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Le Risque de Crédit Bancaire

Master Spécialisé 2ème année Actuariat et Finance


Module :Gestion des risques

Année universitaire : 2023/2024


Plan
Introduction

01 Généralités sur le risque de crédit

02 Réglementation baloise

03 La gestion de risque de crédit bancaire

Etude de Cas sur l'évolution de la probabilité de


04 défaut de crédit

Conclusion
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INTRODUCTION
Toutes les banques doivent apprendre à gérer
les risques bancaires.
Ces risques sont nombreux. Ils impactent les
tarifs bancaires comme la rémunération des
placements.
Pour mieux appréhender les risques bancaires,
les banques ont mis en place un département
ou une direction des risques.

 Comment sont gérés les risques ?

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I. Généralités sur le risque de crédit

1. Définition

risque de crédit désigne une éventualité de non-


remboursement d'une dette contractée par un emprunteur
auprès d'un établissement bancaire

Risque de crédit = Exposition * Probabilité de


défaut * taux de recouvrement

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 Exemple

 Pour une créance de 1 000 000 EUR, avec une probabilité de défaut de 5% et un taux de recouvrement estimé à
30%.
le risque de crédit pourrait donc être évalué à:

1 000 000 x 5% x 30 % = 15 000 EUR.

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I. Généralités sur le risque de crédit

2. Types de risque de credit

Le risque d’émetteur
Le risque de crédit concerne une émission d’un
titre de créance.
Le risque de défaut
Lorsque vous prêtez de l'argent à quelqu'un, il existe
Crédit
toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas .

Le risque de dégradation de la qualité du risque


Risque de la qualité perçue de l’emprunteur se
dégrade.
Le risque de recouverement
l'incertitude de la récupération des fonds prêtés par une
banque à un emprunteur.

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II. La réglementation Bancaire (les accords de Bâle)
1. Le comité de Bâle
• Définition :
Le Comité de Bâle ou Comité de Bâle sur le contrôle bancaire est
une entité qui fournit des orientations mondiales sur la réglementation
financière
Les comités pléniers se réunissent quatre fois par an. Ils se rassemblent
normalement à la Banque des règlements internationaux à Bâle, en
Suisse.
L'objectif du Comité de Bâle est de renforcer les systèmes bancaires en
général. Pour atteindre cet objectif, des réglementations sont promues
concernant diverses questions telles que le blanchiment d'argent, la
bonne gouvernance d'entreprise, la gestion du risque de crédit, le
contrôle interne, entre autres.
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II. La réglementation Bancaire (les accords de Bâle)
2. Historique du comité de Bâle

L’histoire du Comité de Bâle commence en 1974. Il a été créé par les


gouverneurs des banques centrales des pays qui composaient alors le
G 10. Actuellement, des représentants des autorités monétaires de la
Belgique, du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du
Japon, des Pays-Bas, de la Suède, de la Suisse, du Royaume-Uni et
des États-Unis y participent.

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II. La réglementation Bancaire (les accords de Bâle)
3. Les accords de Bâle

 Bâle I :
Dans la réglementation internationale de Bâle (qui devait
par la suite prendre le nom de « Bâle I »), il a été retenu
une logique d'adéquation des Fonds propres des banques
aux risques qu'elles prennent

o Le ratio Cooke :
permet l'établissement d'un cadre réglementaire uniforme, applicable
à toutes les organisations bancaires. Il impose que les Fonds propres
réglementaires d'un établissement de crédit ne puissent pas être
inférieurs à 8 % de l'ensemble des engagements de crédit pondérés de
cet établissement :
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Exemple :

 Autrement dit, si une banque prête 100 Dh elle doit disposer au minimum de 8 Dh de fonds propres et utiliser au
maximum 92 Dh d'autres ressources (dépôts, emprunts, financement interbancaire, etc.).

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II. La réglementation Bancaire (les accords de Bâle)
3. Les accords de Bâle
 Bâle II :
La réforme Bâle II, proposée en 2004 par le Comité de Bâle, est plus complète et définit une mesure du risque plus
pertinente. Ce nouveau cadre réglementaire repose principalement sur trois piliers pour une meilleure appréhension des
risques bancaires.

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o Le ratio Mac Donough :

Bâle 2 introduit notamment un nouveau ratio de solvabilité :


le ratio Mac Donough dont le niveau reste à 8% des emplois
pondérés, et couvre en plus du risque de crédit, le risque de
marché et le risque opérationnel :

Dans ce ratio, les Fonds propres réglementaires doivent


couvrir le minimum de fonds propres exigé par le ratio
Cooke, plus les risques de marché et les risques
opérationnels.

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II. La réglementation Bancaire (les accords de Bâle)
3. Les accords de Bâle
 Bâle III :
Les effets dévastateurs de la crise financière de 2008 sur les bilans des
banques mais surtout sur l’économie réelle ont amené les autorités
prudentielles à réformer profondément le cadre règlementaire avec
l’arrivée de Bâle 3 en 2010. La réforme est pour but de stabiliser le
système financier dans son ensemble, et à renforcer la stabilité et la
solidité des banques. Trois principaux points ont été abordés dans cette
réforme :

Fond propres réglementaires


La maîtrise de l’effet de levier
L’amélioration de la gestion de la liquidité,

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III. Les outils de gestion de risque

1. Volet commercial

Le volet commercial c'est le commercial (chargé de clientèle)


qui a initié l'affaire et effectue une analyse préliminaire du
risque sur la base de laquelle il peut donner au client selon les
compétences dont-t-il jouit, un accord de principe pour le
financement désiré

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III. Les outils de gestion de risque
2. Volet gestion de risque

Les analystes de risque de crédit

 Le traitement de demande de
financement en toute objectivité. Le comité de crédit
 L’application d’une analyse
 Donne une demande de financement
financière.
 Procède à une lecture de dossier pour
 Evaluation des garanties.
mettre une décision finale soit de :
• l’acceptation de financement
• le refus de la demande
• ajournement de financement.

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III. Les outils de gestion de risque

2. Recommandations pour l’amélioration de la gestion du


risque crédit
 Suivre le secteur d’activité des entreprises
clientes et leur positionnement
 Organiser des visites périodiques afin de
constater sur le terrain l’évolution des affaires
financières
 Proposition d’outils et produits nécessaires à
l’accomplissement de l’objet sociale des
entreprises clientes

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IV. Etude de Cas

Objectif

 Analyser , décrire,et juger l'évolution de la probabilité de défaut de crédit par rapport les années d'activité.

I. Modélisation : définition du modèle ( les variables explicatives et les variables à expliquer)


II. La création de la régression linéaire
III. L’interprétation des résultats

Lien :
Risque des crédits bancaires.xlsx

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IV. Etude de Cas

Tableau 1: Probabilité de défaut par rapport les années d’activité

Les années d'activité Probabilité de défaut Pd selon le modèle


1 7% 7%
2 6% 6%
3 6% 5%
4 5% 4%
5 4% 3%
6 3% 2%
7 2% 1%
8 2% 0%
9 1% -1%
10 1% -2%

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IV. Etude de Cas
Graphique1: la probabilité de défaut par rapport les années d’activité

La PD selon les années d'activité


8%

7%

6%
probabilité de défaut

5%

4%

3%

2%

1%

0%
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Les années d'activité

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IV. Etude de Cas

 on appliquons l’utilitaire de données sur Excel on trouve l’équation de régression


suivante:

Y=-0,007X+0,076

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IV. Etude de Cas
Tableau 2: Probabilité de défaut selon le modèle de régression par rapport les années d’activité

Les années d'activité Pd selon le modèle (Prévu)


1 0,07
2 0,06
3 0,05
4 0,04
5 0,03
6 0,02
7 0,01
8 0
9 -0,01
10 -0,02

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IV. Etude de Cas

Graphique 2 : la probabilité de défaut selon le modèle

La PD selon le modèle
Series1 Linear (Series1)
8%

6%

4%

2%

0%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

-2%

-4%
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IV. Etude de Cas
Tableau 3: la probabilité de défaut prévu en fonction des bénéfices annuels

les années d'activités Bénéfices annuels Probabilité de défaut


1 -8 7%
2 -6 6%
3 -4 5%
4 -2 4%
5 0 3%
6 2 2%
7 4 1%
8 6 0%

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IV. Etude de Cas
Graphique 3 : la probabilité de défaut selon les bénéfices annuels modèle

Bénéfice annuel et probabilité de défaut


8%

7%

6%

5%
Probabilité de défaut

4%

3%

2%

1%

0%
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8

Perte ou profit de l'année *1000


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IV. Etude de Cas

Interprétation des résultats


• Plus le profit est élevé plus la probabilité de défaut est faible
• sur le coté gauche ( entre -8 et -2) nous voyons les pertes sont élevés plus la probabilité que le manque d'n client de ses obligations est élevé
• Il y'a une forte corrélation entre le profit -2 et +2
• on trouve aussi lorsque nous dépassons plus à gauche la courbe tend vers 0
• Cette sortie nous aide à créer un classement entre crédit remboursé et crédit non remboursé
On peut faire ce classement on définition d'un seuil comme suit :
Nous pourrions par exemple ,classer les clients en dessous de 20% comme des clients non remboursés
les clients dépassent 20% comme des clients avec une forte probabilité de défaut

La courbe nous donne aussi une indication sur le niveau de confiance :


Les valeurs proches de 8% présentent un risque de défaut très élevé , alternativement si nous
nous avons proche de 0% le risque le défaut et disparait

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Conclusion

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Bibliographie

 www.capital.fr

 epargne.ooreka.fr

 Mémoire de fin d’études sous la direction d’Hevé Diaz

 Analyse Du Risque De Crédit / Banque and Marchés / Cécile

kharoubi et Philippe thomas

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Merci de Votre attention
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