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Le traitement du risque
FIGUET*
Jean-Marc
*LARE-efi,
Université -Bordeaux
Montesquieu IV.
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LETRAITEMENT
DURISQUE DECRÉDIT
DANS DEBÁLE
L'ACCORD II: UNEÉVALUATION
279
DU RATIO COOKE AU RATIO MCDONOUGH
Le risque de créditest le risque de pertesdécoulant des opérations
bilantaires,en particulierles créditsbancaires.Il est impérieuxd'évaluer
ce risque afin de garantirla solvabilité des établissementsde crédit,
puisque ces opérationsreprésententenvironle tiersdu bilan bancaire
consolidé. Force est de constaterque la méthodologiepour déterminer
la provisionen fonds propres nécessaireà la couverturedu risque de
crédita considérablementévolué entrel'Accord de Bále I et l'Accord de
Bale II.
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FINANCIÈRE
L 'approchestandard
Les établissements de crédit et les entreprisesd'investissement
peuventcontinuerd'appliquerla méthodestandard,à savoirune pondé-
rationforfaitaire du risque de crédità partirde notationsexternes.Si le
principe est connu, c'est-à-direune approche quantitative,la nouvelle
méthode standardprésenteun certainnombre d'avancées, concernant
essentiellementle systèmede pondérations afin que l'allocation des
fonds propres reflèteles risques effectivement supportés.En effet,le
de des est
système pondérations contreparties profondémentdéveloppé
puisqu'il ne dépend plus uniquementde la naturede l'emprunteur,mais
qu'il incorporeégalementson risque spécifique.Ce niveau de risquene
sera pas définitivementfixé comme aujourd'hui. Il fera l'objet de
révisionsrégulièresde la part des Banques centraleset des agences de
notationshomologuées par les autoritésde contrôlepour tenircompte
de l'évolutionde la solvabilitédes emprunteurs6. On constateégalement
{cf.tableau n° 1 en annexe) que :
- le nombre de coefficientsde risques individuels augmente. Une
pondérationde 150 % estaffectéeaux créancesde trèsmauvaisequalité,
quel que soit l'emprunteur;
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Le principe de construction
En pratique,les banques qui le désirentdevrontconstruireun modèle
internede risquede créditfondésurles notationsinternesen vue de déter-
minerla chargeen capital.L'objet des modèlesIRB estd'évaluerle mon-
tantdes pertespotentiellesdécoulantde la détentiond'un portefeuille de
créditau-delà du seuil attenduet pour un niveau de confianceprédéter-
miné.L'idée consiste,parconséquent,à substituerune approcheprobabi-
listeà une approchearithmétiquepour calculerle risquede contrepartie.
Clairement,la méthodologieappliquée au calcul du risque de crédit
s'inspiredes modèles de value at riskpour les risques de marché. Ces
modèlesVaR permettent statistiquement de calculerle montantde fonds
propres destinéà couvrir les pertespotentiellesmaximalessur les porte-
feuillesde marchéà 10 jours et pour un niveau de confiancede 99 %7.
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Tableau n° 1
Les caractéristiques des modèles IRB
debase
Modèle avancé
Modèle
Probabilité
dedéfaut Banque Banque
Pertes
encasdedéfaut Contrôleur Banque
auxrisques
Exposition Contrôleur Banque
286 Diversification Contrôleur Contrôleur
Source bancaire
: Commission (2001)
Graphique n° 1
Un exemple de détermination du capital économique
par la méthode IRB
Fréquence▲
Pertes
inattendues Pertes
attendues
M ►H ►
V>SSSSS^^
M 1 1
10 1
Pertes
(M€)
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L'ACCORD II: UNEÉVALUATION
Une fois ces éléments connus, chaque banque doit déduire une
fonctionde répartitiondes pertes futuressur les portefeuillesqui se
décomposenten pertesattendues(la moyennedes pertes)et inattendues
(l'écart-typedes pertes).L'estimationdes pertesinattenduesdétermine
la chargeen fondspropres(le capital économique) avec une probabilité
donnée (en général,99 %).
Si la perteattendue,c'est-à-direla pertemoyenne,surun portefeuille
particulierestde 1 M€, la probabilitéde perdreau moins 10 M€ estde
1 %. Si la banque désirecouvrirles pertesde ce portefeuilledans 99 %
des cas (seuil de confiance),elle doit constituerun capital économique
de 9 M€ (cf. graphiquen° 1).
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Annexe
Tableau n° 1
Les coefficientsde risques individuels
Notation AAA A+àA- BBB+ BB+ B+àB- <B- Nonnoté
àAA- à BBB- à BB-
États
Banques 0% 20% 50% 100% 100% 150% 100%
Option1(1) 20% 50% 100% 100% 100% 150% 100%
Option2(2) 20% 50% 50% 100% 100% 150% 50%
Entreprises 20% 50% 100% 100% 150% 150% 100%
Partdetitrisation 20% 50% 100% 150% Déduction desfonds
propres
Détail 75%
Prêts
hypothécaires 35%
La des
(1) pondération est
risques fonction
dela de
pondérationl'État lesiège
dans social
oùlabanque
est
installée.
(2)Lapondération estfondée
desrisques delabanque.
surlanotation
NOTES
292 1.Depuis 1996, leratiodesolvabilité
européenesttelque:
Montant desfonds de
(risque
propres/ +
crédit risquesdemarché) > 8%
2.LeComité deBâledéfinitlerisque comme
opérationnel : « lerisquedeperte directe résultant
ouindirecte
d'uneinadéquationoudune auxprocédures,
attribuable
défaillance aufacteur humain etauxsystèmes
,etaux
causes ».
externes
3.LeratioMcDonough esttelque:
Montant desfonds decrédit
(risque
propres/ + risquesdemarché + risque opérationnel)> 8%
4. Lescoefficients
derisques individuels
prennent lesvaleurssuivantes : 0 % essentiellement
pour les
créances
surlesÉtats del'OCDE; 20%,parexemple, pourlescréances sur lesinstitutions
internationales,
etlesbanques
territoriales
lescollectivités del'OCDE; 50%pour lescréditshypothécaires l'habitat
pour ;
100% pour lesautrescréances.
5.Pour uneprésentation descréances
delatitrisation bancaires,voir,parexemple, DeBoissieu(2000).
6.Onn'entre pasicidans ledébat lacapacité
concernant desagences denotation ladégradation
àanticiper
desolvabilité
desemprunteurs.
7.Pour uneanalyse desmodèles devalue atrisk,
onpeut sereporter à Rochet (1998).
8.Lepassaged'une approcheà est
l'autre uniquement
possible, dans lesensIRB de -►
fondation IRBavancé.
9.Les fondspropres debase des30000 premièresbanques mondiales sont de l'ordre
de2000 Md$.
BIBLIOGRAPHIE
Ayuso Perez
J., D.,SaurinaJ. «Are
(2002), Buffers
Capital Pro-Cyclical II:AnEconomic
»,Basel Assessment,
aWorkshop
Jointly
Organised onBanking
Committee
bytheBasel the
Supervision,Centre Economic
for
and
Research,
Policy the of
Journal Intermediation.
Financial
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