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Le rattachement des
charges et des
produits au résultat
de l’exercice
Réalisé par :
Groupe : 1
N° d’insc : 3730
Introduction
Dans les établissements publics, comme dans le secteur privé, la
règle est que tous les droits acquis au cours d’un exercice doivent être
rattachés à cet exercice. L’application de ce principe des « droits constatés
» permet de donner une image fidèle et sincère de l’établissement.
Recentrant l’exercice sur le respect du principe de l’annualité, la
période d’inventaire consiste à rattacher tous les droits acquis et les
services faits au cours d’un exercice à ce même exercice qui s’achève selon
la procédure des « charges à payer » et des « charges constatées d’avances
» pour les dépenses de fonctionnement, et des « produits à recevoir » ou «
produits constatés d’avances » en ce qui concerne les recettes de
fonctionnement.
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I. Les principes comptables :
Les principes comptables fondamentaux du Plan Comptable reposent sur les aspects
généraux suivants :
- Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de
synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et
de leurs résultats.
Le principe de prudence ;
Le principe de clarté
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I-1-LE PRINCIPE DE CONTINUITE D'EXPLOITATION : Selon le principe de
Continuité d'exploitation, l'entreprise doit établir ses états de synthèse dans la perspective
d'une poursuite normale de ses activités. Par conséquent, en l'absence d'indication contraire,
elle est censée établir ses états de synthèse sans l'intention ni l'obligation de se mettre en
liquidation ou de réduire sensiblement l'étendue de ses activités. Ce principe conditionne
l'application des autres principes, méthodes et règles comptables tels que ceux-ci doivent être
respectés par l’entreprise, en particulier ceux relatifs à la permanence des méthodes et aux
règles d'évaluation et de présentation des états de synthèse. Dans le cas où les conditions
d'une cessation d'activité totale ou partielle sont réunies, l'hypothèse de continuité
d'exploitation doit être abandonnée au profit de l'hypothèse de liquidation ou de cession. En
conséquence, les principes de permanence de méthodes, du coût historique et de
spécialisation des exercices sont remis en cause. Seules des valeurs de liquidation ou de
cession doivent alors être retenues et la présentation des états de synthèse doit elle-même
être faite en fonction de cette hypothèse.
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I-5- LE PRINCIPE DE PRUDENCE : En vertu du principe de prudence, les
incertitudes présentes susceptibles d'entraîner un accroissement des charges ou une
diminution des produits de l'exercice doivent être prises en considération dans le calcul du
résultat de cet exercice. Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges
ou ces minorations de produits, qui doivent grever le résultat de l'exercice présent. En
application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s'ils sont certains et
définitivement acquis à l’entreprise ; en revanche, les charges sont à prendre en compte dès
lors qu'elles sont probables. 4 Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice
peuvent affecter les résultats ; par exception est considéré comme réalisé le bénéfice partiel
sur une opération non achevée à la date de clôture répondant aux conditions fixées par le
CGNC. La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un élément d'actif et sa valeur
d'entrée n'est pas comptabilisée. La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même
si elle apparaît comme temporaire à la date d'établissement des états de synthèse. Tous les
risques et les charges nés en cours de l'exercice ou au cours d'un exercice antérieur doivent
être inscrits dans les charges de l'exercice même s'ils ne sont connus qu'entre la date de la
clôture de l'exercice et la date d'établissement des états de synthèse.
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Dans la présentation de l'ETIC, le principe d'importance significative a pour conséquence
l'obligation de ne faire apparaître que les informations d'importance significative.
Ce sont des charges qui relèvent de l’exercice qui s’achève mais qui n’ont pas été
comptabilisés. La technique dite des « charges à payer » permet le rattachement à l’exercice
N des dépenses dont le service est fait au plus tard le 31/12/N mais pour lesquelles, à cette
même date, l’établissement n’a pas reçu les factures ou justificatifs nécessaires au paiement
de ces dépenses. Les dépenses de fonctionnement dont le service est fait au cours de
l’exercice N, qui ne peuvent donner lieu à une comptabilisation définitive au 31 décembre N
(du fait de l’absence de la facture fournisseur) font l’objet d’une charge à payer sur une base
provisoire. La charge est ainsi rattachée à l’exercice N qui se clôture alors que la dépense
définitive sera liquidée en N+1.
Il convient donc de débiter le compte de charge concerné par le crédit de l’un des
comptes de dettes suivant :
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2.2. Le principe des charges constatées d’avance
Il s’agit de charges ayant été comptabilisées durant l’exercice N, mais dont une partie
l’a été par anticipation, car elles concernent l’exercice suivant (N+1). La technique dite des «
charges constatées d’avance » permet d’annuler sur N la part de la dépense relative à N+1 et
de la renvoyer sur l’exercice suivant. Les charges comptabilisées au cours de l’exercice N mais
dont une partie concerne N+1 font l’objet d’une charge constatée d’avance (réduction de
dépense) sur N à hauteur du prorata relatif à N+1. Le prorata généralement utilisé pour
déterminer la part de la dépense relative à N+1 est le prorata temporis (le prorata du temps) ;
dans certains cas le prorata financier est plus approprié (proratisé la dépense à hauteur de la
recette). La dépense rattachée à l’exercice N qui se clôture est ainsi réduite alors que celle
rattachée à N+1 est augmentée.
Ce sont des produits qui relèvent de l’exercice qui s’achève mais qui n’ont pas été
comptabilisés. La technique dite des « produits à recevoir » permet le rattachement à
l’exercice des droits acquis par l’établissement avant le 31 décembre de l’année mais pour
lesquels, à cette même date, l’établissement n’a pas encore émis les recettes. Les recettes nées
au cours de l’exercice N, qui ne peuvent donner lieu à une comptabilisation définitive au 31
décembre N (du fait d’une incertitude sur le montant ou de l’absence momentanée d’une
pièce justificative) font l’objet d’un titre de produit à recevoir sur une base provisoire. La
recette est ainsi rattachée à l’exercice N qui se clôture alors que la recette définitive sera
émise en N+1.
IL y a donc lieu de créditer le compte de produits, concerné par le débit de l’un des
comptes de créances suivants :
-3427 Clients factures à établir et créances sur travaux non encore facturables ;
Il s’agit des produits enregistrés au cours de l’exercice, mais qui sont relatifs en
totalité ou en partie, à l’exercice suivant. Il faut donc débiter le compte de produits concerné
par le crédit du compte 4491 Produits constatés d’avance.
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III. Le traitement comptable à l’ouverture de
l’exercice suivant
À l’ouverture de l’exercice suivant, les écritures de régularisation des charges et
des produits doivent être contrepassées. Ces enregistrements permettront
l’ajustement des comptes de charges et produits pour cet exercice.
6… Charges
6… Charges
4 ou 5
6…. Charges
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3.3 Les produits à recevoir
3...
3... Compte
Compte de
dela
laclasse
classe3 3
7…
7… Produits
Produits
7.. Produits
5 ou 4
On remarque que le compte de produit a été débité dans un l er temps, puis crédité
dans un 2ème temps pour le même montant. Il est donc soldé.
7... Produits
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Conclusion
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