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Nabil Achrak
Omar Natij
Encadré par :
Mr : Issam El Behja
Introduction générale
Le risque fait partie de la vie quotidienne de la banque puisqu’elle vit dans un
environnement qui ne cesse de changer. Afin de faire face aux nombreux risques encourus,
la banque a adopté un processus de gestion considéré comme un élément indispensable
pour assurer son bon fonctionnement. Pour cela, avant de présenter ce processus de
gestion, il est opportun de passer en revue la définition du risque et les facteurs qui le
génèrent, ainsi que ses différents types.
Originairement «le mot risque vient du latin resecare qui signifie la rupture dans un équilibre
par rapport à une situation attendue». le risque peut être défini comme suit: «Le risque
correspond à l'occurrence d'un fait imprévisible, ou à tout le moins certain, susceptible
d'affecter les membres, le patrimoine, l'activité de l'entreprise et de modifier son patrimoine
et ses résultats ». En gros, le risque est une situation d'événements simultanés ou
consécutifs dont les conséquences sont incertaines et dont la réalisation affecte les objectifs
de l'entreprise qui le subit ». Tous les risques sont permanents comme les pertes liées à des
évolutions adverses. La conséquence est que toute mesure du risque repose sur l'évaluation
de telles dégradations et de leur impact sur les résultats. Le risque, inhérent au secteur
bancaire se diffère par sa multiplicité et par son caractère multidimensionnel ne pouvant
être mesuré par un seul indicateur
La question des risques extrêmes revêt une importance particulière qui se justifie par
l’impact désastreux des pertes que peut subir un établissement financier. Elle constitue un
domaine d’intérêt public dans la mesure où elle représente une menace pour la stabilité du
système financier. Il existe plusieurs instances de règlementation de statut international
qui visent à garantir cette stabilité financière.
Le comité sur le système global et financier s’intéresse aux sources de stress sur les
marchés financiers, aux fondements structurels des marchés et tente d’apporter des
améliorations dans le fonctionnement et la stabilité des marchés financiers.
Le comité sur les systèmes de paiements et règlements travaille sur la promotion
des systèmes de paiements et de compensations efficaces. L’institut de Stabilité Financière
est créé sous l’impulsion conjointe du Comité de Bâle sur la Supervision Bancaire et de la
BRI. Il vise à seconder les superviseurs du secteur financier et à améliorer et renforcer le
système financier.
Le Comité de Bâle pour la supervision Bancaire(CBSB) vise surtout à promouvoir la
coopération entre superviseurs bancaires pour améliorer la surveillance bancaire. Il
constitue ainsi le principal organe international qui émet des recommandations précises sur
un certain nombre de problématiques aux superviseurs qui peuvent l’imposer à leurs
établissements financiers . Le comité de bale est crée en 1974 . Son objectif est de
proposer des recommandations que les régulateurs nationaux peuvent adopter. Les
différentes recommandations formulées sont soumises aux pays membres mais n’ont pas
force de loi.
Les accords de base de la CBSB surviennent souvent après des crises financières.
La crise financière des subprimes a contraint le régulateur à repenser le cadre réglementaire
en introduisant des exigences plus strictes, notamment en matière de fonds propres.
Cependant, les règles édictées par les autorités de règlement sont soumises à
le besoin d'équilibre, car des contraintes trop fortes peuvent ralentir
l'activité économique et des exigences inadéquates peuvent conduire à une prise de risque
disproportionné. Au-delà de ces aspects réglementaires, les institutions financières ont tout
intérêt pour la mise en œuvre de modèles liés à cet équilibre.
Chapitre I : les normes de Bâle et les
mesures préventives internes
BALE 1
Bâle I se réfère à un ensemble de recommandations formulées par le Comité de Bâle en
1988. Ces recommandations visaient à assurer la stabilité du système bancaire international
en fixant une limite minimale au montant des fonds propres des banques.
Dans le cadre de l'accord Bâle I, ratio Cooke est au cœur de son système. Ce dernier
implique que le rapport entre le capital réglementaire (au sens large) d'un établissement
financier et l'ensemble des obligations de crédit de cet établissement ne peut être inférieur
à 8% (ce qui peut se traduire par le fait que la banque doit financer tous les 100%) . unités
monétaires de crédit au moins 8 unités de capital et au maximum 92 unités via d'autres
sources de financement telles que dépôts, prêts, financements interbancaires . Le ratio
Cook, du nom de Peter William Cook (directeur de la Banque d'Angleterre et président du
Comité de Bâle à l'époque), est le ratio de solvabilité d'une banque qui fixe une limite à
l'encours pondéré des prêts accordés par une institution financière. sur la base des fonds
propres de la banque. Ce ratio permet de subordonner les emprunts bancaires aux exigences
de la norme de rentabilité financière, la banque devant maintenir un ratio minimum entre
ses fonds propres et le niveau de ses engagements. De ce fait, les établissements de crédit
sont tenus de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%. La bonne
application de ce ratio permet aux banques de faire face aux impondérables tels que le
retournement de la conjoncture et l’augmentation des impayés de la part de ménages moins
solvables et les retraits soudains aux guichets de la banque. L’une des raisons de besoins
d’adéquation du capital en matière de gestion du bilan.
en gros l'accord définit et précise ce qu'il faut considérer comme fonds propres
réglementaires et ce qu'il faut considérer comme l'ensemble des engagements crédit
Fonds propres de base (noyau dur) : Ce sont le capital et les réserves. Ils
ne doivent pas être inferieur a 4% des risques pondérés de la banque ;
Fonds propres complémentaires : ils se composent des quasi-fonds propres
comme les dettes subordonnées, les titres assimiles et certaines provisions ;
Fonds propres sur-complémentaires : c'est un type de fonds propres qui a
été crée par le Comite de Bale en 1996, pour que les banques puissent faire face
a certains risques de marche en émettant des dettes _a court terme avec une
échéance qui doit être au moins égale a deux ans. Ces fonds qui sont désignés par l'Accord
de Bale comme fonds propres de catégorie III ne sont autorises que pour couvrir les risques
de marche qui sont lies aux titres et moyens de financement négociables générateurs
d'intérêt, ainsi que les devises et les marchandises ;
Engagements de crédit
Toutes les obligations de prêt de la banque ont été couvertes, avec toutefois quelques
ajustements, consistant en une pondération inférieure à 100% de certains prêts, en fonction
de la qualité du prêt ou de la contrepartie. Ainsi, certains prêts ont été pondérés à 50%
(prêts garantis par hypothèques), d'autres à 20% (banque contrepartie, organisation
internationale ou pays non OCDE), et d'autres encore à 0% (contrepartie = pays de l'OCDE).
Certains passifs, tels que les passifs dont l'échéance est inférieure à un an, n'ont pas été
inclus dans les engagements de prêt.
2.3 Les amendements aux accords Bâle I
BALE 2
I-Présentation des accords Bâle II
Les accords de Bâle II sont un ensemble de recommandations permettant d'évaluer les
risques dans les banques et d'allouer des capitaux pour couvrir ces risques. C'est le
fondement de la promotion de la santé et de la stabilité du système bancaire international.
La mise en œuvre de ces recommandations est un processus déjà engagé par les banques
centrales de différents pays.
mieux aligner les exigences de fonds propres sur les risques sous-jacents.
Cette réforme associe le capital réglementaire (s'occuper des superviseurs) et le capital
économique (s'occuper des institutions) et établit un cadre prudentiel pour la surveillance
bancaire dans les années à venir.
Pilier I : L'exigence
minimale de fonds
propres
Le second pilier vise deux objectifs : d'une part, inciter les banques à
développer des techniques de gestion de leurs risques et de niveau de fonds
propres et , d'autre part, permettre aux autorités d'augmenter les exigences de capital
règlementaire en cas de nécessite.
Pilier III : la discipline de marché
BALE 3
En 2008 une crise financière provoquée par la concrétisation du risque de crédit à grande
échelle arrive aux Etats Unis et se propage rapidement dans le monde entier.
Les origines de cette crise se trouvent en 2002 quand le marché des prêts immobiliers aux
Etats Unis commence une expansion importante . cette expansion a été faite par les
autorités américaines qui avaient comme but l'accroissement économiques du pays .
en 2006 les autorités américaines vont revenir au taux normal des prêts Les emprunteurs
commencent à avoir des difficultés pour rembourser les banques et les prochains acheteurs
font attendre leur décision d'achat ; la chute de la demande va baisser les prix de
l'immobilier et les banques se trouvent en difficulté pour vendre leurs actifs et récupérer de
la liquidité.
le Comité va créer un ratio de levier qui cherche à limiter l'utilisation excessive du levier
financier dans le secteur bancaire et offre une protection supplémentaire aux risques
résultants des différences potentielles entre les risques calculés et les risques affrontés .
le ratio de levier
le ratio de levier a été réfléchit par le comité de bale pour réguler l'effet de levier du bilan et
hors bilan accumulé par les banques . Pendant la crise, l'effet levier a fortement diminué
lorsque les investisseurs ont voulu récupérer leurs investissements en prévention des pertes
futures.
Pour faire des préventions sir ces effets graves sur le système le bancaire , le Comité
développe le ratio de levier.
Ce ratio cherche à protéger les banques des effets causés par la diminution du levier en
période de crise telles que la diminution des fonds propres et la pression la baisse sur les
prix des actifs.
Le Comité a établit un ratio de levier minimum de 3% en fonds propres de base .
l'objectif de ce ratio est de renforcer la résistance du système bancaires faces aux difficultés
à court terme( max 30 jours) . Les banques doivent détenir des actifs liquides de haute
qualité, En cas de crise, ces actifs doivent être liquidés rapidement et sans perte pour
répondre aux défis de la banque dans les 30 jours à venir.
ratio de LCR = total d'actifs liquides / total des sorties de fonds net 30j à venir = >=100%
Ca veut dire que le total des actifs liquides doit être égal ou supérieur aux sorties des fonds
pour les 30 jours à venir .
Ce ratio complémente le ratio de liquidité à court terme. Son objectif est d'encourager les
banques à soutenir leurs actifs avec des dettes stables ; ca veut dire des dettes qui vont etre
remboursées à long terme.
donc il limite le recours des banques aux fonds de court terme et encourage la détention de
fonds de long et moyen terme. Il se calcule comme suit :
ratio de liquidité à long terme = fonds stable disponible / fonds stables requis = > 100%
Tableau Comparatif Bâle I, Bâle II et Bâle III