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Mémoire de projet de fin d’étude

Présenté par :

MAKBOUL MERIEM

En vue de l’obtention du diplôme

Licence Universitaire Professionnelle

FILIERE

FINANCE CONTROL AUDIT

Thème

« LA GESTION ET SUIVI DES CRÉDIT PAR LA METHODE DU SCORING »

Encadré par :

Année universitaire : 2018/2019

1
DEDICACE
Nous dédions ce modeste travail à :

En premier lieu ceux que personne ne peut compenser les


sacrifices qu’ils ont consentis pour notre éducation et notre bien-
être à nos parents qui se sont sacrifiés pour nous prendre en
charge tout au long de notre formation et qui sont l’origine de
notre réussite que dieu les garde et les protèges.

A notre famille et nos chers amis qui nous ont accordé leur
soutien dans les instants les plus difficiles.

Tous nos formateurs et toute l’équipe pédagogique et


administrative pour l’aide qu’ils ont toujours porté aux étudiants.

Toute personne qui de près ou de loin a participé à notre


formation.

2
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe
pédagogique de l'école supérieure de technologie de
CASABLANCA et les intervenants professionnels responsables de
la formation.

Avant d’entamer ce rapport, nous profitons l’occasion pour


remercier tout d’abord notre professeur Monsieur ESSKALI
KHALID qui n’a pas cessé de nous encourager pendant la durée du
projet, ainsi pour sa générosité en matière de formation et
d’encadrement. Nous le remercions également pour l’aide et les
conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’il
nous a apporté lors des différents suivis, et la confiance qu’il nous
a témoigné.

Nous tenons à remercier nos professeurs de nous avoir incités


à travailler en mettant à notre disposition leurs expériences et
leurs
compétences.

3
Sommaire
DEDICACE
Remerciement
Introduction

PARTIE I: Cadre théorique et la présentation de la gestion des crédits au niveau


du système bancaire :

Chapitre I : Présentation de la banque populaire et généralité sur le crédit


bancaire
Chapitre II : Présentation du risque de crédit et l'appréciation par la méthode
du SCOORING

PARTIE II: Étude pratique

CHAPITRE I: CAS PRATIQUE Mise en place de la méthode Score pour l’E/se X

CHAPITRE II: Synthèse génèral

Conclusion

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Problématique

La distribution de crédits est le générateur essentiel de


bénéfices pour les établissements bancaires.Toutefois la distribution
de crédits ne se fait pas sans mal. En effet, le risque de perte totale et
partielle des créances est d’autant plus accru que le volume de crédits
distribués est élevé ce qui influe négativement sur la rentabilité des
banques. Comment gérer ce dilemme ? Ce paradoxe est universel
mais il se fait ressentir de façon plus évidente dans les pays en voie de
développement généralement plus exposés aux effets de la
mondialisation de l’économie. Nul ne doute que tous les
Établissements de crédit essaient de cerner ou plutôt d’encadrer le
risque de crédit dès l’entrée en relation avec leur clientèle et que
chaque banque essaie de se prémunir au mieux à l’aide d’outils tel de
mécanismes divers ; ce n’est hélas pas suffisant.
Gérer le risque, c’est suivre l’affaire depuis sa création ou son entrée en
relation avec la banque, de façon minutieuse, afin de minimiser les
risques et amoindrir les pertes s’il devait y en avoir,
Le risque de crédit et de contrepartie correspond au risque de
défaillance totale ou partielle de la contrepartie avec laquelle des
engagements de bilan ou hors bilan ont été contractés.
La mission principale de cette entité consiste en amont à analyser et à
instruire les demandes de prise de risque émanant des différentes
forces de vente de la Banque. En aval, elle examine régulièrement
l’ensemble des engagements, les états hebdomadaires des
autorisations et utilisations, relève les dépassements et les impayés et
suit avec le réseau la récupération de ces créances.

PARTIE I: Cadre théorique et la présentation de la gestion des crédits au niveau du


système bancaire :

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Chapitre I : Présentation de la banque populaire et généralité sur le crédit bancaire

• Présentation de la Banque Populaire :

Introduit au Maroc par le Dahir du 25 mai 1926, le modèle


organisationnel et commercial du Groupe est fondé, dès l’origine, sur
les concepts de mutualité et de coopération. Ainsi, les premières
Banques Populaires de type coopératif et à vocation régionale, furent
créées, dès la fin des années 20 du siècle dernier, dans les principales
villes du Royaume.

Au lendemain de l’indépendance, les pouvoirs publics ont


procédé, dans le cadre de la mise en place des premiers jalons du
système bancaire et financier marocain, à la refonte du Crédit
Populaire du Maroc (CPM), à travers le Dahir du 28 février 1961, en le
dédiant au développement de l’artisanat et de la PME/ PMI. Cette
réforme a également renforcé le modèle organisationnel du CPM, basé
désormais sur l’existence de la Banques Populaires Régionales, d’une
entité centrale de la Banque Centrale Populaire.

Ce n'est que vers l'année 2000 que la Banque Centrale Populaire


s'est transformée en société anonyme à capitale fixe avec comme
première recommandation l'ouverture de son capital aux Banques
Populaires Régionales à hauteur de 21% et au secteur privé à
concurrence d'au moins 20%. Ainsi, les Banques Régionales se sont
dotées d'une autonomie avec leur implication dans le développement
économique et social de leur région.

Première institution Bancaire du Royaume, le Groupe Banque


Populaire a tissé pendant plus de 3 décennies des relations de
partenariat solides, qui permettent aujourd'hui une pluralité de profils,

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une diversification de cultures et de compétences et un
renouvellement de générations.

Ces relations de longue date ont très tôt dépassé le cadre de


satisfaction des besoins des communautés pour investir
progressivement des produits et services bancaires et financiers
spécifiques et d'étendre aux domaines éducatif, culturel et social.
Organigramme de la Banque Populaire

Il s'agit d'une structure hiérarchique. Ce type de structure repose


sur quatre principes essentiels :
Le Président Directeur Général de la Banque Centrale
Populaire, Le secrétaire générale du crédit populaire du Maroc,
Banques Populaires régionales, Fondation Banque Populaire et
Filiale

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Figure 1.1 : Organigramme de la Banque Populaire

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• Généralité sur le crédit :
• Définition et caractères du crédit :
L’ouverture de crédit est définie par le code de commerce comme
étant « l’engagement de la banque de mettre des moyens de paiement à
la disposition du bénéficiaire ou de tiers désigné par lui, à
concurrence d’une certaine somme d’argent ».
Selon Mr Georges Petit Dutallis dans son ouvrage « le risque
du crédit bancaire », définit le crédit ainsi : « faire crédit, c’est faire
confiance ; c’est donner librement la disposition effective et
immédiate d’un bien réel ou d’un pouvoir d’achat, contre la
promesse que le même bien, ou un bien équivalent vous sera
restitué dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération
du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou
totale que comporte la nature même de ce service. »
Le crédit est en effet, toujours consenti à un taux convenu entre
le banquier et l’emprunteur, lequel taux rémunère aussi bien le
service ainsi fourni que les risques engendrés par l’opération de
crédit. Ceci dit, on peut conclure que le crédit se caractérise par la
conjugaison des six éléments suivants :
• La confiance : la confiance que le préteur a en l’emprunteur
est la base de toute opération de crédit.
• L’autorisation : elle est accordée par le préteur, mettant à la
disposition de l’emprunteur une certaine somme d’argent.
• Le délai : le crédit introduit aussi les notions de temps et
de délais. L’ouverture de crédit est consentie pour une
durée limitée, renouvelable ou non, ou illimitée.
• La promesse : la promesse de rembourser de l’emprunteur
signifiée par la signature des documents.
• La rémunération : il s’agit des intérêts que verse
l’emprunteur au préteur comme rémunération des risques
engendrés par l’opération de crédits.
• Le risque «potentiel » de l’opération : il s’agit des différents
risques et dangers de perte totale ou partielle que
comporte la nature même de ce service.

• Les différents types de crédit :


L’évolution des échanges commerciaux nationaux et
internationaux, les progrès techniques et technologiques ainsi

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que la libération des marchés financiers ont entrainé le
développement des besoins de l’Etat, des entreprises et des
particuliers : besoins d’investissement, besoins de production,…
Cette multiplication des besoins s’est répercutée sur toutes
les branches d’activité et a entrainé la diversification des
opérations bancaires et financières : ce qui explique l’essor du
domaine de crédit qui est aujourd’hui très développé.
Ainsi, on peut classer les opérations de crédit par rapport à
leur objet, à leur nature, à leur durée, à leur destination et
également par rapport aux garanties prévues.
• Classification par rapport à l’objet :
Cette classification permet de faire la distinction entre le
crédit bancaire qui est un prêt en argent, et le crédit commercial
qui est consenti par un fournisseur à son client à l’issue d’une
vente de marchandises et qui correspond au délai de règlement
(ou facilité de paiement) accordé par le premier au second.
• Classification par rapport à la nature du crédit :
Cette distinction divise les crédits bancaires en deux catégories :
les crédits par décaissements ou en capitaux qui impliquent, pour
une banque, des décaissements effectifs en argent (facilité de caisse,
du découvert, escompte,…) et les crédits par signature ou en
garantie qui ne nécessitent que la signature du banquier (cautions
et crédits documentaires).
• Classification par rapport à la durée du crédit :
Cette classification permet de différencier entre :
• Les crédits à court terme destinés à remédier aux besoins
intermittents des entreprises et des besoins de consommations
des particuliers et dont la durée s’étale de quelques mois à
deux ans.
• Les crédits à moyen terme ayant pour objet de compléter le
financement de projets d’investissement et dont la durée varie
de 25 mois à sept ans.
• Les crédits à long terme dont l’objet est aussi de suppléer le
financement des projets mais dont la durée dépasse les sept
années.

• Classification par rapport à la destination du crédit:

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Cette classification peut s’opérer soit par rapport aux
d’activité soit par rapport aux circuits économiques.
La classification des crédits par rapport aux secteurs
d’activités : agriculture, pêche, mines et industrie, commerce et
services permet aux banques de connaitre leur pénétration dans
les différentes branches de l’économie.

Chapitre II : Présentation du risque de crédit et l'appréciation par la méthode du


SCOORING
• Les risques bancaires :
• Définition de la notion du « risque » :
La notion du risque en générale signifie « un événement
dont l’arrivée aléatoire est susceptible de causer un dommage aux
personnes ou aux biens ou aux deux à la fois ».
Le risque constitue la dimension la plus importante dans un
environnement bancaire. Pour une banque, celui-ci est l’essence
de son activité et la source principale de son profit. Toutefois, la
prise de risque excessive a souvent été l’origine des difficultés
voire des défaillances des établissements bancaires. C’est justement
pourquoi ces derniers ont adopté plusieurs mesures de contrôle et
de surveillance pour soutenir la stabilité et la sécurité du système
financier.
• Les risques encourus par la banque :
A partir de la définition du risque ci-dessus, nous pouvons
retirer deux éléments essentiels qui caractérisent le risque dans le
milieu bancaire :
• Le caractère aléatoire et imprévisible (qui est à l’origine du risque).
• L’enjeu lié aux résultats et pertes futurs de la banque.
Plusieurs classifications des risques bancaires peuvent être
proposées. Néanmoins, les banques ont tendance à adopter la
classification proposée par le nouvel accord de Balle II qui
distingue plusieurs types de risques à savoir : le risque de crédit,
le risque de taux, le risque de change, et le risque de liquidité.
• Le risque de crédit :
Le risque de crédit est défini comme étant le risque de perte
annuel auquel la banque est exposée en cas de détérioration ou de
défaillance de contrepartie.

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• Le risque de taux :
Le risque de taux est défini comme le risque qui, sous l’effet d’une
variation adverse des taux d’intérêt, affecte négativement la
situation patrimoniale de la banque et pèse sur son équilibre
d’exploitation.
La gestion du risque de taux est délicate dans la mesure où il existe de
nos jours une multitude de taux avec des formules différentes. On
parle ici, par exemple, des taux directeurs de la banque centrale, des
taux du marché monétaire, des taux de placements, etc.
• le risque de liquidité :
Le risque de liquidité est issu du rôle de transformation d’une
banque dont le terme des emplois est généralement supérieur au
terme des ressources, transformation inhérente à l’activité
bancaire. Ce risque intervient lorsque la banque ne dispose pas
de liquidités suffisantes pour couvrir les besoins inattendus
comme des retraits massifs des dépôts et de l’épargne des clients
chose qui peut conduire à la faillite d’un établissement bancaire.
• Le risque de change :
Le risque de change d’un actif financier est la variation du cours
de change de cet actif par rapport à une autre devise résultant d’une
variation du taux de change. En d’autres termes, il s’agit du risque
que court la banque de réaliser des pertes à cause des évolutions
défavorables des taux de change. Il survient suite à une
indexation des produits ou charges sur des cours de change ou
lorsque les éléments d’actif et de passif sont libellés en devises.

• Le risque opérationnel :

Le comité de Bale définit le risque opérationnel comme le «


risque de pertes provenant de processus internes inadéquats ou
défaillants, de personnes et systèmes ou d’événements externes ».
Ce risque concerne entre autres les risques d’exécution, de
modèle, de fraude, légal, réglementaire. En particulier, le risque
d’exécuter concerne les pertes imputables à la saisie de données
ou aux défaillances informatiques.

• La défaillance :
La défaillance d’une entreprise exprime un état d’insolvabilité
constatée à une échéance donnée. Celui–ci engage l’entreprise

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dans un processus économique, juridique, voire judiciaire,
impliquant un ou plusieurs prêteurs. Avant la cessation des
paiements et son éventuelle conséquence judiciaire le dépôt de
bilan, il existe une période de vulnérabilité durant laquelle les
créanciers, les actionnaires ou les régulateurs peuvent être avertis
des difficultés rencontrées par l’entreprise et mettre en œuvre
des mesures de prévention (provision ou renégociation de dette).
Causes premières de la défaillance des entreprises :

• Réduction de l’activité : Une baisse tendancielle de la


demande, Perte de clients importants, Moindre compétitivité
des produits, obsolescence technologique des produits….

• Réduction des marges et de la rentabilité : Des choix sdes


prix des matières premières, Rigidité des prix de vente,
Matériel de production obsolète ….

• Problèmes spécifiques de trésorerie : Défaillance de clients


importants, Stocks trop important, Suppression des concours
bancaires à court terme …

• Problèmes de management : Incapacité du dirigeant,


Désorganisation, Formation technique insuffisante du dirigeant
pour s’adapter à de nouveaux marchés, Prélèvements excessifs
des dirigeants …

• Causes accidentelles : Malversations, Décès, maladie du


dirigeant, Sinistres, Problèmes sociaux internes à l’entreprise…

La banque centrale populaire est issue du principe


coopératif basé sur la solidarité et l’amélioration de la gestion.
Elle a connu une évolution en continue et en corrélation avec
l’économie marocaine. Sur ce deuxième chapitre on exposera
brièvement l’établissement d’accueil, qui est la Banque Centrale
Populaire, puis en présentera les grandes lignes du projet à
travers la problématique et l’intérêt, pour finir avec une application
de la méthode du score sur une entreprise X.

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I : L’appréciation du risque crédit par la méthode de Score
Cette étude est réalisée sur la base des données recueillies auprès
d’une entreprise cliente de la banque centrale populaire. Ces données
sont traitées et analysées dans le cadre d’une « Notation interne »,
qui permet d’obtenir des scores. Ces derniers, mis en œuvre par la
banque, permettent l’évaluation du risque lié à la demande de crédit
en question. Or avant de détailler l’ensemble des étapes à poursuivre,
il est essentiel de définir l’utilité de ce dispositif de notation.

1- Note quantitative ou financière :

Cette note est établie à partir de ratios déduits des états


financiers les plus récents de la contrepartie. On utilise une panoplie
de grilles (pour les ratios financiers et de notation ; pour l’analyse
d’activité, de rentabilité, d’actif et du passif ; et une grille pour la
notation des entreprises), qui se basent sur des facteurs quantitatifs
utilisés par l’outil de notation qui permettent de calculer le score
final.

La partie la plus importante du projet, consiste à gérer au mieux


l’ensemble de ces grilles non seulement au niveau des calculs mais
aussi au niveau de la présentation, afin d’éviter tout risque
opérationnel susceptible de fausser le résultat. D’ailleurs la maîtrise
de ces grilles est primordiale. Afin de comprendre l’acheminement
derrière ces grilles, il faut concevoir la logique de chaque grille. Une
logique qu’on va voir ci-dessous :

LA GRILLE DES RATIOS DE NOTATION

• Le calcul des ratios de notation :

ß Vitesse de rotationdu capital=CA/(Fondspropres+Endettementnet)

Sachant que : « Endettement net = Trésorerie Passif + Dettes bancaires et


financières à moyen

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/long terme – Disponibles (Trésorerie) »

ß Frais financiers sur Chiffre d’affaires = (Frais financiers)/ CA

Sachant que la valeur des frais financiers ainsi que le CA est toujours >= 0

ß Dette nette sur fondspropres=(Endettement net)/(Fondspropres)

Ce ratio définit la dette financière et bancaire nette sur les capitaux propres de
l'entreprise. Il mesure le risque de la structure financière de l'entreprise.

ß Ratio de liquidité réduite = (Actifs circulants- Stocks)/ (Trésorerie Passif+


Dette
Fournisseurs)

Où actif circulant= actif circulant hors trésorerie + trésorerie actif


On utilise également la formule suivante pour le calcul de ce ratio :
Ratio de liquidité réduite = (Créances clients+ Trésorerie) /
(Exigible à court terme- Besoins en Fonds de roulement + Créances
clients+ Stocks).

ß Fonds de roulements sur actifs circulants hors trésorerie = [(Fonds propres+


Dette bancaireetfinancièreàmoyenetlongterme)–Actifimmobilisé]/ (Stocks
+ Créances clients)

On utilisera également la formule suivante pour le calcul de ce ratio :


[(Fonds propres+ Dette bancaire et financière à moyen et long
terme)- Actif immobilisé] / (Actifs circulants – Trésorerie Actif)
Où actif circulant = actif hors trésorerie + trésorerie actif

ß Rentabilitédes Fonds propres=Résultatnet/ Fondspropres

Fréquemment traduit en anglais par ROE : Return On Equity, est mesure en


pourcentage le rapport entre le résultat net et les capitaux propres investis par
les actionnaires.

• Le calcul des ratios financiers :

LES RATIOS DE RENTABILITÉ :

ß Rentabilité globale = Cash-flow / chiffre d’affaires

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Elle mesure la rentabilité de l’ensemble des actifs utilisés par l’entreprise.
LES RATIOS DE LIQUIDITÉ :
ß Endettement à court terme= Actif circulant / Passif circulant
ß Capacité de remboursement= Cashflow / DMLT

ROTATION & DÉLAIS EN JOURS :


ß Stocks en cours / Chiffre d’affaires
ß Clients en cours/ Chiffre d’affaires
ß Fournisseurs en cours / Achats

ENDETTEMENT FINANCIER :
ß Endettement bancaire : Trésorerie passif en cours/ CA
ß Autonomie financière : DMLT / Capitaux propres
ß Poids des charges financières : Charges financières/ CA

Ce ratio mesure l’impact des charges financières sur l’activité de l’entreprise, une
situation saine est généralement caractérisée par un niveau des charges
financières ne dépassant pas 2,5 ou 3% du chiffre d’affaires.
STRUCTURE FINANCIÈRE :

ß Actif net comptable : Actifs réels – Dettes réelles


(Total de l’actif – actifs fictifs) – (Total des dettes – dettes fictives).

Ce ratio correspond à la différence entre les actifs réels (c’est-à-dire qui ont une
valeur marchande) et les dettes réelles. Dans cette approche, les actifs et les
dettes sont retenus pour leur valeur comptable.

ß Fondsderoulement=Ressourcesstables–Lesemploisstables
ß Besoins en Fonds deroulement d’exploitation = Actif circulant (hors
trésorerie active) – Dettes circulantes (hors trésorerie passif)
ß Trésorerie nette = le fonds de roulement – le besoin en fonds de roulement

ß FDR en jours Chiffre d’affaires HT : Valeur relative du fonds de roulement


net global en jours de chiffre d'affaires.

ß BFR en jours Chiffre d’affaires : Le BFR en nombre de jour de Chiffre


d'affaires est ladurée moyenne pendant laquelle les éléments
composant le BFR (stocks, clients, fournisseurs) figurent au bilan
de l'entreprise, avant d'être incorporés dans une autre phase du

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cycle d'exploitation (cas des différents types de stocks), ou bien
réglés par le débit ou le crédit d'un compte de trésorerie.

ß Trésorerie en jours Chiffre d’affaires HT : C'est la différence entre


les deux premiers ratios. Il donne une mesure du degré de "
confort " de la trésorerie

• Analyse de l’activité de l’entreprise :

Les données d’analyse de l’activité sont déduites à partir des


comptes de résultat, on saisit des informations concernant l’activité de
l’entreprise (le chiffre d’affaire, la production, la marge brute /ventes
en Etat, la consommation de l’exercice).

• Analyse de la rentabilité :

Analyse de la rentabilité se fait à partir des comptes de résultat,


cette transaction permet de saisir des données concernant les
résultats de l’entreprise (résultat financier, la valeur ajoutée,
résultat d’exploitation, résultat non courant, EBE, résultat avant
impôt, et le résultat net).

• Notation des entreprises :

Cette transaction a un double but non seulement de calculer la


note lors de la première notation, et de consulter les ratios
financiers et les scores calculés, mais aussi de réclamer la note
calculée et la note finale, afin de mettre à jour les ratios, les scores et
les notes si un changement de l’un des facteurs affectant la notation
ait lieu.

• L’actif et Passif :

Les données de l’actif permettent d’analyser l’ensemble des


éléments du patrimoine de l’entreprise, notamment l’utilisation des

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ressources biens et emploi. La partie qui concerne le passif sert à
analyser les fonds ayant servi à financer l’entreprise

: financement des actionnaires (capital social, comptes courants


d’associés), dettes à l’égard des banques, des fournisseurs, des
organismes sociaux (sécurité sociale, retraites) et du fisc.

• Note qualitative :

Les éléments qualitatives complètent l’analyse financière et


permettent de porter un jugement ou une appréciation sur la solidité
et la santé économique de l’entreprise. Il est évident que dans la
pratique, les données qualitatives représentent un instrument
indispensable à l’analyse financière. De plus, elles enrichissent
l’analyse du risque en intégrant des variables de positionnement de
l’entreprise sur son marché en termes d’activité, de maîtrise des
coûts de revient ou d’appréciation de la qualité de gestion de
l’entreprise.
L'application qualitative repose sur 4 axes :

• Fiabilité des informations financières ;

• Capacité d'accès aux marchés financiers ;

• Environnement économique et positionnement stratégique ;

• Qualité du management des dirigeants ;

Ces données sont obtenues à partir d’un questionnaire,


serviront au calcul du score qualitatif final :

• Le taux Défaut secteur

• Impact réglementaire sur année prochaine

• Exposition risques naturels et environnementaux

• Position et intensité concurrentielles

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• Position concurrentielle

• Barrières et nouvel entrant

• Exposition concurrence international

• Entreprise face aux fournisseurs et aux clients

• Plan succession et continuité des opérations

• Ancienneté des principaux opérationnels

• Respect calendrier remise des docs comptables

• Existence assurance mandataire

• Nombre incidents de paiement des 12 derniers mois

Les réponses à ces questions sont valorisées comme « Critères


qualitatifs», et aboutissent à un total sur 100 points qui est réduit par
une division par 5 à une note sur 20. L'attention du notateur est
appelée plus particulièrement sur les points suivants :

• Certaines réponses comportent une alternative. Dans ce cas, la


réponse sélectionnée doit correspondre à au moins une des
possibilités.

• Dans les autres cas, la réponse proposée implique le respect


intégral de toutes les informations données. Une réponse qui
ne correspond pas intégralement à la réalité du cas traité ne
peut pas être choisie.

Le critère « Management », certes subjectif, est cependant apprécié à


partir des réponses que doivent apporter les responsables de la
relation avec la contrepartie ou, en cas d'entrée en relation, à partir
d'investigations externes.

L'application des critères qualitatifs peut :

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• soit valider la note financière,

• soit dégrader la note financière (dans la limite de 3 grades),

• soit améliorer la note financière (dans la limite de 2 grades).

Certains cas sont considérés comme non admissibles : lorsque


l'appréciation qualitative est très favorable alors que la note
financière est la plus faible, et, à l'inverse, lorsque cette dernière
est la plus forte alors que l'appréciation qualitative est très
défavorable.
PARTIE II: Étude pratique
CHAPITRE I: CAS PRATIQUE Mise en place de la méthode Score pour l’E/se X

• L’appréciation De La Santé De La Société « X » Sur


La Base De L'analyse Financière :

Le cas que nous allons présenter dans cette partie est celui
de la société ²X² qui est une société à responsabilité limitée
(SARL) qui fabrique et commercialise des articles en
plastiques, et qui désire bénéficiée d un crédit à moyen terme
auprès de la BANQUE POPULAIRE pour le financement d un
nouveau investissement dont le dossier explicatif sera présenté
par la suite. Donc, vue l importance de l'investissement, et ainsi
du montant du crédit à octroyer, le service banque d'affaires
sera amener à effectuer une analyse financière de la société
sur la base des deux dernières années afin de déceler les points
forts et les points faibles de la société et de juger de sa santé
financière en se référant aux données comptables fictives des
deux derniers exercices d exploitation et de décider en fin de
compte de lui accorder ou non le crédit. .

1 : Présentation de la société et du dossier d’investissement.

• Présentation générale de la société.

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Voici ci-après quelques informations sur la société :
• Dénomination sociale : Société « X »
• Forme juridique : SARL
• N° du registre du commerce : N° xxxxxxxxxx
• Siège social : Ain Sebaa
• Activité principale : fabrication et commercialisation des articles en
plastiques.
• Date de création : 10/1/1990
• Capital social : 320 Millions de DH
• Chiffres d’affaires : 45.650.120 DH
• Personnel employé : 175 (dont ingénieurs, cadres
supérieurs, cadres techniques, employés de bureau, ouvriers
spécialisés et simples ouvriers).

• Présentation du dossier d’investissement :

• Bénéficiaires : société « x »
• Forme juridique : SARL
• Siège social : zone industrielle Ain Sebaa (Casablanca)
• Objet du projet d’investissement : création d’une nouvelle unité de
production.
• Coût du projet d’investissement : 4 Millions 964 milles DHS.
• Crédit à moyen terme sollicité auprès de la BP : 2 Millions de DHS soit
43,82%.
• Taux d’intérêts : 10% l’an plus TVA
• Modalité de remboursement : semestrialités.
• Garanties à prendre :
• Caution personnelles des principaux associés,
• Hypothèque (ancienne unité de fabrication estimé à 6 Millions 500
milles DHS ;
• Nantissement matériel ;
• Conditions spéciales :

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• Augmentation du capital de 120 Millions de CTS en 2002;
• Apport en comptes courant d’associé de 800.000 DHS.

• Caractéristiques de l’investissement :
La nouvelle unité de production sera d’une superficie de 26.320 m2 ,
située dans la zone industrielle –Ain sebaa- dont plus de 16.000 m2
couverte. (Unité de production, aire de stockage plus
l’administration)
La société désire acquérir deux nouvelle machines ; vue
l’augmentation de sa part sur le marché national et afin de
répondre à la demande croissante ; d’un montant global de 2
Millions 324 milles DHS.
Le projet permettra la création de 123 emplois, dont :
• Cadre supérieur : 1
• Cadres administratifs : 5
• Cadres commerciaux : 2
• Intermédiaires administratifs : 13
• Techniciens spécialisés : 28
• Le reste se répartie entre exécutants, ouvriers qualifiés et simples
ouvriers.
La nouvelle unité de production permettra une augmentation de
la capacité de fabrication de 30% et un accroissement annuel du
CA de 10% comme le montre le tableau suivant :
Années CA
2011 45.650.120
2012 50.215.132
2013 55.236.645
2014 60.760.309
2015 66.836.340

2 : l’appréciation de la santé de la société « X » sur la base


de l'analyse financière.

22
• Étude du bilan :

a- Le bilan fonctionnel : (exercices 2010 et 2011)

L’étude de l’actif : (valeur en 1000 dh)

2010 2011 Variation

Actif
Montant % Montant % Montant %
Actif immobilisé

4.300 60,94 4.450 57,95 150 +3,49


Actif circulant
(HT)
2.676 37,93 3.164 41,20 488 +18,24
Trésorerie actif

80 1,13 65 0,85 -15 -18,75


TOTAL 7.056 100 7.679 100 623 +8,83

L’étude du passif (valeur en 1000 dh)

2010 2011 Variation

Passif Montant % Montant % Montant %


- Fin. permanent 4.615 65,40 4.835 62,96 220 +5,35
- Passif circulant 2.441 34,60 2.844 37,04 403 +16,50
- Trésorerie 0 - 0 - - -
passif
7.056 100 7.679 100 623 8,83
TOTAL

Interprétation :

A partir du tableau du bilan (Actif et passif, on constate


que le total Actif a connu une faible variation de 8,83% durant
les deux derniers exercices (2010 et 2011). Ainsi, l’actif
immobilisé a connu une faible augmentation de + 3,49% due à
23
des nouvelles acquisitions, tandis que l’actif circulant a connu
une variation considérable de +18,24% due notamment à
l’augmentation des créances clients qui s’est répercutée sur la
diminution de la trésorerie actif (-18,75%).
Pour ce qui est du passif, les financements permanent sont
importants et connaissent des augmentations d’une année sur
l’autre. En ce qui concerne le passif circulant, il a augmenté de
+ 16,5%, ceci est dû à l’apparition des dettes fournisseurs
notamment.

• Tableau d’équilibre financier : (en 1000 de dh)

Exercice2011 Exercice Variation en %


2010
Financement permanent 4.835 4.615 +5,35
Actif immobilisé 4.450 4.300 +3,49
Fonds de roulement fonctionnel 385 315 +22,22
(F.R.F.)
Emplois circulants 3.229 2.756 +17,16
Ressources circulantes 2.844 2.441 +16,50
Fonds de roulement fonctionnel 385 315 +22,22
(F.R.F.)
Actif circulant (H.T.) 3.164 2.676 +18,23
Passif circulant (H.T.) 2.844 2.441 +16,50

Besoin de financement global 320 235 +36,17


Trésorerie actif 65 80 -18,75

Trésorerie 0 0 ---
passif 65 80 -18,75
Trésorerie 385 315
+22,22
nette 320 235
+36,17

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Fonds de roulement fonctionnel (F.R.F.) 65 80
-18,75
Besoin de financement global

Trésorerie nette

Le fonds de roulement fonctionnel : (2011)

Actif immobilisé 4.450.000 Dhs Financement permanent


FRF 385.000 Dhs
4.835.000 Dhs
Besoin de financement global : BFG 320.000 Dhs

Interprétation :

De première vue, le FRF qui correspond aux ressources


acycliques, paraît assez suffisant pour financer les besoins de
financement du cycle d’exploitation de l’entreprise ou son besoin
de financement global (B.F.G).

Ainsi, cela se confirme plus en calculant le degré de couverture du B.F .G. par le
F.R.F :

F.R.F 385.000

B.F.G 320.000

= 1.20
Donc, l’entreprise peut dégager jusqu’à 77.000 Dhs (0,20 *
385.000) comme disponibilités importantes et se mettre ainsi
dans une situation moyennement favorable.

• Les ratios : (2011)

• Capacité de remboursement des dettes à terme :


Dettes de financement/C.A.F =2.80 ans

• Liquidité générale : Actif circulant/Passif circulant = 1,11


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• Liquidité immédiate :Disponibilité/Passif circulant= 0,022

INTERPRETATION :

• Les capitaux propres financent largement l’actif immobilisé


de l’entreprise, cette situation est très satisfaisante puisque
les capitaux propres dépasse les immobilisations de 1,98
fois.
• Les capitaux propres ne représentent que 34,21 % du
total du passif, situation considérée non satisfaisante.
• Il faut presque 3 ans pour que la CAF rembourse les
dettes. Le ratio de liquidité générale est de 1,11ce qui
est assez satisfaisant puisque l’actif circulant couvre de
1,11 le passif circulant.
• Le ratio de liquidité immédiate montre que l’entreprise
ne peut honorer que 2,20% de ses engagements par ses
propres moyens disponibles.
• L’étude du C.P.C et de l’E.S.G :

Calcul des grandeurs : (en dhs)

Grandeurs Exercice 2010 Exercice 2011 Variation


Chiffrer d’affaires 37.861.345 45.650.120 +20,58%
Production de l'exercice 39.600.000 46.000.000 +16,16%
Consommation de l'exercice 28.315.616 33.769.940 +19,26%
Valeur ajouté 11.284.384 12.230.060 +8,38%
Excédent brut d'exploitation 5.505.601 5.951.270 +8,09%
E.B.E.

Résultat d'exploitation 5.194.290 5.336.620 +2,74%


Résultat financier 43.429 22.617 -47,92%
Résultat courant 5.237.719 5.359.237 +2,32%

26
Résultat non courant 80.821 53.143 -34,24%
Résultat net de l'exercice 3.403.865 3.463.923 +1,76%
Capacité d'autofinancement 4.233.221 4.514.013 +6,63%

INTERPRETATION :

A l’issu d’une première lecture de ce tableau, nous constatons que


l’entreprise est profitable, son bénéfice a augmenté de 1,76 point
en 2011 par rapport à 2010 atteignant 3.463.923,2 Dhs.

la CAF est aussi importante et connaît des variations positives


d’une année sur l’autre. Elle a atteint 4.514.013 Dhs en 2011 soit
une augmentation de 6,63% par rapport à l’année écoulée 2010
ce qui est important.
De plus, les variations des différents soldes de gestion sont
positives, à l’exception du résultat financier et du résultat non
courant.
Pour la banque, l’entreprise est dans une bonne santé jusqu’à
présent, puisqu’elle réalise des résultats important et en
augmentation. Ainsi, pour mieux pouvoir donner un jugement
définitif sur la santé de l’entreprise, nous allons approfondir
l'analyse par le calcul des principaux ratios puis par l’étude du
tableau de financement.

• Application sous logiciel de la méthode Score :

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Commentaire :

La transaction permet d’afficher les ratios financiers qu’on a


calculés relatifs à l’entreprise à noter. Ces ratios financiers et
l’analyse du CPC nous a permis de relever que les pertes sont dues
essentiellement à l’insuffisance de l’activité.

28
Commentaire :
La transaction permet d’afficher la suite des ratios financiers
relatifs à l’entreprise à noter, ces ratios mettent en rapport les
éléments stables du bilan et dont l’évolution traduit les mutations de
la structure de l’entreprise.

29
Commentaire :
La transaction permet de saisir les données qualitatives
concernant l’entreprise à noter. Ces données serviront au calcul
du score qualitatif

30
Commentaire :
Cette transaction permet de saisir le complément des données
qualitatives concernant l’entreprise à noter. Ces informations sont
obtenues à l’aide d’un questionnaire comme on a cité auparavant

31
Commentaire :
La note calculée peut être Forcée automatiquement en cas
d’existence d’une créance en souffrance (note défaillant) ou
d’existence d’une garantie en l’Etat (note A). Dans le cas de cette
entreprise la note calculée est D son score final appartient à
l’intervalle [63,69] cela s’explique par la hausse du chiffre d’affaire
de l’entreprise par rapport à l’année dernière. Ceci témoignage de la
relance de l’activité suite à la signature des importants contrats de
partenariats.

CHAPITRE II: SYNTHESE GENERALE :

32
Au terme de cette analyse, il nous est possible de dégager un
diagnostic de la situation financière de la société « X ».
D’une part, sur le plan économique, le nouvel investissement va
permettre à l’entreprise d’élargir son activité d’un marché local
vers un marché régional, dont elle se trouve en situation de
quasi-monopole. Donc, le projet d’après les prévisions doit être
rentable à 100% et permettra à l’entreprise de générer des
bénéfices importants à court et moyen terme.
D’autre part, et sur le plan financier, on constate que l’analyse des
performances financières de cette entreprise met en évidence une
évolution favorable des principaux agrégats de production et de la
valeur ajoutée. Ainsi, elle a dégagé des résultats positifs durant les
deux dernières années.
En effet, avec sa CAF, il lui faut moins de trois ans pour qu’elle
rembourse ses dettes, ce qui met l’entreprise dans une bonne
situation financière.
Cependant, on constate une dégradation au niveau des ratios de
rentabilité et productivité, cela est dû notamment à l’importance
des charges de personnel et de la consommation de l'exercice qui
représente 73,97% du CA (HT) de 2011. Cette situation appelle
l’entreprise à des mesures appropriées en vue d’une meilleure
maîtrise des charges d’exploitation pour les exercices à venir.
Toutefois, malgré quelques problèmes qui persistent la rentabilité
de l’entreprise « X », le banquier peut les considérer comme des
situations normales dont l’entreprise peut maîtriser en optimisant
ses charges d’exploitation.
Ainsi, après exposition de la situation de la société « X », il
paraît que cette entreprise est en bonne santé et mérite bien
le crédit

33
Conclusion
« La Gestion du risque c'est comme les parapets d’un pont,
ça ne fait pas avancer, mais ça empêche de tomber»
Le risque de crédit reste et restera toujours au cœur des
préoccupations pour les banques, mais il demeurera aussi leur
fonction principale de rentabilité d’où la bonne gestion de ce
dernier reste le combat inlassable des banquiers.
Dans un environnement économique caractérisé par l’opacité et
l’incertitude, où les risques guettent les opérateurs économiques
et les attendent au tournant, tout banquier muni d’un semblant de
bon sens sait pertinemment qu’il lui est impossible de maîtriser le
risque de contrepartie relatif aux relations qu’il gère.
Cependant, ce n’est nullement une raison pour baisser les bras
et laisser de la place au fatalisme incarné par le manque de
rigueur et l’indifférence.
Malheureusement, les politiques de gestion de risque au sein des
établissements bancaires du tiers monde se limitent à
l’encadrement du risque à l’entrée, c’est à dire au commencement
de la relation banque entreprise, en axant l’essentiel de la relation
sur la prise de garanties nécessaire mais non suffisante.De ce fait,
le bon sens voudrait que tout Établissement de crédit accompagne
chaque unité monétaire attribuée aux clients de façon à ce pouvoir
recouvrir ses créances dans les meilleures conditions possibles ou
à défaut d’enclencher le processus de provisionnement en temps
opportun afin de faire face à l’insolvabilité qui est devenue
monnaie courante .

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35
Bibliographie :

• Arnaud de SERVIGNY, Benoît METAYER et Ivan ZELENKO «


Le risque de crédit » 3e édition, préface de Christian de
Boissieu, Dunod 2010.

• Michel Mathieu « Exploitation Bancaire et le risque crédit :


Mieux le cerner pour le mieux le maîtriser », Revue Banque,
1995.

• Jean Michel ROCCHI et Michel RUIMY « Les dérivés de crédit


(Risques de crédit et solutions) », Séfi Edition, 2004

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