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Introduction
Objectifs visés ?
3 points :
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prise en charge par elles de leurs propres affaires, ce à travers
leurs représentants démocratiquement élus.
Mais avant d’en arriver là, la méthodologie que je vous propose est la
suivante :
- Le mécanisme du financement des Collectivités Locales:
comment il est organisé et comment il fonctionne
- les acteurs qui font fonctionner ce mécanisme, aussi bien en
amont qu’en aval : quel rôle jouent-ils ?
- L’autonomie financière qui avec la personnalité morale
constitue les attributs du « local government » est décriée par
les Elus locaux : quels sont les failles et faiblesses qui
empêchent une relative autonomie ?
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Plan
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VI. La Coopération décentralisée
A. Modalités et Avantages.
B. Contraintes et limites.
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I. Rappel de définitions, Environnement
socio économique et réglementaire,
principes de base.
A. Rappel de concepts :
1. Gestion et Management.
3. Collectivités locales :
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Principaux dispositifs normatifs
Loi n° 80- 1180 du 17 octobre 1980 relative à l’organisation municipale,
modifiée par la Loi n° 85-578 du 29 juillet 1985
Loi n°2003 – 208 du 7 juillet 2003 portant transfert et répartition des
compétences de l’Etat aux Collectivités Territoriales.
Loi n°2003- 489 du 26 décembre 2003 portant régime financier, fiscal et
domanial des Collectivités Territoriales
Rentabilité économique
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II. Contenu de la gestion des Finances
locales
Dualisme fonctionnel : le maire manager local élu n’exerce pas seul les
compétences dans le domaine budgétaire et financier ; Un autre agent
nommé, dépendant du Ministère de l’E.F. chargé de gérer les deniers de
la Commune.
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Répartition budgétaire : schéma 6
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2. Les dépenses :
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réceptions officielles, versements aux fonds, dépenses
accidentelles, admissions en non valeurs.
Schéma 11
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ressources longues pour le financement des investissements : le Fonds
de Prêts aux Collectivités Locales est inopérant !
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III. Modalités de mise en œuvre :
A. Programmation triennale
B. Procédure budgétaire-
Le Budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et
les dépenses des Communes : loi n° 81 1129 du 30 décembre 1981.
Management
Problèmes du contrôle a priori encore exercé en plein 21e siècle sur les
actes administratifs, approbation des budgets, programmes triennaux.
Correction récemment apportée par la loi n° 2003 – 489 – du 26
décembre 2003, portant régime financier, fiscal et domanial des C.L.
dans son chapitre III : vote du budget
Application imparfaite car demeurent encore assujettis au contrôle a
priori : le programme triennal, la régie d’avance et la régie des recettes.
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Problème de la fiabilité budgétaire : le budget demeure souvent un
outil mal esquissé ne prenant pas en compte les réalités du terrain et de
la population, et souvent surestimant les prévisions budgétaires de
recettes ; d’où budgets incohérents à l’exécution hypothétique, et
difficultés pour exécuter le programme triennal attendu la population.
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IV. Procédures de mise en œuvre :
1. Les recettes
L’ordre de recettes est un acte administratif qui a pour objet d’établir les
droits de la Collectivité, de délimiter le rôle et la responsabilité de
l’Ordonnateur d’une part, et du Comptable d’autre part, de permettre
l’enregistrement de l’opération de recette et enfin de faciliter le contrôle
(assemblée locale, tutelle, juge des comptes)
3. Les Dépenses :
- l’engagement
- la liquidation
- le mandatement ou ordonnancement
- le paiement
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B. Passation des marchés.
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V. Suivi de la mise en œuvre :
A. Instruments de reporting.
- Tableau de bord
- Compte administratif
B. Contrôle de l’exécution.
4 niveaux de contrôle :
Schéma 12.
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En fin de gestion, l’Assemblée délibérante contrôle l’Elu lors de la
production de son compte administratif, et le trésorier au moyen du
compte de gestion.
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VI. La Coopération décentralisée
A. Modalités et avantages.
Les pouvoirs publics ont tôt fait de la règlementer par le décret n° 84-17
du 11 janvier 1984 du Ministère de l’Intérieur, qui fixe les règles relatives
au jumelage entre les communes de CI ou entre celles-ci ou la Ville
d’Abidjan et d’autres communes ou villes étrangères.
Avantages :
a) dans les objectifs même de la coopération qui se veut terre à terre et
pragmatique :
- aide à la gestion communale et à la gestion des équipements,
- prise en compte de la protection de l’environnement,
- mise en place d’équipements à incidences économiques
productives,
- protection sanitaire des populations et éducation de la
jeunesse
b) dans la manière dont cette coopération est conduite :
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- conduite et contrôle des travaux assurés par les Mairies,
- emploi d’une main d’œuvre locale,
- approvisionnement des chantiers localement,
- mobilisation des chefs des services techniques sur des tâches
concrètes,
- participation des bénéficiaires aux activités des projets,
- coûts de construction maîtrisés,
- collaboration fructueuse avec les institutions locales,
- mise en commun de certains projets les ayant crédibilisés et permis la
mobilisation de fonds de l’Union Européenne
1. Coopération interurbaine
B. Contraintes et limites.
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VII. Proposition d’axes d’amélioration de la
politique de financement local .
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