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INTRODUCTIONGÉNÉRALE
0.1. PROBLEMATIQUE
1
F. KABUYA KALALA, Economie bancaire, inédit, 2009, p. 21.
1
diminuaient. La contraction du crédit provoquait alors une baisse de la
dépense d’investissement ; ce qui ralentissait l’activité économique.
2
F. DESMICHT, Pratique de l’activité bancaire, Paris, DUNOD, 2007, p. 25.
2
une structure de gouvernance afin d’atteindre un équilibre satisfaisant entre
risque et rentabilité.3
3
G. Le Petit DUTAILLIS, Le crédit et les banques, éd. Sirey, Paris, 1964, p. 15.
3
L’hypothèse étant une réponse provisoire ou anticipative donnée à des
questions posées au niveau de la problématique.4
4
M. GRAWTZ, Méthodes des sciences sociales, 8e éd. Dalloz, Paris, 1991, p. 43.
4
0.4. DÉLIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Pour des raisons de clarté et précision, ce travail est limité dans le temps
et dans l’espace : Dans l’espace, cette étude a comme champ d’investigation la
de la BCDC. Tandis que dans le temps, elle porte sur la période allant de 2011
à 2015 ; c'est-à-dire une période de cinq ans prise compte tenu de la
disponibilité des données et de l’abondance des matières contenues dans la
gestion de risque de crédit.
0.5.1. Méthodes
0.5.2. Techniques
5
R. QUIVY et L. VAN CAMPENHOUDT, Manuel de recherche en
sciences sociales, éd. Dunod, Paris, 1995, p. 32.
5
La technique est un ensemble des procédés permettant aux chercheurs
de récolter et rassembler les données.6
Nous avons utilisé les techniques suivantes :
la technique documentaire : elle nous a amené à recueillir des
renseignements à l’aide des différents ouvrages et documents ayant
trait à ce sujet.
la technique de l’interview libre : elle nous a conduits à aborder les
différents responsables de la banque analysée et les experts analystes
économiques en vue de recueillir des informations nécessaires à notre
analyse.
6
R. QUIVY et L. VAN CAMPENHOUDT, Op. cit.¸ p. 48.
6
CHAPITRE I : FONDEMENTS THÉORIQUES
SECTION 1
NOTIONS SUR LES BANQUES
Pour les ménages et les entreprises qui n’ont pas accès aux marchés
financiers (la très grande majorité des entreprises) il n’y a pas d’autre source
de financement que le recours à l’emprunt bancaire, c’est-à-dire à
l’intermédiation de bilan.
Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour
profession habituelle de recevoir sous forme de dépôt, des fonds du public
qu'elles emploient sur leur propre compte en opérations de crédits ou en
opérations financières.9
9
P. GARSNAULT et S. PRIANI, La banque fonctionnement et stratégie, Ed.
Economica, Paris, 1997, p. 28.
10
J. W. CROW, Les banques centrales, la politique monétaire et le système financier, Ed.
Deshmukh, Bombay, 1993, p. 24.
11
Art. 1, al. 2, Loi n°003/2002 du 02 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit.
8
1.3. Rôle et fonction de la banque
La collecte des dépôts est une mission essentielle des banques elle
représente un enjeu considérable pour chaque établissement, car elle
détermine pour chaque banque sa part de marché, sa capacité à distribuer des
crédits, sa trésorerie, son rôle sur le marché en tant que préteur ou
emprunteur.
12
P. NARASSIGUIN, Monnaie, banques et banque centrales dans la zone EURO, Ed. De
Boeck, Bruxelles, 2004, pp. 85-88.
9
2. La gestion des moyens de paiement
10
- Les opérations de paiement et la gestion des moyens de paiement.13
Elle est une propriété exclusive de l’Etat. Elle est la banque des
banquiers parce qu’elle reçoit des effets commerciaux présentés par les
banques de dépôts. Voici quelques missions de la Banque Centrale 16 :
- Elle émet en actif monétaire particulier, les billets de banque. Cet actif
acquiert dès lors une valeur « universelle» c'est-à-dire qu’il est accepté
par tous les agents économiques, à la différence des comptes en banque
dont le caractère est nominatif. On parle dans ce sens de « l’institution
d’émission ».
13
Article 1 de la loi n°003/2002 du 02 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des établissements de
crédit.
14
MABI MULUMBA, Cours de Théories Monétaires (Matière spéciale de l’inflation),
L2 EMI, FASE/UPC, 2011-2012, p. 102.
15
F. KABUYA KALALA, Cours d’économie bancaire, L2 EMI, FASEG, UNIKIN, 2010-2011, p. 21.
16
MUBAKE MUMENE, Structures économique, comportements sociaux et formation
des prix, essai d’explication de l’inflation, éd. Academia Bruyland, Bruxelles, 1996, p.
215.
11
- Elle est le banquier privilégié de l’état auquel elle accorde des avances et
pour lequel elle tient gratuitement certains comptes.
- Elle est la « banque des banques ; le caractère universel de son mode
monétaire entraîne l’utilisation de ce dernier comme monnaie de
refinancement. Elle est le prêteur en dernier ressort qui permet
l’ajustement des trésoreries des banques.
- Elle possède un pouvoir d’autorité sur le système bancaire en contrôlant
les opérations de création, de fusion, ainsi que des ratios prudentiels
imposés aux banques.
- Elle met en œuvre la politique monétaire et est dans ce sens garanti de la
valeur de la monnaie. Notamment vis-à-vis de l’extérieur en gérant les
réserves de change.
17
H. VERBRUGGE, Traité de la comptabilité bancaire, éd. Comptable commerciale et
Financière, Bruxelles, 1998, p. 19.
18
J. LECAILLON, L’inflation, pourquoi ?, comment ?, éd. Le centurion Sciences Humaines,
Paris, 1974, p. 24.
12
roulement, les crédits de campagne, l’acquisition des matériels agricoles, des
engrais des semences, des stockages19.
3. Banques d’affaires
Elles ont pour activité principale l’octroi de crédit à moyen terme et long
terme à des entreprises privées ainsi que la prise de participation en actions
dans le capital de ces entreprises lors de leur création.
4. Banques à domicile
19
ILUNGA KATSHIMANGA, Journal d’information commerciale et financière
n°1, Kinshasa, 2004, p. 12.
13
consentant des crédits à moyen et à long terme, et de financer les
investissements.20
SECTION 2
LES RISQUES BANCAIRES
20
ITIMELONGO TITI, Cours de Politique Economique, L1 Economie Monétaire
International, FASE, l’Université Protestante au Congo, 2010-2011.
21
Rapport de la Banque Centrale du Congo, 2009.
22
Le Petit Robert, Dictionnaire de langue française, Paris, 2010, p. 1302.
14
Il est aisé de comprendre pourquoi la notion de risque, ainsi définie, ne
permet pas de décrire les situations d'incertitude et de rendre compte des
modalités de la prise de décision dans de tels contextes. On sait ce qu'on ne
sait pas mais c'est à peu près tout ce que l'on sait : il n'y a pas de meilleure
définition de l'incertitude.
Savoir anticiper, traquer les débordements potentiels, mettre en place un
système de surveillance et de collecte systématique des données pour
déclencher les alertes dès que des événements inhabituelles se produisent : la
liste des mesures à prendre est longue, qui suggère que l'ignorance n'est pas
une fatalité et que raisonner en terme d'incertitude, c'est déjà se donner les
moyens d'en prendre la mesure.
23
M.-H. BOUCHET, Intelligence économique et gestion des risques, éd. Pearson Education, Paris, 2007, p. 95.
24
MONDHER BELLALAH, Gestion des risques des taux d’intérêt et de change, éd.
De BOECK, Bruxelles, 2005, p 156
15
Les activités bancaires de dépôt et de crédit impliquent un risque
significatif en cas de variation importante des taux d'intérêt. Ses effets peuvent
se révéler être une bombe à retardement.
L’approche actuarielle donne le prix d’un actif financier. Elle montre que
le prix est fonction de la fréquence et des montants de flux sécrétés par l’actif
et du taux d’actualisation. Ce taux dépend de l’évolution des taux d’intérêts.
Lorsque le taux se modifie, le prix d’actif s’apprécie ou se déprécie.
Dans leur activité classique d’octroi de crédit, les banques sont amenées
à transformer des ressources à court terme (les dépôts) en emploi à terme plus
long (les crédits). Elles sont ainsi soumises au risque de transformation qui a
deux composantes : le risque de liquidité.
Une banque est illiquide lorsqu’elle est dans l’impossibilité, à une date
donnée, de faire face à ses échéances et de procéder au remboursement des
dépôts qui sont l’objet de retraits, et que cette impossibilité ne provient pas
d’une insuffisance d’actif mais de l’illiquidité d’une partie importante de celui-
ci.25
25
C. De BOISSIEU, « Les causes des défaillances bancaires », Revue de droit bancaire et de
la bourse, n°57, 1996, pp. 182-183.
16
Le risque de marché est le risque pour une banque de subir une perte
par suite de variations défavorables des cours sur un marché. L'exposition à ce
type de risque peut résulter de positions délibérément spéculatives prises par
la banque (les activités pour compte propre) ou de ses activités de teneur de
marché (d'intermédiaire).Il résulte des variations des cours des instruments
financiers, des marchandises, de la monnaie et des devises étrangères. 26
26
L. SCIALOM, Economie bancaire, Collection Repères, La Découverte, Paris, 1999, p. 62.
17
2.3.4. Risque de liquidité
La défaillance due à l'illiquidité, plus qu'une cause, est un effet. Elle est
souvent la conséquence de l'appréciation que portent le marché et les
déposants sur la capacité de l'établissement à rembourser les dépôts qui lui ont
été confiés. Cette appréciation peut être objective mais aussi parfois subjective.
18
Le montant que vous prête la banque est déterminé à l'avance. Si vous avez
ensuite besoin de plus d'argent, vous devrez négocier avec votre banque pour
augmenter le capital emprunté ou souscrire un nouveau prêt.
Le crédit s'accompagne :
de frais ;
d'intérêts ;
et éventuellement d'une durée.
Le crédit peut prendre la forme de :
prêt d'argent ;
délai de paiement ;
garantie bancaire ;
crédit de caisse (ouverture de crédit, crédit revolving ou autorisation de
découvert).
Les banques sont les principaux organismes qui délivrent des crédits.
Comparez les banques et trouvez celle correspondant à vos attentes.
Comparer les banques
3.2. DURÉE DES CRÉDITS BANCAIRES
La durée du crédit bancaire peut être :
à très court terme (quelques jours à quelques mois) ;
à court terme (quelques mois à 2 ans) ;
à moyen terme (de 2 à 7 ans) ;
à long terme (jusqu'à 20 ans) ;
à très long terme (au-delà de 20 ans) ;
indéterminée (dans le cadre du crédit de caisse).
3.3. LES TYPES D'AMORTISSEMENT D'UN CRÉDIT BANCAIRE
L'amortissement, ou remboursement, d'un crédit bancaire peut prendre
plusieurs formes. En général, les échéances de paiement sont mensuelles. Les
différents types d'amortissement sont :
le remboursement à mensualités constantes, ou remboursement
progressif du capital : les mensualités sont toujours les mêmes, mais au
début elles comportent une part majoritaire d'intérêts, et à la fin une
part majoritaire de capital ;
le remboursement à mensualités dégressives, ou remboursement
constant du capital : tous les mois, le même montant de capital est
remboursé, ce qui fait que le montant mensuel des intérêts associés
décroît dans le temps ;
le remboursement in fine : on ne paye tous les mois que les intérêts, et
on rembourse la totalité du capital au terme du crédit.
Il est possible de mixer les solutions, et en particulier d'avoir un différé de
remboursement : pendant un premier temps, on ne paye que les intérêts et le
19
capital reste entièrement dû, puis dans un deuxième temps on rembourse
progressivement le capital, avec toujours des intérêts mais dégressifs.
Bon à savoir : le remboursement in fine est à proscrire en général pour les
particuliers. Il ne peut être utilisé que dans de rares cas (crédit ballon si on
change de voiture très régulièrement, crédit immobilier uniquement dans le
cas d'un placement locatif à caractère spéculatif), si l'on possède assez de
réserves financières pour pouvoir financer la décote de bien acheté à crédit.
3.4. L'ACCORD DE CRÉDIT
Tout crédit est soumis avant tout à un accord de la part de la structure
prêteuse.
Le crédit est basé sur un rapport de confiance néanmoins évalué selon des
méthodes comptables. Plus le prêteur fera confiance à l'emprunteur, plus la
somme prêtée sera importante et le taux d'intérêt faible. Cela est valable pour
la situation inverse.
L'accord de crédit repose sur des méthodes d'évaluation des risques. Il s'agit
de donner une note à la capacité de remboursement de l'emprunteur. Sont pris
en compte dans ce calcul : les revenus, le taux d'endettement, l'âge...
3.5. CRÉDIT BANCAIRE : LES INTÉRÊTS
Tous les crédits s'accompagnent d'intérêts à payer : c'est-à-dire que
l'emprunteur rembourse une somme d'argent qui s'ajoute au montant initial
emprunté. Les intérêts sont justifiés par :
le risque pris par l'organisme prêteur : en cas de défaillance, les intérêts
servent à couvrir les pertes ;
l'inflation qui cause une dévaluation de la monnaie : les intérêts servent
à récupérer la somme d'argent initialement prêtée ;
le fait que l'activité bancaire a besoin de se rémunérer pour pratiquer
son activité de prêt.
Le taux d'intérêt est toujours compris entre deux taux : un minimal, le taux de
référence de la banque centrale, et un taux maximal, le taux d'usure, fixé
légalement par la Banque de France.
Le taux d'intérêt d'un crédit bancaire peut être :
un taux fixe : décidé au début du contrat et valable pour toute la durée
du prêt ;
un taux variable : indexé à un taux de référence, en général l'Euribor,
Euro Interbank Offered Rate, qui est le taux de l'argent pratiqué entre
les banques de la zone euro, à 3 ou à 12 mois ;
un taux révisable : c'est en général un taux variable mais avec des
limitations (taux capé, c'est-à-dire avec un plafond et un plancher), pour
éviter que le taux d'intérêt dérive vers des niveaux où l'emprunteur ne
serait plus solvable.
20
Quand le crédit est à taux variable ou révisable, la répercussion du
changement de taux se fait en modifiant le montant de la mensualité ou la
durée de remboursement. Dans le cas d'un taux variable ou révisable, il est
très important de bien comprendre :
comment le taux est révisé (et notamment si le taux de base est très
inférieur à l'Euribor, auquel cas il sera systématiquement révisé après la
souscription du crédit) ;
comment cette révision se répercute ;
et si les mécanismes de limitation sont réels et non illusoires (par
exemple, sur la durée avec une durée maximale, mais qui autorise la
révision des mensualités si la durée maximale est atteinte...).
Bon à savoir : il est déconseillé pour un particulier de souscrire un crédit à
taux variable. Un crédit à taux révisable capé est envisageable, mais il reste à
éviter pour les crédits à moyen terme, et à bannir pour les crédits à très long
terme, car nul ne peut prévoir l'évolution des taux au-delà de quelques années.
3.6. LE TEG : TAUX EFFECTIF GLOBAL
Le TEG est le taux définissant le coût total du crédit bancaire pour
l'emprunteur. Il comprend :
les frais de dossiers ;
les diverses commissions ;
la ou les assurance(s) ;
le montant des garanties particulières.
Le TEG est le vrai taux du crédit. C'est uniquement sur cette base que l'on
peut comparer deux crédits bancaires.
Attention : pour comparer les prêts bancaires immobiliers, le TEG ne suffit
pas. Il important de prendre aussi en compte les modalités des pénalités de
remboursement anticipé, l'obligation de domicilier son salaire dans la banque
prêteuse (et donc le coût du compte courant), etc.
3.7. LES TYPES DE CRÉDIT BANCAIRE
Le crédit-bail
Crédit pour lequel une partie donne jouissance d'un bien à une autre qui paie
ce bien périodiquement. Le crédit-bail comporte une option d'achat au terme
du contrat. Il s'agit :
du leasing ;
de la location-vente.
Le crédit à la consommation
Le crédit à la consommation est un crédit servant à acquérir un bien de
consommation par paiement régulier, avec un minimum de 3 paiements et qui
21
exige le versement d'un acompte de 15 % au moins lors de la signature contrat.
CHAPITRE 2
SYSTÈME BANCAIRE EN RDC ET LA REGLEMENTATION
PRUDENTIELLE
SECTION 1
SYSTÈME BANCAIRE EN RD CONGO
23
plusieurs établissements suite à l’excès de risque. 27 Cette rupture peut être
interceptée par des indicateurs micro et macro-économiques de la crise
bancaire.
En effet, le secteur qui compte depuis 2010 vingts banques, a réalisé une
croissance en termes de total actif, passant de 2,5 milliard d’USD en fin 2011 à
3,2 milliard d’USD en juin 2012, soit une évolution de 28%.
2727
F. KABUYA KALALA, Op. cit., p. 34.
24
2.1.2.1. La Banque Centrale du Congo (BCC)
2828
MABI MULUMBA, Les banques commerciales face aux mutations structurelles de l'économie Zaïroise,
éd. CRP et IRES, Kinshasa, 1983, p. 19.
29
Journal officiel de la République Démocratique du Congo, Mai 2002, p. 56.
30
Article 176 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, dans Journal Officiel, Numéro
spécial, 5 février 2011.
25
2.1.2.2. Les banques commerciales
1) Missions
Toutes ces banques sont constituées sous forme de Société par Action à
Responsabilité limitée (SARL) et leurs sièges sont situés à Kinshasa. 34
a) Organisation et fonctionnement
3033
Rapport de la Banque Centrale du Congo, 2012
27
c'est-à-dire ceux qui font d’autres activités ailleurs. L’assemblée générale a le
pouvoir le plus étendu pour faire marcher la banque.
2. Conseil d’administration
Le Conseil d’Administration comprend un Président et des
administrateurs. Le conseil a pour fonction la fixation de grandes orientations
de la politique générale de la banque. Il a le pouvoir le plus étendu pour poser
les actes administratifs qui concernent l’administration même de la banque et
les actes des dispositions qui tournent autour de l’argent, c'est-à-dire la
politique d’encadrement de l’argent. 31
3. Comité de Direction
Le Comité de Direction est composé des administrateurs délégués, des
administrateurs des directions opérationnelles, et des administrateurs
généraux chargés de l’administration centrale. Le comité de direction est
chargé de l’organisation de la gestion courante et s’occupe de la direction
effective de la banque.
4. Administration centrale
Elle assiste le comité de direction dans l’accomplissement de sa tâche.
Elle exécute les décisions du Conseil d’administration et du comité de
direction. Elle supervise les activités de la direction opérationnelle.
L’Administration centrale est composée de 6 à 12 directions ayant chacune une
attribution spécifique.
SECTION 2
RÉGLEMENTATION PRUDENTIELLE
2.2.1. Définition
2.2.2. L’objectif
29
2.3.1. Le capital minimum
3235
BRADEY X. et DESCOMPS., Monnaie, banque et financement, Ed. DALLOZ, 2005, p. 290.
30
représentatif des engagements de risques comptabilisés au bilan et ou hors
bilan. 33
32
augmentation du prix -des dépôts alors que le taux de prêts à long terme
resterait inchangé.
33
34
35
CHAPITRE 3
35
36
SECTION 1
PRESENTATION DE LA BANQUE COMMERCIALE DU CONGO (B.C.D.C,
en sigle)
Notre stage académique s'est effectué au sein de la Banque Commerciale du
Congo, précisément à son siège social de Kinshasa. Ce chapitre, comme nous l'avons
précédemment annoncé, sera consacré à la présentation de la B.C.D.C. De ce fait, nous
parlerons de sa situation géographique, de son histoire, de ses objectifs et de son organisation.
3.2. Historique
Dans ce point, nous ferons un coup de projecteur sur les plus de 100 ans
d'existence de la Banque Commerciale du Congo en parcourant ses moments forts.
36
37
1909 : Naissance de la Banque du Congo Belge. Société anonyme, elle exerce la majeure
partie de ses activités en Afrique centrale.
En 1911 : Elle obtient pour le Congo belge le privilège d'émission qu'elle conservera plus de
40 ans.
1960 : Le Congo devient un état souverain. La Banque du Congo Belge fait apport de ses
activités européennes à la Banque Belgo-Congolaise constituée le 14 avril à
Bruxelles. Cette dernière est connue depuis 1965 sous la dénomination de Banque
Belgo Congolaise, actionnaire, aux côtés de l'Etat congolais et de partenaires
privés, de la banque congolaise qui porte le nom de la Banque Commerciale du
Congo.
De 1997 à 2003 : L'effondrement de l'économie du pays et la longue guerre civile ont imposé
à la banque de réduire sa taille à un niveau compatible avec ses activités.
Réseau Kinshasa
- Agence de KINTAMBO
- Agence PLAZA VILLAGE
- Agence de LIMETE
- Agence ROYAL/GOMBE
- Agence de l’UNIKIN
- Agence de KINSUKA
Réseau Intérieur
- Agence de BENI
- Agence de BUTEMBO
- Agence de BUKAVU
37
38
- Agence de GOMA
- Agence de KISANGANI
- Agence de KANA NGA
- Agence de MATADI
- Agence de MBUJIMAYI
- Agence de KIMPESE
- Agence de BOMA
- Agence de DURBA
- Agence de BUNIA
Réseau sud
- Succursale de Lubumbashi
- Agence de KOLWEZI
- Agence de FUNGURUME
- Agence de LIKASI I
La BCDC occupe une place prépondérante sur son marché et offre un éventail
complet de services financiers pour les particuliers, les entreprises, les investisseurs
institutionnels et le secteur public. Pour continuer d’affirmer son rôle de banque de référence
en RDC, La BCDC vise à offrir à la fois stabilité et flexibilité, solidité et innovation.
o Correspondants internationaux : 18
o Nombre d’agences : 23
o Nombre de personnel salarié : 531
o Total du Bilan : 685,2 millions d’USD
o Fonds propres : 56,5 millions d’USD
o Dépôts: 531,5 millions d’USD
o Crédit à décaissement : 253,6 millions d’USD
o Produit net bancaire : 80,1 millions d’USD
o Résultat net : 7,1 millions d’USD
o ROE (Return on Equity) : 12,6%
38
39
3.2. Objectifs
La Banque Commerciale du Congo poursuit les objectifs suivants :
- Elle vise à répondre aux besoins de conseils et de produits financiers à haute valeur
ajoutée à partir de son siège de Kinshasa, de sa succursale de Lubumbashi, de son
réseau d'agences actif dans l'ensemble du pays, de ses relations internationales
privilégiées et de ses canaux e-business.
- Elle s'emploie à mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance qui visent à
garantir sa réputation comme partenaire commercial et opérateur financier fiable et
fidèle à ses valeurs essentielles.
- Elle se veut être une banque jeune, dynamique, créative, tournée vers l'avenir, capable
de jouer son rôle d'opérateur économique et financier de premier plan, de satisfaire ses
actionnaires et de permettre à son personnel de s'épanouir avec fierté au sein de son
entreprise.
La BCDC veut être une banque jeune, dynamique, créative, tournée vers
l'avenir, capable de jouer son rôle d'opérateur économique et financier de premier plan, de
39
40
satisfaire ses actionnaires et de permettre à son personnel de s'épanouir avec fierté au sein de
son entreprise.
Actionnariat
40
41
ACTIONNAIRES PARTS
Etat congolais 25.53%
George Arthur FORREST 19.18%
Malta David FORREST 9.65%
George Andrew FORREST 9.65%
Michael Igor FORREST 9.65%
RowenaGlulia FORREST 9.65%
Lydia Verardo FORREST 4.52%
Trust Marchant Bank 4.02%
Autres actionnaires 8.15%
TOTAL 100%
C’est une structure qui, désormais repose sur sept directions au lieu de quatre.
Le comité de direction se voit ainsi attribué de nouvelles fonctions : il couvrait déjà
l’exploitation, la direction financière, la direction commerciale et la supervision des risques.il
se voit également chargé de superviser la banque de détail retail et le personalbanking) et la
gestion de l’assemblé du réseau.
41
42
4.4. ORGANIGRAMME
A. Le conseil d'administration
Ce Comité contrôle :
42
43
C. Le comité de direction
43
44
Crédits
- La mission e la fonction crédit consiste à assurer la maitrise de tous les risques
de crédits inhérents aux activités de sa mission :
- Est le partenaire de la fonction commerciale
- Est responsable de la définition du politique crédit de la banque et du contrôle
de son application
- Définit les principes d’organisation de la fonction
- Etablit les critères de la gestion des risques de crédits
- Veille à préciser les principes d’éthique professionnelle propres à l’activité
crédit et s’assure de leur respect.
La gestion des risques effectuée par cette Direction se fait suivant une
taxonomie standardisée des risques. C'est ainsi que l'on regroupe les risques suivants dans le
domaine bancaire :
a) Le risque opérationnel
Ce risque englobe tous les risques qui ne sont pas spécifiquement liés à
l'exercice des activités bancaires. Ils sont regroupés en deux catégories.
b) Le risque de non-conformité
44
45
c) Le risque de marché
d) Le risque de crédit
Cette compréhension des risques gérés par la Direction des risques nous donne
une idée claire sur le travail accompli par ladite Direction.
45
46
Analyse
Réalisation
Cette unité s’occupe du suivi des risques crédits et de leur contrôle et est
responsable de la production de tous les reportings destinés à la banque centrale du Congo.
Intensive care
Ainsi donc, pour mener à bien toutes ses attributions, cette Direction est subdivisée en 4
Départements :
i) Risk management
46
47
ii) Compliance
3) Département Crédits
4) Département Product management
E. La direction exploitation
Les tâches dévolues à cette Direction sont réparties dans deux Départements. Il
s'agit de :
- Département Opérations
- Département Informatique et Supports
47
48
A. Département Opérations
F. La direction commerciale
C'est une Direction d'une importance capitale au sein de la B.C.D.C, car c'est
elle qui constitue l'essence même de la Banque.
Cette Direction est celle qui s'occupe des particuliers ainsi que des Petites et
Moyennes Entreprises. Et, pour bien remplir son rôle, la B.C.D.C mise sur une stratégie basée
sur le renforcement des équipes commerciales, des actions marketing de grande envergure, le
lancement de nouveaux produits et services ainsi que l'amélioration des conditions tarifaires.
I. La direction du sud
La B.C.D.C. est une entreprise qui vise à offrir à la fois stabilité et flexibilité,
solidité et innovation.
49
50
Être direct : cela tient au fait de tenir un discours limpide et mener une action nette.
La démarche éthique de la B.C.D.C. recouvre un ensemble de valeurs
essentielles : Intégrité - Loyauté - Objectivité - Confidentialité - Franchise - Honnêteté -
Transparence.
Ainsi parce que toute opération s’effectuant dans la banque est rémunératrice
de taxe, nous pouvons dire que la banque commerciale du Congo contribue aussi à
l’élargissement de l’assiette fiscale congolaise.
Etant donné que la banque commerciale du Congo est une banque qui
entretient des relations étroites avec plusieurs organisations et institutions nationales comme
étrangers (internationales)
50
51
La banque a encore crée une grande ouverture de ses relations avec les autres
organisations existant au Congo, par sa politique d’octroi de crédit aux agents des grande
entreprises et organismes internationaux
Organigramme de la BCDC
51
52
SECTION 2
POLITIQUE D’OCTROI DES CREDITS A LA BCDC
Une des caractéristiques de crédit est le délai entre son obtention et le terme de son
remboursement.
Le crédit devient alors pour l’emprunteur un moyen de financement ou un fond de
démarrage pour ces activités financières.
Le crédit provient essentiellement des banques, des caisses et compagnies des
finances, des fournisseurs, des sociétés d’affacturage du marché local du papier
commercial et, à un degré moyen du marché commercial.
Les étapes à suivre pour accéder au crédit bancaire à la BCDC sont constituées
essentiellement des vastes réseaux, des succursales, des services de crédit couvrant
presque toute l’étendue de notre pays, son portefeuille de prêt s’en trouve plus
diversifier ce qui atténue l’effet de risque de crédit.
Cette politique de grande diversification d’effectue au niveau du réseau, c’est ainsi que
ces succursales peuvent donc concentrées leur prêts selon les besoins locaux.
La BCDC est surtout source de crédit à court terme en accord avec la nature de son
passif, elle prête à court terme parce qu’elle emprunte à court terme. Un principe
généralement respecté qui veut que dans le portefeuille, les échéances de passif et de
l’actif concordent le plus possible35.
La BCDC donne carte blanche aux succursales pour tout prêt ne dépassant pas un
montant limité donné, environ 90% de leur prêt sont consentis. Pour un prêt supérieur
à ce montant la décision peut se prendre à l’échelon de la division, s’il s’agit de
montant considérable, elle est prise par le responsable de crédit au siège social voir
même par le conseil d’administration qui ne se prononce en définitif que sur un
montant de prêt limité estimer à un pourcentage.
Le prêt bancaire à court terme ou à moyen terme accorder par la BCDC sont
généralement accordés à un taux de base préférentiel au client de premier ordre et à un
taux excédent de x pourcentage au taux préférentiel aux autres emprunteurs.
35
CHAREST, LUSZTIG, SCHWAB, gestion financière, éd.2 du renouveau pédagogique Saint Laurent,
Monreale, 1992
52
53
53
54
L’analyse des comptes annuels est bien insuffisante dans certains cas
pour avoir une idée du devenir d’une société ou d’un dossier. Après une étude
financière et comptable, il s’avère que les comptes d’une société n’offrent pas
suffisamment de garanties dans l’octroi d’un crédit et la capacité de l’entreprise à le
rembourser.
La banque cherche alors des garanties lui permettant, si le risque se
concrétise, de pouvoir sortir de l’affaire à tout moment sans trop de pertes. Les
banquiers ont donc l’habitude de demander alors des garanties ou des gages à leurs
clients les plus difficiles. Ces demandes sont toutefois commercialement délicates car
certaines sociétés ou dirigeants sont parfois réticents.
Nous distinguons différentes types des garanties et techniques
permettant de gérer le risque, notamment :
Les garanties personnelles ;
Les garanties réelles ;
La technique de curation.
54
55
38
Rapport annuel de la BCDC 2015, P.16
55
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56
57
39
L.C. AMEYE, Quelques réflexions sur le projet de réforme bancaire au Congo Belge. Revue de la banque,
1951, p. 357
57
58
Pendant la période de notre étude sur la gestion et le contrôle du risque crédit, le taux
de change du dollar américains par rapport au franc congolais a évolué de la manière
ci-après :
Coefficient déflateur
1.005
0.995
0.985
0.98
0.975
0.97
1 2 3 4 5
59
60
Ce graphique nous renseigne que durant la période de notre étude, le franc congolais a
dégagé un taux de change plus au moins stable proportionnellement au dollar
américain.
II.2. Analyse du risque de crédit à la BCDC
La gestion du risque crédit consiste à une affectation judicieuse et rationnelle des
ressources dont la banque dispose ; celles-ci vont permettre aux gestionnaires de crédit
de la banque de suivre l’évolution des provisions constituées sur les crédits en tenant
compte de la survenance de la probabilité de non remboursement en passant dans les
états financiers les écritures des créances douteuse.
Pour mener à bien notre analyse, nous commençons par la déflation des données qui
vont nous servir de décomposer élément par élément la gestion du risque crédit à la
BCDC.
III.2.1 Déflateurs des données d’analyses
Il est question ici d’analyser la gestion de risque de crédit à la BCDC à travers les
informations financières émanant de ses états financiers par la détermination des
coefficients déflateurs et la présentation des données déflatées.
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61
Coefficient déflateur
1.005
1
0.995
0.99 Coefficient déflateur
0.985
0.98
0.975
0.97
1 2 3 4 5
61
62
Cette façon de présenter les données financières à partir des états financiers permet de
juger le niveau du risque de crédit que court la BCDC à travers le niveau de provision
qu’elle constitue pour se munir contre le risque de non remboursement.
Tableau n°12 : Evolution des crédits accordés par la BCDC en
francs courants (en millier de CDF de 2011 à 2015)
Année Montant Variation en valeur par Variation en % par
rapport à l’année de base rapport à l’année de base
2011 156 469 657 - -
2012 212 784 271 0,359 907 569 35,99
2013 230 086 984 0,081 315 751 8,13
2014 274 952 033 0,194 991 686 19,50
2015 245 322 025 -0,107 764 28 -10,78
Source : élaboré à partir du tableau n°3
Au regard des informations présentées dans le tableau ci-dessus, les crédits octroyés
par la BCDC à ces clients ont évolué de manière croissant sauf en 2015 ou nous avons
un chiffre négatif.
62
63
constituées
Source : élaboré sur base du tableau n° 11 et 12
Il ressort de ce tableau que, l’évolution des crédits octroyés et celle des provisions
constituées sont divergentes.
En effet, les crédits ont un taux d’évolution positif pour toute la période d’étude sauf
en 2015 où une baisse significative a été observée. Quant aux provisions constituées
leur taux d’évolution ont été négatif en 2014 et 2015.
Au regard de cette réalité observée dans les différents tableaux, il se dégage que les
crédits octroyés ont présenté une évolution plus importante que celle des provisions
constituées.
Etant donné que les provisions constituées ont évolué en baisse en lieu et place de
l’être dans le sens inverse, il se pourrait que la BCDC ne redoute pas un risque de non
remboursement des crédits octroyés à ses clients.
Ce qui fait qu’elle peut être immunisée contre le risque de non remboursement des
crédits octroyés et que ses clients honoreraient leurs engagements face aux crédits
contracté auprès de leur banque.
Ce qui nous ramène à confirmer notre hypothèse de travail ; nous confirmons que :
La BCDC maitrise la gestion du risque de crédit ;
La BCDC est jusque-là à l’abri du risque de crédit ;
La politique de gestion de risque est assez efficace à la BCDC, nous lui avons
proposé quelques suggestions dans la section 4 de ce chapitre.
63
64
L’augmentation des ressources (dépôts) s’est traduite cette année encore par un
accroissement des crédits sur les meilleures signatures.
Au 31/12/2011, le portefeuille des crédits commerciaux composé à décaissements
et des crédits à signature s’élève à USD 265 millions, en augmentation de 31% par
rapport au 31/12/2010. La part de crédit à décaissements dans le portefeuille des
crédits commerciaux octroyés par la BCDC est de 66% au 31/12/2011 contre 67%
au 31/12/2010.
La BCDC reste très en deçà des seuils de concentration des risques nets pondérés
encourus sur un même bénéficiaire ou sur les grands risques cumulés fixes dans
l’instruction n°14 de la banque centrale du Congo.
La concentration des grands risques cumulés est en dessous de 40% de la limite
autorisée (800% des fonds propres règlementations).
C. La diversification sectorielle
64
65
65
66
C. La diversification sectorielle
Le portefeuille des crédits à décaissements se repartit comme suit par secteur :
66
67
D. La qualité du portefeuille
67
68
La BCDC reste en deçà des seuils de concentration des risques nets pondérés
encourus sur un même bénéficiaire, en ce compris le ratio de concentration sur les
sociétés apparentées ou sur les grands risques cumulés fixés par la banque centrale
du Congo.
La concentration des grands risques cumulés est restée en dessous de 40% de la
limite autorisée (800% des fonds propres règlementations).
C. La diversification sectorielle
D. La qualité du portefeuille
69
70
La BCDC reste en deçà des seuils de concentration des risques nets pondérés
encourus sur un même bénéficiaire. La concentration des grands risques cumulés
est restée en dessous de 40% de la limite autorisée (800% des fonds propres
règlementations).
C. La diversification sectorielle
70
71
71
72
72
73
La BCDC reste en deçà des seuils de concentration des risques nets pondérés
encourus sur un même bénéficiaire, en ce compris le ratio de concentration sur les
sociétés apparentées ou sur les grands risques cumulés fixés par la banque centrale
du Congo.
La concentration des grands risques cumulés est restée en dessous de 40% de la
limite autorisée (800% des fonds propres règlementations).
C. La diversification sectorielle
Le portefeuille des crédits à décaissements se repartit comme suit par secteur
73
74
entreprises
Administration publique 2,08% 0,03%
Santé et actions sociales 0,40% 0,16%
Enseignements 0,04% 0,16%
Arts, spectacles et activités 0,00% 0,00%
récréatives
Non-résidents 0,09% 0,13%
Autres activités non sectorielles 20,35% 17,95%
TOTAL 100,00% 100,00%
Source : Rapport annuel de la BCDC 2013
Dans le même temps, la BCDC accorde une attention particulière à l’évolution des
ratings des Banques internationales et à la bonne application de sa politique de
risque sur ces établissements en mettant sous étroite surveillance l’évolution des
plafonds de concentration.
Par ailleurs, la banque ne prend aucun risque sur des établissements dont la notation
est jugée « spéculative grade », c.-à-d. des établissements dont les notations sont
inferieures à BBB – (S&P) et Baa3 (Moody’s).
La BCC étant la première banque privée en RDC, elle a plusieurs atouts à son
actif plus demandés que les produits des autres banques conventionnelles ;
En plus elle à une longue expérience bancaire qui constitue une véritable force
pour elle ;
La BCDC est à l'écoute des attentes formulées par les clients, en matière des
produits et des services ;
Il y a une dynamique locale importante, qui s’appuie sur une longue tradition
bancaire malgré les crises récentes ;
Une volonté politique affirmée de soutenir le secteur bancaire et de mettre fin
aux pratiques qui entravent sa croissance ;
La mise en place d’une sous-direction de la micro-finance au sein de la Banque
Centrale traduit la propriété accordée au secteur par les autorités politiques ;
Une ébauche du cadre légal et réglementaire propice à l’éclosion d’institution
diverse. Les dispositions inclues dans l’institution financière constitue un cadre
assez flexible et restrictif ;
Les banques de la place collaborent ensembles pour définir des stratégies
communes envie de renforcer leurs liens pour accorder des crédits aux
particuliers et aux entreprises.
b. Faiblesses
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c. Opportunités
d. Menaces
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78
78
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79
80
CONCLUSION DU CHAPITRE 3
Après étude de ces cas pratiques, en l’occurrence BCDC, une analyse mesurant la politique
de gestion de risque de crédit a été faite.
Nous avons procédé à une étude des cas sur la répartition du portefeuille des crédits de
décaissement ; les données relatives aux provisions sur les crédits octroyés qui
couvrent le risque du non remboursement ; l’évolution du taux de change. Partant de ces
cas, nous avons exploré la gestion de risque de crédit à la BCDC.
L’évolution des crédits et des provisions BCDC nous a révélé une augmentation significative
du portefeuille de crédits, sauf en 2015 où il y a eu une baisse importante.
Les résultats de notre travail montrent que la BCDC se veut une promotion des investisseurs
à travers son portefeuille de crédit.
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CONCLUSION GENERALE
Ce travail a porté sur la politique d’octroi et la gestion de risque de
crédit dans une institution bancaire. Il a eu comme objet d’étude des actions menées
par la Banque Commerciale du Congo en matière d’octroi et la gestion des crédits.
Dans cette étude, notre souci a été d’une part de savoir comment la
BCDC gère ses clients avec le risque que présente l’octroi du crédit, d’autre part
comment elle mesure et minimise ces risques.
Nous sommes parties de l’hypothèse selon laquelle la BCDC est une
institution financière qui maitriserait au mieux la gestion du risque de crédit et elle
serait à l’abri de ce risque grâce à sa bonne politique de gestion de risque de crédit.
L’objet de notre étude était de démontrer l’importance de la gestion de
risque à la BCDC ,montrer que sans cette gestion, la BCDC compromettrait sa
crédibilité auprès de ses clients, montrer également qu’une bonne politique de gestion
de risque est un facteur important pour la compétitivité d’une banque commerciale.
Pour mener à bien nos investigations, nous avons emprunté la
méthode descriptive, comparative et analytique et les techniques documentaires et
statistiques ; en nous basant sur cette démarche, nous avons structuré notre travail
autour de trois chapitres.
Le premier chapitre s’est appesanti sur le cadre conceptuel de
référence notamment la notion sur la banque, les risques bancaires et le crédit bancaire.
Le deuxième chapitre s’est ainsi attelé sur la réglementation
prudentielle et le système bancaire en République Démocratique du Congo.
Le troisième chapitre qui se veut l’épine dorsale de notre travail, à
porter sur l’analyse de la gestion de risque de crédit à la BCDC. Une base de données
sur les crédits et les provisions de 2011 à 2015 a été prélevé afin de mesurer cet
impact.
Nos investigations ont conduits aux principaux résultats ci -après :
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BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
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B. ARTICLES
C. RAPPORTS ET DOCUMENTS
D. COURS
1. E. MAKUNZA, gestion du portefeuille et de risque, L1FED/UCC, Kinshasa, inédit,
2014-2015
2. .C SUMATA, économie financière, L1 FED/UCC, Kinshasa, inédit, 2014-2015
3. NKUMBU, théories et pratiques des assurances, L1 FED/UCC, Kinshasa, inédit,
2014-2015
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