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Mémoire de fin d’étude

Pour l’obtention du diplôme de la Licence Fondamentale


« Science Economiques et Gestion »

Sous le thème :

E-COMMERCE AU MAROC : REALITE ET


PERSPECTIVE

Réalisé par : Sous l’encadrement de :

Mehdi El Barbouchi Khribech Salim


Mohamed El Baraka
Zohra Elbarrak
Oumaima Elamrani

Année Universitaire : 2019-2020


E-COMMERCE AU MAROC : REALITE ET PERSPECTIVE

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Sommaire

Chapitre 1 : présentation du e-commerce.

SECTION 1 : Définition et approche conceptuelle :


A. Définition et évolution du e-commerce.

B. Les différentes formes du e-commerce.

SECTION 2 : Avantage et inconvénient du e-commerce :


A. Les avantages :

-pour les entreprises.

- pour les clients.

A. Les inconvénients :

-pour les entreprises.

-pour les clients.

Chapitre 2 : étude de cas.

SECTION 1 : Présentation et analyse du questionnaire :

A. Présentation du questionnaire :
B. Graphique et analyse du questionnaire :

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Introduction général

L’évolution des technologies de l'information et de communication et le


développement d'internet ont contribué a l'émergence du nouveau phénomène
mondial a savoir le commerce électronique ou le e -commerce.
Au Maroc, depuis 2007 l’année de la mise en place de la possibilité de
paiement par cartes bancaires marocaines, le nombre des entreprises se mettant au
e-commerce ne cesse de se développer CNSS, RAM, OMPIC… néanmoins, malgré
les structurations adoptées par l’état, le e -commerce ne connait pas une forte
croissance à cause d'un certain nombre de freins lies essentiellement aux habitudes
de consommateur qui n'adopte pas pour l'instant l'achat a distance, mais aussi à
l'absence et la méconnaissance des lois régissant ces transactions d'une part, d'a utre
part, le secteur privé qui ne veut pas encore adhérer au mouvement e -commerce,
cette tendance croissante qui ne pourra avoir que des effets positifs sur tous les
acteurs à savoir consommateur, entreprises et administrations.
Dans le cadre de notre recherche, nous allons nous efforcer de répondre à la
problématique suivante :
- ou en est le e-commerce au Maroc ?
L'objectif de ce travail est donc d'apporter quelques éléments de réponse sur la
situation actuelle du e-commerce au Maroc et réfléchir par la suite sur les
perspectives qui permettront a notre pays de bénéficier de tous les avantages offerts
par ce nouveau mode de commerce.
La recherche présente sera construite en deux chapitres, le premier chapitre
constituera la base historique de la rech erche.
Une première section sera consacrée aux définitions et approches conceptuelles,
ainsi une deuxième section en définissant et présentant les avantages et les
inconvénients du e-commerce.
Ensuite le dernier chapitre se terminera par une étude de cas e t par la proposition
d'un ensemble de recommandations susceptibles de contribuer à assoir les
conditions nécessaires pour la mise en place d'une démarche d’achat réussite

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Chapitre 1 : présentation du e-commerce

Section 1 : définition et approche conceptuelle.

A. Définition et évolution du e-commerce :


a. Définition du e-commerce :
Le e-commerce ou commerce électronique regroupe l'ensemble des transactions
commerciales s'opérant à distance par le biais d'interfaces électroniques et digitales.
Le e-commerce englobe essentiellement les transactions commerciales
s'effectuant sur internet à partir des différents types de terminaux (ordinateurs,
tablettes, smartphones, consoles, tv connectées) sur des sites e -commerce ou
applications mobiles marchandes. Le e-commerce est devenu le principal canal de
la vente à distance ce qui explique le remplacement du terme de "vente par
correspondance" par celui de "vente à distance".
Selon l’OCDE :
Définit l'e-commerce comme étant « la vente ou l'achat de biens ou de
services effectués par une entreprise, un particulier, une administration, ou toute
entité publique ou privée, réalisés au moyen d'un réseau électronique.»
Selon l’UE :
Lors de l'initiative européenne sur le commerce électronique en europe, on a
pu retenir la définition suivante : « l'e -commerce, fondé sur le traitement
électronique et la transmission de données, couvre des activités très diverses qui
vont du commerce de biens et services à la livraison en ligne d'informations
numériques, en passant par les transferts électronique de fonds, les activités
boursières, les marchés publics...ces activités peuvent être classées en deux
catégories :
-le commerce électronique directe : c'est-à-dire la commande en ligne, le paiement
et la, livraison de biens et services intangibles comme les logiciels informatiques
ou les produits de loisirs.
- le commerce électronique indirect : c'est -à-dire la commande en ligne de biens
tangibles devants encore être livrée physiquement et qui dépend donc de facteurs
externes tels que l'efficacité du système de transport et services postaux.

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Selon l’OMC :
L’OMC (l’organisation mondiale du commerce) définit le commerce
électronique comme étant ‹‹ une vente ou un achat de marchandises ou de services,
effectués sur des réseaux informatiques au moyen de méthodes spécifiquement
conçues pour la réception ou la passation de commandes ››
Le commerce électronique, couvre tout ce qui permet d’effectuer des
opérations commerciales en ligne. Sous sa forme la plus évidente, il vend des
produits en ligne aux consommateurs mais, en fait, n’importe quel type d’affaires
effectué par des moyens électronique. Le commerce électronique consiste
simplement à créer, à contrôler et à développer des relations commerciales en ligne.
b. Évolution du e-commerce au Maroc :
Au Maroc, comme partout au monde, connait u ne révolution dans le domaine
du commerce électronique qui s’est beaucoup développé suite à des annonces
publiées dans des Sites web et ceci entre 2007-2011. Cependant, le commerce
électronique correspond à une opportunité profitable pour le Maroc, dans la mesure
où cette opportunité peut se traduire par des effets sur la croissance économique,
recule de la pauvreté et même le développement régional. Mais cela nécessite une
bonne maitrise du domaine par les régions spécialisées qui doivent veiller sur les
conditions nécessaires à son développement (sécurité en ligne, protection de
données, fiabilité des annonces …).
Face à l’émergence des NTIC, le Maroc voulait suivre le changement mondial et
s’adapter à la révolution digitale.
Si on veut évaluer d’une façon analogue aux chiffres officiels avancés, il serait
plus judicieux de revenir à l’année 2007 qui concrétisait le début tardif du Maroc
dans le secteur clé de l’e-commerce qui a réalisé en 2008 31 millions de dirhams
de chiffre d’affaires. Ce qui n’était pas censé être négligeable du fait que le royaume
allait connaitre par la suite des taux de croissance exceptionnels et un volume
d’affaires en 2011, évalué à plus d’un milliard de dirhams de paiements via la toile.
Toutefois, les chiffres devant apporter une évolution exacte de cette activité dans
le cadre global du commerce national se sont pas disponibles pour autant, mais le
secteur s’est trouvé inéluctablement au centre de certaines contraintes spécifiques
à la nature de la société marocaine d’un e façon générale, et ce, en dépit du plein
essor dont elle a fait preuve ces derniers temps.

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En effet, l’offre en ligne s’est accrue d’une façon progressive, il en est de
même des sites actifs ayant dépassé pour le compte de l’année 2012, un nombr e de
300 sites juste en faveur de Maroc télécom. Aussi, dans ce contexte, si on se les
transactions de Maroc télécom ont dépassé les 308 000 transactions seulement pour
le 2eme trimestre en 2012, soit une progression de 75% par rapport au trimestre de
l’année précédente et de 17% par rapport au trimestre qui le précède.
Quant à la part des secteurs d’activités en fonction du nombre des transactions
réalisées, elle peut être répartie en: shopping (38%), paiement des créances (45%),
voyages et évènements (11%) et e-Gouv (7%), ce qui entraine un total estimé à plus
de 187 millions de dh au 2eme trimestre 2012 et une progression évaluée à plus de
36% par rapport au même trimestre de l’année précédente (2011) et de 15% par
rapport à (2010).
2016 présente de bons chiffres en ce qui concerne le volume du e -commerce
au Maroc. 10,3 millions de transactions par carte bancaire marocaine ont été
enregistrées entre janvier et avril 2016, générant ainsi un volume global de plus de
5,2 milliards de dirhams.
B. Diffèrent forme du e-commerce :

Mémoire «le e-commerce: contraintes et opportunités pour l’entreprise algérienne»-


BoualemAmmor CHEBIRA 2003-2004- Université Hadj
Lakhdar –BATNA

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Commerce « business to consumer» B TO C

Le business to consumer est constitué de différentes transactions électroniques


entre une entreprise et un consommateur. Ce type d'échanges est sans doute l'aspect
le plus viable du commerce électronique car il permet au consommateur d'acheter
directement sur internet des biens et des services pour son usage personnel. Et dans
de type de commerce électronique, l'entreprise peut utiliser un questionnaire on -
line qui lui permettra de mieux connaitre ses clients, d'individualiser les contrats,
les offres et d'accompagner les prospects jusqu'à l'acte de l'achat.
Le commerce électronique b to c, autrement dit, le commerce électronique grand
public sur internet, offre la possibilité d'exploiter l'offre à l'échelle internationale
à tout instant et à tout endroit en répondant à des exigences permanentes de la part
des consommateurs (le maximum de commodité à des prix toujours plus bas).
Le commerce B TO B (business to business)

désigne une relation commerciale d’entreprise à entreprise basée sur


l’utilisation d’un support numérique pour les échanges d’information. Cette forme
de commerce est la plus ancienne, elle s’appuie sur l’utilisation de l’informatique
par le biais de l’edi, qui permet de simplifier considérablement les transactions
commerciales entre entreprises »
L’apport d’internet dans ce domaine concerne la baisse des coûts. En effet, la mise
en place de liaisons edi correspondait à des investissements lourds que seuls les
grands groupes pouvaient se permettre.
Ce type de commerce « recouvre un large éventail de transactions entre entreprises
telles que le commerce de gros, les achats de technologies, de pièces, de composants
et de biens d’équipement, ainsi que le commerce de s ervices dont les services
financiers comme l’assurance, le crédit commercial, les obligation s, les titres et
autres actifs.
Le commerce C TO C (consumer to consumer)

C2C (consumer to consumer), est l'ensemble des échanges de biens et de


services effectués directement entre deux ou plusieurs consommateurs. Ce type
d'échange économique a connu un développement considérable ces dernières années
avec le développement d'internet qui permet à des consommateurs d'acheter et de
vendre des biens et des services entre eux généralement à bas prix et sans limitation
géographique de marché.
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Des sites internet spécialisés dans le c2c se rémunérant par des commissions sur les
transactions se sont créés, permettant l'apparition d'un contrôle sur les échanges,
qu'il s'agisse de la qualité des produits et des services, ou de la garantie de
paiement. Auparavant principalement relié au troc ou au principe du dépôt-vente,
le c2c devrait voir sa part dans l'économie encore beaucoup augmenter dans le futur,
notamment grâce à l'explosion de l'utilisation des réseaux sociaux.

Le commerce B TO A (business to administration)

Paiement d’une transaction électronique entre une entreprise et une


administration. «il s’agit généralement des formulaires électroniques et des télés
déclarations ».
Le commerce entreprise-gouvernement est généralement défini comme le commerce
électronique entre les entreprises et le secteur public. Il désigne l’utilisation
d’internet pour les marchés publics, les procédures de licence et les autres
opérations liées aux pouvoirs publics.
Dans ce type de commerce, le secteur public joue généralement le rôle pilote e n
établissant le commerce électronique afin de rendre plus efficace son système de
passation des marchés. La taille du marché du commerce électronique total, car les
systèmes de marchés publics électroniques restent peu développés.
Le commerce B TO E (business to employers )

Se dit de l’ensemble des échanges, services et produits qu’une entreprise


destine à ses propres salariés, l’internet est le principal support des applications
business to employer, s’agit aussi de la mise à disposition de formula ires à leur
intention pour la gestion de leur carrière, de leur congé ou de leur relation avec le
comité d’entreprise.

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Section 2 : Avantage et inconvénient du e-commerce :
A. Les avantages :

a. Pour les entreprises :


Un récent sondage apparu dans le magazine «challenge» indique que (44 %) des
PME, recherchent d’abord à améliorer leur marge avec une présentation moderne
de leur société viennent ensuite l’arrivée de nouveaux prospects (26%),
l’amélioration du service client (20%)et le gain de temps (10%).
Il semble que la véritable révolution actuelle du commerce électronique ne soit pas
dans l’expansion du CA mais l’avantage dans son influence sur l’organisation des
autres circuits de distribution .En fait, le commerce électronique offre aux nouveaux
vendeurs sur internet de nombreux avantages.
Il ouvre un nouveau canal de distribution, un circuit complémentaire pour certains
produits et
services de l’entreprise.
Il repousse à la fois les limites de concurrence et active une nouvelle réflexion
stratégique.
Il permet de couvrir les niches de marché dont l’atteinte serait jugée trop onéreuse par
les
moyens classique de commercialisation.
Il apporte une plus forte convivialité par rapport à la VPC et à la commande à distance
traditionnelle grâce aux multimédias qui regroupent le son, l’image, la couleur, le texte
et l’animation.
Il favorise l’interactivité en développant une relation personnelle avec le consommateur
facilitant la vente « one to one» (personnalisée) et le sur-mesure.
Il permet d’envisager des politiques de fidélisation du client à travers une offre de
services et à forte valeur ajoutée.
Il donne la possibilité de réduire les prix publics des produits en éliminant la marge
laissé habituellement aux intermédiaires.
L’enregistrement des données via internet est quasiment automatique et demande peu
d’efforts.
Une grande majorité de clientèle.
Avoir une capacité d’extension dans les marchés mondiaux avec un minimum
de dépenses.
Etre au courant des actions des concurrents.
L’ouverture d’un nouveau circuit de distribution, un canal complémentaire pour
certains produits et services de l’entreprise.
L’envisagement des politiques de fidélisation du client à travers une offre de services et
à forte valeur ajoutée

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Il recueil une masse précieuse d’informations sur les habitudes, les besoins de l’internaute.
Ainsi, plus l’utilisateur visite le site, plus on apprend à le connaitre par des séries de clics, c’est-
à-dire
les informations qu’il demande. Il devient alors possible d’établir des profils de consommateurs
permettant d’adapter progressivement le e-marketing du site afin d’en retirer le maximum
de profits.
b. pour les clients :
le e-commerce est un extraordinaire outil de présélection.
La recherche du meilleur prix.
pas de pression de la part des vendeurs.
un marché aux puces à l’échelle mondiale.
un gain de temps.
une offre actualisée (on trouve les derniers modèles).
La possibilité d’acheter à n’importe quand et n’importe où dans le monde.
La rapidité dans les procédures d’achat.
La facilité de Trouver des informations relatives aux produits.
L'évitement de déplacement.
B. Les inconvénients :

a. Pour l’entreprise :
l’incertitude et le manque de confiance autour de la sécurisation des moyens
de paiements, malgré les méthodes de cryptage de données assurant une
confidentialité quasi parfaite lors de la transaction.
la résistance des intermédiaires (grossistes, distributeurs qui craignent une
destruction d’emplois assortie d’une perte de chiffre d’affaires.
Le site web de l’entreprise peut faire l’objet d’un pirat age, d’arnaque ou
d’un vol d’informations, et donc une perte de la confiance des clients
b. Pour les clients :
Le pistage informatique à partir des cookies, c’est-à-dire ces petits fichiers qui
identifient
l’ordinateur appelant de façon unique afin de pouvoir retracer les habitudes du

consommateur.

l’insécurité du paiement et la peur de tomber sur des e-commerçants qui ne livre pas.
le manque de contact avec le produit.
les difficultés de recours en cas d’ennuis.

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les délais et les tarifs des livraisons.
Pas de garantie sur les produits achetés.
Absence de la relation vendeur-acheteur.
La qualité des produits ne correspond pas toujours à la description de ceux-ci
dans la vitrine électronique.

Les délais de livraison, ainsi que les tarifs de livraison peuvent être parfois très
élevés.

La possibilité de tomber sur un site marchand frauduleux, ou des vendeurs


malveillants.

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Chapitre 2 : étude de cas.

SECTION 1 : Présentation et analyse du questionnaire :

A. Présentation du questionnaire :
Notre ultime objectif dans cette étude est d'apporter une réponse à la question
«ou en est le e-commerce au Maroc ?»
Dans ce qui suit, nous allons procéder à l'analyse des données recueillies afin de
trouver les réponses adéquates à nos questionnements.

B. Graphique et analyse du questionnaire :

A travers les réponses à cette question concernant l'echantillon représentatif choisi,


on constate que les consomateurs Marocains n’achètent absolument pas sur internet.
Et si on veut faire une analyse plus approfondie on dira que presque 87% de consommateurs
n'effectuent des achats que sur des fréquences éloignées pendant toute une année.

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On constate toujours que le problème du e-commerce aux yeux des clients est le manque
de confiance envers les opérations sur le web, la peur d'être arnaqué ou encore abusé par ses
informations personnelles sont autant d'argument qui empêche le développement de cette
technique de commerce au Maroc au dire de cet échantillon.

D'après l'échantillon étudié, on constate qu’au Maroc la carte prépayée n'est pas encore
très développée, ainsi elle n’est pas très répondue au niveau de tous les consommateurs sinon
avec une petite fraction de différence on constate que l'échantillon choisis préfère le paiement
à la livraison plus que le paiement en ligne.

Cela explique l’inconfiance qui caractérise le client marocain en ce qui concerne le paiement
en ligne.

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On constate que pour l’échantillon choisi la plupart des clients préfèrent acheter
auprès des sites de deal, c'est à dire qu’ils sont plus intéressés par les offres proposés par les e-
commerçants Marocains plus que les promotions offertes par les magasins de marque eux
même. Donc on constate l'argement que les clients Marocains préfèrent les offres des sites de
deal c'est a dire les offres de e-commerçant qui proposent leurs produits et leurs marchandises
sur les sites de façon directe.

On constate que le motif d'achat est généralement la recherche d'un nouveau produit
ou d’un produit de qualité.

On constate aussi que pour l'échantillon choisis le client cherche de nouveaux produits qui
n’existent pas sur le marché, c'est à dire qui ne peuvent pas acheter directement ou ils cherchent
de nouvelles qualités, ce sont les motifs qui ont une influence sur l’acheteur qui achète en ligne
selon l'échantillon choisis.

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On constate que pour la plupart des cas, les clients de l'échantillon choisi ont fait
connaissance du site de deal grâce aux réseaux sociaux, qui sont les moyens les plus utilisés
d'ailleurs par tous les sites de deal.

on constate que pour l'échantillon choisi, ils ont tous répondu par oui pour le futur de e-
commerce, ils pensent normalement que c'est l’e-commerce qui prendra la relance face au
commerce traditionnel et classique, est surtout après cette crise de pandémie parce que le
questionnaire a été distribué en cette période, donc parallèlement à cette crise tout le monde
pense que l'avenir est l’e-commerce

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On constate que presque la moitié des clients de l’échantillon proposé, ont confiance
aux sites de deal.

C’est à dire, que les clients au Maroc sont toujours départagés entre deux catégories : ceux qui
ont confiance au commerce par internet et ceux qui manquent de confiance vis à vis de l’e-
commerce au Maroc.

on constate que pour améliorer la confiance des clients marocains vis à vis de l’achat par
internet, le mieux est d’améliorer la protection des données personnelles, ainsi que le paiement
à la livraison pour donner plus de confiance aux clients.

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On constate que tous les clients sont d’accord que la confiance et l’outil-clé pour réussir
le projet du e-commerce au Maroc, c’est à dire que pour développer les sites de deal, il faudrait
gagner de plus en plus la confiance des clients Marocains

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Conclusion :

En général on constate que l’e-commerce et en perpétuelle croissance, et on atteste


vraiment à une amélioration du services e-commerce au Maroc avec de plus en plus
d’orientation des clients vers ce type de commerce, surtout avec la dernière épidémie de corona
virus, tout le monde s’est orienté vers le e-commerce comme moyen sécurisé au niveau sanitaire
contre ce genre d’épidémie, sinon les clients marocains n’auront pas toujours confiance au
système du e-commerce surtout en ce qui concerne le paiement par internet, donc les entreprises
du e-commerce sont appelées à créer ou à faire beaucoup d’actions qui permettront de gagner
la confiance du client marocain, lors de la préparation de notre mémoire on a constaté que
certains clients parlaient surtout de l’arnaque dont ils ont souffert à cause de certains e-
commerçants qui ont vue une qualité totalement différente par rapport à celle qu’ils ont présenté
par internet. donc normalement il devrait avoir des lois qui encadrent l’e-commerce au Maroc
pour gagner plus la confiance des marocains et plus de sécurité avec plus de promotion pour ce
paiement par internet.

Jusqu’à maintenant au Maroc le paiement en ligne n’est pas assez développé c’est pourquoi le
e-commerce souffre encore de ce manque.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Bouchra JEGHAOUI (2010) E-COMMERCE AU MAROC :Réalité et perspectives, Mémoire de


fin d'étude pour l'obtention du diplôme de licence en sciences économiques, Sous la supervision de
: Mr. Abdellah KADOURI
Site internet : Energiedin (2020) , E-commerce Maroc 2020 : Evolution statistiques,
Site internet : Etude et analyse, E-commerce au Maroc (2014),Thèmes abordés e-commerce au Maroc,
e-commerce, Maroc, internet, vente en ligne, définition e-commerce, commerce électronique, TIC, B to
C, stratégie e-commerce, comportement consommateur marocain, consommateur, marocain, MTC, CMI,
La vie éco edition (2010), Guide des services Internet au Maroc
MERCERON (2001), S., « Le commerce de détail s’initie à la vente sur internet », apparu dans la revue
INSEE
PREMIERE N°771, Avril 2001, P : 21
FUSARO, M., « Commerce électronique : comment créer la confiance », Canada, 1970, PP : 27-28
Mihoub Mezouaghi (2007), Le Maghreb dans l'économie numérique

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QUESTIONNAIRE PROJET DE FIN D’ETUDE : E-COMMERCE AU
MAROC REALITE ET PERSPECTIVE .
Variable socioéconomiques

Q1- Quel est votre sexe ?


Femme Homme
Q2- Vous êtes âge de
18-25ans 25-35ans 35 et plus
Q3- Quelle est votre situation matrimoniale ?
Célibataire Marié Veuf
Divorcé
Q4- Dans quelle catégorie socioprofessionnelle vous situez -vous ?
Etudiant (aller à Q5) Salarié Autre réponse
Q5- Quelle est votre niveau d’étude ?
Niveau bac Bac DEUG /DUT bac+2
Licence Master Doctorat
Usage d’internet

Q6- Avez-vous un accès régulier à internet ?


Oui Non
Q7- Si oui, est ce que vous vous connectez sur :
Votre lieu de travail Votre domicile Votre téléphone
portable
Q8- Si oui, est ce que vous vous connectez :
Au moins une fois par mois une fois par semaine une fois par jour
plusieurs fois par jour
E-commerce

Q9- Avez- vous un compte bancaire ?


Oui Non
Q10- A quelle fréquence effectuez-vous des achats sur Internet ?
Jamais Une fois par an Plusieurs fois par an Une fois par mois
Plusieurs fois par mois
Q11- Avez- vous effectué dans les 12 derniers mois des achats de produits ou
services par internet ?
Oui (aller à Q13) Non aucun (aller à Q12 puis à Q18…)

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Q12- Si non, quels sont selon vous les freins à l 'achat en ligne?
Les données personnelles ne sont pas suffisamment protégées sur Internet
Prix élevés
Les services après-vente et l’assistance ne sont pas satisfaisants J’ai
peur d’être arnaquer
Q13- Par quel moyen de paiement avez-vous réglé votre facture ?
Par paiement en ligne avec une carte bancaire Par carte prépayé Au
comptant à la livraison
Q14- Sur quels types de site avez-vous effectué vos achats ?
Site de deal ( Jumia, Mydeal, hmizat …)
Sites de vendeurs uniquement présents sur Internet
Sites de magasins présents uniquement en ligne (Mapara, citymall,….) Sites de
produits d’occasion (Avito)
Q15- Quelles sont, selon vous, vos motivations à l’achat en ligne ?
Recherche de produits de qualité Diversité des produits disponibles en ligne
Prix bas .
Flexibilité de moyen de paiement Vous aviez confiance
Q16- Comment êtes-vous arrivé sur le site sur lequel vous avez acheté ?
Grâce aux réseaux sociaux Vous êtes passé par un moteur de recherche
Grâce à un ami qui vous a recommandé le site
Grâce à une bannière publicitaire
Q 17- Pensez-vous que le E-commerce entrera dans les habitudes de consommation
des marocains?
Oui Non
E-confiance

Q18-Est-ce que vous avez déjà acheté en ligne tout en ayant un doute sur le site,le
produit, le service après-vente?
Oui Non
Q19-Pour faire confiance vis-à-vis d’un site marchand vous avez besoin de :
Sécurisation des données personnelles Qualité des sites marchands
Paiement à la livraison La réputation perçue du marchand
Q20- A votre avis, la confiance est une condition nécessaire pour acheter en ligne
Oui Non

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