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Présenté par :
MAKBOUL MERIEM
FILIERE
Thème
Encadré par :
1
DEDICACE
Nous dédions ce modeste travail à :
A notre famille et nos chers amis qui nous ont accordé leur
soutien dans les instants les plus difficiles.
2
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe
pédagogique de l'école supérieure de technologie de
CASABLANCA et les intervenants professionnels responsables de
la formation.
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Sommaire
DEDICACE
Remerciement
Introduction
Conclusion
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Problématique
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Chapitre I : Présentation de la banque populaire et généralité sur le crédit bancaire
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une diversification de cultures et de compétences et un
renouvellement de générations.
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Figure 1.1 : Organigramme de la Banque Populaire
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• Généralité sur le crédit :
• Définition et caractères du crédit :
L’ouverture de crédit est définie par le code de commerce comme
étant « l’engagement de la banque de mettre des moyens de paiement à
la disposition du bénéficiaire ou de tiers désigné par lui, à
concurrence d’une certaine somme d’argent ».
Selon Mr Georges Petit Dutallis dans son ouvrage « le risque
du crédit bancaire », définit le crédit ainsi : « faire crédit, c’est faire
confiance ; c’est donner librement la disposition effective et
immédiate d’un bien réel ou d’un pouvoir d’achat, contre la
promesse que le même bien, ou un bien équivalent vous sera
restitué dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération
du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou
totale que comporte la nature même de ce service. »
Le crédit est en effet, toujours consenti à un taux convenu entre
le banquier et l’emprunteur, lequel taux rémunère aussi bien le
service ainsi fourni que les risques engendrés par l’opération de
crédit. Ceci dit, on peut conclure que le crédit se caractérise par la
conjugaison des six éléments suivants :
• La confiance : la confiance que le préteur a en l’emprunteur
est la base de toute opération de crédit.
• L’autorisation : elle est accordée par le préteur, mettant à la
disposition de l’emprunteur une certaine somme d’argent.
• Le délai : le crédit introduit aussi les notions de temps et
de délais. L’ouverture de crédit est consentie pour une
durée limitée, renouvelable ou non, ou illimitée.
• La promesse : la promesse de rembourser de l’emprunteur
signifiée par la signature des documents.
• La rémunération : il s’agit des intérêts que verse
l’emprunteur au préteur comme rémunération des risques
engendrés par l’opération de crédits.
• Le risque «potentiel » de l’opération : il s’agit des différents
risques et dangers de perte totale ou partielle que
comporte la nature même de ce service.
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que la libération des marchés financiers ont entrainé le
développement des besoins de l’Etat, des entreprises et des
particuliers : besoins d’investissement, besoins de production,…
Cette multiplication des besoins s’est répercutée sur toutes
les branches d’activité et a entrainé la diversification des
opérations bancaires et financières : ce qui explique l’essor du
domaine de crédit qui est aujourd’hui très développé.
Ainsi, on peut classer les opérations de crédit par rapport à
leur objet, à leur nature, à leur durée, à leur destination et
également par rapport aux garanties prévues.
• Classification par rapport à l’objet :
Cette classification permet de faire la distinction entre le
crédit bancaire qui est un prêt en argent, et le crédit commercial
qui est consenti par un fournisseur à son client à l’issue d’une
vente de marchandises et qui correspond au délai de règlement
(ou facilité de paiement) accordé par le premier au second.
• Classification par rapport à la nature du crédit :
Cette distinction divise les crédits bancaires en deux catégories :
les crédits par décaissements ou en capitaux qui impliquent, pour
une banque, des décaissements effectifs en argent (facilité de caisse,
du découvert, escompte,…) et les crédits par signature ou en
garantie qui ne nécessitent que la signature du banquier (cautions
et crédits documentaires).
• Classification par rapport à la durée du crédit :
Cette classification permet de différencier entre :
• Les crédits à court terme destinés à remédier aux besoins
intermittents des entreprises et des besoins de consommations
des particuliers et dont la durée s’étale de quelques mois à
deux ans.
• Les crédits à moyen terme ayant pour objet de compléter le
financement de projets d’investissement et dont la durée varie
de 25 mois à sept ans.
• Les crédits à long terme dont l’objet est aussi de suppléer le
financement des projets mais dont la durée dépasse les sept
années.
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Cette classification peut s’opérer soit par rapport aux
d’activité soit par rapport aux circuits économiques.
La classification des crédits par rapport aux secteurs
d’activités : agriculture, pêche, mines et industrie, commerce et
services permet aux banques de connaitre leur pénétration dans
les différentes branches de l’économie.
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• Le risque de taux :
Le risque de taux est défini comme le risque qui, sous l’effet d’une
variation adverse des taux d’intérêt, affecte négativement la
situation patrimoniale de la banque et pèse sur son équilibre
d’exploitation.
La gestion du risque de taux est délicate dans la mesure où il existe de
nos jours une multitude de taux avec des formules différentes. On
parle ici, par exemple, des taux directeurs de la banque centrale, des
taux du marché monétaire, des taux de placements, etc.
• le risque de liquidité :
Le risque de liquidité est issu du rôle de transformation d’une
banque dont le terme des emplois est généralement supérieur au
terme des ressources, transformation inhérente à l’activité
bancaire. Ce risque intervient lorsque la banque ne dispose pas
de liquidités suffisantes pour couvrir les besoins inattendus
comme des retraits massifs des dépôts et de l’épargne des clients
chose qui peut conduire à la faillite d’un établissement bancaire.
• Le risque de change :
Le risque de change d’un actif financier est la variation du cours
de change de cet actif par rapport à une autre devise résultant d’une
variation du taux de change. En d’autres termes, il s’agit du risque
que court la banque de réaliser des pertes à cause des évolutions
défavorables des taux de change. Il survient suite à une
indexation des produits ou charges sur des cours de change ou
lorsque les éléments d’actif et de passif sont libellés en devises.
• Le risque opérationnel :
• La défaillance :
La défaillance d’une entreprise exprime un état d’insolvabilité
constatée à une échéance donnée. Celui–ci engage l’entreprise
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dans un processus économique, juridique, voire judiciaire,
impliquant un ou plusieurs prêteurs. Avant la cessation des
paiements et son éventuelle conséquence judiciaire le dépôt de
bilan, il existe une période de vulnérabilité durant laquelle les
créanciers, les actionnaires ou les régulateurs peuvent être avertis
des difficultés rencontrées par l’entreprise et mettre en œuvre
des mesures de prévention (provision ou renégociation de dette).
Causes premières de la défaillance des entreprises :
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I : L’appréciation du risque crédit par la méthode de Score
Cette étude est réalisée sur la base des données recueillies auprès
d’une entreprise cliente de la banque centrale populaire. Ces données
sont traitées et analysées dans le cadre d’une « Notation interne »,
qui permet d’obtenir des scores. Ces derniers, mis en œuvre par la
banque, permettent l’évaluation du risque lié à la demande de crédit
en question. Or avant de détailler l’ensemble des étapes à poursuivre,
il est essentiel de définir l’utilité de ce dispositif de notation.
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/long terme – Disponibles (Trésorerie) »
Sachant que la valeur des frais financiers ainsi que le CA est toujours >= 0
Ce ratio définit la dette financière et bancaire nette sur les capitaux propres de
l'entreprise. Il mesure le risque de la structure financière de l'entreprise.
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Elle mesure la rentabilité de l’ensemble des actifs utilisés par l’entreprise.
LES RATIOS DE LIQUIDITÉ :
ß Endettement à court terme= Actif circulant / Passif circulant
ß Capacité de remboursement= Cashflow / DMLT
ENDETTEMENT FINANCIER :
ß Endettement bancaire : Trésorerie passif en cours/ CA
ß Autonomie financière : DMLT / Capitaux propres
ß Poids des charges financières : Charges financières/ CA
Ce ratio mesure l’impact des charges financières sur l’activité de l’entreprise, une
situation saine est généralement caractérisée par un niveau des charges
financières ne dépassant pas 2,5 ou 3% du chiffre d’affaires.
STRUCTURE FINANCIÈRE :
Ce ratio correspond à la différence entre les actifs réels (c’est-à-dire qui ont une
valeur marchande) et les dettes réelles. Dans cette approche, les actifs et les
dettes sont retenus pour leur valeur comptable.
ß Fondsderoulement=Ressourcesstables–Lesemploisstables
ß Besoins en Fonds deroulement d’exploitation = Actif circulant (hors
trésorerie active) – Dettes circulantes (hors trésorerie passif)
ß Trésorerie nette = le fonds de roulement – le besoin en fonds de roulement
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cycle d'exploitation (cas des différents types de stocks), ou bien
réglés par le débit ou le crédit d'un compte de trésorerie.
• Analyse de la rentabilité :
• L’actif et Passif :
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ressources biens et emploi. La partie qui concerne le passif sert à
analyser les fonds ayant servi à financer l’entreprise
• Note qualitative :
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• Position concurrentielle
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• soit valider la note financière,
Le cas que nous allons présenter dans cette partie est celui
de la société ²X² qui est une société à responsabilité limitée
(SARL) qui fabrique et commercialise des articles en
plastiques, et qui désire bénéficiée d un crédit à moyen terme
auprès de la BANQUE POPULAIRE pour le financement d un
nouveau investissement dont le dossier explicatif sera présenté
par la suite. Donc, vue l importance de l'investissement, et ainsi
du montant du crédit à octroyer, le service banque d'affaires
sera amener à effectuer une analyse financière de la société
sur la base des deux dernières années afin de déceler les points
forts et les points faibles de la société et de juger de sa santé
financière en se référant aux données comptables fictives des
deux derniers exercices d exploitation et de décider en fin de
compte de lui accorder ou non le crédit. .
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Voici ci-après quelques informations sur la société :
• Dénomination sociale : Société « X »
• Forme juridique : SARL
• N° du registre du commerce : N° xxxxxxxxxx
• Siège social : Ain Sebaa
• Activité principale : fabrication et commercialisation des articles en
plastiques.
• Date de création : 10/1/1990
• Capital social : 320 Millions de DH
• Chiffres d’affaires : 45.650.120 DH
• Personnel employé : 175 (dont ingénieurs, cadres
supérieurs, cadres techniques, employés de bureau, ouvriers
spécialisés et simples ouvriers).
• Bénéficiaires : société « x »
• Forme juridique : SARL
• Siège social : zone industrielle Ain Sebaa (Casablanca)
• Objet du projet d’investissement : création d’une nouvelle unité de
production.
• Coût du projet d’investissement : 4 Millions 964 milles DHS.
• Crédit à moyen terme sollicité auprès de la BP : 2 Millions de DHS soit
43,82%.
• Taux d’intérêts : 10% l’an plus TVA
• Modalité de remboursement : semestrialités.
• Garanties à prendre :
• Caution personnelles des principaux associés,
• Hypothèque (ancienne unité de fabrication estimé à 6 Millions 500
milles DHS ;
• Nantissement matériel ;
• Conditions spéciales :
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• Augmentation du capital de 120 Millions de CTS en 2002;
• Apport en comptes courant d’associé de 800.000 DHS.
• Caractéristiques de l’investissement :
La nouvelle unité de production sera d’une superficie de 26.320 m2 ,
située dans la zone industrielle –Ain sebaa- dont plus de 16.000 m2
couverte. (Unité de production, aire de stockage plus
l’administration)
La société désire acquérir deux nouvelle machines ; vue
l’augmentation de sa part sur le marché national et afin de
répondre à la demande croissante ; d’un montant global de 2
Millions 324 milles DHS.
Le projet permettra la création de 123 emplois, dont :
• Cadre supérieur : 1
• Cadres administratifs : 5
• Cadres commerciaux : 2
• Intermédiaires administratifs : 13
• Techniciens spécialisés : 28
• Le reste se répartie entre exécutants, ouvriers qualifiés et simples
ouvriers.
La nouvelle unité de production permettra une augmentation de
la capacité de fabrication de 30% et un accroissement annuel du
CA de 10% comme le montre le tableau suivant :
Années CA
2011 45.650.120
2012 50.215.132
2013 55.236.645
2014 60.760.309
2015 66.836.340
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• Étude du bilan :
Actif
Montant % Montant % Montant %
Actif immobilisé
Interprétation :
Trésorerie 0 0 ---
passif 65 80 -18,75
Trésorerie 385 315
+22,22
nette 320 235
+36,17
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Fonds de roulement fonctionnel (F.R.F.) 65 80
-18,75
Besoin de financement global
Trésorerie nette
Interprétation :
Ainsi, cela se confirme plus en calculant le degré de couverture du B.F .G. par le
F.R.F :
F.R.F 385.000
B.F.G 320.000
= 1.20
Donc, l’entreprise peut dégager jusqu’à 77.000 Dhs (0,20 *
385.000) comme disponibilités importantes et se mettre ainsi
dans une situation moyennement favorable.
INTERPRETATION :
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Résultat non courant 80.821 53.143 -34,24%
Résultat net de l'exercice 3.403.865 3.463.923 +1,76%
Capacité d'autofinancement 4.233.221 4.514.013 +6,63%
INTERPRETATION :
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Commentaire :
28
Commentaire :
La transaction permet d’afficher la suite des ratios financiers
relatifs à l’entreprise à noter, ces ratios mettent en rapport les
éléments stables du bilan et dont l’évolution traduit les mutations de
la structure de l’entreprise.
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Commentaire :
La transaction permet de saisir les données qualitatives
concernant l’entreprise à noter. Ces données serviront au calcul
du score qualitatif
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Commentaire :
Cette transaction permet de saisir le complément des données
qualitatives concernant l’entreprise à noter. Ces informations sont
obtenues à l’aide d’un questionnaire comme on a cité auparavant
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Commentaire :
La note calculée peut être Forcée automatiquement en cas
d’existence d’une créance en souffrance (note défaillant) ou
d’existence d’une garantie en l’Etat (note A). Dans le cas de cette
entreprise la note calculée est D son score final appartient à
l’intervalle [63,69] cela s’explique par la hausse du chiffre d’affaire
de l’entreprise par rapport à l’année dernière. Ceci témoignage de la
relance de l’activité suite à la signature des importants contrats de
partenariats.
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Au terme de cette analyse, il nous est possible de dégager un
diagnostic de la situation financière de la société « X ».
D’une part, sur le plan économique, le nouvel investissement va
permettre à l’entreprise d’élargir son activité d’un marché local
vers un marché régional, dont elle se trouve en situation de
quasi-monopole. Donc, le projet d’après les prévisions doit être
rentable à 100% et permettra à l’entreprise de générer des
bénéfices importants à court et moyen terme.
D’autre part, et sur le plan financier, on constate que l’analyse des
performances financières de cette entreprise met en évidence une
évolution favorable des principaux agrégats de production et de la
valeur ajoutée. Ainsi, elle a dégagé des résultats positifs durant les
deux dernières années.
En effet, avec sa CAF, il lui faut moins de trois ans pour qu’elle
rembourse ses dettes, ce qui met l’entreprise dans une bonne
situation financière.
Cependant, on constate une dégradation au niveau des ratios de
rentabilité et productivité, cela est dû notamment à l’importance
des charges de personnel et de la consommation de l'exercice qui
représente 73,97% du CA (HT) de 2011. Cette situation appelle
l’entreprise à des mesures appropriées en vue d’une meilleure
maîtrise des charges d’exploitation pour les exercices à venir.
Toutefois, malgré quelques problèmes qui persistent la rentabilité
de l’entreprise « X », le banquier peut les considérer comme des
situations normales dont l’entreprise peut maîtriser en optimisant
ses charges d’exploitation.
Ainsi, après exposition de la situation de la société « X », il
paraît que cette entreprise est en bonne santé et mérite bien
le crédit
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Conclusion
« La Gestion du risque c'est comme les parapets d’un pont,
ça ne fait pas avancer, mais ça empêche de tomber»
Le risque de crédit reste et restera toujours au cœur des
préoccupations pour les banques, mais il demeurera aussi leur
fonction principale de rentabilité d’où la bonne gestion de ce
dernier reste le combat inlassable des banquiers.
Dans un environnement économique caractérisé par l’opacité et
l’incertitude, où les risques guettent les opérateurs économiques
et les attendent au tournant, tout banquier muni d’un semblant de
bon sens sait pertinemment qu’il lui est impossible de maîtriser le
risque de contrepartie relatif aux relations qu’il gère.
Cependant, ce n’est nullement une raison pour baisser les bras
et laisser de la place au fatalisme incarné par le manque de
rigueur et l’indifférence.
Malheureusement, les politiques de gestion de risque au sein des
établissements bancaires du tiers monde se limitent à
l’encadrement du risque à l’entrée, c’est à dire au commencement
de la relation banque entreprise, en axant l’essentiel de la relation
sur la prise de garanties nécessaire mais non suffisante.De ce fait,
le bon sens voudrait que tout Établissement de crédit accompagne
chaque unité monétaire attribuée aux clients de façon à ce pouvoir
recouvrir ses créances dans les meilleures conditions possibles ou
à défaut d’enclencher le processus de provisionnement en temps
opportun afin de faire face à l’insolvabilité qui est devenue
monnaie courante .
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Bibliographie :
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