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INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE

ISC-KIWANJA

SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES

CONTRIBUTION DU SYSTEME BANCAIRE


INFORMATISE A LA SATISFACTION DES CLIENTS
D’UNE INSTITUTION FINANCIERE.
CAS DE LA CADECO
Enquête menée en Septembre 2023

Par KOMAYOMBI MANASE Patient

Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention


du diplôme de gradué en sciences commerciales et
financières

Option : Comptabilité

Directeur : CT AMANI MUKANIRWA


i

EPIGRAPHE

L’économie mondiale demeure une notion abstraite aussi longtemps que l’on ne possède pas
un compte en banque.

Achille Chavée
ii

DEDICACE

A notre petit frère VALENTIN KOMAYOMBI

KOMAYOMBI MANASE Patient


iii

REMERCIEMENTS
A l’issue de ce présent travail, nous adressons nos sincères remerciements au corps
académique et scientifique de l’Institut supérieur de commerce de Kiwanja en général et au
Directeur Général ANDERSON en particulier ;
Nous remercions d’une manière particulière le Chef de Travaux AMANI
MUKANIRWA qui, malgré ses multiples occupations nous a assuré une direction de qualité.
Ses remarques, suggestions et critiques constructives nous ont été d’une grande importance,
nous lui exprimons toutes nos gratitudes ;
Nous adressons nos remerciements à tout le corps des enseignants de l’ISC-KIWANJA plus
particulièrement à ceux de la section des Sciences économiques et financières pour leur
contribution majeure à notre formation.

Nos reconnaissances vont également aux différents responsables de la CADECO plus


particulièrement au Responsable de service commercial Monsieur THOMAS KANYIHATA
qui a beaucoup contribué pour la réalisation de notre travail ;
A ma très chère Maman VUMILIYA SEMATEGERO JULENNE pour ses prières et
son soutien moral.
A nos frères et sœurs VALENTIN KOMAYOMBI, TEREZE KOMAYOMBI,
PRINCE KOMAYOMBI, ROMAIN KOMAYOMBI, ROSALIE KOMAYOMBI,
CHARLES KOMAYOMBI, MOISE KOMAYOMBI, SIFA KOMAYOMBI et
BYAMUNGU SAMUEL pour leur existence qui a été une source de motivation.
A nos camarades Jean Louis MUTABAZI, SAFARI BATENDA JANVIER,
DIEUMERCI BAYO, RIZIKI, HERITIER, SYLVIE, EUNICE, DEVOTH, Trésor,
CHADRACK, SADRAKA, PERCEVAL, JUSTIN, VIVANT et CHANCE, pour leur
collaboration
En fin, à tous ceux dont leurs noms ne figurent pas ici mais qui ne cessent de nous soutenir ne
se sentent pas oublier.

KOMAYOMBI MANASE Patient


iv

SIGLES ET ABREVIATIONS

BCC : Banque Centrale du Congo

CADECO : Caisse Générale d’épargne du Congo

CADEZA : Caisse générale d’épargne du Zaïre

CECBR : Caisse Générale d’Epargne du Congo-Belge Rwanda-Urundi

DAB : Distributeur Automatique de Billets

DGDA : Direction Générale des Douanes et Assises

DGI : Direction Générale des IMPOTS

DGRAD : direction générale des recettes administratives et Domaniales

DGR-NK : Direction Générale des Recettes du Nord-Kivu

EAD : Entité Administrative Décentralisée

FTC : Frais de tenue de Compte

GAB : Guichet Automatique Bancaire

ISC : Institut Supérieur de Commerce

NTIC : Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication

PME : Porte-Monnaie Electronique

RDC : République Démocratique du Congo

TAE : Titres Avisé Emis

TAP : Titres Avisé Payé

TES : Transaction Electronique Sécurisée

UNILU : Université de Lubumbashi


1

0. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION
Notre sujet de recherche a, dans le passé, fait l’objet de préoccupation de plusieurs chercheurs
dont :

1. BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin d’étude, traitant sur
« L’impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA
(agence « 034 » de Tizi-Ouzou) » Promotion : 2015-2016
Dans leur travail ils cherchent à démontrer le rôle des nouvelles technologies dans
l’activité bancaire. Leur problématique vise à étudier l’impact des nouvelles technologies
sur l’activité des banques ».
Après les analyses, il trouve que les NTIC, (nouvelles technologies d’information et de
communication) sont un facteur dont l’efficacité est conditionnée par d’autres éléments
internes et externes à la banque.1
2. MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la
clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU)
2007-2008.
Au bout de ses recherches préliminaires il a constaté que RAWBANK semble accorder
une place à certains aspects de NTIC dans la gestion de sa clientèle. En outre, selon lui la
révolution des NTIC semble représenter un atout majeur dans l’activité bancaire.2
3. MOHAMED DIALLO : master 2, Contribution des TIC (technologie de l’Information et
de Communication) à l’amélioration du niveau de Bancarisation au Sénégal : cas du
Mobil Banking ; université Cheik Anta Diop de DAKAR, 2012.
Dans son travail il cherche à déterminer les facteurs explicatifs de la sous bancarisation et
identifier, à travers les TIC, des solutions permettant la réduction de la faible
bancarisation au Sénégal.

1BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des
nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD
MAMMERIE de Tizi-Ouzou) » Année académique 2015-2016
2https://www.memoireonline.com/01/09/1824/Enjeux-nouvelles-technologies-NTIC-gestion-clientele-
banque-rawbank.html consulté le 20 septembre 2023
2

Dans ses premières analyses, il montre que vu que les couts de transactions du mobile
banking relativement faible influence positivement à la vulgarisation de celui-ci en le
rendant plus accessible aux populations à revenus modestes.
4. Pr. MED ACHRAF NAFZAOUI, Dr Abdellah SEBBAR et Dr Abdelaziz BERDI ; ils
ont par de « Analyse des impacts de l’utilisation des Technologies d’Information et de
Communication (TIC) sur les conditions de travail dans l’organisation » « Cas du secteur
bancaire marocain » en Novembre 2018.
Dans leurs premières hypothèses ils ont constaté que l’utilisation des TIC s’accompagne
d’une destruction des relations sociales dans la banque, l’utilisation des TIC
s’accompagne de dysfonctionnements informatiques.

Quant à nous, notre étude traite de « la contribution du système bancaire informatisés à la


satisfaction des clients d’une institution financière ; cas de la CADECO ». Dans ce travail,
nous voulons déterminer l’impact du système de gestion utilisé par la CADECO sur le travail
que cette dernière rend à son aimable clientèle.

0.2. PROBLEMATIQUE
Face au contexte économique où le phénomène de mondialisation prend toute son
essence, le monde de la nouvelle technologie connaît un fort développement et s’articule dans
des nombreux secteurs (téléphone, informatique...). Cette mondialisation de l’économie
marque la rapidité des échanges, notamment des flux d'informations. Ce changement attire
l’attention des entreprises qui souhaitent maintenir à niveau leurs activités. Pour cela, tout
décideur doit avoir la bonne information au bon moment. Le chef d'entreprise étant un
décideur, est fortement préoccupé par ce défi de l’information, car celle-ci conditionne la
qualité de la prise de décision en entreprise.3

Le monde de la banque et des services financiers ne cesse de connaitre des


changements profonds, il est l’un des secteurs les plus rénovateurs qui rénove, incessamment,
son activité, en profitant de l’évolution des nouvelles technologies. Depuis une vingtaine
d’années, nous assistons dans ce domaine à une remarquable évolution technologique dont a
bénéficié le secteur bancaire qui a gardé en vue un double objectif : améliorer les prestations

3https://www.memoireonline.com ...Contribution d'un système comptable informatisé à la


détermination des ... consulté le 17 août 2023
3

bancaires afin de répondre de façon minutieuse aux divers besoins de la clientèle et


développer une relation personnalisée avec chacun de ses clients. 4
C’est dans cette logique que toutes les banques qui étaient déterminées à suivre les courants
rénovateurs, ont regroupé leurs effets dans une réelle synergie stratégique.
La finance africaine et les banques en particulier ont connu des mutations
importantes ces vingt dernières années. Ces changements ont aiguisé la concurrence et ont
incité les banquiers à développer de nouvelles stratégies spatiales reposant sur une logique
industrielle et de nouveaux métiers liés aux nouvelles technologies de l'information et des
télécommunications (NTIC).5
La maîtrise des nouvelles technologies devient donc un impératif pour les
banques africaines qui doivent en tirer parti pour réduire les coûts sous-jacents, maintenir une
qualité de services, améliorer simultanément la performance financière, répondre à la menace
concurrentielle des nouveaux entrants et fournir à leurs clients de nouvelles formes de
services.6

Les nouvelles technologies d’information et de communication sont de plus en plus


considérées comme une nécessité au développement de l’activité bancaire. Elles sont de
nature à influencer le mode de fonctionnement des banques et leurs restructurations. En effet,
avec la dématérialisation de la monnaie, les technologies de l’information sont devenues
l’outil de production, d’innovation, de communication et de commercialisation, ce qui leur
confère une place privilégiée dans l’activité bancaire.7
Ainsi, l’évolution des nouvelles technologies a été un acteur majeur, donnant la
possibilité aux banques de se positionner différemment l’une vis-à-vis de l’autre.
En effet, le contrôle et l’initiation dans cette mouvance technologique sont devenus
des piliers importants des stratégies bancaires. Cela dit-il ne faut pas négliger le rôle et
l’importance de la compétitivité sur le marché qui a amené les banques à rechercher au fur et
à mesure des moyens qui permettent d’établir des critères et des marques de différenciation
entre elles.8

4 MEMOIRE DE FIN D’ETUDES : impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire
5 Dhafer SAÏDANE et Alain LE NOIR : Banque & Finance en Afrique, Edition RB, 2016, P26
6 Dhafer SAÏDANE et Alain LE NOIR : Op cit P78
7 MEMOIRE DE FIN D’ETUDES : impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie

cas de la BEA Réalisé par :BRAHIMI Thiziri & BOUGMAR Lynda ; de l’UNIVERSITE MOULOUD
MAMMERI DE TIZI-OUZZOU Algérie.
8 IDEM
4

S’agissant des priorités en matière de produits et de services, les groupes


bancaires africains concentrent toujours leurs investissements sur les services de banque à
distance et de banque mobile. De plus, certains groupes déploient ou prévoient de mettre au
point des technologies financières, l’objectif principal étant de faciliter les paiements mobiles,
les virements électroniques et les activités d’arrière-guichet. Pour la fourniture des services de
paiement mobile, les groupes bancaires perçoivent les opérateurs de télécommunication
davantage comme des partenaires que comme des concurrents. Ce sont les banques
commerciales que les groupes bancaires considèrent comme leur source de concurrence la
plus directe. Bon nombre de groupes investissent également dans les technologies financières
liées à l’activité de prêt, notamment dans des technologies d’analyse de données et de la
chaîne de blocs9.
En RDC, la BGFIBank Congo s'est ouvert de nouveaux horizons dans son
domaine d'opération en acquérant de projet tel que le THEMIS Projet Congo du groupe Total,
qui consiste à effectuer des opérations financières à distance.10

C’est dans cette optique que nous avons orienté notre étude sur le système des
gestion des opérations bancaires de la CADECO afin de déterminer la contribution de
l’utilisation du système bancaire informatisé sur la satisfaction de ses clients. D’où, nos
préoccupations se résument par trois questions qui sont les suivantes :

1. Le système bancaire informatisé est-il nécessaire pour les clients de la CADECO ?


2. Quels est l’impact de l’utilisation du système bancaire de gestion informatisé sur la
satisfaction des clients de la CADECO ?
3. Quelles sont les défis liés à l’utilisation de ce système bancaire informatisé ?

0.3. HYPOTHESES
Selon MADELEINE Grawitz : L’hypothèse est une proposition des réponses aux
questions que l’on se pose. À propos de l’objet de recherche formulée en terme telle que
l’observation et l’analyse puisse fournir une réponse.11

Partant des questions qui ont fait l’attachement de notre problématique, nous
pensons que :

9 LE SECTEUR BANCAIRE EN AFRICQUE ; P 95


10 https://www.memoireonline.com/10/13/7459/Lapport-des-nouvelles-technologies-dans-la-
competitivite-de-lentreprise-cas-BGFI-Bank-Congo.html Consulté le 17 aout 2023
11 M.GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 11e Ed. Dalloz Paris 2011, P398
5

1. Ce système est très nécessaire pour les clients de la CADECO.


2. Ce système de gestion utilisé par la CADECO permet à cette dernière à réduire les erreurs
et à rendre des opérations plus rapides et accessibles à tout endroit.
3. Le défis de l’utilisation d’un système informatisé serait l’instabilité de la connexion
internet qui pourrait de fois perturber et bloquer travail.

0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL


0.4.1. Objectif principal
L’objectif principal de nos recherches est de démontrer le rôle que joue le système
bancaire informatisé de la CADECO dans la satisfaction et la fidélisation de ses clients ainsi
que son impact sur ses activités bancaires.

0.4.2. Objectifs spécifiques


 Déterminer l’apport, les innovations et les défis liés à l’utilisation de ce système bancaire
informatisé ;
 Découvrir l’impact qu’a ce système sur la satisfaction de la clientèle de la CADECO.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET


Le choix de ce sujet se justifie d’un côté par la rareté des travaux qui ont abordé ce
thème dans les institutions de la RDC particulièrement celles du Nord-Kivu et de l’autre côté,
c’est un sujet d’actualité vue l’importance des nouvelles technologies comme facteur principal
et nécessaire pour l’évolution du secteur bancaire.

S’agissant de l’intérêt porté à ce sujet, son choix n’est pas hasardeux et nous est tellement
intéressant sur trois plans.

1. Sur le plan personnel : Le choix de ce sujet est justifié par l’ambition que nous avons
d’être future gestionnaire. Cette étude nous aide à améliorer notre connaissance en
matière de la gestion et de l’utilisation des outils Gestion.
2. Sur le plan scientifique : Ce travail pourra fournir d’aide aux autres chercheurs qui
seront intéressés par ce thème.
3. Sur le plan pratique : Ce présent travail pourra servir à orienter et motiver divers
gestionnaires sur l’utilisation de la gestion informatisée.
6

0.6. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL


0.6.1. Méthode
D’après PINTO, la méthode est l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit12

D’après Madeleine GRAWITZ, les méthodes sont des voies générales qui permettent
d’atteindre des vérités, de démontrer et de vérifier ces vérités d’un sujet de recherche et qui
assurent ainsi le caractère scientifique, par contre constituent des instruments des procédés
opératoires pour récolter les données sur terrain.13

Méthode analytique : elle nous a permis d’analyser et d’expliquer les données liées à
l’utilisation du système bancaire informatisé de la CADECO.

Méthode statistique : cette méthode nous a permis de présenter les données et les résultats
analysés sous formes des tableaux.

0.6.2. Technique
Les techniques de recherche sont des procédés opératoires, des moyens concrets de collecter
des données des informations sur son sujet de recherche. Dans ce travail, nous avons utilisé
les techniques ci-après :
 Technique de questionnaire d’enquête : nous a permis de recueillir les informations à
travers un questionnaire.
 Technique documentaire : qui nous a été dans la fouille des documents des meuniers et
certains travaux de nos prédécesseurs.
 Technique d’interview : nous a permis récolter es données nécessaires à ce travail par
des entretiens que nous avons eu avec le personnel de la CADECO et les clients.

0.7. DELIMITATION DU SUJET


Tenant compte de l’orientation de notre sujet et sa formulation, le champ de notre recherche
est circonscrit :

- Sur le plan spatial : est limité à la CADECO Goma, situé sur le N°15 de la Rue
Touristique, quartier les volcans, commune de Goma, en Ville de Goma.
- Sur le plan temporel : nous avons mené notre enquête au mois de septembre 2023.

12 P. RONGERE, Méthode des sciences sociales ; Ed, Dalloz. Paris, P.93


13 Madeleine GRAWITZ, méthode de recherche science sociale, 11ième éd DALLOZ, Paris 1971, P.604
7

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL


Mise à part l’introduction et la conclusion, notre travail s’articule sur trois chapitres à savoir :

- Chapitre premier : Considérations générales


- Chapitre deuxième : cadre théorique du sujet
- Chapitre troisième : analyse des données et discussion des résultats.
8

CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES


SECTION I. EXPLICATION DES CONCEPTS
1. Contribution

Selon le Robert quotidien, le mot « contribution » découle du verbe contribuer qui signifie
avoir part à un certain résultat, collaborer, coopérer et participer14. C'est le fruit des efforts
consentis par une personne ou une organisation dans un projet ou une action en cours
d'exécution ou dans un domaine quelconque.

Le mot contribution veut dire « l'aide que chacun apporte à une œuvre commune ou la
participation à un résultat par sa présence, par une action ou par un apport d'agent »15

Selon le Petit Larousse en couleur, le terme « contribution » signifie « ce que chacun apporte
à une œuvre commune, à un concours. C'est la part de chacun apportée à une dépense
commune et particulière aux dépenses de l'Etat ou de la collectivité publique16

Pour ce qui est de notre travail, le concept « contribution » est sous-entendu comme l'apport
de quelqu'un ou de quelque chose dans le but d'améliorer une situation donnée.

2. Système bancaire central

Un système bancaire central est un système back-end qui gère des tâches telles que le
reporting, les dépôts, les prêts et le traitement des crédits à l'aide d'une infrastructure
informatique qui s'étend sur plusieurs agences bancaires. Ce système centralisé permet aux
clients de la banque d'accéder à leurs comptes et de les gérer à partir de diverses plateformes
(applications mobiles, sites web et guichets automatiques) sans avoir à se rendre dans l'une
des agences de la banque

Les systèmes bancaires centraux présentent un certain nombre d'avantages pour les clients et
les institutions financières, notamment la réduction des erreurs humaines, la protection contre

14
Le Robert quotidien, Dictionnaire pratique de la langue française, Paris, p.409
15
Le Grand Larousse, 2000, p.112
16 Petit Larousse en couleur, Bordas, 1995
9

la fraude, la réduction des coûts d'exploitation et l'augmentation du taux de satisfaction des


clients.17

3. Satisfaction des clients

"La satisfaction des clients est un indicateur qui permet d'évaluer à quel point les clients sont
satisfaits d'un produit, d'un service ou d'une expérience. Elle mesure l'adéquation entre
attentes et éléments obtenus. L'analyse repose sur le jugement, l'attachement, les émotions et
le comportement client."18

Le terme « satisfaction client » entraîne parfois des débats, car, pour certains, la satisfaction
indique simplement l'absence de frustration.

4. Institution Bancaire
D'après le petit Larousse, le mot « Banque » signifie « une entreprise qui avance de fonds, en
reçoit les intérêts, escompte les effets, facilite les paiements par des prêts ».

SECTION II : PRESENTATION DE LA CADECO


II. 1. HISTORIQUE DE LA CADECO
La Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO) est une entreprise publique
financière et banquière de la République démocratique du Congo qui gère des caisses
d’épargne. Elle a été créée le 10 juin 1950 par un décret royal, désigné sous le nom de « caisse
d’épargne belge-Rwanda-Urundi, C.E.C.B.R » en sigle, modifié et complété par l’ordonnance
n° 78/182 du 5 mai 1978. Son siège est sur l’avenue CADECO à Kinshasa. Celle-ci gère les
épargnes de la population, et a pour objectif d’apprendre à la population à pratiquer l’épargne
et de financer les grands projets de développement.

En 1960, à l’indépendance, elle devient la Caisse générale d’épargne du Congo, et, en


1970, la Caisse générale du Zaïre (CADEZA). Le 17 mai 1997, après la prise du pouvoir par
l’AFDL, elle reprend son nom de Caisse générale d’épargne du Congo. La révolution
industrielle a eu comme conséquence sur le plan social, la naissance d’une importante classe
ouvrière composée des travailleurs qui bénéficiaient des salaires qui ne leur permettaient pas
de solliciter les services de banques.

17 https://www.capterra.fr/glossary/243/core-banking
18 https://blog.hubspot.fr/service/satisfaction-Client
10

Ainsi l’administration coloniale ayant senti la nécessité, mena une certaine étude
visant à créer des institutions de micro finances qui s’occuperaient de ce problème de sécurité
et de prévoyance. C’est ainsi que fut créée une caisse d’épargne pour les indigènes de la
colonie.

Cependant, comme cette caisse n’intervenait que d’une façon modique, ceci poussa les
ouvriers à se constituer des économies personnelles, raison pour laquelle à l’époque de l’Etat
Indépendant du Congo, une caisse d’épargne fut créée par décret royal du 09 Décembre 1941
; placée sous la garantie de l’Etat et était réservée exclusivement aux européens.

En 1947, l’Administration coloniale demanda à la caisse Générale d’épargne et de


retraite de la Belgique « C.G.E.R » d’étudier les possibilités d’installer une nouvelle caisse
d’épargne au Congo. Ainsi, une caisse d’épargne à dimension plus élargie adaptée aux besoins
de la masse ouvrière fut créée par le décret royal du 10 juin 1950 avec comme appellation : «
caisse générale d’épargne du Congo belge et Rwanda-Burundi » en sigle (C.E.C.B.R.U).

Organisme chargé de recevoir les petites économies des travailleurs, les mettre en sécurité en
les protégeant contre les risques fortuits, contre la tentation de la dissipation sans nécessité
absolue de revenus et les faire fructifier et les grossir.

A l’accession du pays à la souveraineté internationale, le 30 juin 1960, le Congo


devenu un Etat indépendant, décida de se retirer de la C.E.C.B.R.U en se dotant d’une caisse
d’épargne nationale autonome dénommée « CAISSE GENERALE D’EPARGNE DU
CONGO », CADECO, en sigle.

L’ordonnance-loi n°78-182 du 05 mai 1978, a fait accéder la CADEZA à la pleine capacité


bancaire et l’avait placée sous l’entreprise de la loi bancaire.

De ce fait, la CADEZA avait un caractère hybride : elle est à la fois une caisse d’épargne et
une banque et par conséquent, elle est au centre de gravité avec une vocation économique et
sociale.

En date du 17 Mai 1997, la CADEZA redevient alors CADECO, la caisse générale


d’épargne du Congo. Elle est placée sous tutelle du ministère du Portefeuille et des finances
pour son caractère technique, elle jouit de la garantie de l’Etat congolais sur les dépôts des
épargnants.
11

La CADECO est membre effectif de l’institut international des caisses d’Épargne depuis le 1 er
septembre 1975. Elle est représentée sur tout le territoire national avec 76 sièges.
Actuellement le nombre de sièges atteint plus de 95, à travers tout le Territoire national de la
RDC.

II.2. NATURE JURIDIQUE


La CADECO est une entreprise à caractère financier dotée d’une personnalité juridique
autonome. Elle est régie par les dispositions de l’ordonnance loi n°78-002 de janvier 1978
portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques du droit congolais. Le
patrimoine de la CADECO est constitué de tous les biens et obligations qui sont reconnus par
l’ordonnance précitée. La CADECO est soumise aux lois et usages applicables aux banques et
institutions financières.

II.3. OBJECTIF DE LA CADECO


Promouvoir l’épargne en RDC

Collecter l’Epargne des personnes physiques ou morales en encourageant les dépôts libres.

Octroyer les crédits ;

Effectuer toutes les opérations financières, bancaires ou commerciales autorisée par la


législation en vigueur.

II.4. OBJET SOCIAL DE LA CADECO


La CADECO fonctionne sous la tutelle administrative du ministère du portefeuille et la tutelle
technique du Ministère des Finances. Elle est identifiée au numéro national (01k6500-N73607
A). Signalons que c’est à partir de l’article 4 de la loi n°78-182 du 05 mai 1978 que la
CADECO accède à la pleine capacité bancaire ; elle a à cet effet un caractère hybride, à savoir
:

Une caisse d’épargne unique de l’état ;

Une banque populaire (banque de famille).

En vertu de ses statuts, la CADECO est à la fois au centre de gravité avec une triple mission
notamment : l’économie, le social et l’éducation pour ainsi dire :

Collecter l’épargne des personnes physiques et morales et d’encourager l’épargne au sein de


la population ;
12

Assurer la promotion de l’épargne sur toute l’étendue du territoire national.

Drainer les fonds collectés vers le financement du développement social et économique par
l’octroi du prêt et crédit aux différents secteurs notamment pour le financement de l’habitat,
octroi du crédit aux petites et moyennes entreprises,

·Effectuer toutes les opérations bancaires généralement reconnues aux banques commerciales.
Assister les régies financières dans la mobilisation des recettes,

Collaborer avec des organismes pour la domiciliation des salaires de leurs agents.

II.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE


Etant donné que la CADECO reste une caisse d’épargne la plus ancienne de notre pays, il est
normal que sa direction générale soit installée à la capitale précisément sur l’Avenue
CADECO N° 38, Kinshasa/Gombe.

En Province du Nord-Kivu, nous nous limitons à la Succursale de Goma qui est située sur le
N° 15 de la Rue Touristique, quartier les Volcans, Commune de Goma, en ville de Goma.

II.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE


II.4.1. ORGANIGRAMME
13

DIRECTION GENERALE

SECRETARIAT,
ADMINISTRATION ET
SERVICES GENERAUX

SERVICE SERVICE SERVICES


SERVICE SERVICE GENERAUX
COMPTABILITE CREDIT COMMERCIAL INFORMATIQUE

CAISSE COMPTE
PRINCIPALE EPARGNE

CAISSE CAISSE SENTINELLE


RECETTES REMBOURSEMENT COMPTE
BANCAIRE
ATELIER DE
COMPTAGE

II.4.2. FONCTIONNEMENT
La CADECO fonctionne à l’aide des organes suivants :

Le Conseil d’Administration : il est constitué d’un Président, un vice-Président et des


membres qui sont appelés Administrateurs ainsi que du Directeur Général. Ils sont tous
nommés et relevés de leurs fonctions par ordonnance présidentielle. Le CA est chargé de la
conception des politiques générales de l’entreprise et de l’adoption du Budget de celle-ci.

La Direction Générale : Elle est dirigée par un Directeur Général, assisté d’un Directeur
Général Adjoint et des Directeurs transversaux (Administration et Ressources humaines,
Technique, Finance, Crédit, Audit interne, Informatique...). Organe d’exécution, la Direction
Générale est chargée de la mise en œuvre des politiques générales de l’institution et de
l’exécution de son Budget. Notons que le Directeur Général nomme et relève de leurs
fonctions tous les membres du personnel de la CADECO à travers toute l’étendue de la
14

République. Actuellement, le Directeur Général de la CADECO s’appelle Honorable


MBAMBU MUGHOLE Juliette.

Les Directions Provinciales : Dirigées par les Directeurs Provinciaux qui sont d’office des
Chefs de Succursales, les Directions Provinciales représentent, chacune la Direction Générale
dans son rayon d’action. Elles sont le prolongement de la Direction Générale dans les
provinces. Une Direction Provinciale peut superviser autant de succursales, autant de
Guichets, autant d’Aubettes et autant de Bureaux. En province du Nord-Kivu, la CADECO
est présente dans toutes les trois villes et dans Cinq Territoires de sept Territoires qui
constituent la Province.

Actuellement, le Directeur Provinciale de la CADECO Nord-Kivu s’appelle KATEMBO


ISEVULAMBIRE Isaac. Il est en même temps le Coordonnateur de la CADECO en
Province de l’Ituri.

LES SERVICES DE LA CADECO A L’ANTENNE PROVINCIALE DE GOMA.


A. Le service de Secrétariat

Le secrétariat joue le rôle de la gestion des courriers entrant (accusé de réception, enregistre
les différents courriers pour les présenter au directeur afin d’y mettre des annotations ;

Il se charge aussi de la correspondance des courriers sortis vers leurs destinations ;


orientations des visiteurs et des mouvements du personnel (permutation, affectation, transfert
d’argent, bons de soins)…

B. Le service de Crédit

C’est dans ce service où se font toutes opérations d’octroi des crédits aux clients avec
un taux d’intérêt fixé par le chef de finance et leurs paiements.

Il est chargé de la gestion du crédit conformément aux politiques et procédures


définies par la CADECO en matière de crédits. Ce service a pour taches de :

Recevoir et analyser les demandes de crédit,

Accorder des crédits sur base du critère fixé par la politique de crédit après délibération de la
commission des crédits.

La CADECO octroie les types de crédit suivant : o Prêt personnel o Découvert en compte ou
facilité de caisse et Avance sur salaire ou avance en compte
15

C. Service de Comptabilité

Il est dirigé par un chef de service « Le comptable » et est en collaboration directe


avec les responsables du service crédit. Il gère les 3 caisses qui sont :

a) La caisse des recettes : elle est chargée de recevoir tous les fonds qui vont être
encaisser, elle fait partie du service de la comptabilité et est responsable de l’atelier de
comptage qui constitue une seconde main pour la vérification des fonds à l’entré dans
la Banque.

Documents utilisés à la caisse recette

Le chiffrier, c’est un document tenu par la caissière, il est subdivisé en deux parties dont l’une
pour les versements et l’autre pour les remboursements ; la caissière doit réserver un chiffrier
pour les dollars et l’autre pour les francs congolais.

Model 604 : c’est un document utilisé à la caisse et qui comporte les encaissements et les
décaissements pour dégager le solde journalier.

b) Atelier de comptage : il est chargé de faire le bizutage, le comptage et la vérification des


billets ; détecter les vrais, mauvais et faux billets pour faciliter la transaction des fonds.

Trois documents sont utilisés dans l’atelier de comptage

Le billetage : est un procédé qui consiste à détailler et mettre ensemble les billets selon les
catégories et en donner la somme d’argent que le client vient déposer à la banque ; le client y
mentionne le nombre des billets qu’il multiplie par nombre des coupures.

L’étiquette des coupures : c’est un document mis sur un paquet pour attester la vérification
des billets.

Les registres des opérations : deux cahiers servent de registres de coupures dont l’un
enregistre tout mouvement d’entrée et l’autre enregistre les mouvements de sorties.

La caisse des remboursements : elle est chargée de toutes les sorties des fonds à la
CADECO, secondée aussi par l’atelier de comptage pour le ravitaillement des fonds à la
banque centrale sous la supervision du comptable.
16

Documents utilises à la comptabilité

Ticket comptable crédit : c’est un document utilisé lorsqu’il y a entrée et sortie dans la caisse
quand il s’agit d’une opération sans espèce ;

Le débit : il est utilisé lorsqu’on prend l’argent à la Banque pour approvisionner la caisse ;

Le titre de recette : c’est une pièce justificative de toutes les entrées et sorties dans la caisse

Le titre de paiement : c’est une pièce utilisée pour justifier toutes entrées et sorties fonds dans
la caisse comme pour l’achat des consommables.

TAE : c’est un document établit quand il s’agit d’un transfert, il est utilisé à la place du titre
de recette.

TAP : c’est un document établit lors d’un transfert comme pour le cas du TAE, mais
seulement qu’il est établi lors d’un paiement, il est utilisé à la place du titre de paiement.

La note de frais : c’est une pièce qu’on présente à la caisse comme preuve lors de la sortie de
l’argent sans facture ;

Le journal : c’est un document ténu par le comptable où sont enregistré toutes opérations
effectuées en entrée comme en sortie au cours du mois.

D. Le service commercial
Il est chargé de vendre l’image de l’entreprise. C’est un service qui s’occupe des dépôts
et retraits d’argent des personnes physiques ou morale. Ce service est responsable du compte
bancaire et épargne.

Le compte bancaire : deux séries sont utilisées dans ce compte ; la série A pour les
commerçants et salariés ; la série B pour les entreprises privées ou publiques telle que la
DGDA, DGI, DGRAD, OGEFREM, FPI, FONER, COMMUNE DE GOMA, COMMUNE
DE KARISIMBI, MAIRIE DE GOMA, EAD/PROVINCE, SONAS, ECT.

Le compte bancaire est subdivisé en compte courant (pour les entreprises, institutions
publiques, les commerçants) et le compte chèque pour les particuliers.

Le compte épargne : il est celui où les clients utilisent le livret d’épargne pour passer leurs
opérations à la CADECO SAU.
17

E. Le service informatique

Le service informatique veille à la protection des données de l’entreprise, souvent


cruciales à son bon fonctionnement.

QUELQUES REALISATIONS DE LA CADECO

La CADECO a financé la réalisation de plusieurs grands projets dont notamment : les


barrages de la Congolaise électricité (COLECTRI), devenue ensuite Société nationale
d'électricité (SNEL) ; les premB Biers avions de la compagnie d’aviation Air Congo ; la
construction des hôtels de ville dans les chefs-lieux des provinces, la réhabilitation de certains
axes routiers de la voirie urbaine de la ville de Goma à travers le FONER ainsi que le
financement de certains projets menés par le Gouvernement Provincial du Nord Kivu.

II.5. MISSION DE LA CADECO


Une mission étant l’expression de but de l’existence d’une entreprise, la mission poursuivie
par la CADECO, jusqu’à très récemment, s’énonce comme suit :

« Orienter la population à savoir utiliser judicieusement des revenus tout en renforçant la


liberté et la responsabilité individuelle et permettre au travailleur qui épargne ou tout autre
individu à pouvoir relever harmonieusement le niveau de sa vie », car l’épargne est le centre
de la croissance économique. Ainsi, la CADECO se veut une institution bancaire qui appuie
l’économie congolaise grâce à l’épargne.

II.6. RESSOURCES DE LA CADECO


Ressources humaines

La CADECO est composé du staff du personnel qui comprend 20 hommes, 10 femmes et 7


policiers qui s’occupent de la sécurité.

Ressources Matérielles

La CADECO possède comme ressources matériels un bâtiment en dur dans lequel se


déroulent toutes ses opérations, deux voitures TOYOTA pour le déplacement et le transport
de ses agents.

Ressources financières

Le finance de la CADECO provient de :


18

Versement en compte des personnes physiques ou morales ;

Collecte des recettes publiques provinciales et nationales ; - Des opérations


effectuées par ses différents guichets.

II.7. PERSPECTIVES D’AVENIR


Demeure la plus grande caisse d’épargne au service de la Nation Congolaise à travers
ses guichets disséminés sur l’étendue du territoire National.19

19 Archives de la CADECO Goma.


19

CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE


SECTION I : LA BANQUE OU INSTITUTION BANCAIRE
1. DEFINITION
La définition de la « Banque » diffère selon le type d’approche adopté pour décrire cette
institution et ses activités mais aussi d’un auteur à l’autre.

Selon L’ethnologie

Le terme banque dérive du mot italien « banco » qui désigne/signifie table. Cela en référence
à celui qui était banquier « un homme qui était assis derrière une table en changeant la
monnaie »20

La loi n° 72-004 du 14/01/1972 donne la définition de la banque. Sont considérées comme


banques, « les entreprises qui font profession habituelle de recevoir du public, sous formes
des dépôts ou des crédits ou autrement des fonds qu’elles emploient pour leurs propres
comptes en opération d’escompte ou en opération de crédit ».

Définition de la banque selon l’approche théorique

Selon l’approche classique de Gurely et Shaw « la banque est définie comme un intermédiaire
financier et monétaire. L’activité principale de la banque est d’être un intermédiaire entre les
agents à excédent de ressources et les agents à déficit de financement21 »

Définition de la banque selon l’approche professionnelle

Cette approche reconnait la diversité de l’activité bancaire. La banque est considérée comme
une entreprise comme les autres entreprises, elle a un statut juridique, un mode d’organisation
et de fonctionnement, un système de pilotage et une stratégie. Mais à la différence des autres
entreprises, la banque crée de la monnaie, d’où sa spécificité.22

Selon le thésaurus du gouvernement Québécois : Une institution financière c’est une Entité
qui s'occupe principalement d'affaires d'argent et qui offre généralement à ses clients des

20AMANI MUKANIRWA, Cours de Comptabilité bancaire, inédit, G3 ISC-Kiwanja 2022-2023 ;


21
BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin d’étude, traitant sur « L’impact des nouvelles
technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (agence « 034 » de Tizi-Ouzou) » Promotion :
2015-2016

22 IDEM
20

services financiers, par exemple une banque, une caisse d'épargne et de crédit, une société de
financement, une société de fiducie, une compagnie d'assurance, une maison de courtage de
valeurs, une société de crédit-bail, ou encore un investisseur institutionnel23.
DUPOY C. 1981. Quant à lui, dit que les banques sont des entreprises et établissements qui
font profession habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôt et ou autrement des
fonds qu'ils emploient pour leurs propres comptes en opérations d'escompte, en opérations de
crédits ou en opération financières24
2. ROLES DE LA BANQUE
La banque joue le rôle d’intermédiaire entre les détenteurs et les demandeurs de capitaux et
assurer à ses clients certains services25

D’une façon moins précise, mais plus vaste on peut dire que le rôle des banques consiste à
prêter, faire fructifier les capitaux qui leur sont confiés comme leurs capitaux propres et qu’au
surplus elles jouent le rôle d’intermédiaires entre les détenteurs de capitaux et demandeurs des
capitaux et les personnes qui ont besoin de fonds. Le rôle de la banque consiste à collecter les
capitaux disponibles pour son propre compte et les utiliser sous sa responsabilité à des
opérations de crédit.26

a. Rôle d’intermédiaire financier

L’introduction de la monnaie a permis de faciliter les échanges et de limiter le nombre de


transactions nécessaires pour obtenir l’objet désiré. L’introduction de la monnaie simplifie
donc les échanges car elle permet d’avoir une unité de compte commune qui facilite la
formation du prix d’un bien, c’est-à-dire sa valeur.
L’activité bancaire est au cœur des services d’accompagnement de cette unité de compte. Elle
s’est logiquement développée avec l’essor du commerce au point de devenir indispensable
dans nos plus simples actes quotidiens.
La banque assure ainsi plusieurs missions, dont les principales sont :
 Recevoir les dépôts des clients (comptes courants et comptes d’épargne) ;

23 https://www.thesaurus.gouv.qc.ca consulté le 20 Aout 2023 ;


24 www.memoireonline.com%2F08%2F11%2F4709%2Fm_Analyse-de-la-structure-concurrentielle-et-
comparative-des-institutions-de-microfinance-face-au-syst1.html consulté le 20 AOUT 2023
25BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des nouvelles

technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD MAMMERIE de Tizi-
Ouzou) » Année académique 2015-2016
26 AMANI MUKANIRWA, Cours de Comptabilité bancaire, inédit, G3 ISC-Kiwanja
21

 Octroyer des crédits aux acteurs de la vie économique (particuliers, entreprises, associations
et collectivités publiques) ;
 Fournir des moyens de paiement (espèces, chèques, cartes bancaires, virements et
prélèvements)

Le banquier collecte les dépôts des détenteurs de capitaux et les utilise pour son propre
compte en opérations de prêts aux emprunteurs ultimes. De manière générale, l’activité des
banques consiste à s’endetter pour prêter. Ils transforment les caractéristiques intrinsèques des
actifs qu’ils acquièrent tant au niveau des échéances qu’au niveau des risques.27

La banque est donc un intermédiaire entre les déposants et les emprunteurs. Cette définition
concerne principalement la banque de dépôts appelée aussi banque commerciale, aux côtés de
laquelle on trouve la banque d’investissement ou d’affaires qui s’adresse principalement aux
grandes entreprises.28

Les contrats de dépôt, comme ceux de crédit, procurent au client une assurance de liquidité.
Le dépôt en banque est un actif parfaitement liquide. Divisible en unités de faible montant, il
est accepté par tous comme moyen de paiement. La banque associe généralement au contrat
de dépôt des modes de transfert avec la mise au point d’instruments de paiements
traditionnels comme le chèque ou le virement ou, encore plus modernes, avec les cartes de
paiements.29
b. L’intermédiation de marché
Elle consiste à réaliser des opérations spéculatives ou d’arbitrage sur les marchés financiers
ou de réaliser des montages financiers avec pour objectif de réaliser des plus-values.30
On distingue 3 grands types d’intermédiation de marché :
➤Le trading
- Opérations spéculatives sur les titres, les changes ou les taux ainsi que les instruments qui
leur sont dérivés.
– Opérations d’arbitrage sur les mêmes supports.

27 COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; 2ème édition ; Dov Ogien ; Dunod, Paris, 2008 P 9
28 https://www.lafinancepourtous.com/enseignants/mathematiques/fiches-d-education-
financiere/banque-et-intermediaires-financiers/ consulté le 22 septembre 2023
29 BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des nouvelles

technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD MAMMERIE de Tizi-
Ouzou) » Année académique 2015-2016
30 COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; Op cit, P11
22

➤Le market-making
La banque intervient sur les marchés en tant qu’animateur de marché. Elle affiche des cours à
l’achat et la vente d’instruments financiers. Elle exerce une activité de marché en assumant les
risques.
➤Le portage
La procédure de prise ferme lors d’une introduction d’actions en Bourse ou lors d’une
émission d’emprunt obligataire par un syndicat bancaire peut conduire la banque à conserver
les titres si elle n’arrive pas à les placer dans le public. Dans ces cas de figure, la banque
assume le portage de ces titres.
c. Rôle de Prestataire de services de paiement
Les prestataires de services d’investissement (PSI) peuvent être des établissements de crédit
(c’est-à-dire, pour simplifier, des banques) ou des entreprises d’investissement.
La prestation de services s’est développée dans la banque d’une part parce que les productions
jointes sont courantes, mais aussi parce que la clientèle apprécie de s’adresser à un seul
prestataire pour tout un ensemble de services. Les prestations de services comportent une
large gamme de produits destinés aux particuliers, comme aux entreprises : location de coffres
forts, conservations et gestion des valeurs mobilières, ingénierie financière, etc.

En résumé, nous pouvons dire que l’intermédiation financière trouve sa raison d’être grâce
aux imperfections des marchés financières notamment, des coûts de transactions élevés et
l’asymétrie de l’information et l’impossibilité de produire des actifs qui peuvent servir de
moyens de paiements pour renforcer la liquidité.31

d. Rôle de créatrice de la Monnaie

Avec l’émergence de la monnaie fiduciaire, les banquiers-orfèvres londoniens délivraient des


certificats-billets en contrepartie de l’or qu’ils recevaient en dépôt.
Tant que le montant des certificats-billets était strictement égal au stock d’or, la conversion
pouvait être garantie pour tous les détenteurs simultanément à un instant donné (1000 kg d’or
=1000 certificats)

31BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des nouvelles
technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD MAMMERIE de Tizi-
Ouzou) » Année académique 2015-2016
23

Les banquiers-orfèvres s’apercevant que leur stock d’or ne baissait jamais au-dessous d’un
certain seuil, ils commencèrent à accorder des crédits en émettent des billets contre une
simple reconnaissance de dette et non d’un dépôt d’or créant ainsi de la monnaie « ex nihilo ».
 Les Banques commerciales créent de la monnaie par :
- L’octroi de crédits aux ménages et entreprises ;
- L’achat de devises ;
- L’achat de valeurs du Trésor à > 2 ans.
 La Banque Centrale (BCE ou Banque de France) qui créé de la monnaie par :
- L’émission de billets dont elle détient le monopole ;
- Le refinancement des banques commerciales ;
- L’achat de devises et de titres à plus de 2 ans sur le marché financier.32
3. LES RESSOURCES DE LA BANQUE
Les ressources des banques de dépôts proviennent d’une part des capitaux propres et d’autres
part des capitaux empruntés au moment de leur création au moment de leur fonctionnement.33
1. Les Capitaux Propres
Parmi les capitaux propres on distingue les capitaux proprement dit et les réserves.
- Le capital : il est constitué par les fonds qui ont été versés ou engagés soit lors de la
création soit lors du fonctionnement de la Banque34.
- Les réserves : elles sont constituées par les prélèvements opérés sur des bénéfices
réalisées.
2. Le refinancement bancaire
On appelle refinancement l’opération qui consiste pour une banque commerciale à se procurer
de la monnaie banque centrale. Elle a lieu sur le marché interbancaire où se confrontent les
offres et les demandes et où se fixe le prix de l’argent au jour le jour. Le taux moyen du
marché interbancaire s’appelle EONIA (Euro Over Night Index Average).
3. La compensation interbancaire
Des milliers d’opérations interbancaires s’effectuent chaque jour. La compensation
interbancaire consiste à solder quotidiennement les dettes et créances réciproques des
établissements de crédit (système informatisé à la Banque de France).

32 32COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; Op cit, P20


33 AMANI MUKANIRWA Cours de comptabilité bancaire, Op cit
34 Idem
24

Après compensation, les banques se retrouvent excédentaires ou déficitaires. Le règlement se


fait en « monnaie Banque centrale » sous forme de billets ou d’avoir en compte courant
auprès de la Banque Centrale.
4. La liquidité bancaire
La liquidité bancaire se définit comme la somme des billets et de la monnaie centrale détenus
par les établissements de crédit.
Les banques ont besoin de liquidité pour plusieurs raisons :
- Demande de monnaie fiduciaire de la clientèle ;
- Achat de devises auprès de la Banque Centrale ;
- Règlement des dettes aux autres banques après compensation ;
- Exigences d’une liquidité minimale par les autorités.
La réglementation donne à la Banque centrale les moyens d’agir, directement ou
indirectement sur la quantité de monnaie en influant la liquidité bancaire.

4. TYPES DES BANQUES


Il existe de nombreux types de banques et d’institutions financières qui offrent des services
similaires. Comprendre comment les différentes banques sont structurées et comment elles
servent la communauté est essentiel pour vous aider à trouver la solution idéale pour vos
attentes et besoin.

A. Les banques centrales


La naissance de la Banque Centrale intervient dans un contexte de faillites bancaires.
C’est une institution chargée d’une mission d’intérêt public qui joue un rôle prééminent (« de
premier rang ») sur les autres banques considérées comme de « second rang ».
Elle détient le monopole de créer la base monétaire, forme ultime de monnaie.
Représentée autrefois par l’or, elle est constituée aujourd’hui par la « monnaie banque
centrale » :
- Les billets et ;
- La monnaie centrale.
La monnaie centrale correspond aux avoirs que les banques commerciales de « second rang »
détiennent sur des comptes auprès de la Banque Centrale. Celle-ci devient la « banque des
banques » et assure leur pérennité en devenant prêteur en dernier ressort.
La Banque Centrale détient également la responsabilité de la sécurité du système bancaire par
la maîtrise de la quantité de monnaie.
25

Le Parlement anglais autorisa dès 1694, la création d’une banque d’émission privée « The
Governor and Company of the Bank of England », qui pouvait recevoir des dépôts, émettre
des billets au porteur d’une valeur équivalent à un poids d’or fixe. Elle obtint le monopole
d’émission des billets pour l’Angleterre et le Pays de Galles en 1708.
Ainsi, à l’aube du XVIIIème siècle, la banque dispose déjà de l’ensemble des outils qu’elle utilise
actuellement : chèque, lettre de change, virement, escompte, change, arbitrage35

Cette banque est une organisation qui influence l’économie mondiale. Elle est responsable de
créer de l’argent.36
La banque centrale fixe également un taux d’intérêt pour l’économie. Le taux d’intérêt
directeur désigne le taux d’intérêt auquel les autres banques dépendent des emprunts de la
banque centrale. Ce taux d’intérêt affecte tous les autres taux d’intérêts, tels que les
hypothèques, les prêts à la consommation, etc.37
Elle a pour rôle principal l'émission des billets de banque. Outre cela, elle a aussi pour rôle de
règlementer et superviser les opérations des différentes banques, en veillant notamment à leur
solvabilité à l'égard des dépôts.
Raison pour laquelle elle est dite « Banque des banques ».
Elle a aussi pour rôle de superviser la production de monnaie par ces banques, et d'en réguler
l'usage par le biais des taux d'intérêt directeurs. La théorie économique y voit un moyen de
réguler la croissance, via l'incitation à l'épargne ou à la consommation, et d'agir sur
l'inflation.38
En RDC, la Banque accomplit toutes les missions de Banque Centrale, notamment :
- Assurer la stabilité interne et externe de la monnaie nationale.
- Détenir et gérer les réserves officielles de la République.
- Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de compensation et de paiement.
- Elaborer la réglementation et contrôler les Établissements de Crédit, les institutions
de Micro Finance et les autres intermédiaires financiers.
- Edicter les nonnes et règlements concernant les opérations sur les devises étrangères .

35 COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; 2ème édition ; Dov Ogien ; Dunod, Paris, 2008 P 6
36 https://ma-banque.ma/les-differents-types-de-banques/ consulté 23/09/2023
37 Idem
38 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de

l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK),
université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
26

 Participer à la négociation de tout accord international comportant des modalités de paiement


et en assurer l’exécution.
 Promouvoir le développement des marchés monétaires et des capitaux.

La Banque est seule habilitée, sur le territoire national, à émettre des billets et pièces de
monnaie ayant cours légal.

Les billets et les pièces de monnaie ayant cours légal sont libellés dans l’unité monétaire de la
République Démocratique du Congo, le Franc Congolais ou dans ses sous-unités.

La Banque peut, par avis publié en son nom dans le Journal Officiel de la République
Démocratique du Congo et dans d’autres publications de grande diffusion, déclarer que
certaines coupures ou pièces cessent d’avoir cours légal à partir d’une date déterminée.

La Banque reste tenue d’en assurer, dans un délai de trois ans, l’échange à ses guichets contre
d’autres coupures ou pièces ayant cours légal.

Par dérogation à l’article 658 du Livre III Titre XII du Code Civil Congolais, le droit de
revendication n’est pas applicable aux billets et pièces de monnaie ayant cours légal sur le
territoire de la République Démocratique du Congo, lorsque le possesseur est de bonne foi.

Afin d’atteindre ses objectifs et d’accomplir ses missions, la Banque peut :

 Intervenir sur les marchés des capitaux, notamment en achetant et en vendant ferme, en
prenant et en mettant en pension, en prêtant ou en empruntant des créances et des titres
négociables libellés en monnaies étrangères ou nationale, ainsi que des métaux précieux.
 Effectuer des opérations de crédit avec des Établissements de Crédit et d’autres
intervenants des marchés monétaires ou des capitaux sur la base d’une sûreté appropriée
pour les prêts.

La Banque peut, en outre, effectuer notamment les opérations suivantes :

 Emettre et racheter ses propres titres d’emprunts.


 Prendre en dépôt des titres et des métaux précieux, se charger de l’encaissement des titres
et intervenir pour compte d’autrui dans les opérations sur valeurs mobilières, autres
instruments financiers et métaux précieux.
27

 Effectuer des opérations de placement et de gestion financière de ses avoirs en monnaies


étrangères et en d’autres éléments de réserves externes.
 Obtenir du crédit à l’étranger et à cette fin consentir des garanties.39
B. Les banques commerciales

Les banques commerciales sont également appelées banques de détail ou de dépôts. Ce sont
les types de banques les plus connus. En effet, les banques commerciales sont des banques où
nous avons tous des comptes bancaires et des comptes d’épargne. Ces banques commerciales
ou de détail fournissent des services bancaires à leurs clients particuliers ou entreprises. Parmi
ces services bancaires, on peut citer :

- Fournir des comptes bancaires et tous les services qui y sont attachés, tels que la
fourniture de moyens de paiement (cartes bancaires, chéquiers, etc.)
- Différents crédits ou prêts
- Dépôt (compte d’épargne …)
Dans les banques commerciales, il existe différents types de banques :
Les banques traditionnelles, les banques en ligne, les banques mobiles ou les nouvelles
banques.
En outre, ces banques ne peuvent détenir dans des entreprises autres que les banques des
participations pour un montant ne dépassant pas 20% du capital de ces entreprises.40
On trouve également des banques de dépôts uniquement. Ces types de banques ne fournissent
aucun service autre que les dépôts.41
Tableau 1 : Les banques commerciales agréées en RDC inscrites par la BCC,
DÉNOMINA AUTORISATION DE SIÈGE AUTRES POINTS
TION FONCTIONNER SOCIAL D'EXPLOITATION

PROVINC POINTS
ES D'EXPLOITATION


Equity Banque -- Kinshasa Kinshasa Siège Social/Blvrd du
Commerciale 30 juin, Agence Gombe

39 https://www.bcc.cd/bcc/missions-de-la-banque-centrale-du-congo Consulté le 23/09/2023


40 AMANI MUKANIRWA Cours de Comptabilité Bancaire, Op cit;
41 https://ma-banque.ma/les-differents-types-de-banques/ consulté le 23/09/2023
28

du Congo SA / Royal, Agence Limete


(Equity 7ème Rue, Agence
BCDC) Victoire / Matonge,
Agence de Plazza
Village /limete 16ème
Rue, Agence Unikin
Sud-Kivu Agence de Bukavu
Kasai- Agence de Kananga
Central
Kongo Agence de Matadi
Central
Tshopo Agence de Kisangani
Kasai- Agence de Mbuji-Mayi
Oriental
Lualaba Agence de Fungurume,
Agence de Kolwezi
Ituri Agence de Bunia
Nord-Kivu Agence de Goma
Nord-Kivu Agence de Beni
Haut- Agence de
Katanga Lubumbashi, Agence
de Likasi
FirstBank  Ordonnance Présidentiell Kinshasa Kinshasa Agence de Socimat,
DRC SA e n° 94/035 du 06/04/1994 Agence de Kintambo,
Agence de Bandal,
Agence de Palais du
Peuple, Agence de
Bongolo, Agence de
Masina, Agence de
Aeroport, Agence de
Binza – Pigeon,
Agence de UPN,
Agence de Binza –
29

Delvaux, Agence de
Matete, Agence de
Ngiri-Ngiri
Haut- Agence de Lubumbashi
Katanga
Kongo Agence de Matadi,
Central Agence de Boma,
Agence de Moanda,
Agence de Mbanza-
Ngungu
Nord-Kivu Agence de Goma,
Agence de Butembo,
Agence de Beni
Sud-Kivu Agence de Bukavu
Citi 
Group Décret présidentiel Kinshasa Kinshasa Croisement des
Congo SA N°71/098 du 01/06/1971 Avenues Ngongo-
Lutete, Kinshasa-
Gombe

Standard Bank Ordonnance Présidentiell Kinshasa Kinshasa Avenue de la Mongala
Congo e n° 73/215 du 25/07/1973 No. 12, Kinshasa-
Gombe
Haut- Agence de Lubumbashi
Katanga
Rawbank  Décret Présidentiel Kinshasa Kinshasa 3487, Bld du 30 Juin,
N°40/2001 du 08/08/2001 Kinshasa-Gombe,
 Lettre Gouv. N° 02954 du Agence de Limete,
18/0/2001 Agence de Gombe
Kongo Agence de Matadi
Central
Haut- Agence de Lubumbashi
Katanga
Lualaba Agence de Kolwezi
Ecobank  Lettre Gouv.:/ Kinshasa Kinshasa 3642, Boulevard du 30
30

D.14/n°001317 du juin, Kinshasa-Gombe,


28/09/2007 Agence de Kintambo,
 Ordonnance Agence de Masina,
Présidentielle N°08/032 Mini Agence
du 01/04/2008

Trust  Décret Lubumba Kinshasa Agence Le Château,


Merchant Ban Présidentiel N°04/022 du shi Agence Ex NBK,
k (TMB) 15/03/2004 Agence Grand Hôtel
 Lettre Gouv. N° 03191 du Haut- Agence Moero-
12/12/2003 Katanga Lubumbashi, Agence
Kenya-Lubumbashi,
Agence de Likasi,
Agence de Kilwa
Lualaba Agence de Kolwezi,
Agence de Fungurume
Lomami Agence de Lomami

Afriland First Lettre Kinshasa Kinshasa 767 Boulevard du 30
Bank CD SA Gouv.:/ D.14/n°00297 du juin; Kinshasa-Gombe
03/03/2005
 Décret
Présidentiel N°05/032
du13/05/2005

Access 
Bank Lettre Kinshasa Kinshasa 70, Boulevard du 30
RDC Gouv.:/ D.14/n°00799 du Juin; Kinshasha-
07/06/2005 Gombe
 Décret
Présidentiel N°06/005-C
Nord Kivu Agence de Goma
du 15/02/2006

Solidaire  Lettre Kinshasa Kinshasa Avenue Du Marché


Banque SA Gouv.:/ D.14/n°01556 du
12/12/2005
31

 Décret
Présidentiel N°06/091 du
24/05/2006

Sofibanque SA Lettre Kinshasa Kinshasa 4258 Av. Kabasele


Gouv.:/ D.14/n°1137 du Tshamala(Ex
08/09/2006 Flambeau), Kinshasa
 Ordonnance
Présidentiel N°08/038 du
01/04/2008

CRDB 
Bank Lettre Lubumba Haut- 826, avenue Mama
DR Congo SA Gouv.D.120/n°000985 du shi Katanga Yemo, Immeuble
28 avril 2023 HYPNOSE

Bank 
Of Lettre Gouv.:/ Kinshasa Kinshasa 22, AV. des Aviateurs ;
Africa RDC D.14/n°001456 du Kinshasa-Gombe
SA (BOA) 12/11/2008
 Ordonnance Présidentiel
N°09/016 du 23/04/2009

United 
Bank Lettre Gouv.:/ Kinshasa Kinshasa 144B Boulevard du 30
For Africa D.14/n°000170 du Juin; Kinshasa-Gombe
DRC SA 06/03/2009
(UBA)  Ordonnance Présidentiel
N°10/037 du 23/05/2010

BGFibank  Lettre Gouv./D. 14/n° Kinshasa Kinshasa Blvd du 30 Juin,


000428 du 05 mars 2010 Kinshasa-Gomb
 Ordonnance Présidentiel
n° 10/036 du 28 mai 2010

Sources : Site officiel de la Banque centre du Congo42

42https://www.bcc.cd/surveillance-des-intermediaires-financiers/intermediaires-financiers-
assujettis/etablissements-de-credit/banques-agreees
32

C. Les banques d’affaires

Les Banques d’affaires sont celles dont l’activité principale est outre l’octroi des crédits, la
prise et la gestion des participations dans des affaires existants ou en formation.43

Les banques d’affaires sont engagées dans le financement des entreprises. Elles
accompagnent les grandes entreprises en fournissant divers services bancaires tels que des
conseils stratégiques et financiers. Ce type de banques accompagne également les entreprises
dans des projets de fusions-acquisitions.44
D. Les banques d’investissement

Une banque d'investissement est une banque, ou une division de la banque, qui rassemble
l'ensemble des activités de conseil, d'intermédiation et d'exécution ayant trait aux opérations
dites de haut de bilan de grands clients corporate.45

Les banques d’investissement opèrent sur les marchés financiers. Ces banques achètent et
vendent des actions en permanence, des obligations ou des produits dérivés sur le marché
financier. Elles peuvent également prendre en charge les activités de financement des sociétés
nouvellement cotées ou gérer les opérations de change.46

43 AMANI MUKANIRWA Cours de comptabilité bancaire, Op cit


44 https://ma-banque.ma/les-differents-types-de-banques/ consulté le 23/09/2023
45 https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_d'investissement consulté le 23 septembre 2023
46 https://ma-banque.ma/les-differents-types-de-banques/ consulté le 23/09/2023
33

Section II. IMPACT DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA


COMMUNICATION DANS LE SECTEUR BANCAIRE
Le cadre bancaire a subi de nombreuses transformations entraînées par les divers
changements tant au niveau de l'environnement socio-économique qu'au niveau des habitudes
de consommation. L'influence des Technologies de l'Information et de la Communication et
en particulier des réseaux dans le secteur bancaire se manifeste depuis les années 1970. Ces
TIC ont entraîné une double évolution au sein des banques. Elles ont été un support logistique
au traitement interne des informations et au développement des relations dans la profession au
sein des réseaux interbancaires d'une part. D'autre part, elles se sont constituées comme le
moyen excellent d'accès aux marchés de capitaux et elles ont facilité la création de marchés
électroniques globaux. Cette partie sera consacrée aux études qui ont touché si bien
l'organisation, le fonctionnement, les activités, les performances et les résultats des banques47

1. LES TIC : UNE NECESSITE POUR LA RENTABILITE DES BANQUES


La performance des banques a suscité l'importance et l'engouement sur les canaux
électroniques de distribution et de communication dans le secteur bancaire. Très peu d'études
semblent avoir tenté de connaître les impacts réels du degré d'intégration de ces canaux sur la
performance de la banque. Nous allons chercher à comprendre dans quelle mesure le degré
d'adoption des TIC influence certaines dimensions perceptuelles de la performance
organisationnelle des banques. Ainsi, l'internet banking est un terme qui englobe le processus
par lequel un consommateur peut gérer ses transactions bancaires électroniquement sans être
obligé de visiter une agence physique. Pour cela, le travail est élaboré sur la performance
organisationnelle et la performance commerciales des banques.48

A. L'impact des TIC sur la stratégie de la banque et le fonctionnement et le


processus d'affaire

Les innovations technologiques permettent de remplacer les organisations à structures


hiérarchiques dont le management est dominé par une relation de contrôle, par des
organisations horizontales œuvrant dans un environnement plus favorable au changement.
L'entreprise bancaire devient un lieu de socialisation et d'intégration de l'individu qui va au-

47 https://www.memoireonline.com/09/19/10946/mImpact-des-technologies-de-l-information-et-de-la-
communication-dans-le-secteur-bancaire-camerounais21.html Consulté le 21 Septembre 2023
48 IDEM
34

delà de la simple relation contractuelle. Les TIC vont influencer la stratégie de la banque, le
fonctionnement et le processus d'affaire.49

B. L'impact des TIC sur le fonctionnement et le processus d'affaire

Concernant l'impact des TIC sur la gestion des opérations, la banque électronique apparaît
comme une technologie perturbatrice, dans la mesure où son adoption va avoir des
implications sérieuses sur les méthodes et les processus de production des services de la
banque (Deise, Nowikow, King et Wright, 2000). Dans la mesure où la banque électronique
est une pratique d'affaires innovante, son adoption signifie une profonde remise en question
des processus d'affaires et de la structure interne de l'organisation, allant au-delà d'une simple
mise à niveau technologique. À titre d'exemple, l'amélioration des canaux de distribution
requière des changements fondamentaux dans l'exécution des processus existants. Ainsi, les
nouveaux processus ne sont pas différents des anciens, mais ils représentent une nouvelle
façon de faire les choses. Negro (2000) souligne que l'introduction les TIC au sein des
institutions financières conduit à l'acceptation de repenser fondamentalement la gestion de
relation avec les clients dans son ensemble27. En pratique, cela va réclamer des efforts
importants de la part des personnels concernés qui vont devoir exercer leurs métiers
différemment en passant d'une « logique produit » à une « logique client ». Pour ce faire, ils
doivent accepter d'être polyvalents afin de repositionner de façon significative leurs savoirs et
leurs savoir-faire. Cela va donc entraîner l'acquisition, la transformation et l'exploitation de
l'information pour une meilleure gestion de la relation avec les clients.

A ce titre, une bonne agence bancaire, basée sur les nouvelles technologies, est une agence
apprenante, c'est-à-dire une agence organisée de telle sorte que les compétences de tous et de
chacun puissent évoluer d'une façon individuelle et collective.50

2. LA MONETIQUE
La monétique désigne l'ensemble des traitements électroniques, informatiques et télématiques
nécessaires à la gestion es transactions monétaires et de transferts de fond monétaires.

49 https://www.memoireonline.com/09/19/10946/mImpact-des-technologies-de-l-information-et-de-la-
communication-dans-le-secteur-bancaire-camerounais21.html Consulté le 21 Septembre 2023
50 IDEM
35

Dans un premier temps, la monétique a renforcé l'utilité de la monnaie scripturale et a permis


la gestion dématérialisée des chèques et a rendue possible, grâce aux virements électroniques,
la banque à distance. Elle est à l’origine de l'essor des cartes de paiement (carte bancaire de
crédit et de débit).

Dans un second temps, la monétique a créé la monnaie électronique qui n'est plus rattachée à
aucun compte de banque ou de commerçant. Elle existe par une information codée
représentant une somme d'argent utilisé pour le règlement de sommes peu importantes.

La monétique fait partie du domaine des Transactions Electroniques Sécurisées (TES).51

A. La gestion des flux


La gestion des flux dans le domaine de la monétique n'est possible qu'à la condition que les
différents acteurs (émetteur, porteur, accepteur, acquéreur) adhérent sans réserve aux
multiples contraintes imposées par les systèmes de transfert des informations proposées par
les établissements financiers.

Le typage des informations obéit à des règles très strictes et normalisées au niveau
international. Ces flux doivent s'accompagner d'une quasi inviolabilité de leur contenu. Ainsi,
un cryptage fort est mis en place à toutes les étapes de transfert des informations.

On distingue trois catégories de flux. Similairement à ceux présents sur la toile (Intranet,
Internet et Extranet), la gestion des flux sera différente quant à sa gestion et son contenu,
selon qu'il circule au sein même de l'établissement financier, entre les différents
établissements financiers ou en direction des tierces parties ou des clients.

Le souci principal lié à la gestion des flux consiste à faire en sorte que seules les informations
« nécessaires » à la cible concernée (collaborateur, tiers, client, agent de changes, etc.) soient
mises à disposition.

Au sein même de l'établissement financier, ne seront accessibles aux collaborateurs que les
informations dont ils ont la charge de gestion opérationnelle.

51 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK),
université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
36

B. La carte de paiement
La carte de paiement est un moyen de paiement présenté sous forme de carte plastique,
équipée d'une bande magnétique et/ou d'une puce électronique. Comme type de cartes de
paiement, nous avons :

- La carte de débit : c'est une carte de paiement qui permet différentes options de gestion
au choix du porteur : débit immédiat, différé, paiement ou retrait simple en DAB, à
utilisation nationale ou internationale, etc.
- La carte de crédit : parfois privative, elle offre des services proches de ceux de la carte
bancaire : paiement sur terminaux en magasin, retrait simple dans des GAB, etc.
- Les porte monnaies électroniques (PME) : ces sont des cartes de paiement pré chargées
à puce d'un format proche de celui d'une carte téléphonique et réservées aux petites
dépenses. Les PME se réduisent parfois à une simple puce électronique intégrée au
téléphone portable.

C. Guichet Automatique Bancaire (GAB)


Un guichet automatique bancaire (GAB) (en anglais ATM pour Automated Teller Machine)
est un appareil électronique et électromécanique permettant aux clients d'effectuer différentes
transactions bancaires en libre-service. Différents modèles de GAB permettent de faire des
retraits, acceptent des dépôts en liquide ou par chèque, ordonnent des transferts de fonds,
impriment des mises à jour de carnets, augmentent le montant d'une carte d'appel
téléphonique, vendent des timbres - poste et permettent même de régler certaines factures.
Le GAB est une extension du DAB (Distributeur Automatique de Billets), qui est un GAB
simplifié ne permettant que les retraits.
D. Terminal de Paiement Electronique
Le terminal de paiement électronique, plus souvent appelé TPE, est un appareil électronique
permettant d'enregistrer une transaction sécurisée de diverse nature (bancaire, santé, fidélité,
etc.) en dialoguant avec d'une part une carte bancaire, un PME ou un téléphone mobile et
d'autre part un serveur d'autorisation (soit par intermittence, soit systématiquement pour les
cartes à autorisation systématique).
Pour utiliser un TPE, un commerçant doit passer un contrat avec sa banque par lequel sont
fixés un montant maximal de transaction au-dessus duquel une autorisation est obligatoire,
ainsi que le montant que la banque prélèvera comme commission sur chaque paiement
37

effectué. Le TPE peut être autonome ou intégré dans un appareil plus complexe, comme un
automate

SECTION III. LITTERATURES EMPIRIQUES


1. BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin d’étude, traitant sur
« L’impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA
(agence « 034 » de Tizi-Ouzou) » Promotion : 2015-2016
Dans leur travail ils cherchent à démontrer le rôle des nouvelles technologies dans
l’activité bancaire, sa problématique vise à étudier l’impact des nouvelles technologies sur
l’activité des banques » ?
Garce à la technique documentaire et questionnaire d’enquête, il trouve que les NTIC,
jouent un rôle croissant dans l’évolution des métiers bancaires, elles ne se limitent plus à
accompagner le changement, elles en deviennent le
Moteur. Les NTIC, font évoluer les bases de la concurrence entre les banques de réseau,
les banques virtuelles et les acteurs non bancaires, mais également les métiers bancaires.52
2. MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la
clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU)
2007-2008
Dans travail il s’est assigné la tâche la mesure des enjeux des NTIC dans la gestion de la
clientèle d'une banque
En utilisant la méthode descriptive, la technique documentaire et interview, il parvenu à
conclure que le recours aux NITC pour les banques congolaises est une nécessité dans un
monde en perpétuelle mutation pour une meilleure gestion de la relation client car ce
dernier est aujourd'hui plus instruit, informé et avisé.53

52BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des
nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA Année 2015-2016
53 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la
RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
38

3. MOHAMED DIALLO : master 2, contribution des TIC (technologie de l’Information) à


l’amélioration du Niveau de Bancarisation au Sénégal : cas du Mobil Banking ; université
Cheik Anta Diop de DAKAR, 2012
Dans son travail il cherche à déterminer les facteurs explicatifs de la sous bancarisation et
identifier, à travers les TIC, des solutions permettant la réduction de la faible
bancarisation au Sénégal.
Après ses recherches et analyses, il conclut que le mobile banking peut être un levier
puissant pour le développement du secteur financier au Sénégal si cette convergence de
secteurs (finance et télécommunications) est bien réglementée
5. Pr. MED ACHRAF NAFZAOUI, Dr Abdellah SEBBAR et Dr Abdelaziz BERDI ; ils
ont par de « Analyse des impacts de l’utilisation des Technologies d’Information et de
Communication (TIC) sur les conditions de travail dans l’organisation » « Cas du secteur
bancaire marocain » en Novembre 2018 ;
En utilisant les techniques d’interview et de question ils ont constaté qu’à 60% les
résultats de leur recherche confirment que l’utilisation des TIC s’accompagne d’une
destruction des relations sociales dans la banque, à 55,3% les résultats de leur recherche
confirment que l’utilisation des TIC s’accompagne de dysfonctionnements informatiques.
Source de stress et de gêne des RH au travail dans la banque.
39

CHAPITRE TROISIEME: ANALYSE DES DONNEES ET


DISCUSSION DES RESULTATS;
Dans ce chapitre, nous allons devoir présenter les données que nous avons récolté sur terrain
par rapport à notre sujet.

Il comprend les considérations méthodologiques, présentation et analyse des données et


interprétation des résultats.

III.1. CADRE METHODOLOGIQUE


Il s’agit ici de montrer par quelles méthodes et techniques nous sommes parvenus à collecter
les données constituant ce travail.

Dans ce présent travail nous avons utilisé la méthode analytique qui nous a permis
d’analyser et d’expliquer les données liées à l’utilisation du système gestion des opérations
bancaires (logiciel informatique) de la CADECO et La Méthode statistique qui nous a
permis de présenter les données et les résultats analysés sous formes des tableaux.

III.1.1. Technique de collecte des données


Les techniques de collecte des informations utilisées dans ce présent travail sont :

 Technique de questionnaire d’enquête : nous a permis de recueillir les informations à


travers un questionnaire.
 Technique documentaire : qui nous a été dans la fouille des documents des meuniers et
certains travaux de nos prédécesseurs.
 Technique d’interview : nous a permis récolter es données nécessaires à ce travail par
des entretiens que nous avons eu avec le personnel de la CADECO et les clients.

III.1.2. Population et Echantillon d’étude


Pour H. CHAUCHAT, la population est l’ensemble des individus auxquels s’applique
l’étude. Les limites de cette population et ses caractéristiques sont définies en fonction des
objets de l’enquête.54

Notre population d’étude est principalement composée des clients de la CADECO ;


ces derniers étant dispersés et nombreux. Il a été nécessaire de déterminer l’échantillon sous
condition de vérifier nos hypothèses.

54 Hélène CHAUCHAT enquête en psychologie, PUF, paris, 1985


40

Notre échantillon était de 72 clients qui ont répondu aux questions grâce au
questionnaire d’enquête et un responsable du service commercial de la CADECO qui a
répondu au nom de tous les agents de l’entreprise.

III.1.3. Technique d’analyse des données


Pour récolter nos données, nous avons utilisé l’outil de collecte GOOGLE FORMS,
ce dernier ne travaille qu’en ligne et accessible même aux gens qui sont à distance.

III.2. Présentation des Résultats


1. Résultat de l’entretien avec le Responsable du Service commercial de la CADECO

Question N°1. Quel Système de gestion des opérations bancaires utilisez-vous à la


CADECO,

Réponse : BANK ACCOUNT MANAGER :

Question N°2 : Comment critiquez-vous ce système ?

Réponse : Ce système est un bon système pour nos opérations locales mais présente certaines
insuffisances par rapport à la gestion de certains services et interconnexion avec les autres
sièges.

Question N°3 : A Quelle fréquence pensez-vous que ce système rend un grand service
aux clients ?
Réponse : Le service que le système rend aux clients est encore moyen, c’est n’est ni élevé ni
bas ;
Question N°4 : Quelles sont les difficultés et défis liés à l’utilisation du système bancaire
informatisé ?
Réponse : L’instabilité de la connexion internet et intranet cause préjudice à nos services et
nous rend de fois incapable de travailler.
Question N°5 : Quels sont les services qui utilisent plus ce système et pour quelles
activités ?

Réponse : Ce système est beaucoup plus utilisé à la comptabilité (pour rédaction des rapports
et définition du résultat de la Banque) et au service commercial (pour déterminer
la balance périodique du client, actualisation de solde exacte des clients et sortir
les relevés pour les clients)
41

Question N°6 : Quelles sont vos suggestions par rapport à l’utilisation du système
bancaire informatisé afin de continuer à satisfaire les clients ?

Réponses :

- Développer plus des logiciels de gestion capable de gérer une base des données
- Avoir un fournisseur de la connexion internet stable.
42

2. RESULTAT DE L’ENQUETE AVEC LES CLIENTS DE LA CADECO


1. Catégorisation de l’échantillon selon de genre

Tableau N°02 : Présentation des enquêtés selon le genre. (Q. Vous êtes de quel genre ?)

Genre Effectif %
Masculin 58 80,6
Féminin 14 19,4
Total 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
Commentaire : A travers ce tableau, nous constatons que 80,6% de nos enquêtés sont de sexe
masculin contre 19,4 % de sexe féminin.
Tableau N°3 : Présentation des enquêtés selon l’Age (Q. Quelle est votre tranche d’âge ?)

Réponses Effectif %
Moins de 25 % 2 2,8
25 à 35 ans 48 66,7
36 à 45 ans 18 25
46 à 50 ans 0 0
Plus de 50 ans 4 5,6
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Les données de ce tableau montrent que 66,7 % de nos enquêtés sont dans la
tranche d’âge de 25 à 35 ans, contre 25% de la tranche d’âge de 35 à 45 ans et 4 % de la
tranche d’âge de plus de 50 ans.

Tableau N° 04 : Ancienneté de nos enquêtés comme clients de la CADECO

Réponses Effectif %
Moins de 3 ans 36 50
3 à 5 ans 28 38,9
6 à 10 ans 6 8,3
Plus de 10 ans 2 2,8
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
43

Commentaire : Partant du tableau N°04, il est constaté que la moitié de nos enquêtés soit
50% a moins de 3 ans d’ancienneté dans la CADECO, contre 38,9% qui est entre 3 à 5 ans,
8,3 % qui est entre 6 à 10 ans et 2,8% qui a plus de 10 ans d’ancienneté.

Tableau N°5 : Les types des comptes ouverts par nos enquêtés à la CADECO

Réponses Effectif %
Compte Courant 32 44,4
Compte salaire 12 16,7
Compte Epargne 28 38,9
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : la lecture de ce tableau montre que 44,4% de nos enquêtés ont des comptes
courant à la CADECO contre 38,9% qui a de compte Epargne et 16,7% qui a de compte
salaire.

Tableau N°6 : concerne la question de savoir si l’enquêté a déjà bénéficié d’un service
du système informatisé de la CADECO ou non

Réponses Effectif %
OUI 22 30,6
NON 50 69,4
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Ce tableau nous montre que 69,4% de nos enquêtés n’ont jamais bénéficié de
service de ce système informatisé contre 30,6% qui en a déjà bénéficié.

Ceux qui en ont déjà bénéficié précise que c’est pour les services ci-après :

- Pour vérifier le solde d’une autre succursale


- Pour vérifier l’évolution de leurs dépôts pour qu’ils aient accès au crédit.
- Pour vérifier leurs soldes après qu’ils aient perdu leurs carnets
- Et les autres c’est pour obtenir leurs relevés de compte.

En ce qui concerne la question de savoir si le système informatisé les a permis


d’atteindre leurs objectifs ou pas.
44

Les 22 personnes qui ont affirmé avoir bénéficié de service du système de gestion informatisé
(cfr tableau N°6) affirment avoir atteint leurs objectifs grâce à ce dernier.

Tableau N°8 : Nécessité de ce système (Q. pensez-vous que le système bancaire informatisé
est nécessaire pour les clients de la CADECO ?)

Réponses Effectif %
OUI 64 88,9
NON 8 11,1
TOTAL 72 100
Sources : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : 88,9% de nos enquêtés pense que ce système informatisé est nécessaire alors
que 11,1% ne trouve aucune importance dans l’utilisation de ce système.

Ceux qui pensent que ce système est nécessaire donnent différentes raisons suivantes :

 Ça permet de réduire les erreurs


 Pour la Rapidité
 Pour la bonne conservation des données
 La transparence
 Permet d’avoir accès à son compte même à une autre succursale
 Pour faciliter certains services comme l’accès à son relevé

Ceux qui pensent que ce système n’est pas nécessaire donnent des raisons telles que :

 Problème de connexion
 Ce système de CADECO n’est pas efficace
 Ça retarde l’accès au crédit

Tableau N°9 : Fiabilité des données

Réponses Effectif %
Très fiables 12 16,7
Assez fiables 20 27,7
Fiables 28 38,9
Non fiables 12 16,7
TOTAL 72 100
45

Sources : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Ce tableau nous montre que 38,9% de nos enquêtés pensent que les données
fournies par ce système informatisé de la CADECO sont fiables, 27,7% pense qu’elles sont
assez fiables, 16,7% pense qu’elles sont très fiables et 16,7% dit qu’elles ne sont pas fiables.

Tableau N°10 : Concerne s’il faut continuer avec le système bancaire ou pas

Réponses Effectif %
OUI 64 88,9
NON 8 11,1
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : 88,9 % de nos enquêtés pense que la CADECO devrait continuer à utiliser le
système informatisé et 11,1% d’enquêtés n’est pas d’accord avec ce système.

Tableau N°10 : Inquiétude par rapport au système (Q. Avez-vous des inquiétudes par
rapport à ce système ?)

Réponses Effectif %
OUI 22 30,6
NON 50 69,4
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Ce tableau montre que 30,6 % de nos enquêtés ont des inquiétudes par rapport
au système informatisé alors que 69,4 % n’ont pas de souci quant à
l’utilisation de ce système.

Les inquiétudes des clients

- Retard de l’actualisation des comptes après retrait et dépôt.


- Lenteur car les agents sont surchargés
- Problème de connexion
- Ce système est archaïque et ne présente pas tous les avantages du système informatisé.
46

Les recommandations des clients.

- Mettre en place un système qui va permettre aux clients d’avoir accès à leurs comptes à
distance.
- Disponibiliser les comptes bancaires
- Informatiser toutes les opérations
- Améliorer le système pour lui donner la souplesse
- Actualiser les machines
- Mettre en place le système MOBILE-BANK
- Renforcer les équipes qui gèrent le système en coaching et personnel
- Informer par messages les clients chaque fois que leurs comptes subissent les
mouvements.
- Mettre en place des guichets uniques partout dans la ville

En effet, toutes les recommandations formulées par les clients à l’égard de la banque étant
nombreuses et similaires, elles ont été synthétisées en neuf présentées ci-haut.

III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS


Dans ce point nous allons devoir vérifier nos hypothèses pronostiquées au début par
rapport aux résultats obtenus mais également le parcours des certains chercheurs qui ont
précédemment traité cette matière pour des raisons de comparaison quant à leurs résultats et
les nôtres dans notre sujet qui traite sur la contribution du système Bancaire Informatisé à la
satisfaction des clients d’une institution bancaire ; cas de la CADECO.

Ainsi nous avons constaté que, le système bancaire informatisé de la CADECO est
très nécessaire, ce qui vient confirmé notre première hypothèse à 88,9% selon le tableau N°8
car ce dernier présente des avantages tels que : la réduction des erreurs dans les opérations, la
rapidité, la bonne conservation des données, la transparence et l’accessibilité au compte à tous
les guichets et succursales de la CADECO de partout où cette institution bancaire fonctionne,
ceci vient également confirmer notre deuxième hypothèse. Cependant l’utilisation de ce
système présente quelques défis dont l’instabilité de la connexion internet qui est à la base du
disfonctionnement, cela venant également de confirmer notre troisième hypothèse.
47

III.4. DISCUSSION DES RESULTATS


1. BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin d’étude, traitant sur
« L’impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA
(agence « 034 » de Tizi-Ouzou) ».
Il a trouvé que les NTIC jouent un rôle croissant dans l’évolution des métiers bancaires,
elles ne se limitent plus à accompagner le changement, elles en deviennent le moteur. Les
NTIC font évoluer les bases de la concurrence entre les banques de réseau, les banques
virtuelles et les acteurs non bancaires, mais également les métiers bancaires.
2. MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la
clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU)
2007-2008
Il est parvenu à conclure que le recours aux NTIC pour les banques congolaises est une
nécessité dans un monde en perpétuelle mutation pour une meilleure gestion de la relation
client car ce dernier est aujourd'hui plus instruit, informé et avisé.55
3. MOHAMED DIALLO : master 2, contribution des TIC (technologie de l’Information et
de Communication) à l’amélioration du Niveau de Bancarisation au Sénégal : cas du
Mobil Banking. Les résultats de son travail lui ont conduit à conclure que le mobile
banking peut être un levier puissant pour le développement du secteur financier au
Sénégal si cette convergence de secteurs (finance et télécommunications) est bien
réglementée
4. Pr. MED ACHRAF NAFZAOUI, Dr Abdellah SEBBAR et Dr Abdelaziz BERDI ; ils
ont par de « Analyse des impacts de l’utilisation des Technologies d’Information et de
Communication (TIC) sur les conditions de travail dans l’organisation » « Cas du secteur
bancaire marocain » en Novembre 2018 ;
Les résultats de leur recherche confirment que l’utilisation des TIC s’accompagne d’une
destruction des relations sociales dans la banque, à 55,3% les résultats de leur recherche
confirment que l’utilisation des TIC s’accompagne de dysfonctionnements informatiques.
Source de stress et de gêne des RH au travail dans la banque.

55 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la
RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
48

CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle qui porte sur la Contribution du
système bancaire informatisé sur la satisfaction des clients dans une institution financière ; cas
de la CADECO.

L’objectif ultime de notre recherche était de démontrer le rôle que joue le système de Gestion
informatisée de la CADECO dans la satisfaction et la fidélisation de ses clients ainsi que son
impact sur ses activités bancaires.

Etant donné que tout travail scientifique doit suivre une voie rationnelle et objective
pour arriver à confirmer ou à infirmer les hypothèses émises, une démarche intellectuelle et
méthodologique s’est avérée indispensable.

En effet, dans le présent travail, nous avons fait recours à la méthode statistique et la
méthode analytique appuyées par la technique de questionnaire, la technique d’interview et la
technique documentaire.

Pour mieux mener nos recherches nous sommes parties des questions suivantes :

1. Le Système de gestion informatisé est-il nécessaire pour les clients de la


CADECO ?
2. Quels est l’impact de l’utilisation du système bancaire de gestion informatisé sur la
satisfaction des clients de la CADECO ?
3. Quelles sont les défis liés à l’utilisation de ce système informatisé ?
Ainsi, sur base de ces questions nous avons émis quelques hypothèses
suivantes :
1. Ce système est très nécessaire pour les clients de la CADECO. Ce système leur
permet d’avoir accès rapide à leurs comptes pour les opérations qu’ils cherchent.
2. Ce système de gestion utilisé par la CADECO permet à cette dernière à réduire les
erreurs et à rendre des opérations plus rapides et accessibles à tout endroit.
3. Le défis de l’utilisation d’un système informatisé serait l’instabilité de la connexion
internet qui pourrait de fois perturber et bloquer travail.

Après traitement et analyse des données, nous avons obtenu les résultats suivants :
Le système informatisé de la CADECO est très nécessaire pour la satisfaction des clients pour
ses différents avantages notamment : l’automatisation des données qui rends les opérations
49

rapides, la conservation sécurisée des données, la centralisation des données qui permet à
ceux qui se déplacent d’avoir accès à leurs données là où ils vont à n’importe quelle
succursale ou guichet de la CADECO ;
Néanmoins, l’utilisation de ce dernier présente quelques défis dont : l’instabilité de
Connexion internet et intranet qui souvent est à la base des préjudices, étant un système de la
Nouvelle technologie, sa non maitrise pour également être à la base d’un disfonctionnement ;
d’où nécessité d’une formation approfondie.
Au vu des résultats obtenus, nous recommandons ce qui suit :

a. A la CADECO :
- D’améliorer et développer le système de sorte que les clients puissent y avoir accès à
distance à travers leurs Smartphones.
- De disponibiliser des guichets automatiques et des cartes bancaires
- De renforcer les capacités des agents sur l’utilisation de ce système et augmenter leurs
effectifs.
b. Aux clients :
- De se familiariser avec le système bancaire pour comprendre d’avantage son mode de
fonctionnement.
- De faire toujours parvenir les plaintes concernant ce système au service Commercial de la
CADECO et cela pour aider les décideurs de cette dernière d’améliorer leurs services

c. A l’Etat congolais :
- De disponibiliser une connexion internet stable
- D’appuyer les génies congolais dans la conception des systèmes bancaires performants et
compétitifs à ceux des pays développés.
- De disponibiliser les équipements nécessaires pour les institutions financières du pays.
50

BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
1. COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; 2ème édition ; Dov Ogien ; Dunod, Paris,
2008

2. Dhafer SAÏDANE et Alain LE NOIR : Banque & Finance en Afrique, Edition RB, 2016,
3. Hélène CHAUCHAT enquête en psychologie, PUF, paris, 1985
4. Le Grand Larousse, 2000,
5. Le Robert quotidien, Dictionnaire pratique de la langue française, Paris,
6. LE SECTEUR BANCAIRE EN AFRICQUE ;
7. M.GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 11e Ed. Dalloz Paris 2011,
8. Madeleine GRAWITZ, méthode de recherche science sociale, 11ième éd DALLOZ, Paris
1971,
9. P. RONGERE, Méthode des sciences sociales ;Ed, Dalloz. Paris,
10. Petit Larousse en couleur, Bordas, 1995

II. WEBOGRAPHIE
1. https://www.memoireonline.com
2. https://www.bcc.cd
3. https://ma-banque.ma
4. https://fr.wikipedia.org
5. https://www.capterra.fr
6. https://blog.hubspot.fr
7. https://www.thesaurus.gouv.qc

III. TFC ET TRAVAUX INEDIT


1. MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles

technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la


clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU)
2007-2008
2. BRAHIMI Thiziri & BOUGMAR Lynda ; Impact des nouvelles technologies sur
l’activité bancaire en Algérie, cas de la BEA : Mémoire de fin d’études à l’UNIVERSITE
MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZZOU Algérie, Année académique 2015-2016.

3. AMANI MUKANIRWA, Cours de Comptabilité bancaire, inédit, G3 ISC-Kiwanja


4. Archives de la CADECO Goma.
51

TABLE DES MATIERES

Contenu
EPIGRAPHE ................................................................................................................................
DEDICACE ................................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
0. INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
0.1 ETAT DE LA QUESTION .............................................................................................. 1
Notre sujet de recherche a, dans le passé, fait l’objet de préoccupation de plusieurs
chercheurs dont : ..................................................................................................................... 1
0.2. PROBLEMATIQUE ....................................................................................................... 2
0.3. HYPOTHESES ................................................................................................................ 4
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL ........................................................................................... 5
0.4.1. Objectif principal ...................................................................................................... 5
0.4.2. Objectifs spécifiques ................................................................................................. 5
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET .................................................................................. 5
0.6. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL .......................................................... 6
0.6.1. Méthode .................................................................................................................... 6
0.6.2. Technique .................................................................................................................. 6
0.7. DELIMITATION DU SUJET ......................................................................................... 6
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL ...................................................................................... 7
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES ................................................ 8
SECTION I. EXPLICATION DES CONCEPTS................................................................... 8
SECTION II : PRESENTATION DE LA CADECO ............................................................. 9
II. 1. HISTORIQUE DE LA CADECO ................................................................................. 9
II.2. NATURE JURIDIQUE ................................................................................................ 11
II.3. OBJECTIF DE LA CADECO ...................................................................................... 11
II.4. OBJET SOCIAL DE LA CADECO ............................................................................. 11
II.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................. 12
II.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE ............................ 12
II.4.1. ORGANIGRAMME .............................................................................................. 12
II.4.2. FONCTIONNEMENT ........................................................................................... 13
52

LES SERVICES DE LA CADECO A L’ANTENNE PROVINCIALE DE GOMA. ...... 14


A. Le service de Secrétariat .................................................................................................. 14
B. Le service de Crédit ......................................................................................................... 14
C. Service de Comptabilité ................................................................................................... 15
D. Le service commercial ..................................................................................................... 16
E. Le service informatique.................................................................................................... 17
QUELQUES REALISATIONS DE LA CADECO ............................................................. 17
II.5. MISSION DE LA CADECO ........................................................................................ 17
II.6. RESSOURCES DE LA CADECO ............................................................................... 17
II.7. PERSPECTIVES D’AVENIR ...................................................................................... 18
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE .................................................................................. 19
SECTION I : LA BANQUE OU INSTITUTION BANCAIRE ........................................... 19
1. DEFINITION ................................................................................................................ 19
2. ROLES DE LA BANQUE ............................................................................................ 20
3. LES RESSOURCES DE LA BANQUE ....................................................................... 23
4. TYPES DES BANQUES.................................................................................................. 24
Section II. IMPACT DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION DANS LE SECTEUR BANCAIRE ................................................. 33
2. LA MONETIQUE ......................................................................................................... 34
SECTION III. LITTERATURES EMPIRIQUES ................................................................ 37
CHAPITRE TROISIEME: ANALYSE DES DONNEES ET DIS CUSSION DES
RESULTATS; .......................................................................................................................... 39
III.1. CADRE METHODOLOGIQUE ................................................................................. 39
III.1.1. Technique de collecte des données ....................................................................... 39
III.1.2. Population et Echantillon d’étude ......................................................................... 39
III.1.3. Technique d’analyse des données ......................................................................... 40
III.2. Présentation des Résultats ........................................................................................... 40
2. RESULTAT DE L’ENQUETE AVEC LES CLIENTS DE LA CADECO ..................... 42
III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS ................................................................... 46
III.4. DISCUSSION DES RESULTATS ............................................................................. 47
CONCLUSION ........................................................................................................................ 48
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 50
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 51
53
1

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
Nous sommes étudiant de l’Institut Supérieur de Commerce de Kiwanja « ISC-KIWANJA »
et menons une étude sur la contribution du système bancaire informatisé à la satisfaction des
clients, cas de la CADECO.
Ce questionnaire a pour objet de recueillir les données pouvant nous permettre d’enrichir
notre travail de fin de cycle de graduat.
Merci d’y répondre le plus honnêtement possible en cochant dans les cases
correspondantes.
I. IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
1. Vous êtes de quel genre ?
a. Masculin
b. Féminin
2. Quelle est votre tranche d’âge ?
B. Moins de 25 ans B. 26 à 35 ans C. 36 à 45 ans
D. 46 à 50 ans E. Plus de 50 ans
3. Vous êtes client à la CADECO depuis combien de temps ?

a. Moins de 3 ans b. Entre 3 à 5 ans

c. Entre 6 à 10 ans d. plus de 10 ans

II. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT

1. Quel type de compte avez-vous ouvert à la CADECO?


a. Compte épargne
b. Compte courant
c. Compte salaire

2. Avez-vous un jour bénéficié du service du système informatisé de la CADECO?


a. OUI b. NON
Si oui, pour quel besoin ?............................................................................................
3. Ce système vous a-t-il aidé à atteindre votre objectif ?
a. OUI b. NON

4. Pensez-vous que le système bancaire informatisé est très nécessaire pour les Clients de la
CADECO ?
a. OUI b. NON
Si OUI si NON, Expliquez ?...........................................................................................
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……
5. Comment appréciez-vous la qualité des données fournies par ce système bancaire
informatisé sont fiables ?
2

a. Très fiables
b. Assez fiables
c. Fiables
d. Non fiables
6. Préfériez-vous continuer à utiliser le système de bancaire informatisé au sein de la
CADECO ?
Oui b. Non

7. Avez-vous des inquiétudes avec ce système ?


a. Oui b. Non
8. Quelles sont vos suggestions pour améliorer davantage la qualité des informations
fournies par le système bancaire informatisé au sein de la CADECO ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…….……………………………………………………………………………………………
……….…………………………………………………………………………………………

Nous vous remercions !


3

QUESTIONNAIRE D’ENTRETIEN ADRESSE AU RESPONSABLE DU SERVICE


COMERCIAL DE LA CADECO
Nous sommes étudiant de l’Institut Supérieur de Commerce de Kiwanja « ISC-
KIWANJA » et menons une étude sur la contribution du système bancaire informatisé à la
satisfaction des clients, cas de la CADECO.
Ce questionnaire a pour objet de recueillir les données pouvant nous permettre
d’enrichir notre travail de fin de cycle de graduat.
Merci d’y répondre le plus honnêtement possible en cochant dans les cases
correspondantes.
I. IDENTIFICATION DE L’INTERVIEWE
1. Vous êtes de quel service ?
b. Administration
c. Comptabilité
d. Caisse
e. Autres (à préciser) :……………………………………………………………………
2. Quel est votre ancienneté dans cette institution ?
a. Moins de 5 ans
b. 5 à 10 ans
c. 11 à 15 ans
d. Plus de 15 ans

II. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT


1. Quel Système de gestion utilisez-vous à la CADECO ?
………………………………………………………………………………………………
…..
2. Comment critiquez-vous ce système ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……
………………………………………………………………………………………………

3. A quelle fréquence pensez-vous que ce système rend un grand service aux clients de la
CADECO ?
a. Très élevé
b. Elevé
c. Moyen
d. Bas
e. Très bas
4

4. Quels sont les défis ou difficultés liés à l’utilisation du système de bancaire informatisé ?
………………………………………………………………………………………………
………………….....…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
5. Quels sont les services qui utilisent le plus ce système ? et pour quelle activité ?
………………………………………………………………………………………………
…………………….…………………………………………………………………………
………………………………………….……………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….

6. Quelles sont vos suggestions par rapport à l’utilisation du système bancaire informatisé
afin de satisfaire davantage les clients ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

Nous vous remercions !

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