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ISC-KIWANJA
Option : Comptabilité
EPIGRAPHE
L’économie mondiale demeure une notion abstraite aussi longtemps que l’on ne possède pas
un compte en banque.
Achille Chavée
ii
DEDICACE
REMERCIEMENTS
A l’issue de ce présent travail, nous adressons nos sincères remerciements au corps
académique et scientifique de l’Institut supérieur de commerce de Kiwanja en général et au
Directeur Général ANDERSON en particulier ;
Nous remercions d’une manière particulière le Chef de Travaux AMANI
MUKANIRWA qui, malgré ses multiples occupations nous a assuré une direction de qualité.
Ses remarques, suggestions et critiques constructives nous ont été d’une grande importance,
nous lui exprimons toutes nos gratitudes ;
Nous adressons nos remerciements à tout le corps des enseignants de l’ISC-KIWANJA plus
particulièrement à ceux de la section des Sciences économiques et financières pour leur
contribution majeure à notre formation.
SIGLES ET ABREVIATIONS
0. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION
Notre sujet de recherche a, dans le passé, fait l’objet de préoccupation de plusieurs chercheurs
dont :
1. BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin d’étude, traitant sur
« L’impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA
(agence « 034 » de Tizi-Ouzou) » Promotion : 2015-2016
Dans leur travail ils cherchent à démontrer le rôle des nouvelles technologies dans
l’activité bancaire. Leur problématique vise à étudier l’impact des nouvelles technologies
sur l’activité des banques ».
Après les analyses, il trouve que les NTIC, (nouvelles technologies d’information et de
communication) sont un facteur dont l’efficacité est conditionnée par d’autres éléments
internes et externes à la banque.1
2. MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la
clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU)
2007-2008.
Au bout de ses recherches préliminaires il a constaté que RAWBANK semble accorder
une place à certains aspects de NTIC dans la gestion de sa clientèle. En outre, selon lui la
révolution des NTIC semble représenter un atout majeur dans l’activité bancaire.2
3. MOHAMED DIALLO : master 2, Contribution des TIC (technologie de l’Information et
de Communication) à l’amélioration du niveau de Bancarisation au Sénégal : cas du
Mobil Banking ; université Cheik Anta Diop de DAKAR, 2012.
Dans son travail il cherche à déterminer les facteurs explicatifs de la sous bancarisation et
identifier, à travers les TIC, des solutions permettant la réduction de la faible
bancarisation au Sénégal.
1BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des
nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD
MAMMERIE de Tizi-Ouzou) » Année académique 2015-2016
2https://www.memoireonline.com/01/09/1824/Enjeux-nouvelles-technologies-NTIC-gestion-clientele-
banque-rawbank.html consulté le 20 septembre 2023
2
Dans ses premières analyses, il montre que vu que les couts de transactions du mobile
banking relativement faible influence positivement à la vulgarisation de celui-ci en le
rendant plus accessible aux populations à revenus modestes.
4. Pr. MED ACHRAF NAFZAOUI, Dr Abdellah SEBBAR et Dr Abdelaziz BERDI ; ils
ont par de « Analyse des impacts de l’utilisation des Technologies d’Information et de
Communication (TIC) sur les conditions de travail dans l’organisation » « Cas du secteur
bancaire marocain » en Novembre 2018.
Dans leurs premières hypothèses ils ont constaté que l’utilisation des TIC s’accompagne
d’une destruction des relations sociales dans la banque, l’utilisation des TIC
s’accompagne de dysfonctionnements informatiques.
0.2. PROBLEMATIQUE
Face au contexte économique où le phénomène de mondialisation prend toute son
essence, le monde de la nouvelle technologie connaît un fort développement et s’articule dans
des nombreux secteurs (téléphone, informatique...). Cette mondialisation de l’économie
marque la rapidité des échanges, notamment des flux d'informations. Ce changement attire
l’attention des entreprises qui souhaitent maintenir à niveau leurs activités. Pour cela, tout
décideur doit avoir la bonne information au bon moment. Le chef d'entreprise étant un
décideur, est fortement préoccupé par ce défi de l’information, car celle-ci conditionne la
qualité de la prise de décision en entreprise.3
4 MEMOIRE DE FIN D’ETUDES : impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire
5 Dhafer SAÏDANE et Alain LE NOIR : Banque & Finance en Afrique, Edition RB, 2016, P26
6 Dhafer SAÏDANE et Alain LE NOIR : Op cit P78
7 MEMOIRE DE FIN D’ETUDES : impact des nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie
cas de la BEA Réalisé par :BRAHIMI Thiziri & BOUGMAR Lynda ; de l’UNIVERSITE MOULOUD
MAMMERI DE TIZI-OUZZOU Algérie.
8 IDEM
4
C’est dans cette optique que nous avons orienté notre étude sur le système des
gestion des opérations bancaires de la CADECO afin de déterminer la contribution de
l’utilisation du système bancaire informatisé sur la satisfaction de ses clients. D’où, nos
préoccupations se résument par trois questions qui sont les suivantes :
0.3. HYPOTHESES
Selon MADELEINE Grawitz : L’hypothèse est une proposition des réponses aux
questions que l’on se pose. À propos de l’objet de recherche formulée en terme telle que
l’observation et l’analyse puisse fournir une réponse.11
Partant des questions qui ont fait l’attachement de notre problématique, nous
pensons que :
S’agissant de l’intérêt porté à ce sujet, son choix n’est pas hasardeux et nous est tellement
intéressant sur trois plans.
1. Sur le plan personnel : Le choix de ce sujet est justifié par l’ambition que nous avons
d’être future gestionnaire. Cette étude nous aide à améliorer notre connaissance en
matière de la gestion et de l’utilisation des outils Gestion.
2. Sur le plan scientifique : Ce travail pourra fournir d’aide aux autres chercheurs qui
seront intéressés par ce thème.
3. Sur le plan pratique : Ce présent travail pourra servir à orienter et motiver divers
gestionnaires sur l’utilisation de la gestion informatisée.
6
D’après Madeleine GRAWITZ, les méthodes sont des voies générales qui permettent
d’atteindre des vérités, de démontrer et de vérifier ces vérités d’un sujet de recherche et qui
assurent ainsi le caractère scientifique, par contre constituent des instruments des procédés
opératoires pour récolter les données sur terrain.13
Méthode analytique : elle nous a permis d’analyser et d’expliquer les données liées à
l’utilisation du système bancaire informatisé de la CADECO.
Méthode statistique : cette méthode nous a permis de présenter les données et les résultats
analysés sous formes des tableaux.
0.6.2. Technique
Les techniques de recherche sont des procédés opératoires, des moyens concrets de collecter
des données des informations sur son sujet de recherche. Dans ce travail, nous avons utilisé
les techniques ci-après :
Technique de questionnaire d’enquête : nous a permis de recueillir les informations à
travers un questionnaire.
Technique documentaire : qui nous a été dans la fouille des documents des meuniers et
certains travaux de nos prédécesseurs.
Technique d’interview : nous a permis récolter es données nécessaires à ce travail par
des entretiens que nous avons eu avec le personnel de la CADECO et les clients.
- Sur le plan spatial : est limité à la CADECO Goma, situé sur le N°15 de la Rue
Touristique, quartier les volcans, commune de Goma, en Ville de Goma.
- Sur le plan temporel : nous avons mené notre enquête au mois de septembre 2023.
Selon le Robert quotidien, le mot « contribution » découle du verbe contribuer qui signifie
avoir part à un certain résultat, collaborer, coopérer et participer14. C'est le fruit des efforts
consentis par une personne ou une organisation dans un projet ou une action en cours
d'exécution ou dans un domaine quelconque.
Le mot contribution veut dire « l'aide que chacun apporte à une œuvre commune ou la
participation à un résultat par sa présence, par une action ou par un apport d'agent »15
Selon le Petit Larousse en couleur, le terme « contribution » signifie « ce que chacun apporte
à une œuvre commune, à un concours. C'est la part de chacun apportée à une dépense
commune et particulière aux dépenses de l'Etat ou de la collectivité publique16
Pour ce qui est de notre travail, le concept « contribution » est sous-entendu comme l'apport
de quelqu'un ou de quelque chose dans le but d'améliorer une situation donnée.
Un système bancaire central est un système back-end qui gère des tâches telles que le
reporting, les dépôts, les prêts et le traitement des crédits à l'aide d'une infrastructure
informatique qui s'étend sur plusieurs agences bancaires. Ce système centralisé permet aux
clients de la banque d'accéder à leurs comptes et de les gérer à partir de diverses plateformes
(applications mobiles, sites web et guichets automatiques) sans avoir à se rendre dans l'une
des agences de la banque
Les systèmes bancaires centraux présentent un certain nombre d'avantages pour les clients et
les institutions financières, notamment la réduction des erreurs humaines, la protection contre
14
Le Robert quotidien, Dictionnaire pratique de la langue française, Paris, p.409
15
Le Grand Larousse, 2000, p.112
16 Petit Larousse en couleur, Bordas, 1995
9
"La satisfaction des clients est un indicateur qui permet d'évaluer à quel point les clients sont
satisfaits d'un produit, d'un service ou d'une expérience. Elle mesure l'adéquation entre
attentes et éléments obtenus. L'analyse repose sur le jugement, l'attachement, les émotions et
le comportement client."18
Le terme « satisfaction client » entraîne parfois des débats, car, pour certains, la satisfaction
indique simplement l'absence de frustration.
4. Institution Bancaire
D'après le petit Larousse, le mot « Banque » signifie « une entreprise qui avance de fonds, en
reçoit les intérêts, escompte les effets, facilite les paiements par des prêts ».
17 https://www.capterra.fr/glossary/243/core-banking
18 https://blog.hubspot.fr/service/satisfaction-Client
10
Ainsi l’administration coloniale ayant senti la nécessité, mena une certaine étude
visant à créer des institutions de micro finances qui s’occuperaient de ce problème de sécurité
et de prévoyance. C’est ainsi que fut créée une caisse d’épargne pour les indigènes de la
colonie.
Cependant, comme cette caisse n’intervenait que d’une façon modique, ceci poussa les
ouvriers à se constituer des économies personnelles, raison pour laquelle à l’époque de l’Etat
Indépendant du Congo, une caisse d’épargne fut créée par décret royal du 09 Décembre 1941
; placée sous la garantie de l’Etat et était réservée exclusivement aux européens.
Organisme chargé de recevoir les petites économies des travailleurs, les mettre en sécurité en
les protégeant contre les risques fortuits, contre la tentation de la dissipation sans nécessité
absolue de revenus et les faire fructifier et les grossir.
De ce fait, la CADEZA avait un caractère hybride : elle est à la fois une caisse d’épargne et
une banque et par conséquent, elle est au centre de gravité avec une vocation économique et
sociale.
La CADECO est membre effectif de l’institut international des caisses d’Épargne depuis le 1 er
septembre 1975. Elle est représentée sur tout le territoire national avec 76 sièges.
Actuellement le nombre de sièges atteint plus de 95, à travers tout le Territoire national de la
RDC.
Collecter l’Epargne des personnes physiques ou morales en encourageant les dépôts libres.
En vertu de ses statuts, la CADECO est à la fois au centre de gravité avec une triple mission
notamment : l’économie, le social et l’éducation pour ainsi dire :
Drainer les fonds collectés vers le financement du développement social et économique par
l’octroi du prêt et crédit aux différents secteurs notamment pour le financement de l’habitat,
octroi du crédit aux petites et moyennes entreprises,
·Effectuer toutes les opérations bancaires généralement reconnues aux banques commerciales.
Assister les régies financières dans la mobilisation des recettes,
Collaborer avec des organismes pour la domiciliation des salaires de leurs agents.
En Province du Nord-Kivu, nous nous limitons à la Succursale de Goma qui est située sur le
N° 15 de la Rue Touristique, quartier les Volcans, Commune de Goma, en ville de Goma.
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT,
ADMINISTRATION ET
SERVICES GENERAUX
CAISSE COMPTE
PRINCIPALE EPARGNE
II.4.2. FONCTIONNEMENT
La CADECO fonctionne à l’aide des organes suivants :
La Direction Générale : Elle est dirigée par un Directeur Général, assisté d’un Directeur
Général Adjoint et des Directeurs transversaux (Administration et Ressources humaines,
Technique, Finance, Crédit, Audit interne, Informatique...). Organe d’exécution, la Direction
Générale est chargée de la mise en œuvre des politiques générales de l’institution et de
l’exécution de son Budget. Notons que le Directeur Général nomme et relève de leurs
fonctions tous les membres du personnel de la CADECO à travers toute l’étendue de la
14
Les Directions Provinciales : Dirigées par les Directeurs Provinciaux qui sont d’office des
Chefs de Succursales, les Directions Provinciales représentent, chacune la Direction Générale
dans son rayon d’action. Elles sont le prolongement de la Direction Générale dans les
provinces. Une Direction Provinciale peut superviser autant de succursales, autant de
Guichets, autant d’Aubettes et autant de Bureaux. En province du Nord-Kivu, la CADECO
est présente dans toutes les trois villes et dans Cinq Territoires de sept Territoires qui
constituent la Province.
Le secrétariat joue le rôle de la gestion des courriers entrant (accusé de réception, enregistre
les différents courriers pour les présenter au directeur afin d’y mettre des annotations ;
B. Le service de Crédit
C’est dans ce service où se font toutes opérations d’octroi des crédits aux clients avec
un taux d’intérêt fixé par le chef de finance et leurs paiements.
Accorder des crédits sur base du critère fixé par la politique de crédit après délibération de la
commission des crédits.
La CADECO octroie les types de crédit suivant : o Prêt personnel o Découvert en compte ou
facilité de caisse et Avance sur salaire ou avance en compte
15
C. Service de Comptabilité
a) La caisse des recettes : elle est chargée de recevoir tous les fonds qui vont être
encaisser, elle fait partie du service de la comptabilité et est responsable de l’atelier de
comptage qui constitue une seconde main pour la vérification des fonds à l’entré dans
la Banque.
Le chiffrier, c’est un document tenu par la caissière, il est subdivisé en deux parties dont l’une
pour les versements et l’autre pour les remboursements ; la caissière doit réserver un chiffrier
pour les dollars et l’autre pour les francs congolais.
Model 604 : c’est un document utilisé à la caisse et qui comporte les encaissements et les
décaissements pour dégager le solde journalier.
Le billetage : est un procédé qui consiste à détailler et mettre ensemble les billets selon les
catégories et en donner la somme d’argent que le client vient déposer à la banque ; le client y
mentionne le nombre des billets qu’il multiplie par nombre des coupures.
L’étiquette des coupures : c’est un document mis sur un paquet pour attester la vérification
des billets.
Les registres des opérations : deux cahiers servent de registres de coupures dont l’un
enregistre tout mouvement d’entrée et l’autre enregistre les mouvements de sorties.
La caisse des remboursements : elle est chargée de toutes les sorties des fonds à la
CADECO, secondée aussi par l’atelier de comptage pour le ravitaillement des fonds à la
banque centrale sous la supervision du comptable.
16
Ticket comptable crédit : c’est un document utilisé lorsqu’il y a entrée et sortie dans la caisse
quand il s’agit d’une opération sans espèce ;
Le débit : il est utilisé lorsqu’on prend l’argent à la Banque pour approvisionner la caisse ;
Le titre de recette : c’est une pièce justificative de toutes les entrées et sorties dans la caisse
Le titre de paiement : c’est une pièce utilisée pour justifier toutes entrées et sorties fonds dans
la caisse comme pour l’achat des consommables.
TAE : c’est un document établit quand il s’agit d’un transfert, il est utilisé à la place du titre
de recette.
TAP : c’est un document établit lors d’un transfert comme pour le cas du TAE, mais
seulement qu’il est établi lors d’un paiement, il est utilisé à la place du titre de paiement.
La note de frais : c’est une pièce qu’on présente à la caisse comme preuve lors de la sortie de
l’argent sans facture ;
Le journal : c’est un document ténu par le comptable où sont enregistré toutes opérations
effectuées en entrée comme en sortie au cours du mois.
D. Le service commercial
Il est chargé de vendre l’image de l’entreprise. C’est un service qui s’occupe des dépôts
et retraits d’argent des personnes physiques ou morale. Ce service est responsable du compte
bancaire et épargne.
Le compte bancaire : deux séries sont utilisées dans ce compte ; la série A pour les
commerçants et salariés ; la série B pour les entreprises privées ou publiques telle que la
DGDA, DGI, DGRAD, OGEFREM, FPI, FONER, COMMUNE DE GOMA, COMMUNE
DE KARISIMBI, MAIRIE DE GOMA, EAD/PROVINCE, SONAS, ECT.
Le compte bancaire est subdivisé en compte courant (pour les entreprises, institutions
publiques, les commerçants) et le compte chèque pour les particuliers.
Le compte épargne : il est celui où les clients utilisent le livret d’épargne pour passer leurs
opérations à la CADECO SAU.
17
E. Le service informatique
Ressources Matérielles
Ressources financières
Selon L’ethnologie
Le terme banque dérive du mot italien « banco » qui désigne/signifie table. Cela en référence
à celui qui était banquier « un homme qui était assis derrière une table en changeant la
monnaie »20
Selon l’approche classique de Gurely et Shaw « la banque est définie comme un intermédiaire
financier et monétaire. L’activité principale de la banque est d’être un intermédiaire entre les
agents à excédent de ressources et les agents à déficit de financement21 »
Cette approche reconnait la diversité de l’activité bancaire. La banque est considérée comme
une entreprise comme les autres entreprises, elle a un statut juridique, un mode d’organisation
et de fonctionnement, un système de pilotage et une stratégie. Mais à la différence des autres
entreprises, la banque crée de la monnaie, d’où sa spécificité.22
Selon le thésaurus du gouvernement Québécois : Une institution financière c’est une Entité
qui s'occupe principalement d'affaires d'argent et qui offre généralement à ses clients des
22 IDEM
20
services financiers, par exemple une banque, une caisse d'épargne et de crédit, une société de
financement, une société de fiducie, une compagnie d'assurance, une maison de courtage de
valeurs, une société de crédit-bail, ou encore un investisseur institutionnel23.
DUPOY C. 1981. Quant à lui, dit que les banques sont des entreprises et établissements qui
font profession habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôt et ou autrement des
fonds qu'ils emploient pour leurs propres comptes en opérations d'escompte, en opérations de
crédits ou en opération financières24
2. ROLES DE LA BANQUE
La banque joue le rôle d’intermédiaire entre les détenteurs et les demandeurs de capitaux et
assurer à ses clients certains services25
D’une façon moins précise, mais plus vaste on peut dire que le rôle des banques consiste à
prêter, faire fructifier les capitaux qui leur sont confiés comme leurs capitaux propres et qu’au
surplus elles jouent le rôle d’intermédiaires entre les détenteurs de capitaux et demandeurs des
capitaux et les personnes qui ont besoin de fonds. Le rôle de la banque consiste à collecter les
capitaux disponibles pour son propre compte et les utiliser sous sa responsabilité à des
opérations de crédit.26
technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD MAMMERIE de Tizi-
Ouzou) » Année académique 2015-2016
26 AMANI MUKANIRWA, Cours de Comptabilité bancaire, inédit, G3 ISC-Kiwanja
21
Octroyer des crédits aux acteurs de la vie économique (particuliers, entreprises, associations
et collectivités publiques) ;
Fournir des moyens de paiement (espèces, chèques, cartes bancaires, virements et
prélèvements)
Le banquier collecte les dépôts des détenteurs de capitaux et les utilise pour son propre
compte en opérations de prêts aux emprunteurs ultimes. De manière générale, l’activité des
banques consiste à s’endetter pour prêter. Ils transforment les caractéristiques intrinsèques des
actifs qu’ils acquièrent tant au niveau des échéances qu’au niveau des risques.27
La banque est donc un intermédiaire entre les déposants et les emprunteurs. Cette définition
concerne principalement la banque de dépôts appelée aussi banque commerciale, aux côtés de
laquelle on trouve la banque d’investissement ou d’affaires qui s’adresse principalement aux
grandes entreprises.28
Les contrats de dépôt, comme ceux de crédit, procurent au client une assurance de liquidité.
Le dépôt en banque est un actif parfaitement liquide. Divisible en unités de faible montant, il
est accepté par tous comme moyen de paiement. La banque associe généralement au contrat
de dépôt des modes de transfert avec la mise au point d’instruments de paiements
traditionnels comme le chèque ou le virement ou, encore plus modernes, avec les cartes de
paiements.29
b. L’intermédiation de marché
Elle consiste à réaliser des opérations spéculatives ou d’arbitrage sur les marchés financiers
ou de réaliser des montages financiers avec pour objectif de réaliser des plus-values.30
On distingue 3 grands types d’intermédiation de marché :
➤Le trading
- Opérations spéculatives sur les titres, les changes ou les taux ainsi que les instruments qui
leur sont dérivés.
– Opérations d’arbitrage sur les mêmes supports.
27 COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; 2ème édition ; Dov Ogien ; Dunod, Paris, 2008 P 9
28 https://www.lafinancepourtous.com/enseignants/mathematiques/fiches-d-education-
financiere/banque-et-intermediaires-financiers/ consulté le 22 septembre 2023
29 BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des nouvelles
technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD MAMMERIE de Tizi-
Ouzou) » Année académique 2015-2016
30 COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; Op cit, P11
22
➤Le market-making
La banque intervient sur les marchés en tant qu’animateur de marché. Elle affiche des cours à
l’achat et la vente d’instruments financiers. Elle exerce une activité de marché en assumant les
risques.
➤Le portage
La procédure de prise ferme lors d’une introduction d’actions en Bourse ou lors d’une
émission d’emprunt obligataire par un syndicat bancaire peut conduire la banque à conserver
les titres si elle n’arrive pas à les placer dans le public. Dans ces cas de figure, la banque
assume le portage de ces titres.
c. Rôle de Prestataire de services de paiement
Les prestataires de services d’investissement (PSI) peuvent être des établissements de crédit
(c’est-à-dire, pour simplifier, des banques) ou des entreprises d’investissement.
La prestation de services s’est développée dans la banque d’une part parce que les productions
jointes sont courantes, mais aussi parce que la clientèle apprécie de s’adresser à un seul
prestataire pour tout un ensemble de services. Les prestations de services comportent une
large gamme de produits destinés aux particuliers, comme aux entreprises : location de coffres
forts, conservations et gestion des valeurs mobilières, ingénierie financière, etc.
En résumé, nous pouvons dire que l’intermédiation financière trouve sa raison d’être grâce
aux imperfections des marchés financières notamment, des coûts de transactions élevés et
l’asymétrie de l’information et l’impossibilité de produire des actifs qui peuvent servir de
moyens de paiements pour renforcer la liquidité.31
31BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des nouvelles
technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (université MOULOUD MAMMERIE de Tizi-
Ouzou) » Année académique 2015-2016
23
Les banquiers-orfèvres s’apercevant que leur stock d’or ne baissait jamais au-dessous d’un
certain seuil, ils commencèrent à accorder des crédits en émettent des billets contre une
simple reconnaissance de dette et non d’un dépôt d’or créant ainsi de la monnaie « ex nihilo ».
Les Banques commerciales créent de la monnaie par :
- L’octroi de crédits aux ménages et entreprises ;
- L’achat de devises ;
- L’achat de valeurs du Trésor à > 2 ans.
La Banque Centrale (BCE ou Banque de France) qui créé de la monnaie par :
- L’émission de billets dont elle détient le monopole ;
- Le refinancement des banques commerciales ;
- L’achat de devises et de titres à plus de 2 ans sur le marché financier.32
3. LES RESSOURCES DE LA BANQUE
Les ressources des banques de dépôts proviennent d’une part des capitaux propres et d’autres
part des capitaux empruntés au moment de leur création au moment de leur fonctionnement.33
1. Les Capitaux Propres
Parmi les capitaux propres on distingue les capitaux proprement dit et les réserves.
- Le capital : il est constitué par les fonds qui ont été versés ou engagés soit lors de la
création soit lors du fonctionnement de la Banque34.
- Les réserves : elles sont constituées par les prélèvements opérés sur des bénéfices
réalisées.
2. Le refinancement bancaire
On appelle refinancement l’opération qui consiste pour une banque commerciale à se procurer
de la monnaie banque centrale. Elle a lieu sur le marché interbancaire où se confrontent les
offres et les demandes et où se fixe le prix de l’argent au jour le jour. Le taux moyen du
marché interbancaire s’appelle EONIA (Euro Over Night Index Average).
3. La compensation interbancaire
Des milliers d’opérations interbancaires s’effectuent chaque jour. La compensation
interbancaire consiste à solder quotidiennement les dettes et créances réciproques des
établissements de crédit (système informatisé à la Banque de France).
Le Parlement anglais autorisa dès 1694, la création d’une banque d’émission privée « The
Governor and Company of the Bank of England », qui pouvait recevoir des dépôts, émettre
des billets au porteur d’une valeur équivalent à un poids d’or fixe. Elle obtint le monopole
d’émission des billets pour l’Angleterre et le Pays de Galles en 1708.
Ainsi, à l’aube du XVIIIème siècle, la banque dispose déjà de l’ensemble des outils qu’elle utilise
actuellement : chèque, lettre de change, virement, escompte, change, arbitrage35
Cette banque est une organisation qui influence l’économie mondiale. Elle est responsable de
créer de l’argent.36
La banque centrale fixe également un taux d’intérêt pour l’économie. Le taux d’intérêt
directeur désigne le taux d’intérêt auquel les autres banques dépendent des emprunts de la
banque centrale. Ce taux d’intérêt affecte tous les autres taux d’intérêts, tels que les
hypothèques, les prêts à la consommation, etc.37
Elle a pour rôle principal l'émission des billets de banque. Outre cela, elle a aussi pour rôle de
règlementer et superviser les opérations des différentes banques, en veillant notamment à leur
solvabilité à l'égard des dépôts.
Raison pour laquelle elle est dite « Banque des banques ».
Elle a aussi pour rôle de superviser la production de monnaie par ces banques, et d'en réguler
l'usage par le biais des taux d'intérêt directeurs. La théorie économique y voit un moyen de
réguler la croissance, via l'incitation à l'épargne ou à la consommation, et d'agir sur
l'inflation.38
En RDC, la Banque accomplit toutes les missions de Banque Centrale, notamment :
- Assurer la stabilité interne et externe de la monnaie nationale.
- Détenir et gérer les réserves officielles de la République.
- Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de compensation et de paiement.
- Elaborer la réglementation et contrôler les Établissements de Crédit, les institutions
de Micro Finance et les autres intermédiaires financiers.
- Edicter les nonnes et règlements concernant les opérations sur les devises étrangères .
35 COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; 2ème édition ; Dov Ogien ; Dunod, Paris, 2008 P 6
36 https://ma-banque.ma/les-differents-types-de-banques/ consulté 23/09/2023
37 Idem
38 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK),
université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
26
La Banque est seule habilitée, sur le territoire national, à émettre des billets et pièces de
monnaie ayant cours légal.
Les billets et les pièces de monnaie ayant cours légal sont libellés dans l’unité monétaire de la
République Démocratique du Congo, le Franc Congolais ou dans ses sous-unités.
La Banque peut, par avis publié en son nom dans le Journal Officiel de la République
Démocratique du Congo et dans d’autres publications de grande diffusion, déclarer que
certaines coupures ou pièces cessent d’avoir cours légal à partir d’une date déterminée.
La Banque reste tenue d’en assurer, dans un délai de trois ans, l’échange à ses guichets contre
d’autres coupures ou pièces ayant cours légal.
Par dérogation à l’article 658 du Livre III Titre XII du Code Civil Congolais, le droit de
revendication n’est pas applicable aux billets et pièces de monnaie ayant cours légal sur le
territoire de la République Démocratique du Congo, lorsque le possesseur est de bonne foi.
Intervenir sur les marchés des capitaux, notamment en achetant et en vendant ferme, en
prenant et en mettant en pension, en prêtant ou en empruntant des créances et des titres
négociables libellés en monnaies étrangères ou nationale, ainsi que des métaux précieux.
Effectuer des opérations de crédit avec des Établissements de Crédit et d’autres
intervenants des marchés monétaires ou des capitaux sur la base d’une sûreté appropriée
pour les prêts.
Les banques commerciales sont également appelées banques de détail ou de dépôts. Ce sont
les types de banques les plus connus. En effet, les banques commerciales sont des banques où
nous avons tous des comptes bancaires et des comptes d’épargne. Ces banques commerciales
ou de détail fournissent des services bancaires à leurs clients particuliers ou entreprises. Parmi
ces services bancaires, on peut citer :
- Fournir des comptes bancaires et tous les services qui y sont attachés, tels que la
fourniture de moyens de paiement (cartes bancaires, chéquiers, etc.)
- Différents crédits ou prêts
- Dépôt (compte d’épargne …)
Dans les banques commerciales, il existe différents types de banques :
Les banques traditionnelles, les banques en ligne, les banques mobiles ou les nouvelles
banques.
En outre, ces banques ne peuvent détenir dans des entreprises autres que les banques des
participations pour un montant ne dépassant pas 20% du capital de ces entreprises.40
On trouve également des banques de dépôts uniquement. Ces types de banques ne fournissent
aucun service autre que les dépôts.41
Tableau 1 : Les banques commerciales agréées en RDC inscrites par la BCC,
DÉNOMINA AUTORISATION DE SIÈGE AUTRES POINTS
TION FONCTIONNER SOCIAL D'EXPLOITATION
PROVINC POINTS
ES D'EXPLOITATION
Equity Banque -- Kinshasa Kinshasa Siège Social/Blvrd du
Commerciale 30 juin, Agence Gombe
Delvaux, Agence de
Matete, Agence de
Ngiri-Ngiri
Haut- Agence de Lubumbashi
Katanga
Kongo Agence de Matadi,
Central Agence de Boma,
Agence de Moanda,
Agence de Mbanza-
Ngungu
Nord-Kivu Agence de Goma,
Agence de Butembo,
Agence de Beni
Sud-Kivu Agence de Bukavu
Citi
Group Décret présidentiel Kinshasa Kinshasa Croisement des
Congo SA N°71/098 du 01/06/1971 Avenues Ngongo-
Lutete, Kinshasa-
Gombe
Standard Bank Ordonnance Présidentiell Kinshasa Kinshasa Avenue de la Mongala
Congo e n° 73/215 du 25/07/1973 No. 12, Kinshasa-
Gombe
Haut- Agence de Lubumbashi
Katanga
Rawbank Décret Présidentiel Kinshasa Kinshasa 3487, Bld du 30 Juin,
N°40/2001 du 08/08/2001 Kinshasa-Gombe,
Lettre Gouv. N° 02954 du Agence de Limete,
18/0/2001 Agence de Gombe
Kongo Agence de Matadi
Central
Haut- Agence de Lubumbashi
Katanga
Lualaba Agence de Kolwezi
Ecobank Lettre Gouv.:/ Kinshasa Kinshasa 3642, Boulevard du 30
30
Access
Bank Lettre Kinshasa Kinshasa 70, Boulevard du 30
RDC Gouv.:/ D.14/n°00799 du Juin; Kinshasha-
07/06/2005 Gombe
Décret
Présidentiel N°06/005-C
Nord Kivu Agence de Goma
du 15/02/2006
Décret
Présidentiel N°06/091 du
24/05/2006
CRDB
Bank Lettre Lubumba Haut- 826, avenue Mama
DR Congo SA Gouv.D.120/n°000985 du shi Katanga Yemo, Immeuble
28 avril 2023 HYPNOSE
Bank
Of Lettre Gouv.:/ Kinshasa Kinshasa 22, AV. des Aviateurs ;
Africa RDC D.14/n°001456 du Kinshasa-Gombe
SA (BOA) 12/11/2008
Ordonnance Présidentiel
N°09/016 du 23/04/2009
United
Bank Lettre Gouv.:/ Kinshasa Kinshasa 144B Boulevard du 30
For Africa D.14/n°000170 du Juin; Kinshasa-Gombe
DRC SA 06/03/2009
(UBA) Ordonnance Présidentiel
N°10/037 du 23/05/2010
42https://www.bcc.cd/surveillance-des-intermediaires-financiers/intermediaires-financiers-
assujettis/etablissements-de-credit/banques-agreees
32
Les Banques d’affaires sont celles dont l’activité principale est outre l’octroi des crédits, la
prise et la gestion des participations dans des affaires existants ou en formation.43
Les banques d’affaires sont engagées dans le financement des entreprises. Elles
accompagnent les grandes entreprises en fournissant divers services bancaires tels que des
conseils stratégiques et financiers. Ce type de banques accompagne également les entreprises
dans des projets de fusions-acquisitions.44
D. Les banques d’investissement
Une banque d'investissement est une banque, ou une division de la banque, qui rassemble
l'ensemble des activités de conseil, d'intermédiation et d'exécution ayant trait aux opérations
dites de haut de bilan de grands clients corporate.45
Les banques d’investissement opèrent sur les marchés financiers. Ces banques achètent et
vendent des actions en permanence, des obligations ou des produits dérivés sur le marché
financier. Elles peuvent également prendre en charge les activités de financement des sociétés
nouvellement cotées ou gérer les opérations de change.46
47 https://www.memoireonline.com/09/19/10946/mImpact-des-technologies-de-l-information-et-de-la-
communication-dans-le-secteur-bancaire-camerounais21.html Consulté le 21 Septembre 2023
48 IDEM
34
delà de la simple relation contractuelle. Les TIC vont influencer la stratégie de la banque, le
fonctionnement et le processus d'affaire.49
Concernant l'impact des TIC sur la gestion des opérations, la banque électronique apparaît
comme une technologie perturbatrice, dans la mesure où son adoption va avoir des
implications sérieuses sur les méthodes et les processus de production des services de la
banque (Deise, Nowikow, King et Wright, 2000). Dans la mesure où la banque électronique
est une pratique d'affaires innovante, son adoption signifie une profonde remise en question
des processus d'affaires et de la structure interne de l'organisation, allant au-delà d'une simple
mise à niveau technologique. À titre d'exemple, l'amélioration des canaux de distribution
requière des changements fondamentaux dans l'exécution des processus existants. Ainsi, les
nouveaux processus ne sont pas différents des anciens, mais ils représentent une nouvelle
façon de faire les choses. Negro (2000) souligne que l'introduction les TIC au sein des
institutions financières conduit à l'acceptation de repenser fondamentalement la gestion de
relation avec les clients dans son ensemble27. En pratique, cela va réclamer des efforts
importants de la part des personnels concernés qui vont devoir exercer leurs métiers
différemment en passant d'une « logique produit » à une « logique client ». Pour ce faire, ils
doivent accepter d'être polyvalents afin de repositionner de façon significative leurs savoirs et
leurs savoir-faire. Cela va donc entraîner l'acquisition, la transformation et l'exploitation de
l'information pour une meilleure gestion de la relation avec les clients.
A ce titre, une bonne agence bancaire, basée sur les nouvelles technologies, est une agence
apprenante, c'est-à-dire une agence organisée de telle sorte que les compétences de tous et de
chacun puissent évoluer d'une façon individuelle et collective.50
2. LA MONETIQUE
La monétique désigne l'ensemble des traitements électroniques, informatiques et télématiques
nécessaires à la gestion es transactions monétaires et de transferts de fond monétaires.
49 https://www.memoireonline.com/09/19/10946/mImpact-des-technologies-de-l-information-et-de-la-
communication-dans-le-secteur-bancaire-camerounais21.html Consulté le 21 Septembre 2023
50 IDEM
35
Dans un second temps, la monétique a créé la monnaie électronique qui n'est plus rattachée à
aucun compte de banque ou de commerçant. Elle existe par une information codée
représentant une somme d'argent utilisé pour le règlement de sommes peu importantes.
Le typage des informations obéit à des règles très strictes et normalisées au niveau
international. Ces flux doivent s'accompagner d'une quasi inviolabilité de leur contenu. Ainsi,
un cryptage fort est mis en place à toutes les étapes de transfert des informations.
On distingue trois catégories de flux. Similairement à ceux présents sur la toile (Intranet,
Internet et Extranet), la gestion des flux sera différente quant à sa gestion et son contenu,
selon qu'il circule au sein même de l'établissement financier, entre les différents
établissements financiers ou en direction des tierces parties ou des clients.
Le souci principal lié à la gestion des flux consiste à faire en sorte que seules les informations
« nécessaires » à la cible concernée (collaborateur, tiers, client, agent de changes, etc.) soient
mises à disposition.
Au sein même de l'établissement financier, ne seront accessibles aux collaborateurs que les
informations dont ils ont la charge de gestion opérationnelle.
51 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la RAWBANK),
université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
36
B. La carte de paiement
La carte de paiement est un moyen de paiement présenté sous forme de carte plastique,
équipée d'une bande magnétique et/ou d'une puce électronique. Comme type de cartes de
paiement, nous avons :
- La carte de débit : c'est une carte de paiement qui permet différentes options de gestion
au choix du porteur : débit immédiat, différé, paiement ou retrait simple en DAB, à
utilisation nationale ou internationale, etc.
- La carte de crédit : parfois privative, elle offre des services proches de ceux de la carte
bancaire : paiement sur terminaux en magasin, retrait simple dans des GAB, etc.
- Les porte monnaies électroniques (PME) : ces sont des cartes de paiement pré chargées
à puce d'un format proche de celui d'une carte téléphonique et réservées aux petites
dépenses. Les PME se réduisent parfois à une simple puce électronique intégrée au
téléphone portable.
effectué. Le TPE peut être autonome ou intégré dans un appareil plus complexe, comme un
automate
52BRAHIMI Thiziri & BOUMGHAR Lynda : mémoire de fin de cycle de licence, « L’impact des
nouvelles technologies sur l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA Année 2015-2016
53 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la
RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
38
Dans ce présent travail nous avons utilisé la méthode analytique qui nous a permis
d’analyser et d’expliquer les données liées à l’utilisation du système gestion des opérations
bancaires (logiciel informatique) de la CADECO et La Méthode statistique qui nous a
permis de présenter les données et les résultats analysés sous formes des tableaux.
Notre échantillon était de 72 clients qui ont répondu aux questions grâce au
questionnaire d’enquête et un responsable du service commercial de la CADECO qui a
répondu au nom de tous les agents de l’entreprise.
Réponse : Ce système est un bon système pour nos opérations locales mais présente certaines
insuffisances par rapport à la gestion de certains services et interconnexion avec les autres
sièges.
Question N°3 : A Quelle fréquence pensez-vous que ce système rend un grand service
aux clients ?
Réponse : Le service que le système rend aux clients est encore moyen, c’est n’est ni élevé ni
bas ;
Question N°4 : Quelles sont les difficultés et défis liés à l’utilisation du système bancaire
informatisé ?
Réponse : L’instabilité de la connexion internet et intranet cause préjudice à nos services et
nous rend de fois incapable de travailler.
Question N°5 : Quels sont les services qui utilisent plus ce système et pour quelles
activités ?
Réponse : Ce système est beaucoup plus utilisé à la comptabilité (pour rédaction des rapports
et définition du résultat de la Banque) et au service commercial (pour déterminer
la balance périodique du client, actualisation de solde exacte des clients et sortir
les relevés pour les clients)
41
Question N°6 : Quelles sont vos suggestions par rapport à l’utilisation du système
bancaire informatisé afin de continuer à satisfaire les clients ?
Réponses :
- Développer plus des logiciels de gestion capable de gérer une base des données
- Avoir un fournisseur de la connexion internet stable.
42
Tableau N°02 : Présentation des enquêtés selon le genre. (Q. Vous êtes de quel genre ?)
Genre Effectif %
Masculin 58 80,6
Féminin 14 19,4
Total 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
Commentaire : A travers ce tableau, nous constatons que 80,6% de nos enquêtés sont de sexe
masculin contre 19,4 % de sexe féminin.
Tableau N°3 : Présentation des enquêtés selon l’Age (Q. Quelle est votre tranche d’âge ?)
Réponses Effectif %
Moins de 25 % 2 2,8
25 à 35 ans 48 66,7
36 à 45 ans 18 25
46 à 50 ans 0 0
Plus de 50 ans 4 5,6
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
Commentaire : Les données de ce tableau montrent que 66,7 % de nos enquêtés sont dans la
tranche d’âge de 25 à 35 ans, contre 25% de la tranche d’âge de 35 à 45 ans et 4 % de la
tranche d’âge de plus de 50 ans.
Réponses Effectif %
Moins de 3 ans 36 50
3 à 5 ans 28 38,9
6 à 10 ans 6 8,3
Plus de 10 ans 2 2,8
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
43
Commentaire : Partant du tableau N°04, il est constaté que la moitié de nos enquêtés soit
50% a moins de 3 ans d’ancienneté dans la CADECO, contre 38,9% qui est entre 3 à 5 ans,
8,3 % qui est entre 6 à 10 ans et 2,8% qui a plus de 10 ans d’ancienneté.
Tableau N°5 : Les types des comptes ouverts par nos enquêtés à la CADECO
Réponses Effectif %
Compte Courant 32 44,4
Compte salaire 12 16,7
Compte Epargne 28 38,9
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
Commentaire : la lecture de ce tableau montre que 44,4% de nos enquêtés ont des comptes
courant à la CADECO contre 38,9% qui a de compte Epargne et 16,7% qui a de compte
salaire.
Tableau N°6 : concerne la question de savoir si l’enquêté a déjà bénéficié d’un service
du système informatisé de la CADECO ou non
Réponses Effectif %
OUI 22 30,6
NON 50 69,4
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
Commentaire : Ce tableau nous montre que 69,4% de nos enquêtés n’ont jamais bénéficié de
service de ce système informatisé contre 30,6% qui en a déjà bénéficié.
Ceux qui en ont déjà bénéficié précise que c’est pour les services ci-après :
Les 22 personnes qui ont affirmé avoir bénéficié de service du système de gestion informatisé
(cfr tableau N°6) affirment avoir atteint leurs objectifs grâce à ce dernier.
Tableau N°8 : Nécessité de ce système (Q. pensez-vous que le système bancaire informatisé
est nécessaire pour les clients de la CADECO ?)
Réponses Effectif %
OUI 64 88,9
NON 8 11,1
TOTAL 72 100
Sources : Nos enquêtes sur terrain
Commentaire : 88,9% de nos enquêtés pense que ce système informatisé est nécessaire alors
que 11,1% ne trouve aucune importance dans l’utilisation de ce système.
Ceux qui pensent que ce système est nécessaire donnent différentes raisons suivantes :
Ceux qui pensent que ce système n’est pas nécessaire donnent des raisons telles que :
Problème de connexion
Ce système de CADECO n’est pas efficace
Ça retarde l’accès au crédit
Réponses Effectif %
Très fiables 12 16,7
Assez fiables 20 27,7
Fiables 28 38,9
Non fiables 12 16,7
TOTAL 72 100
45
Commentaire : Ce tableau nous montre que 38,9% de nos enquêtés pensent que les données
fournies par ce système informatisé de la CADECO sont fiables, 27,7% pense qu’elles sont
assez fiables, 16,7% pense qu’elles sont très fiables et 16,7% dit qu’elles ne sont pas fiables.
Tableau N°10 : Concerne s’il faut continuer avec le système bancaire ou pas
Réponses Effectif %
OUI 64 88,9
NON 8 11,1
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
Commentaire : 88,9 % de nos enquêtés pense que la CADECO devrait continuer à utiliser le
système informatisé et 11,1% d’enquêtés n’est pas d’accord avec ce système.
Tableau N°10 : Inquiétude par rapport au système (Q. Avez-vous des inquiétudes par
rapport à ce système ?)
Réponses Effectif %
OUI 22 30,6
NON 50 69,4
TOTAL 72 100
Sources : nos enquêtes sur terrain
Commentaire : Ce tableau montre que 30,6 % de nos enquêtés ont des inquiétudes par rapport
au système informatisé alors que 69,4 % n’ont pas de souci quant à
l’utilisation de ce système.
- Mettre en place un système qui va permettre aux clients d’avoir accès à leurs comptes à
distance.
- Disponibiliser les comptes bancaires
- Informatiser toutes les opérations
- Améliorer le système pour lui donner la souplesse
- Actualiser les machines
- Mettre en place le système MOBILE-BANK
- Renforcer les équipes qui gèrent le système en coaching et personnel
- Informer par messages les clients chaque fois que leurs comptes subissent les
mouvements.
- Mettre en place des guichets uniques partout dans la ville
En effet, toutes les recommandations formulées par les clients à l’égard de la banque étant
nombreuses et similaires, elles ont été synthétisées en neuf présentées ci-haut.
Ainsi nous avons constaté que, le système bancaire informatisé de la CADECO est
très nécessaire, ce qui vient confirmé notre première hypothèse à 88,9% selon le tableau N°8
car ce dernier présente des avantages tels que : la réduction des erreurs dans les opérations, la
rapidité, la bonne conservation des données, la transparence et l’accessibilité au compte à tous
les guichets et succursales de la CADECO de partout où cette institution bancaire fonctionne,
ceci vient également confirmer notre deuxième hypothèse. Cependant l’utilisation de ce
système présente quelques défis dont l’instabilité de la connexion internet qui est à la base du
disfonctionnement, cela venant également de confirmer notre troisième hypothèse.
47
55 MULOJI SHIMONA ERIC, mémoire de cycle, traitant sur les Enjeux des nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) dans la gestion de la clientèle d'une banque (Cas de la
RAWBANK), université de Lubumbashi (UNILU) 2007-2008
48
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle qui porte sur la Contribution du
système bancaire informatisé sur la satisfaction des clients dans une institution financière ; cas
de la CADECO.
L’objectif ultime de notre recherche était de démontrer le rôle que joue le système de Gestion
informatisée de la CADECO dans la satisfaction et la fidélisation de ses clients ainsi que son
impact sur ses activités bancaires.
Etant donné que tout travail scientifique doit suivre une voie rationnelle et objective
pour arriver à confirmer ou à infirmer les hypothèses émises, une démarche intellectuelle et
méthodologique s’est avérée indispensable.
En effet, dans le présent travail, nous avons fait recours à la méthode statistique et la
méthode analytique appuyées par la technique de questionnaire, la technique d’interview et la
technique documentaire.
Pour mieux mener nos recherches nous sommes parties des questions suivantes :
Après traitement et analyse des données, nous avons obtenu les résultats suivants :
Le système informatisé de la CADECO est très nécessaire pour la satisfaction des clients pour
ses différents avantages notamment : l’automatisation des données qui rends les opérations
49
rapides, la conservation sécurisée des données, la centralisation des données qui permet à
ceux qui se déplacent d’avoir accès à leurs données là où ils vont à n’importe quelle
succursale ou guichet de la CADECO ;
Néanmoins, l’utilisation de ce dernier présente quelques défis dont : l’instabilité de
Connexion internet et intranet qui souvent est à la base des préjudices, étant un système de la
Nouvelle technologie, sa non maitrise pour également être à la base d’un disfonctionnement ;
d’où nécessité d’une formation approfondie.
Au vu des résultats obtenus, nous recommandons ce qui suit :
a. A la CADECO :
- D’améliorer et développer le système de sorte que les clients puissent y avoir accès à
distance à travers leurs Smartphones.
- De disponibiliser des guichets automatiques et des cartes bancaires
- De renforcer les capacités des agents sur l’utilisation de ce système et augmenter leurs
effectifs.
b. Aux clients :
- De se familiariser avec le système bancaire pour comprendre d’avantage son mode de
fonctionnement.
- De faire toujours parvenir les plaintes concernant ce système au service Commercial de la
CADECO et cela pour aider les décideurs de cette dernière d’améliorer leurs services
c. A l’Etat congolais :
- De disponibiliser une connexion internet stable
- D’appuyer les génies congolais dans la conception des systèmes bancaires performants et
compétitifs à ceux des pays développés.
- De disponibiliser les équipements nécessaires pour les institutions financières du pays.
50
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
1. COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE ; 2ème édition ; Dov Ogien ; Dunod, Paris,
2008
2. Dhafer SAÏDANE et Alain LE NOIR : Banque & Finance en Afrique, Edition RB, 2016,
3. Hélène CHAUCHAT enquête en psychologie, PUF, paris, 1985
4. Le Grand Larousse, 2000,
5. Le Robert quotidien, Dictionnaire pratique de la langue française, Paris,
6. LE SECTEUR BANCAIRE EN AFRICQUE ;
7. M.GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 11e Ed. Dalloz Paris 2011,
8. Madeleine GRAWITZ, méthode de recherche science sociale, 11ième éd DALLOZ, Paris
1971,
9. P. RONGERE, Méthode des sciences sociales ;Ed, Dalloz. Paris,
10. Petit Larousse en couleur, Bordas, 1995
II. WEBOGRAPHIE
1. https://www.memoireonline.com
2. https://www.bcc.cd
3. https://ma-banque.ma
4. https://fr.wikipedia.org
5. https://www.capterra.fr
6. https://blog.hubspot.fr
7. https://www.thesaurus.gouv.qc
Contenu
EPIGRAPHE ................................................................................................................................
DEDICACE ................................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
0. INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
0.1 ETAT DE LA QUESTION .............................................................................................. 1
Notre sujet de recherche a, dans le passé, fait l’objet de préoccupation de plusieurs
chercheurs dont : ..................................................................................................................... 1
0.2. PROBLEMATIQUE ....................................................................................................... 2
0.3. HYPOTHESES ................................................................................................................ 4
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL ........................................................................................... 5
0.4.1. Objectif principal ...................................................................................................... 5
0.4.2. Objectifs spécifiques ................................................................................................. 5
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET .................................................................................. 5
0.6. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL .......................................................... 6
0.6.1. Méthode .................................................................................................................... 6
0.6.2. Technique .................................................................................................................. 6
0.7. DELIMITATION DU SUJET ......................................................................................... 6
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL ...................................................................................... 7
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES ................................................ 8
SECTION I. EXPLICATION DES CONCEPTS................................................................... 8
SECTION II : PRESENTATION DE LA CADECO ............................................................. 9
II. 1. HISTORIQUE DE LA CADECO ................................................................................. 9
II.2. NATURE JURIDIQUE ................................................................................................ 11
II.3. OBJECTIF DE LA CADECO ...................................................................................... 11
II.4. OBJET SOCIAL DE LA CADECO ............................................................................. 11
II.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................. 12
II.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE ............................ 12
II.4.1. ORGANIGRAMME .............................................................................................. 12
II.4.2. FONCTIONNEMENT ........................................................................................... 13
52
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
Nous sommes étudiant de l’Institut Supérieur de Commerce de Kiwanja « ISC-KIWANJA »
et menons une étude sur la contribution du système bancaire informatisé à la satisfaction des
clients, cas de la CADECO.
Ce questionnaire a pour objet de recueillir les données pouvant nous permettre d’enrichir
notre travail de fin de cycle de graduat.
Merci d’y répondre le plus honnêtement possible en cochant dans les cases
correspondantes.
I. IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
1. Vous êtes de quel genre ?
a. Masculin
b. Féminin
2. Quelle est votre tranche d’âge ?
B. Moins de 25 ans B. 26 à 35 ans C. 36 à 45 ans
D. 46 à 50 ans E. Plus de 50 ans
3. Vous êtes client à la CADECO depuis combien de temps ?
4. Pensez-vous que le système bancaire informatisé est très nécessaire pour les Clients de la
CADECO ?
a. OUI b. NON
Si OUI si NON, Expliquez ?...........................................................................................
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……
5. Comment appréciez-vous la qualité des données fournies par ce système bancaire
informatisé sont fiables ?
2
a. Très fiables
b. Assez fiables
c. Fiables
d. Non fiables
6. Préfériez-vous continuer à utiliser le système de bancaire informatisé au sein de la
CADECO ?
Oui b. Non
3. A quelle fréquence pensez-vous que ce système rend un grand service aux clients de la
CADECO ?
a. Très élevé
b. Elevé
c. Moyen
d. Bas
e. Très bas
4
4. Quels sont les défis ou difficultés liés à l’utilisation du système de bancaire informatisé ?
………………………………………………………………………………………………
………………….....…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
5. Quels sont les services qui utilisent le plus ce système ? et pour quelle activité ?
………………………………………………………………………………………………
…………………….…………………………………………………………………………
………………………………………….……………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
6. Quelles sont vos suggestions par rapport à l’utilisation du système bancaire informatisé
afin de satisfaire davantage les clients ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………