux compagnies financières et le cadre de supervision sur base consolidée.
Contrairement aux Circulaires de la Commission Bancaire entrées en vigueur le
2 juillet 2018, ces textes de base n'ont pas encore été vulgarisés

 Améliorer la connaissance du dispositif prudentielle applicable aux


établissements de crédit et aux compagnies financières
 Apporter aux premiers responsables des établissements une connaissance
complémentaire dans la mise en œuvre des textes issus de la reforme
prudentielle
 Renforcer les compétences des Administrateurs et des Dirigeants sur les
thématiques abordées
 Partager leurs expériences de mise en œuvre des règles prudentielles
 Application de manière uniforme des exigences prudentielles
 Apporter des réponses aux préoccupations éventuelles

Conclusion

IV/ METHODE D’EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT


introduction
A)ANALYSE FINANCIERE
L’analyse financière est la méthode la plus ancienne mais aussi la plus
utilisée du par les analystes du risque. Cette méthode subjective
nécessite un traitement des comptes annuels, pour pouvoir mesurer le
risque de crédit d’une entreprise.

e. Définition de l’analyse financière


« L’analyse financière peut être définie comme une démarche qui
s’appuie sur l’examen critique de l’information comptable et
financière fournie par une entreprise à destination des tiers (donc de
tout le monde…), ayant pour but d’apprécier le plus objectivement
possible sa performance financière et économique (rentabilité,
pertinence des choix de gestion…), sa solvabilité (risque potentiel
qu’elle présente pour les tiers, capacité à faire face à ses
engagements…), et enfin son patrimoine » (Deisting & Lahille, s. d.).

« L’analyse financière est une démarche, qui s’appuie sur l’examen


critique de l’information comptable et financière fournie par une
entreprise dans le but d’apprécier sa performance ainsi que sa solidité
financière ».(Le Gallo, 2005)

Dans leurs œuvres « Analyses du risque de crédit » les auteurs


kharoubi Cécile et Thomas Philippe définissent l’analyse financière
comme une activité qui consiste à retracer la politique financière
menée par une entreprise (ses choix dans leur contexte) afin
d’apprécier comment elle atteint ses objectifs (en termes de création
de valeur) et respecte les différents contraintes qui pèsent sur elle,
dont celle de solvabilité. Toujours dans la pensée de kharoubi Cecile
et de Thomas philippe l’analyse financière a pour principale objectif
de qualifier et de juger de la situation financière d’une entreprise, d’en
décrire le plus objectivement possible l’état financier afin d’être un
outil d’anticipation de l’avenir, un point de départ pour planifier et
engager des actions.

L’analyse financière est composée de deux sous-ensembles :

- le diagnostic financier :

La réalisation d’un diagnostic financier repose sur l’analyse des états


financiers d’une entreprise. Elle permet d’étudier la performance
global, de se construire un avis sur la situation courante et future de la
manière la plus objective et indépendante que possible.

- La recommandation :

Est un avis émis après analyse de la situation financière d’une


entreprise, qui se termine par la suite par une et une proposition
d’action dans une préventive dans l’intérêt de la firme objet de
l’analyse.

f. Démarche de l’analyse financière


la réalisation de l’analyse financière se fait de manière normative, par
un processus composé de 6 phases selon les normes professionnel de
l’analyse financière (Kharoubi & Thomas, 2016):

 La collecte des informations utiles : cette première phase


correspond à la récolte et à l’interprétation des informations
financières pertinente d’ordre quantitative comme qualitative
relative à l’activité entreprise par la société. Au-delà des
informations collectées sur l’entreprise soumise à l’analyse,
l’analyste cherchera ensuite des informations sur les concurrents
du même secteur d’activité dans l’optique d’interprété les
données recueillies.

 Le retraitement des informations : Cette phase est communément


utilisée dans le système financier français. Elle consiste à
retraiter les informations brute recueilli au préalable en les
ajustant selon le référentiel de l’information comptable des
normes établies par le CFA suggèrent tous les retraitements à
opérer. Cependant, dans le cas de l’analyse crédit, la norme
retenue est celle des agences de rating. Les données comptables
doivent devenir financières et les éléments qualitatifs doivent
s’insérer dans le schéma d’analyse.

 A parti des informations ajustées, intervient l’étape formelle de
calcul. Alors de cette phase les données ajuster serons sujet à un
ensemble d’instrument d’analyse avec pour projet d’opéré une
série de mesure objective et quantitative. A la suite des calculs
l’outil la plus pertinente sera sélectionné.

 La quatrième phase consiste à l’interprétation rigoureusement à


l’aide d’un ensemble de technique les résultats des calculs
effectués durant phase précédente.
 Dans cette étape quasi conclusive, on établit la synthèse de
l’appréciation, en qualifiant la situation financière globale de la
société étudiée et on formule un diagnostic. Le diagnostic doit
clairement énoncer ce dont souffre l’entreprise ou ce qui fait sa
solidité, voire son originalité.

Pour terminer nous avons la recommandation. Cette dernière phase


hautement subjective doit suggérer et apporter des prescription
d’action à la société soumise à l’étude.
Figure 3 : Séquence de l’analyse financier

Ajustement
Collecte de RECOMMAND
de Calcul Interpretation DIAGNOSTIC
l'information ATION
l'information

Source : Analyse financière du risque de credit : Banque & Marché


Ed.2 page 53

a. Les sources d’information de l’analyse financière


L’analyse financière se fait essentiellement à partis de l’information
tel que L’information comptable. L’analyse financière s’effectue et
formation annexe.
b. L’analyse du risque en analyse financière
L’appréciation du risque de crédit en analyse financière classique
repose essentiellement sur le fait qu’une entreprise peut rencontrer des
difficultés de trésorerie pouvant conduire à une cession de payement.
L’insertion du tableau de flux de trésorerie financier permet une
appréciation optimal dans la mesure risque de crédit. L’analyse du
risque de crédit se par deux approches.

B) CREDIT SCORING
L’évaluation du risque de crédit
a. Scoring et le Rating
Ces deux méthodes d’évaluation du risque client sont souvent
considérées comme identiques alors qu’elles ont tout de même des
différences36 :
- Le scoring est un véritable système expert, souvent utilisé dans
l’environnement des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les
petites et moyennes entreprises (PME). Cette analyse n’est pas
réalisée par les entreprises elles-mêmes mais par des institutions
extérieures à ces organisations. On peut évoquer la compagnie
française d’assurance pour le commerce extérieur (COFACE), un
acteur majeur sur ce secteur pour aider ces entreprises. Les banques se
servent aussi beaucoup de cette méthode en interne grâce à leurs bases
de statistiques.
- Le rating quant à lui se base sur un audit financier. Il s’agit
d’une notation financière pour les organisations de taille plus
importantes notamment les grandes entreprises cotées. Les ressources
utilisées par ces deux méthodes demeurent bien différentes même si le
but final reste le même, lutter contre le risque d’insolvabilité.
Le scoring aussi appelé credit scoring, est une méthode largement
utilisée par les banques comme un outil d’aide à la décision. Cette
technique définit par MESTER comme « une méthode statistique pour
prédire la probabilité qu’un demandeur de prêt (débiteur) fasse défaut
».
VAN PRAAG N explique que l’objectif du crédit est « de déterminer
un score, c’est-à- dire un niveau sensé être la représentation d’un
certain risque pour le prêteur. Ce score est obtenu par la prise en
compte de différents paramètres dont le choix est important quant à la
capacité prédictive du système. Après la réalisation de cette évaluation
chiffrée, il suffit d’intégrer le score obtenu dans une grille
d’appréciation préalablement étalonné. La lecture d’un score suppose
en effet la détermination d’une grille de risque, laquelle permettra
l’interprétation du chiffre obtenu qui aidera à la prise de décision
finale du prêteur ».

Pour gérer le risque de contrepartie, de grands nombres de méthodes


existent. Elles ont été répertoriées par ROSENBERG et GLEIT39.
Cependant des techniques sont laissées de côté car elles révèlent des
insuffisances. Dans l’évaluation du risque de crédit, l’une des
méthodes les plus populaires est le crédit-scoring. Elle repose sur les
informations des cinq « C » (Character, Capacity, Capital, Collateral,
Conditions) pour examiner les crédits. Il s’agit d’un ancien modèle de
décision d’octroi de crédit par ALTMAN et SAUNDERS.

Les premiers modèles de crédit-scoring ont été développés par


BEAVER41 et ALTMAN42. Avec les bases de recherches du
scoring, les modèles se sont perfectionnés au fil du temps pour aboutir
à une analyse discriminante appelée la fonction Z. Celle-ci deviendra
la fonction ZETA, et permettra une analyse discriminante plus
complète grâce aux améliorations d’ALTMAN, NARAYANAN et de
HALDEMAN.

Durant ces dernières années les établissements bancaires ont


popularisé l’usage du scoring. Cette technique permet de mesurer la
probabilité de défaut sur les crédits proposés aux particuliers et aux
professionnels. Le credit scoring peut se baser soit sur des données
historiques ou sur des variables statistiques. Les informations de
l’emprunteur constituent une base pour connaitre ses caractéristiques
et prévoir si celui- ci aura une solvabilité future. Les établissements de
crédit peuvent ainsi classer les débiteurs en fonction de la proportion
du risque.

Ce type de modèle d’évaluation présente des avantages en matière de


temps. Les scores permettent de réduire considérablement la durée de
traitement des dossiers pour des crédits basiques. Il donne la
possibilité de gérer un grand nombre d’emprunteurs rapidement, ce
qui génère de la rentabilité et un élargissement possible du
portefeuille. Le scoring donne des mesures globales du risque, les
analystes de crédit peuvent plus facilement se pencher sur d’autres
risques de la relation client.

Toutefois on pourra noter que les banquiers restent assez en retrait


avec cette technique, particulièrement dans le cadre des crédits aux
entreprises selon MESTER50. Cette analyse est plus réservée à une
clientèle de particuliers et de petites entreprises. La relation de ces
emprunteurs est moins complexe que les grandes entreprises pour
FRACHOT et GEORGES51. VAN PRAAG explique que « le scoring
est comme un outil d’aide à la décision mais celui-ci ne doit pas être
un critère discriminant de prise de décision » 52. Il met en évidence
que les scores ne sont jamais parfaits, il y a toujours une marge
d’erreur car ils intègrent peu d’aspect qualitatif. Le crédit-scoring
prend difficilement en compte les changements qui modifient
l’attitude de l’emprunteur en fonction de son défaut. La qualité des
emprunteurs ou les spécificités liées à certains secteurs d’activité sont
souvent mises de côté. Il faut aussi prendre en compte que la création
et l’entretien du scoring pour la banque représente un cout important.
Cela nécessite en plus d’avoir une base de données renseignée,
complète et suffisamment grande pour amortir l’investissement.

L’analyse statistique du scoring permet de fournir rapidement des


informations liées aux emprunteurs à la banque. Cependant cet outil
doit être complété avec d’autres techniques de gestion pour obtenir
une véritable légitimité car utilisé seul, il peut être source d’erreur à
l’origine de coût pour l’établissement de crédit.
b. Le rating
Le rating ou credit worthiness reflète la qualité de crédit d’un
émetteur. Il est réalisé par des spécialistes financiers extérieurs à la
banque. Cette technique est utilisée par les agences de notation, les
sociétés d’assurance-crédit ou la Banque de France avec le fichier
FIBEN (fichier bancaire des entreprises). Ces institutions se servent de
données à la fois qualitatives et quantitatives pour mener leurs
analyses. Les critères qualitatifs restent cependant privilégiés pour
analyser et juger de la qualité de l’émetteur.
Pour effectuer cette notation les principaux éléments retenus sont :
- L’activité de l’entreprise
- Le positionnement de l’organisation sur le marché
- Dans bilan, le passif à court terme comme à long terme
- La composition du capital
- La trésorerie et les revenus futurs
- La situation de la société
Il existe un grand nombre d’agence de notation, les quatre plus
reconnus sont KMV, Moody’s, Standard and Poors, FitchRatings et
DBRS. Chaque organisme a conçu une échelle de notation et une
méthodologique spécifique mais elles répondent toutes au même
besoin d’évaluation.

Le rating est un outil très intéressant qui donne une vision globale sur
la situation d’une organisation ou d’un produit à un moment précis. Il
ne faut cependant pas oublier que cette analyse n’est pas parfaite. Pour
prendre une décision viable, il faut croiser d’autres informations. En
effet durant la crise des subprimes, certaines agences de notation ont
accordé des notes très élevées à des produits ou à des entreprises
financières peu recommandables sur le marché du crédit. Cela prouve
que le rating est à utiliser avec précaution pour être réellement efficace
selon la conjoncture.

Application pratique de l’approche fondamentale de l’évaluation


du risque de crédit
Tout ce qui vient d’être décrit jusqu’à présent en termes de modes et
styles de gestion fait référence à ce qu’on peut appeler l’approche
fondamentale. Certes, des modèles d’optimisation sont utilisées, mais
l’input de ces modèles est largement défini par une approche
fondamentale des analystes financiers ou des économistes qui évaluent
les perspectives d’une société en se basant sur des recherches macro et
microéconomiques.

I. C’est quoi une approche fondamentale de l’analyse du


risque de crédit ?
Le rôle d’un économiste au sein d’une société de gestion consiste à
prévoir les cycles économiques, les tendances inflationnistes et les
déplacements des taux d’intérêt et courbes de rendements, éléments
essentiels à l’évaluation de titres notamment de titres à revenus fixes.
Le rôle de l’analyste financier se situe sur le plan microéconomique,
l’analyse des sociétés à travers leurs structures bilantaires, leurs
bénéfices futurs escomptés, la qualité de l’équipe dirigeante, leur
pouvoir d’innovation, la qualité des produits, la politique de
distribution, la concurrence, etc.

Elle est plus souvent appliquée en gestion de portefeuille de titre.


C’est une analyse des déterminants fondamentaux de la santé
financière et des perspectives de sa performance future telles que la
dotation de ses ressources, la qualité de son management, etc. Elle est
menée par les investisseurs qui souhaitent déterminer la valeur
intrinsèque d’une action à partir d’informations comme l’analyse
financière.

L’HME implique que l’analyse fondamentale ne puisse pas déterminer


d’actions sous-cotées tant que les analystes peuvent réagir plus
rapidement aux nouvelles informations que les autres investisseurs, ou
ont des informations provenant de l’intérieur de l’organisation.

L’analyse et la mesure du risque de crédit constituent un enjeu


incontournable de l’économie contemporaine. Pour être plus efficient
les institutions financières ont mis sur pied des techniques de gestions
de risque de crédit dans l’optique de mieux appréhendez et apprécié ce
risque. Deux méthodes, en fonction de la position et de l’activité de
l’entreprise peut être émises : la méthode du corporate et la
méthode du marché. Ces méthodes d’appréciation du risque de crédit
sont soutenues par l’analyse fondamentale et technique, qui regroupe
un bon nombre d’outils de gestion. (Voir tableau ci-dessous)

Tableau 5 : Synthèse des méthodes


Méthodes Corporate Marché
Normative Positive
Modèles de credit
Outil Rating Scoring
Fondement Empirique Statistique Théorique
Approche Normative Positive Positive
Evènement Faillite (parfois défaut) Défaut
Position Interne Externe Externe
Champ Restreint Large Très resetant
Analyse Fondamentale Technique
Probabilité Indirecte Direct
Application individuelle Individuelle et portefeuille

Source : Banque & Marché Ed.2 page 150 (2016)

Dans le cadre de ce travail de recherche nous travaillerons


exclusivement avec la méthode corporate positive qui inclus une
analyse fondamentale.

En prélude l’appreciation du risque de credit fait l’objet d’une


réalisation historique par l’approche empiriques. Avec un
raisonnement assez pragmatique, elles met en avant des éléments
sélectionnés a priori, sensé permettre de trouver le risque lié à
l’activité de l’entreprise. La méthodes empirique dans lequel nous
retrouvons des méthodes de notation qualitatives qui pourra être
évoquer en probabilité mathématique ultérieurement.

Elles adoptes toutes une méthodes fondamentales et s’inscrivent dans


une logique de découverte. De nature subjective, ces méthodes
fondamentales traitent des données financières et/ou quantitatives
passées, car le risque dépend de la situation fondamentale de
l’entreprise. L’étude fondamentales se fait à deux niveaux :
« l’approche normatives, appréhendent le risque au regard d’une
norme préétablie et apprécient le risque selon la situation de
l’entreprise par rapport à cette norme. L’approche positive, qui fera
l’objet de notre étude, elles proposent de passer en revue une série de
critères pour en déduire une appréciation du risque » (Kharoubi &
Thomas, 2016).

Toujours en restant fixer sur nos objectifs nous exposerons


uniquement sur qu’une seul méthode empirique positive :

II. Application pratique de l’approche fondamentale


Nous appliquons l’analyse par l’approche fondamentale à une
entreprise dans ce point. Pour des raisons de secret professionnel nous
ne mentionnerons pas la dénomination de l’entreprise.
a. Analyse de la situation financière
i. Analyse des bilans
31/12/18 31/12/19 31/12/20 Var.N-1/N-2 Var. N/N-1

Actif immobilisé 10,0 197,5 0,0 1868%


Immobil. incorporelles 0,3 0,0 0,0
Immobil. corporelles nettes 9,8 197,5 0,0 1922%
Immobil. financières 0,0 0,0 0,0
Autres (libellé variable) 0,0 0,0 0,0

amortissements 0,0 0,0 0,0

Investissements de l'année 0,0 0,0 437,3 #DIV/0!

Actif circulant 340,9 22,0 0,0 -94%


Stocks 0,0 0,0 0,0
Créances d'exploitation 340,9 22,0 0,0 -94%
Autres créances 0,0 0,0 0,0

Disponible 9,9 94,5 0,0 850%

Ecart de conversion-actif 0,0 0,0 0,0

TOTAL ACTIF 360,8 314,1 0,0 -13%

Fonds de roulement (A) 314,1 116,5 437,3 -63% 275%


Besoin en Fonds de Roulement (B) 304,1 22,0 0,0 -93%
Trésorerie nette (A-B) 9,9 94,5 437,3 850% 363%
Trésorerie nette en jours de CA TTC 5 41 218

L’analyse des actifs des bilans permet de formuler les observations


suivantes :

- Une baisse des créances clients. Ce qui est une bonne chose ;
- Une amélioration de la situation de la trésorerie ;
- Des fonds de roulement couvrant difficilement le besoin en
fonds de roulement.

31/12/18 31/12/19 31/12/20 Var.N-1/N-2 Var. N/N-1

Fonds propres élargis 324,1 286,9 332,3 -11% 16%


Capital 1,0 1,0 1,0 0% 0%
Primes & Réserves 323,1 112,6 285,9 -65% 154%
Résultat net de l'exercice 0,0 173,3 45,4 #DIV/0! -74%
Subventions et prov. réglementées 0,0 0,0 0,0

Provisions pour Ris. & Charges 0,0 0,0 0,0

Dettes MLT 0,0 27,1 105,0 #DIV/0! 287%


Dettes Financières (*) 0,0 27,1 105,0 #DIV/0! 287%
Autres (libellé variable) 0,0 0,0 0,0

Passif circulant 36,8 0,0 0,0


Dettes d'exploitation 36,8 0,0 0,0
Dettes sociales et fiscales 0,0 0,0 0,0
Autres dettes 0,0 0,0 0,0
dont comptes courants d'associés n-c n-c n-c

Financements banc. Courants 0,0 0,0 0,0

Ecarts de conversion-passif 0,0 0,0 0,0

TOTAL PASSIF 360,8 314,1 437,3 -13% 39%

De façon globale on observe l’existence de dette à éponger sur le


moyen ou long terme.

(*) Détail des dettes financières


Emprunt 0,0 0,0 0,0
Crédit-bail 0,0 27,1 105,0 #DIV/0! 287%
Dettes financières diverses 0,0 0,0 0,0

Endettement financier net -9,9 -67,4 105,0 578% -256%


Cette dette est principalement constituée de dette de crédit-bail. Cette
situation n’est pas à l’avantage de l’entreprise demandeur de prêt.

ii. Analyse des comptes de résultats


31/12/18 31/12/19 31/12/20 Var.N-1/N-2 Var. N/N-1
Chiffre d'affaires H.T. 664,1 693,3 610,0 4% -12%
dont à l'exportation 0,0 0,0 0,0
Marge brute 375,6 693,3 610,0 85% -12%
Valeur ajoutée 268,8 367,2 303,7 37% -17%
E.B.E. 265,9 315,2 179,3 19% -43%
Résultat d'exploitation 255,0 173,3 45,4 -32% -74%
Résultat financier 0,0 0,0 0,0
dont charges d'intérêts 0,0 0,0 0,0
Résultat H.A.O. (exceptionnel) 0,0 0,0 0,0
Résultat net 212,5 173,3 45,4 -18% -74%
C.A.F. 223,4 315,2 179,3 41% -43%
Autofinancement 223,4 315,2 179,3 41% -43%
Dividende distribué 0,0 0,0 0,0
Frais de personnel 2,8 52,1 124,5 1748% 139%
Effectif moyen sur l'exercice 0,0 0,0 0,0

On observe ici une baisse du chiffre d’affaire, ainsi que du résultat net.
La capacité d’autofinancement est aussi en baisse et les charges de
personnel sont largement au-dessus de la norme.
iii. Analyse des ratios

Ratios d'activité
Stocks / achats 0 n.a. n.a.
Créances clients / CA HT 187 12 0
Dettes fournisseurs / Achats 47 n.a. n.a.
E.B.E. / Chiffre d'affaires H.T. 40,05% 45,46% 29,39%
Charges d'exploitation / C.A.H.T. 61,60% 75,00% 92,56%
Résultat d'exploitation / C.A.H.T. 38,40% 25,00% 7,44%
Frais de personnel/VA 1,05% 14,18% 40,98%
Charges d'intérêts / EBE 0,00% 0,00% 0,00%
Charges d'intérêts / C.A.H.T. 0,00% 0,00% 0,00%
Résultat net / CA H.T. 32,00% 25,00% 7,44%
CAF/CA HT 33,65% 45,46% 29,39%
Résultat net / Fonds propres 65,56% 60,40% 13,65%
Ratios de structure financière
FP Elargis / Total passif 89,82% 91,36% 75,98%
Dettes MLT / FP Elargis 0,00% 9,46% 31,61%
Dettes . MLT + crédit bail / C.A.F. 0,00 0,09 0,59
Endettement financier net / FP Elargis n.s. n.s. 31,61%
FR / BFR (équilibre ou déséquilibre) 103,27% 529,95% #DIV/0!
Actif Circulant / CAHT 51,33% 3,17% 0,00%
Dettes banc. MLT + CT / FP Elargis 0,00% 0,00% 0,00%

De façon générale tous les indicateurs sont en baisses. Cela s’explique


certainement par la baisse du chiffre d’affaires et l’augmentation de
certaines charges.

Ratios relatifs aux accords de classement Normes BCEAO


Ressources propres / Total passif 89,82% 91,36% 75,98% >=20%
Dettes financières / C.A.F.G. 0,00 0,09 0,59 <=4
Résultat net / CA H.T. (net income ratio) 0,32 0,25 0,07 >0
Liquidité générale (working capital ratio) 9,55 n.a. n.a. >1
Le ratio de liquidité, très important dans l’octroi d’un prêt est en
dessous de la norme BCEAO. Ce qui n’est pas à l’envantage du
demandeur de prêt.

iv. Traitement financier


ELEMENTS 2 018 2 019 2 020 Var (%) 2019/2020
Capital 1,0 1,0 1,0 0%
FP 324,1 286,9 332,3 16%
Total bilan 360,8 314,1 437,3 39%
FP / Total Bilan 89,82% 91,36% 75,98% -17%
FR 314,1 116,5 437,3 275%
BFR 304,1 22,0 0,0 -100%
Trésorerie 9,9 94,5 437,3 363%

ELEMENTS 2 018 2 019 2 020 Var (%) 2019/2020


CA 664,1 693,3 610,0 -12%
VA 268,8 367,2 303,7 -17%
EBE 265,9 315,2 179,3 -43%
EBE/CA 0,4 0,5 0,3 -35%
Résultat Exp. 255,0 173,3 45,4 -74%
Résultat net 212,5 173,3 45,4 -74%
Cash-flow 223,4 315,2 179,3 -43%

Au vu de la variation négative de l’ensemble des principaux


indicateurs nous pouvons conclure que cette entreprise n’est pas en
mesure de rembourser le prêt demandé.

Conclusion
DEUXIEME PARTIE : DEMARCHE EMPIRIQUE DE LA
DETERMINATION DES CRITERES DE DEFAUT DE
CREDITS CHEZ LA BANQUE POPULAIRE PAR
L’APPROCHE EMPIRIQUE
Introduction

1) Choix de la méthode quantitative

Cette deuxième partie de l’étude nous permettra d’exposer les


principaux aspects méthodologiques privilégiés pour cette étude. Pour
ce faire, nous le scinderons en trois axes. Le premier axe permettra
d’exposer la stratégie ainsi que la méthode de recherche retenue pour
cette étude mais également le terrain et le contexte dans lesquels sera
réalisée cette recherche. Le deuxième axe présentera les phases
opérationnelles de la recherche soit la phase qualitative qui permettra
d’adapter notre modèle de recherche au contexte d’étude.
L’échantillonnage, la construction des instruments de collecte des
données, la mesure des concepts, la mesure des échelles,
l’administration des instruments, l’analyse des données et la deuxième
étude qualitative feront partie du troisième axe

2) le questionnaire

Dans tout travail de recherche, l’objectif poursuivi et la nature des


objets à observer permettent de déterminer le type d’investigation
approprié. Concernant notre étude, le type d’investigation préconisé
est celui d’une étude de terrain où nous voudrions identifier les
critères de défaut de crédits chez la banque populaire par l’approche
empirique.
En effet, l’objectif de la recherche ou d’une étude étant de
comprendre, décrire, expliquer ou de prédire un phénomène
(EVRARD, Pras et Roux 2003), les études en sciences des finances
peuvent être exploratoire, descriptive, explicative, prédictive et
causale (Dagan et Al, 2004).

Pour mener à bien notre démarche méthodologique nous aborderons


trois phases dites qualitative exploratoire, quantitative et qualitative
confirmatoire.

2.1 Première démarche: la phase qualitative exploratoire

La phase qualitative constitue un passage incontournable dans une


recherche en science de gestion et son apport est considérable d’autant
plus qu’elle permet de mieux cerner la nature du problème étudié et
exploré. Généralement la phase qualitative précède l’étude
quantitative. Quivy et Campenhoudt (2006) montrent que son objectif
est d’explorer en profondeur toutes les facettes du problème étudié et
d’identifier les grandes lignes ; l’étude qualitative englobe diverses
techniques à savoir : l’étude exploratoire documentaire, les entretiens
individuels ou collectifs, etc. Dans le cadre de cette recherche, la
phase qualitative comprend une étude documentaire, des entretiens
avec des experts intéressés à la gestion de risque de crédit à la banque
populaire.

2.1.1. Objectif de la phase qualitative


Cette phase exploratoire qualitative est envisagée comme un préalable
indispensable à l’étude quantitative : elle doit nous permettre de
sélectionner les dimensions pertinentes à intégrer dans le modèle
empirique. Ce travail nous permet également de recueillir certains
items issus de nos entretiens pour élaborer notre questionnaire dans la
phase quantitative.
2.1.2. Étude exploratoire documentaire

L’étude exploratoire documentaire permet de prendre connaissance


des points de repères et de mettre en évidence les questions non
encore suffisamment explorées. Plusieurs méthodes peuvent être
mises en œuvre pour réaliser l’étude exploratoire documentaire. Les
plus utilisées sont l’étude des données secondaires qui présentent à
toute étude ou recherche l’examen de la littérature spécialisée.
(Lanvin, 1990).
De ce qui est notre recherche, l’étude documentaire a porté sur les
principaux documents, articles et ouvrages relatifs à la question
étudiée auxquelles nous pouvions accéder.
Ces documents dans leur majorité nous ont permis de cerner les
contours de notre recherche partant du contexte jusqu’à la formulation
des objectifs spécifiques. Ils nous ont aidé à comprendre les questions
relatives au risque crédit, d’identifier les théories qui expliquent notre
travail et exposé les insuffisances des études antérieures sur les
méthodes de gestion de risque. Aussi, d’autres publications citées dans
les références bibliographiques ont également soutenu nos recherches.
Malgré cela, les difficultés rencontrées dans cette phase et le manque
d’écrits sur la gestion de risque crédit est à souligner. Enfin, cette
phase a permis de préciser la question principale ainsi que les
objectifs. En outre, elle a permis de formuler notre guide d’entretien.

2.1.3. ENQUÊTE QUALITATIVE

Dans les es précédentes phases réalisées, nous avons pu amorcer le


travail de cueillette des informations financières. Pour réaliser cette
activité, nous avons élaboré une procédure structurée des données.

2.1.3.1. Entretien semi-directifs.

Dans le cadre de notre recherche, les entretiens réalisés ont été semi-
directifs. L’entretien semi-directif est une technique qualitative de
recueil d’informations permettant de centrer le discours des personnes
interrogées autour de thèmes définis préalablement et consignés dans
un guide d’entretien. A. Thiétart et coll. (1999).

A)ANALYSE DES LIEUX DE LA BANQUE POPULAIRE DE


CI
A- HISTORIQUE, MISSIONS, VALEURS, PRODUITS ET SERVICES

1) Historique de la Banque populaire

Née da la scission de la Société Ivoirienne de la Poste et de l’Epargne (SIPE), la CAISSE


D’EPARGNE ET CHEQUES POSTAUX (CECP) démarre ses activités en 1999 et est
transformée le 14 Octobre 2004 par décret N° 565-2004 en établissement bancaire dénommé
LA CAISSE NATIONALE DES CAISSES D’EPARGNE (CNCE) avec pour dénomination
commerciale LA CAISSE D’EPARGNE.

En décembre 2009, elle obtient son agrément bancaire.

Depuis le 02 Novembre 2019, la CNCE est devenue la BANQUE POPULAIRE DE CÔTE


D’IVOIRE.

Le capital de la Banque Populaire de Côte d’Ivoire, entièrement détenu par l’Etat de Côte
d’Ivoire est passé de 25 milliards de francs CFA lors de sa création à quarante milliards de
francs CFA (40 000 000 000 F CFA) aujourd’hui. Son siège social est situé à Abidjan-
Plateau, Immeuble SMGL – 11, Avenue Joseph Anoma.

2) Missions

Les missions assignées à la Banque Populaire de Côte d’Ivoire sont les suivantes :

 Collecter et mobiliser l’épargne ;

 Participer au financement de la consommation et de l’investissement ;

 Participer à la promotion de la culture financière ;

 Valoriser l’épargne de la population ;

 Lutter contre la pauvreté (par la bancarisation des populations urbaines et rurales


notamment).

3) Charte des valeurs

 Proximité ;

 Responsabilité ;
 Engagement ;

 Satisfaction du client.

4) Produits et Services

 Les produits traditionnels : comptes d’épargne, comptes chèques, comptes courants

 Les produits monétiques et télématiques : les cartes bancaires, les cartes prépayées,
Western Union, RIA, Wari (transfert d’argent), BANKCELL (le service de banque par
sms), FACILISS (le service de banque par internet).

 Les offres de Crédits :

Particuliers et Professionnels (avance sur salaire, découvert, crédit à la consommation).

Grandes Entreprises et PME (Avance sur marché et marchandises, Escompte, découvert,


caution, crédit de campagne, crédit documentaire et d’investissement).

 Les Plans Epargne

 Les Dépôt A Terme (DAT) (à partir de 100 000F CFA).

 Les Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) ;

La Banque Populaire de Côte d’Ivoire dispose d’une centaine de GAB.

Les retraits au DAB sont gratuits pour tous les porteurs de la Banque Populaire et facturés à
500F CFA pour les porteurs membres du GIM UEMOA.

 Les produits de Bancassurance : Epargne Active, Sécuricompte, Yako, Kobana,


Viva Retraite, Caissétude, Assurance Voyage, Epargne tirage.

5) Organisation de la Banque Populaire de Côte d’Ivoire

La Banque Populaire de Côte d’Ivoire est une société d’Etat avec un Conseil
d’Administration, une Direction Générale et des Direction Centrales.

Le Conseil d’Administration
La Banque Populaire de Côte d’Ivoire est administrée par un Conseil d’Administration dont le
président est nommé sur proposition de l’Etat.

Le Conseil d’Administration exerce de façon continue son autorité et son contrôle sur les
activités de la banque. Le Conseil d’Administration délègue, tous les pouvoirs qui ne lui sont
pas réservés par l’application des dispositions législatives règlementaires en vigueur.

La Direction Générale

La Direction Générale définit et soumet à l’approbation du Conseil d’Administration, la


stratégie de développement de la Banque et assure la coordination, la cohésion et la
supervision des directions centrales

La Direction de l’Audit Interne

La Direction de l’Audit Interne gère l’audit des activités et programmes de la Banque, y


compris celui des prestations fournies par les consultants dans le respect des normes légales et
réglementaires en vigueur et le respect de la politique de la Direction Générale.

Elle élabore et met en œuvre des stratégies de contrôle des activités et des opérations de la
banque afin d’en assurer la conformité aux meilleures pratiques. Elle supervise toutes les
activités de la Banque et fait des recommandations pour améliorer les dispositifs de contrôle
interne.

L’Audit interne évalue les opérations et projets financés par la Banque, collabore avec le
Commissaire aux comptes pour assurer le meilleur service d’audit à la Banque.

La Direction des Grandes Entreprises et des PME

La DGE/PME a pour mission d’accroitre la satisfaction des clients et la part du marché par
l'amélioration des prestations de services et par l'intégration de la culture client au niveau de
la clientèle des Entreprises.

La Direction de la Trésorerie
Le rôle du trésorier de banque est d’assurer, à tout moment, la disponibilité des fonds
nécessaires au fonctionnement et au développement de la banque.

La Direction des Moyens Généraux

La mission essentielle de la Direction des Moyens Généraux est de gérer les actifs de la
Banque, superviser les activités d’acquisition des biens, services, travaux et immobiliers, les
transports des biens et du personnel de la Banque et ainsi que les services courriers.

La Direction des Opérations

La Direction des Opérations gère l’ensemble des unités opérationnelles du back office de la
banque.

Elle organise, coordonne et traite les moyens de paiement (chèques, virements…) dans le
respect des délais, la maîtrise des coûts et dans le respect des règlementations.

La Direction de la Communication et du Marketing

Elle gère les actions de communication et de marketing internes et externes dans le but de
promouvoir les produits et de valoriser l'image de la banque.

La Direction des Ressources Humaines

La DRH a pour mission principale d’initier les actions pour recruter et former le personnel,
accroitre les capacités en matière de performance, mettre en œuvre les bonnes pratiques en
matière de gestion des talents et contribuer à relever le degré d'engagement du personnel.

Elle met en œuvre la politique de gestion de carrière, le programme de rémunération et


d’avantages ainsi que le programme de santé et du bien-être du personnel de la Banque.

La Direction des Risques


La Direction des Risques gère la mise en place et le pilotage du dispositif global de gestion
des risques de la banque dans le respect des normes légales et réglementaires en vigueur et le
respect de la politique de la Direction Générale.

Elle veille à l’analyse des risques financiers, économiques, juridiques en rapport à l'octroi du
crédit et au contrôle de la rentabilité de l'opération pour la banque, supervise les activités liées
au crédit : analyse, administration, suivi de créance.

La Direction des Risques est le garant de la qualité du portefeuille de crédit de la banque. De


ce fait, elle :

 Revoit les dossiers de crédit et les approuve ;

 S’occupe de la mise en place des lignes de crédit dans le système ;

 Assure le suivi des crédits et des garanties en collaboration avec la DPP, la DGE et la
Direction Juridique et Contentieuse ;

 Produit les rapports de portefeuille et procède à leur revue de manière périodique.

La Direction du Contrôle Interne

La Direction du Contrôle a en charge l’identification, l’évaluation et le contrôle de l’ensemble


des risques de manquement aux obligations législatives, réglementaires ou déontologiques
susceptibles d’entraîner des sanctions et/ou d’atteindre l’image de la banque.

Elle élabore et met en œuvre le plan de contrôle interne (mission de contrôle permanent), un
dispositif de pilotage et de suivi des missions de contrôle pour chaque ligne de métier de la
banque.

Le Contrôle Interne réalise une cartographie des risques de non-conformité afin d’identifier
les dispositifs de maîtrise des risques et les plans d’action à mettre en place, procède à la
transposition des dispositions règlementaires liées à la conformité dans les outils et les
procédures internes de la banque.

La Direction des Particuliers et des Professionnels


La DPP a pour mission principale d’accroitre la satisfaction des clients et la part du marché
par l'amélioration du système de prestation de services et par l'intégration de la culture client
au niveau de la clientèle des particuliers et professionnels dans le respect des normes légales
et réglementaires en vigueur.

Elle est constituée d’un réseau de 73 agences interconnectées regroupées dans quatre (04)
Départements du Réseau d’Agences, dirigés par les Chefs du Département du Réseau
d’Agences et répartis sur l’ensemble du territoire national :

- Le Département du Réseau d’Agences d’Abidjan A & B ;

- Le Département du Réseau d’agences de DALOA /SAN- PEDRO ;

- Le Département du Réseau d’agences de BOUAKE/KORHOGO ;

- Le Département du Réseau d’Agences d’ABENGOUROU .

La Direction Financière

La Direction Financière a pour rôle d’assurer la ténue régulière de la comptabilité, établir les
états financiers, faire le reporting des opérations financières de la banque.

Elle assure l’élaboration et le suivi du budget, instruit toutes les opérations de règlement aux
tiers (fournisseur-Etat).

La Direction de l’Organisation et du Système de l’Information

La DOSI a pour mission de définir et mettre en œuvre la politique informatique en accord


avec la stratégie générale de la Banque et ses objectifs de performance. Elle garantit la
continuité du service informatique fourni aux utilisateurs et anticipe les changements et leurs
impacts métiers sur le système d’information.

La Direction Juridique et Contentieuse

La DJC a pour mission principale de veiller aux intérêts de la banque et prévenir les risques
juridiques auxquels elle peut être exposée.
Organigramme de la Banque Populaire de Côte d’Ivoire

1)Analyse SWOT de la Banque Populaire de Côte d’Ivoire

Forces de la Banque Populaire de CI Faiblesses de la Banque


Les forces de la Banque Populaire de Côte Les faiblesses de la Banque Populaire de
d’Ivoire se résument en : Côte d’Ivoire peuvent se caractériser par :
 La proximité de la Banque Populaire  Le faible niveau de remboursement
de Côte d’Ivoire permet la de certains crédits accordés à la
bancarisation des populations clientèle ;
urbaines et rurales ;  La non maitrise du montage des
 Un vaste réseau d’Agences soit 73 dossiers de crédit d’entreprise par les
agences sur toute l’étendue du chargés d’affaires ;
territoire national ;  L’absence de profil de carrière pour
 Mise en place de politique pour la le personnel d’où le débauchage des
bancarisation des populations agents expérimentés par des
rurales ; compagnies concurrentes ;
 L’engagement du personnel dans  Le faible niveau de formation
l’atteinte des objectifs assignés par la continue ;
Direction Générale ;  Le système d’information bancaire
 La souplesse des conditions (DELTA BANK) est d’une version
d’ouverture de compte avec antérieure, ce qui ne permet pas le
possibilité d’ouverture de certains traitement automatisé de certaines
comptes à « blanc » ; tâches.
 L’accès facile au crédit.  La vétusté de certaines Agences ;

OPPORTUNITES MENACES
Relativement aux menaces, nous notons ce
 La stabilité et la croissance continue qui suit :
dont jouit le pays actuellement  L’implantation de nouvelles
favorisent des besoins énormes en compagnies concurrentes directes ;
financement ;  L’installation de plusieurs
 La prospection des PME en vue Microfinances ;
d’accroitre le volume de crédit ;  La concurrence intense des autres
 La politique du Gouvernement, en banques ;
faveur des populations vulnérables  La concurrence de la Microfinance
(les jeunes en quête d’emploi) par la sur les secteurs de la clientèle des
création des agences Emploi-Jeunes, Particuliers, des Professionnels et
permet à la Banque Populaire de des PME.
Côte d’Ivoire d’avoir de nouveaux
clients à bancariser à qui elle pourra
également octroyer du crédit.

2) CRITERE DE DEFAUT 1 : Mauvaise appréciation du risque


de crédit

a. Contrepartie de la mauvaise signature


b. Risque de performance mal calibré

c. Le risque opérationnel

Selon l’article 534 du Dispositif prudentiel applicable aux établissements de


crédit et aux compagnies financières de l'UMOA, l'établissement est tenu
d'appliquer la même rigueur à la gestion du risque opérationnel qu’à la gestion
des autres risques bancaires au regard des pertes importantes qu'il pourrait subir
en cas de mauvaise gestion de ce risque.

Dans ce cadre, l'établissement doit développer, conformément aux exigences


définies dans la Circulaire sur la gestion des risques, un dispositif de gestion du
risque opérationnel et évaluer l'adéquation globale de ses fonds propres selon
cette méthodologie. Ledit dispositif doit tenir compte de l'appétence au risque de
l'établissement pour le risque opérationnel et examiner les modalités de transfert
externe de ce risque.

3) CRITERE DE DEFAUT 2 : Faiblesse du dispositif de


garantie

a. Absence de limite en termes de couverture

b. Absence de diligence liée à la prise de garantie

Transition

PARTIE III : RECOMMANDATION : Proposition d’atténuation


du risque de crédit

CONCLUSION

Au terme de ce mémoire, nous avons pu toucher à plusieurs aspects


relatifs à la gestion la gestion des risques bancaires, en particulier
l’approche fondamentale du risque de crédit.
On a pu effectuer une simulation avec des données réelles d’une
entreprise.

On n’a pas oublié au cours de notre analyse l’aspect relatif à la


performance. L’étude de cette dernière pourrait être poussée au-delà
d’un simple calcul d’indicateurs.

En effet et sous la contrainte du temps, on n’a pas pu toucher à la


problématique que je juge très importante pour un gestionnaire de
crédits : c’est l’attribution de performance, qui consiste en la détection
des sources de succès ou d’échec d’une politique de crédit.

Dans ce sens, l’attribution de performance vise à expliquer quelles


composantes du processus de gestion du crédit ont contribué au
résultat réalisé par le fonds et dans quelle mesure.

Par ailleurs et pour conclure, le travail qui a été réalisé au niveau de


l’approche fondamentale de l’évaluation du risque de crédit pourrait
être amélioré en se basant sur d’autre méthode d’optimisation dont
l’algorithme de Gauss Newton.
BIBLIOGRAPHIE

A risk managment standard’, AIRMIC, ALARM, IRM: 2002

Bertrand Jacquillat, Bruno Solnik, « Marchés financiers : Gestion de


portefeuille et des risques », 3ème édition, Dunod.

Jacquillart et Solnik, ‘Marchés financiers, Gestion de portefeuille et


des risques’, Paris, 2002.

Jacquillart et Solnik, ‘Marchés financiers, Gestion de portefeuille et


des risques’, Paris, 2002.

McNeil, Frey, Embrechts, Quantitave Risk Management, 2005.

McNeil, Frey, Embrechts, Quantitave Risk Management, 2005.

Pascal Alphonse Gestion de portefeuille et marchés financiers édition


Pearson Education, 2010.
Pierre Devolder, « Prévoyance et Assurances de groupes », Cours
d’Actuariat-Finance, INSEA 2011/2012.

Pierre Vernimmen, « Finance d’entreprise » 10e édition 2012.

Sites internet

www.fimarkets.com/pages/repo.php

www.iotafinance.com/Definition-risque-de-credit.html

www.vernimmen.net.

TABLE DES ANNEXES

PROJET DE GUIDE D’ENTRETIEN


Mécanisme d’ appréciation du risque de crédit

Contrepartie de la mauvaise signature

Risque de performance mal calibré

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