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La GRC dans le
e-commerce
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Projet de fin d’étude
Sommaire
Chapitre 1: L’e-commerce
Section I : L’automatisation
Section II : L’e-CRM
Section III : Etude de cas « Amazon.fr »
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Introduction
Quel que soit le type du commerce, les objectifs de toute entreprise sont fondamentalement
les mêmes: augmenter les ventes et le chiffre d’affaires, améliorer la productivité et la rentabilité,
avoir une vision plus précise des besoins des clients et des opportunités de marché, et créer une
organisation plus facile à contrôler, plus transparente.
Ces objectifs doivent être poursuivis dans un cadre viable qui ne nécessite pas
d’investissement excessif et qui ne perturbera pas les opérations quotidiennes de l ’entreprise.
Bien qu’il n’existe pas de “formule magique” pour atteindre ces objectifs, mais l’évolution des
technologies de l’information et de la communication a donné lieu à une forme de commerce
électronique qui s’oriente de plus en plus vers un échange axé essentiellement sur les valeurs
immatérielles à travers des réseaux numériques qui ignorent les frontières. Et pour que l’e-commerce
(commerce électronique) puisse réaliser les résultats souhaitables, l’entreprise peut mettre la
solution CRM (Customer Relationship Management, « Gestion de la relation client » en français) dans
le centre d’organisation.
Le CRM s’inscrit dans une nouvelle phase d’informatisation des entreprises qui concerne
l’automatisation des forces de vente, du marketing et du service après-vente. Son champ
d’application peut se résumer à un couplage des fonctions de l’entreprise en relation avec le client et
des canaux supportant cette relation.
Chapitre I : L’e-commerce
Section I : Généralité sur le commerce
électronique :
A. Définitions :
a. Le commerce :
Le commerce est l'une des plus anciennes et plus importantes inventions de l’humanité, il
désigne les échanges de biens et de services. Il résulte du mouvement de spécialisation
croissante qui affecte les sociétés humaines :
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b. L’électronique :
L’électronique est une science technique, constituant l'une des branches les plus
importantes de la physique appliquée, qui étudie et conçoit les structures effectuant des
traitements de signaux électriques, c'est-à-dire de courants ou de tensions électriques, porteurs
d’information ou d’énergie.
Dans cette définition la notion de l’information est considérée dans le sens le plus large :
elle désigne toute grandeur (physique, telle la température, le son ou la vitesse, ou abstraite, telle
une image, un code, ...) qui peut évoluer en temps réel selon une loi inconnue à l’avance, ou plus
souvent prévu à cet effet.2
c. Le commerce électronique :
1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce
2 http://fr.wikipedia.org/wiki/électronique
3 Francis Lorenz : Président de la E-business strategy group
4 AFTEL : Association française du télématique et multimédia
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D’ailleurs, malgré le succès du minitel, ce système n’a jamais pu être exporté, et les
services télématiques offerts sur ce réseau ne peuvent pratiquement pas être fournis à des
clients étrangers.
Mais l’Internet a été un outil fantastique pour le développement du commerce
électronique à l’échelle planétaire.
Les premières utilisations commerciales du réseau ont été assez simples. Les entreprises
se sont d’abord servies pour communiquer, utilisant l’E-mail pour s’échanger des plans et des
images, négocier des contacts.
“ En 1991, l’invention du World Wide Web a permis aux échanges électroniques
de prendre toute leur ampleur. Grace au réseau, Le client a le catalogue sous les
yeux. Il suffit qu’il clique sur l’image d’un produit pour le commander. La transaction
5 Extrait du document intitulé « Introduction au e-Commerce (commerce électronique) » issu de Comment Ça Marche
(www.commentcamarche.net).
6 Définition donnée par l’Association Française pour le Commerce et les Echanges Electroniques.
7Le Minitel est un terminal destiné à la connexion au service français de Vidéotex (service baptisé Télétel). Il a été développé par
le Ministère des Postes et Télécommunications et utilisé en France, essentiellement dans les années 1980 et 1990, avant d'être
supplanté par l'accès à Internet.
8Christian HUITEMA : «Et Dieu créa l’Internet» Ed : Eyrolles.1995.P-143
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Les débuts et l’évolution effective du commerce électronique sont intimement liés avec
l’évolution et la généralisation d’Internet. Depuis près d’une décennie, le secteur de l’Internet
enregistre des chiffres de croissance impressionnants mais il est intéressant de revenir au début
du e-commerce. Fixer une date précise au lancement des activités purement commerciales sur
Internet parait un exercice quasiment impossible mais nombreux sont ceux qui s’accordent à le
situer vers le milieu des années 90. Une certitude, par contre, c’est que la naissance et le
développement de l’e-commerce sont liés à des évolutions techniques significatives du réseau,
au développement de la vente à distance et, d’une manière générale, à l’évolution même de la
société et à son ouverture vers ce réseau.
Le e-commerce est une activité qui fait intervenir cinq acteurs, chacun a ses propres
besoins : les clients, les entreprises, les intermédiaires techniques, l’administration les
intermédiaires financiers.
a. Le client :
C’est l’élément central d’un système de e-commerce. Il est l’objet de toute l’attention pour
le motiver à acheter. Il est aussi l’objet d’une vaste législation qui, en protégeant ce client, permet
à celui-ci d’aborder avec confiance ce nouveau mode de commerce.
b. Le vendeur / L’entreprise :
C’est l’acteur qui gère la commercialisation de ses produits destinés à la vente à travers
un site web.
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d. L’administration :
C’est l’appareil étatique dans son ensemble mis en place pour gérer les affaires de l’Etat.
C’est une autre entreprise qui se charge du rôle de liaison entre l’entreprise, le
cyberconsommateur, et le Centre Monétique interbancaire pour le paiement de la transaction. Le
système bancaire et les organismes assimilés entrent dans cette classe.
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les échanges qu’une entreprise peut avoir avec ses clients de la demande de devis au
service après vente. Il s’agit des sites web marchands, type télé-achat.
Par rapport au B2B, le commerce B2C est sans doute moins complexe, mais il pose les
mêmes problèmes de sécurité. Moins complexe car il ne nécessite pas la mise en place de circuit
de validation des achats .Mais aussi exigeant en terme de sécurité lorsque le client pays enligne.
c. Le C to C :
d. Le B to E :
L’échange électronique entre une entreprise et ses employés, souvent appelé intrant ou B
to E notamment via la mise à disposition de formulaire à leur attention pour la gestion de
disposition de formulaire à leurs relation avec le comité d’entreprise.
e. Le B to G :
f. Le G to C :
g. Le A to A :
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1. Pour le client :
Le commerce électronique offre plusieurs avantages :
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Il offre une zone de chalandise transfrontalière ou pour le moins très élargie pour un coût
de présence relativement faible.
Le marché potentiel de l’entreprise peut facilement se démultiplier par 10, 100 ou 1000,
tout en réduisant au maximum les coûts.
Il repousse à la fois les limites de la concurrence et active une nouvelle réflexion
stratégique.
Il permet de couvrir des niches de marché dont l’atteinte serait jugée trop onéreuse par
les moyens classiques de commercialisation.
Il apporte une plus forte convivialité par rapport à la VPC et à la commande à distance
traditionnelle grâce aux multimédias qui regroupent le son, l’image, la couleur, le texte et
l’animation.
Il favorise l’interactivité en développant une relation personnelle avec le consommateur
ou le client, facilitant la vente « one to one » (personnalisée) et le sur-mesure.
Il permet d’envisager des politiques de fidélisation du client à travers une offre de
services et à forte valeur ajoutée.
Il facilite les transactions en évitant à l’acheteur de se déplacer (donc de lui faire gagner
du temps) tout en lui offrant un service identique et confortable.
L’enregistrement des données via Internet est quasiment automatique et demande peu
d’effort.
La vitesse
Les économies
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En succursale : 1.07 $ US
Par téléphone : 0.52 $ US
Au guichet automatique : 0.27 $ US
Avec Internet : 0.01 $ US
Tout cela est possible grâce à la réduction de travail des commis associé à la manipulation
du papier, à l'utilisation du téléphone et du télécopieur, etc. Internet réduit également les risques
d’erreurs dus à la saisie de données.
L’accès à de nouveaux marchés
Pour les PME, le commerce électronique ouvre les portes sur le marché international, un
marché pratiquement équivalent à celui des grandes entreprises
La réduction du nombre d’intermédiaires écourte les délais de livraison, réduit les coûts
de la transaction et améliore la relation directe entre le producteur et le consommateur
La flexibilité
Internet procure aux clients un accès facile et rapide aux produits et ce, 7 jours sur 7, 24
heures sur 24.
b. Les inconvénients :
1. Pour le client :
Le pistage informatique à partir des cookies, c'est-à-dire ces petits fichiers qui identifient
l’ordinateur appelant de façon unique afin pouvoir retracer toutes les habitudes d’appel et de
consommation.
L’insécurité des paiements et la peur de tomber sur un cybermarchand mal honnête qui
ne livre pas.
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2. Pour le vendeur:
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Cette section sera présentée sous trois axes principaux: Nous traiterons dans un premier
temps les différentes caractéristiques d'un site marchand, avant de présenter les différents
moyens de paiement en ligne, en commençant par aborder tout d'abord quatre notions
principales Nous expliquerons ensuite comment s’effectue le paiement en ligne.
Et dans un dernier temps, nous présenterons un guide d'achat en ligne pour le
consommateur
a. Le merchandising.
1. Le contexte
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Dès lors qu’il y a promotion ou vente visuelle, se pose une problématique merchandising,
et des actions sont à mettre en place pour optimiser la mise en scène des produits et services
proposés. La conception du site Internet et sa politique de merchandising doivent dès lors
maîtriser les cinq critères suivants:
Visibilité : Le produit ou service doit avant tout être disponible; que le parti pris de
présentation de l’offre soit éditorial ou visuel, cette offre doit être visible et accessible.
Praticité d’achat : Alors que sur un point de vente un produit se doit d’être préhensile
pour être mis en panier, sur Internet le produit ou service désiré doit être facile à acquérir
(panier d’achat pratique, mise en relation avec un conseiller, coordonnées du point de vente
physique…).
Prix : L’offre est-elle au bon prix? Notez que ce critère est le plus facile à comparer sur
Internet. Le service offert est-il en rapport avec ce prix?
Évocation : L’offre doit être intelligible et évoquer le besoin auquel elle est censée
répondre.
Confiance : Le site, sa réputation, la sécurisation du paiement, la promotion de ses
ventes, la mise en avant des services proposés ainsi que les propriétés intrinsèques de l’offre
doivent rassurer le consommateur. Avec le prix, il s’agit du paramètre le plus préoccupant.
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1. La monnaie numérique :
La monnaie numérique est une monnaie virtuelle (« e-cash ») stockée sur le disque dur du
consommateur. Il s’agit en fait d’une suite numérique codée à usage unique. Cette solution de
paiement anonyme permet des transactions de données non copiables et non utilisables
isolément.
2. Le Porte monnaie électronique :
Le porte-monnaie électronique consiste à disposer d’une somme d’argent, sous forme
d’unités de valeur portées au crédit d’une carte qui est débitée au fur et à mesure des achats sur
Internet. Ce « stockage » peut se faire sur un logiciel présent dans l’ordinateur du consommateur,
ou dans une carte à puce.
Lors d’un paiement par carte bancaire, la transaction peut se faire de deux façons : sans
ou avec un intermédiaire financier.
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L’argument mis en avant par les réfractaires au commerce électronique est généralement
lié aux problèmes de paiement par carte bancaire. De nombreux internautes sont en effet peu
enclins à communiquer leur numéro de carte sur un site web. S’il est impossible de supprimer
totalement les risques, il est toutefois facile de les réduire à un niveau tout à fait acceptable. Les
principaux points de vigilance portent sur le choix du site marchand et la sécurisation du site.
1. Prenez des renseignements sur la crédibilité du site marchand avec lequel vous allez traiter :
est-il lié à une société connue et sérieuse ? Les articles de journaux le concernant sont-ils
bons ? Est-il bien perçu dans les forums ?
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Cette section nous renseigne ainsi plus précisément au sujet du paiement en ligne. Nous
savons maintenant, qu'avant toute chose, un site de vente en ligne se doit d'être lisible et facile à
comprendre pour tout utilisateur, avec des informations hiérarchisées efficacement. De plus, un
bon site d'e-commerce ergonomique se doit de respecter un certain nombre de principes
fondamentaux du merchandising, sans oublier de prendre en compte les six clés principales de
ce levier principal de l'efficacité commerciale d'un site.
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a- E-commerce au Maroc
Juillet 1996 est la date a partir de laquelle le gouvernement marocain a ouvert son 1er
site WEB, il a commencé à reconnaître les effets profonds que les technologies de l’information
ont eu et continueront d’avoir sur le monde. Le gouvernement s’est également rendu compte que
les technologies de l’information affecteront tous les aspects importants de la société comme la
culture, l’éducation, les services publics, l’emploi et l’économie.
Par conséquent, il a créé en Août 1997, L’agence Nationale de Réglementation des
Télécommunications (ANRT), et lui a conféré le pouvoir d’élaborer des lois sur les
Télécommunications et le cryptage.
Cette agence est placée sous l’autorité du premier Ministre et se considère comme un,
organisme de réflexion sur tous les aspects relevant des technologies de l’information et du e-
commerce, y compris ceux non inclus dans ces statuts.
Le commerce électronique au Maroc est un secteur certes embryonnaire, mais à l’instar
de la dynamique de développement de l’équipement informatique et l’internet enregistre une
croissance exponentielle. Pour preuve, pour l’année 2010, le chiffre d’affaires du e-commerce a
triplé en dépassant le seuil de 300 millions de DH contre 107 millions pour l’année 2009.
Cette dynamique résulte, en partie, de la démocratisation de l’accès à la carte bancaire
puisque selon les derniers chiffres du Centre monétique interbancaire (CMI), le Maroc compte
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B. Le comportement du consommateur :
a. Définitions :
1. Consommateur
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10 http://www.agrojob.com/dictionnaire/definition-Consommateur--2901.htm
11 Op. cit., VAN VRACEM Paul, JANSSENS-UMFLAT, Martine, p17
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Proximité de l’achat
13 http://www.definitions-marketing.com/Definition-Ensemble-de-consideration
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Moment de la journée
L’endroit de la consommation
Il faut comprendre l’influence que le lieu de consommation a sur le comportement du
consommateur.
Exemple : nous consommons sur place les biscuits emballés individuellement qui
accompagnent le café dans un restaurant mais pourtant nous achetons rarement ces biscuits dans
les grandes surfaces.
L’usage du produit
Le consommateur peut utiliser le produit selon l’usage préconisé ou selon sa propre
volonté. L’entreprise a intérêt à comprendre comment le produit est réellement utilisé.
L’entreprise peut encourager ses consommateurs à utiliser le produit dans des usages
multiples.
Régularité de consommation
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notamment si elles ne sont que modérément insatisfaites, si elles pensent que c’est de leur faute
ou si elles considèrent cela inutile.
L’entreprise devrait inciter les gens à se plaindre dans le but d’améliorer le produit. Pour
cela, il faut remercier ceux qui le font en apportant une réponse rapide voir une solution plus
éventuellement un petit cadeau.
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Chapitre2 : La Gestion De La
Relation Client
Section I : Pour comprendre la GRC…
On peut définir le CRM comme ... « Une approche globale visant à apporter la bonne réponse
aux attentes du client ou du prospect, au bon moment, à travers le bon canal, au bon niveau de
coûts»
A- Définition et types:
a- Définitions du CRM :
« Une approche globale visant à apporter la bonne réponse aux attentes du client ou du
prospect, au bon moment, à travers le bon canal, au bon niveau de coûts.»14
14 http://www.commentcamarche.net/contents/entreprise/crm.php3
15 Op-cite
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Les ventes : L'automatisation des forces de vente (sales forces automation, SFA), consiste
à fournir des outils de pilotage aux commerciaux afin de les assister dans leurs démarches
de prospection (gestion des prises de contact, des rendez-vous, des relances, mais aussi
aide à l'élaboration de propositions commerciales,….).
La gestion des services clientèle : le client aime se sentir connu de l'entreprise et ne
supporte pas devoir récapituler, à chaque prise de contact, l'historique de sa relation à
l'entreprise.
L'après-vente: consistant à fournir une assistance au client notamment via la mise en
place de centre d'appel et via la mise en ligne d'informations de support technique.
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Les années 2000 marquent l’intensification de cette tendance client, avec l’émergence du
concept du marketing one to one. C'est-à-dire une offre spécifique pour chaque client. Quelque soit
les secteurs d’activités, les entreprise concentrent leurs efforts sur le service et la gestion de la
relation client. En parallèle les technologies de l’information et des communications (TIC) orientent
également vers une inversion des rôles, où le consommateur joue un rôle de plus en plus actif jusqu’à
se substituer au distributeur à s’auto-conseiller et assurer lui-même son propre service client.
La base pour une relation d’affaires à long terme et pleine de succès est toujours et encore la
communication entre une entreprise et son client et vice versa.
Pour le client, toute personne avec qui il est en contact représente et personnifie l’entreprise.
L’attitude du collaborateur va donc influencer directement le client potentiel ou existant.
Il est donc essentiel que les collaborateurs, et tout spécialement ceux en contact direct avec
les clients, comprennent les buts du CRM et par là la stratégie de l’entreprise. Pour s’occuper de leurs
clients de manière ciblée, ils devront donc connaître leurs missions et leurs compétences.
2. Le facteur organisationnel
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Alors que la part du chiffre d’affaires générée par ce canal de vente reste pour la plupart des
entreprises encore modeste, la manière dont les informations peuvent être échangées ou réparties,
est en train d’offrir aux entreprises d’énormes opportunités soit en termes de gain de productivité ou
sous forme de potentiel de développement.
b. Démarche du CRM :
On peut présenter le processus de gestion de la relation clients en 5 étapes :
Identifier :
L'identification consiste à collecter des informations sur chaque client, ou du moins sur ceux qui
ont été ciblés dans le plan d'action. Ces informations doivent pouvoir être formalisées et intégrées
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Les sources d'information sont multiples: questionnaires, force de vente, comptabilité, cartes de
fidélité, livraison, service après vente, call center, internet, courrier, bases de données externes... Les
entreprises ont souvent des bases de données partielles et imparfaites, mais elles ne doivent pourtant
pas être négligées.
Construire une base de données de clients passe par quatre grandes étapes.
Segmenter :
L'identification des clients est insuffisante, il faut analyser les données et regrouper les clients.
La segmentation sur bases de données consiste à regrouper les clients à partir de caractéristiques
communes susceptibles d'affecter leur comportement. . La segmentation par rentabilité est un type de
segmentation extrêmement important pour conduire une politique relationnelle.
Le scoring16, qui consiste à attribuer des points en fonction de l'accumulation d'indices, est
une technique très utilisée afin de calculer la probabilité d'une réponse positive à une stimulation.
Cependant, si le principe est simple, l'application est difficile: les scores sont souvent trop
mécaniques et catégorisent de façon trop figée les clients. Il faut définir les indices pertinents qui
soient prédictifs d'un comportement.
Adapter :
L'identification et la segmentation des clients doivent conduire à adapter le service et la
communication auprès des clients. Cette adaptation peut porter sur les offres, sur la communication
ou encore sur les canaux de contact.
16 le scoring est une méthode qui consiste à affecter une note (un « score ») à chaque client ou prospect d'une base de données
afin de cibler et prospecter avec une meilleure efficacité .
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Évaluer :
La dernière étape d'un processus de relation clients consiste à évaluer sans cesse ce processus
avec un souci de passer à l'action. La relation client se construit dans le temps et s'enrichit à chaque
interaction. De ce fait, l'apprentissage est une dimension essentielle de ce processus.
Les objectifs doivent être quantifiés pour pouvoir être évalués. Les indicateurs peuvent
prendre plusieurs formes: indices de satisfaction, taux d'attrition, chiffre d'affaires par client,
rentabilité par client, part de client, sollicitation de call centre, etc.
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On peut conclure que le CRM désigne donc l’ensemble de la relation avec les clients ou
prospects. La mise en place d’une démarche CRM est une stratégie qui va mettre le client au centre de
l’entreprise qui a pour objectif d’en améliorer la rentabilité et de le fidéliser. Le CRM a trouvé son
origine dans plusieurs études américaines qui ont démontré que fidéliser un client coûtait 5 fois moins
cher qu’en conquérir de nouveaux.
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Avant d’entreprendre toute action pour rentrer en contact avec le client, il est fondamental de
connaître ses besoins et ses attentes, mais aussi les espérances de profit qu’il représente pour
l’entreprise. Au niveau de cette section on va traiter les différentes technologies associées à la GRC et
les outils de cette dernière.
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Choisir son client: L'étape suivante consiste à analyser ces données avec les techniques les
plus évoluées –Datamining, analyse statistique- et à rendre les résultats accessibles à tous les
canaux d'interaction avec les clients. Le Datamining permet d'analyser et d'interpréter un gros
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Au-delà de ce constat, les avantages procurés par une gestion de la relation client
performante sont de plusieurs natures : se montrer attentif aux besoins du client et établir
des profils permet de rebondir à son contact
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B- Pourquoi CRM ?
Selon certains secteurs (ex : secteur bancaire), acquérir un nouveau client coûte beaucoup
plus cher que de garder un client déjà acquis. Selon les marchés que l'on considère, ce rapport peut
atteindre 1 à 5. Par conséquent, on comprend que l'entreprise doit certes chercher à conquérir des
parts de marché, mais doit aussi penser à améliorer la satisfaction de ses clients. Améliorer la
relation-client est au-delà des discours de mode une réelle nécessité.
Le début des années 90 a monopolisé l'attention et les ressources des entreprises sur la mise
en place de progiciels de gestion intégrés, d'applications bureautiques évoluant ensuite vers le
groupware17 et l'intranet, de projets de restructuration et de réorganisation de type BPR (Business
Processus Re-engineering) ou de gestion de la qualité, autant d'interventions qui ont plutôt orienté
l'entreprise sur elle-même.
Les premières applications des entreprises tournées vers leurs clients intéressent en premier
lieu les équipes commerciales en permettant d'optimiser leurs tâches, de mieux stocker les
informations provenant du terrain et éventuellement de qualifier les contacts pris par les
commerciaux - grâce aux logiciels d'automatisation des forces de vente (SFA).
Viennent ensuite la création de centres d'appels qui visent à améliorer le service et le support aux
clients après- vente. Ce sont les débuts du CRM (Customer Relationship Management) ou de la
gestion de la relation client, un marché qui aujourd'hui s'envole.
Obtenir un avantage concurrentiel en établissant une relation optimale avec son client :
adoptant une stratégie axée sur le client.
Augmenter les revenus : depuis quelques temps, les entreprises ont mis l'accent sur la
réduction constante de leurs dépenses afin d'en augmenter leur profit, maintenant rendus un
point où difficile de couper plus leurs dépenses donc se tournent vers des solutions axées sur
l'augmentation de leurs revenus
Maximiser le service à la clientèle : coûte plus cher pour gagner un nouveau client que de le
conserver.
17Un groupware (ou collecticiel) est un type de logiciel qui permet à un groupe de personnes de partager des
documents à distance pour favoriser le travail collaboratif.
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La gestion des contacts est l´élément majeur de l´automatisation des ventes. Mais elle concerne
également toutes les activités commerciales : la prospection et les ventes sont suivies en temps réel
(relances, propositions). La visibilité sur chaque dossier client est accrue grâce à des fiches détaillées
(historique notamment). Ainsi, le suivi des prévisions et cycles de vente est facilité par la prise en
compte de l´intégralité des données.
Principaux éditeurs : Frontrange, Pivotal, SAS, Selligent.
Le fonctionnement des call centers est qu’une série de personnes appelées opérateurs se
situe dans un local. Ils disposent d’un casque avec un micro pour répondre au téléphone et d’un
ordinateur pour encoder les données qui leurs sont transmises ou traiter un dossier. Pour chaque
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type d’appel, il existe une procédure standard (« script ») mentionnant les questions à poser et
l’information à en retirer. Il n’y a généralement pas de place à l’improvisation. Mais ce
fonctionnement est un peu restrictif aujourd’hui avec l’arrivée des nouvelles technologies de
communication telles Internet. En 1997, 97% des interactions se faisaient par téléphone, aujourd’hui
elles sont passées à 60%, le reste se faisant essentiellement par e-mail et par le Web.
c. L’automatisation du marketing :
Aide les responsables marketing à mieux connaître les différents segments de clientèle, à
mieux préparer les campagnes et à mesurer les résultats. Configurateur Outil permettant au client de
concevoir son propre produit en fonction de ses besoins. Le client explicite ses besoins fonctionnels
et le configurateur les transcrit en termes techniques pour définir le produit final. Une fois conçu, le
produit pourra être lancé en fabrication.
L´EMA (Enterprise Marketing Automation) ou Automatisation des campagnes marketing
permet d´optimiser les actions marketing quel que soit le canal utilisé. Elle offre une vision globale de
chaque campagne et un ajustement précis. L´automatisation porte sur les phases majeures de la
campagne : elle permet dans un premier temps le ciblage des prospects en fonction des critères
d´approche.
Le plan de campagne ainsi que la répartition des tâches en interne sont pris en charge grâce à
des fonctionnalités de gestion et de planning. Les formats de contenus sont adaptés en fonction du
canal préféré de chaque prospect. Enfin, l´EMA consiste à traiter et à analyser les retours pour
chaque campagne. (Principaux éditeurs: Marketic, Annuncio).
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La gestion des services en après vente est extrêmement importante dans une logique de
fidélisation des clients. Elle consiste principalement à réagir de manière adéquate à toute demande
émanant d´un client. Que la requête soit formulée via un appel téléphonique, un message laissé sur
le net ou un courrier postal, il faut dans un premier temps qualifier le client demandeur. La deuxième
étape, cruciale, est la qualification de la demande elle-même (demande d´information, réclamation,
demande d´assistance...) et sa gestion immédiate. Après recherche si nécessaire, la personne en
charge du support doit procéder à l´envoi de la réponse appropriée dans un délai acceptable. Dans le
cas d´une intervention, le rendez-vous et les modalités doivent être fixés en tenant compte des
plannings de chacun. Enfin, une enquête de satisfaction permet de gérer au mieux le suivi qualitatif
de la prestation de service.
Les outils de gestion des services permettent de conserver l´historique de chaque client et
d´établir des bases de connaissances à partir des solutions apportées.
Le Marketing relationnel est l’ensemble des outils destinés à établir des relations
individualisées et interactives avec les clients en vu de créer et d’entretenir chez eux des attitudes
positives et durables à l’égard de l’entreprise ou de la marque. Le marketing relationnel fait parti de la
gestion de la relation client.
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Bien que les forces commerciales et marketing soient en première ligne, un projet de gestion
de la relation client (ou CRM : Customer Relationship management), concerne l’ensemble des
services de l’entreprise- notamment administratifs et logistiques. « Il faut toutefois se méfier de
l’approche globale que prônent certains désireux de gonfler le périmètre du projet »
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vente grâce a sa modélisation prévue dans. D’autre part, la qualité des données saisies – à laquelle
tout le monde doit être sensibilisé – facilite la gestion des congés et minimise les conséquences d’un
fort turn-over, chaque commercial étant en mesure de reprendre un dossier initié par l’un de ses
collègues. Le CRM permet aussi une optimisation du taux de réussite et du chiffre d’affaires, par
exemple grâce à une fréquence des rendez-vous adaptée à chaque client. Mais pour faire émerger ce
genre d’informations, il faut déployer des outils de CRM analytique, complexes et sophistiqués.
Tout est question d’équilibre et de dialogue on l’a vu, par l’optimisation du chiffre d’affaires
de chaque commercial qui y trouvera ainsi son compte. Les chances d’acceptation peuvent
également être majorées en levant un maximum de contraintes ergonomiques. Par exemple, les
données embarquées sur les PC portables doivent être simples à synchroniser avec la base centrale.
Tandis que le CTI (Couplage Téléphonie/Informatique) évitera de saisir le nom ou le numéro du client,
en évitant de multiplier les champs que l’utilisateur devra renseigner.
B. L’empêchement du projet
Les 14 erreurs qui font échouer à coup sur un projet de gestion de la relation client
sont les suivantes :
4. Utiliser tout son budget pour l'achat de la solution de CRM dans penser à la récupération des
données, à la personnalisation et à la formation des salariés.
5. Ne pas nommer un responsable du projet de CRM dans l'entreprise, ou nommer une personne non
influente ou qui va dénigrer le projet ou un informaticien qui pensera à la technologie…
6. Ne pas avoir un soutien visible et continu de la direction.
7. Vouloir tout automatiser tout de suite, sans transition ni phase progressives de mise en place… et
rajouter en même temps des nouvelles technologies
8. Ne pas établir un planning avec des responsables de dates de mise en place.
9. Ne pas mettre en avant les bénéfices concrets et pratiques pour les utilisateurs.
10. Voir trop grand et mettre en place un système trop complet… Il faut toujours commencer par le
minimum d'informations et enrichir sur demandes lors des phases de tests et d'utilisation.
11. Ne pas prendre en compte les remontées des utilisateurs, ou ne pas expliquer pourquoi on ne
peut pas le faire pour l'instant.
12. Laisser les anciens outils aux utilisateurs, ce qui va freiner l'adoption du nouveau logiciel.
13. Ne pas lier le CRM avec les autres logiciels de l'entreprise, ce qui laisse encore des doubles saisis
et des informations partielles.
14. Compter que sur soit même pour personnaliser le logiciel et assurer la formation des utilisateurs.
Le modèle de Customer Relationship Management (CRM), qui place les clients au premier
rang des priorités des entreprises, comprend trois étapes essentielles :
1. Compréhension parfaite de la clientèle.
2. Adaptation en conséquence des capacités de l’entrepris, afin d’offrir à ses clients ce qu’ils
considèrent comme importants.
3. Mise à disponibilité immédiate de l’information, tant au sein de l’entreprise qu’à l’extérieur.
Pour évoluer vers une culture axée sur le client, une société doit se soumettre à de
considérables transformations. Il ne lui est plus possible de demeurer centrée sur elle même ou
divisée en unités fortement cloisonnées. La circulation de l’information et la communication en
temps réel dans l’ensemble de ses structures deviennent indispensables à son activité. C’est la
46
Projet de fin d’étude
demande du marché qui décide des stratégies à adopter. En d’autres termes, même si les clients
disposent d’un grand nombre de points de contact pour se mettre en rapport avec une société, tous
ses services doivent avoir un accès intégral à leurs dossiers respectifs.
Les entreprises s’efforcent de mettre en place un processus de vente et de marketing « en
boucle fermée » qui, en répondant au client dès le premier contact, maximise sa satisfaction, la
fidélité, augmente les recettes et diminue les coûts.
Outre ces résultats, un processus en boucle fermée doit procurer d’autres avantages :
amélioration de la communication interne et externe, allongement de la relation client, élimination
des systèmes redondants et des données contradictoires, augmentation de la productivité et,
surtout, amélioration du service. Il est indispensable de planifier et d’exécuter de manière
impeccable la totalité du processus commercial, de la conception d’une stratégie au service après-
vente, en passant par la politique de marque et par la gestion des campagnes de marketing.
Sur ce marché nouveau et dynamique, les flux d’informations doivent non seulement circuler
entre les ressources internes d’une société, mais aussi atteindre tous les maillons de sa chaîne de
valeur. Cette chaîne d’approvisionnement étendue comprend, outre les sous-traitants et autres
partenaires de l’entreprise, un mécanisme sans faille de distribution auprès des clients.
Impact sur les compétences
La concrétisation d’une philosophie centrée sur le client passe par une transformation radicale
des compétences, en particulier de celles détenues par les personnes impliquées directement ou non
dans le processus de vente. De tout temps importantes, les qualités rationnelles deviennent
aujourd’hui vitales pour la réussite de l’entreprise. En effet, un agent commercial doit désormais
surmonter des difficultés issues d’une technologie pourtant destinée à faciliter les contacts avec le
plus grand nombre possible de prospects et de clients.
Les vendeurs d’aujourd’hui se trouvent en continuelle recherche d’informations.
Une fois le client trouvé, il faut en confier le soin à des personnes compétentes. L’agent
commercial doit souvent allier à des talents de consultant une excellente capacité à résoudre les
problèmes car dans l’univers du e-business, l’imprévisibilité constitue la norme. Tout collaborateur en
contact avec la clientèle doit faire preuve d’un vif esprit de réaction et d’un vrai sens de critique.
Pour se tenir au courant de l’évolution du marché et repérer les tendances propres à
engendrer de nouvelles opportunités, les personnels commerciaux ont accès à une gamme d’outils
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Projet de fin d’étude
technologiques plus ample que jamais. Mais, pour en tirer parti, encore faut-il qu’ils possèdent les
compétences nécessaires et disposent d’équipements et d’applications informatiques récents
Les professionnels de la vente doivent posséder une connaissance détaillée des projets
stratégiques de leur entreprise et de leur rapport exact avec leurs propres fonctions.
Cette situation incite les entreprises et leurs services des ressources humaines à élaborer des
systèmes de rémunération innovants pour retenir et motiver leurs collaborateurs, contraints
d’œuvrer désormais dans une culture CRM. L’adoption de cette dernière peut se traduire par une
capacité à développer et à entretenir des rapports de confiance et un esprit de coopération, propres
à transformer des opportunités en ventes bien concrètes.
Quant au marketing, ce dernier devrait entourer les contacts obtenus de toutes les conditions
possibles pour favoriser leur concrétisation avant même de les transmettre à la force de vente.
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Projet de fin d’étude
services à plus bas prix, participer davantage à leur configuration et accéder à un vaste choix de
services.
Le plus difficile, pour le client, est de renoncer à ses habitudes : « je préfère le contact avec
une vraie personne », « c’était mieux quand le vendeur m’expliquait ce qu’il me fallait, c’est au
fournisseur de vendre, pas à moi d’acheter »… A l’instar des adeptes de la vente sauvage ou des
marketeurs bardés de données sur le marché, le client accède à un avantage concurrentiel en se
transformant en « acheteur sauvage », à condition de savoir localiser et exploiter les masses
d’informations que les entreprises déposent à qui mieux sur le Web.
Dans un environnement où le client est le roi, les exigences imposées aux fournisseurs de
biens et services ne peuvent que s’accroitre. Les indépendants vont devenir plus rares : ils cèderont la
place à un grand nombre de complexes chaînes d’approvisionnement ou groupes de fournisseurs, qui
réuniront leurs produits afin de proposer un service rendu plus concurrentiel par des couts partagés,
et disponible en tout lieu et à tout moment. De nombreuses activités et fonctions vont disparaître. La
nature même du travail est appelée à changer.
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Projet de fin d’étude
b- Les contraintes :
Implication et formation des utilisateurs
Grande capacité de changement de l'organisation
Ressources financières
Délais d'implantation d'un projet CRM
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Projet de fin d’étude
Section 1 : L’automatisation
L’intensification de la concurrence conduit les entreprises à rechercher les moyens d’acquérir
un avantage compétitif leur permettant d’assurer leur croissance et leur pérennité. C’est ainsi
que les entreprises misent sur la qualité de la relation client en se référant à l’automatisation Ceci
peut notamment se traduire par l’amélioration de : l’information fournie au client, l’interaction avec
la force de vente et la qualité du service rendu.
A- Présentation de l’automatisation :
a- Définitions de l’automatisation :
« L’automatisation consiste à rendre automatique les opérations qui exigeaient auparavant
l’intervention humaine ».
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Projet de fin d’étude
Avail : permet l’étude des comportements d’achat. Analyse des paniers finalisés pour
proposer en permanence les articles que d’autres ont également acheté.
Endeca : permet d’appliquer des stratégies de merchandising différentes en fonction du lieu
où on se trouve.
Critéo : très efficace sur la recommandation des derniers articles vus. Idéal pour les bannières
de pub externe.
Excel : sans déconner, il permet de créer des matrices de ranking des produits et de calculer
les rangs des produits en fonction des stratégies à appliquer.
Simplicité
D’abord, concernant la simplicité, il est primordial que votre système ne réduise pas le temps
disponible à la vente de vos délégués commerciaux. Donc, une ergonomie optimale permettra
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Projet de fin d’étude
Pour la direction des ventes, il est essentiel que l’information saisie dans le système soit
cumulée automatiquement dans le but de produire différents rapports et indicateurs de
performance. Rappelez-vous que trop d’informations pourraient être lourdes à interpréter et à
analyser. Concentrez-vous sur les informations qui parlent, par exemple, les opportunités créées dans
la dernière semaine, les ventes clôturées du mois en cours par délégué et/ou le statut de chacune
des opportunités.
Historique du client partagé fournissant des dossiers complets et utilisables par l’ensemble de la
force de vente;
Gestion du portefeuille d’opportunités facilitant les prévisions de revenus;
Planification des suivis augmentant les ventes tout en réduisant le cycle de vente;
Calendriers partagés permettant de connaître l’emploi du temps de chacun des membres de l’équipe;
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Projet de fin d’étude
à l’usage.
L’ordinateur est alors perçu comme un outil d’aide à la vente (mobilité géographique et accès
à distance aux données du siège) permettant aux commerciaux d’être davantage productifs par le
biais d’une meilleure gestion de leur temps (déplacements, rédaction des rapports commerciaux,
établissement des devis, personnalisation du courrier commercial), du planning (programmation des
visites) et des activités (prise de décision, préparation de l’entretien de vente, communication, saisie
des commandes, consultation des stocks) . Au-delà des soucis de productivité des vendeurs,
l’automatisation peut être positionnée dans une optique relationnelle. En effet, l’efficacité des
vendeurs ne dépend pas seulement de la rapidité d’exécution des tâches commerciales mais aussi de
la capacité de ces derniers à répondre aux attentes des clients et à maintenir la relation.
L’automatisation de la force de vente représente, ainsi, une opportunité d’amélioration du
service client et d’établissement d’une relation de proximité voire de partenariat Soulignons toutefois
que les projets CRM/SFA ne présentent pas seulement une contrainte budgétaire mais aussi
comportementale. En effet, le succès de l’automatisation est tributaire d’une approbation de l’outil
par la force de vente Donc l’automatisation de la force de vente est un ensemble de combinaisons
logicielles et informatiques permettant de gérer les activités de prospection, de visite et
d’exploitation de l’information destinée aussi bien à l’entreprise qu’au client.18
18 http://crm2.technologyevaluation.com/fr/sales-force-automation/
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Projet de fin d’étude
Bénéfices du SFA :
Pour les équipes commerciales, les systèmes SFA constituent un moyen fort commode
d'accéder en temps réel á l'information nécessaire á la bonne conduite de leurs projets (telle
que la disponibilité des stocks et les dossiers des clients)
L'amélioration de la communication au sein des équipes commerciales dont la principale
résultante est la coordination des actions á entreprendre
La mise á la disposition des directeurs commerciaux de données á la fois á jour et faciles
d'accès qu'ils pourront exploiter lors de leurs analyses
L'instauration au sein de la division commerciale de pratiques d'excellence en matière de
vente devant être suivies par l'ensemble de l'équipe
La gestion des contacts client-prospect : historique de la relation avec le client, projet en cours
et organisation du travail.
Un moteur d'aide à la décision : pour rendre les prévisions plus fiables, établir le profil idéal du
client ou déterminer les priorités commerciales.
Un configurateur de vente : l'outil permet de concevoir en temps réel un produit sur mesure,
adapté au client.
L'extension vers une plate-forme de CRM : pour ne pas rompre la chaîne d'information entre
les outils de vente et ceux du marketing et les ERP.
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Projet de fin d’étude
B- L’automatisation du marketing :
Le CRM se présente donc comme un outil d’automatisation des ventes, mais aussi de
marketing. Il couvre à la fois des fonctions de type " mailing " mais aussi de marketing téléphonique
et de personnalisation sur Internet. Il fournit une information cohérente à l'ensemble des points de
contacts avec le client, tant au niveau de front office qu'au niveau du back office.
L'automatisation du marketing aide les responsables marketing à mieux connaître les
différents segments de clientèle, à mieux préparer les campagnes et à mesurer les résultats.
Le marketing peut être automatisé dans chacun des canaux qu’il utilise ; le marketing direct ;
le marketing par téléphone et le e-marketing.
Le marketing direct est concerné par l’automatisation. Pour les opérations de vente par
téléphone, automatisation est présente lors de la phase de gestion des scripts de vente. Le marketing
sur internet se systématise ; principalement pour l’envoi massif de mailing dans le cadre des
campagnes promotionnelles ou de fidélisation bien qu’il cherche de plus en plus à personnaliser ses
messages. L’entreprise « fournisseur » doit donc être en mesure d’envoyer des mails en grand
nombre mais également d’en personnaliser le contenu.
57
Projet de fin d’étude
La continuité de touts ces actions doit se prolonger sur les autres canaux de contact :
téléphone, SMS, Fax, courrier… ces outils permettent de gérer l’envoi de message sur les différents
canaux pour mener une véritable compagne de façon automatique : un mail relayé par une fax et une
relance par SMS.
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Projet de fin d’étude
-Visualisation de l'historique des contacts et des actions menés avec chaque prospect ou client.
-Segmentation de la base client / prospect pour viser la bonne personne au bon moment
-Suivi de l'évolution de la réclamation dans le CRM avec un e-mail envoyé au client à chaque étape de
traitement
-Possibilité de créer une base de connaissance à partir des incidents les plus fréquents.
19 http://www.pivotalcrm.com/fr/Products/Service-Automation.aspx
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Projet de fin d’étude
-Visualisation des résultats et des prévisions de l'entreprise : le prévisionnel par étape, les résultats
par mois, ...
20 http://www.captivea.fr/crm/sugarcrm/automatisation-du-service-client
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Projet de fin d’étude
Section II : L’E-CRM
A- Présentation de l’e-CRM :
a- Que signifie e-CRM ?
‘‘E-CRM signifie Electronique Consumer Relationship Management en Anglais et désigne
l’ensemble des opérations de Gestion de la Relation Client effectuées à travers les canaux
électroniques, essentiellement Internet’’.21
‘’La capacité à établir une relation personnalisée avec le client sur le Web, à lui "pousser" du
contenu en fonction de son profil ou de son historique, à interagir avec lui’’ 22
Pour gagner des parts de marché, les entreprises veulent connaître leurs clients afin de mieux
les satisfaire. Une démarche qui passe par le partage d'informations et la multiplication des canaux
de communication. Rôle d'Internet : renforcer la relation one to one et élargir la clientèle.
21 http://www.bluenote-systems.com/faq-crm-sugarcrm/e-crm-definition.html
22http://www.journaldunet.com/encyclopedie/definition/37/41/21/electronic_customer_relationship_management.shtml
23 Livre blanc : Carole Pezzali e-CRM comment placer internet au coeurde la stratégie client multicanal ?
61
Projet de fin d’étude
L'E-CRM est une révolution, mais plus dans les nouvelles applications qu'il permet d'inventer.
Lorsque pour la première fois il y a des dizaines d'années, on a utilisé le téléphone pour vendre un
produit, c'était également une révolution. L’E-CRM est en fait, l’extension du CRM adaptée à la
nouvelle économie. Le CRM tire parti des technologies de centre d’appel et de marketing direct pour
commercialiser des produits et des services en masse à des petits sous-segments de marché. L’E-CRM
prolonge cette technologie en utilisant des techniques de segmentation et d’analyse de nouvelle
génération, des données de relation client exhaustives, des communications multicanaux (Internet,
monde sans fil, voix) et des interactions personnalisées pour commercialiser des produits et des
services sur des segments de plus en plus précis.
62
Projet de fin d’étude
Le Web permet de créer une relation personnalisée avec ses clients. Créer une relation
personnalisée avec ses clients est l’une des conditions de la réussite sur Internet. Or le Web permet
en créant des pages dynamiques et en adaptant ses actions marketing aux profils, de faire d’one to
one facilement.
Lorsque l'entreprise a capturé l'attention d'un visiteur, comment peut-elle le transformer en
client et ensuite le fidéliser ? Simplement en utilisant toutes les informations dont elle dispose à son
sujet pour personnaliser les relations et offrir des services ou des promotions adaptées. La
personnalisation est une technique valable, mais elle doit être utilisée de manière appropriée suivant
les différents stades de la relation avec le client. L'utilisation intelligente de la personnalisation
améliore le service client.
Aujourd’hui, la personnalisation est un enjeu majeur pour les entreprises présentes sur le
Web. Sur le Web, la personnalisation passe par la mise en place d’outils techniques permettant de
reconnaître le visiteur. L'utilisation des données collectées sur le Web est très importante. Elles
63
Projet de fin d’étude
24Un cookie peut être utilisé pour une authentification, une session (maintenance d'état), et pour stocker une
information spécifique sur l'utilisateur
64
Projet de fin d’étude
en fonction de son dernier surf comme c’est le cas pour le site du Club Med où lors du retour d’un
internaute, on lui proposera des offres correspondant à son ancienne visite.
65
Projet de fin d’étude
« construire une bonne base e-marketing productive est un travail dans le temps car il faut
inventer les règles de gestion, les tester puis les industrialiser et aussi former les équipes ».
Travailler à partir de bases de données « nettoyées », par exemple en dé doublonnant les
prospects et clients pour ne pas adresser deux messages différents à la même personne.
Arbitrer entre la volonté de travailler sur le maximum de données disponibles, et le besoin
d’être réactif dans les campagnes.
Savoir faire le tri : toutes les données ne sont pas pertinentes à analyser.
Analyser : Une intelligence marketing intégrée à la connaissance globale du
client
Ne pas isoler les projets e-CRM des autres actions de CRM de l’entreprise pour capitaliser sur
les apprentissages entre les canaux.
Disposer d’outils et d’équipes de datamining formées.
Centraliser les données des différents canaux : mettre à jour régulièrement dans la base
centrale les données récoltées en local via les différents canaux.
Compléter et centraliser les informations de connaissance client venant des différents canaux
et savoir les redistribuer aux différents canaux.
Agir : Mettre en place des actions pertinentes tout en pilotant la pression
commerciale
Les attentes de l’internaute vis-à-vis des sites qu’il fréquente ont considérablement évolué. La
progression générale du niveau de service et d’ergonomie l’a rendu exigeant : il ne pardonne plus les
erreurs de jeunesse dont il s’accommodait naguère, faute de mieux. L’année 2000 a vu une
croissance et une diversification spectaculaire de l’offre de services en ligne ; l’internaute n’a donc
que l’embarras du choix devant la vitalité de la concurrence.
Par ailleurs, le public qui fréquente les sites Web ne se recrute plus seulement dans le cercle
des passionnés de technologies, certes râleurs mais conciliants et persévérants. Madame et Monsieur
Tout-le-monde vont sur Internet, mais à condition d’y trouver un intérêt immédiat par rapport à la
vie réelle (gain de temps, qualité de service supérieure ou inédite, prix plus bas, etc.). Ces nouveaux
utilisateurs se détournent très vite des sites qui ne répondent pas à leurs exigences. Ainsi, le cabinet
d’analystes Forrester estime que 42 % des personnes qui quittent un site après une mauvaise
expérience n’y reviennent jamais.
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Projet de fin d’étude
D’après une étude d’eMarketer, la patience des internautes lors du téléchargement d’une
page s’émousse très rapidement, comme le montre le tableau suivant :
4. Satisfaction et fidélisation :
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Projet de fin d’étude
L’internaute se rend généralement sur un site avec un objectif précis, qu’il veut atteindre le
plus rapidement possible. Les outils de gestion de la relation client permettent pour une large part de
répondre à cette attente.
En effet, par la connaissance de ses centres d’intérêt, il est possible de guider l’utilisateur plus
efficacement vers ce qu’il est susceptible de consulter ou d’acheter. Le rôle de conseil du site est
d’autant plus déterminant que le volume moyen d’informations disponible sur chaque site augmente
considérablement.
2. L’obtention d’une offre sur mesure :
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Projet de fin d’étude
Le site Web marchand est au cœur des activités commerciales en ligne. Principale ressource du
réseau Internet, l’espace Web constitue en effet le lieu privilégié du commerce sur Internet. Amazon
est le leader des sites marchands que les consommateurs jugent le plus attractif. Alors comment ce
dernier essaye de créer une relation personnalisée avec ses clients ? Et quelles sont les stratégies
suivies par AC ?
Amazon est un commerce en ligne « pure Player » créé en 1995. Les produits culturels
représentent 74% de son assortiment (contre 26% pour les produits de la maison (essentiellement les
matériels multimédia)).
Les produits culturels sont les plus achetés sur le net, 58% des cybers acheteurs en ont acheté
en 2005.
Les sites de la Fnac et d’Alapage, sont les concurrents les plus importants d’Amazon sur ce
type de bien.
Les clés du succès d’Amazon sont :
-La recherche de la satisfaction du client
-L’expérience de pionnier, lui permettant une maîtrise des coûts sur certains de ses
concurrents.
L’ergonomie d’un site marchand est importante. Elle permet de tenir l’internaute en éveil,
l’empêcher de déconnecter, voire de surfer vers un autre site.
On retrouve des règles communes d’ergonomie d’un site à l’autre. Pour un site marchand,
l’objectif est notamment d’informer le client et de l’orienter vers les produits.
Le cas d’Amazon est particulier. Malgré l’orientation marchande du site, l’internaute peut se
demander s’il ne visite pas en ligne une encyclopédie culturelle…
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Projet de fin d’étude
Menaces :
- Grande concurrence directe de « Barnes & Noble » qui assure une meilleure distribution
et une livraison en 24h.
- Risque d’attrition des clients (personne âgées) réputés d’être plus réticents aux
changements provoqués par internet et souvent hostiles au matraquage publicitaire.
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De nouvelles fonctions apparaissent, pour aider la recherche du client dans la sous famille
« Musique », et pour conforter le client dans son choix de produit.
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b- Stratégie de fidélisation :
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Projet de fin d’étude
L’innovation :
Le site exploite au maximum les possibilités offertes par internet (vidéos, animations, son…)
pour des démonstrations très abouties de produits, la configuration en ligne ou des conseils de pose.
L’actualisation :
L’actualisation permanente du contenu (promotion, dossiers thématiques…) , le tout étant
relayé par une newsletter mensuelle et des e-mailing pour chaque opération publicitaire.
Interactivité (forum/chat/newsletter/communautés)
Possibilité de contacter un vendeur conseil par mail (réponse sous 24 heures). Assistance
téléphonique pour la prise de commande.
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Projet de fin d’étude
-Donner plus de liberté aux clients dans l’achat en limitant l’impact du « collaborative filetring » qui
proposé au client un choix similaire au dernier article qu’il acheté : le client se sent conditionné et
peut rapidement changer de sites
-Le «one-click-shopping »est une technique qui permet à l’internaute d’accéder rapidement à son
compte juste par une simple confirmation de données personnelles c’est une technique intéressante
pour l’internaute mais mois sûre dans un ordinateur utilisé par plusieurs internautes, dans il faut
avoir plus de sécurité au moment de l’indentification pour éviter les risques de fraudes.
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Projet de fin d’étude
La réussite d’un site dépend pour l’essentiel de son design. Le client doit y naviguer avec
confort, ce qui l’incite à explorer le site, l’assortiment du e-marchand, et prendre le temps du choix.
Amazon parvient à donner le plus d’informations possibles tout en attirant le client vers le
produit et l’achat. Le design d’Amazon n’est jamais définitif malgré une présentation de fond qui se
confirme au fil des années .Dans la forme, le visiteur peut observer des changements à l’occasion
d’évènements particuliers (Noël, Pâques, ..), périodes ou Amazon utilise plus d’images dans sa page
d’accueil.
Compte tenu de la densité croissante d’informations sur les artistes, les produits, le contenu d’Amazon
glisse doucement vers un éditorial digne d’allmusic.net ou allocine.com
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Projet de fin d’étude
Conclusion
La mise en place d’un système de gestion de la relation client via internet est très complexe et
nécessite de nombreuses évolutions à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise :
Refonte de processus majeurs (commerciaux, marketing, logistiques) ;
Après la gestion de la relation client par Internet, nous pouvons parler du MRM (Mobile
Relationship Management). En effet, avec le développement des échanges de données par
l'intermédiaire des téléphones mobiles, il devient possible de conserver un contact avec les clients
même s'ils sont loin de leur e-mail.
86
Projet de fin d’étude
Annexes :
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Projet de fin d’étude
http://www.aujourdhui.ma
http://www.fesfestival.com
http://www.primo.ma
http://www.livremoi.ma
http://www.citymall.ma
http://www.edenola.com
http://www.flpmobile.com
http://www.mapara.ma
http://www.eyeslipsface.ma
https://www.iampaiements.ma/index.jsp
Education http://www.lyceelyautey.org
http://www.designandgamesxx55.biz
http://www.e-loterie.ma
Alimentation http://www.monpanier.ma
http://www.epicerie.ma
Habillement http://www.amanasweet.com
http://www.Caftan-enligne.com
88
Projet de fin d’étude
89
Projet de fin d’étude
Références
Ouvrages :
Pascal Lannou & Corinne Ankri ‘‘e-marketing et e-commerce’’–Vuibert-
2006-
Thomas Stenger- Dunod ‘‘E-marketing & e-commerce - Concepts, outils,
pratiques’’- 2011-08
Ouvrages électroniques
Carole Pezzali « e-CRM comment placer internet au cœur de la
stratégie client multicanal ? » 2009
Revues et articles
La vie éco ; « Guide des services Internet au Maroc »; (Edition
spéciale) ; 2010.
Les Echos ; « E-commerce…1, 2, 3 Cliquez » ; (Edition spéciale) ;
Jeudi, 16 Février 2012.
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Projet de fin d’étude
Webographie :
http://fr.wikipedia.org/
http://espace.muc.free.fr/nouvellepage1.htm
http://www.pivotalcrm.com/fr/Products/Service-
Automation.aspx
http://www.captivea.fr/crm/sugarcrm/automatisation-du-service-
client
http://crm2.technologyevaluation.com/fr/sales-force-
automation/
http://www.ecommerce-expo2011.ma/
http://www.emarketing.fr
http://www.marketing-internet.fr/
http://www.crm.fr
http://www.doc-etudiant.com/
http://www.marketing-étudiant/
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Projet de fin d’étude
Chapitre 1 : L’e-commerce
Conclusion …………………………………………………………………………………………………………….88
Annexes ………………………………………………………………………………………………………………..89
Références……………………………………………………………………………………………………………..92
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