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Ecole Nationale de Commerce de Kenitra.

Master: Management des organisations financières et bancaires.

Allocation de fonds propres et ratio de rentabilité

Préparé par : Demandé par:


- Talaa Asmae
Mr EL HAMAA
- Rifki Meryem
- Rhouni Imane
- Felloussi Mohammed Amine
- Said Arrfouf
- Chaimae Ajil
1
- Imane Al hilal
Plan
Introduction

Chapitre I :Allocation des fonds propres dans les


établissements bancaires .
Chapitre II: Allocation fondée sur les fonds
propres prudentiels.
Chapitre III : Allocation fondée sur les fonds
propres économiques.

Conclusion

2
Introduction

•Les fonds propres sont depuis quelques années particulièrement


observés dans la mesure où ils représentent un gage de solvabilité
et
de stabilité pour la banque.

D’après le bilan proposé par le plan comptable général, les fonds


propres se composent en plus des capitaux propres des titres
participatifs et des avances conditionnées. On distingue
néanmoins les fonds propres économiques (ce sont ceux
affectés aux différentes activités ou métiers bancaires en
fonction des pertes estimées) des fonds propres réglementaires.

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Chapitre I. l’allocation des fonds propres dans
les établissements bancaires

L’allocation des fonds propres constitue une


dimension stratégique de la gestion des
établissements bancaires.

Les activités et les différents métiers pratiqués


peuvent en effet être caractérisés par le niveau
de risque et de consommation de fonds propres
qui leur sont éventuellement associé.

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1. Objectifs de l’allocation des fonds propres dans
les établissements bancaires

 Equilibrer en permanence les


portefeuilles d’activité entre des activités à
risques, consommant beaucoup de
fonds propres, comme par exemple les crédits
aux PME / PMI etc
 Le développement des banques et des
établissements financiers, est ainsi fortement
influencé par les stratégies d’allocation des fonds
propres, celles-ci étant fondées sur la mesure des
consommations par activité et par métier et sur le
calcul de la rentabilité des fonds propres ainsi
alloués. 5
Cette mesure de la rentabilité, exprimant la valeur créée pour
l’actionnaire, est désormais devenue la mesure de
référence dans l’ensemble des économies : elle fait l’objet
de communications croissantes en direction des
actionnaires, des agences de rating , des analystes
financiers, et des investisseurs.

• Pour mesurer le rentabilité il y’a 2 méthodes de calcul à


savoir:
l’allocation fondée sur les fonds propres réels et
prudentiels .

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2. Allocation fondée sur les fonds propres réels

• L’allocation fondée sur les fonds propres réels consiste à prendre


en compte les capitaux propres, encore appelés « fonds propres sociaux
», apparaissant comptablement au passif du bilan pour une banque ou
une filiale d’un groupe bancaire.

• Il s’agit d’une approche par entité juridique et non par entité de gestion.

• Le principal intérêt de la méthode d’allocation fondée sur les


fonds propres réels réside dans le fait que les fonds propres réels sont
connus avec certitude et précision.

• En revanche, cette méthode est globale et ne peut être appliquée à


l’intérieur d’une entité juridique, rendant impossible la mesure
de rentabilité de l’allocation des fonds propres par segment d’activité
ou par métier.

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3.Allocation fondée sur les fonds propres
prudentiels

La méthode d’allocation fondée sur les fonds propres prudentiels


est plus complexe que la méthode précédente, mais c’est
actuellement celle qui est la plus employé tant à l’intérieur de la
banque qu’à l’occasion de la présentation des résultats aux
analystes financiers ou à la communauté financière.

 Élaboration de la réglementation internationale, et en particulier


le comité de Bâle.
 Présentation des ratios internationale et européen de solvabilité.
 Méthode d’allocation proprement dite suivant la réglementation
prudentielle.
 Avantages et limites de la méthode.

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ChapitreII : Allocation fondée sur les fonds
propres prudentiels

1)Les accords de Bâle I:

• a- le Comité de Bâle

Fondé à la fin de l’année 1974 par les gouverneurs des


banques centrales des pays du G-10. ( Allemagne, Belgique,
Canada, Etats unies, France, Italie, Japon, Pays bas, Suède et
Royaume-Uni)

L’année de la fondation du Comité de Bâle coïncide avec celle


de la chute de la banque allemande Herstatt, laquelle est
considérée encore aujourd’hui comme une des crises
financières importantes du vingtième siècle.

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b - Le ratio Cooke
 Le ratio international de solvabilité dit « ratio Cooke » a été
institué par le Comité de Bâle en juillet 1988. le ratio Cooke se
limitait à la mesure prudentielle du risque de défaillance de
la contrepartie. Il a donc été conçu pour contraindre les
établissements de crédit à maintenir un certain niveau de fonds
propres par rapport à leurs engagements.

 Le principe de ce ratio, c'est le rapport entre les fonds propres


(composé du capital et réserve) et les éléments
complémentaires, tel que les provisions , les titres
subordonnés et les engagements hors bilan pondérés aux
risques, du fait qu'il ne dépasse pas le 8%.

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C - L’amendement des accords de
Bâle I:

En 1996, un amendement fut introduit pour tenir compte


d’une partie du risque de marché croissant. L’augmentation
des risques de marché est principalement due au
développement des produits dérivés. Et que L’amendement
mentionne une approche standard pour mesurer la charge
de capital pour le risque de marché.

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2) Les accords de Bale II

• Dans le cadre de la révision de l’accord de Bâle, le Comité a


consacré une part importante de ses efforts à un dialogue
approfondi avec les acteurs du secteur bancaire et les
autorités de contrôle au-delà des pays membres. À l’issue de
ces consultations, le Comité estime que le nouveau dispositif,
avec ses différentes options, sera adapté aux établissements
et systèmes bancaires non seulement au sein des pays du G
10, mais dans le monde entier.
• Le Nouvel accord comporte trois piliers :
• 1) Exigences minimales de fonds propres.
• 2) Surveillance prudentielle de l’adéquation des fonds
propres .
• 3) La discipline du marché.
Les propositions portant sur chacun des trois piliers sont
résumées ci-après.

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a-Pilier 1 : Exigences minimales
des fonds propres

L’accord actuel est fondé sur le concept d’un ratio de fonds


propres avec, au numérateur, le montant de fonds propres
dont une banque dispose et, au dénominateur, une mesure
des risques qu’elle encourt appelée actifs pondérés en
fonction du risque. Le ratio de fonds propres obtenu ne peut
être inférieur à 8 %.
Fonds propres de la banque > 8 % des (risques de crédits
+ de marché + opérationnels)

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b- Pilier 2 : La procédure de surveillance de la gestion
des fonds propres

• Comme les stratégies des banques peuvent varier quant à la composition de l'actif et
la prise de risques, les banques centrales auront plus de liberté dans l'établissement
de normes face aux banques, pouvant hausser les exigences de capital là où elles le
jugeront nécessaires.

• Ce pilier examine les principes essentiels de la surveillance prudentielle, cette


nécessité s'appliquera de deux façons :

o Validation des méthodes statistiques employées au pilier 1: La


banque devra prouver a posteriori la validité de ses méthodes
définies à priori en fonction de ses données statistiques et cela sur des
périodes assez longues (5 à 7 ans). Elle devra en outre être capable de
"tracer" l'origine de ses données.

o Test de validité des fonds propres en cas de crise économique:


La banque doit prouver que ses segments de la clientèle , ses fonds
propres sont suffisants pour supporter une crise économique.

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c - Pilier III : La Discipline de marché

• Le troisième pilier a pour objet de compléter les exigences


minimales de fonds propres (premier pilier) et le processus de
surveillance prudentielle (deuxième pilier).
• Le Comité a cherché à favoriser la discipline de marché en
élaborant un ensemble d’informations à publier, permettant aux
acteurs du marché d’évaluer les principales données relatives au
profil de risque d’une banque et à son niveau de capitalisation.
• Les règles de transparence sont établies quant à l'information
mise à la disposition du public sur l'actif, les risques et leur
gestion.
• L'application de Bâle II est une puissante machine qui « formate »
les données de gestion d'une banque.

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3) Le nouveau dispositif «
Bâle 3 »

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 Suite à la crise des « subprime » et de la faillite de Lehman
Brothers en 2007, le ratio de solvabilité Bâle 2 est apparu
trop limité :

 Insuffisance de la norme quantitative de fonds propres, qui était de 2


% seulement en matière de « Core Tier One ».

 Insuffisance de la couverture des risques de marché.

 Absence de prise en compte du risque de liquidité très présent lors


de la crise de 2007-2008.

 Insuffisance de la prise en compte du risque systémique engendré


par la concentration du secteur autour d’un nombre limité de
grandes banques internationales.

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• Afin de remédier à ces insuffisances un nouveau dispositif à été
mis en place, Les grands principes en sont les suivants :

• Renforcement de la quantité et de la qualité des fonds propres,


• Introduction de ratios de liquidité: Deux ratios de liquidité seront
introduits dans le nouveau dispositif Bâle 3:

et

• Instauration d’un « ratio de levier ».

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• impacts du ratio de solvabilité sur la gestion de la banque:
• Rentabilité par produit:
Exemple

On voit que d’après les hypothèses prises, la contrainte de disposer de 4 euros


de fonds propres accroît – par rapport à l’absence de contrainte – de 0,54 % le
coût de la ressource.

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Exemple 2

On peut déduire de ce calcul le coût des fonds propres. Il s’obtient par


différence entre la marge nette avant incidence des fonds propres et la marge
nette après incidence des fonds propres, soit 1,50 – 0,96 = 0,54 . Ce coût peut
aussi être obtenu par différence entre la rémunération attendue de
l’actionnaire (4 x 22,5 %) et les revenus obtenus d’un placement du noyau
dur(4 x 9 %), ce qui fait 4 x (22,5 % – 9 %) = 0,54 .

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• Impact du ratio sur la gestion stratégique des
établissements de crédit
a) Incidences sur la stratégie commerciale:
1.Tarification des produits et des services bancaires:

• trois hypothèses de calcul peuvent être envisagées :


• 1) Première hypothèse: Intégration du coût en fonds propres dans le
taux client,

21
• 2) Deuxième hypothèse: Intégration du coût en fonds propres dans
la marge

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• 3 Troisième hypothèse: Intégration du coût en fonds propres à la
fois dans le taux client et dans la marge.

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Développement commercial de la banque:

• Pour les produits et les activités , la logique induite par le ratio


Bâle 2 et Bale 3 conduit les établissements de crédit à privilégier
le développement de produits peu consommateurs de fonds
propres. Parmi ces produits privilégiés, on peut citer ceux
rémunérés par des commissions comme les différents produits de
placement (Sicav, FCP, etc.),
• les activités de conseil ou ceux dont la pondération est la moins
pénalisante en fonds propres comme les prêts hypothécaires.

• En revanche, le développement de la distribution de crédits


courants (hors prêts immobiliers avec hypothèque) a été freiné
par l’introduction du ratio de solvabilité. Ce phénomène peut
participer à la contraction du crédit, pour certaines catégories de
clientèle (exemple des crédits octroyés aux grandes entreprises).

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Comment gérer cette réglementation?

Augmentatio Augmentatio
Titrisation
n de capital n de réserves
• Cédé des créances à • Pour renforcer les • Possibilité évidente,
des fonds commun fonds propres. mais elle dépend du
de créances qui lui- résultat réalisé, et
même refinance son • Elle suppose la de la politique de
acquisition par confiance des distribution de
émission de valeur investisseurs. dividendes.
mobilière souscrite
au public.

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Chapitre III. Allocation fondée sur les
fonds propres économiques

1.Définition et nature des fonds propres économiques:

Ainsi, si l’on considère un ensemble de créances données,


on constate
un risque statistique d’apparition de pertes au cours des
années.
Conséquence de cette approche statistique, la perte peut être
analysée
en deux composantes : une composante prévisible,
correspondant à la
perte moyenne et une composante exceptionnelle.

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 de la probabilité de défaut de la contrepartie, qui dépend
notamment de la qualité ou de la classe de risque du
débiteur,

 du montant de l’exposition, c’est-à-dire du montant de la


créance du débiteur au moment du défaut,

 du risque de récupération, c’est-à-dire du montant récupéré


lors de la liquidation des actifs du débiteur.

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Perte prévisible = probabilité à défaut
x ( encours – garanties ) à la date de
défaut
x ( 1- taux de recouvrement sur les
actifs non garantis )

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La perte « imprévisible » correspond à la partie à couvrir par
des fonds propres.
Cette démarche se rapproche de celle connue sous l’appellation
de « RAROC » ( Risk Adjusted Return on Capital ) développée
initialement aux États-Unis par Bankers Trust et qui s’est
répandue dans les grandes banques internationales. Selon cette
méthode, le ratio RAROC se calcule par opération sur la base des
revenus attendus

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30
2.Avantages et limites de la méthode:

La méthode d’allocation des fonds propres, basée sur les


fonds
propres économiques, est considérée comme la plus pertinente
des
Trois méthodes d’allocation qui viennent d’être présentées. Elle
mesure
en effet précisément – client par client, produit par produit, puis
activité par activité - la consommation des fonds propres en
fonction
des risques encourus.
Cette méthode a cependant l’inconvénient d’être plus lourde
et plus
coûteuse à mettre en place que les deux précédentes car elle
repose sur un important appareil statistique.
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5. Les ratios de rentabilité sur fonds
propres
• 5.1 Rendement des fonds propres
réels
Ce ratio, connu sous son appellation anglaise de « Return on
Equity » est obtenu en divisant le résultat à fonds propres
réels par les fonds propres réels.

ROE=

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5.2 Rendement des fonds propres
prudentiels (RFPP):
• Ce ratio peut s’exprimer de deux manières différentes,
suivant que l’on prend au numérateur un « résultat à
fonds propres zéro » ou un « résultat à fonds propres
prudentiels »

a) Le résultat à fonds propres zéro est obtenu en


soustrayant des fonds propres réels, le placement des
fonds propres évalué à partir d’un Taux de cession
interne (TCI).
Ce taux de cession interne est fixé sur des
bases conventionnelles, il correspond en général à un
taux d’intérêt à long terme, exprimé dans la devise du
capital.

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Résultat à fonds propres zéro = Résultat à
fonds propres réels- (fonds propres
moyens réels x TCI)

• Cette approche permet de réaliser des comparaisons


objectives entre centres de profit ou métiers d’un
même groupe, que ceux-ci soient des filiales ou des
centres de profit sans fonds propres réels.

• Le produit du placement des fonds propres doit être


affecté à un centre de profit spécifique afin que la
somme des résultats à fonds propres zéro des centres
de profit, additionnée au produit du placement des
fonds propres, corresponde bien au résultat
comptable de l’entité considérée.
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• b) Le résultat à fonds propres prudentiels est
obtenu, de manière schématique, en rajoutant le
produit du placement des fonds propres
prudentiels, au résultat à fonds propres zéro :

Résultat à fonds propres prudentiels =


Résultat à fonds propres zéro+ (fonds propres
moyens prudentiels x TCI)

• Ce type de résultat se rapproche du résultat réel


comptable, le produit des fonds propres
prudentiels remplaçant le produit du placement
des fonds propres réels. Il permet également de
faire des comparaisons objectives entre les
centres de profit d’une même banque.
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•• Le rendement des fonds propres prudentiels peut
ainsi se décliner de deux manières différentes :
un ratio que l’on appellera dans la suite de ce
chapitre « Rendement des fonds propres
prudentiels – RFPP » :

• et un second ratio, que l’on nommera « ROE basé


sur les fonds propres prudentiels – ROE à FPP » :

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• Il est possible également de calculer un montant en
valeur absolue qui soit représentatif de la
valeur ajoutée créée par l’entité, suivant la formule de
calcul simplifiée :

• Valeur ajoutée = Résultat à fonds propres zéro-


(y % x fonds propres prudentiels)

• avec y % représentant le seuil minimal de rendement


des fonds propres prudentiels exigé par un actionnaire
ou par une maison mère vis-à-vis de sa filiale

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5.3 Exemples numériques

• a) Soit une entité A ayant les caractéristiques suivantes :


• Le seuil minimal de rentabilité des fonds propres
prudentiels (y) est fixé à 10 % ;
• le résultat à fonds propres zéro est de 10 M €
• les fonds propres prudentiels s’élèvent à 50 M €

La valeur ajoutée s’obtient par le calcul suivant :


10 M € - (10 % x 50 M € ) = + 5 M €
L’entité A créé de la « richesse » pour un équivalent de 5 M €,
puisque son Rendement des fonds propres prudentiels (RFPP)
s’élève à 10/50, soit 20 %. Ce rendement est supérieur à
10% : seuil minimal fixé par la direction générale.

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• b) Soit une autre entité B ayant les caractéristiques
suivantes :
• le résultat à fonds propres zéro est de 100 M €
• les fonds propres prudentiels s’élèvent à 500 M €
La valeur ajoutée est alors de:

100 - (10 % x 500) = + 50 M €

Cette entité B a le même RFPP que l’entité A soit 20 %, mais


crée dix fois plus de richesse que A si l’on considère les
montants en valeur absolue.Cet indicateur de « valeur
ajoutée » est intéressant dans la mesure où il est établi en
montant et permet de comparer aisément les entités entre
elles à l’intérieur d’une même banque. Il se rapproche de la
notion d’ Economic Value Added (EVA) qui s’exprime de
façon schématique par la formule :
EVA = (r - k) x M

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• où M représente les capitaux moyens employés ;
• r , le rendement de M ( r est calculé en divisant
l’excédent net d’exploitation par M) ;
• k , le coût des capitaux employés (qui s’obtient
par la moyenne pondérée du coût des fonds
propres et des dettes financières).
• Les relations numériques entre ROE, RFPP et ROA
à FPP sont présentées en annexe au présent
chapitre.

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5.4 Les ratios de rentabilité sur fonds propres économiques

•• Le principal ratio de rentabilité des fonds propres


économiques est le ratio présenté à la section 4.1
sous la dénomination du RAROC. On peut
employer également le principe des ratios de
rendement des fonds propres qui viennent d’être
étudiés, en particulier les ratios suivants :
• •rendement des fonds propres économiques en
prenant au numérateur le résultat à fonds propres
zéro :

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•• Ou rendement des fonds propres
économiques en prenant au numérateur le
résultat à fonds propres économiques :

Le résultat à fonds propres économiques étant


obtenu de la manière suivante :
Résultat à fonds propres zéro + (fonds
propres économiques x TCI)
• Les remarques et les calculs sur ces ratios de
rentabilité des fonds propres économiques
sont identiques à ceux relatifs aux fonds
propres prudentiels.

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Conclusion
• La gestion et l’allocation des fonds propres permettent
donc d’optimiser le couple rentabilité risque. La notion
de fond propre est fondamentale dans une banque
car ils servent à amortir les pertes. Ils sont un des
éléments majeurs sur laquelle repose la confiance
qu’inspirent la banque et sa réputation. Toute banque
doit donc proportionner et gérer le montant de ses
fonds propres afin de satisfaire la réglementation, ses
actionnaires et les marchés.

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