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~1~

Sujet : LA CONTRIBUTION DE L’ADMINISTRATION


DOUANIERE DANS LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT.
« Cas de la DGDA /Kongo-Central de 2019-2021 ».

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

Actuellement dans le monde, aucun pays ne peut se développer en


appliquant la politique dite «autarcique», sur ce, chaque pays cherche à
collaborer avec les autres pour être en mesure de subvenir à ses besoins
régaliens. Ces collaborations ses situent dans plusieurs secteurs entre
autres sanitaire, sécuritaire, commercial, etc. Celles-ci visent à promouvoir le
bien être de la population.

Dans le cadre de notre recherche, nous jetons plus la projection


sur la contribution de l’administration douanière dans la protection de
l’environnement.

Aujourd’hui la mondialisation rend le monde comme un village en


prônant la libre circulation des biens et services partout dans le monde ;
partant de cette idéal, on constate certaines préjudices qui y résultent, parmi
lesquels nous1 pouvons citer : la menace d’extinction des espèces de faune 1
et de flore, les trafics des marchandises illicites, la destruction de
l’environnement, la dégradation de l’écosystème, de biotope, de biocénose,
etc.

Les voix s’élèvent dans le monde vu l’actuel état désastreux de


l’environnement. Partant de cette optique, une question se pose en disant
que notre environnement est vraiment en piteux état ? La réponse à cette
interrogation est sans doute oui. Même les études les plus rudimentaires
confirment que l’environnement, sous tous ses aspects, est sérieusement
menacé.

1
Organisation Mondiale de Douane ; Retour sur le thème de l’OMD
La durabilité au cœur de l’action douanière pour les personnes, la prospérité et la planète ; P 4.
~2~

Face à ce problème, les autorités mondiales, nationales, et


provinciales sont obligées de procurer les solutions dans le but d’endiguer ce
problème qui, dans le cas contraire, engendrait un résultat catastrophique
pour les habitants de la planète terre.

En dépit de ces qui précèdent, les organisations internationales,


nationales et régionales ayant le souci de résoudre et pallier à cet épineux
problème ont attribué à la douane les différentes missions notamment celles
de la protection de l’environnement.

Pour faire face à ces problèmes, ça nécessite les interventions ou


les apports de plusieurs services et celui de la douane qui n’en fait pas
l’exception.

Dans le cadre de notre recherche, nous allons analyser ce


qu’apporte l’administration douanière dans la protection de l’environnement
pour la République Démocratique du Congo en général et, à travers sa
direction provinciale du Kongo Central, en particulier.

Nous connaissons actuellement les préjudices résultants de la


mauvaise gestion de l’environnement entres autres ; le réchauffement
climatique, les menaces d’extinction des certaines espèces de flore et faune,
etc. Tout au long de notre travail, nous allons converger autour des
questions suivantes :

 Comment la DGDA/Kongo central peut-elle parvenir à contribuer dans


la protection de l’environnement ?
 Que pourrait être les conséquences dans l’hypothèse selon laquelle
cette administration ne parvient à contribuer dans la protection de
l’environnement ?
 Enfin que pouvons-nous proposer à cette administration afin de
pouvoir contribuer efficacement dans la protection de
l’environnement ? Les lignes qui suivent porteront l’hypothèse de
notre travail.2

2
La Douane et le programme de développement durable à l’horizon 2030 de Nations Unies.
~3~

2. HYPOTHESES

Au regard de questions posées dans la problématique, nous nous


proposons les hypothèses suivantes :

Parmi les causes qui dégradent l’environnement, nous pouvons


citer ; les émissions de gaz à effet de serres par les industries, les
déboisements massifs, l’ouverture du monde ou la mondialisation qui prône
les libres circulations de marchandises, de personnes et de services qui
donne naissance au commerce international qui est parmi les causes qui
menacent d’extinction certaines espèces de faune et de flore.

Les études menées concernant les commerces internationaux nous


amènent à appréhender qu’aujourd’hui les commerces illicites des biens
prouvent que ce secteur du commerce est vivement lucratif, face à cette
activité les individus cherchent des voies et moyens pour organiser ces
pratiques à travers le monde. Face à cette problématique, les
administrations douanières du monde, conformément à l’accord de
Washington (Convention internationale sur le commerce des espèces de
Faune et Flore menacées d’extinction) CITE en sigle, cherchent jours et nuits
à règlementer, à inhiber, à prohiber et à donner de restreindre les activités
concernant ces pratiques dans le but de les atténuer.

La DGDA/ Kongo central est la seul garant au niveau provincial de


flux des marchandises entrant et sortant dans ses différentes frontières et
gère les différentes données statistiques conformément à la recommandation
de l’Organisation Mondiale de Douane (OMD) en sigle, et la législation
douanière congolaise en vigueur. Partant de cette démonstration, nous
avons appréhendé que la DGDA/ Kongo central n’est pas exclu dans la
protection de l’environnement au niveau provincial, national et international
car elle dispose ses moyens matériels, intellectuels, humains,... pour faire
assoir de manière efficiente les taches qui lui ont était attribuées. Comme
cette administration est chargée de contrôler tous les mouvements de
marchandises dans ses territoires, elle applique sans doute les sanctions, les
saisies, les restrictions et autres mesures visant à protéger l’environnement
conformément à la législation douanière congolaise en vigueur et toutes les
closes internationales relatives à la protection de l’environnement.
~4~

La DGDA, en générale, n’a pas seulement la mission fiscale mais


aussi d’autres y compris seule de la protection de l’environnement. Etant
donné qu’elle regorge ses différentes missions, elle se subdivise dans de
niveau provincial dans l’objectif de répartir ses différentes taches.

Parmi ses subordonnées, nous connaissons que dans ces trois


dernières années, la province du Kongo-central est parmi les grandes
provinces en RDC en terme de flux des marchandises, partant de cette
réalité, nous prônons sa bonne fonctionnalité pour l’émergence de la
province et de la nation toute entière. Au cas contraire, elle présentera un
danger pour la province ainsi que la nation. La douane est un service qui
s’opère dans les frontières douanières ainsi que géographique, elle doit
nécessairement organiser son administration dans les normes répondant à
l’évolution technologique pour assurer la bonne surveillance, et la détection
des toutes marchandises prohibées.3

Parmi ces appareils nous pouvons citer : le drone mobiles, les


caméras cachées, les chiens éduqués et autres mesures relatives à la
protection de frontières et de l’environnement.

Au regard de ceux qui précède, nous pouvons dire que sans


doute, la DGDA/Kongo-central joue un rôle pertinent dans la province ainsi
que dans le pays, dont nous prônons sa bonne fonctionnalité. Pour y
arriver, ça nécessite l’intervention du gouvernement qui est l’organe
susceptible de procurer sa bonne gouvernance, la bonne rémunération de
ses agents, le renforcement de capacité et de morale éthique des agents et
autres bonnes pratiques visant à booster le développement de cette
administration. Voici quelques hypothèses en rapport avec notre sujet.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet est justifié par le fait qu’il traite des questions
relatives à la gestion de l’environnement et ce que fait cette administration
pour contribuer à la solution de cette problématique. Et il renferme deux
centres d’intérêts à savoir :

 Intérêt personnel : En notre qualité de spécialiste en devenir, en


fiscalité, douane et commerce extérieur nous estimons que nos
recherches sur ce sujet nous aideront à amplifier notre formation.
3
Opus Citatus
~5~

 Intérêt scientifique : Entant donné que le présent travail est une


conséquence des recherches orientées vers les questions relatives à la
gestion de l’environnement dans l’administration douanière du Kongo-
central à propos de sa contribution dans la protection de
l’environnement, nous pensons que ce travail servira des références
aux futurs chercheurs dans le domaine.

4. OBJECTIF DU TRAVAIL

Tout travail scientifique poursuit des objectifs que le chercheur


essaie d’atteindre pour satisfaire son opinion4.

4.1. Objectif Général

L’objectif général du présent travail est celui de savoir l’apport de


l’administration douanière du Kongo-central dans la protection de
l’environnement.

4.2. Objectifs Spécifiques

Au-delà de l’objectif général, nous poursuivons également les


objectifs spécifiques à savoir :

 connaitre la contribution de l’administration douanière du Kongo


centra dans la protection de l’environnement ;
 proposer les hypothèses aux autorités hiérarchiques du pays
pour stimuler cette administration à atteindre ses objectifs ;
 connaitre quelques conséquences négatives qui peuvent survenir
suite à la mauvaise gestion de l’environnement.

5. DELIMITATION DU SUJET

Toute recherche scientifique doit être délimitée dans le temps et


dans l’espace. Dans le temps, notre recherche porte sur une période allant
de 2019 à 2021. Et dans l’espace, elle est délimitée dans la Direction
Provinciale de Douane et Accise de la province du Kongo-central.

6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

4
. KISILU, E, Initiation à la recherche scientifique, G2 Douane et commerce extérieur
~6~

La réalisation d’un travail scientifique exige l’exploitation de des


méthodes et technique permettant l’atteinte des objectifs fixés au préalable.
Les méthodes ci-après nous ont permises à la réalisation du
présent travail, à savoir :

 La méthode déductive : elle nous a permis de déboucher, à partir


des considérations générales aux aspects particuliers de la contribution
de l’administration douanière du Kongo-central à la protection de
l’environnement.
 La méthode analytique : cette méthode nous a permis d’analyser
les différentes données dans le but d’en tirer des évidences qui
s’imposent.

En outre, nous avons recouru aux techniques ci-après :

 La technique documentaire : elle nous permis de consulter les


ouvrages ayant trait à notre sujet d’étude.

 La technique d’interview : elle nous a permis de recueillir les


diverses informations auprès de certains agents et cadres de la douane
et autres usagers.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail se subdivise en


trois chapitres, à savoir :

 Le premier, porte sur les considérations générales de l’étude.


 La deuxième, s’attelle sur quelques notions sur les missions de la
douane.
 Et le troisième et dernier, parle de la contribution de
l’administration douanière dans la protection de
l’environnement .5

CHAPITRE I : LA CONSIDERATION GENERALE DE L’ETUDE

Pour Emile Durkheim, les mots, comme les concepts qu’ils


expriment sont toujours ambigus et les savants qui les emploient tels qu’ils
reçoivent de l’usage et sans leurs fournir d’autres explications, s’exposeraient
5
Opus citatus
~7~

aux plus graves confusions. Et donc, une bonne compréhension des vocables
employés dans un travail scientifique exige des bonnes définitions et
explications de manière explicite émanant de son auteur, afin de pouvoir
faciliter la compréhension aux lecteurs intéressés.

Ainsi les différents concepts ci-dessous seront éclaircis pour allumer


notre lanterne.

SECTION 1. DEFINITIONS DE CONCEPTS

1.1. Contribution

Ce vocable peut être compris comme l’apport, la participation, le


concours, la collaboration à une œuvre collective, littéraire ou scientifique.

1.2. Administration douanière

ce concept peut être compris comme l’établissement public ayant


l’ensemble de corps des fonctionnaires chargés collectivement dans le but de
percevoir les impôts, taxes et redevances dû aux marchandises faisant l’objet
de l’importation et ou de l’exportations dans les territoires nationales, et de
veillez assez que les importations et exportations des marchandises
prohibées n’aient pas lieu .

1.3 .Douane

Ce vocable peut être compris de trois manières différentes et sa


bonne compréhension dépend des contextes auquel l’auteur l’emploi.

- Il peut être compris comme un droit imposé aux marchandises à


l’importation tout comme à l’exportation aux frontières.
Ex : j’ai payé la douane.
- Il peut aussi être compris comme une science ou une discipline.
Ex : je fais la douane à l’institut supérieur de commerce de Matadi.
- Il peut également être compris comme l’administration publique
chargée de la perception de droits et taxes dû aux marchandises
faisant l’objet de l’importation et / ou de l’exportation.
Ex : je vais à la douane au Ciné Pallas.

Dans le cadre du présent travail, nous le considérons comme le


stipule dans sa troisième définition qui dit que c’est l’Administration Publique
~8~

chargée de la perception à la frontière des droits et taxes imposé(e)s sur


l’entrée et sortie des marchandises et de veiller à ce que les importations et
les exportations de marchandises prohibées n’aient pas lieu.

1.3.1. Frontière douanière :

Une frontière douanière est tout point par lequel les marchandises
peuvent entrer ou sortir d’un pays à l’autre ayant la présence de service
douanier.

1.3.2. Frontière géographique :

Une frontière géographique est une limite terrestre entre un pays à


l’autre fonctionnant avec ou sans les services douanier.

1.4. Protection :

Ce vocable peut être compris comme une action de défendre une


personne, un pays, un objet ou de veiller à ce qu'il ne lui arrive pas du mal.
Ou encore un objet qui assure la sécurité de biens ou de personnes.

1.5. Environnement :

Le vocable « environnement6 » fait l’objet de diverses


définitions ; on l’entend comme l’ensemble des éléments et de phénomènes
physique qui environnent un organisme, l’influences ou se trouve autour de
lui (cf. Milieu) ou encore comme l’aire, l’eau, les minéraux, organismes et
autres et autres facteurs externes environnant et affectant un organisme
donné. Ou encore il est considéré comme l’ensemble de composant
biophysique, socio-économique, socioculturel et politique qui définit l’espace
habitat de l’homme qui influence quotidiennement son mode de vie
individuelle et collectif.

Dans le cadre de notre travail, nous nous référons à


l’environnement dans son sens le plus large en ce concerne les éléments tel
que l’air, l’eau, les végétaux, les animaux etc. Bref, les éléments de la nature
en un mot.

1.6. Habitat :

6
KENI THEOPHILE, cour d’environnement et hygiène G1 douane et commerce extérieur.isc Matadi 2019-2020 cours inédit
~9~

L’habitat est un milieu géographique qui réunit les conditions


nécessaires à l’existence de l’espèce animal ou végétal7.

1.7. L’écosystème :

Écosystème est l’ensemble des êtres vivants (biocénose ou


environnement biotique) et du milieu naturel dans lequel vivent les vivants
(biotope ou environnement abiotique) constituant une unité écologique
équilibrée.

Le concept écosystème date de l’année 1877 avec les écrits de


FORBES et MOBIUS. Ils considèrent que l’unité d’étude en écologique doit
inclure à la fois les plantes, les animaux et leurs environnements physiques.
En somme, nous pouvons dire que l’écosystème est l’ensemble de biotope et
biocénose.

1.8. Le biotope :

En écologie, un biotope est littéralement un type de lieu de vie


défini par des caractéristiques physiques déterminées relativement uniforme.
Dans le sens le plus claire, nous pouvons dire que le biotope d’une manière
écologique peut être compris comme Aire géographique caractérisée par des
conditions climatiques et physicochimiques homogènes permettant
l’existence ou la survie d’une faune et d’une flore spécifiques.

1.9. La biodiversité :

Écologiquement ce vocable est compris comme la diversité des


espèces, celle de gènes au sein de chaque espèce, ainsi que l’organisation et
la répartition des écosystèmes.

1.10. La biosphère :

La biosphère8 du point de vue biologique est l’ensemble des


milieux ou l’on retrouve la vie comme l’eau, une partie du sol et l’air.

1.11. Espèce
7
Dictionnaire le robert 13ème

8
Ibidem
~ 10 ~

Toute espèce, sous-espèce, ou une de leur population


géographiquement isolée.

1.12. Spécimen

 Tout animal ou toutes plantes, vivants ou morts ;


 Dans le cas d’un animal : pour les espèces inscrites aux
annexes I et II, toute partie ou tout produit obtenu à partir de
l’animal, facilement identifiables, et, pour les espèces inscrites à
l’Annexes III, toute partie ou tout produit obtenu à partir de la
plante, facilement identifiables, lorsqu’ils sont mentionnés à
ladite Annexe.
 Dans le cas d’une plante : pour les espèces inscrites aux Annexe
I, toute partie ou tout produit obtenu à partir de la plante,
facilement identifiables, et, pour les espèces inscrites aux
Annexe II et III, toute partie ou tout produit obtenu à partir de
la plante, facilement identifiables, lorsqu’ils sont mentionnés aux
dites Annexes.

1.13. Commerce

L’exportation, la réexportation, l’importation et l’introduction en


provenance de la mer.

1.14. Réexportation

L’exportation de tout spécimen précédemment importé ;

1.15. Introduction en provenance de la mer

Le transport, dans un Etat, de espèces qui ont été pris dans


l’environnement marin n’étant pas sous la juridiction d’un Etat ;

1.16. Autorisation scientifique

Une autorité scientifique nationale désignée conformément à


l’Article IX ;

1.17. Organe de gestion

Une autorité administrative nationale désignée conforment à


l’Article IX ;
~ 11 ~

1.18. Partie

Un Etat à l’égard duquel la présente convention est entrée en


vigueur.9

SECTION 2. QUELQUES NOTIONS SUR LES DIFFERENTES MISSIONS


DE LA DOUANE

De manière historique, depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis


imposaient de nouvelles réglementations relatives au commerce
international. Un risque s’est présenté aux opérateurs économiques s’ils ne
se conforment pas aux impositions des USA. Ils se verront entravés leurs
entrées de produits ou marchandises dans ce pays.

Il fallait développer ses propres systèmes informatiques


susceptibles de réunir les données importantes pour répondre aux
impositions de cette grande puissance.

Face à cette situation, les opérateurs économiques visant à


maximiser ses revenus peuvent véhiculer la concurrence entre les différents
marchés. Cependant, le nouveau rôle de la douane prône la facilitation des
échanges, la simplification et l’harmonisation des procédures en matière de
commerce international. Pour arriver à matérialiser ces idéales, il faut
procurer les procédures les plus optimales tel que la réduction de couts et
les formalités administratives par l’informatique en fin de stimuler la fluidité
des marchandises. En outre, la douane s’est vue confiée de nouvelles
missions relatives à la sécurité et sureté.

La politique de sureté étant une politique visant la prévention


contre les actes malveillants tel que le terrorisme, la dégradation de
l’environnement, le piratage, etc. La politique de sécurité s’occupe plutôt à la
protection des ouvrages et consiste à tout disponibilise pour la détection des
armes, explosifs, etc.

Quant à la politique de sécurité vise à identifier et prévenir les


dommages envers les différent es personnes. Parmi ces préventions, nous
pouvons citer : le respect des normes de sécurité, la lutte contre les fluidités

9
La convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Washington 1973
~ 12 ~

de stupéfiants, des marchandises contrefaites ou piratées, les substances


appauvrissant la couche d’ozone, etc.

C’est pourquoi, la douane un service public œuvrant pour booster


le développement économique, et durable, qui protège les entreprises
locales par l’application de la code de douane ou la législation douanière
fonctionne avec le gouvernement, les institutions nationales et
internationales ainsi que les usagers de ce secteur en vue de stimuler un
environnement positif au commerces et investissements.

De ce qui précède, le décret no09/43 la 03/12/2009 portante


création et organisation de la Direction Générale de Douanes et Accises,
DGDA en sigle confie à celle-ci les différentes missions suivantes :

2.1. La mission fiscale

La mission fiscale est celle qui a pour l’objet d’exécuter la


perception des droits et taxes et redevances dû aux marchandises faisant
l’objet de l’importation ou de l’exportation en République Démocratique du
Congo. Cette mission concerne également la perception des droits de
consommation sur quelques marchandises importées ou fabriquées
localement. Nous pouvons retenir que pour les marchandises importées nous
voyons l’aspect douanier, par contre pour celles qui sont fabriquées
localement nous voyons l’aspect accisien.10

2.2. La mission économique

Parlement des aspects douaniers, la DGDA regorge également la


mission économique et commerciale en tant qu’un outil d’exécution de la
politique économique du gouvernement. Pour la meilleure compréhension,
cette mission se subdivise en quatre points, à savoir :

 Prévenir les autorités compétentes sur les impôts dont la hauteur


ou l’espèce est de nature est à compromettre le développement
économique ou de stimuler la fraude ;
 Informer les autorités compétentes les impôts dont le niveau ne
protège pas à suffisance les entreprises locales ou nationales
vis-à-vis de la concurrence extérieure ;
10
Décret n°09/043 du 03 Décembre 2009 portant création et organisation de la DGDA. Article 5
~ 13 ~

 Perfectionner ou prospérer les régimes douaniers ;


 Proposer les mesures tarifaires capable de stimuler la
transformation locale de marchandises avant leurs exportations
dans le but de procurer l’emploi à la population interne qui vont
contribuer au paiement des impôts et taxes qui sera bénéfique
pour eux et pour l’Etat.

Partant de cette mission qui vise le développement socio-


économique la nation, de la protection des entreprises locales, la DGDA est
un partenaire incontournable car elle un instrument qui joue un rôle hyper
important. C’est pour cette raison qu’elle frappe des taux élevés et les
surtaxes sur toutes les importations des marchandises susceptibles d’être
produites localement dans le but de prôner les bonnes fonctionnalités des
entreprises locales, et d’inciter la population à consommer les biens qui sont
produits localement.

2.3. La mission de lutte contre la fraude douanière

On entend par fraude douanière « toute fraude commerciale, toute


infraction aux dispositions légales ou réglementaires » que les
administrations sont chargées d’appliquer dans le souci :

d’éluder ou de tenter d’éluder le paiement des droits, taxes et


redevances applicables aux marchandises ;
d’éluder ou de tenter d’éluder les prohibitions ou les restrictions
applicables aux marchandises ;
de percevoir ou de tenter de percevoir de manière indue de
remboursements, des subventions ou autres versements ;
d’obtenir ou de tenter d’obtenir des avantages commerciaux
illicites partant atteinte aux principes et aux pratiques de la
concurrence commerciale licite.

2.4. La mission de la banque de données pour les statistiques du


commerce extérieur

Toutes les administrations douanières du monde ou de l’OMD ses


voient investit la mission de collecte des données statistiques relatives au
commerce extérieur tant pour l’importation ou l’exportation.
~ 14 ~

C’est la raison de l’introduction de système douanier automatisé,


SYDONIA en sigle, ou l’informatisation des formalités douanières qui
facilitent la célérité et la collecte de données.11

2.5. La mission d’application de la législation connexe

Il est reconnu à la DGDA du fait que sa présence permanente aux


frontières, une fonction générale de police du commerce extérieur. C’est
pour dire qu’elle est chargée de procurer l’applicabilité des taxes légaux des
autres administrations publiques dont les impôts, taxes , redevances,
commission ; sont perçus à l’occasion de l’importation ou de l’exportation de
marchandises.

2.6. La mission de formation du personnel

Avec l’évolution technologique, la douane étant une technique, il


est recommandé à la DGDA de former habituellement son personnel à la
nouvelles technologique de la gestion douanière comme le recommandent
les différentes institutions internationales entre autre : l’OMD, l’ONU, l’OMC,
etc.

2.7. La mission de la protection de l’environnement

La douane ayant une mission de la protection de l’environnement


conformément aux conventions internationales, cette mission sert à la
protection de la faune et de la flore menacées de disparition. Actuellement le
commerce des espèces de faune et de la flore ou du commerce non
réglementé est vivement lucratif et ces espèces sont de plus en plus
menacées d’extinction.

Il y a une estimation qui dit qu’à présent ce commerce se


positionne en deuxième place après celui de stupéfiant en termes de
bénéfice.

Partant de ces qui précèdent, les administrations douanières jouent


les rôles important pour atténuer ces phénomènes.

2.8. La mission de lutte contre le blanchement d’argent

11
Idem
~ 15 ~

Les différentes activités criminelles organisées, ayant pour but


d’acquérir les lucres, or dans le sens judicieux, les lucres ne peuvent provenir
qu’après avoir réalisé les activités judicieuses. Face à cette situation, la
douane étant un service œuvrant à la frontière, assure les flux de capitaux
sortants aux frontières et oblige à ces détenteurs de prouver ces origines,
dans le cas contraire, elle procède à la saisie desdits argents (monnaies).

2 .9. La mission de la protection de la chaine logistique


internationale

Au regard de cette optique, nous pouvons retenir que la douane a


également une mission de la protection de flux des marchandises dès ses
origines jusqu’à ses destinations.

2 .10. La mission de la participation à la politique d’intégration du


pays dans les communautés économiques régionales, sous
régionales, et internationales.

La République Démocratique du Congo étant membre des


organisations régionales, sous régionales et internationales, elle a donné à la
douane une mission de veiller à l’applicabilité de la suppression des
différentes barrières tarifaires pout les Etats membres dans le cadre de son
adhésion dans la zone de libre- échange.

Parmi les communautés économiques, nous pouvons citer : SADC,


CEEAC, COMESA, ZLECAF, etc.

Ainsi, nous avons extériorisé les différentes missions confiées à


l’administration douanière en générale.

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE ET


CADRAGE METHODOLOGIQUE

Dans cette partie du travail nous aurons deux sections, dont La


première va nous permettre de présenter le cadre de notre étude et la
seconde nous permettra de présenter le cadre méthodologique de notre
étude.

SECTION 1. PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DE


DOUANE ET ACCISES
~ 16 ~

1.1. Historique, Création et Forme Juridique de la DGDA

Etymologiquement, le terme Douane est d’origine arabe. Ce mot


n’est apparu dans la langue française qu’au 13ème siècle. Il a pour origine la
lutte qui oppose la monarchie anglaise au parlement. Le roi d’Angleterre
l’importa en affirmant que la coutume (customs en anglais) permettait à la
couronne de prélever les droits sur les opérations commerciales. Customs
signifie douanes12.

En République Démocratique du Congo, la DGDA est un service


public doté d’une autonomie administrative et financière, elle est issue de
l’ancienne appellation OFIDA (Office des Douanes et Accises), est devenue
Direction Générale des Douanes et Accises en vertu du décret N°09/43 du
03/12/2009, portant création et organisation de la DGDA.

Elle est placée sous l’autorité technique directe du Ministre des


Finances. La DGDA a son siège à Kinshasa et exerce ses activités sur toute
l’étendue du territoire national13. Outre l’Administration Centrale, la DGDA est
pourvue des directions Provinciales, des bureaux et des postes frontaliers.
Elle a été créée par le décret N° 08/007 du 07/07/2008 qui l’organise. Elle
remplace de ce fait, l’ancienne administration douanière OFIDA portant
dispositions générales sur la transformation des entreprises publiques 14.

1.2. Forme Juridique

La DGDA était émergeant dans le budget annexe sous la tutelle du


Ministre des Finances en République Démocratique du Congo. Aujourd’hui,
elle défend administrativement du Ministère de la fonction publique et a pour
base juridique l’ordonnance-loi n° 09/43 du 03 décembre 2009.

1.3. Mission

La DGDA s’occupe de la perception des droits et taxes pour le


compte du Trésor Public, de la protection de l’industrie et du commerce
extérieur. Elle veille à l’application des législations connexes.
12
Décret du 29 janvier 1949 et ordonnance du 6 janvier 1950.
13
ROBERT WUMBA MUNTU, MAYS MAVUEMBA LUZITISU, législation douanière G1douane et commerce
extérieure, ISC/MATADI 2019-2020 cours inédit.
14
ASAKURA (H)., histoire de la douane et tarif douaniers, Bruxelles OMD, 2003 p.11
~ 17 ~

L’article 05 du décret du décret n° 09/43 du 03 Décembre 2009


portant création et organisation de la DGDA prévoit pour cette
administration, les missions et attributions dévolues à la DGDA. C’est
principalement la mission particulière qui est de percevoir des droits, taxes et
redevances à caractère douanier à la frontière pour le compte des tiers qui
est retenu tant aux plans fiscal, douanier et en matière économique.

1.4. Au plan fiscal

La mission de DGDA sur le plan fiscale, se présente de la manière


ci-après :

 Percevoir pour le compte du trésor public les droits et taxes


frappant les marchandises importées, certains produits fabriqués
localement et certains produits exportés ;
 Taxer tout ce qui est imposable et le faire correctement et
rapidement ;
 Recouvrer intégralement les taxes dus ;
 Verser au trésor public dans leur totalité et dans les meilleurs
détails tous les taxes perçus ;

Proposer des perceptions nouvelles qui ne compromettent pas


l’expansion économiques du pays.15

1.5. Au plan douanier

Lutter contre la fraude qui prive l’Etat d’une partie importante de


ses ressources en monnaie locale et en devises étrangères indispensables a
financement du développement économique16.

1.6. En matière économique

Afin de jouer efficacement son rôle d’instrument d’exécution de la


politique du gouvernement, la DGDA signale aux autorités compétentes les
impôts dont la hauteur ou l’espace sont de nature à compromettre ce
développement économique ou à stimuler la fraude.

15
Ordonnance-loi n°10/002 du 20 Aout 2010 portant code de douane
16
Programme de réforme et modernisation de la douane, plan stratégique 2010 – 2013, p 19
~ 18 ~

Elle indique également aux autorités compétentes les impôts dont


le niveau ne protège pas à suffisance les entreprises nationales de la
concurrence étrangère ou qui, à l’inverse, les pénalisent sur les marchés
extérieurs.

Elle protège l’espace économique national (protéger l’industrie


naissante locale et consommation locale) et applique les réglementations
relatives au commerce extérieur éditées par les organes et autres services
du gouvernement.

Elle améliore d’avantage les perceptions douanières et participer à


l’assainissement de la situation économique générale du pays.

Mais depuis 1991, par suite notamment des turbulences politiques,


la précarité des conditions de vie, la destruction du tissu économique
consécutive aux pillages et de la rupture de la coopération internationale, la
DGDA n’a pas rempli convenablement les missions lui est dévouées.

S’agissant des recettes, la DGDA n’a plus jamais atteint le montant


de 314.000 de dollars américain réalisées en 1990.

Quant à la fraude commerciale, elle n’a pas été combattue à cause


de l’absence d’un bureau de liaison pouvant permettre l’obtention auprès des
administrations et organismes étrangers, des informations techniques
appropriées. Nous allons aussi nous intéresser aux missions particulières et
connexes de la douane.

1.7. Les missions particulières et connexes de la douane

Parallèlement à ses activités fiscales et économiques qui


constituent l’essentiel de sa fonction, la douane exerce un certain nombre
des missions. Ainsi, outre les missions énumérées ci-dessus, la douane
moderne joue aussi les rôles suivants :

L’établissement et la publication des statistiques du commerce


extérieurs sur base des données récoltées lors du dédouanement
des marchandises ;
La lutte contre la contrefaçon et autres atteintes aux droits de la
propriété industrielle, intellectuelle et artistique ;
La lutte contre le blanchissement de l’argent ;
~ 19 ~

La lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière


organisée ;
La protection des sociétés par la lutte contre le tarif illicite des
marchandises dangereuses et des déchets toxiques, des produits qui
appauvrissent la couche d’ozone.

Nous allons aussi nous intéresser à l’organisation administrative de


la DGDA.

1.8. L’organisation administrative de la DGDA

La DGDA est un service public, doté de l’autonomie administrative


et financière, elle est placée sous l’autorité directe du Ministre ayant les
finances dans ses attributions. Elle est dirigée par un Directeur Général
appelé Directeur Général des Douanes et Accises, assisté de deux Directeurs
Généraux adjoints.

Le siège de l’administration centrale de la DGDA est situé à


Kinshasa. Elle exerce son activité sur toute l’étendue du territoire national.

Conformément au titre 4, chapitre 1 er article du décret 09/43 du


03/12/2009, portant création et organisation de la DGDA, il est stipulé en
son article 10, que la Direction Générale des Douanes et Accises est
constituée d’une administration centrale comprenant des directions
centrales, une brigade douanière, des directions provinciales et des bureaux
de douanes ainsi que des délégués de la douane à l’étranger.

1.9. Le Directeur Général

Il organise, dirige, coordonne et contrôle l’ensemble des activités


de la DGDA. A ce titre, il dispose de tous les pouvoirs nécessaires qui lui sont
reconnus par la loi et le règlement en vigueur ;

Il élabore un plan stratégique pluriannuel et propose de chaque


année au Ministre ayant les finances dans ses attributions, des mesures
visant la mobilisation des recettes, ainsi que le réforme de la modernité de la
douane ;

Il gère les ressources humaines et financières, ainsi que les


meubles et les immeubles présents et à venir, mis à la disposition de la
~ 20 ~

DGDA ;A la fin de l’année, il présente au Ministre des Finances le rapport


d’évaluation des mesures visant la mobilisation des recettes.

1.10. Les Directeurs Généraux Adjoints

Aux fins de la facilitation des formalités douanières et du


renforcement de la qualité des contrôles, le Directeur Général des Douanes
et Accises délègue certaines matières relevant de sa compétence aux
services sous sa gestion. Ainsi, les Directeurs Généraux Adjoints assistent le
Directeur Général dans l’exercice de ses fonctions, ils donnent leurs avis sur
les matières qui leur sont soumises par ce dernier.

1.11. ORGANISATION FONCTIONNELLE DE LA DGDA

1.11.1. Cadre organique de la DGDA

La Direction Générale de douane et accise est dirigée par un


directeur général, assisté par deux directeurs généraux adjoints dont un est
chargé des questions administratives et des finances et l’autre s’occupe des
questions techniques.

Ainsi l’organigramme schématisant les différents organes de la


Direction Générale des Douanes et Accises se présente de la manière
suivante.
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Figure n° 01 : organigramme de la DGDADIRECTEUR
(Services centraux)
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~ 22 ~

SECTION 02. PRESENTATION DE LA DIRECTION PROVINCIALE DE


LA DGDA KONGO-CENTRAL

La Direction Provinciale de la DGDA/Congo-central est l’une des


douze Directions Provinciales de la DGDA. Elle a pour rôle d’animer,
d’organiser et de contrôler les services placés sous son autorité.

Pour remplir ces tâches, la Direction Provinciale de la


DGDA/Kongo Central est subdivisée en quatre Sous directions à savoir :

 Sous-direction de la réglementation et facilitation ;


 Sous-direction des accises ;
 Sous-direction de la brigade et lutte contre la fraude ;
 Sous-direction de l’administration et finance ;

 Sous-direction de la Réglementation et Facilitation

Elle s’occupe de la bonne marche de la Direction Provinciale et de


la Direction Générale des Douanes et Accises, et donne les injonctions aux
inspecteurs.

 Sous-direction des Accises

Elle est dirigée par un Sous-directeur qui supervise les inspections


du personnel et des services généraux des Accises.

 Sous-direction de l’Administration et Finance

Celle-ci s’occupe seulement de l’administration et des finances

 Sous-direction de la Brigade Douanière

Elle supervise les missions de la Brigade Douanière qui sont :

 La surveillance des frontières douanières provinciales ;


 La recherche de la fraude douanière sur toute l’étendue de la
province du Bas-Congo ;
 La filature et les enquêtes ;
 Veiller au respect des prescriptions relatives à la conduite en
douane des marchandises ;
 En cas de nécessité, escorter les marchandises en transfert
sous douane ;
~ 23 ~

 En cas de flagrant délit de fraude, appréhender et conduire au


siège de l’unité tous les individus, les marchandises de fraude
et utiliser les moyens de transferts pour la fraude.

Vient ensuite les bureaux de douane auxquels certains sont


dirigés par le Sous-directeurs, d’autres par les inspecteurs. Ceux qui sont
disséminés dans les frontières sont dirigés par les chefs locaux qui ont le
rang de contrôleur ou les receveurs qui sont des vérificateurs.

 Le Bureau de Matadi Beach

Vue l’importance des activités et la présence du guichet unique au


port de Matadi, ce bureau est dirigé par un Sous-directeur qui selon les
recommandations de la réforme et du fonctionnement du guichet unique,
est chargé de superviser les services de prise en décharge au port de
Matadi et aussi chargé des recettes, des vérifications et du contrôle différé
pour les marchandises.

 Le bureau de Boma et Bas Fleuve

Elle s’occupe de la gestion de toutes les opérations douanières et


accises de Boma et Bas-Fleuve.

 Le Bureau d’ANGO-ANGO/SEP-Congo

Elle est chargée des droits et taxes des produits pétroliers.

 Bureau de douane de la DGDA Kongo-central

Nous allons parler en profondeur de tous les bureaux de douane


mais nous le présentons sous forme d’organigramme. Seul Matadi-Beach
fera part de quelques détails.

L’organigramme présenté comporte tous les services prévus par


les textes évoqués afin de soutenir le décret n°11/06 portant institution du
cadre organique de la direction générale des douanes et accises en
combinaison avec les dispositions de l’article 123 de la décision
n°DG/DGDA/2011/296 du 11 Août 2011 portant mesures d’application de
l’ordonnance-loi n°10/002 du 20Août 2010 portant code des douanes les
quelles justifient la présence de l’unité sédentaire de la brigade douanières
au sein du bureau de douane.
~ 24 ~

Logiquement, la structure d’un bureau de douane tel que prévu


dans le décret 011/06 est qu’il soit organisé avec un chef de bureau qui
chapote le service de la prise en charge, le service de la vérification, le
service des recettes et des archive. S’agissant de Matadi Beach qui est un
bureau opérationnel dans le port de Matadi, son organisation prévoit les
services ci-après :

 Un sous-directeur, chef du bureau avec son secrétariat ;


 L’inspection de la vérification « A » qui s’occupe des marchandises se
trouvant dans le tarif douanier à partir de la 1ère au 24ème chapitre ;
 L’inspection de la vérification « B », chapitre 25-49 ;
 L’inspection de la vérification « C », chapitre 50-83 ;
 L’inspection de la vérification « D », chapitre 84-97 ;
 L’inspection de la vérification « E », s’occupent des exportations ;
 La cellule de la modification, contre-écriture et litige, s’occupent de
modifier toutes les erreurs survenues lors de la saisie de la
déclaration en douane sur demande externe et interne, procéder par
l’occasion à un recouvrement des amendes allant des 500.000 à
2.000.000 FC conformément aux dispositions de l’ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Août 2010 portant code des douanes, spécialement
en son article 384.
 L’inspection de la prise en charge et apurement : le poumon du
bureau de douane, elle s’occupe de la prise en charge de la
marchandise en importation et exportation, et de l’apurement des
déclarations en fin des formalités douanières, elle établit le T1 pour
les marchandises en transit national et international ;
 La recette principale, dirigé par un chef de bureau. La recette est
chargée de percevoir les recettes douanières ainsi que celles des
autres administrations. Elle enregistre pour ce faire, les recettes
constatées, encaissées et nivelées ;
 Les bureaux des archives, statistiques et documentations. Il
procède à l’archivage de toutes les déclarations en douanes
ayant obtenu le bon à enlever émis par le receveur principal ;
L’inspection de l’unité sédentaire. Elle est changée de contrôler
la sortie des marchandises dés installations congolaise.
SOUS-DIRECTION DE BOMA ET
BAS-FLEUVE
Inspection d’Audit à Postériori
BRIGADE DOUANIERE ET
FIGURE N°2 organigramme de la direction provinciale DGDA Source : DGDA DP.

SOUS DIRECTION DE LA

Inspection de Liaison et
Renseignement
LUTTE CONTRE LA

Inspection de L’Unité
Mobile
FRAUDE

Bureau SOCOPE

Inspection des Affaires Juridiques et Contentieuses


Bureau LEREX PETROLEUM
SECRETARIAT

Inspection des Recettes du


DE L’ADMINISTRATIONET

Trésor
SOUS-DIRECTION
~ 25 ~

Inspection des Finances


Bureau SEP CONGO
FINANCES

Internes
Inspection des
DIRECTION PROVINCIALE

Ressources Humaines, Equipements et Logistiques

Bureau de MGT
Inspection des
autres Produits

Inspection cataractes
d’Accises
SOUS DIRECTION
DES ACCISES

Inspection des
Huiles Minérales
Inspection de Tarif, Valeur
et Règles d’Origines

Bureau Matadi-Beach
LA REGLEMENTATION
SOUS DIRECTION DE
Inspection des statistiques,

ET FACILITATION
Documentation et Etudes
Economiques
Inspection de Législation et
procédures
~ 26 ~

CHAPITRE 03 : LA CONTRIBUTION DE L’ADMINISTRATION


DOUANIERE DANS LA PROTECTION DE
L’ENVIRONNEMENT

Dans le présent chapitre, il serait question d’analyser la


contribution de la douane dans la protection de l’environnement dans une
province douanière..

SECTION 01 : L’IMPACT DE LA DOUANE DANS LA PROTECTION


DE L’ENVIRONNEMENT.

Dans la présente section, nous aurons à analyser ce qu’apporte la


douane dans la protection de l’environnement, en mettant plus l’accent sur
ses bases légales, ses origines et autres informations obligatoires.

1.1. Apport de l’administration douanière dans la protection de


l’environnement.

La douane est sans doute un instrument du pouvoir public, doté


d’une autonomie de gestion, sa présence aux frontières est pour faire assoir
l’applicabilité de la législation douanière qui est l’ensemble de lois, des
ordonnances, des décrets, des arrêtés et autres mesures en matière
douanière émanant des autorités publiques.

Parmi les différentes missions qu’elle regorge, on trouve


également celle de la protection de l’environnement. Elle contribue dans sa
protection de la manière d’où elle se place ou œuvre aux frontières ou se
déroulent les flux de marchandises dans le cadre du commerce extérieur et
international, elle se met aux portes d’entrées et/ou sorties, pour surveiller
ces flux face aux importations ou exportations des marchandises licites et
illicites ou prohibées.

En cas de découverte de marchandises illicites, sans


justifications légales, mutatis mutandis elle applique des sanctions
conformément à la réglementation édictée pour son application.

1.2. Bases légales


~ 27 ~

L’ordonnance-loi N° 10/002 du 20 aout 2010 portant code des


douanes, précisément dans son article 73 stipule que : « Pour l’application
du présent code, sont considérés comme :

a) Prohibés, toutes marchandises dont l’importation ou l’exportation est


interdite à quelque titre que ce soit, notamment pour les raisons :

 D’ordre public, de sécurité publique ; de moralité publique ;


d’hygiène et de santé publique ; de préservation de
l’environnement ; de protection des trésors nationaux ; de
protection de la propriété intellectuelle ; et de défense des
consommateurs ;

b) Soumis à des restrictions, toutes marchandises dont l’importation ou


l’exportation est subordonnée au respect de conditions de formalités
particulières autres que les obligations de conduite en douane et de
déclaration. Partant de cette ordonnance, nous avons appréhendé
que l’administration douanière n’est pas exclue dans la protection de
l’environnement et l’application de cette mission va de manière
concomitante avec d’autres missions pendantes son fonctionnement.

1.3. L’origine et l’historique de la protection de l’environnement

Le délit environnemental ne date pas d’aujourd’hui, déjà vers les


années 70 les scientifiques avaient parlés de la dégradation de
l’environnement et à nos jours, nous constatons sans doute les
conséquences négatives liées à la mauvaise gestion de l’environnement.

Dans le cadre de notre recherche, nous pouvons dire que


plusieurs sources ont parlé de dégradation de l’environnement et propose
de mécanisme relatif à sa protection entre autre : la conférence de
Stockholm, le sommet de Rio, les traités internationaux, la jurisprudence et
autres.

Toutes ces sources internationales citées ci-haut, ont multipliées


les stratégies sur le développement durable, sur la protection, sur la
prévention, sur les précautions et sur la participation des toutes instances
nationales, régionales et internationales dans la lutte contre la dégradation
de l’environnement17.
17
GONTHIER (M) et GOTHIER (N) droit fiscal, paris 2004 p 130
~ 28 ~

Au niveau national, vu cette problématique mondiale dont notre


pays (la République Démocratique du Congo) n’est pas exclu, milite
également pour une bonne gestion de l’environnement en montrant une
volonté de protéger l’environnement dans un but intéressé de gérer les
ressources, les utiliser de façon rationnelle pour éviter toutes dégradation
qui pouvaient survenir dans le futur18.

1.4. Les raisons de la protection de l’environnement

Les raisons liées à cette question sont nombreuses, mais la


raison principale est de préserver l’avenir de l’homme dans le but de
permettre la survie de l’humanité.

Plusieurs pratiques néfastes se font à travers le monde et dans


notre pays concernant les déboisements, trafic illicites de marchandises
prohibé etc.

Et la douane étant un service qui œuvre aux frontière ou entrent


et sortent les différentes marchandises, joue le rôle d’un gardien comme
nous connaissons les missions principaux de brigade douaniers sont de
surveiller les frontières, de prévenir et de rechercher les fraudes douanière,
et assurer la protection de patrimoine de la douane.

La protection de l’environnement est un sujet omniprésent partout


dans le monde et seul la génération présente qui a le pouvoir de le
protéger pour assurer sa survie en satisfaisant ses besoins sans
compromettre son future. Dans ce souci, les autorités sous toutes les
formes doivent identifier les activités humaines qui endommagent au point
de porter préjudice à la présente génération et la future génération et de
mettre en place en place des actions de corrections et de décisions à
prendre a un coût pour les générations présentes et un impacte sur la
future génération .

La figure ci-dessous nous explique de manière explicite la


corrélation qui existe entre l’écologie, le social et l’économie. En 1972, la
création simultanée du programme des Nations Unies pour
l’environnement.

18
AZAMA LAMA, droit fiscal zaïrois ; CADICEC, Kinshasa, 1986, p 52
~ 29 ~

Ce graphique nous explique la corrélation existante entre ces trois


facteurs qui sont le social, l’économie et l’écologie. Partant de cette
démonstration, nous pouvons ainsi dire que tous ces facteurs sont utiles
dans la vie humaine , nous devons préserver les avantages de manière
concomitante entre ces trios facteurs et de ne pas compromettre l’un
d’eux .

La République Démocratique du Congo détient plusieurs atouts


très utiles en matière de la protection de l’environnement (forets, animaux,
etc.) dont elle a une grande raison de les préserver pour assurer la survie
de la population congolaise en particulier et population mondiale en
générale.

Certaines espèces sont menacées d’extinction suite aux activités


récurrentes de l’homme et seul homme qui a la capacité de les préserver
avec la bonne conscience car la dégradation de ces espèces a un impacte
direct ou indirect à l’humanité.

Prenons l’exemple l’importance des arbres dans la vie humaine.


Biologiquement parlant, il existe deux sortes des être, à savoir :les animaux
et le végétaux ; tous ces êtres vivent en dépendance de l’un à l’autre . Les
recherches nous ont montré que l’animal aspire l’oxygène et expire le gaz
carbonique (CO2) contrairement à la plante qui aspire le gaz carbonique et
expire l’oxygène. Cette respiration inverse se fait de manière équilibrée
pour qui y ait la bonne fonctionnalité entre ces deux êtres et lorsqu’il y a un
déséquilibre ça occasionne une perturbation dans cette photosynthèse de
même pour la planète terre.

Entre le soleil et la planète terre, il ya une couche d’ozone qui sert


à protéger la terre contre les rayons ultra violés émis par le soleil qui
augmente la température dans la terre. Lorsque il ya déboisement sans
reboiser, ou sans contrôle, on aura comme conséquence la rareté de la
plante ou arbres qui occasionnera les diminutions également de l’oxygène
et l’abondance de gaz carbonique (O²) expirés par les animaux (l’homme,
chien, chat etc.).

Or, les gaz carboniques expirés par l’homme ne seront pas


consommés par les arbres vus leurs diminution seront donc présents dans
l’atmosphère puisque ces coconnent dans l’atmosphère, cas détruisent ou
~ 30 ~

trouent la couche d’ozone en conséquence les rayons ultra violé émis par
le soleil auront accès facile à pénétrer dans la terre, et on aura comme
grand délit, le réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique l’une de cause qui nuit aux humais


parce que il occasionne plusieurs déficits tel que la désertification, le
changement climatique, voir même tue certaines espèces de la faune ou de
la flore qui ne supportent ou qui ne vivent pas sous la haute température.
D’où nous avons l’intérêt commun de protéger ou d’exploiter intelligemment
notre patrimoine naturel (environnement).

1.4.1. Les causes de la dégradation de l’environnement

Les causes de la dégradation de l’environnement 19 sont


nombreuses issues d’émission atmosphérique d’origine naturelle (incendie
volcanique) et les origines anthropique c'est-à-dire liées aux activités
humaines, parmi le quelles nous pouvons citer : la coupe abusive de bois
sans reboisement, le braconnage, et autres pratique humaines relative à la
dégradation ou la modification de milieux de vie tels que les activités
industrielles, le transport et le froid. Ces trois activités sont à la base de
deux types de pollution : la pollution acido-particulaire ou acide ; celle-ci
est liée à l’utilisation des combustibles fossiles (fuel, charbon) ; la pollution
oxydante émane de certaines activités industrielles et des gaz
d’échappement des automobiles, elle est plus remarquable dans des
périodes de soleil.

Ces deux pollutions ont des conséquences sur la vie humaine,


mais également sur l’environnement (pluies acides qui détruisent les forêts,
provoquent aussi les trous dans la couche d’ozone, aussi le changement
climatique).Il est à noter que les pluies acides émane du regret dans
l’atmosphère d’oxygène de souffre et oxyde d’azote qui proviennent de la
combustion du charbon et du pétrole) .

La conséquence de cette problématique peut être notamment la


destruction de forets et de population marine de certains lacs, la
destruction forestière est due à la combinaison de ces pluies acides aves un
sol naturellement acide lui également le potentiel hydrogène (PH) des sols
étant plus au moins élevés en fonction de certains paramètre. Pour les lacs,

19
Ordonnance lois N°10/002 du 20 août 2010 portant code douane p.39
~ 31 ~

le délit est similaire parce que une eau dissout les seuls d’aluminium qui
sont dangereux et toxiques pour la population aquatique.

La couche d’ozone (Ozone stratosphérique) se forme de 20 à 50


km d’altitude environ et a comme rôle de filtrer les rayons ultraviolet
provenant du soleil. Naturellement, cette couche n’ est pas uniforme car
elle est plus mince au dessus au niveau de l’équateur qu’au niveau des
pôles . Arrivant aux années 1980, des scientifiques ont constaté une
dégradation de cette nappe. Il est avéré que ce sont principalement les CFC
(Chlorofluorocarbones) qui sont à la base de cette dégradation. Ce que
appelons communément le trois de la couche d ozone est en fait un
appauvrissent renforce au dessus des pôles appauvrissement provoqué par
le froid.

A présent, nous parlons de changement climatique, en effet le


changement climatique émane de plusieurs origines celle dites naturelle et
humaine remarqué sur de périodes de plusieurs de décennies ou siècles ,
nous pouvons citer les phénomènes naturelle qui perturbe le climat, on
peut donc citer l effet de serre ! Certains gaz récupèrent le rayon émie par
la terre et contribuent également aux réchauffements des espaces de la
terre et à les rendre viable.

Il est remarqué que certaines activités humaines renvoient dans


l’atmosphère des gaz augmentent l’effet de serre 20 (gaz à effet de serre), ce
qui amène au réchauffement climatique, aussi avec des graves
conséquences entre autre l’accélération de la fonte des glaciers alpins
hausse du niveau de la mer changement ou dégradation climatique.

Toutes ces problématiques21 peuvent être atténuées ou aggravées


que par l’homme, d’où la douane contribue pour sa sauvegarde dans le but
de garantir la bonne continuité de la vie humaine sur la terre.

SECTION 02 : LA DOUANE MOBILISEE POUR LA PROTECTION DE


L’ENVIRONNEMENT

Dans la présente section, nous allons démontrer de manière


succincte l’apport de la douane au service de l’environnement.

20
Mémentos, LMD., Droit de l’environnement, Gualino Eja , Paris, 2006, chap., 7
21
ALAIN TENDAY LUPUMBA, procédure de dédouanement des marchandises en RDC, harmattan, Paris 2014 p.53
~ 32 ~

2.1. Les espèces de faune et flore face à la douane

Dans le soucis de la protection de l’environnement, de la


population, de la sécurité nationale, de l’éducation et de la morale,
l’importation et/ou l’exportation de certaines marchandises sont strictement
prohibées et leurs commercialisation sont subordonnées à des permissions
émanant des autorités publiques de tutelles.

Dans le cas des espèces de la faune et flore 22, leurs importations


et/ou exportation en République Démocratique du Congo sont strictement
interdites et ces dernières sont également conditionnées d’une permission
émanant du ministère de l’environnement, pêche et élevage dans ses
attributions.

La douane étant un instrument du pouvoir public, chargée de


l’applicabilité des lois relatives au flux de marchandises entrant et sortant
du pays, contrôle toutes les marchandises lors des importations et
exportations dans l’objectif de faire assoir la législation(contribuer au
développement socio-économique national, contribuer à la sauvegarde de
bien être de la population).

Il est à noter que la RDC a deux principaux corridors pour le


commerce international (les importations et exportations). Ces corridors
sont : le corridor ouest par Matadi (transports fluvial, routier et ferroviaire)
et le corridor sud-est par Kasumbalesa (transport routier) et sakania
(transport ferroviaire)

Le corridor occidental est particulièrement important pour le


secteur forestier officiel de la République Démocratique du Congo et le
corridor sud-est est important pour le secteur minier (principalement le
cuivre et cobalt et de plus en plus par l’industrie forestière et le transport
informel).

Concernant le flux de marchandises au niveau international, la


douane s’occupe de la perception de droits et taxes liés à ces mouvements
et contrôle de manière documentaire et physiques les types de
marchandises faisant l’objet de la transaction car en matière de commerce
22
Yvon KIESSE NSENDE, législation connexe, ISC/MATADI G2 douane et commerce extérieure 2020-2021
~ 33 ~

international, il ya des conventions qui réglementent et qui assurent les


bonnes fonctionnalités entres parties (pays) entre autre nous pouvons
citer : l’organisation mondiale du commerce (OMC), l’organisation mondiale
de douane (OMD), la convention sur le commerce international des
espèces de la faune et flore sauvages menacées d’extinction dite
convention CITES.

Dans le cadre de la conservation des espèces de la faune flore, la


conservation CITES, est peut-être le texte le plus important dans ce
domaine.

Cette convention a été adoptée le 3 mars 1973 à Washington 23 et


entrée en vigueur le 1 juillet 1975, elle vise à protéger les espèces en
danger ou menacées d’extinction, en instaurant une franche collaboration
entre les Etats exportateurs, importateurs et de transitaires. Le commerce
d’animaux ou de végétaux en danger est en effet, un facteur nécessaire
d’atteinte à la survie de ces espèces.

Cette convention limite le commerce des animaux ou végétaux,


selon un système de listes, classées en trois annexes. Il est à noter que la
première annexe regorge les espèces menacées d’extinction et dont le
commerce doit rester exceptionnel, la deuxième regroupe les espèces qui
pourraient être menacées d’extinction sans réglementation du commerce
enfin la troisième annexe englobe les espèces qu’un Etat partie souhaite
protéger ce qui nécessite une coopération internationale.

L’exportation, l’importation et la réexportation d’espèces inscrites


dans ces annexes nécessite l’obtention de permis ou de délivrance soumise
à des conditions plus ou moins contraignante selon l’annexe concernée

Pour assurer l’application de la présente convention, les Etats


parties prennent les mesures appropriées à fin de faire appliquer les closes
de la convention, qui décident notamment des sanctions pénales et
s’occupent de la confiscation ou du renvoi du spécimen dans l’Etat
d’origine.

Les Etats peuvent aussi adopter des mesures plus strictes que
celles prévues par la convention.

23
Mémentos, opcit.
~ 34 ~

La DGDA /Kongo central est une direction auxiliaire de la


Direction Générale de Douane et Accise dont le siège est è Kinshasa,
applique ou œuvre selon les réglementations émanant de sa direction
générale. Et cette direction générale assure également l’application de
mesures sous l’ influence de l’organisation Mondiale de Douane (OMD) car
actuellement les instructions et les stratégies liées aux commerces
internationaux sont basées sur les closes, et pour assurer le flux de
marchandises de manière légale, la douane en est l’instrument
incontournable, parce que lors des importations et/ou l’exportation de
marchandise, il ya des procédures à respecter pour le dédouanement vue
sa présence pérennante aux frontières.

Parmi cette procédure, nous citons premièrement la conduite de


marchandises en douane, et s’en suivra la prise en charge par la douane.
Après la partie déclarante viendra présenter la déclaration ou moyennant
le bill of Learning (B/L) ou sera mention le types, qualité, quantité ; et
toute détailles liées à cette importation et exportation.

Après avoir établi la déclaration et sa réception à la douane, cette


dernière contrôle la légalité de produits importés ou exportés en les
attribuant les 4 sélectivités ou circuits à savoir : Rouge, Jaune, Bleu, et
Vert. Chaque sélectivité est attribuée selon le jugement lié aux informations
prescrites à la déclaration présentée à la douane24.

L’article112 du code de douane stipule que « toutes les


marchandises25 importés ou exportées doivent faire l’objet d’une déclaration
de marchandises leur assignant un régime douanier » à l’exception de :

 Les navires de commerce et le bâtiment de guerre battant pavillon


étranger effectuant des missions commerciales, des escales des
visite ;
 Les navires de commerce et les bâtiments de guerre battant pavillon
de la RDC ayant fait l’objet d’une déclaration de mis consommation à
leur première importation ;
 Les aéronefs de lignes régulières de trafic international immatriculés à
l’étranger ;

24
WUMBA,R et MAVUEMBA ,M , législation douanière, G3 douane et commerce extérieur , ISC/MATADI, 2019 -
2020 , cours inédit .
25
Ordonnance-loi n°10-002 du 20 Aout portant code de douane . Article 112
~ 35 ~

 Les aéronefs militaires immatriculés à l’étranger effectuant des


missions commerciales, des escales ou de visites en RDC ;
 Les aéronefs immatriculés en RDC ayant fait l’objet d’une
déclaration de mise à la consommation leur première
importation ;
 Les locomotives en trafic international, y compris les wagons.

Au cours de l’examen ou de traitement de la déclaration, la


douane répond avec quatre sélectivités et chacune d’elle a une explication
concrète à savoir :

Pour la sélectivité rouge ; la douane a des doutes totales


concernant les informations qui se trouvent sur la déclaration et elle juge
de pouvoir effectuer les control physiques dans l’objectif de comparer les
informations de la déclaration avec la réalité, parce que ce circuit
représente le niveau de risque tellement élevé.

Pour la sélectivité jaune; celui-ci explique que le service douanier


a également des doutes sur les informations de la déclaration et il juge
mieux de pouvoir effectuer le control mais cette foi documentaire avant la
sortie de marchandises.

Le circuit bleu ; le présent explique que le service douanier a les


doutes des informations de la déclaration, mais il les juge moins grave et
autorise la main levée de la marchandise en effectuant toujours les
contrôles apostériorités.

En fin la sélectivité verte explique que la douane n’a pas de


différend avec la partie déclarante car elle juge que les informations
prescrites sur la déclaration sont fiables et elle autorise le paiement de
droits et taxes liées à ces marchandises sans aucune entrave.

En dépit de ce qui précède ,nous pouvons dire qu’après avoir


contrôlé les marchandises , les identifié ; la douane exerce ses opérations
selon la législation douanière et accomplit de manière concomitante ses
différentes missions ; et si elle trouve les Substances Appauvrissant la
Couche d’Ozone (SACO) ou l’environnement, elle applique les mesures
éructées pour son application car il existe les textes conventionnels qui
~ 36 ~

assurent, réglementent ,organisent les flux de manière légale de ces types


de marchandises26.

Pour dire que la douane est un partenaire importante dans la


protection de l’environnement car elle est comme un gardien qui veille à la
porte d’entée et sortie de marchandises licites et illicites et applique les
mesures prescrites qui réglementent le commerce et les flux de
marchandises (importations et exportations).

Pour l’assurance de la protection de l’environnement, tous


services œuvrant au frontières apportent leurs contributions car l’objectif
principal d’eux tous est de procurer le bien être de la population en veillant
contre toutes les menace qui peuvent provenir d’intérieur ainsi qu’à
l’extérieur du pays. Parmi ces service, nous pouvons citer : la Direction
Générale de Douane et Accise (DGDA), la Direction Générale de
Migration(DGM), l’Office Congolais de Control (OCC) , Service de
quarantaine Animal et Végétal (SQAV) ;Service de Quarantaine Animal et
Halieutique( SQAH).

2.1.1. Risque et corrélation liée aux importations et exportations


des espèces de faune et flore

Les flux des espèces de faune et flore peuvent présenter ou


occasionner plusieurs risques au pays importateur ou exportateur.

Pour le pays importateur, certains produits ou marchandises


véhiculent plusieurs maladies dangereuses à la population, et autres sont
sauvages qui peuvent perturber la sécurité ou l’ordre public au pays.

Raison pour laquelle leurs importations et exportations sont


subordonnées à des autorisations et de contrôles documentaires et
physiques pour avoir plus de certitudes.

Pour l’importation ou l’exportation de ces marchandises, il faut


une présentation d’une licence ou des documents attestant l’état de santé
des espèces importées ou exportées émanant de l’autorité nationale ou un
médecin national vétérinaires du pays exportateurs, au cas où ce flux ne

26
Décision n°DG/DGDA/DG/2011/296 du 11 Aout 2011 portant mesure d’application de l’ordonnance –loi
n°10/002 du 20 Aout portant code de douanes, article 35à 62
~ 37 ~

remplit pas les conditions édictées pour son application, la douane a le


pouvoir de confisquer tous ces biens ou appliquer toutes les mesures
prescrites pour les procédures légales à suivre pour un tel contentieux.

Pour le pays exportateur, certaines espèces sont protégées face à


l’extension et il y’a de quotas et restrictions liées à ce mouvement à peur de
tomber dans leurs raretés et ces dernières peuvent présenter un délit pour
le pays.

2.1.2. Informations importantes relative aux produits du règne


végétaux face à la douane en République Démocratique du
Congo

Pour la raison de la préservation des intérêts nationale, les


autorités publiques ont listé un nombre de produits végétaux qui font
l’objet de prohibition dans le cadre de leurs importation et/ou exportations
parmi lequel nous pouvons citer :

Quelque produit de règne végétal face à la douane, l’importation


de cotonnier en RDC à de fin de culture est strictement interdite. Il est à
noter que cette interdiction n’est pas applicable pour l’institut national
d’étude et recherche scientifique (INERA). Néanmoins, il est à noter que
les graines de cotonnier peuvent être admises que si le ministre de
l’agriculture, la pèche et élevage l’autorise.

Le caféier, le maïs, les plantes du bananiers sont des


marchandises prohibées à l’importation en République Démocratique du
Congo d’où leurs importations sont subordonnées 27 d’une autorisation du
ministre ayant l’agriculture, la pêche et l’élevage l’autorise.

Il est à noter que concernant le flux de marchandises énumérées


ci-dessus la douane contrôle sévèrement ces mouvements en vérifiant
l’applicabilité de conditions liées à ces importations, d’où elle contribue sans
doute à la protection de l’environnement.

2.1. Les produits du règne minéral face à la douane en RDC


27
ibidem
~ 38 ~

On comprend par le produit minéral tout produits du sous-sol


dont nous pouvons citer :

 Les métaux précieux (l’argent, l’or, l’iridium, le platine, le


palladium et radium) ;
 Les métaux communs (l’uranium, Mercure, cadmium,
cassitérite, cuivre, l’étain, sodium, zinc, cobalt, soufre ;
 Les pierres précieuses (Diamant, rubis, le saphir, l’émeraude, et
la tapasse).

La loi Bakajika dit que le sol et sous-sol appartient à l’Etat d’où


seul l’Etat qui a le pouvoir d’exploiter, de commercialiser, ou d’autoriser ou
réglementer toutes les activités relatives à ces produits.

Pour dire qu’il est interdit au particulier d’exploiter, de


commercialiser , ou d’amasser ces produits sans l’autorisation de l’Etat par
le biais du ministre de mine.

Ces activités sont lucratives et certains usagers de ce secteur


cherchent à maximiser leurs gains en échappant la douane en dissimilant
certains produits lors de leurs importations et exportations. Lors de flux de
ces marchandises, aux points d’entrées et/ou de sorties, la douane
disponibilise ses moyens humains, matériels intellectuels, etc. pour faire
assoir l’application de conditions prescrites en la matière. Au cas où ces
produits ne remplissent pas les conditions prescrites, la douane à le pouvoir
de confisquer ou appliquer autre mesures relatives aux contentieux
douaniers.

2.3.1. Les pouvoirs des agents de douane pendant l’exercice de


leurs fonctions

En vertu de l’article 38 du code de douane qui stipule que « Pour


l’application de la législation douanière et en vue de la recherche de la
fraude, les agents de douanes peuvent procéder à la visite des
marchandises et des moyens de transport ainsi qu’à celle des personne ».

Ainsi dans l’article 39 stipule « tout conducteur de moyen de


transport doit se soumettre aux injonctions des agents des douanes. Ces
derniers, sous réserve de se conformer aux dispositions à la matière,
peuvent ériger des barrages pour procéder aux contrôle. Ils peuvent faire
~ 39 ~

usage de tous engins appropriés pour immobiliser les moyens de transport


quand les conducteurs ne s’arrêtent pas à leurs injonctions ».

En vertu de ce qui précédent, nous avons compris que les agents


de douane ont certains pouvoirs lors de l’exercice de leurs fonction pour
assurer correctement leurs missions.

Pour assurer la sécurité des agents de douanes pendant l’exercice


de leurs fonctions, l’article 39 du code douane stigmatise que « les agents
de douanes ont dans leurs fonctions, le droit au port d’arme ». Ils peuvent
en faire usage notamment en cas de la légitime défense ou lorsqu’ils sont
menacés par des individus armés.

Les conditions de détention, de port et usage des armes à feu par


les agents de douanes sont déterminées par l’arrêté du ministre ayant les
affaires intérieures dans ses attributions.

Le sommet de Johannesburg devrait être l’occasion pour les


gouvernements de s’engager à prendre des mesures concrètes pour
appliquer l’Agenda 21 et parvenir également au développement durable. Ce
sommet avait eu lieu dans l’objectif de promouvoir la protection de la
société contre les trafics de marchandises dangereuses qui appauvrissent la
couche d’Ozone.

L’ordonnance n° 78-302 du 6 janvier 1978 portant création de


brigade douanière confie à ces dernières les missions de veiller au respect
des prescriptions relatives à la conduite de marchandise en douane , de
contrôler les bagages de voyageurs , d’escorter les marchandise en
transfert sous-douane, d’appréhender et conduire en cas de flagrant délit
au siège de l’unité tous les individus , les marchandises de fraudes et les
moyens de transports utilisés pour ces fraudes .

2. 3.2. Analyse sur les importations de produits appauvrissant la


couche d’ozone

La planète terre subit du jour au jour les modifications ou les


dégradations suite aux activités néfastes de l’homme et ce phénomène a
comme conséquence :

- La diminution des eaux de fleuves, des rivières, des mers et des


~ 40 ~

océans ;
- La disparition totale ou partielle de certains forets ;
- Le réchauffement et le dérèglement climatique ;
- L’appauvrissement de couche d’ozone, etc.

Certains produit que nous utilisons quotidiennement dans la


fabrication de mousses, l’emploi de gaz dans les réfrigérateurs de gaz anti-
incendie, de pesticides, etc. Tous ces produits sont parmi les causes qui
dégradent l’environnement.

Comment peut-on énumérer une corrélation entre la douane et


l’environnement ? Et comment la Direction provinciale de la DGDA/Kongo
centrale peut-elle parvenir à contribuer dans la protection de
l’environnement ?

Il est à noter que la douane s’occupe généralement de


marchandises faisant l’objet d’importations ou d’exportations dans les
territoires du pays sa présence permanente aux frontières est pour
contrôler les flux des marchandises conformément à la législation en
vigueur. Parmi les marchandises qui entrent et sortent, on trouve
également celles qui dégradent l’environnement.

Pour les flux de ces catégories de marchandises, il existe les lois,


les conventions au niveau urbain, provincial, national, international qui
édictent les conditions à remplir avant d’avoir l’autorisation d’opérer dans ce
secteur.

Lors de flux de ces marchandises, la douane étant un service qui


œuvre aux frontières, et qui assure l’application des lois prédites pour ces
opérations, disponibilise ses moyens humains et matériels dans l’objectifs
d’assurer la surveillance contre les flux de marchandises licités et illicites
de manière concomitante avec ses autres missions.

Pour les importations et les exportations de marchandises


détruisant la couche d’ozone, les conventions ont été signées entre pays
dans l’objectif de réguler, de réglementer et de restreindre ce type de
marchandises.

La province du Kongo- central est l’une des provinces où


s’effectue de manière régulière les flux des marchandises en République
~ 41 ~

Démocratique du Congo, face à cette réalité, l’administration douanière


provinciale a une lourde responsabilité de faire assurer son bon
fonctionnement pour répondre positivement aux missions qui lui ont été
attribuées.

Pour parvenir à atteindre ses objectifs, il faut assainir les


fonctionnements des plusieurs secteurs, entre autres : stimuler l’intégrité et
la loyauté des ses agents vis-à-vis de leurs taches en les inculquant l’état
d’esprit patriotique ; équiper cette administration avec les matériels
modernes répondant au norme de la technologie ; bien rémunérer ses
agents pour lutter contre la corruption; le renforcement de capacités de
ses agents ; la transparence, en en améliorant l’ accès aux
informations etc. .

Nous pouvons insister sur l’intégrité et la loyauté car ses absences


peuvent emboiter les possibilités d’atteinte des objectifs prévus au
préalable et ruiner la confiance et les attentes des autorités nationales et de
la population ce qui achemine par la dégradation de la province et du pays.

La déclaration d’Arusha révisée de OMD et liée à l’intégrité et vise


à aider les nations à honorer les obligations au titre de conventions
anticorruption et à atteindre des objectifs de développement durables
(ODD) de Nations Unies qui inclue des obligations à combattre la
corruption, de renforcer la transparence, interrompre les flux de
marchandises illicites et améliorer l’accès aux informations.

Toutes les années, l’Organisation Mondiale de Douanes (OMD)


organise une journée mondiale de douane, consacrée et célébrée sous un
thème donné, pour l’année 2020, il était: «la durabilité au cœur de l’action
douanière pour les personnes, la prospérité et la planète ».

Ce thème choisi pour cette occasion de mettre en évidence le rôle


que joue la douane pour une transition efficace et équilibrée vers une
chaine logistique plus durable et plus écologique. Sous cette occasion, la
communauté douanière est invitée à militer pour assurer sa contribution
pour un avenir meilleur et durable, plaçant les soucis socioéconomiques,
sanitaires, et environnementaux au centre de l’action du gouvernement.

Partant de cette démonstration, nous pouvons ainsi dire que la


douane est un partenaire nécessaire dans la protection de l’environnement.
~ 42 ~

CONCLUSION

Nous voici arrivé au terme de notre travail, qui a porté sur « la


contribution de l’administration douanière dans la protection de
l’environnement » et avons traité le cas de la DGDA/Kongo Central.

Les préoccupations fondamentales de ce travail ont tourné sur la


contribution de l’administration douanière dans la protection de
l’environnement, d’une part et connaitre les différentes conséquences qui
pouvaient survenir au cas où cette administration se retrouve avec les
contraintes dans l’accomplissement de ses missions dont celle de la
protection de l’environnement en est quelques une, aussi connaitre
l’importance de la sauvegarde de l’environnement et ses patrimoines
naturels.

Pour y arriver, nous avons recouru aux méthodes analytiques et


inductives appuyées par les techniques documentaires et d’interview qui
nous ont été d’une très grande pertinence. En effet, après l’analyse, les
résultats de notre étude révèlent sans doute que la DGDA/Kongo Central
est un partenaire important en matière de la protection de l’environnement
au niveau provincial que national, car elle est parmi les grands corridors de
la RDC c’est-à-dire c’est l’une des voies qui donne la République
Démocratique du Congo la possibilité d’accéder à l’étranger par les voies
maritime et terrestre, et elle assure l’application de la législation douanière
congolaise et tous les textes de conventions relatifs à la protection de
~ 43 ~

l’environnement et au commerce international, aussi veille et contrôle


sérieusement les flux de marchandises qui dégradent l’environnement lors
des importations et exportations dans la Province du Kongo Central en
particulier et à la République Démocratique du Congo en général.

Au vu de ces résultats, nous validons globalement nos hypothèses


en disant que la DGDA/Kongo Central contribue sans doute dans la
protection de l’environnement car elle disponibilise ses moyens humains,
matériels, intellectuels,… pour l’accomplissement de ses missions en
identifiant toutes les sortes, marques, qualités et quantités des toutes les
marchandises faisant l’objet d’importation et d’exportations en République
Démocratique du Congo en général à travers le corridor du Kongo Central
en particulier.

La DGDA/Kongo Central joue un rôle hyper important en matière


de protection de l’environnement de la manière d’où elle assure l’application
de réglementation et instructions émanant de la direction générale de
Kinshasa et celle de conventions relatives à la protection de
l’environnement. Sur ce, nous disons qu’elle est directement incluse dans
l’application et sauvegarde de manière rationnelle des espèces de faune et
flore menacées d’extinction, face à ces marchandises, elle applique de
contrôles rigoureux lors des importations ainsi qu’aux exportations.

En dépit de ce qui précède , nous recommandons au


gouvernement congolais d’organiser, d’équiper de reformer cette
administration en inculquant à ses agents l’états d’esprits patriotiques pour
l’accomplissement rationnel de ses taches, en lutant contre les fraudes
douanières sous toutes les formes et en renforçant les mesures de
contrôles , disciplinaires entre tous les usagés dans ce domaine et en fin en
renforcent les mesures sécuritaire aux frontières en leurs dotant les
appareils modernes répondant aux normes de la présente technologie.

Nous prônons le bien être de la population en combinant les


facteurs cités ci-dessus pour atteindre les objectifs fixés au préalable. Voici
en quelques mots la conclusion de notre étude.

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