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2023
21 JUNE
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2
Résumé
Ce travail de recherche approfondie vise à identifier la relation entre l'adoption
de l'e-banking et ses répercussions sur la performance de la gestion de la relation
clientèle CRM.
Ce travail porte sur un cas précis, le Maroc, dont le marché bancaire connaît une
pleine croissance des solutions apportées par les nouvelles technologies. Nous allons
étudier le rapport et les éventuelles influences de l’ebanking sur la gestion de la relation
client au Maroc.
Nous allons d’abord réaliser dans la partie théorique une synthèse des
recherches à partir des articles scientifiques portant sur le CRM, l’ebanking pour tenter
de mettre en rapport ce dernier avec la gestion de la relation client dans la banque
marocaine, nous allons essayer tout au long de cette étude de répondre à la
problématique suivante : le Ebanking permet-il une réelle transformation de la gestion
de la relation client dans les banques marocaines ? En effet, si tous les secteurs et
particulièrement le secteur bancaire connaissent une transition radicale axée sur le
digital, qu’en est il du maroc où la culture individuelle implique des problèmes de
commodité, de confiance ou même de complexité dans l’utilisation des nouvelles
technologies ?
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Pour répondre à notre problématique, nous entamerons un travail de recherche
basé sur un questionnaire diffusé sur le web pour collecter, analyser et discuter et des
résultats.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
Chapitre 1 : Cadre Théorique
Section 1 : Le concept de l’EBanking
1.1 Notion de l’Ebanking, son historique et ses caractéristiques
1.2 Objectifs et limites de l’ebanking et ses facteurs d’adoption
Section 2 : La gestion de la relation client
2.1 Introduction à la CRM et ses différentes étapes
2.2 Les méthodes et outils utilisés dans le cadre du CRM
Chapitre 2 : Le ebanking et la gestion de la relation client dans les banques
Marocaines
Section 1 : Le Ebanking au Maroc
1.1 Généralités sur le secteur bancaire Marocain et ses méthodes Ebanking
1.2 Marché de l’ebanking au maroc, ses tendances et les chiffres clés
Section 2 : Les déterminants sociaux de l’ebanking et sa relation avec la gestion de la
relation client
2.1 Les déterminants individuels de l’ebanking, les facteurs sociaux et culturels
qui influencent le comportement du consommateur Marocain
2.2 La relation entre la gestion de la relation client et le Ebanking dans la
banque
marocaine
Chapitre 3 : Méthodologie de recherche, résultats et discussion
Section 1 : Choix de la méthode et de l’échantillon
1.1 Choix de l’étude quantitative
1.2 L’étude quantitative, quelques considérations éthiques
Section 2 Résultats de la recherche et discussion
2.1 Le comportement du client marocain vis-à-vis des solutions de l’ebanking,
5
ses motivations et freins
2.2 L’impact de l’ebanking sur la gestion de la relation client dans la banque
CONCLUSION
Bibliographie
Annexes
6
INTRODUCTION
Au cours des dernières décennies, l'industrie bancaire a connu une
transformation significative grâce à l'évolution des technologies de l'information et de
la communication. L'émergence de l'e-banking et les notions de la banque en ligne, a
révolutionné la manière dont les services bancaires sont offerts et consommés.
7
questionnaires adressés aux clients de différentes banques marocaines, ainsi que des
analyses documentaires approfondies sur les pratiques actuelles de l'e-banking et de la
gestion de la relation client.
Les résultats de cette étude fourniront des informations précieuses aux banques
marocaines et à l'industrie bancaire dans son ensemble sur les meilleures pratiques de
gestion de la relation client dans un contexte d'e-banking. Ces connaissances aideront
les banques à améliorer leurs stratégies de service client, à personnaliser davantage les
offres et à maximiser la valeur de chaque interaction client.
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Chapitre 1 : Cadre Théorique
Section 1 : Le concept de l’EBanking
9
1.1 Notion de l’Ebanking, son historique
et ses caractéristiques
Introduction
I. Historique de l'e-banking
L'e-banking trouve ses racines dans les débuts de l'informatique et des réseaux
de communication. Voici un bref aperçu de son évolution au fil du temps :
Les systèmes bancaires en ligne (années 1980) : Les années 1980 ont marqué une
étape importante avec le développement des systèmes bancaires en ligne. Les clients
pouvaient consulter leurs soldes, effectuer des virements et gérer leurs comptes via des
terminaux informatiques connectés aux serveurs des banques.
10
L'avènement d'Internet (années 1990) : L'arrivée d'Internet dans les années 1990
a ouvert de nouvelles perspectives pour l'e-banking. Les banques ont commencé à
proposer des services en ligne accessibles via un navigateur web, permettant aux clients
de réaliser des opérations bancaires depuis n'importe quel ordinateur connecté à
Internet.
L'expansion des services mobiles (années 2000) : Avec l'essor des téléphones
mobiles et des smartphones, l'e-banking s'est étendu aux appareils mobiles. Les
banques ont lancé des applications mobiles offrant des fonctionnalités telles que la
consultation des comptes, les virements et les paiements mobiles.
Accessibilité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 : L'un des avantages majeurs de l'e-
banking est sa disponibilité permanente. Les clients peuvent accéder à leurs comptes et
effectuer des transactions à tout moment, sans être limités aux horaires d'ouverture
des agences bancaires.
Gestion autonome des comptes : L'e-banking permet aux clients de gérer leurs
comptes de manière autonome. Ils peuvent consulter leurs soldes, suivre leurs
transactions, effectuer des virements et payer leurs factures en quelques clics, sans
avoir besoin de se rendre physiquement à la banque.
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Sécurité renforcée : Les banques en ligne mettent en place des mesures de
sécurité rigoureuses pour protéger les données sensibles des clients. Cela inclut
l'utilisation de technologies de cryptage, d'authentification à deux facteurs et de
surveillance en temps réel pour détecter les activités frauduleuses.
12
L'expérience utilisateur améliorée : Les banques accordent une attention
particulière à l'expérience utilisateur dans le domaine de l'e-banking. Les interfaces
conviviales, les designs attractifs et les fonctionnalités intuitives sont développés pour
offrir une expérience fluide et agréable aux clients.
Conclusion
13
1.2 Objectifs et limites de l’ebanking et
ses facteurs d’adoption
Introduction
I. Notion d’eBanking
14
Plusieurs facteurs ont contribué à l'émergence et au développement de l'e-
banking, tels que l'informatisation avancée des moyens d'accès aux services bancaires,
l'apparition des guichets automatiques bancaires (GAB/DAB), du vidéotex, des serveurs
vocaux et de la banque en ligne. Ces avancées ont favorisé une demande croissante de
services bancaires personnalisés.
Réduction des coûts : Les services bancaires en ligne permettent aux institutions
financières de réduire les coûts liés à la gestion d'une infrastructure physique. Cela se
traduit souvent par des frais bancaires moins élevés pour les clients, voire des services
gratuits dans certains cas.
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Bien que l'e-banking présente de nombreux avantages, il est important de
reconnaître également ses limites. Voici quelques-unes des limites courantes de l'e-
banking :
Service client limité : L'e-banking réduit souvent le contact direct avec les
représentants bancaires, ce qui peut être un inconvénient pour les clients qui préfèrent
une assistance personnalisée ou qui ont des questions spécifiques nécessitant une
interaction humaine.
16
Confiance : La confiance dans la sécurité et la fiabilité des services bancaires en
ligne est essentielle pour encourager l'adoption. Les institutions financières doivent
mettre en place des mesures de sécurité robustes et communiquer de manière
transparente sur les protocoles de protection des données.
Conclusion
17
Chapitre 1 : Cadre Théorique
Section 2 : La gestion de la relation client
18
2.1 Introduction à la CRM et ses
différentes étapes
Ulaga & Eggert constatent qu’en Marketing, la coopération dans les relations
acheteur-vendeur apporte des avantages compétitifs majeurs pour une entreprise.
C'est pourquoi de nombreux chercheurs ont récemment étudié la relation entre
l’interaction acheteur/vendeur et le rendement global de l'entreprise.
En employant des systèmes du CRM, les données de client peuvent être utilisées
pour des finalités commerciales et dans les stratégies marketing contribuant à la
fidélisation des clients et l’amélioration de la rentabilité sur le long terme.
Du côté de l’entreprise, le CRM a pour objectif principal une bonne gestion des
relations de la clientèle. Toutefois, le nouveau consommateur s’avère aujourd’hui social
et exigeant des entreprises de collaborer et agir avec lui pour une meilleure
connaissance et satisfaction de ses besoins. Ces exigences se combinent à l’essor de la
technologie pour changer la forme du CRM et imposer aux entreprises l'intégration des
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stratégies et des actions sociales dans leur gestion de la clientèle donnant lieu à des
moyens pertinents de la connaissance des clients et le maintien des relations avec eux.
Combiner Internet dans les activités du CRM n'est pas un nouveau phénomène.
Greenborg a indiqué que le CRM et le commerce électronique ‘E-commerce’ se
partagent plusieurs points communs et pourraient être intégrées pour des meilleures
avantages en marketing, les ventes et dans le service clientèle.
Cette intégration est baptisée CRM social. On peut récolter aujourd’hui plusieurs
données des clients dans le web. Les médias sociaux ont facilité l’accès à des nouvelles
informations difficiles à trouver auparavant, ces données pourraient être insérées dans
les systèmes du CRM, mais aussi permettent des conversations significatives et des
relations de grande valeur entre une entreprise et ses clients.
Paul Greenberg qui est considéré comme fondateur du CRM définit le social CRM
ainsi : « Le Social CRM est une philosophie mais aussi une stratégie d’entreprise
reposant sur une plateforme technologique, des règles, des processus et des
caractéristiques sociales. Son objectif est de se concentrer sur l’engagement avec les
consommateurs au travers de conversation collaborative, afin de créer des bénéfices
mutuels dans un environnement de confiance et de transparence. On peut également
définir le Social CRM comme la réponse de l’entreprise ou de la marque à la prise de
pouvoir du consommateur sur la conversation.»
On constate dans cette définition que le marketing n’est plus une simple
transmission d’information de la part d’une entreprise, il fait aujourd’hui du
consommateur un acteur actif en pleine interaction avec l’entreprise.
Le concept CRM a été utilisé, selon Payne & Frow dans les mi-90 pour décrire les
solutions logicielles de la clientèle basées sur la technologie, tels que l'automatisation
des forces de vente.
Julien Lévy, professeur à HEC Paris définit la CRM comme stratégie relationnelle
et un processus organisationnel visant à augmenter le chiffre d’affaires et la rentabilité
de l’entreprise en développant une relation durable et cohérente avec des
consommateurs clairement identifiés par leur potentiel d’activité et donc de rentabilité.
Nous allons énumérer dans cette section les conditions de la mise en œuvre d’un
projet CRM.
La cohérence organisationnelle
Un projet CRM requiert une cohérence organisationnelle, c’est à dire une forte
implication de la part des dirigeants mais aussi une collaboration des différents services
21
de l’entreprise. Ce projet relationnel concerne tous les aspects de la fonction marketing
et exige donc une forte cohérence organisationnelle.
La formation
Pour mettre en œuvre un projet CRM, il est nécessaire de bien connaitre ses
clients et leurs activités actuelles et potentielles, cette identification passe par des
critères à définir par l’entreprise.
22
III. Les objectifs d’un projet CRM
La satisfaction des clients et la construction d’une relation durable avec lui est un
objectif primordial d’un projet CRM, or celui-ci vise également des finalités de
développement de l’entreprise par l’augmentation du chiffre d’affaires et donc ses
profits.
Pour récapituler, mettre en place un projet CRM exige une parfaite connaissance
du client, une cohésion entre l’ensemble des collaborateurs et la mise en place des
moyens technologiques requis. Il est nécessaire de rappeler que si internet a apporté
plusieurs bénéfices pour une meilleure connaissance du client, celui-ci a également mis
l’entreprise face à des nouveaux défis de communication avec les clients qui disposent
désormais de plusieurs canaux pour rentrer en contact direct avec celle-ci et se
23
prononcer clairement sur les attentes ou porter des critiques, cela a conduit à la
naissance d’une nouvelle forme de CRM baptisée social CRM.
24
2.2 Les méthodes et outils utilisés dans
le cadre du CRM
Introduction
La Gestion de la Relation Client (CRM) est une approche stratégique qui vise à
optimiser les interactions entre une entreprise et ses clients. Dans un environnement
concurrentiel, la fidélisation et la satisfaction des clients jouent un rôle essentiel dans la
croissance et la réussite d'une entreprise. Pour atteindre ces objectifs, les entreprises
utilisent des méthodes et des outils spécifiques dans le cadre du CRM. Dans cette
partie, nous explorerons en détail les méthodes et les outils couramment utilisés dans
le CRM pour améliorer les relations client-entreprise.
I. Méthodes du CRM
Collecte de données client : La collecte de données est une étape clé du CRM. Les
entreprises utilisent différentes méthodes pour collecter des informations sur leurs
clients, telles que les enquêtes, les formulaires en ligne, les interactions sur les réseaux
sociaux, les historiques d'achat, etc. Ces données permettent de mieux comprendre les
besoins, les préférences et les comportements des clients.
Analyse prédictive : L'analyse prédictive est une méthode utilisée pour anticiper
le comportement futur des clients. En utilisant des modèles statistiques et des
25
algorithmes, les entreprises peuvent prédire les tendances d'achat, les risques de
désabonnement, les besoins émergents, etc. Cela permet d'adapter les actions de
l'entreprise pour maximiser la satisfaction et la fidélité des clients.
26
Tableaux de bord et rapports analytiques : Les tableaux de bord et les rapports
analytiques fournissent des informations en temps réel sur les performances du CRM.
Ces outils permettent de suivre les indicateurs clés de performance (KPI) tels que le taux
de conversion, la satisfaction client, le chiffre d'affaires par client, etc. Ils aident les
responsables à prendre des décisions éclairées et à ajuster les stratégies en fonction des
résultats obtenus.
Conclusion
27
Chapitre 2 : Le e-Banking et la gestion de la
relation client dans les banques Marocaines
Section 1 : Le Ebanking au Maroc
28
1.1 Généralités sur le secteur bancaire
Marocain et ses méthodes Ebanking
Introduction
29
un plus grand nombre de personnes. Des initiatives telles que le compte bancaire de
base et le développement des canaux de distribution ont contribué à améliorer l'accès
aux services financiers dans les régions rurales et éloignées.
Conclusion
30
Le secteur bancaire marocain est dynamique et en constante évolution pour
répondre aux besoins des clients dans un contexte technologique en mutation. Les
méthodes d'e-banking telles que les services bancaires en ligne, les applications
mobiles, les GAB et les services de paiement en ligne offrent aux clients une plus grande
commodité, une accessibilité accrue et une gestion plus efficace de leurs finances. Ces
innovations contribuent à renforcer la relation entre les banques marocaines et leurs
clients, en favorisant la confiance et la satisfaction. Alors que le secteur bancaire
marocain continue de progresser dans l'ère numérique, il est essentiel de maintenir un
équilibre entre l'innovation technologique et la sécurité des transactions pour assurer la
confiance des clients et la stabilité du système financier.
31
1.2 Marché de l’ebanking au maroc, ses
tendances et les chiffres clés
Introduction
32
Initiatives gouvernementales : Le gouvernement marocain a encouragé l'adoption
de l'e-banking en lançant des initiatives visant à promouvoir l'inclusion financière et à
faciliter l'accès aux services bancaires pour tous les citoyens, y compris ceux des régions
rurales et éloignées.
33
III. Chiffres clés du marché de l'e-banking au Maroc
Utilisation des services bancaires en ligne : Selon les données disponibles, environ
45 % des Marocains utilisent les services bancaires en ligne régulièrement. Ce chiffre
témoigne de l'adoption croissante de l'e-banking parmi la population marocaine.
Taux de satisfaction des clients : Les études de satisfaction des clients ont révélé
que la majorité des utilisateurs de l'e-banking au Maroc sont satisfaits des services
proposés. Les clients apprécient notamment la facilité d'utilisation, la disponibilité
24h/24 et la rapidité des transactions.
Inclusion financière : Bien que l'e-banking ait connu une adoption croissante au
Maroc, il reste des défis à relever pour atteindre une inclusion financière plus large.
Certains segments de la population, en particulier dans les régions rurales, peuvent
encore rencontrer des obstacles liés à l'accès à Internet et à la compréhension des
services bancaires en ligne.
34
potentiels aux avantages de l'e-banking, ainsi que pour les former à l'utilisation des
services bancaires en ligne de manière sécurisée.
35
Développement des services financiers numériques : L'e-banking ne se limite pas
aux transactions bancaires de base. Les banques marocaines peuvent développer de
nouveaux services financiers numériques, tels que les prêts en ligne, les solutions
d'investissement, les conseils financiers automatisés, etc.
Conclusion
36
Chapitre 3 : Méthodologie de recherche, résultats
et discussion
Section 1 : Choix de la méthode et de l’échantillon
37
1.1 Choix de l’étude quantitative
Introduction
Lorsqu'il s'agit de mener une étude sur l'e-banking, il est essentiel de déterminer
la méthodologie de recherche appropriée. Deux approches couramment utilisées sont
l'étude quantitative et l'étude qualitative. Dans cette série de pages, nous explorerons
les raisons pour lesquelles il peut être préférable de choisir une étude quantitative dans
le cadre d'une étude sur l'e-banking. Nous examinerons les avantages de cette
approche, les types de données collectées et la manière dont elles peuvent contribuer à
une meilleure compréhension du phénomène de l'e-banking.
38
Généralisation des résultats : L'étude quantitative permet de généraliser les
résultats à une population plus large. Les données collectées peuvent être analysées
statistiquement pour tirer des conclusions significatives sur l'utilisation de l'e-banking
dans la population étudiée.
III. Types de données collectées dans une étude quantitative sur l'e-banking
Conclusion
40
1.2 L’étude quantitative, quelques
considérations éthiques
Pour valider empiriquement l'introduction théorique de l'e-banking, nous avons
utilisé un questionnaire administré à 200 clients des principales banques commerciales
du Maroc : Attijariwafabank, Banque populaire, BMCE Bank et BMCI.
41
La diffusion en ligne du questionnaire nous a permis d'obtenir des résultats
rapidement, en réponse à la contrainte de temps à laquelle nous étions confrontés.
Pour ceux qui présentaient une faible technicité sur Internet, nous leur avons apporté
une assistance pour accéder au lien du questionnaire et y répondre.
Une fois que nous avons constitué une base de données avec les réponses
recueillies, nous avons procédé à une analyse de la récurrence des réponses afin
d'identifier des tendances et de tirer des conclusions.
42
Chapitre 3 : Méthodologie de recherche, résultats
et discussion
43
2.1 Le comportement du client marocain
vis-à-vis des solutions de l’ebanking,
ses motivations et freins
Introduction
Âge :
Moins de 25 ans : 20%
Entre 25 et 40 ans : 45%
Plus de 40 ans : 35%
Niveau d'éducation :
Secondaire : 30%
Supérieur : 70%
Statut professionnel :
Employé : 40%
Profession libérale : 20%
Étudiant : 15%
Retraité : 25%
44
Fréquence d'utilisation :
Quotidienne : 40%
Hebdomadaire : 35%
Mensuelle : 20%
Occasionnelle : 5%
Services les plus utilisés :
Consultation de solde et d'historique de compte : 60%
Virements bancaires : 30%
Paiement de factures : 25%
Recharge de téléphone : 15%
Achats en ligne : 10%
Durée d'utilisation des solutions d'e-banking :
Moins d'un an : 25%
1 à 3 ans : 40%
Plus de 3 ans : 35%
45
Préférence pour les interactions en personne avec les conseillers
bancaires : 30%
Difficulté à comprendre le fonctionnement des solutions d'e-banking : 20%
Accès limité à Internet ou aux appareils numériques : 15%
V. Suggestions d'amélioration
Conclusion
Les résultats de cette enquête montrent que les clients marocains adoptent de
plus en plus les solutions d'e-banking, avec une utilisation fréquente des services de
consultation de compte et de virements bancaires. Les principaux moteurs de cette
adoption sont le gain de temps, l'accessibilité et la facilité d'utilisation.
46
2.2 L’impact de l’ebanking sur la gestion
de la relation client dans la banque
Introduction
I. Utilisation de l'e-banking
47
Accessibilité et disponibilité : 80% des répondants considèrent que l'e-banking
leur permet d'accéder facilement à leurs comptes et aux services bancaires à tout
moment, ce qui améliore leur satisfaction et leur expérience client.
Gain de temps : 75% des clients estiment que l'e-banking leur permet
d'économiser du temps précieux en évitant les déplacements en agence et en réalisant
rapidement des opérations bancaires courantes.
Suivi en temps réel : 55% des clients soulignent l'importance de pouvoir suivre
leurs transactions en temps réel, ce qui renforce leur confiance et leur sentiment de
contrôle sur leurs finances.
Sécurité des transactions en ligne : 70% des clients expriment des préoccupations
quant à la sécurité de leurs données personnelles et financières lors de l'utilisation de
l'e-banking, ce qui peut engendrer une certaine méfiance.
48
Difficulté technique : 40% des clients signalent des difficultés à utiliser certaines
fonctionnalités de l'e-banking en raison de la complexité du système ou du manque
d'assistance technique adéquate.
Conclusion
49
Conclusion
Ce rapport a examiné l'état de l'e-banking au Maroc, en mettant en évidence ses
opportunités, ses défis et son impact sur le secteur bancaire. Les résultats de cette
analyse démontrent clairement que l'e-banking joue un rôle de plus en plus crucial dans
la transformation digitale des institutions bancaires marocaines, offrant de nombreux
avantages aux clients et aux banques elles-mêmes. Cependant, il est essentiel de
prendre en compte certains facteurs clés pour garantir une adoption plus large et une
gestion efficace de cette transformation.
Cependant, des défis subsistent. La sécurité des transactions en ligne reste une
préoccupation majeure pour les clients marocains. Il est impératif pour les banques de
renforcer leurs mesures de sécurité, d'éduquer les clients sur les bonnes pratiques de
sécurité et de mettre en place des systèmes robustes de prévention et de détection des
fraudes. De plus, le manque de confiance des clients dans les systèmes d'e-banking doit
être abordé par une transparence accrue et une communication claire sur les mesures
de sécurité mises en place.
50
Investir dans la sécurité : Renforcer les systèmes de sécurité des transactions en
ligne, en utilisant des méthodes d'authentification robustes telles que la biométrie et en
adoptant des protocoles de cryptage avancés.
51
Bibliographie
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Annexes
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