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Souad AILLI
Enseignante-chercheur
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales- Meknès
souadailli@yahoo.fr
Résumé
Dans un contexte de mondialisation et d’intensification de la concurrence, l’adoption de l’e-
banking est devenue une nécessité pour toute banque qui cherche à maintenir et à accroître sa part
de marché en satisfaisant davantage ses clients. De fait, les banques au Maroc ont diversifié leurs
offres en proposant des approches innovantes afin de fidéliser leurs clients ; toutefois, l’adoption
de l’e-banking par le consommateur marocain reste limitée.
L’objectif de cette recherche est d’analyser, à travers une étude empirique auprès des clients
de trois grandes banques commerciales (Banque Populaire, Attijariwafabank, BMCE Bank et
la BMCI), les facteurs qui stimulent ou au contraire freinent l’adoption de l’e-banking. Pour
explorer la problématique de la rétention des clients ainsi que les opportunités de développement
de l’e-banking au Maroc, nous avons interrogé les cibles potentiellement favorables à l’utilisation
des nouvelles technologies.
Abstract
In a context of globalization and intensification of competition, the adoption of e-banking has
become a necessity for banks which try to maintain and to increase their market share by better
satisfying their customers. All the banks in Morocco have diversified their offers by proposing
innovative approaches to develop their customer’s loyalty. Yet, the adoption of e-banking by the
Moroccan consumers remains limited.
The objective of this study is to analyze, through an empirical research done with the
customers of three major commercial banks (Popular Bank, Attijariwafabank, BMCE Bank
and BMCI), the factors which stimulate or, on the contrary, slow down e-banking adoption. To
explore the problem of customer’s retention as well as the opportunities of developing e-banking
in Morocco, we have questioned targets potentially favorable to the use of the new technologies.
INTRODUCTION
Durant les dernières décennies, l’activité bancaire a connu une mutation importante en matière
de distribution des services. Sous la pression des attentes des clients et des nouvelles technologies,
les banques proposent de nouveaux canaux d’accès à leurs produits : c’est l’e-banking. Aux
développements et perfectionnements des automates bancaires et serveurs vocaux est venue
s’ajouter l’offre de services par Internet ; l’e-banking désigne donc le processus électronique par
lequel un client peut gérer ses transactions bancaires tels que virements, consultation de comptes,
règlement de factures, demande de chéquier, etc., sans se rendre à l’agence bancaire.
L’e-banking a plusieurs avantages : disponibilité, rapidité et même immédiateté ; toutefois,
contrairement à l’utilisation des guichets automatiques qui est devenue une pratique courante
chez le consommateur marocain, la pratique de l’e-banking en est à ses débuts au Maroc. En
effet, les services d’e-banking les plus utilisés par les consommateurs marocains se limitent à la
consultation des soldes et à la demande de chéquiers. Pourtant, les banques au Maroc offrent, dans
le cadre de l’e-banking, tout un ensemble de services : virements, prélèvements automatiques,
transactions boursières, demandes de crédits et de cartes de crédit, etc. C’est pour éclairer cette
discordance que nous entreprenons de détecter les facteurs explicatifs de l’utilisation de l’e-
banking par le consommateur marocain et ceux qui la freinent, en nous inspirant des théories
d’adoption des technologies nouvelles. Nous verrons aussi quelles recommandations marketing
peuvent promouvoir la pratique de l’e-banking.
Notre objectif à travers ce travail est de développer un cadre conceptuel propre au contexte
marocain expliquant la pratique de l’e-banking. Pour mener à bien cette recherche, une étude
quantitative a été réalisée au moyen d’une enquête auprès d’un échantillon de 200 individus. Il
s’agit d’une cible potentiellement favorable à l’utilisation des nouvelles technologies.
L’accroissement des attentes des clients en matière des nouvelles technologies : les consom-
mateurs français, par exemple, privilégient la banque à distance pour les opérations courantes; un
consommateur français sur quatre ne recourt jamais à son agence (Bossard Consultants, 1997). Au
Maroc également, les potentialités en ce sens sont énormes.
Conscientes de l’importance des NTIC dans l’accélération de la modernisation et de la ren-
tabilité, les banques au Maroc se sont beaucoup investies dans ce domaine. Cet engagement s’est
concrétisé par la proposition depuis les années 2000 d’un nombre croissant de services délivrés
en ligne dont l’offre est variable d’une banque à une autre. Ainsi par exemple, le Crédit du Maroc
n’offre dans le cadre de l’e-banking que la visualisation des comptes, l’accès à l’historique et la
possibilité d’avoir un aperçu sur les prêts contractés, la BMCE net permet de réaliser en plus des
opérations citées, la consultation des opérations réalisées par carte bancaire et la demande du ché-
quier. Quant à la Banque Populaire et Attijariwafabank, leurs portails restent les plus performants
et les plus riches en fonctionnalités puisqu’ils offrent la possibilité d’effectuer les virements en
ligne et l’opposition sur carte, d’accéder à tous les produits bancaires et les contrats de client, en
plus d’une plateforme boursière avec accès au carnet d’ordre et aux Organismes de Placement
Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) commercialisés par les deux banques.
Malgré les efforts consentis pour développer l’e-banking, les banques au Maroc n’investissent
que 34% de leurs dépenses informatiques en service IT contre 54% réservées aux infrastructures et
12% pour les logiciels à fin juin 2012 (Zejly, 2012).
1 - Selon Lemaître (1997), par rapport à l’agence, une transaction coûte en moyenne deux fois moins chère au guichet
automatique, trois fois moins chère par téléphone et sept fois moins chère par Internet.
des actions des individus sont sous leur contrôle et que leurs intentions d’agir ou non constituent
un déterminant décisif de leur comportement.
2.1.2. L’acceptation de la technologie
La théorie d’acceptation de la technologie (Davis, 1989) : s’inspirant de la théorie de l’action
raisonnée, elle vise à expliquer l’acceptation de la technologie à travers la liaison de l’utilité perçue
et de la facilité d’utilisation perçue à l’attitude qui détermine l’intention d’utilisation. Connue sous
l’appellation TAM : Technology Acceptance Model, cette théorie a bénéficié de la validation dans
plusieurs études empiriques (Taylor 1995, Bruner et Kumar 2005, Yousfzai, Foxall et Pallister
2010) et reste le modèle le plus important pour expliquer le comportement de l’adoption des tech-
nologies d’information (Dulyalak et Settapong 2005).
2.1.3. Le comportement planifié
La théorie du comportement planifié d’Ajzen (1985) prend en considération la présence des
effets de contrôle sur le comportement. Ainsi, des contraintes internes et externes (temps, argent,
connaissance, coopération des autres, etc.) peuvent renforcer, ralentir ou modifier le comporte-
ment.
2.1.4. L’influence interpersonnelle
La théorie des comportements interpersonnels de Triandis (1980) a été utilisée pour expli-
quer l’adoption des ordinateurs personnels (Thompson, Higgins et Howell, 1991). L’objectif est de
démontrer le pouvoir explicatif de l’intention, des conditions facilitatrices et des facteurs sociaux3
et leur impact significatif sur le comportement d’utilisation.
2.1.5. L’image de soi
En s’inspirant de la théorie de la diffusion des innovations de Rogers (1983), Moore et Ben-
basat (1991) ont développé un modèle adapté à l’étude des déterminants individuels de l’adoption
des technologies de l’information. Ils ont ajouté la variable image de soi, qui renvoie aux normes
subjectives, à l’avantage relatif et à la facilité d’utilisation déjà mentionnée dans le cadre de la
théorie d’acceptation des technologies.
2.1.6. Les normes subjectives
En appliquant la théorie du comportement planifié d’Ajzen (1991) au contexte d’utilisation des
technologies d’information, Taylor et Todd (1995) ont établi la théorie décomposée du comporte-
ment planifié à travers laquelle ils ont démontré que les normes subjectives et le contrôle perçu du
comportement expliquent fortement l’intention.
2.1.7. L’auto-efficacité
En se basant sur la théorie cognitive sociale de Bandura (1986), Thompson, Higgins et Huff
(1999) ont démontré l’importance de la variable auto-efficacité dans la détermination du compor-
tement d’utilisation individuelle des ordinateurs.
Ces théories ont été appliquées dans le cadre de l’e-banking et les résultats montrent la per-
tinence des variables citées pour expliquer l’utilisation des services bancaires sur Internet. Néan-
moins, d’autres études empiriques ont été menées pour étudier l’adoption de l’e-banking et ont
suggéré d’autres variables explicatives.
3 - Ces facteurs désignent les normes subjectives mises en évidence par Fishbein et Ajzen 1975 dans le cadre de la théorie
d’action raisonnée.
3. Méthodologie de la recherche
La validation empirique de l’introduction théorique de l’e-banking a été effectuée à l’aide d’un
questionnaire administré auprès de 200 clients des quatre grandes banques commerciales au Maroc
(Attijariwafabank, Banque populaire et la BMCE Bank et la BMCI).
La sécurité
Le deuxième facteur le plus cité est la sécurité. Un important souci qui affecte l’e-banking
concerne la sécurité des connections. Celles-ci doivent être garanties pour éviter le piratage des
données. Selon Mathieu (2005), la sécurité implique :
- La disponibilité des services et des données ;
- La non interception des communications ;
- Le cryptage et la confidentialité des données ;
- La protection des systèmes informatiques contre les attaques des logiciels malveillants ;
- La garantie de l’authentification fiable et capable de confirmer l’identité des utilisateurs.
Seuls 20% des enquêtés pensent que les opérations bancaires sur Internet sont sécurisées, alors
que 80% estiment que la sécurité reste un vrai problème.
Il faut noter enfin que le renforcement de la sécurité augmente la complexité d’utilisation des
applications. De même que le sentiment de sécurité est un facteur qui influe sur la confiance du
client.
La confiance
L’un des principaux problèmes de l’e-banking est la confiance. Elle concerne l’assurance
qu’ont les parties dans la transaction réalisée (Gup, 2003). Plus souvent, les clients peuvent douter
de l’efficacité de réalisation des transactions bancaires par Internet ou « s’ils ont bien appuyé sur
le bouton droit ».
Cette variable constitue une condition de l’utilisation de l’e-banking, c’est le cas pour ceux
qui le pratiquent intensément (20%) puisqu’ils ont une grande confiance dans ce moyen de dis-
tribution. Les non utilisateurs (30%) classent ce facteur en 4ème position, exprimant leur manque
de confiance à l’égard de l’e-banking. Au Maroc, les gens ont tendance à moins faire confiance
à un commerce qui ne se fait pas face à face. Quant aux utilisateurs modérés (50%), ils ont une
confiance limitée dans l’e-banking.
Le coût
La quatrième variable la plus citée est le coût engendré par l’e-banking. Il s’agit d’un facteur
inhibitoire (Sathye, 1999) comme cela a été empiriquement validé par Luarn et Lin (2005) ainsi
que Zhoo et al. (2010). Les interviewés utilisateurs pensent que le coût est raisonnable alors que les
non utilisateurs pensent que le service virtuel coûte cher et que les tarifs de la connexion Internet
demeurent élevés ce qui constitue une entrave à la pratique de l’e-banking.
Soulignons qu’au Maroc, les prix du matériel informatique sont hors de la portée d’un grand
nombre de citoyens. De même, l’ouverture de nombreux cybercafés au Maroc s’explique parce
que les frais d’abonnement à Internet sont encore jugés élevés.
L’avantage relatif
L’avantage relatif constitue un facteur déterminant de l’utilisation des services bancaires par
Internet (Tan et Teo, 2000). C’est la variable la plus citée par les utilisateurs de l’e-banking (80% :
utilisateurs intensifs et modérés plus une partie des non utilisateurs). Même les non utilisateurs
reconnaissent les avantages de ce dernier. Dans ce cadre, « any thing, any time, any where » est
devenu l’adage de l’e-banking du point de vue du client (Gup, 2003). L’e-banking assure les avan-
tages suivants :
- Une disponibilité 24h sur 24
Le client peut réaliser ses opérations à n’importe quel moment. L’e-banking permet au client
de s’affranchir des contraintes temporaires liées aux horaires d’ouverture des agences. Ainsi, il lui
donne la flexibilité et l’accessibilité à son argent à tout moment de la journée.
- Une offre transfrontalière
Selon De Young (2003), l’Internet réduit l’impact négatif de l’éloignement géographique sur
la production de services financiers et l’entretien de relations financières. Le client a donc la possi-
bilité de réaliser rapidement et facilement des transactions bancaires depuis son domicile, partout
dans le monde.
La facilité perçue
Les interviewés utilisateurs de l’e-banking trouvent qu’il est facile à utiliser. Disposant d’un
savoir-faire et d’une expérience au niveau technologique, ils assimilent l’e-banking à une simple
navigation sur Internet. Les non utilisateurs (30%) trouvent que l’e-banking est considérablement
compliqué mais 44% des interviewés ne trouvent pas qu’il soit compliqué. Ces résultats confirment
ceux de plusieurs études qui ont montré que la relation entre complexité perçue et intention d’adop-
ter l’e-banking est moins significative que celle entre l’utilité perçue et cette même intention (mise
en parallèle avec Davis, 2000).
Caractéristiques individuelles
Outre les variables déjà citées, l’étude révèle que les caractéristiques individuelles sont impor-
tantes au niveau de la pratique de l’e-banking. D’ailleurs, le choix de notre échantillon est fait
en se basant sur ces caractéristiques. Ainsi, il existe une différence de perceptions de l’e-banking
entre hommes et femmes au niveau de l’influence de la complexité sur l’adoption de l’e-banking.
La perception du degré de complexité de l’e-banking est plus élevée chez les femmes que chez les
hommes. Il en résulte qu’il y a une moindre utilisation de l’e-banking par les femmes que par les
hommes. Cette différence s’accentue lorsque les interviewés ont un faible niveau d’étude.
L’âge est également discriminant. Les utilisateurs de l’e-banking appartiennent à la classe
d’âge 25-39. Quant à la situation professionnelle et au niveau de revenu, on constate que les uti-
lisateurs de l’e-banking ont des revenus élevés et exercent souvent une profession libérale. En
somme, les jeunes et les personnes ayant un niveau d’étude élevé et un revenu conséquent sont
fréquemment des utilisateurs de l’e-banking.
Les non-utilisateurs sont des personnes qui déclarent préférer réaliser les transactions à travers
des contacts interpersonnels. Les répondants les plus âgés, et ayant un faible niveau d’instruction,
ont moins tendance à recourir à l’e-banking.
etc., parce qu’ils permettent aux banques d’être performantes au niveau de l’augmentation de
leurs parts de marché, de la réduction des coûts et de la satisfaction de la clientèle.
- Adopter des services à distance permet également à la banque de suivre l’environnement inter-
national, de veiller à son environnement concurrentiel, en servant mieux ses clients disper-
sés à travers la planète et surtout d’être informée d’une manière continue. La détention de
l’information en temps opportun constitue, en effet, une clé de succès incontestable à l’échelle
internationale.
- Développer l’aspect fonctionnel et les éléments techniques des applications web information-
nelles et transactionnelles.
- Pour faciliter l’e-banking, les banques sont appelées à intégrer, dans les applications web
bancaires, des rubriques de contact qui expliquent bien le mode d’utilisation de la technologie
dans les opérations bancaires.
- Offrir plus d’expertise et de crédibilité en réduisant voire en supprimant les problèmes tech-
niques, cause du manque de confiance dans l’e-banking. Cela ne peut être obtenu qu’à travers
la mise en place d’un système sécurisé et le choix d’un personnel qualifié.
- Utiliser des procédures d’authentification et des protocoles de paiement sécurisé afin de garan-
tir la sécurité et la confidentialité à travers l’e-banking. En effet, ces deux critères sont les
volets les plus importants en matière de perception du risque (Ozdemir et al., 2008).
CONCLUSION
Au Maroc, les innovations technologiques, notamment Internet ne cessent de conquérir tous
les secteurs en particulier le secteur bancaire, d’où l’avènement de l’e-banking. Ce canal de distri-
bution présente de multiples avantages. Il a considérablement révolutionné le processus de servuc-
tion bancaire ainsi que toute stratégie marketing. Toutefois, la pratique de l’e-banking reste loin
d’exploiter les possibilités offertes. Ce moyen est peu utilisé par la clientèle bancaire marocaine
qui manifeste encore une réticence pour son adoption. A cela s’ajoute un ensemble d’handicaps
liés au manque de confiance et de sécurité, aux coûts élevés d’accès à Internet et à l’hésitation des
consommateurs marocains pour des raisons culturelles.
L’étude empirique de l’adoption de l’e-banking a révélé que l’ensemble des variables issues
de la littérature théorique reste pertinent pour expliquer le recours ou non à l’e-banking dans le
contexte marocain. Cette étude a permis de mettre l’accent sur une variable culturelle importante
pour la clientèle bancaire marocaine qui est le besoin de l’interaction humaine. Beaucoup d’inter-
viewés estiment que le principal inconvénient de l’e-banking est le manque de contact humain ;
et dans notre société, le « relationnel » a une importance particulière. C’est pourquoi tous les élé-
ments permettant de rassurer le client devraient tenir un rôle majeur dans la « nouvelle » relation
bancaire qui prend naissance.
Il est important de préciser que « l’agence » reste économiquement rentable. En effet, c’est
l’agence qui est le principal générateur de bénéfice parmi tous les canaux disponibles. Le conseil-
ler de clientèle est le principal acteur de la relation commerciale et la majorité des ventes passent
par lui. La banque à distance n’offre pas encore un service suffisamment complet pour vendre des
nouveaux produits.
Il est souhaitable que la banque à distance ne se substitue pas entièrement à la banque tradi-
tionnelle. Car, même si elle plaît à une clientèle « active » dont les jeunes, il ressort que les clients
plus âgés ont besoin de contact humain pour développer une relation de confiance.
Enfin, il faut signaler que les résultats de cette étude doivent être relativisés en raison de cer-
taines limites notamment un échantillon réduit et une procédure d’échantillonnage qui a ciblé une
population déterminée.
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