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Projet de Fin d’Etudes

Sommaire

Introduction Générale.............................................................................................................................1

Chapitre 1 : La détermination du résultat fiscal...................................................................................2

Section 1 : Les réintégrations.....................................................................................................4

Section 2 : les déductions.........................................................................................................15

Section 3 : liquidation de l’impôt............................................................................................20

Chapitre 2 : les avantages fiscaux........................................................................................................25

Section 1 : les avantages fiscaux liés à l’exploitation..............................................................26

Section 2 : Les avantages accordés aux réinvestissements.......................................................32

Chapitre 3 : cas de la société « ABC ».................................................................................................39

Section 1 : présentation de la société et analyse des états financiers........................................39

Section 2 : le décompte fiscal de la société « ABC »..............................................................52

Section 3 : les avantages fiscaux accordés par l'Etat…………………………………………………….60

Conclusion générale..........................................................................................................................62
Projet de Fin d’Etudes

Introduction Générale

Le stage constitue un élément indispensable à notre formation. C’est un contact qui


permet au stagiaire, de vivre la réalité socio-économique des entreprises et leurs problèmes de
gestion et d’organisation. Toutefois ce stage nous a permis de tester nos capacités d’analyse et
de synthèse et de faire une comparaison entre l’application théorique et l’application pratique.
A notre avis, nous croyons que tous ces points paraissent clairs au niveau d’un cabinet de
comptabilité parce que nous étions devant divers application qui se différent les unes des
autres. Durant notre stage, nous avons appris comment :

 Réviser, tester et améliorer nos connaissances ;


 De voir de prés le déroulement des travaux comptables, et de vivre la réalité
professionnelle ;
 Etre supervisé de encadré de prés ;
 D’affronter l’aspect pratique des problèmes rencontrés.

C’est pourquoi nous avons affectée notre stage au sein du cabinet de Monsieur Seifeddine
CHEBIL MAHJOUB durant la période de 01/02/2017 au 30/04/2017.

L’objectif de notre travail est la détermination du résultat fiscal de l’entreprise « ABC »


à la lumière des nouvelles dispositions réglementaires de la loi du code de L’IRPP et de
L’IS et de la loi d’incitation aux investissements.
Nous visons à rependre à la problématique suivante : Comment déterminer le résultat
fiscal à partir du résultat comptable tout en optimisant le payement de l’impôt ?

Notre travail est organisé de la manière suivante : deux chapitres théoriques et un chapitre
pratique ; Le premier chapitre est consacré à l’établissement de résultat fiscal à partir de
résultat comptable.
Dans le deuxième chapitre, nous décrivons les avantages fiscaux ayant une influence sur la
détermination du bénéfice.
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Enfin, le troisième chapitre est consacré à la détermination du résultat fiscal et les avantages
fiscaux dont bénéficie la société «  ABC ».

Chapitre 1 : La détermination du résultat fiscal


Introduction
Le résultat fiscal est déterminé dans le cadre du régime réel à partir du résultat
comptable en procédant aux réintégrations et déductions visant à se conformer à la législation
fiscal ou résultant des dispositions d’avantages fiscaux.

Le résultat comptable d'une entreprise représente la richesse qu'elle produit au cours d'un
exercice. Pour déterminer le résultat comptable il suffit de faire la différence entre la somme
des produits et la somme des charges de l'exercice. (Résultat Comptable = Produits –
Charges).

Le résultat fiscal est d'une utilité plus restreinte puisqu'il a pour seule utilité le calcul de
l'impôt (impôt sur les sociétés ou impôt sur le revenu). Il est calculé en application de la loi
fiscale et figure sur la liasse fiscale de l'entreprise.

En effet, La détermination du résultat fiscal est l’opération qui consiste à corriger le résultat
comptable par voie d’ajouts (réintégrations) ou de soustractions (déductions) pour tenir
compte des règles fiscales spécifique.

Toute somme à rajouter au résultat comptable pour déterminer le résultat fiscal est appelée
« réintégration »

Toute somme à retrancher du résultat comptable pour déterminer le résultat fiscal est appelée
« déduction ».

Donc nous pouvons écrire que :

Résultat fiscal = Résultat comptable + les réintégrations – les déductions

Source : première édition de Raouf Yaich


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Dans ce chapitre ; nous allons présenter dans la première section les réintégrations fiscales
constituant les charges non déductible ; et dans la deuxième section les déductions fiscales
constituant les produits non imposable ; puis clôturant avec la troisième section pour
expliquer les mécanismes et les taux de liquidation d’impôt.

Section 1 : Les réintégrations

Ce sont les sommes qui figurent parmi les charges déduites comptablement et que la
législation fiscale ne les considèrent pas comme déductibles, elles doivent être réintégrées au
résultat comptable après modifications comptables.

1- Les charges non déductibles


1.1 Les charges sur voitures de tourisme d’une puissance supérieure à 9
chevaux 
Selon l’article 14-5° du code de l’IRPP et de l’IS, les dépenses de location ainsi que les
dépenses d’entretien, de fournitures, de carburant et de vignette engagées au titre des
véhicules de tourisme d’une puissance fiscale supérieur à 9 Chevaux et ne faisant pas l’objet
principal de l’exploitation ne sont pas déductibles pour la détermination du résultat fiscal. Ces
dépenses doivent être réintégrées pour leur montant total.
En revanche, les primes d’assurance, les frais de gardiennage de ces véhicules et les frais de
personnel y afférents (chauffeur) reste totalement déductibles.

1.3 Le salaire de l’exploitant individuel ou de l’associé en nom


Selon l’article 14-7 du code de L’IRPP et de L’IS, tout salaire versé à un associé d’une
société en nom collectif (SNC) alors même qu’il n’occupe aucune fonction de gérance est non
déductible.
En revanche, le salaire du gérant non associé d’une SNC reste déductible.

1.4 L’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés y compris la retenue à
la source y afférente, supporté à la place du redevable réel
La non déductibilité de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés y compris la
retenus à la source y afférente, supporté à la place du redevable réel.
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Selon la loi de finances 2014, le législateur a refusé la déduction des retenus à la source
supportées par l’entreprise au lieu et place des personnes non résidents ni établies en Tunisie
même pour les personnes résidentes et établies en Tunisie au titre des redevances et au titre de
tout rémunération tel que les intérêts des prêts, les jetons de présence, etc.
En effet, à partir du moment où l’entreprise qui a payé ces rémunérations n’a pas opéré la
retenue à la source, elle sera redevable de cette retenue calculé par application du taux de
prise en charge de l’impôt soit : 100 * t / 100 – t

1.5 Transaction, amandes, confiscations et pénalités de toutes natures


Selon l’article 14.8 du code de l’IRPP et de l’IS, ne sont pas admis en déduction pour la
détermination du bénéfice fiscal les transactions, amendes, confiscations et pénalités de toutes
natures mises à la charge des contrevenants aux dispositions légales régissant les prix, la
commercialisation, la répartition de divers produits, le contrôle des changes, l’assiette des
impôts, contributions ou taxes ; et d’une manière générale toute infraction à la législation en
vigueur.
De même, les dommages et intérêt payés pour réparer un préjudice sont considérés comme
des charges déductibles.

1.6 Les commissions, courtages, ristournes commerciales ou non, vacations,


honoraires qui ne figurent pas dans la déclaration de l’employeur
Selon l’article 14-3 du code de L’IRPP et de L’IS, les honoraires, commissions,
courtages, ristournes commerciales ou non et rémunérations payés aux salariés et aux non
salariés en contrepartie d’un travail occasionnel ou accidentel en dehors de leur activité
principale, doivent faire l’objet d’une déclaration qui doit être déposée au plus tard le 1er mars
de l’année qui suit leur paiement ou leur prise en compte dans les charges de l’entreprise.

Toute omission est sanctionnée par le non déductibilité du montant omis ou non porté
sur la déclaration de l’employeur.

1.7 Cadeaux, frais de réception, frais de restauration et de spectacle


excédentaires
D’après l’article 14-1 du code de l’IRPP et de L’IS, ne sont pas déductibles pour la
détermination du bénéfice imposable, les cadeaux de toutes natures, les frais de réception y
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compris les frais de restauration et de spectacle qui dépassent un centième (1%) du chiffre
d’affaires brut réalisé avec un maximum déductible de 20.000 D par exercice.

1.8 Les charges dont le montant est supérieur ou égale à 20.000 dinars
H.TVA et dont la contrepartie est payée en espèces
Selon l’article 14-11 du code de l’IRPP et de l’IS, Le seuil de 20.000 D
susmentionné est réduit à 10.000 dinars à partir du 1 er janvier 2015 et à 5.000 dinars à partir
du 1er janvier 2016.

1.9 L’abandon des créances non déductibles


En cas de renonciation à l’abandon des créances pour quelque motif que ce soit, à
l’exception de ceux au profit des entreprises en difficultés économiques dans le cadre du
règlement amiable ou du règlement judiciaire prévu par la loi n°95-34 du 17 avril 1995, les
sommes déduites sont à réintégrer dans le résultat de l’exercice au cours duquel a eu lieu la
renonciation.
Selon la note commune n°15-2015, l’abandon de créance est déductible à toutes les
entreprises soumises légalement à l’audit d’un commissaire aux comptes qui peuvent déduire
les créances en principal et intérêts qu’elles abandonnent au profit des entreprises en
difficultés économiques dans le cadre du règlement amiable ou du règlement judiciaire.

Le bénéfice de la déduction est subordonné à la satisfaction des conditions suivantes :


1) l’entreprise bénéficiaire de l’abandon doit être soumise légalement à l’audit d’un
commissaire aux comptes ;
2) les comptes de l’entreprise qui a abandonné ainsi que ceux de l’entreprise bénéficiaire de
l’abandon au titre des exercices précédant celui de l’abandon et non prescrits doivent avoir été
certifiés sans que la certification par le commissaire aux comptes ne comporte de réserves
ayant une incidence sur l’assiette de l’impôt ;

3) L’entreprise qui a abandonné les créances doit joindre à la déclaration de l’impôt sur les
sociétés un état détaillé des créances abandonnées en indiquant le principal de la créance, les
intérêts, l’identité du bénéficiaire et les références des jugements ou des arrêts en vertu
desquels a eu lieu l’abandon.
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En cas de recouvrement des créances abandonnées et ayant été déduites
conformément à la législation fiscale en vigueur, les montants recouvrés sont à réintégrer aux
résultats de l’exercice au cours duquel a eu lieu le recouvrement, ou en cas de non respect de
l’une des conditions, la société qu’a abandonnée la créance doit réintégrer ladite créance.

2- Les intérêts non déductibles


2.1 Intérêt excédentaires des comptes courants associés
Conformément à l’article 48.VII du code de L’IRPP et de L’IS et la note
commune N° 18/2004 ; les comptes courants associés peuvent donner lieu à une rémunération
fiscalement déductible avec les conditions suivantes :
- Le capital doit être entièrement libéré
- Le montant ouvrant droit à rémunération est plafonné pour l’ensemble des associés à
50% du capital social et le taux admis fiscalement est égal à 8% par an au maximum.

Tout intérêt n’ouvre pas droit à déduction si le capital n’est pas intégralement libéré et tout
intérêt versé en dépassement des deux derniers plafonds n’est pas déductibles.
Sur la base de ce qui précède, seront réintégrés aux résultats imposables :
 La quote-part des intérêts qui dépasse 8% calculé sur la base d’un montant n’excédant pas
50% du capital ;
 La quote-part des intérêts relatifs aux sommes mises à la disposition de la société par les
associés qui dépasse 50% du capital et ce, quel que soit le taux décompté.
N.B : La limite de 8% ne s’applique pas lorsqu’il s’agit d’une banque, dans ce cas le
taux d’intérêt pris en considération est celui pratiqué par la banque au titre des crédits
avec les tiers.

2.3 Intérêt relatifs aux sommes mises par la société à la disposition des
associés
La loi de finance pour l’année 2004 a fixé le taux des intérêts relatifs aux sommes
mises par la société à la disposition des associés à 8% et ce, dans le cas ou la société ne
décompte pas d’intérêts au titre des sommes en question ou décompte des intérêts à un taux
inférieur à 8%.

3- Les dons et subventions


3.1 Subventions et dons excédentaires
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Selon l’article 12-5 du code de L’IRPP et de L’IS, Les dons et subventions accordés à
des œuvres ou organismes d’intérêt général, à caractère philanthropique, éducatif,
scientifique, social ou culturel sont déductibles à concurrence de 2 pour mille (2‰) du chiffre
d’affaire toutes taxes comprises.
A partir la 01/01/2017 et selon l’article 62 de la loi de finance 2017, la déduction totale de
l’assiette imposable a été élargie pour couvrir les dons et subventions accordés :
 A l’Etat, aux collectivités locales et aux entreprises publiques
 Aux associations portant assistance aux handicapé et qui exercent leur activités
conformément à la réglementation en vigueur
 Aux familles des martyrs de l’armé, des forces de la sécurité intérieure et de la
douane sous forme de logement et ce dans la limite du coût d’acquisition ou de la
construction dudit logement
 la déduction est subordonnée à la production à l’appui de la déclaration annuelle d’un
état détaillé des dons et subventions accordés, avec identité des bénéficiaires.

3.2 Dons et subventions non déclarés


Selon l’article 14-9 du code de l’IRPP et de l’IS, La déduction des dons et
subventions accordés est subordonnée à la production par les entreprises donatrices, à l’appui
de leurs déclarations annuelles de revenus ou de bénéfices, d’un état selon un modèle fourni
par l’administration fiscale indiquant l’identité complète des bénéficiaires et les montants des
dons et subventions qui leurs accordés.

4- Les amortissements non déductibles fiscalement


4.1 Amortissement des voitures de tourisme d’une puissance à 9 chevaux à
l’exception de ceux constituant l’objet principal de l’exploitation
Selon l’article 15-5 du code de l’IRPP et de l’IS, les amortissements des véhicules de
tourisme d’une puissance fiscale supérieur à 9 chevaux ne faisant pas l’objet principal de
l’exploitation ne donne aucun droit à déduction et doit être réintégré purement et simplement
dans sa globalité.
On entend par l’objet de l’exploitation l’outil de production ou la marchandise
commercialisée. Ainsi à titre d’exemple par auto-écoles constituent l’outil de production. Ces
entreprises peuvent déduire les amortissements des véhicules de tourisme qui font l’objet de
l-exploitation même si leur puissance fiscale est supérieure à 9 chevaux.
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4.2 Amortissements des avions, bateaux de plaisance et résidences


secondaires et charges y afférentes 
Selon l’article 15-4 du code de L‘IRPP et L’IS, ne sont pas admis en déduction
l’amortissement des avions et bateaux de plaisance mis à la disposition des dirigeants ou
employés de l’entreprise dont l’utilisation ne concerne pas directement l’objet de l’entreprise
ainsi que des résidences secondaires.

4.3 L’amortissement des immobilisations acquises et payées en espèces pour


un montant égal ou supérieur à 20.000 dinars en H.TVA 
Conformément à l’article 15-6 du code de l’IRPP et de L’IS, Le montant de 20.000
dinars visé précédemment est réduit à 10.000 dinars à partir du 01 janvier 2015, et à 5.000
dinars à partir du 01 janvier 2016.

4.4 L’amortissement des terrains et fonds de commerce


Selon l’article 15 du code de l’IRPP et de L’IS, les dotations aux amortissements des
terrains et de fonds de commerce sont à réintégré fiscalement au titre de l’exercice au cours
duquel elles sont dotées.

4.5 L’amortissement excédentaire par rapport aux taux maximums prévus


Selon l’article 12 bis-I, les amortissements constatés en comptabilités et excédant le
plafond de déduction fixé conformément aux dispositions du décret n° 2008-492 du 25 février
2008 doivent être réintégrés (voir l’annexe N°3).
4.6 Amortissement comptable constaté après la déduction fiscale totale du
coût d’un bien pris en leasing au cours des exercices précédents
Selon l’article 12 bis-III paragraphe 2, à partir du moment où la totalité du coût d’une
immobilisation prise en leasing est déduit totalement fiscalement, toute nouvelle dotation aux
amortissements comptabilisée doit être réintégrée au résultat fiscal puisqu’elle a été déjà
déduite fiscalement au cours des exercices précédents.
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1- Les provisions
Texte de base l’Article 12-4 du code de l’IRPP et de l’IS.

5.1 Les provisions non déductibles


- Les provisions pour risques et charges
- Les provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles ou incorporelles
- Les provisions pour dépréciation des actions non cotées ou des parts sociales
- Les provisions pour dépréciation des actifs courants.
Ne sont pas fiscalement déductibles au titre de l’exercice de leurs constatations
comptables.
5.2 Les provisions déductibles

Les provisions qui puissent être déduites du résultat fiscal sont les provisions pour
créances douteuses, les provisions pour dépréciation des stocks de produits destinés à la vente
et les provisions pour dépréciation des actions cotés en bourse dans la limite de 50% du
bénéfice imposable.

5.2.1 Les provisions pour créances douteuses

Les conditions de déductibilité pour les créances différent selon qu’il s’agit de créances
supérieures ou non à 100 dinars :

- Créances irrécouvrables ne dépassant pas 100 dinars 


Selon l’Article 12.3 du code de l'IRPP et de l'IS, Cette catégorie de créances
douteuses peut donner lieu à une déduction en dehors des limites de 50% en respectant quatre
conditions :
(1) Le total de la créance par client ne dépasse pas 100 dinars ;
(2) L’entreprise doit cesser d’entretenir des relations d’affaires avec les clients défaillants.
Cette condition n’est pas exigée pour les personnes morales prêtant des services au publics
il s’agit de la STEG, SONEDE, opérations TELECOM et INTRNET, ONAS et société de
transport public ;
(3) L’échéance du recouvrement de la créance doit être antérieure à une année ;
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(4) L’entreprise doit joindre à la déclaration de l’impôt sur les bénéfices de l’exercice de
déduction un état nominatif des créances déduites.
- Créances douteuses dont le montant dépasse 100 dinars par client 
D’après l’article 12.4 du code de l'IRPP et de l'IS, La condition de ces provisions dans
la limite autorisée est liée au respect de quatre conditions :
(1) Les provisions doivent porter sur des créances dont le recouvrement devient incertain
en raison d’événements intervenus avant la clôture de l’exercice et continuant à exister à la
date de l’inventaire tels que : déclarations en faillite du débiteur ;
(2) Une action en justice est engagée par voie judiciaire avant la date de clôture de
l’exercice. Cette condition n’est pas exigée pour les personnes morales et ce lorsqu’il s’agit
d’une créance de l’Etat, des collectivités locales, et des établissements et des entreprises
publics
(3) Les provisions doit être comptabilisées
(4) Un état détaillant les provisions pour les créances douteuses constituées doit être joint
à la déclaration annuelle des résultats.

N.B : La loi de finances pour l’année 2007, a permis aux entreprises de déduire les provisions
au titre des créances douteuses des entreprises en difficultés économiques dans le cadre de la
loi n°95-34 du 17 avril 1995 sans que la condition relative à l’engagement d’une action en
justice soit remplie, et ce, durant la période de suspension des procédures judiciaires.

5.2.2 Les provisions pour dépréciation des stocks de produits destinés à la


vente 

Aux termes de la note commune n°9/98, les stocks pouvant faire l’objet de provisions
déductibles sont constitués des produits destinés à la vente. Il s’agit donc des stocks de
produits finis détenus par l’entreprise pour être vendus.
En conséquence, sont exclus de la déduction les provisions constituées au titre
- des stocks en cours de production,
- des stocks de matières premières.
Les provisions pour dépréciation des stocks de marchandises et produits finis sont admises en
déduction dans la limite de 50% du coût de revient et sans dépasser 50% du bénéfice
imposable.
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Ces provisions sont constituées par la différence entre : le prix de revient et la valeur de
réalisation nette.

5.2.3 Les provisions pour dépréciation des actions cotées en bourse

Selon l’article 12 §.2 du code de l’IRPP et de l’IS, le montant de la provision pour


dépréciation des actions cotées est égale à la différence entre leurs coût d’acquisition ou de
souscription et leurs cours moyen journalier à la bourse du dernier mois de l’exercice au titre
duquel les provisions sont constituées, mais la déduction du montant des provisions ainsi
déterminé est limitée à 50% du bénéfice imposable.
Cette déduction est subordonnée à la satisfaction des conditions suivantes :
 Les provisions constatées doivent être constatées en comptabilités
 Les provisions constituées et déduites du bénéfice imposables doivent être protées sur
un relevé de provision indiquant leur coût d’origine et leur valeur comptable nette. Ledit
relevé doit être fourni à l’appui de la déclaration annuelle de l’IR ou de L’IS.

Le montant total de la dotation aux provisions pour créances douteuses, pour


dépréciation des stocks destinés à la vente et pour dépréciation des actions cotées en bourse
est déductible dans la limite de 50% du bénéfice imposable.

Cependant, le reliquat de provisions non admis en déduction au cours d’une année


donnée en raison du plafonnement à 50% du bénéfice fiscal n’est pas perdu définitivement
pour l’entreprise qui a la faculté d’opérer la déduction de ce reliquat sur les exercice ultérieurs
toujours dans la limite du plafond de 50% des bénéfices et tant que les conditions de
déductibilité sont maintenues.

6- Autre Réintégrations
6.1 Les Moins-values sur cession des titres d’organismes de placement
collectif correspondant à la baisse de valeur de liquidation due à des
distributions de dividendes
D’après l’article 11 du code de l’IRPP et de l’IS, n’est plus admise en déduction, à
compter du 1er janvier 2007, la moins-value sur cession des actions ou des parts des
organismes des placements collectifs en valeurs mobilières prévus par le code des organismes
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des placements collectifs, et ce, dans la limite de la dépréciation de la valeur liquidative
résultant de la distribution des bénéfices ou revenus.
Pour la détermination de la moins-value non déductible, les dividendes à prendre en
considération sont ceux résultant de la dernière distribution effectuée avant l’opération de
cession des titres par les bénéficiaires des dividendes.

6.2 Les déficits des établissements stables à l’étranger


Selon l’article 47 du code de l’IRPP et de l’IS, les déficits dégagés par les
établissements des sociétés tunisiennes à l’étranger se situent en dehors du champ territorial
de l’IS et ne sont pas, de ce fait, déductible en Tunisie.

6.3 Les pertes de change « non réalisées » sur dettes et créances en devises1
A chaque date de clôture d’un exercice, les dettes et créances en devises étrangères sont
évaluées en utilisant le taux de change en vigueur à la date de clôture. Le gain ou la perte est
ainsi pris(e) en compte en résultat de l’exercice.

Toute perte de change ainsi comptabilisée n’est pas déductible fiscalement tant qu’il n’y a pas
encaissement ou paiement de la créance ou de la dette.

6.4 La Taxe sur les voyages


D’après l’article 14-2 du code de L’IRPP et de L’IS, La taxe sur les voyages est non
déductible de l’assiette de l’impôt.

6.5 L’impôt sur les sociétés


Selon l’article 48-VIII du code de l’IRPP et de l’IS, L’impôt sur les sociétés n’est pas
admis parmi les charges déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.

6.6 L’Institution d’une contribution conjoncturelle


Selon l’article 48, 49,50 et 51de la loi de finances 2017, la contribution conjoncturelle
n’est pas déductible pour la détermination du bénéfice fiscal, elle est soumise à la même
réglementation que celle de l’impôt sur les sociétés.
La contribution exceptionnelle est consacrée au profit du budget de l’Etat de 2017, qui sont
soumis à les entreprises et sociétés qu’elles soient soumises ou exonérées de l’impôt sur les
1()
https:/m.compta-online.com/traitement-fscal-des-ecarts-convetion-t6122
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sociétés, ainsi que les personnes physiques soumises à l’impôt sur les revenus dans les
catégories BIC, BNC, revenus agricoles et de pêche et revenus fonciers.
Tableau 1: Mode de calcul des contributions conjoncturelles

Personnes imposables Base de calcul Taux de la contribution avec le


minimum d’impôt
Personnes morales soumises à l’IS Bénéfice pris en considération pour 7.5% avec un minimum d’impôt
au taux de 35% le calcul de l’IS exigible en 2017 de 5000 dinars.

Personnes morales soumises à l’IS Bénéfice pris en considération pour 7.5% avec un minimum d’impôt
au taux de 25% le calcul de l’IS exigible en 2017 de 1000 dinars.

Personnes morales soumises à l’IS Bénéfice pris en considération pour 7.5% avec un minimum d’impôt
au taux de 10% le calcul de l’IS exigible en 2017 de 500 dinars.

Sociétés exonérées de l’IS Bénéfices exonérés au titre de 2016 7.5% avec un minimum d’impôt
de 1000 dinars.
Société bénéficiant de la déduction Bénéfice déduit totalement au titre de 7.5% avec un minimum d’impôt
totale du bénéfice provenant de 2016 de 1000 dinars.
l’exploitation
Sociétés pétrolières Bénéfice pris en considération pour 7.5% avec un minimum de 10 000
le calcul de l’impôt pétrolier exigible dinars pour chaque privilège
en 2017 d’exploitation.
Sociétés pétrolières non encore 5 000 dinars
entrées en exploitation -
Personnes morales soumises au Minimum d’impôt exigible en 2017 50% du minium d’impôt
minimum d’impôt
Source : La loi de finance 2017
Les bénéfices réinvestis au sein de l’entreprise par les sociétés soumises à l’impôt au taux de
25% sont déductibles de l’assiette de ladite contribution sans dépasser 50% du montant de la
contribution.
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Section 2 : les déductions

Ce sont les sommes qui figurent comptablement parmi les produits et que la
législation fiscale ne les considère pas comme imposables, elles viennent, par conséquent, en
déduction du résultat comptable après modification comptables. Les déductions sont moins
nombreuses que les réintégrations

1- Les revenus de valeurs mobilières


Selon l’article 19 de la loi de finance 2004, Les dividendes des actions perçus des
sociétés tunisiennes ne sont pas imposables entre les mains des bénéficiaires et doivent, par
conséquent, être déduits pour la détermination du résultat fiscal.

En revanche, les dividendes perçus de l’étranger, rattachés à un établissement tunisien, restent


Imposables.

2- Les intérêts des dépôts et titres en devises et en dinars convertibles


Selon l’article 38.8 et l’article 48-VII du code de ‘IRPP et de L’IS, ne sont pas
soumis à l’impôt, les intérêts des dépôts et des titres en devises ou en dinars convertibles.

3- Reprise des provisions initialement réintégrées 


Selon l’article 12-4 du code de l’IRPP et de l’IS, toute reprise sur une provision non
déduite ; doit être déduite fiscalement des produits imposables.

4- Le surplus déductible d’amortissement fiscal d’actifs pris en leasing par


rapport à l’amortissement comptable

Selon l’article 12 bis – III du code de l’RPP et de L’IS, sont admis en déduction
pour la détermination du bénéfice imposable, les amortissements des actifs immobilisés
exploités dans le cadre des contrats de leasing conclus à partir du 1 er janvier 2008 sur la base
de la durée du contrat de leasing. Cette durée ne doit pas être inférieure à une durée minimale
fixée par décret n°2008-492 du 25 février 2008 (voir l’annexe N°3).
En effet, lorsque l’amortissement comptable est inférieur à l’amortissement fiscal admis pour
un équipement pris en leasing, le surplus d’amortissement fiscal est déduit à condition que le
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montant des amortissements déduits et le montant des amortissements enregistrés en
comptabilité soient portés au tableau d’amortissement et au livre d’inventaire.

5- Les amortissements comptabilisés au titre d’un exercice comptable


précédent en excédent par rapport aux taux fiscaux maximum, initialement
réintégrés et devenus fiscalement déductibles
Selon l’article 12 bis – I du code de l’RPP et de L’IS, les amortissements constitués
au titre d’un exercice et qui n’ont pu être déduits, en application des taux maximums sont
déductibles, pour la détermination du bénéfice imposable, des résultats des exercices suivant
l’exercice de leur constations, et ce, selon les mêmes taux et durées prévus par le décret de
février 2008 (voir l’annexe N°3).

6- Actifs détruits avant l’amortissement intégral


Selon l’article 12 bis IV du code de L’IRPP et de L’IS, la valeur comptable nette des
actifs mis au rebut et ce des résultats de l’exercice de leur mise au rebut sont admissent en
déduction sur la base de pièce justifications (2)

7- Plus-value sur cession des actions cotée en bourse


Selon l’article 11-I du code de l’IRPP et de L’IS, est déductible du résultat imposable,
la plus-value de cession d’action admises à la côte de la Bourse des Valeurs Mobilières de
Tunis, et ce uniquement :
- Pour les actions acquises avant le premier janvier 2011
- Pour les actions cédées après la clôture de l’exercice suivant celui de leur
acquisition
8- Bénéfice des établissements stables à l’étranger
Selon l’article 47 du code de l’IRPP et de l’IS, les bénéfices dégagés par les
établissements de sociétés tunisiennes à l’étranger si situent en dehors du champ territorial de
l’IS et ne sont pas, de ce fait, imposables en Tunisie.

9- Les gains de change non réalisés sur dettes et créances en devises3

2()
Les opérations de destruction des actifs doivent avoir lieu en présence d’un huissier notaire et doivent
donner lieu à l’établissement d’un procès verbal comportant une description détaillée de l’opération.
3() https:/m.compta-online.com/traitement-fscal-des-ecarts-convetion-t6122
Projet de Fin d’Etudes
A chaque date de clôture de l’exercice, les dettes et créances en devises étrangères
sont évaluées en utilisant le taux de change en vigueur à la date de clôture. Le gain ou la
perte est ainsi pris(e) en compte en résultat de l’exercice. Tout gain de change ainsi
comptabilisée n’est pas imposable fiscalement tant qu’il n’y a pas encaissement ou
paiement de la créance ou de la dette. De ce fait, il doit être déduit lors de la détermination
du résultat fiscal.
10- Les subventions
On distingue entre trois types de subventions :
- Les subventions d’investissement destinées à aider l’entreprise à acquérir, à construire ou
à créer des actifs immobilisés ou d’autres actifs non courants.
- Les subventions d’exploitations destinées à compenser une charge ou une insuffisance de
prix.
-Les subventions d’équilibre destinées à rééquilibre une exploitation déficitaire.

Les règles fiscales de prise en compte des quotes-parts de subventions d’équipement définis
par l’article 11-IV sont les suivantes :

* si la subvention finance un bien amortissable ; le montant de la subvention imposable est


égale au = subvention encaissée * amortissement pratiqué / prix de revient du bien

* si la subvention finance un bien non amortissable ; le montant de la subvention imposable


est égale au = subvention encaissée / 10

Pour les subventions d’exploitation et l’équilibre encaissées sont imposables en totalité


l’année d’encaissement sauf s’il s’agit de primes accordées pour financer des investissements
immatériels sont rapportées sur 10 ans.

11- Les bénéfices exceptionnels


Selon l’article 11-I bis du code de l’IRPP et de l’IS, les revenus et les bénéfices
exceptionnels liés à l’activité principal des entreprises déductibles dans même limites et
conditions prévus par la législation en vigueur pour les revenus et les bénéfices provenant de
l’exploitation. Il s’agit :
- Des primes accordées aux entreprises dans le cadre des interventions de fonds national de

l’emploi ;
Projet de Fin d’Etudes
- De la plus-value provenant des opérations de cession des éléments d’actif immobilisé

affectés à l’activité principale des entreprises à l’exception des immeubles bâtis, des

immeubles non bâtis et des fonds de commerce ;

- Du bénéfice de l’abandon de créances.

- Des gains de change relatifs aux ventes et aux acquisitions réalisées par les entreprises

dans la cadre de l’exercice de l’activité principale.

N.B : D’après la loi de finance 2016, ces avantages seront soumises à un taux préférentiel
10% pour les sociétés soumis à l’impôt au taux 10% (Art 49.I. § 3).

12- Les reports déficitaires et amortissements réputés différés


Selon l’article 48 – IX du code de l’IRPP et de l’IS
 l’imputation des déficitaires fiscaux :

Le principe, les pertes subies par les personnes morales au titre d'un exercice donné sont

déductibles des résultats des années qui suivent l’année au titre de laquelle les déficits ont été

constaté et ce, dans la limite de la cinquième année inclusivement.

A l’exception, les sociétés en difficulté économique ayant bénéficié dés l’abandon de créance,

les déficits sont déductibles dans la limite de 10 ans (Note commune N°15/2010)

 Principe d’imputation des amortissements réputés différés :

Conformément à la législation fiscale en vigueur, les amortissements différés en périodes

déficitaires sont déductibles des résultats des premiers exercices suivants celui de leur

consultation, et ce, sans la limitation dans le temps.

 La condition de déduction des amortissements diffère :

La déduction des amortissements différés est subordonnée à leur identification en tant que tel

dans notes aux états financiers.

 La modalité de déduction des déficits et des amortissements :


pour tout exercice bénéficiaire, la déduction des déficits et des amortissements s’effectue
selon l’ordre suivant :
Projet de Fin d’Etudes
Première imputation : reports déficitaires ordinaires.
Deuxième imputation : amortissement normal de l’exercice.
Troisième imputation : amortissements réputés différés.

Section 3 : liquidation de l’impôt

Le résultat fiscal permet de déterminer la base imposable pour l'impôt sur les sociétés
qui s'applique aux sociétés de capitaux et entreprises assimilées et autres personnes morales
exerçant leur activité en Tunisie en raison de leur forme juridique quel que soit leur objet.
La liquidation de l'IS est normalement effectuée sur chaque exercice comptable (12 mois). Par
conséquent, l'exercice comptable ne signifie pas forcément une année civile du 1 er janvier au
31 décembre.

Impôt sur le bénéfice = Taux d’imposition * Bénéfice imposable

Source : Code de l’IRPP et de L’IS

1- Les taux d’imposition de l’impôt sur les sociétés 


1.1 Les taux de droit commun 

Le taux de l’impôt sur les sociétés, appliqué au bénéfice imposable arrondi au dinar
inférieur, Il existe actuellement 3 taux de l’IS :

 Le taux de 10%
Est fixé pour :
- Les entreprises exerçant une activité artisanale, de pêche ou d’armement de bateau de
pêche ;
- Les centrales d’achat des entreprises de vente aux détails organisés sous forme de
coopératives de services régies par le statut général de la coopération ;
- Les coopératives de consommation régies par le statut général de la coopération ;
- Les coopératives de services constituées entre les producteurs pour la vente en gros de leur
production ;
Projet de Fin d’Etudes
- Les bénéfices réalisés dans le cadre de projets à caractère industriel ou commercial
bénéficiant du programme de l’emploi des jeunes ou du fonds national de la promotion de
l’artisanat et des petits métiers ;
- Les bénéfices provenant des opérations d’exportation réalisés à partir du 1er janvier 2014.

 Le taux général de 25%


Selon la loi de finance 2014 ; l’impôt sur les sociétés a baissé de 30% à 25%. Ce taux est
fixé pour les bénéfices réalisés par les personnes morales couvertes par le champ
d’application de l’impôt sur les sociétés tel que fixé par l’article 45 (4) du code de L’IRPP et
L’IS.

 Le taux de 35% :
Ce taux est fixé pour :
- Les organismes financiers et bancaires travaillant essentiellement avec les non-résidents
pour les opérations avec les résidents ;
- Les sociétés d’investissement (SICAF, SICAR) ;
- Les établissements de crédit;
- Les compagnies d’assurances et de réassurance;
- Les sociétés de recouvrement de créances;
- Les opérations de réseaux des télécommunications;
- Les sociétés de services dans le secteur des hydrocarbures;
- Les entreprises exerçant dans le secteur de production et de transport des hydrocarbures
et soumises à un régime fiscal dans le cadre de conventions particulières;
- les entreprises de transports des produits pétroliers par pipe-line;
- Les entreprises exerçant dans le secteur de raffinage du pétrole et de vente des produits
pétroliers en gros.

1.2 Le minimum d’impôt


4()
Article 45 du code de L’IRPP et de L’IS, l’impôt sur les sociétés s’applique aux sociétés et autre personne
morale ci-après désignées, quel que soit leur objet, exerçant leur activité en Tunisie.
- SCA, SARL, SA et SUARL. Les coopératives de production, de consommation ou de service et leurs unions.
Les établissements publics et les organismes de l’Etat. Les sociétés civiles, les associations qui n’exercent pas
leur activité conformément aux dispositions de la législation. Les coparticipants des sociétés en participation…
Projet de Fin d’Etudes
Il est à noter que l’impôt doit être comparé avec le minimum d’impôt

1.2.1 Champ d’application du minimum d’impôt 


L’impôt sur les sociétés ne peut être inférieur à un montant égal à :

A- 0.1% du chiffre d’affaires 


- Dont les bénéfices en provenant sont soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de 10% ;
- Provenant de la commercialisation de produits ou de services soumis au régime de
l’homologation administrative des prix dont la marge bénéficiaire brute ne dépasse pas
6% conformément à la législation et aux réglementations en vigueur;
- Provenant des opérations d’exportation réalisées du 1er janvier 2014 par les entreprises
soumises à l’impôt au titre de l’exportation,
- Réalisé par les établissements de santé prêtant la totalité de leurs services aux non
résidents et par les prestataires des services financiers non résidents à partir du 1 er janvier
2014.

Avec un minimum égale à :


 200 dinars pour les personnes physiques ;
 300 dinars pour les personnes morales.

B- 0.2% du chiffre d’affaires local brut 


Pour Les personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés au taux de 25% ou 35%
Avec un minimum égale à :
 300 dinars pour les personnes physiques ;
 500 dinars pour les personnes morales.

NB : Il est à préciser que, le minimum d’impôt de 200D; 300D ou 500D est :
- Exigible dans tous les cas soit même en cas de non réalisation de chiffre d’affaires ;
- Exigible par les entreprises cédées ou en cessation d’activité et qui n’ont pas déposé la
déclaration de cessation de l’activité prévue par l’article 58 du code de L’IRPP et L’IS ;
- Majoré de 50% en cas de paiement après un mois de l’expiration des délais légaux.

1.2.2 Les entreprises exonérées du minimum 


Ce minimum ne s’applique pas aux :
Projet de Fin d’Etudes
 Entreprises exerçant dans les zones se développement régional ou dans les secteurs de
développement agricole durant la période de déduction totale de leurs bénéfices ou revenus
provenant de l’exploitation,
 Entreprises commerciales et non commerciales nouvelles durant la période de réalisation
du projet sans que cette période dépasse dans tous les cas trois ans à compter de la date du
dépôt de la déclaration d’existence.

2- Dispositions communes 
2.1 Lieu d’imposition
L’impôt sur les sociétés est établi dans le lieu :

- de leur siège social pour les entreprises tunisiennes

- de leur principal établissement en Tunisie, pour les entreprises étrangères.

2.2 Les modalités de paiement


Le paiement de l’impôt sur le revenu et de l'impôt sur les sociétés intervient dans un
premier temps par voie d'avance sous forme de retenue à la source, d'acomptes provisionnels
et dans un deuxième temps par voie de régularisation.

A- Les acomptes provisionnels (AP)

Selon l’article 51-I du code de l’IRPP et de l’IS," les personnes morales passibles de
l’impôt sur les sociétés et les personnes physiques soumises à l’impôt sur le revenu exerçant
une activité commerciale sont soumises au paiement de trois avances au titre de l’impôt dû en
raison de leurs revenus ou bénéfices globaux « Acomptes provisionnels »".

Les personnes soumises au régime réel d’imposition sont soumises au paiement des acomptes
provisionnels.

 Base et Taux des acomptes provisionnels


Les acomptes provisionnels sont payables en trois échéances égales chacune à 30% de l’impôt
dû au titre de l’année précédente comme suit :
- 30% à payer avant le 25 juin ;
- 30% à payer avant le 25 septembre, et
- 30% à payer avant le 25 décembre.
Projet de Fin d’Etudes
B- La retenue à la source (RS)

Selon l’article 52-I du code de l’IRPP et de L’IS, " l’impôt sur les revenus et l’impôt sur les
sociétés font l’objet d’une retenue à la source"

Elle concerne :
 Les honoraires, commissions, courtages, vacations et loyers payés par l’Etat, les CPL et
personnes morales ainsi que les personnes physiques soumises à l'impôt sur le revenu selon
le régime réel. La retenue est de 15% du montant brut payé.
Le taux de la RS est aussi de 15% pour les sommes revenant aux personnes non domiciliée
ni établies en Tunisie.
 la plus-value immobilière au taux de 2,5%, du prix de cession payé par l’Etat, les
collectivités locales, les personnes morales et les personnes physiques soumises à l'impôt
sur le revenu selon le régime réel.
 Les montants payés au titre des marchés conclus avec l'Etat, les collectivités locales, les
personnes morales ainsi que les personnes physiques soumises à l'impôt sur le revenu en
régime réel au taux de 1,5%.
 Les revenus de capitaux mobiliers au taux de 20% à l’exception des dépôts et des titres en
devises et en dinars convertibles. Cette RS est libératoire de l’IRPP et de l’IS.
 les redevances servies à des personnes non établies en Tunisie en contrepartie de certains
services (étude, assistance technique, location de brevets etc.) ainsi que les jetons de
présence au taux de 20%.

Conclusion :

Au niveau de ce chapitre nous avons essayée de présenter comment déterminer le résultat


fiscal et l’IS dû tout en respectant le minimum d’impôt exigible.

Dans le chapitre suivant ; nous présenterons les avantages fiscaux qui ont une influence sur le
résultat fiscal.
Projet de Fin d’Etudes

Chapitre 2 : les avantages fiscaux

L’avantage fiscal représente l’ensemble des réductions d’impôt accordé par


l’administration fiscal suite à un achat ou une dépense réalisé par les contribuables dans le
respect des conditions du fisc. Il existe des nombreuses avantages fiscaux tels que ; les
avantages fiscaux liées à l’exploitation ainsi que les avantages communes.

Les avantages accordés aux investissements figurent principalement dans le Code


d’incitations aux investissements. Toutefois il y a d’autres avantages qui sont mentionnés
dans le code de L’IRPP et de L’IS ; ainsi la nouvelle Loi sur les avantages fiscaux 2017 qui
contient aux nouvelles dispositions, c’est pour cela nous allons présenter les avantages dans
un tableau comparatif pour distinguer la différence entre code d’incitations aux
investissements et la nouvelle loi sur les avantages fiscaux 2017 (5).

La loi sur les avantages fiscaux a pour objectif ; la promotion d’investissement et


l’encouragement de la création d’entreprises et de leur développement conformément aux
priorités économique nationales, notamment à travers :

- L‘augmentation de la valeur ajoutée, de la compétitivité et de la capacité


d’exportation ;
- La création d’emploi ;
- La réalisation d’un développement régional intégré et équilibré ;
- La réalisation d’un développement durable.

Les avantages fiscaux ayant une influence sur la détermination du bénéfice fiscal sont de deux
sortes :

- Les abattements sur les bénéfices imposables liés à l’exploitation


- Les dégrèvements qui se repartissent à leur tour en deux types :
 Dégrèvement financiers

5()
Voir l’annexe N°4
Projet de Fin d’Etudes
 Dégrèvement physique

Dans la première section ; nous expliquerons les avantages fiscaux liés à l’exploitation selon
la loi sur les avantages fiscaux 2017 en comparaison avec le code d’incitations aux
investissements. Et la deuxième section sera consacrée pour expliquer les avantages accordés
aux réinvestissements.

Section 1 : les avantages fiscaux liés à l’exploitation

Les avantages fiscaux liés à l’exploitation se traduisent par un abattement total ou


partiel des bénéfices provenant de l‘exploitation prise en compte les bénéfices exceptionnels
sur l’assiette imposable Avec ou Sans minimum d’impôt.

1- Le développement régional 
Selon l’article 63 du code de L’IRPP et de L’IS, Les investissements concernés par la loi
sur les avantages fiscaux 2017 dans les zones de développement régional sont : Création,
extension et renouvellement.

Description Code d’incitations aux Loi sur les avantages


investissements fiscaux 2017
Les entreprises qui se situent au Déduction totale pendant les 5
niveau du premier groupe des ZDR premières années, et ce nonobstant  Même avantage
(industrie, artisanat et quelque activité le minimum d’impôt (l’article.23)
de services)
Les entreprises qui se situent au Déduction totale pendant les 10
niveau du deuxième groupe des ZDR premières années, et ce nonobstant  Même avantage
(industrie, artisanat et quelque activité le minimum d’impôt (l’article.23)
de services)

Les entreprises qui se situent au Déduction totale pendant les 10


niveau du ZDR prioritaires (industrie, premières années, et ce nonobstant le  Suppression de
artisanat et quelque activité de minimum d’impôt et déduction dans l’avantage
services) et ZDR pour le secteur du la limite de 50% durant les 10 années
tourisme suivantes, et ce sous réserve du
minimum d’impôt
Les entreprises de travaux publics et Déduction de 50% des bénéfices
de promotion immobilière réalisant provenant de ces projets de l’assiette
des projets d’infrastructure et de L’IRPP et de L’IS à condition que  Suppression de
d’équipement collectifs dans le le coût des projets d’infrastructure l’avantage
Projet de Fin d’Etudes
deuxième groupe des ZDR et dans les dépasse 500.000D (art.26)
ZDR prioritaires
1.1 La période de déduction totale ou partielle

Source : nous même

Description Code d’incitations aux Loi sur les avantages fiscaux 2017
investissements

Sont déductibles du revenu imposable les 2/3


Imposition à IR dans les des revenus provenant des investissements
En matière d’IR conditions du droit commun directs réalisés dans les ZDR ainsi que les
(barème de l’IR) (art.23) bénéfices exceptionnels6 par les personnes
physiques, avec un minimum égal à 0.1% du
CA, sans que ce minimum ne soit inférieur à
200 dinars, à condition la tenue d’une
comptabilité conforme à la législation
comptable des entreprises.

Imposition a l’IS dans les Les bénéfices provenant des investissements


En matière d’IS conditions du droit commun directs réalisés dans les ZDR y compris les
(IS au taux de 25%) (art.23) bénéfices exceptionnels seront soumis au
taux de 10% avec un minimum d’IS égal à
0.1% du CA sans que ce minimum ne soit
inférieur à 300 dinars.

1-2- Imposition au-delà de la période de déduction totale ou partielle


Source : nous même

6
Selon l’article 11bis-I : les bénéfices exceptionnels liés à l’activité principale des entreprises , il s’agit : les
primes d’investissements, la plus-value provenant des opérations de cession des actif immobilisé affectés à
l’activité principale des entreprises à l’exception des immeubles bâtis, des immeubles non bâtis et des fonds de
commerce, les gains de change, le bénéfice de l’abandon de créance.
Projet de Fin d’Etudes

N.B : Dispositions Transitoires

Selon l’Article 72 de a nouvelle loi sur les avantages fiscaux 2017

Entreprises concernées Dispositions Transitoires

Entreprise ayant réalisé un investissement dans Continuent à bénéficier de la déduction totale ou


une zone de développement régional : partielle jusqu’à l’expiration de la période qui leur
 Ayant obtenu un agrément avant le 1er avril est impartie en vertu du code d’incitation aux
2017 ; investissements (Art.20.1 de la loi sur les
 Entrées en activité effective avant le 1er avantages fiscaux).
avril 2017 ;
 Dont la période de déduction totale ou
partielle des revenus ou bénéfices
provenant de l’exploitation n’a pas expiré

Entreprises ayant réalisé un investissement Application des avantages prévus par la loi sur les
dans une zone de développement régional et avantages fiscaux au titre des revenus et bénéficies
ayant obtenu un agrément à compter du 1er provenant de l’exploitation (Art.72 du code de l’IR
janvier 2017. et de l’IS)

Entreprises ayant réalisé un investissement Application des avantages prévus par la loi sur les
dans une zone de développement régional et avantages fiscaux (Art.20.2 de la loi sur les
éligibles aux avantages fiscaux tel que prévu avantages fiscaux).
par la loi sur les avantages fiscaux qui
disposent d’un agrément et qui entrent en
activité effective à compter du 1er avril 2017.

Source : nous même


Projet de Fin d’Etudes

2- Exportation 
2-1 La définition des opérations d’exportation
A- les opérations d’exportation directe

Sont considérées opérations d’exportation


- Les ventes des marchandises à l’étranger 
- Les prestations de services à l’étranger ;
- Les services réalisés en Tunisie et destinés à être utilisés à l’étranger .

Régime jusqu'à 31/03/2017 Régime à partir du 01/04/2017

Définition da la notion d’exportation Indirecte


Projet de Fin d’Etudes

Sont aussi considérées opérations d’exportation Sont aussi considérées opérations d’exportation :
(art.39V du code de l’IRPP et de L’IS)  La vente de produits et marchandises des
 Les ventes des marchandises et les entreprises agricoles et de pêche, des industries
prestations de services réalisées pour le manufacturières et de l’artisanat aux entreprises
compte : totalement exportatrices, ainsi qu’aux entreprises
- Des entreprises totalement exportatrices ; établies dans les parcs d’activités économiques à
- Des entreprises établies dans les parcs condition que ces produits et marchandises constituent
d’activités économiques ; des composants du produit final destiné à l’export,
- Des établissements de crédit non résidents ainsi qu’aux entreprises de commerce international
exerçant dans le cadre du code de prestations totalement exportatrices.
des services aux non résidents, à condition  Les prestations de services réalisées au profit des
que les marchandises et les services en entreprises totalement exportatrices, des entreprises
question soient nécessaires à l’activité établies dans les pacs d’activités économique et des
desdites entreprises. sociétés de commerce international totalement
A l’exception que les services financiers, la exportatrice, dans le cadre des opérations de sous-
location, la vente de carburant, d’eau, traitance, exerçant dans le même secteur ou dans le
d’énergie et de produits miniers et de carrières. cadre de services liés directement à la production, à la
(art.39V du code de l’IRPP et L’IS). l’exception des services de sécurité, de gardiennage, de
jardinage, de nettoyage et des services administratifs,
financiers et juridiques ainsi que les services
financiers, la location des immeubles, la vente de
carburant, d’eau, d’énergie et de produits miniers et de
carrières.

B- les opérations d’exportation Indirecte

Source : nous même

2.2 La Définition du régime totalement exportateur

Selon l’article 69 du code de l’IRPP et de l’IS

Régime prévu par le Code d’incitations aux Apport de la loi sur les avantages fiscaux
investissements

Sont considérées comme ETE (Art.10 du CII)


 Entreprises dont la production est  Même définition
destinée totalement à l’étranger ; ou
 Entreprises réalisant des prestations de
services à l’étranger ou en Tunisie en vue
de leur utilisation à l’étranger.
Projet de Fin d’Etudes

Sont aussi considérées comme ETE (Art.10 du Sont aussi considérées comme ETE :
CII)  Les entreprises opérant dans las secteurs
 Les entreprises travaillant exclusivement agricoles et de pêche, des industries
avec les ETE ; manufacturières et de l’artisanat qui vendent
 Les entreprises travaillant avec les la totalité de leurs produits aux ETE, ainsi
entreprises établies dans les zones franches qu’aux entreprises établies dans les parcs
économiques ; d’activités économique à condition que ces
 Les entreprises travaillant avec des produits et marchandises constituent des
établissements de crédit non-résidents composants du produit final destiné à l’export,
exerçant dans la cadre du code de prestation ainsi qu’aux entreprises de commerce
de services financiers aux non-résidents. international totalement exportatrice ;
 Les entreprises qui réalisent la totalité de
leurs services au profit des ETE, des
entreprises établies dans les parcs d’activités
économiques et des sociétés de commerce
international TE, dans le cadre des opérations
sous-traitance, exerçant dans le même secteur
ou dans le cadre de services liés directement à
la production, dont la liste sera fixée par décret.

Source : nous même

2.3 Régime fiscal des revenus ou bénéfices bénéficiant de l’avantage fiscal de


l’exportation

Selon note commune N°07 / 2013

Les Entreprises exportatrices Régime fiscal


Projet de Fin d’Etudes

1- Les entreprises exerçant avant le 1er janvier


2014 :
 Entreprises dont la période de déduction a. Réalisés jusqu’au 31 décembre 2013 :

totale des revenus ou bénéfices provenant déduction totale.

de l’exportation y compris les bénéfices b. Réalisés à partir du 1er janvier 2014 :

exceptionnels a expiré la 1er janvier 2014 - imposition au taux de 10% pour les personnes
morales.
- Déduction des deux tiers pour les personnes
physiques.

 Entreprises dont la période de déduction a- Jusqu'à l’expiration des 10 ans déduction


totale des revenus ou bénéfices provenant totale
de l’exportation n’a expiré au 1er janvier b- Après expiration des 10 ans :
2014 - Imposition au taux de 10% pour les personnes
morales
- Déduction des deux tiers pour les personnes
physiques.
-

2- Investissements relatifs à l’exportation ayant


Déduction totale des revenus ou bénéfices
obtenu une attestation de dépôt de
provenant de l’exportation durant les dix
déclaration d’investissement avant le 1er
premières années d’activité à compter de la
janvier 2014 et qui entrent en activité
première opération d’exportation soit à partir de
effective et réalisent la première opération
l’année 2014.
d’exportation au cours de l’année 2014.
Source : la note commune N°07 / 2013

Section 2 : Les avantages accordés aux


réinvestissements
Projet de Fin d’Etudes

1- Les réinvestissements financiers


Le réinvestissement financier s’agit de la souscription au capital initial ou à l’augmentation
du capital d’une autre entreprise.

1.1- Réinvestissement financier dans le capital des sociétés établies dans les
zones développement régional
Selon l’article 73 du code de l’IRPP et de l’IS

Description Code d’incitations aux Loi sur les avantages


investissements fiscaux 2017

- Déduction totale des revenus ou


Avantages fiscaux liés à la bénéfices réinvestis dans la
souscription au capital souscription au capital initial ou à
initial et à son augmentation son augmentation des sociétés
 Même disposition
établies ans les ZDR, des revenus ou
bénéfices nets soumis à L’IR ou à
L’IS, et ce, nonobstant le minimum
d’impôt.
Sous réserve les conditions prévues
par article 7 de code de l’incitation
aux investissements.
Source : nous même

Les souscripteurs au capital des sociétés donnant droit au bénéfices des avantages
fiscaux prévus par le code d’incitation aux investissements ayant obtenu une attestation de
dépôt de déclaration d’investissement avant le 1er avril 2017, continuent de bénéficier des
avantages fiscaux prévus par ledit code, et ce sous réserve de la libération du capital souscrit
avant le 21 Décembre 2017 et l’entrée en activité au plus tard le 21 Décembre 2019 (l’article
20.3 de la loi d’investissement).

1.2- Réinvestissement financier dans le capital des entreprises totalement


exportatrices
Selon l’article 74 du code de l’IRPP et de l’IS
Projet de Fin d’Etudes

Description Code d’incitations aux Loi sur les avantages


investissements fiscaux 2017

- Déduction totale des revenus ou


bénéfices réinvestis dans
Avantages fiscaux liés à la l’acquisition au capital initial et à  Même disposition,
souscription au capital son augmentation des entreprises sauf que le minimum d’impôt ;
initial et à son augmentation totalement exportatrices, des - Le taux de 20% est réduire
revenus ou bénéfices nets soumis à à 15% pour les sociétés
L’IRPP ou à L’IS, et ce sous soumises à l’impôt au taux
réserve du minimum d’impôt de de 25% ;
l’article 12 et 12 bis de la loi n°89- - Le taux de 60% à réduire à
114 du 30- décembre 1989 45% pour les personnes
Sous réserve les conditions prévues physique.
par article 7 de code de l’incitation
aux investissements.

Source : nous même

Les souscripteurs au capital des sociétés donnant droit au bénéfices des


avantages fiscaux prévus par le CII ayant obtenu une attestation de dépôt de déclaration
d’investissement avant le 1er avril 2017, continuent de bénéficier des avantages fiscaux
prévus par ledit code, et ce sous réserve de la libération du capital souscrit avant le 21
Décembre 2017 et l’entrée en activité au plus tard le 21 Décembre 2019 (article 20.3 de la loi
d’investissement).

1.3- Réinvestissement financier au titre des innovations de promotion aux


maitrises de la technologie et des investissements d’innovation
Projet de Fin d’Etudes

Description Code d’incitations aux Loi sur les avantages fiscaux 2017
investissements

Déduction totale des revenus ou bénéfices


réinvestis dans la souscription au capital
initial ou à son augmentation des sociétés
qui réalisent des investissements
permettant la promotion ou la maîtrise de
Avantages fiscaux liés à Aucuns avantages sur le
la technologie, ainsi que les
la souscription au capital réinvestissement fiscal
investissements d’innovation dans tous
initial ou à son
secteurs économiques, à l’exception des
augmentation
investissements dans le secteur financier,
de l’énergie autres que l’énergie
renouvelable, des mines, la promotion
immobilière, la consommation sur place,
le commerce et les opérateurs de réseaux
de télécommunication,, dans la limite des
revenus ou bénéfices nets soumis à L’IR
ou à L’IS, et ce sous réserve du minimum
d’impôt (15% PM et 45% PP)

Selon l’article 74 du code de l’IRPP et de l’IS

Source : nous même

1.4- Réinvestissement financier dans les entreprises crées par les jeunes
promoteurs
Projet de Fin d’Etudes
A - Définition des jeunes promoteurs

Selon l’article 76 du code de l’IRPP et de l’IS

Régime en vigueur au 31/3/2017 Apport de la loi sur les avantages fiscaux

Sont considérés nouveaux promoteurs, les sont considérés jeunes promoteurs les
personnes physiques de nationalité tunisienne diplômés de l‘enseignement supérieurs qui :
regroupées ou non en sociétés et qui (Art 44 du
code de l’IR et de l’IS) :

- Ont l’expérience ou les qualifications  Absence de cette condition

requises ;

- Assument personnellement et à plein  Assument personnellement et à plein


temps la responsabilité de la gestion du
temps la responsabilité de la gestion du
projet
projet ;

 Absence de cette condition


- Ne disposent pas suffisamment de biens
propres mobiliers ou immobiliers ;

 Absence de cette condition


- Réalisent leur premier projet
d’investissement. - Sont âgés de moins de 30 ans à la date de
création de la société.

Source : nous même

A- Réinvestissement financier
Selon l’article 76 du code de l’IRPP et de l’IS
Projet de Fin d’Etudes
Description Code des incitations aux Loi sur les avantages fiscaux 2017
investissements

La souscription au capital initial et à


son augmentation des entreprises crées
par les jeunes promoteurs, donne lieu à
Avantages fiscaux liés à la Absence d’un tel avantage la déduction totale des revenus ou des
souscription au capital bénéfices investis dans la limite des
initial et à son revenus ou bénéfices investis et ce sous
l’augmentation réserve du minimum d’impôt (15% PM
et 45% PP) article 38.1 et 49.2 du CII
Conditions prévus par l’article 75 du
code de L’IRPP et de L’IS.

Source : nous même

Les conditions du bénéfice du réinvestissement financier

Selon l’article 7 du code d’incitations aux investissements ; les personnes qui procèdent
au réinvestissement, peuvent bénéficier du dégrèvement fiscal sous réserve de remplir les
conditions suivantes :

 Objet de l’investissement :
L’investissement doit porter sur l’une des deux opérations suivantes :
 La souscription au capital Initial (nouvelle entreprise)
 L’augmentation du capital : acquisition de titre nouvellement émis. (ce qui exclu la
cession des parts social ou des actions)
 Inhérent à l’investisseur :
 Il peut s’agir d’une Personne physique ou personne morale
 Il doit tenir une comptabilité régulière
 Joindre a la déclaration de l’impôt, une attestation de libération du capital souscrit ou
de tout autre document équivalent.
 Inhérent a l’entreprise qui va recevoir cet investissement :
 L’entreprise doit figurer parmi les activités visées à l’article premier du CII.
Projet de Fin d’Etudes
 L’entreprise doit émettre de nouvelles part sociales ou actions
 La non déduction du capital pendant 5 ans à partir du 1 janvier de l’année qui suit
celle de la libération du capital souscrit. La réduction est autorisée uniquement en cas
de résorption des pertes
 souscrit. La réduction est autorisée uniquement en cas de résorption des pertes.

N.B : Pour bénéficier de ces avantages, les entreprises doivent respecter aussi les
conditions prévues par l’article 72 du code de L’IRPP et de L’IS 

- Le dépôt d’une déclaration d’investissement auprès des autorités concernées ;


- La déclaration annuelle d’impôt doit être accompagnée d’une attestation délivrée par les
autorités compétentes certifiant de l’entrée en activité effective ;
- La situation de la société doit être en règle à l’égard des Caisses Nationales de Sécurité
Sociale ;
- La réalisation d’un schéma de financement de l’investissement comportant un taux
minimum de fonds propres (une obligation pour toutes les entreprises, ayant obtenu une
décision de dépôt de déclaration, à partir de 1er janvier 2017, y compris les entreprises
totalement exportatrices)

2- Réinvestissement physique
2.1 Définition

Il s’agit d’opération de réinvestissement au sein même de l’entreprise.

2.1.1 Champ d’application

L’article 7 du code de code d’incitation aux investissement dispose dans son 2 émé
paragraphe que les sociétés qui investissent tout ou partie de leurs bénéfices au sein d’elles
mémé bénéficient du dégrèvement fiscal dans la limite de 35% des bénéfices nets soumis à
l’impôt sur les sociétés et ce, sous réserve du minimum d’impôt prévu par les articles 12 et 12
bis de la loi 89-114 du 30 décembre 1989.

Etant précisé que les entreprises individuelles sont exclues du bénéfice de cet avantage.

2.1.2- les conditions du bénéfice de l’avantage

 Objet de l’investissement :
Projet de Fin d’Etudes
Tous acquisitions d’équipement nécessaire a la production (d’élément d’actif) a l’exclusion de

 Construction du siège social


 Acquisition des mobiliers et matériel de bureau
 Voiture de tourisme
 Inhérent a l’entreprise (Investisseur = Bénéficiaire de l’investissement) :
 Il doit être une personne morale (ce qui exclu les Personne physique)
 L’entreprise doit figurer parmi les activités visées à l’article premier du CII. Ce qui exclu
l’activité commercial et financier (les offshore sont admis)
 Joindre à la déclaration de l’impôt, un programme d’investissement à réaliser
 les éléments d’actifs acquis dans le cadre de l’investissement ne doivent pas être cédés
pendant une année au moins à partir de la date d’entrée effective en production.
 Le non déduction du capital pendant 5 ans à partir du 1 janvier de l’année qui suit celle
de la libération du capital souscrit. La réduction est autorisée uniquement en cas de
résorption des pertes.
Le réinvestissement physique a été abrogé en 2017.

Conclusion :
Nous avons consacré le deuxième chapitre de ce rapport sur les avantages fiscaux accordés
par le code d’incitations aux investissements et conformément à la loi sur les avantages
fiscaux 2017 dont bénéficier toute entreprise qui décide de faire un réinvestissement physique
ou financier, ainsi que les abattements sur les bénéfices provenant à son exploitation.
En fin nous allons présenter dans le troisième chapitre la société « ABC » et on va déterminer
son résultat fiscal et l’impôt à payer ainsi que les avantages fiscaux qu’elle bénéficie.

Chapitre 3 : cas de la société « ABC »

Nous allons présenter dans ce chapitre trois sections ; la première est consacrée pour la
présentation de la société « ABC » ainsi que son analyse financier; la deuxième section est
Projet de Fin d’Etudes
consacrée pour la détermination du résultat fiscal ; en fin nous allons présenter dans la
troisième section les avantages fiscaux accordés à la société « ABC ».

Section 1 : présentation de la société et analyse des


états financiers
1- Présentation de la société 
La société « ABC » est une société partiellement exportatrice. Sa forme juridique : SARL
Elle été constituée le 10 novembre 1994 avec un capital 3.300.000,000 DT divisé en 33 000
parts social de 100 dinars
Nationalité : Tunisienne
Objet : la société à pour objet principal la fabrication de film en plastique
Matricule Fiscal : xyz000
Code douane : xxx
Siège Social : Sousse
Durée 99 ans
E-mail :commerciale-ABC@yahoo.com

Cette société réalise des ventes sur le marché local et sur le marché international

2-Organigramme de la société 

PDG
Le présidant directeur générale

Le Directeur Générale
Direction administrative et financier
Direction commerciale Direction ressource humaine Direction juridique
Projet de Fin d’Etudes

Responsable personnel Responsable juridique


Responsable comptabilité et finance Responsable d'achat

Responsable vente : Responsable recrutement


- vente locale - vente à l'export

Responsable règlement

Figure 1: l'organigramme de la société

3- Analyse financier de la société « ABC »


Bilan financier 
Projet de Fin d’Etudes

Bilan Financier (exprimé en Dinars)


Exercice clos au

ACTIFS 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

         

ACTIFS NON COURANTS        


         
Immobilisations incorporelles 35,801 0,000 0,000 0,000
Immobilisations corporelles 2 718 467,107 3 530 817,559 3 684 736,918 3 678 198,010
Immobilisations financières 1 105 625,000 855 625,000 645 625,000 645 625,000
         
TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS 3 824 127,908 4 386 442,559 4 330 361,918 4 323 823,010
       
ACTIFS COURANTS        
         
Stocks 1 204 611,911 959 892,987 446 589,100 1 496 733,016
Clients et comptes rattachés 1 639 149,705 2 385 936,866 2 436 687,096 3 104 041,717
Autres actifs courants 175 071,873 186 293,643 191 384,050 111 622,678
Placements et autres actifs
financiers 3 779 102,794 5 094 274,741 5 996 569,947 5 290 865,015
         
TOTAL DES ACTIFS COURANT sans
trésorerie 6 797 936,283 8 626 398,236 9 071 230,193 10 003 262,426
         
Liquidités et équivalents de liquidités 1 239 800,921 1 050 603,571 1 030 099,110 1 262 900,087
         
TOTAL DES ACTIFS COURANTS 8 037 737,204 9 677 001,806 10 101 329,303 11 266 162,513
TOTAL DES ACTIFS 11 861 865,112 14 063 444,365 14 431 691,221 15 589 985,522

Exercice clos au
CAPITAUX PROPRE ET
PASSIFS 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016
Projet de Fin d’Etudes

       
CAPITAUX PROPRES        
Capital social 2 600 000,000 2 950 000,000 3 300 000,000 3 615 000,000
Réserves 6 706 056,282 7 422 745,815 8 501 459,581 9 451 733,554
Autres capitaux propres 114 878,365 98 433,197 81 988,029 212 262,824
Résultat de l'exercice 1 566 689,533 1 928 713,766 1 765 273,973 1 111 829,640
       
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES 10 987 624,180 12 399 892,778 13 648 721,583 14 390 826,017
PASSIFS        
Passifs non courants        
Emprunts 0,000 0,000 0,000 0,000
Autre passifs non courants 0,000 0,000 0,000 0,000

Total des passifs non courants 0,000 0,000 0,000 0,000


Total des ressources stables 10 987 624,180 12 399 892,778 13 648 721,583 14 390 826,017
       
Passifs courants        
Fournisseurs et comptes rattachés 579 366,949 1 413 264,656 567 810,092 821 108,098
Autres passifs courants 244 754,769 243 754,539 183 379,643 245 747,892

TOTAL DES PASSIFS COURANTS


sans trésorerie 824 121,718 1 657 019,195 751 189,735 1 066 855,990
Trésorerie de passif 50 119,215 6 532,393 31 779,896 132 303,516
   
TOTAL DES PASSIFS COURANTS 874 240,933 1 663 551,588 782 969,630 1 199 159,505
       
TOTAL DES CAPITAUX PROPRE
ET PASSIFS 11 861 865,113 14 063 444,366 14 431 691,213 15 589 985,522

3.1 Analyse par les ratios 


Pour prendre une décision financière rationnelle et adéquate avec les objectifs de
l’entreprise, le financier doit évaluer la gestion et les résultats de l’entreprise, c’est ainsi qu’il
Projet de Fin d’Etudes
doit avoir à sa disposition des instruments d’analyse valables et efficaces. L’instrument
d’analyse le plus souvent utilisée est la méthode de ratios.
L’analyse financière ne peut pas être faite ratio par ratio mais par catégorie de ratio. Nous
allons travailler sur deux catégories de ratios :
 Les ratios de liquidité
 Les ratios de rentabilité
3.1.1 Les ratios de liquidité 
A- Ratio de liquidité générale : Il mesure la capacité de l’entreprise à régler rapidement
ses dettes les plus exigibles par son actif circulant. Un ratio de liquidité générale supérieur à 1
signifie que l’entreprise est en situation favorable. Un ratio très élevé est un indicateur
d’utilisation inefficace de l’argent.

RLG = Actif courant / Passif courant

Tableau 2: Calcul du ratio de liquidité générale

les années 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016


Actif courant 8 037 737,204 9 677 001,806 10 101 329,295 11 266 162,513
Passif courant 874 240,933 1 663 551,588 782 969,630 1 199 159,505
Ratio de liquidité générale 9,194 5,817 12,901 9,395

Ratio de liquidité générale


15.000
10.000
5.000
0.000
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Ratio de liquidité générale

Figure 2 : la variation de la liquidité générale

Interprétation :

Le ratio de liquidité a augmenté en passant de 9,19% en 2013 à 12.90% en 2015. Ceci


équivaut à dire que l’entreprise est apte à faire face au règlement de ses dettes courants en
Projet de Fin d’Etudes
utilisant ses actifs courants.
Nous remarquons que ce ratio été très élevé (largement supérieur à 1) pendant les 4 années
donc on peut constater l’un des trois problèmes :

- Un problème de sur stockage


- Un problème lié au compte client, ou
- Un problème lié à l’encaisse oisive.
B- Ratio de liquidité réduite : Ce ratio exprime la liquidité d’une entreprise en éliminant la
partie la moins liquide de l’actif circulant à savoir les stocks. Ce ratio est appelé
également ratio de trésorerie à terme.

RLR = Actif courant – stock / passif courant

Tableau 3: tableau de calcul du ratio de liquidité réduite

les années 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016


Actif courant 8 037 737,204 9 677 001,806 10 101 329,303 11 266 162,513
Stock 1 204 611,911 959 892,987 446 589,100 1 496 733,016
Passif courant 874 240,933 1 663 551,588 782 969,630 1 199 159,505
Ratio de liquidité réduite 7,816 5,240 12,331 8,147

Ratio de liquidité réduite


14.000
12.000
10.000
8.000
6.000
4.000
2.000
0.000
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Ratio de liquidité réduite

Figure 3: la variation de la liquidité réduite

Interprétation :
Projet de Fin d’Etudes
Ce ratio a baissé par rapport au ratio précédent, on peut conclure que le problème est lié au sur
stockage, mais il faut calculer le ratio de liquidité immédiate pour voir s’il y a un problème
caché lié à une encaisse oisive.

C- Ratio de liquidité immédiate : Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à régler ses


dettes à court terme en faisant appel uniquement à ses trésoreries.

RLI = Disponibilité / Dette a moins d’un an

Tableau 4: calcul du ratio de liquidité immédiate

les années 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

liquidité de l'actif 1 239 800,921 1 050 603,571 1 030 099,110 1 262 900,087
Dette à moins d'un an 874240,933 1663551,588 782969,63 1199159,505
Ratio de liquidité immédiate 1,418 0,632 1,316 1,053

Ratio de liquidité immédiate


1.500

1.000

0.500

0.000
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Ratio de liquidité immédiate

Figure 4 : Variation de la liquidité immédiate

Interprétation :

Dans le tableau au-dessus, la liquidité immédiate de la société ABC représente un niveau


élevé supérieur à 1 entre 2015 et 2016 et ce après un record baisse en 2014 (0.632 <1).
Néanmoins, la société n’a pas bien exploité ses disponibilités.

3.1.2 Les ratios de rentabilité


Projet de Fin d’Etudes
Après avoir étudié la liquidité de la société ABC, nous essayons dans cette partie d’analyser la
rentabilité et la situation financière de l’entreprise entre 2013et 2016 à travers les ratios
ci-après.

A- Taux de marge commerciale : il est exprimé en pourcentage, et très important pour le


chef d’entreprise. Il peut notamment l’utiliser pour fixer ses prix de vente, réaliser ses
devis ou calculer son seuil de rentabilité.

Taux de marge commerciale = Marge commerciale / chiffre d’affaire HT

Les années 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016


Chiffre d’Affaire 7 147 635,323 8 303 608,302 7 868 772,654 7 292 478,119
Achat marchandise consommés 3 832 490,473 4 673 661,539 4 195 200,375 4 064 471,195
Achat d’Approvisionnement Consommés 258 843,641 275 325,911 271 451,081 295 745,564
Variation des Stocks 20 188,212 2 286,138 25 091,488 -19 874,816
MARGE COMMERCIALE 3 036 112,998 3 352 334,715 3 377 029,710 2 952 136,177
Taux de marge 42,48% 40,37% 42,92% 40,48%
Tableau 5: La détermination du taux de marge commerciale

Chiffre d’Affaire
8,500,000.000
8,000,000.000 Chiffre d’Affaire
7,500,000.000
7,000,000.000
6,500,000.000
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Figure 5: L'évolution du chiffre d'affaire

Interprétation :

Nous constatons que le chiffre d’affaires de la société « ABC » a connu une évolution passant
de 7 147 653,323 DT en 2013 à 8 303 608,302 DT en 2014 ; puis il a connu une diminution
pour atteindre 7 292 478,119 DT en 2016.
Projet de Fin d’Etudes
La dynamique de cette croissance est bâtie sur son savoir-faire dans le domaine du
plastique (plus de 10 ans d’expérience). Néanmoins, cette tendance n’a pas suivi la même
tendance et ce à cause de la rivalité concurrentiel intensive sur le prix. Ladite société se
trouve obligé d’agir sur les prix afin d’accaparer plus de part de marché.

Taux de marge commerciale


44.00%
43.00%
42.00%
41.00%
40.00%
39.00%
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Taux de marge

Figure 6: la variation du taux de marge commerciale


Interprétation :

Le taux de marge commerciale a été fléchie en passant de 42.48% en 2013 à 40.48% en 2016
et ce suite à l’augmentation des achats de marchandises et d’approvisionnement consommés,
ainsi que la consommation totale des stocks afin de répondre aux besoins du marché.

B- La rentabilité financière : ce ratio exprime la capacité des capitaux investis par les
actionnaires et associés à dégager un certain niveau de profit.

Ratio de rentabilité financière = (résultat net / capitaux propres)

Tableau 6: Calcul du ratio de la rentabilité financière 

les années 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Résultat Net 1 566 689,533 1 928 713,766 1 765 273,973 1 111 829,640
Capitaux propre 9 420 934,647 10 471 179,012 11 883 447,610 13 278 996,377
Rentabilité financière 16.6% 18.4% 14.9% 8.4%
Projet de Fin d’Etudes

Rentabilité financiére
0.200
0.150
0.100
0.050
0.000
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Rentabilité financiére

Figure 7: variation de la rentabilité financière

Interprétation :

On remarque que la rentabilité des capitaux propres a diminué en passant de 18.4% en 2014 à
8.4% en 2016 cette baisse provient en premier lieu, d’une augmentation des coûts de reviens
suite à une augmentation des prix des matières premières sur le marché; et en deuxième lieu,
de l’augmentation de cours de devises. Dernièrement, et vu la concurrence, on n’a pas pu
changer le prix de vente. Il s’agit d’une mauvaise situation vis-à-vis aux actionnaires.
C- Rentabilité économique : il mesure la rentabilité de l’actif investi dans l’entreprise.

Rentabilité économique = Résultat net / Total actif

Tableau 7: Calcul du ratio de rentabilité économique 

les années 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016


Résultat Net 1 566 689,533 1 928 713,766 1 765 273,973 1 111 829,640
Total Bilan 11 861 865,112 14 063 444,365 14 431 691,210 15 589 985,522
Ratio de rentabilité économique 13.2% 13.7% 12.2% 7.1%
Projet de Fin d’Etudes

Ratio de rentabilité économique


0.150
0.100
0.050
0.000
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016
Ratio de rentabilité économique

Figure 8: l'évolution de la rentabilité économique

Interprétation :

La rentabilité économique a fléchit en passant de 13.2% en 2013 à 7.1% en 2016


En dépit de cette baisse, nous pouvons présumer que l’entreprise peut rentabiliser les fonds
apportés par les associés.

3.2 Analyse des grandeurs de l’équilibre financière (FR, BFR, TN)

bilan fonctionnel
Emplois 2013 2014 2015 2016
Emplois stables 3 824 127,91 4 386 442,56 4 330 361,92 4 323 823,01
Actifs courants hors trésorerie 6 797 936,28 8 626 398,24 9 071 230,19 10 003 262,43
Trésorerie d’actif 1 239 800,92 1 050 603,57 1 030 099,11 1 262 900,09
Total des emplois 11 861 865,11 14 063 444,37 14 431 691,22 15 589 985,52

Ressources 2013 2014 2015 2016


Ressources stables 10 987 624,18 12 399 892,78 13 648 721,58 14 390 826,02
Passif courant hors trésorerie 824 121,72 1 657 019,20 751 189,74 1 066 855,99
Trésorerie de passif 50 119,22 6 532,39 31 779,90 132 303,52
Total des ressources 11 861 865,11 14 063 444,37 14 431 691,21 15 589 985,52
A- le Fonds de roulement
Le fonds de roulement représente l’excédent des ressources stables par rapport aux emplois
stables. Il sera calculé à partir du bilan fonctionnel en valeurs brutes.
Le fonds de roulement est calculé comme suit :
Projet de Fin d’Etudes

FR = Ressources stables – emplois stables


Ou
FR = capitaux permanant – actifs non courant

B- le besoin en fonds de roulement


Le besoin en fonds de roulement se définit par le décalage entre les emplois cyclique les
ressources cyclique. Il mesure le besoin de financement du cycle d’exploitation.
Le besoin en fonds de roulement est calculé comme suit :

BFR = Actifs courants hors Trésorerie - Passif courants hors Trésorerie

C- Trésorerie nette
C’est la différence entre la trésorerie d’actif et la trésorerie du passif de l’entreprise.
Son rôle est d’assurer l’équilibre financier de l’entreprise, c’est-à-dire d’assurer l’ajustement
entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement
La détermination de la trésorerie permet de donner une idée sur la situation financière de
l’entreprise.
TN = FR – BFR

Tableau 8 : Détermination de l’équilibre financier


FR 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

Ressources stables 10 987 624,18 12 399 892,78 13 648 721,58 14 390 826,02

Emplois Stables 3 824 127,91 4 386 442,56 4 330 361,92 4 323 823,01

fonds de roulement 7 163 496,27 8 013 450,22 9 318 359,67 10 067 003,01
         
BFR 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016
Actifs courants hors
trésorerie 6 797 936,28 8 626 398,24 9 071 230,19 10 003 262,43
Passif courant hors
trésorerie 824 121,72 1 657 019,20 751 189,74 1 066 855,99

Besoin en fonds de
roulement 5 973 814,57 6 969 379,04 8 320 040,46 8 936 406,44
         
Trésorerie Nette 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016
Projet de Fin d’Etudes

fonds de roulement 7 163 496,27 8 013 450,22 9 318 359,67 10 067 003,01
Besoin en fonds de
roulement 5 973 814,57 6 969 379,04 8 320 040,46 8 936 406,44

TN 1 189 681,71 1 044 071,18 998 319,21 1 130 596,57

l’équilibre financier
12,000,000.00
10,000,000.00
8,000,000.00
6,000,000.00
4,000,000.00
2,000,000.00
0.00
31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2016

fonds de roulement Besoin en fonds de roulement


Trésorerie nette

Figure 9 : L’analyse d’équilibre financier

Interprétation :

Du côté de l’équilibre financier, nous remarquons que le fonds de roulement a évolué à la


hausse avec une courbe haussière en passant de 7 163 496,27DT en 2013 à 10 067 003,01DT
en 2016. Cette tendance haussière trouve son origine par la forte intensité capitalistique
(augmentation successives des capitaux propres) expliquée par le renouvellement de parc
d’équipements et l’extension.

Le BFR s’est élargi sur la période 2013-2016 de 296 2591,880 TND pour s’établir à
8 936 406,44DT en 2016 contre 5 973 814,56DT en 2013. L’accélération de BFR se traduit
par l’augmentation des actifs courants plus que 9 fois l’augmentation des passifs circulants sur
la période étudiée.

L’accélération au niveau de FR a été plus prononcée que celle de BFR. Le FR a pu couvrir la


totalité de BFR et pu dégager un excédent de trésorerie suffisant atteignant 1 130 596,57TND
en 2016.
Projet de Fin d’Etudes
Analyse des ratios :

La société « ABC » est en situation financière confortable, puisque son ratio de liquidité
générale est supérieur à 1 pendant les 4 années, donc elle peut régler suffisamment ses dettes
courantes. Mais ce ratio est très élevé cela peut signifier que le délai de rotation de stock est
très lent en 2016 ou qu’elle n’investit pas son surplus de liquidité. De même son ratio de
liquidité immédiate est un peut élever ce qui indique une utilisation inefficace de ses
disponibilités.

Le chiffre d’affaires de cette société a connu une baisse entre 2015 et 2016, suite à la

diminution du prix de vente, et ce, à cause d’une concurrence acharnée. A cet égard la société
doit s’approvisionner d’elle-même (elle doit s’intégrer en amont); ceci lui permet de réduire
son coût d’approvisionnement et son coût de production et par la suite augmenté sa marge
commerciale. Non seulement ; la société peut faire face à ses concurrents et augmenter sa part
de marché.

A propos de l’équilibre financier : le fonds de roulement de la société est positif et tend vers la
hausse ; d’où la société est capable de financier ses emplois stables par ses ressources
permanant. Autrement dit, la société dispose des ressources suffisantes lui permettre de
couvrir la totalité de ses immobilisations.

En suite ; le besoin en fonds de roulement est positif cela signifie que les ressources circulants
n’arrivent pas à couvrir les emplois circulants. Le BFR a augmenté pendant les deux dernières
années. Néanmoins, cette augmentation est couverte par l’augmentation du FR.

En fin ; la trésorerie nette est aussi positive. Donc le FR est suffisant pour combler le BFR et
par la suite la société est en situation d’équilibre financier.
Projet de Fin d’Etudes

Section 2 : le décompte fiscal de la société « ABC »

La société « ABC » est une société partiellement exportatrice est réalisé au titre de
l’année 2016 un résultat net 1 111 829.640 dinars et un chiffres d’affaire à l’export
de 3 072 377.144 et un Chiffre d’affaires local égal 4 974 074,224 TTC, ce chiffre d’affaire
est divisé par :

1- Vente en suspension  : 4835,480


2- Vente avec un Taux de 6%  : 42 175.105 TTC (dont TVA = 2387.270)
3- Vente avec un Taux de 18% : 49 227 063.639 TTC (dont TVA = 751585.979)

La société a décidé au cours de la même année de réinvestir un montant de 250 000.000


dinars dans la souscription au capital d’une société implantée dans une zone de
développement régional et a décidé de réaliser une opération de réinvestissement au sein
d’elle-même d’un montant de 400 000.000 dinars.

En vue de déterminer le résultat fiscal, le comptable a noté les éléments suivants :


1- Pénalité pour paiement tardif de la TVA du mois d’août : 1650.000 DT ;
2- L’entreprise a payé des commissions et des honoraires correctement comptabilisés en charge
pour un montant H.TVA de 2600.000 DT. l’entreprise a omis de porter ces commissions et
les honoraires sur sa déclaration d’employeur de l’année 2016 ;
3- Des dividendes reçus pour un montant de 2500.000 DT ;
4- Parmi les produits figure une reprise sur dépréciation de l’actif immobilisé pour un
montant 3200.000 DT initialement comptabilisée et réintégrée au cours de l’exercice 2010 ;
5- Pertes de change non réalisé sur dette fournisseur en devise de 4600.000 DT ;
6- Gains de change non réalisés sur créance en devise de 2800.000 DT ;
7- Gains de change non réalisé en 2015 et réalisé en 2016 de 1600.000 DT ;
8- Pertes de change non réalisé en 2015 et réalisé en 2016 de 750.000 DT ;
9- Amortissements de voiture de tourisme d’une puissance fiscale égale 11 chevaux s’élève de
2850.000 DT ;
10- Le montant de taxe de voyage porté en charge s’élève à 860.000 DT.
Projet de Fin d’Etudes
1- Détermination du résultat fiscal à partir du résultat comptable
la détermination de résultat fiscal
Exercice clos au 31/12/2016

Résultat comptable net 1 111 829,640

Réintégrations :

+ Impôt sur les bénéfices     147 207,110


+ Contribution 7,5%       55 817,897
+ Amendes et pénalité     1 650,000
+ Commissions et honoraires non déclarés     2 600,000
+ Perte de change non réalisé   4 600,000
+ Gain de change non réalisé en 2015 et réalisé en 2016 1 600,000
+ Amortissement de voiture de tourisme (Puissance > 9 CV) 2 850,000
+ Taxe sur voyage     860,000
         
Totale des réintégrations     217 185,007
     
Déductions :

- Dividendes       25 000,000
- Reprise sur provision non imposables   3 200,000
- gains de change non réalisés 2 800,000
- pertes des changes non réalisés en 2015 et réalisés en 2016 750,000

Totale des déductions 31 750,000

Bénéfice fiscal après ajustements 1 297 264,647

N.B :

Bénéfice fiscal = Résultat comptable + Totale réintégration – Totale déduction

1 297 264,647 = 1 111 829,640 + 217 185,007 - 31 750,000


Projet de Fin d’Etudes
Pour minimiser l’impôt ; nous proposons les recommandations suivantes :

- Pour réduire l’amendes et les pénalités : l’entreprise doit déclarer ses impôts dans
l’échéancier pour éviter toutes les pénalités de retard ;
- Pour la perte de change non réalisé : la date de règlement des fournisseurs en devise
doit être rapprochée à la date de clôture de l’exercice ;
- L’entreprise ne doit pas oublier les déclarations d’employeur et elle doit être déclaré
avant le 1er mars ;
- De préférence l’entreprise utilise des voitures de tourisme d’une puissance inférieur a
9 chevaux pour déduire ses charges et ses amortissements.

2- Liquidation de Résultat fiscal

Liquidation de Résultat fiscal

Bénéfice fiscal 1 297 264,647

- Déduction des bénéfices réinvestis dans la zone de développement régional 250 000,000

Bénéfices fiscal après réinvestissement financier 1 047 264,647

Chiffre d’affaires export


  3 072 377,144 42,13%
Chiffre d’affaires local
  4 220 100,976 57,87%
Chiffre d’affaires total
  7 292 478,119   100%

Chiffre d’affaire totale = Ventes de produits finis à l'exportation + Ventes en suspension +


Ventes 6% + Vente 18%(7)

7 292 478,119 = 3 072 377,144 + 4 835,480 + 39 787,835 + 4 175 477,661

7()
Voir annexe N°5
Projet de Fin d’Etudes
1- Bénéfice provenant de l’export   42,13% 441 212,596 Impôts

1.1 Bénéfice exonéré suite aux opérations d'extension 41,08% 181 245,008
1.2 -Bénéfice provenant de l'export soumis l'impôt a 10% 259 967,587 25 996,700
1.3 -Minimum d'impôt de 0,1% du CA provenant de
l'export
3072377,144 * (259967,587 /441212,596) *0,1% 1 810,280 1 810,280
2- Bénéfice local   57,87% 606 052,051

2.1 -Réinvestissement physique au sein de l'entreprise 212 118,218


2.2 - Bénéfice fiscal soumis à l'impôt à 25 % 393 933,833 98 483,250
2.3 - Minimum d'impôt :          
2.3.1- Minimum d'impôt exigible      
606052,051 * 20% 121 210,410 121 210,410
2.3.2- Minimum d'impôt calculé sur le chiffre
d'affaires local
4 974 074,224 * 0,2% 9 948,148 9 948,148
Impôt / société dû =         147 207,110

Source des montants 

1. Bénéfice provenant de l’export 


Bénéfice provenant de l’export : Bénéfice fiscal après réinvestissement * Taux
441 212,596 = 1 047 264,647 * 42,13%
1.1 Bénéfice exonéré suite aux opérations d’extension
181 245.008 = 441 212.596 * 41.08%8
1.2 Bénéfice provenant de l’exportation soumis à l’impôt de 10% :

Bénéfice provenant de l’export - Bénéfice exonéré suite aux opérations d'extension


441 212,596 - 181 245,008 = 259 967,587

- Ce montant doit être arrondi aux dinars inférieurs pour déterminer le montant de l’impôt

259 967,000 * 10% = 25 996,700

1.3 Minimum d’impôt :

8
Voir l’annexe N°6
Projet de Fin d’Etudes
1.3.1 Minimum d'impôt de 0,1% du CA provenant de l'export 
= Chiffre d’affaire * (bénéfice imposable / bénéfice totale) * 0.1%

= 3 072 377,144 * (259 967,587 / 441 212,596) * 0.1% = 1 810,280

Etant donné que l’impôt au titre des bénéfices provenant de l’exportation est
supérieur au montant du minimum d’impôt calculé sur le chiffre d’affaire provenant de
l’exportation, donc le montant à retenir est de 25 996,700.

2. Bénéfice local

Bénéfice local : Bénéfice fiscal après réinvestissement * Taux

606 052,051 = 1 047 264,647 * 57,87%.

2.1 Réinvestissement physique au sein de l’entreprise

L’entreprise « ABC » à réalisé une opération de réinvestissement au sein d’elle-même d’un


montant de 400 000.000 dinars

D’après l’article 7du code des incitations aux investissements dispose dans son 2éme paragraphe
que les sociétés qui investissent tout ou partie de leurs bénéfices au sein d’elles même
bénéficiant du dégrèvement fiscal dans la limite de 35% es bénéfices nets soumis à L’IS et ce,
sous réserve du minimum d’impôt.

Réinvestissement physique aux seins de l'entreprise = 606 052,051* 35% = 212118,218

2.2 Bénéfice fiscal soumis à l'impôt à 25 %

- Bénéfice fiscal soumis à l'impôt à 25 % = Bénéfice local  - Réinvestissement physique

393 933,833 = 606 052,051 - 212 118,218

- Ce montant doit être arrondi aux dinars inférieurs pour déterminer le montant de l’impôt

98 83,250 = 393 933,000 * 25%

2.3 Minimum d’impôt 


Projet de Fin d’Etudes
2.3.1 Minimum d'impôt exigible = Bénéfice local  * 20%
121 210,410 = 606 052,051 * 20%
2.3.2 Minimum d'impôt calculé sur le chiffre d’affaire local = chiffre d’affaire local * 0.2%
9 948,148 = 4 974 074,224 * 0,2%
Etant donné que le minimum d’impôt est supérieur à l’impôt calculé après déduction des
bénéfices réinvestis et supérieur au minimum d’impôt exigible sur la base du chiffre d’affaires, ledit
minimum d’impôt demeure exigible pour le bénéfice réalisé sur le marché local, soit 121 210,410.

Alor l’IS dû = 147 207.110

3- liquidation de l'impôt à payer

Liquidation de l'impôt a payé  

Impôt sur les sociétés 147 207,110

A déduire9 :

·  Acomptes provisionnels payés 51 198,737

·  Retenues à la source 1.5 % 99 769,399

·  Retenues à la source 20 % 61 906,916


 

Crédit d'impôt a reporté -65 667,942

Ce crédit va être reporté à l’exercice suivant (2017).

4- Mode de calcul la contribution conjoncturelle

9()
Voir l’annexe N°7
Projet de Fin d’Etudes

Contribution 7,5% du Bénéfice fiscal


1. Bénéfice provenant de l'export 441 212,596
Contribution conjoncturelle 33 090,945

2. Bénéfice locale 606 052,051


2.1 Réinvestissement physique au sein de l'entreprise 303026,025

2.2 Base de calcul de la contribution 303 026,025


2.3 Contribution conjoncturelle 22 726,952
Total contribution 55 17,897

1- contribution conjoncturelle lié à l’exportation


Contribution conjoncturelle = Bénéfice provenant de l'export * 7.5%
33 090,945 = 441 212,596 * 7.5%

Cette contribution ne doit pas être inférieur à 500 DT (selon la loi finance 2017; Article 48)

2- contribution conjoncturelle lié au bénéfice local

Selon la note commune N° 7 /2017 ; pour la détermination des bénéfices servant de base pour le
calcul de la contribution conjoncturelle, les sociétés soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de
25% peuvent déduire exclusivement les bénéfices réinvestis au sein d’elles mêmes et qui obéissent
aux conditions prévus par la législation fiscale en vigueur, et ce, dans la limite de 50% de la base
de ladite contribution.

1.1 Réinvestissement physique au sein de l'entreprise = Bénéfice locale * 50%

303026,025 = 606 052,051 * 50%

2.2 Base de calcul de la contribution = Bénéfice locale - Réinvestissement physique

303 026,025 = 606 052,051 - 303026,025


2.3 Contribution conjoncturelle = Base de calcul de la contribution * 7.5%

22 726,952 = 303 026,025 * 7.5%

Donc l’entreprise doit payer un montant de 55 817,897.


Projet de Fin d’Etudes
Section 3 : présentation des avantages fiscaux accordés par l’Etat

1- Régime fiscal au regard de l’impôt sur les sociétés 


1.2 Réinvestissement financier :

- L’entreprise a réinvestis dans le capital d’une société implantée dans une zone de
développement régional, cela lui permet de bénéficier des avantages fiscaux accordé par
l’article 23 deuxième paragraphe du code des incitations aux investissements « déduction
totale des bénéfices réinvestis  ». Le bénéfice de ces avantages est subordonné au respect des
conditions éligibles dans l’article 7 premier paragraphe du même code.

- Pour profiter de plus d’avantages fiscaux et minimiser l’impôt à payer ; l’entreprise peut
réinvesti dans le capital des entreprises créées par les jeunes promoteurs ou bien dans le
capital des entreprises qui réalisent des investissements permettant la promotion ou la maitrise
de la technologie ainsi que les investissements d’innovations puisque la loi sur les avantages
fiscaux 2017 fournit des nouvelles avantages à ces entreprises.

1.3 Réinvestissement physique :

- l’entreprise a procédé à plusieurs opérations de réinvestissement au sein d’elle-même via


l’augmentation de son capital pour bénéficier des avantages fiscaux liée à l’exportation
attribué par la loi d’investissement et conformément à la note commune N° 7/2015, les
bénéfices déductible attribué audite réinvestissement se détermine pour chaque opération
séparément et ce sur la base d’un prorata calculé ci-avant (41.08%) résultant du rapport entre
le montant du nouvelle réinvestissement et le montant global des investissements réalisés y
compris celui de l’exercice dont les résultats sont concernés par la déduction, et ce, selon la
formule suivante :
Montant de l’investissement de l’année concernée

Montant total des investissements y compris celui de l’année concernée

La société « ABC » a investit une partie de ces bénéfices au sein d’elle-même donc elle a
bénéficié d’un dégrèvement fiscal d’un limite de 35% des bénéfices nets soumis à l’impôt sur
les sociétés (212 118,218). Cet avantage a été abrogé selon la loi sur les avantages fiscaux
2017.
Projet de Fin d’Etudes
2- Régime fiscal au regard de la TVA, du droit de consommation et des droits
de douanes 
- Suspension de la TVA et du droit de consommation sur les biens, produits et services
nécessaires à la réalisation d’opérations d’exportation.
- L’assouplissement des régimes de l’admission temporaire ou de l’entrepôt industriel au titre
des biens et produits importés pour être transformés et exportés
- Remboursement des droits de douane payés au titre ;
 Des matières premières et produits imports ou acquis sur le marché local qui sont
nécessaires à la fabrication des produits destinés à l’exportation
 Des biens d’équipement importés n’ayant pas de similaires fabriqué localement et ce,
en fonction du chiffre d’affaires exportés et de l’annuité d’amortissement.

Conclusion 
L’objectif de notre travail est de déterminer le résultat fiscal de la société et l’impôt dû, ainsi
que l’affectation d’une approche comparatif traduite par le code d’incitations aux
investissements et la loi sur les avantages fiscaux 2017.
Projet de Fin d’Etudes

Conclusion générale

Notre travail est divisé en trois grandes parties :

Premièrement, on a défini le résultat fiscal et on a répandu à la question suivante : « comment


calculer le résultat fiscal et l’IS dû d’une société »

Deuxièment, on a cité les avantages fiscaux ayant une influence sur le résultat fiscal

Dernièrement on a appliqué la partie théorique dans la partie pratique. D’abord nous avons
présenté la société « ABC » en procédant à son analyse financière puis on a calculé le résultat
fiscal et l’IS dû. Enfin nous avons précisé les avantages fiscaux dont la société bénéficie.

Après l’étude de cette société, nous avons dégagé les faiblesses suivantes :

- Le chiffre d’affaire de la société ABC a baissé a cause de la rivalité concurrentielle basée


sur les prix.
- Cette société fabrique un seul produit pour une cible spéciale c’est-à-dire qu’elle utilise
une stratégie de spécialisation.
- Le ratio de rentabilité économique dépasse largement le Taux de Marché Monétaire
(TMM) plus la marge bancaire.
- Elle a une liquidité oisive.
- La société s’est limitée à investir dans le capital d’une société implantée dans une zone de
développement régional.

Pour remédier à ces inconvenants nous avons mis les suggestions suivantes :

- Nous recommandons la société de s’intégrer en amont c'est-à-dire d’ajouter à son activité


principal une ou des autres activités complémentaires en amont qui veut dire une remontée
de filiale et cela consiste à produire la matière première nécessaire à la fabrication du
produit fini ce qui permet de minimiser le coût de production et par la suite le prix de
vente. Cette orientation stratégique lui permet de bénéficier également de l’effet de
synergie grâce au partage de ses ressources à différentes activités.
- Elle doit adopter une stratégie de développement axé sur la diversification de ses produits
pour d’autre cibles afin d’accaparer plus de part de marché à fin de faire face contre les
concurrents.
Projet de Fin d’Etudes
- La société peut recourir à des dettes bancaires sans toucher sa solvabilité et son indépendance
financière eu égard les banques ou institutions financières afin de bénéficier de l’effet de
levier.
- En fin, pour profiter de plus d’avantages fiscaux et minimiser l’impôt à payer ; la société peut
réinvesti dans le capital des entreprises créées par les jeunes promoteurs ou bien dans le
capital des entreprises qui réalisent des investissements permettant la promotion ou la
maitrise de la technologie ainsi que les investissements d’innovations.
Projet de Fin d’Etudes

Les bibliographies et webiographique

- Code de L’IRPP et de L’IS


- Code d’incitation aux investissements
- Première édition de Raouf Yaich
- Loi d’investissement 2017
- Loi sur les avantages fiscaux 2017
- Les Notes communes :
 N.C N° 16/2008 : Aménagement du régime fiscal des Provision déductibles de
l’assiette imposable et précision de leur champ d’application.
 N.C N° 18/2004 : Aménagement du taux des intérêts au titre des comptes courant
des associés.
 N.C N° 15/2010 : Déduction par toutes les entreprises soumises légalement à l’audit
d’un commissaire au compte des pertes découlant des opérations d’abandon de leurs
créances à la charge des entreprises en difficultés économique.
 N.C N° 22/2008 : Harmonisation des règles fiscales relatives aux amortissements
avec les règles comptable.
 N.C N° 05/2013 : le régime fiscal des revenus ou bénéfices provenant de
l’exportation et des revenus ou bénéfices bénéficiant d’un avantage fiscal analogue.
 N.C N°01/2015 : Elargissement de l’assiette du minimum d’impôt et augmentation
de son taux

 N.C N°06/2017 : Institution d’une contribution conjoncturelle exceptionnelle au


profit du budget de l’Etat de l’année 2017.
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Les annexes
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