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LE RISQUE BANCAIRE 

: est l’incertitude temporaire d’un événement ayant une certaine probabilité


de survenir et de mettre en difficulté la banque :

Risque de crédit : c’est le cas de perte en cas de défaillance des contreparties.

Risque systémique : il s’alimente par l’évolution défavorable du prix des actifs détenus par les
banques.

Risque opérationnel : il s’aliment par l’inadaptation ou la défaillance en terme de procédure, de


règles ou de système interne de la banque donc cette dernière est de tenue de mettre la lumière sur
le choix aux personnes qu’elle sélectionne.

LA REGLEMENTATION DE BALE

 un forum où sont traités de manière régulière (quatre fois par an) les sujets relatifs à la
supervision bancaire.

La mission  :

 Le renforcement de la solidité du système bancaire international.


 Le renforcement de la sécurité et de la fiabilité du système financier mondial.
 La diffusion et la promotion des meilleurs pratiques bancaire et de surveillance,
c’est pour cela il établit des normes internationales de contrôle et de surveillance
prudentiel.
Bâle 1  :

A pour objectif : Assurer la stabilité des systèmes bancaires.

Instauration de nouveau ratio de COOK en référence du premier président du comité de Bâle.

Ratio de COOK : exige un taux minimal de 8% entre les fonds propres réglementaire et les
engagements de la banque au niveau du risque de crédit.

C’est pour cela, elle a ajouté des coefficients de pondération pour gérer le risque de crédit :

Risque élevé  : pour les entreprises et les particuliers.

Risque faible  : pour les banques et les collectivités locales.

Risque nul  : pour l’état.

Les limites de ratio COOK : le ratio COOK prend en considération seulement le risque de crédit et
néglige les autres risques tels que le risque systémique et opérationnel.

Bâle 2  :

Les accords de Bâle 2 ont apporté trois piliers :


Pilier 1 : Exigences minimales de fonds propres

Ce pilier montre comment calculer le montant des fonds propres minimales pour couvrir le risque de
crédit, de marché (risque systémique), risque opérationnel.

En outre, Bâle 2 a instauré un nouveau ratio de solvabilité : Ratio Mc DONOUGH

Ce ratio a intégré également le risque de marché et le risque opérationnel par-rapport les fonds
propres réglementaire.

Le nouvel accord ne modifie pas le numérateur et la valeur minimale de fond propre : la définition
des fonds propres réglementaire reste inchangée et le ratio minimal exigé demeure fixé à 8%.

Pilier 2 : une procédure de surveillance prudentielle par les autorités de supervision :

Il définit les modalités du contrôle exercé par les autorités de surveillance bancaire en matière de :

 Respect des exigences minimales de fonds propres.


 Méthodes d’évaluation et de gestion des risques.

Pilier 3 : Discipline et la transparence du marché :

Améliorer la transparence financière des banques, en leur imposant de communiquer les


informations nécessaires permettant à des tiers d’apprécier l’adéquation de leur fonds propres.

Objectif : la lutte contre le blanchissement de capitaux à travers :

Identification des clients.

La surveillance des comptes.

Bâle 3 :

Objectif : est de réformer totalement le dispositif prudentiel international

C’est pour cela, le comité de Bâle a décidé de mettre en place 5 actions :

Renforcer des fonds propres en deux points :


 Il s’agit de renforcer la qualité des fonds propres 
 Un relèvement de ration :
Par l’augmentation du tiers 1 de 4% à4, 5%.

Améliorer la liquidité des banques


 LIQUIDITY COVERAGE RATIO » (Ratio de couverture de liquidité)
 LE « NET STABLE FUNDLE RATIO» (NSFR)
introduire un «coussin contra-cyclique»
Modifier le ratio d’effet de levier :
La réduction du risque systémique
Bâle 4 :

Introduit en 2017 et considéré comme réforme pour finaliser l’accord de Bâle 3.

Les pratiques adoptées par la réforme de Bâle 4 :

C’est de renforcer la solidité des banques


Renforcement de la qualité des fonds propres par l’amélioration des exigences
spécifiques pour les banques systémiques.
Encadrement du risque de liquidité par une augmentation de la réserve de liquidité et
diminution des financements à court terme.
Deuxième expose

Marché de capitaux : est un lieu de rencontre entre les agents ayant un excédent de financement et
les agents ayant un besoin de financement. L’objectif est d’assurer le financement de l’activité
économique à court terme ou à long terme.

On a deux types de marché : marché monétaire et marché financier

Marché financier : c’est un marché ou se rencontre l’offre et la demande de capitaux à long terme,
sur ce marché sont émis et négocié des titres dont l’échéance est sup à 7 ans.

Parmi les rôles du marché financier, on cite :

Garantir la liquidité
Diffusion du capital
Mutation des structures industrielles
Mobilisation de l’épargne
Diversifier le risque

Marché monétaire : c’est un marché virtuel sur lequel les institutions financières ou les grandes
entreprises placent leurs avoirs ou emprunts à court terme.

Ce marché comporte : le marché interbancaire et le marché des titres de créances négociables

Marché interbancaire : c’est un marché ou les banques échanges entres elle des liquidités et
emprunts ou prêtent à court terme.

Marché de Titres de Créances Négociables : c’est un marché qui permet une intervention de tous les
agents économiques de s’émettre et d’échanger des TCN.

Les fonctions du marché interbancaire :

la redistribution entre les banques elle-même de leurs déficits et excédents de liquidité 


les ajustements de trésorerie entre les banques : le marché interbancaire permet aux
banques d’éliminer certains risques : risque de taux, de change, de liquidité.
la régulation de la liquidité bancaire par la banque centrale
Les opérations dans le marché interbancaire (hors intervention de BAM) :

LES INTERVENANTS DU MARCHÉ INTERBANCAIRE :


 CDG (Caisse de dépôt et gestion) :
 Les banques :
 CCG (caisse centrale de garantie) :
 La BAM
 Dar ADDAMANE
LES OPERATIONS DANS LE MARCHE INTERBANCAIRE (HORS INTERVENTION DE BAM)

1. les avances en blancs :

Consiste en un échange de liquidité entre les banques sans aucunes garanties ou contrepartie, sur
une période déterminé moyennant un taux négocié : c’est le taux interbancaire.

2. La cession temporaire des titres :

 la pension interbancaire classique :


Il s’agit d’un prêt ou un emprunt consenti en des effets commerciaux ou des titres de
créances négociable, mais il n’y a pas de remise des effets ou livraison des titres,
l’emprunteur doit conserver les éléments comme des garanties.

 La pension livré opération REPO : consiste à obtenir d’un préteur une avance d’un
montant déterminé sur contre une garantie constitué des titres, ces actions mise en
place sont livré par l’émetteur de monnaie central au préteur.

 Les Réméré : c’est une opération de ventes des titres dans laquelle l’émetteur dispose
le droit de les racheter dans un délai déterminé.
3. Opération ferme sur les titres :

Il s’agit d’un achat ou de vente ferme de titres contre la monnaie du BC, le transfert de ceux-ci est
définitif.

LES ATTRIBUTS  :

Définition : c’est un critère d’information rattaché à une opération ou un tiers, qui permet soit de
ventiler le solde d’un compte, soit de le compléter d’une caractéristique supplémentaire.

UTILITE DES ATTRIBUTS  :

 Alléger le plan de compte vertical


 Enrichir le plan de compte horizontal
 Enrichir les informations de gestion et de contrôle de grands risques (solvabilité,
risque de taux, risque de liquidité).
 Alimenter les états réglementaires.
LA LISTE DE QUELQUE ATTRIBUT  :

 Résidence

 Monnaie

 Agent économique

 Section d’activité

 Eligibilité, garantie.

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