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Management et Stratégie des Organisations

Technique bancaire

Gestion du risque bancaire:


Analyse des accords de bale
Supervisé par :
Pr. RAFIK Hicham

Réalisé par :
EL FORKANI Oumaima
EL HADRAJI Houda

2023-2024
INTRODUCTION
Dans le monde bancaire dynamique, toutes les banques, font
face à des défis et à des incertitudes. Pour réussir, il est
important de gérer les risques de manière intelligente. La
gestion des risques guide les banques pour anticiper, gérer et
parfois même transformer les défis en opportunités. Explorer
la gestion des risques bancaires est obligatoire pour assurer
la stabilité et favoriser la croissance des institutions
financières.
PLAN

1- Les risques bancaires


Le risque de crédit
Le risque du marché
Le risque opérationnel

2- Le comité de bale (BCBS)


Historique
L’Organigramme
Bale 1
Bale 2
Bale 3
LES RISQUE BANCAIRE

Risque Risque Risque


de de opérationnel
crédit marche
Risque de crédit ou de contrepartie
Les risques de crédit représentent la probabilité que les emprunteurs ne
remboursent pas leurs dettes conformément aux termes convenus, ce qui peut
entraîner des pertes financières pour les prêteurs. Ces risques incluent le non-
remboursement des prêts ainsi que la dégradation de la santé financière de
l'emprunteur, réduisant ainsi la capacité de remboursement.

Risque du marché
Le risque de marché pour les banques se traduit par la possibilité de subir des pertes
financières en raison des variations des prix sur les marchés financiers. Il concerne les
activités de négociation impliquant des titres tels que des créances, des actions, des
opérations sur les marchés des capitaux, des positions en devises et des matières premières.
Les fluctuations des prix de marché, y compris les taux de change, sont au cœur de ce
risque, pouvant entraîner des conséquences financières pour les activités bancaires.
Risque opérationnel

Le risque opérationnel se réfère aux menaces résultant de


dysfonctionnements dans les processus internes, les individus, les
systèmes informatiques ou des événements externes susceptibles
d'impacter une entreprise ou une institution. Cela comprend une
grande variété de scénarios tels que des erreurs humaines, des
pannes techniques, des lacunes dans les procédures ou des
événements imprévus qui pourraient causer des pertes financières
ou porter atteinte à la réputation d'une organisation
LE COMITÉ DE BALE
L’Historique
Le Comité de Bâle, créé en réaction à la faillite de la banque Herstatt en
Allemagne en 1974, a joué un rôle crucial dans la régulation internationale du
secteur bancaire. Cette défaillance a déclenché une crise majeure sur le marché
des changes, mettant en évidence les risques systémiques et menaçant la stabilité
financière. À la suite de cette crise, le directeur de la Banque d'Angleterre, Peter
Cooke, a proposé la création d'un groupe international, devenu le Comité de Bâle,
composé des Banques Centrales du *G10 et des organismes de surveillance
bancaire. Son objectif principal est d'assurer la stabilité et la fiabilité du système
bancaire mondial en établissant des normes minimales de contrôle prudentiel, en
promouvant les meilleures pratiques bancaires et en encourageant la coopération
internationale en matière de surveillance.

*Les membres de G10 : Allemagne - Belgique - Canada -États-Unis -


France - Italie -Japon - Pays-Bas - Royaume-Uni - Suède -Suisse
L’Historique
Le Comité de Bâle se réunit régulièrement à Bâle, en Suisse, sous l'égide de la Banque des
règlements internationaux (BRI). Initialement appelé le "Comité Cooke" en l'honneur de son
fondateur, il est composé de représentants des banques centrales et des autorités
prudentielles de plusieurs pays. Au fil des années, il a élargi sa composition pour inclure
des *économies émergentes. Les travaux du Comité ont abouti à trois grands accords
réglementaires, connus sous le nom de Bâle I, Bâle II et Bâle III, publiés en 1988, 2004 et
2010 respectivement. Ces accords visent à renforcer la solidité du secteur bancaire et à
atténuer les risques associés, contribuant ainsi à la stabilité financière mondiale. Le Comité
de Bâle continue d'être un acteur clé dans l'élaboration de normes internationales pour le
contrôle prudentiel bancaire.

*Les économies émergeants : Le Luxembourg et l'Espagne, rejoints par l'Australie, le Brésil, la


Chine, la Corée, l'Inde, le Mexique et la Russie en mars 2009, puis Hong Kong, Singapour,
l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Indonésie et la Turquie en juin 2009.
L’Organigramme
L’Organigramme

Groupe des gouverneurs de banques centrales et des responsables de


la supervision (GHOS):

Président : Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada.


Le GHOS est l'organe de surveillance du BCBS. Il prend des décisions
majeures et nomme le président du BCBS parmi ses membres. Le GHOS joue
un rôle important dans la supervision et l'orientation stratégique du Comité
de Bâle.

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (BCBS):


Président : Pablo Hernández de Cos, gouverneur de la Banque d'Espagne.
Le BCBS, présidé par Pablo Hernández de Cos, est chargé de développer des
normes internationales pour le contrôle prudentiel des banques.
L’Organigramme
Groupes du Comité de Bâle:

Risks and Vulnerabilities Assessment Group (Groupe d'évaluation des risques et


des vulnérabilités) : Ce groupe se concentre sur l'analyse des risques et des
vulnérabilités dans le secteur bancaire mondial.
Supervisory Cooperation Group (Groupe de coopération de supervision) : Ce
groupe œuvre à renforcer la coopération entre les autorités de supervision
bancaire.
Policy and Standards Group (Groupe des politiques et des normes) : Ce groupe
est responsable du développement des politiques et des normes de régulation
bancaire internationale.
Basel Consultative Group (Groupe consultatif de Bâle) : Ce groupe est impliqué
dans l'engagement avec des pays non membres du Comité de Bâle, favorisant la
collaboration et la compréhension internationales.
L’Organigramme
Secrétariat du Comité de Bâle:

Secrétaire général : Neil Esho.


Le secrétariat du BCBS est hébergé et soutenu par la Banque des
règlements internationaux (BIS) à Bâle, en Suisse. Il assure la coordination
administrative et logistique des activités du Comité.
Cet organigramme illustre la hiérarchie et la répartition des responsabilités
au sein du GHOS, du BCBS et de ses groupes affiliés, soulignant
l'importance de la collaboration internationale dans le domaine de la
régulation bancaire.
Bâle 1

La création du Comité en 1974 faisait suite à un incident survenu lors de la


liquidation de la banque allemande Herstatt, qui eut un effet domino sur
d'autres banques. Le Comité se concentra sur le risque de crédit.
L'Accord de Bâle de 1988 a placé au cœur de son dispositif le ratio Cooke,
imposant que le ratio des fonds propres réglementaires d'un établissement de
crédit par rapport à l'ensemble des engagements de crédit pondérés de cet
établissement ne puisse pas être inférieur à 8% .

Exemple : lorsqu'une banque prête 1000DH à un client, elle doit disposer d'au
minimum 80DH de fonds propres et utiliser au maximum 920DH de ses autres
sources de financement tels que dépôt, emprunts, financement interbancaire,
etc.
Bâle 1

Le ratio de Cooke, également connu sous le nom de ratio Cooke ou ratio


de capital Cooke, est une mesure utilisée dans le secteur bancaire pour
évaluer la solvabilité d'une banque en comparant son capital
réglementaire à ses actifs pondérés en fonction des risques. Ce ratio est
nommé d'après Peter Cooke, qui fut le directeur de la Banque d'Angleterre
et a contribué à son développement.

La formule du ratio de Cooke est la suivante :


Bâle 1
Au numérateur du ratio: Fonds propres réglementaires au sens large
Outre le capital et les réserves (fonds propres de base), peuvent être inclus dans les
fonds propres réglementaires les fonds propres complémentaires considérés comme du
"quasi-capital", comme les dettes subordonnées (les dettes dont le remboursement
n'intervient qu'après celui de toutes les autres dettes).

Au dénominateur du ratio : Engagements pondéré ( les risques)


L'ensemble des credits accorde par la banque.
-Certains crédits étaient pondérés à des valeurs inférieures à 100% selon la nature;
ETAT: 0%
BANQUE : 20%
CREDIT IMMOBILIER : 50%
AUTRE CREDITS : 100%
Bâle 2

Le Nouvel Accord prudentiel de Bâle de 2004, ou « Bâle Il », visait à mieux


évaluer les risques bancaires et à imposer un dispositif de surveillance
prudentielle et de transparence.
Le ratio Cooke présentait une approche quantitative (la principale variable
prise en compte au dénominateur du ratio était le montant du crédit
distribué) : la qualité de l'emprunteur était négligée.
Après 5 ans de consultations et 3 études d'impact successives, le Comité de
Bâle a donc proposé un nouvel ensemble de recommandations, avec une
mesure plus fine du risque de crédit, et a introduit dans le calcul, à côté des
risques de crédit , les risques de marché et les risques opérationnels.
Bâle 2
Les accords de Bâle II reposaient sur trois piliers. Le premier visait à définir
les exigences minimales de fonds propres des banques. Le deuxième
instaure le principe d’une surveillance prudentielle individualisée. Enfin, le
troisième se focalise sur les notions de transparence et de discipline de
marché.

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Pilier 1: Les exigences minimales de fonds propres

Ce ratio maintient le niveau de fonds propres réglementaires à 8% pour


couvrir les risques. Cependant, il demande maintenant une évaluation plus
précise des risques en fonction de leur qualité. Il inclut désormais les risques
opérationnels tels que les fraudes et les erreurs, en plus des risques liés au
crédit, aux partenaires, et aux marchés financiers. Cette nouvelle version de
l'accord, plus précise que celle de 1988, impose aux établissements
financiers d'avoir suffisamment de fonds propres pour couvrir les risques
auxquels ils sont exposés.
Pilier 1: Les exigences minimales de fonds propres

Trois méthodes sont proposées pour identifiées le risque de crédit :

Méthode
Standard (SA)

Notation Notation
Interne Interne
Fondation (FIRB) Avancée (AIRB)
Pilier 1: Les exigences minimales de fonds propres
Méthode Standard (SA)
Cette approche utilise les notations attribuées par des agences de notation externes pour
évaluer le risque. Ces agences attribuent des notes à des contreparties (entreprises,
collectivités local..etc) en fonction de leur fiabilité financière. Les banques utilisent ensuite
ces notes pour évaluer les risques associés à ces contreparties. Dans cette méthode, les
autorités de régulation imposent souvent des valeurs pour certains paramètres de risque,
tels que la *Probabilité de Défaut (PD) etMéthode
le *Taux de Perte en cas de Défaut (LGD).
Notation Interne Fondation (FIRB)Standard (SA)
Avec cette méthode, les banques utilisent leurs propres données pour estimer certains
paramètres de risque, comme la *PD, mais les autorités de régulation imposent certains
paramètres, comme le *LGD. Cela permet aux banques d'utiliser leurs propres données pour
mieux évaluer les risques, toutNotation
en conservant un certain contrôle de la part des régulateurs pour
Interne
maintenir la stabilité du système financier.
Fondation (FIRB)
*PD : Est une estimation de la probabilité qu'un emprunteur ne puisse pas rembourser sa dette. C'est une
mesure du risque de crédit associé à un prêt ou à une transaction financière
Méthode
*LGD : Représente la portion des fonds prêtés qui est perdue en cas de défaut de remboursement de
Standard
l'emprunteur. Il mesure donc le montant attendu (SA)en pourcentage si un emprunteur ne parvient pas à
de la perte
rembourser sa dette.
Pilier 1: Les exigences minimales de fonds propres

Notation Interne Avancée (AIRB)


Cette méthode est la plus complète et la plus sophistiquée. Les banques
Notation
utilisent leurs propres données et modèles pour estimer tous les paramètres de
Interne
risque, y compris la *PD et le *LGD. Cependant, l'utilisation de cette méthode
Fondation (FIRB)
nécessite l'approbation préalable des autorités de régulation, car elle donne à
la banque une plus grande autonomie et responsabilité dans l'évaluation de
ses risques. Une fois qu'une banque opte pour cette méthode, elle ne peut
généralement pas revenir à la méthode standard.

Ces méthodes sont utilisées pour identifier les risques de crédit,


c'est-à-dire évaluer la possibilité de défaut des emprunteurs.
Pour les risques de marché, les banques peuvent opter pour une
approche standard (se conformer à des formules imposées par
les régulateurs) ou un modèle interne (utiliser leurs propres
modèles pour estimer les risques associés aux variations des
marchés financiers).
Pilier 2: Une procédure de surveillance prudentielle
Le pilier 2 vise deux objectifs clés : encourager les banques à améliorer la gestion
de leurs risques et de leurs niveaux de capitaux, tout en permettant aux autorités
de régulation d'augmenter les exigences en capital si nécessaire.

Pour atteindre ces objectifs, deux approches sont utilisées :


Back Testing : ou test rétrospectif, est une méthode où les banques vérifient la
validité de leurs modèles de prévision statistique sur des périodes passées,
habituellement sur une durée de 5 à 7 ans. Elles doivent démontrer que leurs
méthodes ont fonctionné de manière fiable en examinant des données historiques sur
une période substantielle. Cela permet de s'assurer que les modèles utilisés sont
solides et cohérents avec les événements réels qui se sont produits dans le passé.
Stress Testing : Les banques doivent montrer, à travers des simulations de scénarios
économiques extrêmes, que leurs niveaux de capitaux restent solides même en cas de
crise. Cela permet d'évaluer la résistance de la banque face à des situations difficiles.
En fonction des résultats de ces tests, les régulateurs peuvent imposer des exigences
supplémentaires en capital si nécessaire, afin de renforcer la solidité financière des
banques. Ces tests visent à assurer que les banques sont suffisamment robustes pour faire
face à des situations économiques difficiles
Pilier 3 : La discipline de marché

Le pilier 3 repose sur l'idée que rendre la communication financière plus claire
renforce la discipline du marché, complétant ainsi l'action des autorités de
contrôle. Il s'agit de mettre à disposition du public des informations
concernant les actifs, les risques et leur gestion au sein des institutions
financières.

Cela signifie que les pratiques doivent être transparentes et standardisées


pour permettre une meilleure compréhension et une comparaison facile entre
différentes entités financières. Cette transparence vise à renforcer la
confiance du marché en permettant aux investisseurs et aux parties prenantes
d'évaluer plus précisément les performances et les risques associés aux
institutions financières.
Bâle 3

Compte tenu de l’ampleur et de la rapidité avec laquelle la crise financière


s’est propagée à travers le monde et du caractère par nature imprévisible
des crises, il est apparu essentiel que tous les pays renforcent la capacité
de résistance de leur secteur bancaire.

C’est l’objet des accords de Bâle III adoptés par le Comité le 12 septembre
2010 et avalisés par les chefs d’État et de gouvernement lors de la réunion
du G20 à Séoul, les 11 et 12 novembre 2010.

Ces accords instaurent plusieurs mesures visant à réformer en profondeur le


dispositif prudentiel international. Ils tirent les conséquences des
insuffisances de la réglementation Bâle II et imposent un renforcement des
normes en matière de solvabilité et de liquidité bancaires.
Bâle 3

L'accord de Bâle III a été conclu le 16 décembre 2010, puis révisé en juin 2011
et prévoyait une entrée progressive entre 2013 et 2018. Ce nouvel accord de
Bâle III vise à renforcer la transparence et la résilience des banques en
améliorant les règles de solvabilité et de liquidité

Bâle III propose cinq mesures principales ;

Renforcement des fonds propres


La modification du ratio de levier
L’introduction de "coussins contracycliques"
L’instauration des deux ratios de liquidité
La réduction du risque systémique
Bâle 3
Renforcement des fonds propres

Bâle III renforce la qualité et la quantité des fonds propres des banques ,
imposant des seuils plus élevés et introduisant un volant de conservation.
Ces mesures visent à garantir la stabilité financière et à renforcer la
résilience des banques face aux fluctuations économiques et aux crises
potentielles.

Les règles de Bâle III ont imposé des règles plus strictes sur la quantité de
fonds propres que les banques doivent détenir par rapport aux risques
auxquels elles sont exposées. Les seuils minimums de fonds propres ont
été relevés.
Bâle 3
Bâle III a redéfini les composantes des fonds propres pour renforcer leur
qualité. Le capital de Tier 1, considéré comme le capital de base le plus
solide, est composé du capital de base et des instruments
supplémentaires de première catégorie (les actions ordinaires, les
réserves de bénéfices et d'autres éléments de capital de base de haute
qualité) . Le capital de Tier 2 est constitué d'instruments subordonnés et
de dettes subordonnées, qui sont moins privilégiés que le Tier 1 en cas de
liquidation, La catégorie T3 a été éliminée, simplifiant ainsi la structure
des fonds propres.

Ainsi Bâle III a introduit un "volant de conservation". C'est une sorte de


réserve supplémentaire de fonds propres que les banques doivent
accumuler lorsqu'elles vont bien économiquement. Cette réserve peut
être utilisée en période de crise pour aider les banques à maintenir leur
solidité financière.
Bâle 3
La modification du ratio de levier
La modification du ratio de levier est une mesure visant à freiner
l'emballement de l'effet de levier des banques, c'est-à-dire à contrôler la
proportion d'endettement par rapport aux fonds propres. Le ratio de levier
est défini par le rapport entre la mesure de fonds propres de base Tier 1 et
la mesure des expositions brutes de bilan et hors bilan. Il est exprimé en
pourcentage.

L'objectif principal du ratio de levier est de limiter la quantité d'endettement


qu'une banque peut avoir par rapport à ses fonds propres. En fixant une
limite en pourcentage, les régulateurs visent à assurer que les banques
maintiennent une base de capital suffisamment solide pour absorber les
pertes éventuelles sans compromettre leur stabilité financière.
Bâle 3
L’introduction de "coussins contracycliques"

Les coussins sont des réserves additionnelles de capital que les banques
sont encouragées à accumuler durant les périodes de croissance
économique. Ces réserves sont ensuite disponibles pour être utilisées en
temps de crise économique. L'objectif est de modérer les cycles financiers
en renforçant la position des banques lorsque l'économie est robuste et en
les aidant à absorber les chocs pendant les périodes difficiles.
Ces coussins sont conçus pour renforcer la stabilité financière en ajustant
les exigences en matière de fonds propres des banques en fonction des
conditions économiques générales.

L'idée est de construire ces coussins durant les périodes de croissance


économique et de les utiliser en temps de crise pour atténuer les risques
financiers.
Bâle 3
L’instauration des deux ratios de liquidité

L'instauration des deux ratios de liquidité, le Liquidity Coverage Ratio


(LCR) et le Net Stable Funding Ratio (NSFR), sont des mesures de
régulation financière mises en place pour renforcer la stabilité
financière des banques en assurant qu'elles disposent de
suffisamment de liquidités pour faire face aux crises de liquidité à
court et moyen terme.
Bâle 3
L’instauration des deux ratios de liquidité

Le LCR vise à garantir que les banques ont une réserve suffisante d'actifs liquides
de haute qualité pour faire face à une crise de liquidité potentielle qui pourrait
persister pendant 30 jours.
Le ratio doit être égal ou supérieur à 100%, ce qui signifie que la banque doit
détenir des actifs liquides au moins équivalents aux sorties nettes de trésorerie
prévues au cours de la période de stress.

Le NSFR est un ratio à moyen terme conçu pour aider les banques à faire face à
une situation de crise pendant une période d'un an.
Bâle 3
La réduction du risque systémique

La réduction du risque systémique est une priorité majeure des régulateurs


financiers dans le but de renforcer la stabilité du système financier global.
Le risque systémique fait référence à la possibilité qu'un problème localisé,
tel qu'une défaillance d'une institution financière ou une crise sur un
marché spécifique, puisse se propager et avoir des conséquences graves
sur l'ensemble du système financier. Pour atténuer ces risques et minimiser
l'impact potentiel des crises, les régulateurs mettent en œuvre divers
mécanismes, notamment l'identification des entités ou des éléments
considérés comme systémiques et l'application de normes réglementaires.
Bâle 3
La réduction du risque systémique
Les critères d'identification du caractère systémique, tels que la taille, le degré de
substituabilité et le degré d'interconnexion, sont utilisés par les régulateurs financiers
pour évaluer et surveiller les institutions, marchés ou instruments financiers qui
pourraient avoir un impact significatif sur la stabilité du système financier dans son
ensemble.
Taille : Les institutions financières de grande taille peuvent avoir un impact
disproportionné sur le système financier en raison de leur envergure. La régulation
peut se concentrer sur les institutions dépassant un certain seuil de taille.
Degré de Substituabilité : L'importance d'une institution peut également être
évaluée en fonction de la facilité avec laquelle elle peut être substituée par
d'autres acteurs du marché en cas de crise. elle peut être substituée par d'autres
acteurs du marché en cas de crise.
Degré d'Interconnexion : L'interconnexion entre les institutions, marchés ou
instruments financiers est un critère clé. Des liens forts entre les acteurs du système
financier peuvent amplifier les effets d'une crise.
CONCLUSION
Les accords de Bâle jouent un rôle important dans la gestion des
risques du secteur financier en instaurant des normes de
régulation internationales. Ces accords, émis par le Comité de
Bâle sur le contrôle bancaire, visent à renforcer la solidité des
institutions financières en imposant des exigences de fonds
propres et en promouvant des pratiques de gestion des risques
robustes. En intégrant ces principes, les banques peuvent mieux
anticiper et atténuer les risques, contribuant ainsi à la stabilité
globale du système financier mondial. La coopération et
l'adhésion à ces accords revêtent une importance cruciale pour
assurer la résilience et la durabilité à long terme du secteur
bancaire.
Merci pour votre
Attention
La bibliographie

-BIS (https://www.bis.org/bcbs/organ_and_gov.htm)
-La finance pour tous (https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-
financiers/acteurs-de-la-finance/comite-de-bale/les-missions-du-comite-de-bale/)
-Mémoire sous le thème a réglementation prudentielle en Algérie et son niveau de conformité
avec les standards de BALE 1, BALE 2 et BALE 3 - (AIT TAYEB NABIL/ADDOUM SIDALI)
-Les Accords de Bale ou L’Évolution des Règles Prudentielle -(Djadid El-iktissad Review. Vol
09. December 2014)
-Memoire Bale II- (Alexandre Corbelli Date du transfert le Aug 11, 2011)
- De Bâle I à Bâle III: les principales avancées des accordsprudentiels pour un système
financier plus résilient-(Rachida HENNANI∗ LAMETA Université de Montpellier27 mars 2015)
-Le financement des PME et la réforme de Bâle II -(alérie GOLITIN Secrétariat général de la
Commission bancaire Service des Études bancaires)
-MBA (https://www.mbaknol.com/business-finance/basel-ii-the-three-pillars/)

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