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Optimisation fiscale

des opérations
d'investissement de
placement et de
finacement
INTRODUCTION
PLAN
L’OPTIMISATION FISCALE DES
OPERATIONS D’INVESTISSEMENT

L’OPTIMISATION FISCALE DES


OPERATIONS DE FINANCEMENT

L’OPTIMISATION FISCALE DES


PLACEMENTS FINANCIERS
I-INTRODUCTION
L’optimisation fiscale constitue un élément
de survie et de réussite de l’entreprise en
raison de l’effet significatif de la charge de
l’impôt ainsi que de la multitude
d’opportunités offertes par le droit fiscal .

Cependant, ces techniques ne doivent pas


être confondues avec les notions de fraude et
d’évasion fiscales.
Les réglementations fiscales propres à chaque économie
créent des contraintes ou offrent des incitations qui sont
l’objet de toutes les stratégies d’optimisation fiscale.
Les différentes mesures fiscales relatives à l’imposition des
sociétés ainsi que le traitement fiscal des dividendes et des
plus values en capital sont sources de distorsion et affectent
le choix des investissements par la firme. Ce double impact de
la fiscalité sur la décision d’investissement a fait l’objet de
plusieurs études empiriques dont les résultats ont confirmé
que l’effet de la variable fiscale n’est pas négligeable.

Toute décision d’investir doit prendre


en compte le paramètre fiscal. De
même, les décisions de
placement financier sont prises, en
général, en fonction de deux critères :
le risque et le rendement.
L’OPTIMISATION FISCALE DES OPERATIONS
D’INVESTISSEMENT
Choix entre l’acquisition et la location des
biens d’investissement

acquisition Location

Le choix de l’acquisition ou de la location aura des


conséquences fiscales immédiates et à long terme.
G.F Acquisition
BILAN:
L'entreprise est propriétaire l’immobilisation, celle-ci qui figurera à
son bilan. Ceci permet d'informer les tiers sur la composition du
capital d'exploitation dont dispose l'entreprise.

TAXE PROFESSIONNELLE:
L'entreprise bénéficie d'une exonération de la taxe professionnelle
d'une durée de 5 ans suite à la date d'acquisition dudit bien.

AMORTISSEMENT:
Celle-ci va pratiquer des amortissements comptables qui viennent en
déduction du résultat comptable (avantage fiscal pour l’entreprise)
donc l'amortissement est un charge déductible pour l'entreprise.
FRAIS D'ENTRETIEN:
En cas d’achat, l’entreprise peut pratiquer des amortissements comptables
qui viennent en déduction de son résultat imposable. Les frais d’entretien
sont également déductibles.

DROITS D'ENREGISTREMENT:
En principe l'acquisition des bien et droit immobilier est assujettie aux droit
d'enregistrement de 6% selon l'art 133 du CGI.

TVA
Les biens d'investissement à inscrire dans un compte d'immobilisation et
ouvrant droit à déduction, acquis par les entreprises assujetties à la TVA,
bénéficient de l'exonération pendant une durée de trente six (36) mois à
compter du début d'activité.
G.F Location
Redevance :
les redevances de leasing sont totalement comptabilisées comme charges
déductibles du bénéfice imposable;

Redevance > Amortissement :


Permet au preneur du bien en crédit-bail de bénéficier, de façon accélérée, d’une
économie d’impôt en raison du fait que la redevance annuelle est dans la majorité
des cas, supérieure au montant de la dotation aux amortissements ;

Droit d’enregistrement :
Lorsqu’il s’agit d’un crédit-bail immobilier, la loi a prévu le paiement d’un droit
d’enregistrement fixe de 200 DHS selon l’article 135 de CGI
TVA
Les entreprises dont l’activité est situées
hors champ d’application de la TVA ou
exonérée sans droit à déduction, le recours
au leasing implique une économie en
matière de TVA, puisque la société de
leasing leur facture la TVA sur les
redevances au taux réduit de 10%.
synthèse des différents éléments du choix entre l'acquisition et
location de bien d'investissement
Le choix entre l’investissement en
matériel et l’embauche de personnels
Investir au RH :
Tout d’abord, l’investissement est une dépense immédiate dont
l’objectif est d’obtenir un effet positif quantifiable à long terme,
ainsi est une dépense destinée à augmenter la richesse de celui
qui l’engage.
En effet l’organisation investi pour plusieurs raisons, parmi cette
raison on trouve que l’organisation investi pour augmenter sa
productivité (machines-outils supplémentaires), pour gagner du
temps (investir dans un logiciel d’automatisation des tâches...)

Dans ce cadre, il est très rare pour une entreprise de choisi


d‘investi soit par investi en matériel ou l’embauche de personnel.
Par contre en trouve, que la plupart du temps la solution prise
sera mixte, pour réaliser soit l’économie de personnel ou de
matériel.
Si l’entreprise opte pour l’investissement en matériel, elle
bénéficiera comme visé au partie précédente d’une
économie d’impôt résultant de la charge d’amortissement

Mais , si l’entreprise choisit de privilégier l’embauche de


personnel de préférence à l’investissement en matériel, elle
bénéficiera, en sus de la déductibilité fiscale des frais de
personnel, d’un avantage de trésorerie assez important.

Les investisseurs favorisent sur le plan fiscal l’investissement en


équipement car le coût de revient de l’équipement peut être déduit
par dégrèvement physique ou par amortissement. Par contre, le coût
du licenciement du personnel qui est une composante économique
du coût du travail n’est pas déductible tant que le licenciement n’a
pas eu lieu.
Formation du personnel
La formation des salariés : représente l'une des obligations classiques qui appartiennent aux
salariés.
Il est créé une taxe de formation professionnelle au profit de l'office de formation professionnelle
et de la promotion du travail.
Sont assujettis obligatoirement au paiement de la taxe de formation professionnelle due à l
'office de la formation professionnelle et de la promotion du travail :
1. Les établissements industriels et commerciaux et leurs
dépendances.
2. Les employeurs exerçant une profession libérale ou
occupante des travailleurs à domicile.
3. Les coopératives, les sociétés civiles, les notaires, courtiers,
commissionnaires, représentants ou agents d'assurance,
syndicats, associations et groupements de quelque nature que
ce soit et les personnes faisant acte d'entrepreneur.
4. Les établissements publics dont la liste est annexée au
présent décret.
Le taux de la taxe de formation professionnelle est fixé à 1,6 % du
montant des rémunérations telles que définies à l’article 4 ci-dessous.

Article 4 : La taxe de formation professionnelle est calculée sur


l’ensemble de la rémunération brute mensuelle perçue par chaque
salarié, y compris les indemnités, primes, gratifications et tous autres
avantages en argent, les avantages en nature, ainsi que les sommes
perçues directement ou par l’entremise d’un tiers à titre de pourboire.

L’estimation des rémunérations allouées sous la forme d’avantages


en nature est faite conformément aux dispositions de la législation du
travail.
Introduction
Le choix du financement doit être précédé d’une étude préalable économique et financière.
Quel que soit le moyen choisi, l’investissement et son financement auront une incidence sur
Les résultats ultérieurs et sur la rentabilité de l’entreprise.

Pour financer ses investissements (achat de terrains, d’équipements, construction d’usines,


etc.) et pour faire face aux besoins de liquidités nécessaires au financement du cycle
d’exploitation (les stocks, les rémunérations, etc.) l’entreprise a besoin de fonds.
Pour couvrir ces besoins, l’entreprise peut faire appel à une ou plusieurs formules de
financement, la manière de combiner ces formules est un élément fondamental de la
stratégie financière. Celle ci conditionne le niveau du coût de financement de l’entreprise, le
degré de son indépendance financière, sa valeur et sa solvabilité.

Pour que le choix soit pertinent, il est indispensable de connaître au préalable l’ensemble
des sources de financement possibles ainsi que leurs caractéristiques.
A : Financement par ressources propres. (Fonds interne)

Comme son l’indique ce mode fait appel au moyens de financement interne de


l’entreprise qui se présentent sous trois formes :

1 -L’AUTOFINANCEMENT

C’est l’auto affectation par une entreprise de ses ressources propres à ses besoins de
financement : c’est le processus d’autofinancement. On rappelle que
l’autofinancement signifie la réalisation des projets avec ses propres moyens
financiers (Trésorerie disponible).
Cette source de financement dont peut disposer l’entreprise sans recourir à des tiers
est obtenue grâce aux surplus monétaires non distribués, c à d les flux nets de
recettes issus des opérations de production et d’échange restant à
la disponibilité de l’entreprise.
Les caractéristiques Les avantages Les inconvénients
C’est une auto Indépendance financière L’entreprise ne permet
affectation par une pas de réaliser des
Il n’impacte pas le résultat.
entreprise de ses économies d’impôt, car
ressources propres elle n’implique pas de
Une augmentation interne du
à ses besoins de capital qui permet aux charges financières.
financement. actionnaires ou aux associés
d’éviter l’augmentation
C’est un surplus externe du capital.
monétaire non
distribué issu du Une ressource financière
disponible sans charges
cycle d’activité de
financières.
l’entreprise.
2 -La cession d’élément d’actif

Les cessions d'éléments de l'actif immobilisé, considérées


comme une source de financement par fonds propres,
peuvent résulter soit :

Du renouvellement normal des immobilisations


De la mise en œuvre d'une stratégie de recentrage
Constituer un fait générateur de plus –value
La nécessité d'obtenir des capitaux par la cession, sous
la contrainte, de certaines immobilisations
3 - L’augmentation du capital

L’augmentation du capital par rapport en numéraire est un


procédé qui est couramment utilisé en matière de financement
des investissements.
Le fonds ne sont pas remboursés aux apporteurs et la
rémunération des fonds dépend de bénéfices réalisé
Risque de perte de control des dirigeants au sein de
l’entreprise ( une action =une voix)
A partir de 2018 l’augmentation de capital en numéraire est
exonéré de droit d’enregistrement mais à partir de (la loi 2019)
soumise dudit droit qui fixe a mille (1000) lorsque le capital
souscrit ne dépasse cinq mille.
4 - L’augmentation de capital par incorporation de réserves :

Il s’agit d’un simple jeu d’écriture, qui consiste à prélever sur les
postes comptables des réserves pour accroître le capital social.
Cela ne correspond à aucune ressource nouvelle et ne modifie en
rien son équilibre financier. L’entreprise augmente son capital en
intégrant les réserves accumulées majorées le cas échéant du
résultat de l’exercice, du report à nouveau et des primes
d’émissions antérieures. L’augmentation de capital par
incorporation de réserves n’apporte aucune liquidité additionnelle
à l’entreprise.
B : Financement par fonds externe

1-L’endettement

Le financement par endettement est le complément classique du financement par


capitaux propres. On distingue les emprunts classiques souscrits auprès des
établissements de crédit, les emprunts obligataires souscrits auprès du public et le
crédit-bail
L’endettement peut se faire auprès des associés ou auprès des institutions financières.
Le recours à l’endettement peut être bénéfique dans le sens où les charges financières
sont déductibles ce qui permet l’entreprise de diminuer le résultat et par conséquent
de minimiser d’impôt sur les sociétés.
-1 Emprunt bancaire :

L’avantage de ce moyen de financement est la déductibilité sans limitation des intérêts


bancaires du résultat soumis à l’impôt. Toutefois, « lorsque les intérêts annuels sont
supérieurs au bénéfice d’exploitation, l’avantage fiscal annuel est beaucoup plus faible et il
peut même disparaître. C’est le cas où le taux d’endettement est élevé ou lorsque la
rentabilité d’exploitation des actifs est faible.
En outre, le recours excessif au financement par les dettes peut compromettre la continuité
d’exploitation de l’entreprise et entraîner une augmentation importante du risque de faillite.

-2 L’emprunt obligataire :

L’entreprise peut faire appel à l’emprunt obligataire lorsqu’elle veut s’endetter directement
sur le marché financier sans passer par les banques. L’emprunt est obtenu grâce à une
émission d’obligations (titres de crédit négociables sur le marché financier) dont la valeur
nominale globale représente la dette de l’entreprise envers les porteurs
-3 Emprunt contractés auprès des associés :

Il s’agit des sommes mises à la disposition de la société par les associés en comptes
courants et rémunérées par des intérêts. Juridiquement, ce sont des dettes à court
terme vis-à-vis des associés, inscrits dans les comptes de tiers au bilan et non dans
les dettes financières.

➢ Pas de droits d’enregistrement et partage de pouvoir entre les associés (les


avances constituent des dettes).
➢ Les intérêts sur CCA sont déductibles. (avantage fiscaux).
L’administration fiscale peut autorise la déduction des intérêts sous certaines
conditions :
• La libération totale du capital
• Le montant des avances n’excédant pas le capital social
• Taux appliqué par l’entreprise ne peut être supérieur à quel est par l’administration
fiscale.
-4 Emprunt contractés auprès des tiers :

Les avances en comptes courants sont contractées auprès des titres


non associés les intérêts restent déductibles fiscalement puis ne
pose aucun problème au sein de la société. Cet emprunt plus
avantageux pour la société :

➢ Le coût associé à l’emprunt est généralement plus faible, puisqu’il


s’agit en général de titres sans risque ;
➢ Il lui est associé un avantage fiscal, puisque les intérêts sur
emprunts sont déductibles du bénéfice imposable
-5 Le crédit-bail (Leasing)

C’est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble


assorti d’une option d’achat à un prix fixé à l’avance.
Elle correspond généralement à la durée fiscale d’amortissement du
bien. En principe, le contrat ne peut être résilié pendant cette période.
Au terme de la période irrévocable, l’entreprise à le choix entre :
Lever l’option d’achat et donc devenir propriétaire du bien ;
Prolonger le contrat de location ;
Restituer le bien.
Le crédit-bail permet l’entreprise locataire en effet de transformer les
intérêts en loyers, ce qui présente un certain nombre d’avantages par
rapport à l’achat de crédit.
➢ La déduction parfois plus importante des loyers comparés aux
intérêts augmentés des amortissements qui pourraient être déduits
dans le cadre d’un achat à crédit.
Les caractéristiques Les avantages Les inconvénients
Ce mode de Facilité et rapidité Moyen généralement
financement permet d’obtention. plus coûteux.
à l’entreprise
C’est un financement qui
d’obtenir des Perte d’économie
permet à l’entreprise de
équipements sans d’impôt sur les
réaliser des économies d’IS
avoir à investir. grâce aux charges de bénéfices liée à la
location comptabilisées. déductibilité des
C’est une location
amortissements lors
avec option d’achat Il permet à l’entreprise de d’une acquisition par
maintenir son
emprunt.
indépendance financière
vis-à-vis des banques.
INTRODUCTION
Un placement financier s’assimile à un investissement dont la finalité est de
rémunérer les liquidités dont dispose l’entreprise. Il existe de nombreux
placements financiers (dépôt à terme ; obligations ; SICAV ; FCP (fond
commun de placement) ; actions ;…) Les placements financiers figurent à
l’actif du bilan de la société et constituent, en partie, le patrimoine de
l’entreprise. Ainsi, gérer les actifs financiers de l’entreprise s’assimile à une
forme de gestion de patrimoine. L’optimisation fiscale concerne aussi bien
le patrimoine financier que les autres patrimoines de l’entreprise, elle
s’adresse donc aux particuliers mais aussi aux entreprises souhaitant
réduire leurs impôts. Il existe une solution fiscale pour chaque projet
d’optimisation. L’optimisation fiscale est possible en explorant toutes les
possibilités fiscales légales que la loi peut offrir, afin d’éliminer ou réduire
son impôts en réalisant les investissements adéquates.
Ces possibilités fiscales légales sont communément leur but est d’encourager les
investissements dans des secteurs biens déterminés. Le contribuable qui effectue cette
optimisation fiscale réalise une économie d’impôts considérable (déductions d’impôts,
exonération d’impôts ou crédits d’impôts…)
Les impôts peuvent diminuer considérablement le rendement net d’un placement. Par
conséquent, il peut être rentable d’opter pour des investissements fiscalement
avantageux. Parmi ceux-ci, on peut citer :

Placements à revenu variable :

Ces placements produisent des revenus aléatoires d’une année sur l’autre. Sont
principalement visées les participations dans le capital des sociétés (actions, parts
sociales, etc.). Les dividendes et les distributions assimilées générés par ces placements.
Les PPRV Semis une retenue à la source de 15 % libératoire avec un abattement 100% en
matière d’IS .
2 - Les revenus de placements à revenu fixe :

Ces placements se caractérisent par une rémunération fixée au départ et qui reste invariable
pendant toute la durée de placement, soumis à la retenue à la source, mis à la disposition ou
inscrits en compte des personnes physiques ou morales au titre des intérêts et autres produits
similaires. En matière de l’IS le taux de retenue à la source est de 20% la société doit décliner son
identité.
Des économies d’impôts sont également réalisables avec les obligations, pour autant par exemple
qu’on les vende avant la date d’échéance des intérêts. Les intérêts courus (intérêts au prorata)
restent alors exonérés d’impôts.

3- OPCVM : (organisme de placement collectif en valeur mobilières)

Les OPCVM, qui sont des intermédiaires entre l'épargnant et le marché financier, sont de deux
types:
• Les Sociétés d'Investissement à Capital Variable (SICAV): ce sont des sociétés anonymes à statut
particulier dont le capital social ne peut être inférieur à 5 millions de Dirhams
• .Et les fonds Communs de Placement (FCP): c'est une copropriété de valeurs mobilières avec
création d'un établissement de gestion dont les apports ne peuvent être inférieurs à un million dh
Les OPCVM bénéficient de l’exonération :

Des droits d’enregistrement et de timbre sur les variations du capital, sur les
modifications des statuts (SICAV) et les règlements de gestion (FCP) ;
De l’impôt sur les sociétés (avec le maintien des obligations comptables).
L'institution de la transparence fiscale des OPCVM: la taxation s'applique aux
actionnaires ou porteur de parts et non à l’OPCVM.
Les revenus de placement des fonds gérés par les OPCVM constituent pour les
actionnaires ou porteurs de parts desdits organismes des revenus de capitaux
mobiliers, c'est-à-dire:
-soit des produits de placement à revenu fixe;
soit des produits des actions et revenus assimilés.
NB : Les placements dans un OPCVM obligataire sont soumis à un impôt de 20% contre
30% pour un dépôt à terme. Mais le client n’a pas connaissance de la performance de
l’OPCVM au moment de la souscription alors que le placement bancaire offre une
garantie de capital et de rendement.

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