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Notes ellouz séance 01/04 

:
Lors d’une mission d’audit fiscal, on doit vérifier les comptes des capitaux propres :
Parfois, les réserves peuvent cacher un chiffre d’affaires non déclaré (les sociétés
comptabilisent le chiffre d’affaires en réserves au lieu de le classer en résultat pour s’échapper
au paiement de l’impôt).
Parfois aussi, on doit suivre le mouvement des réserves, il se peut qu’un avantage fiscal soit
conditionné par l’inscription de son montant dans un compte réserve génératrice d’impôt sur
les sociétés si ce compte est utilisé (c’est le cas des réserves spéciales de réévaluation).
On doit toujours suivre le PV de l’assemblée relative à l’affectation des résultats.
Pas de conséquences fiscales en matière d’Is en cas de virement des résultats reportés en
capital.
Il y’a des sociétés (généralement des banques tel que prévu par la loi) qui disposent d’un
compte de réserves pour fonds social après affectation de résultat et de distribution des
dividendes, si la société donne à ses salariés ces fonds sous formes de prêts  Pas
d’avantages en nature pour les salariés.
Le compte modification comptable doit être vérifié par exemple on va corriger un stock de
100.000d au titre de 2020 (nous sommes en 2021)  La modification doit être comptabilisée
en net d’impôt au taux d’IS de 2020 et établir une déclaration rectificative au titre de
l’exercice d’origine à savoir 2020  En 2021, La charge sera comptabilisée avec la racine 8
en net d’impôt en 2021 et l’exercice 2020 fera l’objet d’une déclaration rectificative :
Exemple : Achat lié à une modification comptable  Charge non déductible selon le principe
de rattachement des charges à leurs exercices.
La subvention d’immobilisations doit être inscrite en capitaux propres et la cote part doit
suivre le même rythme que l’amortissement.
Les provisions pour risques et charges, on doit s’assurer que la charge de dotation a été
réintégrée.
Emprunt et dettes assimilés  On doit voir si les charges financières ou produits financiers
s’y rattachant ont été comptabilisés  L’administration fiscale selon la jurisprudence du
conseil d’état français n’a pas le droit de juger si la société doit distribuer ou non des
dividendes ou de donner ou pas des prêts  Donc les charges financières doivent être
admises en déduction (s’ils vont financer un investissement lié à l’activité)  Toutefois, si la
société dispose de beaucoup de liquidité et contracte un emprunt  ça peut être interprété
comme un acte anormal de gestion et par conséquent les charges financières comptabilisées
doivent être réintégrées.
Pour les immobilisations :
Les frais de recherches et développement  Les frais de développement s’ils satisfassent les
6 critères de capitalisation  Doivent être portées en immobilisations  Sinon charge non
déductible.
Pour les logiciels, on trouve parfois 6 et 7 logiciels dans une société dont l’activité ne
nécessite pas un grand recours à l’informatique, une partie des amortissements des logiciels
pourrait être réintégrées au résultat fiscal étant non nécessaires à l’exploitation. Exemple :
Logiciel réservé à la déclaration d’employeur de 2019 amortissable sur 3 ans. En 2020, le
cahier de charges a été changé sans pour autant changer le logiciel  L’amortissement de
l’ancien logiciel est à réintégrer.
Construction mise à disposition d’une autre société à titre gratuit  acte anormal de gestion
(Chiffre d’affaires non déclaré) et amortissement pourrait être déductible pour éviter une
double sanction.
Pour chaque immobilisation, la société doit tirer des avantages économiques  S’il n y’a
aucun avantage, soit que l’immobilisation n’est pas utilisée par la société  Amortissement
non déductible ou mise à disposition d’une autre personne ou société  un produit minoré
(manque à gagner) et pourrait être considéré comme transfert de bénéfices et par conséquent
l’administration fiscale peut lui appliquer le taux de r/s de 17.65% malgré que normalement
ce taux est applicable que pour le transfert de bénéfices à l’étranger seulement (dividendes
non déclarés).
Si l’immobilisation n’existe plus  produit minoré correspondant à un gain sur cession +
réintégration de l’amortissement + tva à reverser.
Note commune 24/2016  L’accessoire suit le principal.
Si on trouve une voiture de tourisme mise à disposition du DRH  C’est un avantage en
nature et donc l’amortissement est déductible + TFP +FOPRLOS + CSS.
Pour les immobilisations financières  On doit vérifier si la société dans laquelle je détiens
des participations (PV d’AGO) a distribué ou non des dividendes (sauf les dividendes
officiels distribués par les sociétés tunisiennes) et aussi les jetons de présence si la société est
représentée dans le conseil d’administration.
Mêmes principes pour les titres de créances  On doit trouver les intérêts s’y rattachant
sinon produit non déclaré.
Si on trouve plusieurs ingénieurs pour une société industrielle  Risque de salaires fictifs ou
un chiffre d’affaires non constaté (mise à disposition à d’autres sociétés).
Même si les dividendes sont exonérés et la société n’a pas voulu les déclarer  Risque de
pénalités de 1%.
Parfois, l’état de rapprochement bancaire peut relever un produit non déclaré (si on trouve
l’encaissement non justifié qui pourrait être d’un stock ou d’une immobilisation).
Prêt donné à l’actionnaire  Taux de 8% intérêt.
Prêt donné au personnel  risque d’avantages en nature et non pas produit non constaté 
Peut ne pas faire l’objet d’avantages en nature s’il s’agit d’un prêt provenant d’une réserve
pour fonds social ayant subi l’impôt sur les sociétés  La société doit recevoir les intérêts
auprès de ses salariés au même taux qu’utilise la banque pour ses clients pour des transactions
financières similaires (Si la société a facturé que 2% au lieu de 10%  8% avantage en
nature non constaté).
Pour les transactions financières, seulement les sociétés du groupe peuvent s’entraider en
donnant un prêts d’une société à une autre sinon c’est l’exercice illégal de la profession
bancaire.
Pour les actifs fictifs, est ce qu’il s’agit réellement d’un actif fictif ou une charge  Risque de
dotation aux résorptions à réintégrer.
Pas de prorata temporis pour la constatation des dotations aux résorptions des actifs fictifs.
Pour les FEPRO, on doit vérifier que la prime de remboursement a été comptabilisée au
prorata des intérêts courus.
Pour les prêts et emprunts outre les intérêts, on doit vérifier le tableau d’amortissement car on
peut utiliser un taux d’intérêt juste mais selon une base minorée.
Pour le stock  On doit vérifier que le stock théorique = au stock physique  On doit
vérifier s’il y’a un stock chez les tiers  Sinon risque de CA minoré  Impact sur tous les
impôts et taxes correspondants (IS, TVA, FODEC, TCL, droit de consommation…).
La valorisation de stock est très importante  Elle aura un impact sur la marge brute de la
société  Risque de marge minoré et par conséquent CA minoré.
En n-1 la société avait une marge de 20% en N la marge est devenue 10%  Si la baisse n’est
pas justifiée  Risque de CA minoré ou charge exagéré.
Date de comptabilisation des revenus  Transfert des risques et avantages.
Pour les stocks destinés à la vente  On doit s’intéresser aux provisions et vérifier qu’elles
respectent les 2 conditions à savoir 50% du résultat avant provision et 50% du prix de revient
et les conditions de forme  Joindre un état détaillé avec la déclaration d’IS.

Article 23 de la loi de finances 2009 : Dans le cas où la vérification approfondie (seulement)


dégage un montant exigible en principal et un crédit d’impôt, les pénalités de retard calculées
conformément aux articles 81 et 82 du CDPF ne sont pas exigibles dans la limite du crédit
d’impôt / le principal de l’impôt. Il en découle que, si le crédit d’impôt > au principal de
l’impôt, pas de pénalités à réclamer.
Exemple : Soit un principal d’impôt de 600.000d avec de pénalités théoriques de 200.000d et
un crédit d’impôt de 400.000d, dans ce cas, la déduction de la pénalité de retard serait égale
à :
400.000d/600.000d x 200.000d = 2/3 x 200.000d = 133.333d, le montant de pénalités de
retard serait ramené à 67.667d.

Un PV constant une infraction fiscale (article 71 et 72 du CDPF) pénale doit être signé par 2
agents assermentés territorialement compétent agissant sous l’ordre d’une mission spéciale
ayant constaté personnellement et directement les éléments constitutifs de l’infraction (pas le
chef de centre) et le chef de centre peut mettre en mouvement l’action publique.
Pour les infractions fiscales pénales passibles d’une peine corporelle, la mise en mouvement
de l’action publique n’est possible qu’après avis de la commission nationale des infractions
fiscales pénales prévue par l’article 74 du CDPF.
Le délai de prescription de 6 ans s’applique pour les déclarations « néant » ou les déclarations
qui contiennent un minimum inférieur à celui prévu par l’article 48 du CDPF  Cela suppose
qu’il a déposé avant l’intervention de l’administration par la mise en demeure ( dans ce
dernier cas le délai revient à 4 ans).
Pour la restitution, il faut déposer une demande écrite et motivée au chef du centre régional
d’impôt dans un délai de 3 ans à compter de la date où le crédit est devenu exigible et joindre
les pièces justificatives nécessaires qui prouvent le montant de crédit demandé.
Pour la restitution, selon la doctrine (prise de position) de l’administration fiscale, la condition
de 6 déclarations consécutives concerne la situation de la société et la condition de 3 ans
concerne le crédit lui-même.
Lorsque la société réalise un chiffre d’affaires de 70% avec une entreprise publique,
l’administration fiscale doit demander un rapport de l’expert sur la valeur de l’action en
utilisant la méthode des cash-flow futurs actualisés.
Lorsque la société mère facture à une société de groupe des intérêts débiteurs (taux < 8%) 
Réintégration de la TVA sur le manque à gagner au taux de 7%  La réintégration ne
concerne pas les intérêts facturés par les banques et le fonds sociaux. Toutefois, il y’a une
jurisprudence du tribunal administratif qui prévoit que la TVA est un impôt réel et il y’a pas
de redressement en matière de TVA sur le manque à gagner.
Pour l’encaissement en espèce pour un montant > 5000d  Il faut qu’il s’agisse d’une vente
ou service qui constitue le cœur de métier de la société (s’il s’agit d’un service ou une vente
hors activité principale de la société  La pénalité ne s’applique pas)  Seulement pour les
clients et non pas créditeurs/débiteurs divers.
Antérieurement à 2017, la présentation des jetons de présence dans la déclaration de
l’employeur n’était pas une condition.
Le fait que la société en difficulté économique dans le cadre de la loi des entreprises en
difficulté économique qui a bénéficié d’un emprunt avec un taux de faveur = 0 ou largement
inférieur à 8%  La jurisprudence du tribunal prévoit le non redressement des intérêts
décomptés (le manque à gagner).
Fiscalement l’administration fiscale n’accepte pas le délai de grâce entre 2 sociétés (Le délai
de grâce est permis seulement entre banques et leurs clients).
Lorsqu’il y’a une cession d’un équipement acheté par un régime suspensif  Il y’a un
reversement de la tva si la période de 5 ans ou 10 ans n’est pas achevée.
Rejet de comptabilité :
En cas d’absence de documents comptables obligatoires et des pièces justificatives
En cas de minoration excessive du CA ou majoration abusive de charges.
Lorsque l’application de la méthode de réintégration comptable aboutie à la reconstitution
d’un bénéfice fiscal comme contenu des éléments exceptionnels s’écarte sensiblement des
taux de bénéfices nets dégagés dans les activités similaires dont la comptabilité a été certifié
par le CAC ou reconnue par l’administration fiscale.
Exemple : Soit un entrepreneur de travaux publics qui a déclaré un CA de 1MD et un bénéfice
net de 60.000d par le biais de la réintégration de produits non déclarés et des charges
fiscalement non déductibles. La situation se présente comme suit :
Un bénéfice net redressé de 1MD pour un CA redressé de 1.5MD  Taux de bénéfice net =
1/1.5 = 0.66%.
Alors que le taux accepté par l’administration fiscale varie entre 6 et 12%  Rejet de
comptabilité (article 65 du CDPF).

Contentieux de recouvrement : Lorsqu’il y’a un arrêté de taxation d’office ou une


reconnaissance de dette ou un jugement confirmant le montant de l’impôt à la charge du
contribuable, le service de contrôle fiscal va envoyer un bordereau de constatation aux
receveurs des finances qui a pour mission de suivre le recouvrement de l’impôt conformément
aux règles et procédures définies par le code de la comptabilité publique. Dans ce cas le
receveur des finances va convoquer le contribuable via un avis simple que l’administration
fiscale a mis à sa charge dans ses écritures comptables le rappel d’impôt en principal et en
pénalités et lui demande de procéder au paiement dans un délai de 15 jours.
Par la suite, il y’a un avis recommandé : Si le contribuable ne vient pas dans un délai de 45
jours à partir de la notification de l’avis recommandé, il y’aura un état de liquidation ( ‫بطاقة‬
‫( )الزام‬qui a le rôle d’un jugement de première instance  exécutoire) qui pourrait faire l’objet
d’un recours devant la cour d’appel
Tribunal administratif : En matière d’impôt (chambre de cassation) ou pour excès de pouvoir
(Les autres décisions administrative qui ont pour objet d’annuler une décision émanent d’un
ministre gouverneur, maire)  (chambre d’excès de pouvoir)
Le tribunal administratif ne va pas traiter le fonds mais plutôt :
- Les modalités d’application de la loi par les cours d’appels
- La qualification des faits
- Les problèmes des procédures qui constituent un motif d’ordre public.
Le tribunal administratif n’agira sur le fonds qu’en cas de second recours (après renvoi à la
cour d’appel composée d’autres membres ou une autre cour d’appel) et rend un arrêt définitif.
Comment atténuer le risque de prix de transfert pour une société B (bénéficie du ZDR)
qui a acheté auprès d’une société A à un prix minoré ?
Avant l’intervention de l’administration fiscale, la méthode d’évaluation du prix de transfert
est le cost plus  Il faut établir par la société A des factures complémentaires pour B pour
converger la marge de 3% à 4% et concernant B de cette façon, elle pourrait déduire la charge
complémentaire dans la limite du délai de reprise.
Toutefois, si l’administration fiscale a intervenu, elle ne va pas permettre de faire la correction
entre les 2 sociétés car la correction symétrique est effectuée dans la même société pourvu
qu’il n y’a pas une décision de gestion.
Pénalités :
Mêle si le contribuable ne dépose pas à temps la déclaration d’employeur (chiffre d’affaires
encaissé), vu qu’il n y’a pas intervention des services de l’administration fiscale  Pas de
pénalités.
Lorsqu’il y’a un intérêt précompté insuffisamment facturé (5%)  Selon la doctrine, on doit
réintégrer la tva de 7% sur les 3%.
Selon la jurisprudence, il y’a 2 positions : La première c’est la même que celle de
l’administration fiscale.
La 2ème, dit que la TVA est un impôt réel, donc si les intérêts n’ont pas été précomptés ou
insuffisamment précomptés  Pas de TVA

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