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LES OUTILS DE LA GESTION ET

APPROCHE DE MESURE -
QUANTIFICATION – DES
RISQUES DU CRÉDIT,MARCHÉ &
OPÉRATIONNEL

PRÉSENTÉ PAR :

•BOUTALEB HOUSSAINI JOUTEI HIBA

•SABRI HOUDA

•AMEJJOUD HAMZA

Encadré par :
•BABAOUYOUB ILIAS M. EL ZANATI DRISS
PLAN
• INTRODUCTION
• LA GESTION DES RISQUES BANCAIRES
• LE RIQUE CRÉDIT
• LE RISQUE DE MARCHÉ
• LE RISQUE OPÉRATIONNEL
• CONCLUSION
INTRODUCTION
• Les banques islamiques sont exposées aux risques bancaires traditionnels similaires à leurs contreparties
conventionnelles à savoir le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel.
• Le but des autorités de contrôle nationales et internationales est de minimiser les risques inhérents à leurs
transactions quotidiennes et harmoniser les normes prudentielles. Aucune technique bancaire ne s'est avérée
efficace pour prémunir parfaitement le banquier contre la panoplie de risques auxquels il fait face dans sa gestion
quotidienne.
• Le comité de Bâle a été créé en 1974 avec un objectif primordial l'harmonisation des réglementations régissant les
risques bancaires avec les principes fondamentaux préconisés par les instances de surveillance internationales
notamment en matière de ratio de solvabilité. A cet effet, un ratio prudentiel de solvabilité internationale a été
institué en 1988 : le ratio de COOKE.
• Pour combler ces lacunes. Le comité de Bâle a lancé, depuis 1999, une série de renégociations. Le nouveau ratio,
baptisé ratio Mc Donough ne change pas l'esprit de l'accord initial mais l'enrichit. La refonte a surtout porté sur le
mode de calcul de l'ancien ratio tout en distinguant entre les différents risques importants de l'activité bancaire à
savoir le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel.
COMMENT SE FAIT LA GESTION DES
RISQUES BANCAIRES ?

Risques
Objectifs

stratégie
COMMENT SE FAIT LA GESTION
DES RISQUES BANCAIRES ?

Identification des risques


bancaires

Mesure des risques bancaires

Maîtrise des risques


bancaires
LE RISQUE CRÉDIT
LE RISQUE CRÉDIT
• Le risque de crédit se définit
comme étant le risque par
lequel le débiteur/emprunteur
fasse défaut ou que sa
situation économique se
dégrade au point dévaluer la
créance que l’établissement
bancaire détient de lui.
Les composantes du risque de crédit

Le risque lié à
Le risque lié
Le risque de l’activité de la Le risque-
au secteur
contrepartie structure du pays
d’activité
demandeur
Les garanties et sûretés bancaires
•Les garanties sont un mécanisme qui a pour but de protéger la banque contre les risques
du crédit : en cas de non-remboursement de tout ou partie de l’emprunt par le souscripteur,
la banque peut s’appuyer sur cette garantie pour récupérer ce qu’il reste de la somme due.

L'hypothèque Nantissement Cautionnement

• L’hypothèque est un acte qui Le nantissement (gage) est une Sûreté personnelle qui permet à une
permet à l’emprunteur de sûreté réelle qui permet à la banque tierce personne de se porter garante
s’engager à remettre un bien au de retenir le bien engagé jusqu'à pour le paiement de la dette d’une
créancier en cas de défaut de l'acquittement de la dette, ou de le autre personne.
paiement. vendre, si l’obligation n'est pas
• L’hypothèque confère à la acquittée.
banque un droit réel immobilier Sur les biens immeubles
sur les immeubles affectés à Sur les biens meubles: Les titres, le
l'acquittement d'une obligation fonds de commerce ,biens mobiliers
sans entraîner la dépossession du corporels, (marchandises , outillage
propriétaire. etc).
Le Scoring
• Technique qui consiste à évaluer le risque de défaillance et de non
remboursement d’un bénéficiaire au moyen d’une note (score).

La catégorie de La durée de Le montant à


L’âge
la clientèle financement financer

Le niveau
La profession Les revenus Les garanties
d’endettement

Le secteur La notion de
d’activité groupe
Scoring

Scoring Altman
Le Z-score Altman
permet de
Autres modèles de
déterminer si une
scoring : Bayesian
entreprise est au
Network,Classificat
point de faire
ion tree etc
faillite. La formule
prend en compte 5
ratios
Les approches de notation

Approche Approche
Approche
standardisé IRB
IRB de base
e avancée
Schéma de calcul du ratio de solvabilité

Classification
Actifs de la Règles de
en types
banque pondérations
d’exposition

Calcul des Calcul des Ratio de


pondérations actifs pondérés solvabilité
Garanties,
Atténuation du
sûretés par les
risque crédit
emprunteurs
Post-accord du crédit
• La banque suit les créances de chacun de ces
clients à travers l’étude de leurs différentes
situations, et ceci afin de garantir leur
solvabilités continues . Si un client s’est avéré
insolvable, la banque décidera donc d’envoyer
des lettres à ce dernier afin de payer les
échéances passées et de recouvrir à l’amiable
les impayés, sinon le recouvrement judiciaire
qui consiste à la déchéance des termes et à la
mise en demeure des garanties prendront place.
RISQUE DE MARCHÉ
RISQUE DE MARCHÉ

• Le risque de marché se défini comme le risque qu’un


établissement subit des pertes en raison des mouvements
défavorables du prix de marché.
Les types des risques de marché

• Généralement, il existe plusieurs types de risque pouvant affecter les


valeurs du marché, les plus courants sont :

Risque de taux d’intérêt Risque de change


Risque de taux d’intérêt Risque de change

• C’est le risque qu'une hausse ou • Il traduit le fait qu'une baisse des


une baisse des taux d'intérêts ait cours de change peut entraîner une
une influence contraire sur les perte de valeur d'avoirs libellés en
valeurs d'actifs ou de positions devises étrangères. De même, la
spécifiques. hausse des taux de change peut
entraîner une hausse de valeur en
monnaie nationale d'engagements
libellés en devises étrangère sa
mesure du risque de change.
 APPROCHE STANDARD

• Selon l’approche standard, les fonds propres doivent être calculés par toutes
les banques et déclarés à l’autorité de contrôle compétente tous les mois.
• Le calcul de l’exigence en fonds propres au titre des risques de marché
s’effectue conformément aux dispositions du circulaire N°26.G.2006
relative au calcul des exigences en fonds propres selon l’approche standard
pour la couverture des risques de crédit, de marché et opérationnels des
établissements de crédit.
L'exigence en fonds propres relative au risque de taux d'intérêt correspond à la
somme des exigences en fonds propres requises au titre du risque spécifique et du
risque général.

 Exigence en fonds propres au titre du risque spécifique :


L'exigence en fonds propres relative au risque spécifique est égale au produit
obtenu en multipliant la valeur absolue des positions nettes {déterminées selon les
modalités précisées dans la notice technique de Bank Al-Maghrib} sur titres de
créance par les coefficients de pondération indiqué dans l’article 54.

 Exigence en fonds propres au titre du risque général :


L'exigence en fonds propres au titre du risque général sur titres de créance est
calculée selon la méthode de l’échéancier ou la méthode de la duration.
A. Méthode de l’échéancier:
• La méthode fondée sur l’échéance utilise une échelle d’échéance comprenant une série
de tranches devisée en plages d’échéance afin de regrouper les titres dans des échéances
similaires. Ces tranches et plages d’échéance sont conçues pour tenir compte des écarts
de sensibilité aux prix et de l’instabilité des taux d’intérêts selon l’échéance. (les
modalités de calcul sont précisées dans la notice technique de Bank Al-Maghrib).
A. Méthode de la duration:
Les entités financières utilisent une méthode plus précise pour mesurer l’ensemble de leur
risque général de marché, en déterminant la sensibilité prix de chaque position
individuellement. (les modalités de calcul sont précisées dans la notice technique de Bank
Al-Maghrib).
Exigence en fonds propres relatives au titre du risque de change :
• Les établissements sont tenus de procéder au calcul d’une exigence en
fonds propres au titre du risque de change, sur base individuelle et/ou sur
base consolidée, dès lors que la somme de leurs positions de change nettes
excède 2 % de leurs fonds propres.
• L’exigence en fonds propres au titre du risque de change est égale à 8 % de
la somme des deux éléments suivants :
- le montant le plus élevé du total des positions nettes courtes ou du total des positions
nettes longues en devises ;
- la valeur absolue de la position nette sur or;
 APPROCHE MODÈLES INTERNS

• Les établissements peuvent être autorisés à utiliser l’approche de modèles


internes pour calculer leurs exigences en fonds propres au titre du risque
général de marché, s’ils satisfont certains critères qualitatifs et quantitatifs
notés au sein du circulaire 8/G/2010 {les conditions mentionnées de
l’article 101 à L’article 106}.
 Value At Risk (VAR)

• La valeur à risque VAR représente la perte potentielle maximale d’un


investisseur sur la valeur d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs financiers
compte tenu d’un horizon de détention et d’un niveau de confiance .
• L’objectif d’une mesure de VaR peut être synthétisé par l’affirmation
suivante :
« Nous sommes certains qu’avec X pour cent de chances, nous ne perdrons
pas plus de V euros dans les N prochains jours. »
VAR HISTORIQUE:
• La VaR historique consiste à récupérer l’historique des prix des actifs
composant mon portefeuille de façon à calculer l’évolution de sa valeur au
fil du temps.
• Cette approche est basée sur les étapes suivantes:
- Le Calcul des rendements de chaque actif entre deux périodes successives de temps.
- Le Tri de la série des rendements de la plus basse à la plus haute valeur.( TRI
croissant)
- La VaR est donnée par la valeur du α ème centile dans la série des rendements triés.
VAR PARAMÉTRIQUE:
• La méthode paramétrique part de l’hypothèse que la distribution des
rendements dépend de la loi normale. Ce modèle va se baser sur plusieurs
estimateurs statistiques dont la variance, l’écart-type ainsi que la moyenne.
La mise en commun de ces éléments permet de déterminer une VaR.
• Formule :

VARparametrique = ( - Moyenne + écart type * ProbabilitéZc )


RISQUE
OPÉRATIONNEL
RISQUE OPÉRATIONNEL
I-Définition du risque opérationnel:
Pour de nombreuses banques, le terme désigne tout risque n’appartenant pas aux catégories des risques de marché et du risque de
crédit, pour d’autres, il s’agit du risque de perte engendré par diverses sortes d’erreurs humaines ou techniques.

Selon le comité de Bâle, le risque opérationnel correspond aux risques de pertes provenant de défauts ou de défaillances internes,
humaines et matérielles dans une banque. A ce titre, les banques doivent agir de manière à assurer une gestion et un contrôle du
risque opérationnel transparents et efficaces.

L’accord de Bâle II classe les risques opérationnels en 7 catégories différentes :


1. Fraude interne
2. Fraude externe
3. Pratiques d’emploi et de sécurité au travail
4. Pratiques liées aux clients, aux produits et aux activités commerciales
5. Dommage aux actifs physiques
6. Arrêt d’activité et échec des systèmes
7. Gestion de l’exécution des opérations, des livraisons et des processus
o Sources potentielles des risques opérationnels

Les 7 catégories de Bale

o Surveillance des risques opérationnels

Organe d’administration:
-Approuve, veille et évalue le dispositif de gestion des risques opérationnels
-S’assure de l’adéquation du système d’audit
Organe de direction:
-Veille à doter les fonctions en charge de cette mission des ressources appropriées et à évaluer l’adéquation du processus de
surveillance
-Diffuse la politique de gestion des risque opérationnels
o Système d’identification, de mesure, de suivi de maitrise et d’atténuation des risques opérationnels
-Identification et mesure des risques opérationnels: autoévaluation, cartographie des risques, indicateurs des risques
-Suivi les risques opérationnels par la mise en place d’indicateur d’alerte avancés établissements a l’attention des
niveaux appropriés de la direction des rapports sur les risques opérationnels
-Maitrise et atténuation des risques opérationnels: suivi attentif du respect des limites et seuils de risque fixés
formation des agents vérification et rapprochement régulier des opérations et des comptes

o Reporting destiné a Bank AL Maghrib

Les établissements communiquent périodiquement à la Direction de la supervision bancaire de Bank Al-Maghrib un


reporting spécifique sur les pertes générées par les risques opérationnels
II-La mesure des risques opérationnels:
La mesure du risque opérationnel correspond à une valeur en risque, similaire dans son principe à
celle calculée dans les domaines du risque de marché et du risque de crédit. Elle doit donc couvrir à
la fois les pertes attendues et les pertes exceptionnelles, Le Comité de Bâle propose trois approches
distinctes pour déterminer le capital réglementaire au titre du risque opérationnel :

o L’approche indicateur de base


o L’approche standardisée
o Les mesures dites avancées
1. L’approche indicateur de base:

Selon l’article 58 de la Circulaire n° 26/G/2006 :


L’exigence en fonds propres, selon l’approche indicateur de base, est égale à 15 % de la moyenne du produit
net bancaire, calculée sur 3 ans. Cette moyenne est déterminée sur la base des trois derniers produits nets
bancaires, calculés sur une période d’un an, arrêtés à fin juin ou à fin décembre de chaque exercice. Seuls les
produits nets bancaires positifs sont pris en considération dans le calcul de cette moyenne.
Le capital requis est alors égal à :
KBIA = α*GI
Exemple: Compte de produits et charges
Année 1 2 3
Produit 250 200 300 L’exigence réglementaire des fons propres est alors
d'exploitation égale à:
Charge 150 50 100
d'exploitation
KBIA = 150*15%=22,5
Produit net 100 150 200
bancaire
moyenne 150
2. L’approche standardisée:

Selon l’article 59 et 60 de la Circulaire n° 26/G/2006 :


Pour l’application de l’approche standard, les établissements sont tenus de ventiler leurs activités en huit lignes de métier
L’exigence globale en fonds propres est égale à la moyenne sur trois ans des sommes des exigences en fonds propres de toutes
les lignes de métier pour chaque année.
Lorsque l’exigence en fonds propres, au titre d’une année donnée, est négative, elle est prise en compte en tant que valeur nulle.
Les lignes de métiers et les coefficients de pondération correspondants sont les suivants :

Lignes de métiers Coefficient de pondération


Financement des entreprises 18%
Activités de marché 18%
Banque de détail 12%
Banque commerciale 15%
Paiement e règlement 18%
Courtage de détail 12%
Service d'agence 15%
Gestion d'actifs 12%

Article 60
CONCLUSION
• Le risque de crédit désigne la probabilité de perte due à l'incapacité d'un emprunteur de rembourser une dette, de
quelque nature que ce soit.
 Pour limiter les pertes sur prêts, et s’assurer que les réserves de capital reflètent précisément le profil de risque, il est
important de mettre en œuvre une solution intégrée de gestion quantitative du risque de crédit. Cette solution doit
aider les banques à être rapidement opérationnelles avec des mesures simples du risque de crédit des portefeuilles.
• Le risque de marché est le risque de perte liée à l’évolution de la valeur de marché d’un portefeuille d'instruments
financiers.

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