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INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
Dans les systèmes politiques actuellement en vigueur dans le
monde, il existe plusieurs modes d’organisation administrative de l’Etat. Ils
varient selon les contextes politiques, économiques, géographiques et
culturels.1
1
JEZE, G., Les principes généraux du droit administratifs, Ed. Dalloz, 3 Tomes, Paris, 2011, p.76
~ 2~
2. HYPOTHESE
Au regard des questions soulevées dans notre problématique,
nous émettons les hypothèses suivantes :
3. OBJECTIFS
L’objectif principal de cette étude est d’apprécier l’exécution des
budgets de la mairie afin de proposer des pistes permettant de la rendre plus
performante et plus adaptée à l’atteinte de ses objectifs de bonne
gouvernance.
5. DELIMITATION DE L’ETUDE
Pour ne pas s'exposer à la diversité qui touche notre domaine
d'étude, nous délimitons notre sujet dans une dimension spatiale et
temporelle bien définie. Sur le plan spatial, notre étude s’intéresse à la Mairie
de MATADI. En ce qui concerne la dimension temporelle, notre étude couvre
la période allant de 2015 à 2018. Compte tenu de l’indisponibilité de donnée
de l’exercice budgétaire 2017, nous nous somme limitée a présenté le
résultat de l’année 2015, 2016 et 2018.
6. METHODOLOGIE DE L’ETUDE
sommes fixé. Pour y arriver, nous avons fait recours aux méthodes et
techniques ci-après :
6.1. Méthodes
6.2. Techniques
7. STRUCTURE DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comporte trois
chapitres. Le premier circonscrit sur le cadre conceptuel, le second présente
notre champ d’investigation qu’est la Mairie de la ville de MATADI et
présente également la méthodologie de l’étude et le troisième enfin, se
penche sur l’analyse de l’exécution des budgets de la Mairie de MATADI.
~ 8~
1.1. Définition
La décentralisation peut se définir comme un système
d'administration consistant à permettre à une collectivité territoriale
(décentralisation territoriale) ou à un service (décentralisation technique) de
s'administrer eux-mêmes sous le contrôle de l'Etat, en les dotant de
personnalité juridique, d'autorités propres et de ressources 4. Cette définition
permet ainsi de mettre en exergue la distinction qu'il y a lieu de faire entre la
décentralisation territoriale qui s'intéresse aux collectivités territoriales
décentralisées uniquement et celle qui s'applique aux établissements
publics, plus largement, les institutions spécialisées, à savoir la
décentralisation technique ou par service5.
4
GUILLIEN, R. et VINCENT, J., Lexique des termes juridiques, 13e éd, Paris, Dalloz, 2001, p.117.
5
CHAPUS, R., Droit administratif général, Tome 1, 15è éd, Paris, Montchrestien, Août 1999, p.388.
~ 9~
6
MPONGO BOKAKO, E., Institutions politiques et droit constitutionnel : Théories générales des institutions
politiques, Tome 1, Ed. Universitaire Africaine, Kinshasa, 2001, p.131.
~ 10~
1.2. Typologie
On distingue traditionnellement deux sortes de
décentralisation : la décentralisation territoriale et la décentralisation
technique ou par service.
9
GUILLIEN, R. et VINCENT, J., Op. Cit., pp.108 à 109
10
KAIMBI, J., Le découpage territorial de la RDC et ses effets sur la viabilité de nouvelles provinces (cas du
district du haut-Katanga), travail de mémoire, UNILU, 2007-2008.
11
LONGBANGO NGBANDOMA A., lexique des termes de la décentralisation et développement local,
ministère de l’intérieur et de la décentralisation, SBV, p.11.
12
FANFAN, E., Les enjeux de l'autonomie des Collectivités Territoriales au regard de la Constitution de 29
Mars 1987, travail de mémoire, Faculté de Droit et des Sciences Economiques des Gonaives, HAITI.
~ 14~
a. Un nom
b. Un territoire
administrative quand il règle par ses délibérations les affaires de l'entité avec
l'Etat. Et enfin, une fonction économique quand il intervient pour orienter le
développement de la collectivité.
a. L'autonomie administrative
b. L'autonomie financière
1. La ville
13
CORNU, Vocabulaire juridique, Edition PUF, Paris, 1987, p. 905.
~ 18~
Les Echevins exécutent les tâches qui leur sont confiées par
l'arrêté portant organisation et fonctionnement du collège exécutif urbain.
La répartition des tâches entre Echevins porte sur les secteurs de bonne
gouvernance, de promotion de l'économie, de la croissance, de la lutte
contre le VIH/SIDA, etc.
2. La commune
3. Le secteur et la chefferie
Section 3 : Le budget
Cette section est essentiellement consacrée aux considérations
théoriques sur le budget. Ainsi, nous l’avons structuré en deux points qui
traitent respectivement le budget privé (des entreprises) et Le budget de
l’Etat.
Etant donné que notre étude porte sur le budget des ETD, nous
allons plus approfondir cette notion de budget de l’Etat (Entité Territorial
Décentralisée).
14
HORNGREN, C. et alii. Contrôle de gestion et gestion budgétaire, 4ème Edition Nouveaux Horizons, Paris,
2008, p.195.
~ 22~
15
http://WWW.Wikipedia.org/Budget, le 27 Janvier 2019.
~ 23~
3.1.2. Définition
Un regard à l’étymologie du concept "budget" nous donne
l’occasion de souligner qu’il a été emprunté par les entreprises à la gestion
publique (Finances publiques).
20
HORSGREN, C., et alii, Comptabilité de Gestion, 4ème édition, Nouveaux Horizons/Paris, 2006, p.195
~ 25~
3.2.2. Définition
Le budget est un acte législatif qui prévoit et autorise les
recettes et les dépenses annuelles de l’Etat.22 Autrement dit, le budget
constitue une sorte de planification à court terme des activités économiques
et financières de la puissance publique ; c'est-à-dire faisant l’objet d’une
prévision annuelle qui revêt un caractère limitatif. 23
1) La prévision ;
2) L’autorisation et
3) L’annualité.
1° La prévision
Il prévoit les dépenses que l’Etat doit engager pour réaliser ses
objectifs et les recettes publiques qui permettent de couvrir ces dépenses.
2° L’autorisation
3° Annualité
21
NGIMBI, P., Notes de cours de Finances publiques, deuxième licence, ISC/Matadi, 2019, p.24.
22
BIGAUT, C., finances publiques-droit budgétaire, Ellipses universités, France, 1995, p.7.
23
CROSS, R, Finances Publiques, institutions et mécanismes économiques, éd. CUTAS Paris 1994, p. 48.
~ 28~
1° Principe de l’annualité ;
2° Principe de l’unité ;
3° Principe de l’universalité ;
4° Principe de la spécialité ;
6° Principe de la sincérité.
1° De l’annualité
2° De l’unité
3° De l’universalité
4° De la spécialité
Il ne peut être établi d’impôt que par la loi. Il ne peut être établi
d’exemption ou d’allégement fiscal qu’en vertu de loi.
6° Du principe de la sincérité
◊ Elaboration du budget et ;
◊ Exécution du budget.
◊ La constitution
◊ La loi financière ou loi organique sur la gestion financière
de l’Etat ;
◊ Les instructions du ministère du budget relatives à la
préparation du budget.
La constitution
La loi financière
◊ Le gouvernement ;
◊ Les services (ministères, provinces, etc.) ;
◊ Le ministère en charge du budget.
Le gouvernement
Les services
Méthode d’évaluation
◊ Cadrage macroéconomique ;
◊ Les grandes options de la politique budgétaire ;
◊ Le budget préfiguré (mars) ;
◊ la circulaire d’instructions (avril) ;
◊ L’élaboration des prévisions, par les services (mai et juin) ;
◊ Centralisation et dépouillement des prévisions de services
◊ (juillet et aout) ;
◊ Arrêt de l’avant-projet du budget (septembre) ;
◊ Projet du budget et rapport (septembre).
Il peut arriver et même souvent cela est arrivé, que pour des
raisons diverses d’ordre politique, le gouvernement ne dépose pas le projet
~ 37~
◊ Le budget général ;
◊ Le budget annexe ;
◊ Le budget pour ordre.
Le budget général : enregistre l’ensemble des recettes (voies et
moyens) et des dépenses des services centraux tant au niveau central
qu’au niveau des provinces et des services des districts.
Le budget annexe : sont constitués par le budget des organismes
auxiliaires de l’état et des entreprises à caractère administratif, social,
culturel, scientifique et technique.
Le budget pour ordre : il est en réalité simplement de nature
comptable, il n’ouvre en principe aucun crédit budgétaire mais
énumère les opérations à effectuer pour le compte des tiers, en
dehors des opérations budgétaires.
a) Recettes
On distingue :
~ 38~
1. Recettes courantes
◊ Recettes fiscales ;
◊ Recettes non fiscales
Recettes fiscales ; ce sont les différentes recettes dont :
Recettes douanières (DGDA) :
◊ Droits et taxes à l’exportation ;
◊ Droits et taxes à l’importation ;
◊ Droits de consommation et d’accises ;
◊ Autres recettes douanières.
Recettes sur les impôts (DGI) :
◊ Impôts sur les revenus et le capital ;
◊ Impôts indirects ;
◊ Autres revenus.
Recettes non fiscales :
◊ Recettes administratives ;
◊ Recettes judiciaires ;
◊ Recettes domaniales ;
◊ Recettes de participation.
◊ Il s’ensuit une série de votes qui porte sur la loi budgétaire elle-même
qui comporte :
La partie de la loi budgétaire qui autorise les recettes, fixe le plafond
des grandes catégories de dépenses et arrête les conditions générale
de l’équilibre budgétaire ;
Ensuite, la partie de la loi budgétaire qui décrit l’aménagement des
crédits ouverts aux ministères et des dispositions diverses.
b) La promulgation
Apres l’adoption par le parlement en séance plénière, au plus
tard le 31 décembre de l’année précédant celle de son exécution, le projet
devient loi.
1. En matière de dépenses :
1. L’engagement :
2. La liquidation :
3. L’ordonnancement :
4. Le paiement :
28
Ordonnance n° 25/539 du 23 octobre 1959. Dans J.O, Edit n° 42.
~ 47~
Deuxième période :
Troisième période :
29
Ordonnance- loi n° 68-025 janvier 1968 portant organisation des villes
30
Ordonnance- loi n° 73-015 du 5 janvier 1973 portant organisation territoriale et administrative.
~ 48~
Quatrième période :
Cinquième période:
31
Lois du 18 novembre 1977 et 20 janvier 1978 portant sur la réforme politico administrative
« Décentralisation ».
32
Ordonnance- loi n° 82-006 du février 1982 accordant la personnalité juridique aux autres entités.
~ 49~
1.3. Missions
1.5. Climat
3 Dibua Nsakala
NZANZA 24.180 4. Lieutnant MPAKA
5 Nzanza
6 Nsakala Nsimba
7 Nzinga Lutete
Total 3 communes 110.000 Km2 17 quarters
Source: Mairie de la ville de Matadi.
a. La population
C. Mode de vie
La Minoterie de Matadi(MIDEMA) ;
Société générale des eaux minérales Naturelles et de Limonade (MA
VIE) ;
Les boulangeries industrielles (PAIN D’OR, PAIN VICTOIRE, PAPA
KULUTU, MIKALUKIDI) ;
Les imprimeries (la Nature, Bifran, CEC, LISANGA).
~ 61~
33
Ordonnance n° 081/155 du 24 septembre 2008
~ 68~
MAIRIE
Mairie Adjoint
Secrétariat
Chef P.P. & AGM CPP& ANR CDT. DIST. COM .D./FARDC PQT Gde INST. TRIB. Gde
POLICE INST.
TP/AT AGR. INSP. CULT. ARTS ECON. NAT. IPMEA INDUST.
ENV. COO. URB.
URB.
TOURISME URBANISME HABITAT FINANCE O.D. BUDGET FONT. PUBL. FONCT.
RETRAITE
BCS. BANTE PUB. I.U. SPORTS & LOISIRS JEUNESSE AFF. SOCIALE GER. & TRANS. CUL.
RURAL S FAMILLE
CADASTRE INSPECTION EDUCATION JUSTICE ANC. TITRE MOBIL. Cce INTERIEUR
Source : Mairie de la ville de Matadi
~ 69~
34
Loi de finance, des ressources et des charges des provinces et des entités territoriales décentralisées
Article 146, 2011.
~ 70~
- les dons et legs intérieurs projets; les dons et legs extérieurs projets;
- les subventions éventuelles du pouvoir central et de la province autres
que celles affectées à l'investissement;
- le produit des emprunts contractés dans les conditions prévues à
l'article 146 de la loi de finance.
35
Loi de finance, Op.cit., Article 150, 2011
~ 72~
Les évaluations des recettes font l'objet d'un vote global pour le
titre sous lequel elles sont regroupées dans le budget de la province ou de
l'entité territoriale décentralisée et d'un vote par budget annexe.
Tableau n°1 : Prévisions des recettes de 2015 à 2018 (en CDF courant)
1. Recette courantes
- Recette à caractère national - - 802 464 264,00
TOTAL GENERAL 3 715 191 436,61 340 810 000,00 2 154 895 716,00
Source : nous même sur base de données recueillies à la marie de la ville de Matadi
Tableau n°2 : prévisions des dépenses de 2015 à 2018 (en CDF courant)
1. DEPENSES COURANTES
~ 80~
2. DEPENSE EN CAPITAL
TOTAL GENERAL 257 463 895,60 239 978 440,00 385 055 560,00
Source : nous même sur base de données recueillies à la marie de la ville de Matadi
- La constatation,
- La liquidation,
- L’ordonnancement,
- Le paiement.
Phase 1
Service d’assiette
Constatation Assujettis
(Urbanisme, agriculture,
Energie, etc…)
Guichet Unique
(Note de perception)
Différente vérification
Liquidation
(Codification, etc…)
Ordonnancement Authentification
Source : Nous-même sur base des explications du comptable public des recettes
3.1.3. Evaluation du taux d’exécution des recettes publiques à la Mairie de la ville de Matadi
Il est question à ce niveau de procéder à l’analyse du niveau d’exécution des budgets des recettes
publiques inhérentes à notre période d’étude.
RECETTES REALISEES
Le niveau du taux d’exécution des recettes publiques est trouvé en prenant : RECETTES PREVUES ∗100
Ecart
RECETTES RECETTES
LIBELLES BUDGETAIRES
PREVUES REALISEES Favorable Défavorable TAUX DE REALISATION
1. Recette courantes
- Recette à caractère national - - - - -
- Impôt et taxe provinciaux d'intérêt
-
commun - - - -
- Impôt et taxe spécifiques, Recette
302 259 277,61 149 398 987,02 - 152 860 290,59 49,43
administratives
2. Recette en capital
- Vente engin déclassé 3 000 000,00 467 500,00 - 2 532 500,00 15,58
3. Recette exceptionnel
- dons et legs extérieurs - - - - -
- subvention de l'Etat - - - - -
TOTAL GENERAL 305 259 277,61 149 866 487,02 - 155 392 790,59 49,09
Tableau n° 3 : Evaluation du taux d’exécution des recettes publiques exercice 2015 (en CDF courant)
Les recettes réalisées au 31 décembre de l’exercice 2015 se situent à 149 866 487,02 FC contre les prévisions
linéaires de 305 259 277,61 FC, soit un taux d’exécution de 49,09 % en général comme indiqué dans le tableau 3.
Pour les impôts, taxes spécifiques et recettes administratives, les recettes réalisées ont été de 149 398 987,02
FC contre la prévision de 302 259 277,61 FC, soit un taux d’exécution de 49,43%. Les recettes réalisées pour le vente des
engins ont était de 467 500 FC contre la prévision de 3 000 000 FC, soit un taux d’exécution de 15,58 %.
Tableau n° 4 : Evaluation du taux d’exécution des recettes publiques exercice 2016 (en CDF courant)
Ecart
RECETTES RECETTES
LIBELLES BUDGETAIRES
PREVUES REALISEES Favorable Défavorable TAUX DE REALISATION
1. Recette courantes
- Recette à caractère national - - - - 0,00
- Impôt et taxe provinciaux d'intérêt commun - - - - 0,00
- Impôt et taxe spécifiques, Recette administratives 331 685 372,00 161 779 601,34 - 169 905 770,66 48,78
2. Recette en capital
- Vente engin déclassé 3 000 000,00 - - 3 000 000,00 0,00
3. Recette exceptionnel -
- dons et legs extérieurs 4 763 599,56 8 321 888,89 3 558 289,33 - 174,70
-subvention de l'Etat 1 361 028,44 2 384 111,11 1 023 082,67 - 175,17
TOTAL GENERAL 340 810 000,00 172 485 601,34 4 581 372,00 172 905 770,66 50,61
Source : nous-même sur base de données recueillies à la Mairie
~ 86 ~
Les recettes réalisées au 31 décembre de l’exercice 2016 se situent à 172 485 601,34 FC contre les prévisions
linéaires de 340 810 000,00 FC, soit un taux d’exécution de 50,61% comme indiqué dans le tableau 4.
Pour les impôts, taxe spécifiques et recette administratives, les recettes réalisées ont était de
161 779 601,34 FC contre la prévision de 331 685 372 FC, soit un taux d’exécution de 48,78%. Aucune recette réalisée
pour la vente des engins. Les recettes réalisées de dons et legs extérieurs était de 8 321 888,89 FC contre la prévision
de 4 763 599, 59 FC, soit un taux d’exécution de 174,40%. La subvention de l’Etat a été réalisée de 2 384 111,11 FC contre
la prévision de 1 361 028,44 FC, soit un taux de réalisation de 175,17%.
Tableau n° 5 : Evaluation du taux d’exécution des recettes publiques exercice 2018 (en CDF courant)
Ecart
RECETTES RECETTES
LIBELLES BUDGETAIRES
PREVUES REALISEES Favorable Défavorable TAUX DE REALISATION
1. Recette courantes
- Recette à caractère national - - - - -
- Impôt et taxe provinciaux d'intérêt commun - - - - -
- Impôt et taxe spécifiques, Recette administratives 385 325 500,00 196 282 023,29 - 189 043 476,71 50,94
2. Recette en capital
- Ventes engins et véhicule - - - - -
3. Recette exceptionnel
- dons et legs extérieurs - - - 0,00
-subvention de l'Etat - - - 0,00
TOTAL GENERAL 385 325 500,00 196 282 023,29 0,00 189 043 476,71 50,94
Source : nous-même sur base de données recueillies à la Mairie
~ 87 ~
TAUX DE REALISATION
51.50
51.00 50.94
50.61
50.50
50.00
49.50
49.09
49.00
48.50
48.00
2015 2016 2018
3.2.1.1. L’engagement
L’engagement est la conséquence d’une décision prise par
l’ordonnateur, de faire une opération qui comporte une dépense pour la
Mairie.
3.2.1.3. L’ordonnancement
C’est l’acte administratif donnant conformément aux résultats
de la liquidation, l’ordre de payer les dettes de l’organisme public. C’est
ordre de payer est la compétence exclusive de l’ordonnateur.
L’ordonnancement est la phase capitale dans l’exécution des dépenses. Les
créances de l’Etat ou des organismes publics ne peuvent être payées sans
acte d’ordonnancement.
Vérification par le
Liquidation
Mandataire du budget
Vérification par
Ordonnancement l’ordonnateur délégué
urbain (taux, etc…)
DEPENSES ENGAGEES
Le niveau du taux d’exécution des dépenses publiques est trouvé en prenant : DEPENSES PREVUES ∗100
Tableau n° 7 : Evaluation du taux d’exécution des dépenses exercice 2015 (en CDF courant)
ECART
LIBELLES BUDGETAIRES DEPENSES PREVUES DEPENSES ENGAGEES TAUX D'EXECUTION
FAVORABLE DEFAVORABLE
1. DEPENSES COURANTES
- Dettes publique en capital - - - - -
- Frais financier - - - - -
- Dépenses du personnel 90 120 000,00 57 668 650,00 32 451 350,00 - 63,99
- Biens et matériels 57 831 245,60 26 812 841,00 31 018 404,60 - 46,36
- Dépenses de prestation 40 586 500,00 25 228 118,68 15 358 381,32 - 62,16
- Transfert et intervention de l'Etat 66 986 150,00 38 867 036,89 28 119 113,11 - 58,02
2. DEPENSE EN CAPITAL
- Equipment 1 940 000,00 182 500,00 1 757 500,00 - -
TOTAL GENERAL 257 463 895,60 148 759 146,57 108 704 749,03 - 57,78
Source : nous-même sur base de données recueillis à la Mairie
Au 31 décembre 2015, les dépenses publiques par rubrique ont été exécutées à hauteur de 148 759 146,57
de FC contre une prévision linéaire de 257 463 895,60 de FC, soit un taux d’exécution de 57,78 %.
~ 92 ~
Tableau n° 8 : Evaluation du taux d’exécution des dépenses exercice 2016 (en CDF courant)
ECART
LIBELLES BUDGETAIRES DEPENSES PREVUES DEPENSES ENGAGEES TAUX D'EXECUTION
FAVORABLE DEFAVORABLE
1. DEPENSES COURANTES
- Dettes publique en capital 33 000 000 1 800 000,00 31 200 000,00 - 5,45
- Frais financier 8 000 000 3 946 495,44 4 053 504,56 - 49,33
- Dépenses du personnel 88 984 440 57 345 500,00 31 638 940,00 - 64,44
- Biens et matériels 34 994 000 22 132 505,00 12 861 495,00 - 63,25
- Dépenses de prestation 35 000 000 16 775 893,00 18 224 107,00 - 47,93
- Transfert et intervention de l'Etat 35 000 000 39 505 317,75 - 4 505 317,75 112,87
2. DEPENSE EN CAPITAL
- Equipment 5 000 000,00 622 850,00 4 377 150,00 - 12,46
TOTAL GENERAL 239 978 440,00 142 128 561,19 102 355 196,56 4 505 317,75 59,23
Source : nous-même sur base de données recueillis à la Mairie
Au 31 décembre 2016, les dépenses publiques par rubrique ont été exécutées à hauteur de 142 128 561,19
de FC contre une prévision linéaire de 239 978 440,00 de FC, soit un taux d’exécution de 59,23%.
Le transfert et intervention de l’Etat a engagé un taux d’exécution de dépense de 112,87%. Cette situation
s’explique par le fait que la Mairie de Matadi a dû beaucoup intervenir à des problèmes urgents (économiques,
sociaux, culturels et scientifiques).
~ 93 ~
Tableau n° 9 : Evaluation du taux d’exécution des dépenses exercice 2018 (en CDF courant)
Au 31 décembre 2018, les dépenses publiques par rubrique ont été exécutées à hauteur de 196 051 528,00
de FC contre une prévision linéaire de 385 055 560,00 de FC, soit un taux d’exécution faible de 50,92 %.
~ 94 ~
TAUX D'EXECUTION
60.00 59.23
57.78
58.00
56.00
54.00
52.00
50.92
50.00
48.00
46.00
2015 2016 2018
4.1.1. Forces
Le point fort d’un budget réside dans le fait qu’il a été voté lors
de la délibération du conseil municipal et fait l’objet d’un contrôle de légalité
pour qu’il soit applicable. Tout dépassement de crédit (charges qui ne
figurent pas dans la rubrique du budget primitif) est privé de paiement. C’est
donc un des points forts du budget de la Mairie de la ville de Matadi. Parmi
ces forces dans l’exécution des budgets de la Mairie figure la séparation
instituée entre les ordonnateurs et les comptables qui permet d'organiser un
contrôle des uns sur les autres, l'ordonnateur pouvant contrôler l'activité du
comptable, et inversement. Cela implique l'élimination des risques d'abus
grâce au contrôle réciproque. En rapprochant les comptes administratifs des
ordonnateurs et les comptes de gestion des comptables, les organes du
contrôle peuvent découvrir d'éventuelles irrégularités. Aussi, la mise en
place d’un guichet unique permet à ce que toutes perceptions des recettes
entrent dans un même tunnel. Encore, nous pouvons aussi considérer le non
affectation de rubrique. Par conséquent, le débit ne peut pas dépasser le
crédit encaissé. Aussi, la rapidité administrative au niveau du circuit de
paiement et du trajet pour l’entrée de fonds par le compte du trésor.
98
4.1.2. Faiblesses
4.1.2.1. Les points faibles matériels liés à la nature des dépenses et des
recettes
Les recettes de la mairie, quelle que soit leur nature, qu'elles
soient fiscales ou autres, sont désormais aléatoires (incertains). En effet,
définir un budget ne consiste plus à prévoir, comment couvrir les dépenses
par des recettes. Désormais, les recettes sont prévues, avec leur montant,
d'une façon d'autant plus incertaine qu'elles le sont au regard d'indices de
consommation, d'inflation, de croissance fixés longtemps avant l'exercice
budgétaire concerné. Les recettes étant incertaines, la mairie a des
difficultés à maîtriser son budget. Concernent aussi les dépenses. Par
ailleurs, les dépenses peuvent augmenter de façon imprévue.
Les comptes des dépenses sont tenus par nature et non par
fonction. Cela signifie que les dépenses et les recettes sont classées selon la
nature de l’objet et non en fonction de sa destination. Nous pouvons savoir,
par exemple, combien la Mairie dépense en «fournitures et articles de
bureau», mais nous ne savons pas quelles ont été les dépenses et recettes
propres au service de PME par exemple, qui a aussi coûté en fournitures et
articles de bureau. Le taux de réalisation des recettes prévues se limite
autour de 50%, soit la moitié des prévisions de ces recettes. Le niveau
d’exécution des dépenses n’a pas atteint 60% durant toute la période
couverte notre étude.
4.2. Recommandations
Ce point permet au décideur de prendre des mesures pour
résoudre les différents problèmes, ou plus précisément remédier aux
inconvénients, à partir des propositions de solutions sur l’exécution des
budgets de la mairie de la ville de Matadi.
réels des divers entrants dans les décisions qu’ils prendront au sujet de
l’affectation des ressources. Autrement dit, ils devraient connaître les
options possibles et leurs coûts.
- Procéder à une harmonisation entre les charges pour un alignement
de prévision afin de renforcer les programmes prioritaires, et les
systèmes budgétaires de la Mairie.
- Rigueur dans l'exécution des budgets et instauration des mesures de
contrôle permanent.
- La recherche des moyens de l’amélioration du recouvrement des
recettes et engagement des dépenses est suggérée, tant pour les
services des dépenses que pour les services des recettes.
- Nous suggérons une dotation en matériels informatiques à chaque
service et agent comptable. Cette suggestion aidera beaucoup le
personnel, car elle assouplira leurs tâches. Par conséquent, les
employés seront motivés.
- Développer la prévention primaire et réviser la politique de gestion du
personnel dans tous les secteurs, de façon à s’attaquer aux causes
sous-jacentes des menaces causées par le comportement des
nouveaux intégrés.
- De pouvoir toujours réclamer sa part de rétrocession au niveau de la
province car cette rubrique risquera de quitter dans le budget de
recette de la Mairie pendant qu’elle est considérée comme recette.
101
CONCLUSION
Le présent mémoire qui a porté sur l’analyse de l’exécution des
budgets de la Mairie de la ville de Matadi, pour une période allant de 2015 à
2018, nous a permis d'avoir un aperçu relativement complet des pratiques,
problématiques et enjeux du sujet traité.
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
I. TEXTES LEGAUX
1. Loi de finance, des ressources et des charges des provinces et des entités
territoriales décentralisées Article 146, 2011.
2. Journal officiel de la République Démocratique du Congo, Constitution de
la République Démocratique du Congo modifiée par la Loi n° 11/002 du 20
janvier 2011, Article 3
3. Ordonnance n° 25/539 du 23 octobre 1959. Dans J.O, Edit n° 42.
4. Ordonnance- loi n° 68-025 janvier 1968 portant organisation des villes
5. Ordonnance- loi n° 73-015 du 5 janvier 1973 portant organisation territoriale
et administrative.
6. Lois du 18 novembre 1977 et 20 janvier 1978 portant sur la réforme politico
administrative « Décentralisation ».
7. Ordonnance- loi n° 82-006 du février 1982 accordant la personnalité
juridique aux autres entités.
8. Ordonnance n° 081/155 du 24 septembre 2008
II. OUVRAGES
10. GUILLIEN, R. et VINCENT, J., Lexique des termes juridiques, 13e éd, Paris,
Dalloz, 2001.
11.HOFSTEDE, G., The game of budget control, Royal van Gorcum ltd., 1967.
12. HORNGREN, C. et alii. Contrôle de gestion et gestion budgétaire, 4ème
Edition Nouveaux Horizons, Paris, 2008.
13. HORSGREN, C., et alii, Comptabilité de Gestion, 4ème édition, Nouveaux
Horizons/Paris, 2006.
14. JEZE, G., Les principes généraux du droit administratifs, Ed. Dalloz, 3
Tomes, Paris, 2011.
15. LAUZEL, P., Contrôle de gestion et budgets, 3ème édit., Sirey, Paris,
1980.
16. LONGBANGO NGBANDOMA A., lexique des termes de la
décentralisation et développement local, ministère de l’intérieur et de la
décentralisation, SBV.
17. MPONGO BOKAKO, E., Institutions politiques et droit constitutionnel :
Théories générales des institutions politiques, Tome 1, Ed. Universitaire
Africaine, Kinshasa, 2001.
V. WEBOGRAPHIE
ANNEXE
107
1. PROBLEMATIQUE...................................................................................1
2. HYPOTHESE............................................................................................3
3. OBJECTIFS...............................................................................................4
5. DELIMITATION DE L’ETUDE...................................................................5
6. METHODOLOGIE DE L’ETUDE................................................................5
7. STRUCTURE DU TRAVAIL.......................................................................7
1.1. Définition...................................................................................................8
1.2. Typologie.................................................................................................10
2.1. Définition..................................................................................................13
Section 3 : Le budget.....................................................................................21
3.1.1 Notion.....................................................................................................21
3.1.2. Définition..............................................................................................23
3.2.1. Notion...................................................................................................27
3.2.2. Définition..............................................................................................27
b) La promulgation.......................................................................................40
109
1.1. Historique.............................................................................................46
1.3. Missions..........................................................................................50
1.5. Climat..............................................................................................51
3.2.1.1. L’engagement...................................................................................90
3.2.1.3. L’ordonnancement........................................................................90
4.1.1. Forces...............................................................................................- 98 -
4.1.2. Faiblesses.........................................................................................- 99 -
4.1.2.1. Les points faibles matériels liés à la nature des dépenses et des
recettes..................................................................................................... - 99 -
CONCLUSION...........................................................................................- 102 -