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Utilisation des techniques d'échantillonnage statistique

en audit

Sondage dans les tests de contrôle

1) Objectifs de l’audit
Quelle est l’assertion à tester ?
Exemple : S’assurer de l’existence des soldes de comptes débiteurs en
sélectionnant un échantillon de soldes débiteurs et envoyer des lettres de
confirmation.
Si on a un programme informatique, on établie des tests généraux sur le
système informatique car on peut tester un échantillon comme on peut tester
toute la population avec le logiciel.

2) Choix de la population
En fonction de l’objectif du sondage, on fixe la population
Même exemple : Soldes des comptes débiteurs à tester à la fin de période
Les éléments individuels constituant la population sont appelés unités
d'échantillonnage.
Le nombre de fautes c’est lui qui fixe l’unité d’échantillonnage
Pour les prix catalogues par exemple l’unité d’échantillonnage est la ligne
facture car pour une même facture on peut avoir 1 comme on peut avoir 5 prix
catalogues.
Pour ne pas se tromper l’unité d’échantillonnage doit toujours justifier
l’équation : chaque élément de la population a la même proportion d’être
sélectionné donc si on choisit la facture comme unité elle peut contenir 5 prix
catalogues donc elle aura 5 fois de chance d’être choisie par rapport à une
autre facture qui contient un seul prix catalogue et par conséquent on ne peut
pas extrapoler les résultats du sondage sur la population

3) Les attributs
Le fait de tester si la procédure est applicable.
Par exemple : Vérifier si le montant facturé correspond au prix catalogue.

4) Stratification de la population
La stratification consiste à diviser une population en sous-groupes homogènes,
chacun d'eux représentant un groupe d'unités d'échantillonnage partageant
des caractéristiques similaires (souvent en montant).
Càd chaque élément de l’échantillon doit présenter les mêmes procédures de
contrôle et le même RAS.

5) Taille de l’échantillon
Elle dépend du risque Béta, taux d’écart acceptable et le taux d’écart attendu.

a) Risque Béta 
Mesure la probabilité que les conclusions statistiques de l’auditeur soient
incorrectes (juger que le SCI est efficace alors que c’est le contraire).
Risque B implique soit que le RC est faible soit qu’il est modéré.
Lorsque le risque Béta augmente donc l’auditeur a plus de chance d’estimer
que le contrôle interne est efficace alors il diminue l’échantillon alors que
réellement le contrôle interne est inefficace.

b) Taux d’écart acceptable


C’est l’équivalent de l’erreur tolérable càd le seuil de signification alloué dans le
cadre des contrôles de substance.
C’est l'erreur maximale dans la population sélectionnée que l'auditeur peut
tolérer tout en concluant que les résultats du sondage ont atteint l'objectif de
l'audit. L'erreur tolérable est définie pendant la phase de planification et, pour
les tests de corroboration, dépend du seuil de signification fixé par l'auditeur.
Plus l'erreur tolérable est faible, plus la taille de l'échantillon sera importante.
c) Taux d’écart attendu
C’est le taux déterminé soit en se basant sur l’année dernière soit à un
échantillon expérimental de 25.
Lorsque le taux d’écart attendu converge vers le taux d’écart acceptable,
l’auditeur doit augmenter le degré de précision et par conséquent il augmente
l’échantillon.
Lorsque la taille de la population dépasse les 5000, elle ne va plus affecter la
taille de l’échantillon.
RA = RI*RC*RND
RND = RS*RHS*RAP
On déduit que le RS=f(RA)

Sondage en unité monétaire


L’unité d’échantillonnage = Le dinar

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